LES FANTASMES D ISABELLE N° 10

- Par l'auteur HDS Jessey -
Récit érotique écrit par Jessey [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : LES FANTASMES D ISABELLE  N° 10 Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-04-2008 dans la catégorie Dans la zone rouge
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LES FANTASMES D ISABELLE N° 10
<p>LES FANTASMES D’ISABELLE N° 10



NOTRE SEJOUR AU CHATEAU DE LORD SIMPSON
1ère partie





Nous étions partis depuis plus de 3 heures et nous venions de dépasser Sarlat. Jessey conduisait et je m’étais assoupie, bien calée dans le siège confortable de la Jaguar. Il faisait très beau en cette après midi et Jessey écoutait en sourdine un CD de Joe que nous affectionnons particulièrement. Jessey avait fait la connaissance de Joe au Carlton de Cannes et depuis, Joe agrémentait nos voyages de sa musique chaloupée, mi Rap mi soul music.
En me réveillant je demandais combien de kilomètres il nous restait à parcourir avant d’arriver à destination. Jessey me répondit qu’il restait environ une cinquantaine de kilomètres avant d’arriver au château de Lord Simpson…Richard Simpson.
Nous avions fait connaissance de Richard Simpson il y a 8 mois environ, lors d’une soirée chez notre amie Sandrine. Lord Richard Simpson était un riche milliardaire anglais de la région de Southampton. A la retraite, il avait jeté son dévolu sur la Dordogne qu’il affectionnait tout particulièrement. Il avait fait l’acquisition il y a 9 ans, après le décès de son épouse, morte accidentellement, d’un château en ruine occupé jadis par une confrérie de l’ordre des Prémontrés.
Il avait dépensé une fortune colossale, afin de restaurer et remeubler dans son jus du XVIII siècle ce château dont il parlait avec beaucoup de fierté.
Richard était un homme qui avait dépassé la soixantaine, très classe, très British, parlant la langue de Molière avec pratiquement aucun accent. Libertin à ses heures, il jouissait d’une grande réputation dans les soirées mondaines de Paris et de Londres. Grand amateur de cigares et de whisky, il ne se séparait que rarement de son Talisker double maturation de 20 ans d’âge qu’il faisait venir spécialement d’Edimbourg.
J’avais été très attirée par cet homme par son élégance de mise et par son incontournable parfum aux effluves de bois de Santal. Jessey avait très vite et très bien sympathisé avec lui. Ils aimaient parler dans leurs moments de détente, politique et affaires. D’ailleurs Richard était très reconnaissant envers Jessey, qui lui avait fait acquérir un très bel immeuble avenue de Wagram à Paris. Depuis, ils étaient devenus amis, se téléphonaient souvent et déjeunaient régulièrement dans un restaurant des Champs Elysées.
Richard était ce que l’on appelle un homme à femmes. Il était toujours très bien entouré ou accompagné. Il avait un faible tout particulier pour les Slaves. Sa dernière conquête fille d’un très proche de Poutine, une dénommée Tatiana, avait ses faveurs depuis un certain temps. Superbe blonde aux yeux de l’océan, un corps de rêve dont la classe naturelle éblouissait tout le monde. On était à 100.000 lieues des poupées russes !
Je trouvais la route un peu longue, mais j’étais surtout impatiente de découvrir la propriété exceptionnelle qu’avait notre ami. J’étais aussi curieuse et excitée par le contexte de ce séjour. Richard nous avait dit qu’un jour il nous inviterait passer un week end torride ! Qu’entendait-il par là ?
J’appréciais au travers de mes lunettes de soleil, le paysage magnifique de la Dordogne. Nous avions déjà Jessey et moi eu l’occasion de venir passer quelque temps de repos à Sarlat. C’est une ville magnifique que nous aimons beaucoup, chargée d’histoires et d’évènements. Nous descendions toujours au même petit hôtel sur la place principale, la Couleuvrine., non loin du célèbre marché de Sarlat. Mon plaisir était de vaguer entre les étales des marchands de fruits et légumes régionaux.
Jessey semblait très sérieux au volant de la Jaguar. Je m’inquiétais auprès de lui de ce silence. Il me répondit qu’il avait peur de se perdre dans tous ces petits chemins très mal panneautés. De temps en temps, il jetait un coup d’œil sur le plan qu’il avait imprimé, via internet. Le château de notre ami était retiré à priori de toutes les grandes villes du coin.
« J’aime beaucoup la solitude, disait Richard, si celle-ci est partagée avec une belle femme. »
Il avait été en son temps un riche propriétaire terrien au Kenya. Puis, après avoir vendu son entreprise prospère à deux de ses associés, il s’était lancé dans le Thé à un niveau mondial. Il avait ouvert de superbes centres de dégustation, à New York, Boston, Londres, Tokyo et Paris faisait partie de ses objectifs immédiats. Son affaire marchait très bien. Homme politique il avait arpenté pendant plusieurs décennies les couloirs de la Chambre des Lords. Anobli par la Reine d’Angleterre suite à la campagne des Malouines où il s’était illustré, il avait conservé dans ses agendas des contacts très importants et se vantait même d’être très intime avec le Premier Ministre de sa royale Majesté.
Richard était devenu un atout précieux pour Jessey, qui de par ses activités dans l’immobilier, développait entre autres, une clientèle britannique en France. C’est ainsi qu’est né entre nous, une amitié singulière et mouvementée. Je sais par instinct féminin que Richard jetait parfois des regards chauds sur moi, mais jamais il n’avait dépassé les limites de la respectabilité, même s’il savait parfaitement que nous étions un couple libertin. C’est un fait que nous aimons le piment des choses érotiques et des jeux du sexe et de l’amour. C’est la vie et nous en sommes très conscients de cet avantage. Je suis une femme libre de mon corps et j’assume mes besoins sexuels en toute connaissance de cause.
Je me surpris en cet instant avoir envie d’un câlin. Mon ventre se serrait de désir, de pulsions. J’avais presque envie, si nous n’étions pas aussi prêt du but, de sauter sur mon Jessey et de lui faire sa fête.
Je poussais un soupire de frustration, que Jessey interpréta comme un soupire d’exaspération
« On arrive bientôt mon cœur…Ne désespère pas ! Je sais que tu es un peu fatiguée. Veux tu que je m’arrête quelque part prendre un café ?
« Non, mon ange, j’ai une sacré envie de faire pipi, mais cela peut attendre notre arrivée et puis trouver un café dans ce coin perdu…autant dire que la mission est impossible !
Jessey me regarda en coin avec un regard moqueur. J’aimais quand il prenait ces airs là ! Il était craquant. J’ai toujours été dans l’impossibilité de donner un âge physique à Jessey. Pas une ride, pas un seul cheveu blanc, une douceur qui collait parfaitement à sa personnalité. Pourtant Jessey était un homme qui a vécu, la vie ne lui a pas fait toujours des cadeaux. Baroudeur, homme des mers, il avait sillonné toutes les mers de notre planète. C’est un homme cultivé, fin, poli, respectueux, amoureux fou de moi autant que je puis l’être de lui. Il est tout pour moi, ami, amant, amoureux, mari de convenance. J’ai passé des heures, bouche bée à l’écouter raconter ses aventures. Il a connu des grands hommes dans sa vie, qui l’ont marqué, c’est aussi un homme d’écriture et un musicien accompli.
Au décès de sa femme, dans un accident d’avion, il avait tout abandonné, maison, famille, travail, pour aller vivre pendant plus de 2 ans et s’isoler dans une tribu zoulou. Il avait rencontré Nelson Mandela dont il était très fier.
Depuis que nous nous connaissons, je l’accompagne désormais le plus possible dans ses voyages à l’étranger. Nous sommes devenus inséparables. Nous avons vécu des histoires érotiques chacun de notre côté parfois, cela fait partie de notre jeu. Nous nous racontons tout dans le moindre détail, le moindre souffle de plaisir, la moindre émotion issue de la luxure. Je l’aime plus que la prunelle de mes yeux et je bénis chaque jour les Dieux d’avoir favorisé le croisement de nos routes.
Je sais , par expérience, que peu de femmes ont cette chance d’avoir un compagnon qui sait faire la part des choses, qui sait laisser la liberté d’action et de décision, ce qui n’entache en rien la puissance de notre amour bien au contraire. Nous y trouvons un réel équilibre et si nous sommes libertins, c’est que nous avons franchi le cap de l’hypocrisie dans lequel bien souvent les couples s’enferment et se détruisent. Nous sommes en accord total avec nos corps, nos âmes, notre cœur, nos désirs, nos fantasmes, nos plaisirs que nous donne la vie.
Je fus tirée de mes pensées, lorsque Jessey annonça que nous arrivions à destination. Je redressais mon siège et observais avec plus d’attention la route qui s’ouvrait à nous. Les virages succédaient aux virages .L’endroit était verdoyant parsemé de collines abruptes, de rochers en suspension aléatoire, à mon goût.
Quelques ruines de ci de là, laissaient imaginer que beaucoup de châtelains peuplaient cette vallée. Cette région avait une histoire qui remontait bien au-delà de la préhistoire. Difficile de ne pas imaginer cette ambiance particulière qui s’échappait de chaque recoin, de chaque tas de cailloux, de ces cavernes à peine dissimulées par la végétation. Allait on au devant de l’homme des cavernes ? Je sourie à l’idée d’imaginer notre ami Richard en homme de Neandertal avec comme seul vêtement une peau d’ours jetée sur ses épaules et bien entendu…rien en dessous !
« Pourquoi souries tu ? Me demanda Jessey quelque peu intrigué. Tu vas pouvoir enfin faire ton petit pipi !
« Non ! Une simple image c’est tout !
« Voila enfin le chemin qui conduit au château ! S’esclaffa ravi, mon petit cœur.
Au fond de moi-même, je poussais un grand soupir de soulagement. J’étais quelque peu fatiguée par la route qui me semblait interminablement longue. La Jaguar emprunta une allée bordée de grands chênes centenaires. Au fond, dans le contre bas, on apercevait la grande grille en fer forgé, encadrée par deux immenses colonnes en pierres du pays.
Enfin, quelques instants après nous étions devant cette grille qui donnait sur une grande place bordée de plans d’eau absolument magnifiques. Jessey donna deux coups de klaxon et la grille mue par un automatisme discret s’ouvrit devant nous, libérant l’entrée de la propriété. Celle-ci était quelque peu cachée par deux grands cèdres du Liban dont les branches lourdes retombaient sur une pelouse méticuleusement bien taillée.
Un labrador noir vint à notre rencontre en tournoyant autour de la voiture.
Jessey eut peur que celui-ci ne s’appuie sur l’une des portières au risque de rayer la peinture. Nous avançâmes lentement sur le gravier crissant sous nos roues jusqu’à la magnifique demeure en pierres de taille, ornées de 6 tourelles à clocheton.
« Somptueux remarque Jessey en coupant le contact
« Notre ami Richard ne manque de rien dans ce petit paradis ! Continuai-je »
Sur le grand perron, un majordome en livrée lui donne l’ordre de s’éloigner. Ce que fit le chien quelque peu vexé, la queue entre les pattes. Richard sortit à son tour tirant de grandes bouffées de son inséparable pipe autrichienne. Il nous fit de sa main un signe de bienvenue alors que Jessey laissait libre le coffre de la Jaguar au Majordome, afin de charger sur un chariot nos bagages.
« Je m’appelle Fabien…pour vous servir, Madame, Monsieur…bienvenue au Château ! Notre maître vous attend si vous voulez bien me suivre
Nous allâmes à la rencontre de notre ami qui nous accueillit en nous serrant fortement dans ses bras. Je reconnus en passant son éternel parfum qui me faisait craquer.
« Entrez, entrez, venez vous détendre un peu dans le salon après on vous fera faire le tour du propriétaire.
-C’est immense ! S’esclaffa Jessey en regardant les tableaux magnifiques accrochés dans le hall d’accueil.
-Je vous présente ici mon grand père qui a combattu avec Lord Mountbatten. Je lui dois il est vrai une partie de ma fortune personnelle. !
Richard me tenait par le bras en nous présentant ses aïeux.
-Pas trop fatiguée ma chère Isa ?
-Un peu si, j’ai hâte d’aller me rafraîchir quelque peu…Puis-je aller tout de suite dans la chambre que tu nous as attribuée ?
-Mais bien sûr ma chérie, Allen va prendre tes bagages et te conduire dans tes appartements. C’est au premier, côté jardin.
Puis Richard héla Allen qui sortit d’un vestibule. C’était un jeune homme quelque peu handicapé qui vint prendre ma valise. Il me fit un grand sourire et balbutia quelques mots incompréhensibles en saisissant la poignée de ma valise. Je le suivis bien volontiers pressé d’aller satisfaire un besoin qui devenait urgent et me passer un coup d’eau sur la figure.
L’escalier en chêne était d’une beauté à couper le souffle, tout en montant on pouvait découvrir de magnifiques peintures de l’école flamande et des tapisseries d’Aubusson en parfait état de conservation. Richard était un homme raffiné qui aimait les belles choses et savait les mettre en valeur. Sur le palier un grand bureau ministre trônait au milieu d’un tapis iranien. C’était là que Richard devait travailler, vu l’épaisseur des dossiers disposés sur le plateau.
Je suivis Allen, qui était en short bien trop grand pour lui et en tongs. Il s’arrêta devant une porte en chêne sculpté, sur laquelle était écrit « Lady for ever ». Surprise je me dis que j’allais en demander la signification à notre hôte. La chambre était immense avec un superbe lit à baldaquin au milieu. Par la petite porte sur la gauche on accédait à une grande salle de bains, équipée d’une baignoire sabot très originale et d’une cabine de douche des plus modernes. Le carrelage était de bon goût. Je m’approchais de la fenêtre principale qui donnait sur un grand balcon clôt par des balustres à double corps. De là j’avais une vue sur le par cet sur la contre allée.
Je remarquais des écuries vers le fond de l’allée. Dans un pré on pouvait très nettement distinguer plusieurs chevaux, une dizaine comptais-je.
Je me retournais et croisais du regard Allen, mains jointes devant lui, il attendait à priori un ordre.de ma part.
-Dis moi Allen, tu pourras me conduire aux chevaux tout à l’heure ?
Allen me répondit par un grand sourire. Je pus m’apercevoir qu’il avait un sérieux problème de dentition.
-Tu peux me laisser à présent, je vais descendre quand j’aurai fini. D’accord ?
Allen à regret s’en alla en reculons. J’attendis que la porte fût fermée pour me précipiter aux toilettes. Puis je descendis après mettre soulagée et rafraîchie, rejoindre Jessey et Richard restés dans le grand salon.
-Alors ma chérie, tu as pu te refaire une santé ? demanda Richard en soufflant une importante bouffée de tabac.
J’aimais l’odeur de la pipe et tout particulièrement de ce clan, que Richard préparait avec du miel et du whisky !
-Justement nous t’attendions pour te parler de l’organisation de votre séjour !
Je m’installais dans un fauteuil Louis XV face à la table basse où trônait déjà, du thé, des jus de fruit et des gâteaux anglais dont je raffolais particulièrement.
-Veux-tu du thé ? Oui ? Fabien va te servir…
-Ton tabac sent merveilleusement bon Richard !
-Je te remercie. Bon, alors ce soir vous ne dormez pas ensemble, chacun à sa chambre, Jessey est au deuxième et toi tu es au premier…
-Ah ? Tu nous sépares comme ça ! Au fait pourquoi sur ma porte il y a écrit « Lady for ever » ?
-C’est une longue histoire ! promis je te la raconterai.
-Pourquoi nous sépares tu ?
-Cela fait partie des surprises du séjour ma chérie. Nous souperons vers 19 heures dans la grande salle que tu peux voir sur ta droite. Demain nous avons une réception très britannique, nous serons demain soir une vingtaine de participants. Après demain c’est la super surprise…mais je n’en parle pas pour l’instant !
-Le Prince Charles vient nous voir ?
- Tutut tu ne le sauras pas !
-Richard j’ai vu que tu avais une écurie, je me suis permise de demander à Allen de m’y conduire tout à l’heure…Tu veux bien ?
-Tu es ici chez toi ma chérie, une belle femme comme toi, on ne peut rien lui refuser !
Je bus d’un trait mon thé. Je n’avais qu’une hâte me dégourdir les jambes et faire un tour aux écuries. Richard et Jessey étaient déjà plongés dans une conversation sur la situation immobilière en France ; programme qui ne m’intéressait nullement.
-Bon les garçons, je vous quitte ! Je vais faire un tour dans le parc et aux écuries. A tout à l’heure !
Richard appela en anglais Allen qui ressortit de l’antichambre dans laquelle il regardait la télévision.
-Al ! Tu fais visiter à cette belle blonde le parc et tu la conduis ensuite aux écuries. All right ?
Allen grommela quelques mots toujours incompréhensibles et me fit signe de le suivre. Il était déjà sur le grand perron, dont les escaliers gigantesques, bordés de balustres s’ouvraient vers l’allée centrale. Je constatais que la Jaguar avait quitté sa place et que quelqu’un l’avait mise sur un parking derrière une haie de lauriers.
-On commence par où demandais je à Allen. J’aimerais que l’on aille aux écuries j’en meurs d’envie ! Tu veux bien ?
-Ouiii madame.
-Appelles moi Isa !
-Ouiii madame Isa !
-Tu as quel âge Allen ? Il y a longtemps que tu travailles ici ?
-J’ai bientôt 17 ans. Je suis né au village là-bas, je travaille ici depuis que ma mère est morte il y a 4 ans !
- Il y a beaucoup de personnel au château ?
- On est 9 en tout dont 3 femmes de ménage et 1’intendante !
-Il est magnifique ce château !
-Ouiii
Je suivis Allen. Je m’amusais à regarder ses jambes frêles et son immense short. Nous arrivâmes devant un grand bâtiment principal qui était certainement réservé aux boxes à chevaux. L’odeur de paille et de fumier m’envahit dès que je franchis la porte principale.
Je fus surprise de la propreté de cette écurie, dans les boxes, les chevaux magnifiques se mirent à me regarder, intrigués par mon intrusion. J’étais émerveillée. Je m’approchais d’une barrière et me mis à caresser le museau d’un magnifique Alezan.
-Il s’appelle Janus…dit une voix venant du fond à droite.
Je tendis la tête pour voir qui m’apportait cette précision. Dans la pénombre je vis un homme de dos en train de nettoyer la litière d’un cheval. Je m’approchais de lui, suivi par Allen qui en profitait pour verser quelques seaux d’avoine dans les boxes. A la hauteur de la barrière, je remarquais un magnifique cheval à robe noire. L’homme le brossait à présent. Il devait avoir la quarantaine, le béret sur la tête, le visage buriné du lad.
-Comment s’appelle t’il? Demandais je en caressant la tête du pur sang !
- Bel Horizon !
-Il est beau…c’est un pur sang ?
-Un vrai de vrai…vous êtes les amis de Sir Richard ?
- Oui on vient d’arriver. Vous êtes le responsable de cette écurie ?
-Le Palefrenier…Oui ! Je m’appelle Jo…Jonathan pour les non intimes !
- Moi c’est Isa !
- Je sais Lord Richard m’a parlé de vous :
-Ah ? En bien, bien sûr ?
-Bien entendu !
-J’aimerais bien pouvoir le caresser…Je peux ?
-Soulevez le loquet et tirez-le vers vous…
J’entrais quelque peu impressionnée de me trouver à côté d’un magnifique pur sang arabe. Il pencha sa tête vers moi tout en mâchouillant quelques brins de paille. Je tendis la main vers Jo qui continuait à brosser le torse du cheval.
-Ne soyez pas surprise, ce beau mâle est toujours très sensible quand il voit une femme me dit il en me montrant le ventre du cheval. En effet son sexe énorme s’étirait laissant apparaître un gland impressionnant et rose.
-Je lui fais cet effet ! Incroyable !
-Vous comprenez petite madame pourquoi les femmes fantasment sur les chevaux ?
J’étais comme tétanisée par ce sexe qui s’érigeait devant moi. Je sentais mon ventre se crisper et une chaleur m’envahir le visage signes d’une excitation extrême.
-Baissez vous, vous verrez mieux. ! Osa t’il me dire, au risque de m’offusquer J’appuyais mes deux mains sur le flanc du pur sang et me baissa pour admirer ce mandrin ainsi déployé à mes yeux !
- Vous savez qu’il y a des femmes qui font l’amour avec des chevaux ?
-Non je ne crois pas !
-beaucoup de femmes rêvent de se faire prendre par un étalon !
-Moi cela m’excite, certes mais cela ne fait pas partie de mes possibilités.
-je vois ! dit il en regardant la finesse de mes hanches et de mes fesses.
L’homme sentait parfaitement mon émotion et comprit mon excitation à la vue de ce mandrin noir et veineux qui sortait du ventre de Bel Horizon.
Une envie folle de saisir dans ma main ce sexe me traversa l’esprit.
-Vous pouvez le caresser si vous le souhaitez…Je vous garantie qu’il aime cela, il sait apprécier les belles femelles !
-Je ne suis pas une jument !
- Non, vous êtes une femme et les chevaux savent faire la différence entre une femme et un homme. Croyez-moi !
Je me retins de tendre la main…C’est alors que je sentis l’homme me prendre celle-ci et la guider vers le sexe tendu, d’où je pouvais voir s’écouler un liquide.
-C’est quoi ce liquide ?
-Quant un cheval est excité cela se passe comme cela !
- La quantité de sperme doit être impressionnante ?
- Je vous laisse deviner !
Le cheval esquissa un pas sur le côté comme si il comprenait ce qui allait se passer. Ma main était vraiment minuscule dans la large main du palefrenier.
-Non c’est idiot ! Je ne peux pas !
-Allez ! Vous en avez envie et personne ne le saura… Quelle femme n’a pas rêvé de caresser le sexe d’un cheval ? Laissez vous faire !
Je sentis sa main se poser sur mon épaule et j’abandonnais ma main à l’homme qui la posa sur le membre impressionnant du cheval. Au contact je sentis que je me liquéfiais littéralement, mon sexe devenait eau, ma respiration se saccada…C’était impressionnant.
Alors que j’enserrai à moitié ma main sur le sexe du cheval, je sentis celle du palefrenier descendre dans mon dos et se poser sur ma hanche. Je ne pouvais plus réagir. J’étais comme sur une autre planète. Ma main glissa instinctivement jusque vers le gland du cheval. La pression de la main de l’homme sur ma hanche se fit plus marquée. Je sentais dans mon cou son souffle chaud. Il sentait le tabac. Je ne résistais pas lorsqu’il s’attaqua à la fermeture de mon jean. Quasiment baissée une main sur le flanc de Bel Horizon dont je sentais sous mes doigts les veines gonflées, l’autre caressant sur toute la longueur l’énorme verge noire, je sentis que l’homme baissait à présent mon jean sur mes jambes, libérant à ses yeux mes fesses blanches et menues.
J’étais dans une phase d’excitation totale, incapable de résister à cette situation inimaginable, avec une envie indescriptible de me faire prendre là, presque sauvagement, sans préambule, comme cela par cet homme que je ne connaissais pas.
Jo s’accroupit derrière moi afin de baisser mon jean sur mes chevilles. Il profita pour me caresser mon entrecuisse. Pouvait-il imaginer comment ma culotte pouvait être détrempée par mon excitation ! Il posa ses deux énormes mains calleuses sur mes fesses, les prenant ensuite. Je mouillais comme une fontaine, enivrée par cette odeur de foin, de transpiration des chevaux, par tout ce contexte surprenant, par ce sexe dont je sentais les palpitations sous ma main. L’homme prit les rebords de ma petite culotte en coton que je portais souvent avant mes règles, puis doucement la fit descendre dénudant à ses yeux mes fesses et mon sexe luisant de désir.
-Tu es vraiment belle ! J’aime les femmes au sexe rasé.
J’étais tétanisée, incapable de sortir un mot, la respiration presque coupée par l’émotion qui me gagnait. Mon ventre se tordait comme à chaque fois que le désir me prenait. J’étais là, en lutte avec ma conscience qui me disait « arrêtes ! Ce n’est pas ton truc et puis « c’est super excitant essaies d’en profiter au maximum ! »
Puis sans attendre je sentis qu’il écartait mes fesses, mettant à sa vue, mon petit trou que je soignais toujours avec précaution et les premiers abords de ma vulve.J’ai toujours eu une hygiène remarquable. Jessey savait combien j’attachais une importance à la propreté de mon sexe et de mon corps en général. Tout homme qui posait sa bouche sur les lieux de plaisir pouvait le faire sans hésitation. Je suis ainsi, parrespect pour mes partenaires et pour moi. Jessey aussi est à ce titre quelqu’un d’extrêmement délicat.
Sa langue se posa sur mon anus, que je sentais palpiter, se contracter et se relâcher sous ces caresses, le léchant, l’embrassant. J’aimais qu’un homme me lèche ainsi. Je ne pus retenir un premier orgasme qui se déclencha brutalement. Je l’avais sentis me crisper le ventre dans des pulsions terribles, il me coupa en deux au moment où sa langue descendit vers ma petite chatte à la recherche de mon petit clito tout tendu. Jessey aimait mon sexe parce qu’il ressemblait aussi et surtout à celui d’une adolescente. Mes lèvres sont comme des pétales de fleur. J’adore mon sexe je le trouve beau. Tous mes partenaires ont toujours eu un agréable compliment en le découvrant et en le caressant. C’est une invite à l’amour me dit souvent Jessey .J’aime me les regarder souvent dans une glace, surtout lorsque je m’épile.
La langue du palefrenier fouillait à présent mon sexe, avec avidité, je sentais sa salive se mêler avec mon plaisir, suçant toute la cyprine qui s’en écoulait abondamment. J’aime qu’un homme m’honore de cette façon. Il n’ y a rien de plus agréable que se sentir femelle et se faire lécher le sexe et l’anus par un homme excité.
-Tu mouilles super bien, pour un petit cul comme le tien…
A cet instant présent alors que ma main s’était crispée sur le sexe du cheval, j’avais envie d’une pénétration…Mon sexe était littéralement en feu, la situation présente m’avait excitée au plus haut point. L’homme après m’avoir sucé une nouvelle fois se releva. J’entendis le cliquetis de son ceinturon qu’il dégrafait, puis le zip de sa braguette.Je devinais qu’il sortait ainsi son sexe afin de me conquérir. J’allais être prise comme cela, par cet inconnu que je connaissais depuis peu et pas du tout. J’avais envie de remonter ma culotte et me de me sauver et échapper à cette pénétration qui n’allait pas tarder, mais il fallait que l’on éteigne le feu allumé dans mon ventre. Je ne maîtrisais plus rien qu’une seule envie m’envahissait le corps et l’esprit : me faire prendre. Je sentis se présenter entre mes fesses, un sexe que j’estimais impressionnant aussi, très dur. Son gland butait contre mon périnée détrempé…Je lâchais le sexe du cheval pour glisser ma main entre mes jambes emprisonnées par mon jean et ma culotte abaissées à mes chevilles. Si je ne le guidais pas il allait me déchirer, tellement il était en train de pousser à la recherche de l’entrée de sa source de plaisir Son souffle court et saccadé résonnait dans le boxe et accentuait la démesure de ce coït. Je saisis son membre hors norme et le présentait à l’entrée de ma vulve. Mon sexe est étroit, ce que les hommes apprécient. Puis des deux mains à présent j’écartais mes deux joues de fesse afin de favoriser sa pénétration. Il me remplit totalement me pénétrant lentement Il respirait de plus en plus fort, conscient qu’il avait un privilège inimaginable de saillir une belle jeune femme blonde sans préambule ! Que pouvait-il penser en cet instant ? Nous n’étions plus des êtres humains mais des sexes surexcités ! Malgré que mon vagin soit abondamment lubrifié par mon excitation, je le sentais comme un bâton s’enfoncer jusqu’au fond de moi. Je poussais un cri lorsqu’il butta contre le fond de mon vagin distendu. Il mit ses deux mains calleuses sur mes hanches et je sentis ses bourses gonflées contre mon sexe, ce qui déclencha de nouvelles pulsions dans mon ventre. J’aimais sentir les bourses d’un homme buter contre mon clito. Il était à présent entièrement enfoncé en moi, appréciant l’étui dans lequel il était, chaud, humide, serré. J’aimais. J’aimais cette prise de mon sexe. J’avais envie qu’il ressente combien j’avais à présent envie de jouir d’exploser sur ce membre planté de façon indécente en moi. Puis il se mit à me pilonner. J’entendais de façon amplifiée dans ce boxe les battements de son ventre contre mes fesses et les bruits de succions que faisait mon sexe à chaque poussée et à chaque retrait Je sentais très distinctement son gland frotter contre la paroi excitée de mon vagin. Alors qu’il me secouait littéralement dans cette saillie presque chevaleresque, je pouvais apercevoir entre mes longs cheveux retournés devant mon visage, l’énorme sexe du cheval en érection, provocateur, attirant, enchanteur. L’image intermittente, du sexe à ma vue et des poussées extraordinaires de l’homme de ses mains puissantes plantées dans mes hanches comme des griffes, déclancha un nouvel orgasme, terrible, puissant, incontrôlable. Je ne pus retenir un cri aigu de femelle honorée. L’homme me besognait, frappant son ventre contre mes fesses avec vigueur. Je sentais entre mes jambes battre ses bourses pendantes…j’avais envie de le sentir exploser en moi…Moment délicieux que nous autres femmes attendons avec délice, celui de sentir son vagin s’inonder de semence chaude, tiède, collante, savoureuse. Il accéléra le rythme me faisant comprendre qu’il était au bord d’une jouissance spectaculaire. Mes fesses menues étaient défoncées par ce membre que je sentais prendre des proportions incroyables, envahissantes. Puis il me plaqua en poussant un cri rauque contre son ventre s’enfonçant au plus profond de mes entrailles, me défonçant comme je l’aimais dans ces situations. Je sentis un soubresaut et il éjacula au fond de mon vagin avec une puissance que j’avais peu connue chez un homme. Il n’arrêta pas de me combler de son sperme qui tapissait avec une infinie douceur mon sexe enflammé. L’extase me prenait.. J’éclatais dans un nouvel orgasme qui me coupa le souffle. Les deux mains appuyées sur le flanc frissonnant du pur sang, lui-même excité à priori par cette saillie sous ses yeux, je dégustais cette explosion. C’était un pied incroyable que je venais de prendre alors que j’étais loin d’imaginer que cette situation particulière pouvait arriver.
Je sentis le palefrenier se retirer de moi. Je me redressais et je sentis son sperme couler en longues dégoulinades de mon sexe et s’écraser sur ma petite culotte. Je mis ma main sous mon sexe afin de retenir le liquide qui à présent était de plus en plus abondant, gluant, collant. Je lui demandais s’il n’avait pas un mouchoir avec lui afin que je puisse m’essuyer les fesses. Il me tendit, alors qu’il avait déjà rajusté son pantalon de velours, un morceau de papier toilette. J’essuyais ce que je pouvais. L’odeur du sperme remontait jusqu’à mes narines. Je fis comme une couche avec un grand morceau de papier et je replaçais ma culotte. A cet instant j’entendis comme un ahanement venir de la porte du boxe et levant les yeux médusés je vis Allen, le sexe à la main, l’agitant dans une branlette me fixant de ses yeux exorbités. L’homme et moi nous avions oublié la présence d’Allen à nos côtés…Il se branlait de plus en plus vite dégageant parfois un jeune sexe d’une grandeur très moyenne…Allen avait regardé notre saillie et voulait s’apaiser. Avant de refermer mon Jean, je l’entrouvris en le regardant, puis j’abaissais ma culotte blanche dévoilant mon pubis où seuls quelques poils blonds l’ornaient. Il me fixait avec frénésie, agitant sa main .Je savais que cela allait l’exciter et le faire jouir…ce qui arriva, je vis un jet blanchâtre exploser de son gland et atterrir devant lui sur la paille. Il expulsait en trois jets une dose que j’estimais impressionnante de sperme. Lui aussi avait droit de prendre son pied.
Je m’approchais de lui alors qu’il remettait son sexe dans son short.
-Promets moi Allen que tu ne diras à personne ce que tu as vu…promis
-Ouiii madame.
Je me retournais vers l’homme qui avait repris son brossage de Bel Horizon.
-Je compte également sur votre discrétion Jo ?
-Vous pouvez compter sur moi et vous pouvez revenir quand vous voulez !
-Peut être :
Je demandais à Allen de me faire à présent visiter le parc. L’odeur du sperme qui se séchait dans ma culotte pouvait trahir mon faux pas. Il fallait que je puisse rejoindre ma chambre sans que Richard ou Jessey me croise. Allen me fit comprendre qu’il y avait une entrée latérale qui menait au premier.
-Tu as déjà vu des gens faire l’amour comme cela Allen ?
-Non Madame, mais vous êtes vraiment très belle
-Tu te caresses souvent comme tu l’as fait devant moi ?
-Quand je suis seul dans ma chambre
-Tu as de quoi à présent meubler tes fantasmes…
-J’aimerais bien vous revoir faire l’amour comme ça !
-Peut être…mais à présent montre moi le parc s’il te plait.

ISA pour nous écrire john-riley@afrik.com

Suite dans LES FANTASMES D’ISABELLE N°11


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Texte coquin : LES FANTASMES D ISABELLE  N° 10
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