Magali (épisode1)

- Par l'auteur HDS Clar -
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Auteur couple.
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Récit libertin : Magali (épisode1) Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-11-2019 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Magali (épisode1)
Magali (épisode1)
Magali est ce qu’on appelle une jolie femme. La quarantaine débutante, brune avec des reflets roux, le regard rieur, les yeux marron, grande et mince, connue pour sa bonne humeur. Elle est violoniste à l’orchestre de Bordeaux depuis quatorze ans. Elle a été mariée pendant douze ans à un homme un peu plus âgé qu’elle, qui lui a offert un confort de vie. Sauf qu’elle s’est aperçue, à l’approche de la quarantaine qu’elle ne l’aimait pas. Elle a pourtant essayé, les premières années de vie commune ont été heureuses, avec la naissance de leur fille. Mais ce qu’elle croyait être de l’amour ne l’était pas. Cadre supérieur dans une grande entreprise, il s’absentait régulièrement, et pendant ces périodes, Magali ne ressentait ni tristesse ni ennui. C’est tout juste si elle s’apercevait de son absence. En bonne épouse, elle lui ouvrait le compas de ses cuisses pour le devoir conjugal du samedi soir, éprouvant de temps en temps du plaisir. Il ne lui jamais serait venu à l’idée de le tromper. Cette vie, partagée entre la musique, sa maison, sa fille et son jardin lui suffisait.
A force de vivre en étrangers, son mari finit par partir en congrès avec sa secrétaire, puis au cours d’un congrès il rencontra une directrice des ressources humaines d’une autre entreprise basée à Lyon, et finit par s’installer à Lyon avec elle. Il n’y eu pas de cris, pas de pleurs. Grand seigneur, il lui laissait la maison sans contrepartie. Leur fille préféra la proximité des Alpes à celle de l’océan et quitta Bordeaux. Elle restait toutefois en contact avec sa mère qu’elle appelait plusieurs fois par semaine.
Comme Magali n’avait jamais noué de relations amicales avec les autres musiciens ni avec le personnel administratif de l’orchestre, elle ne jugea pas utile de les informer de son changement de situation matrimonial.
Ayant fait ses comptes, elle en avait conclu qu’il lui faudrait un complément de salaire pour pouvoir entretenir la maison et payer les impôts. Elle décida donc de donner des cours particuliers de violon. Sans faire de jeu de mot, c’était tout à fait dans ses cordes.
Pour les autres membres de l’orchestre, Magali Duval était une jeune et jolie jeune femme, enjouée, mariée et mère de famille, excellente musicienne et ne rechignant pas au travail. Certains musiciens estimaient qu’elle aurait pu avoir une carrière de soliste. Mais Magali savait qu’elle n’avait pas ce petit plus qui permet de devenir soliste et de le rester.
Magali donnait ses cours particuliers chez elle. Son tarif était un peu élevé, mais elle mettait en avant son niveau, ainsi que le cadre dans lequel elle donnait les cours. Elle avait pris l’habitude de recevoir ses élèves dans le salon, habillée classiquement d’une jupe et d’un chemisier. Elle demandait à ses élèves d’être à l’aise dans leurs vêtements afin que le corps respire et que les mouvements de l’archer et de la tenue de l’instrument ne soient pas entravés.
Ce jeudi-là, en rentrant d’une répétition, Magali retrouva une grande flaque d’eau dans sa cuisine, provenant semble-t-il de l’évacuation de l’évier. Après avoir asséché, elle appela le plombier qui lui promit de passer le lendemain en début d’après-midi. Magali avait un cours de 14 heures à 15 heures, et le hasard fit que le plombier arriva au moment où son élève repartait.
« Madame Duval ? Entreprise Pauchat. Je viens pour la fuite d’eau. » Magali accompagna l’ouvrier dans la cuisine. Il semblait avoir une cinquantaine d’années, cheveux courts, vêtu d’un bleu de travail. Elle le laissa œuvrer et retourna dans le salon. Une vingtaine de minutes plus tard, elle l’entendit l’appeler. « Madame Duval ? Vous pouvez venir s’il vous plait ? » Arrivée dans la cuisine, elle vit l’ouvrier allongé sur le dos. Il avait démonté la porte du meuble sous l’évier. « Je ne sais pas qui a fait l’installation, mais il faut que je vous change le tuyau d’évacuation et le coude. Ce n’est pas sorcier, mais il faudrait que vous m’éclairiez car le coude est dans le recoin et on n’y voit rien. Et il n’y a rien pour accrocher ma baladeuse. » Magali attrapa la lampe qu’il lui tendait et éclaira le coin désigné.
Patrick Debos était un plombier expérimenté. La réparation n’était pas difficile, mais l’accès et surtout la visibilité était réduits. Heureusement, la « patronne » avait accepté de l’aider en l’éclairant, ce qui n’arrivait pas dans toutes les maisons. La « patronne » était agréable à regarder. Un beau p’tit brin pensa-t-il. Il se risqua à la regarder de biais. Elle était en contre-jour, mais la baladeuse posée au sol et restée allumée éclairait le dessous de l’évier. Elle était accroupie, les genoux légèrement écartés pour garder l’équilibre, et son attention était entièrement occupée à maintenir le faisceau lumineux de la lampe dans le recoin droit. Patrick regarda. Les jambes étaient fines, voilées de nylon couleur chair. Les cuisses légèrement disjointes semblaient converger vers une zone qu’il n’arrivait pas à distinguer. D’un geste naturel, il déplaça la baladeuse, comme si elle le gênait. Il put alors apercevoir la culotte blanche et dentelée moulant avec précision les lèvres bombées. Cette vision d’une femme BCBG qui lui offrait involontairement le spectacle de son sexe voilé déclencha en lui une érection. Et comme il était allongé sur le dos et qu’il portait un caleçon lâche, sa verge eut facilité à se déployer de manière indécente. Il reprit toutefois son travail. Il pensait à son couple, aux habitudes de trente années de mariage. Aux étreintes sommaires et mécaniques avec son épouse qui se plaignait des tourments de la ménopause. Ça le laissait souvent sur sa faim lui qui avait encore de fortes envies.
Magali commençait à avoir une crampe dans un mollet, elle bougea ce qui eut pour effet d’ouvrir d’avantage le compas de ses cuisses. Dans le mouvement, sa main avait bougé, déviant le faisceau lumineux qui éclairait à présent les jambes de l’ouvrier. Elle se ressaisit pour rééclairer le recoin où se faisait la réparation. Le faisceau éclaira les cuisses puis le bassin de l’ouvrier. Elle allait le diriger vers le coin, lorsqu’elle vit l’extravagante bosse qui déformait le devant de la cote. Cette vision fut un choc pour elle à tel point qu’elle laissa quelques secondes le faisceau braqué sur le bas ventre de l’homme. Dans le même temps, une chaleur embrasait son bas ventre, faisant sourdre une émission de cyprine.
Patrick se demandait pourquoi le coin n’était plus éclairé. Il tourna la tête et en découvrit la cause. Le faisceau lumineux éclairait son bassin, et le relief de son érection en occupait l’avant-scène. La propriétaire des lieux avait les yeux braqués dessus. Sa respiration s’était accélérée. Mais surtout, elle n’avait pas refermé ses cuisses, il avait la certitude qu’au contraire elles les avait ouvertes d’avantage. Il en éprouva une excitation qui ne fit que renforcer son érection.
Le faisceau, un peu tremblotant, regagna le coin. L’ouvrier put alors terminer la réparation. Mais il avait beau se concentrer, penser à autre chose, son érection se maintenait, ne donnant aucun signe de reddition. Il rassembla ses outils et se redressa. Il fit couler l’eau dans l’évier afin de vérifier l’étanchéité de son travail et en profita pour se laver les mains. Mais il bandait toujours, rien n’y faisait.
Magali s’était elle aussi relevée, essayant en vain de détacher son regard du bassin de l’ouvrier. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Jamais elle n’avait ressenti un trouble, une excitation pareille. Elle se sentait perdue. D’autant que sa libido se contentait habituellement de quelques séances de masturbation, trois à quatre fois par mois, le soir dans son lit.
L’ouvrier s’essuya les mains. « Bon, je vais vous préparer le compte-rendu d’intervention. Le patron vous enverra la facture. » Il remplit une feuille qu’il lui présenta à la signature. Ils étaient l’un à côté de l’autre. Magali prit la feuille et la signa comme un automate.
« Bon, je dois y aller ». Magali tendit la main pour signifier qu’il devait y aller. Le contact de la poigne virile l’électrisa. Ses yeux s’abaissèrent à nouveau vers la bosse visible. La tenant par la main, il l’attira brutalement contre lui, refermant ses mains sur son dos. Elle sentait la barre dure contre son ventre, éprouvant une excitation inconnue. Il ne fallait pas qu’elle cède. Son prochain élève allait arriver dans un quart d’heure. Et puis ce n’était qu’un ouvrier. Un simple ouvrier. Pourtant, elle ne réagit pas quand il souleva sa jupe, malaxant ses fesses de ses deux mains, insinuant une main sur le sillon fessier et descendant vers le sexe trempé. Elle ne réagit pas, sentant que les deux mains avaient empoigné le collant et le tirait vers le bas, entrainant avec lui la culotte. Elle ne réagit pas quand il déboutonna son chemisier, repoussant les bonnets du soutien-gorge vers le haut et libérant ses seins. Il embrassa ses mamelons avec passion. Il se recula, fit glisser la fermeture éclair de son bleu de travail, dégagea ses bras, et abaissa son caleçon. Sa verge se déploya totalement, à moitié décalottée. Il poussa Magali vers la table de la cuisine, l’allongea sur le dos et s’enfonça d’une seule poussée en elle. Elle était étroite. La sensation était divine. Lui, l’ouvrier, l’homme de tâche, baisait une bourgeoise. Il la voyait tortiller sous lui, à demi dévêtue, poussant son bassin en avant à sa rencontre pour mieux se sentir remplie, les yeux hagards. Il se retira, la retourna, souleva une de ses jambes et la prit en levrette. Son ventre claquait contre ses fesses. Il était en appui contre la table pour mieux l’investir. Il accéléra. Elle gémissait de plus en plus fort et finit par crier en se déhanchant. C’était trop bon, il accéléra encore, autant qu’il le pouvait et éjacula longuement au fond du vagin détrempé. Il se retira. Son sperme commençait à couler le long des cuisses. Il se rhabilla, ramassa sa caisse à outils, la salua benoitement et sortit. Il avait bien été payé de sa journée. Il s’en souviendrait longtemps. Jamais les copains ne le croiraient.
Magali émergeait lentement. Elle regarda l’heure. Dans moins de cinq minutes son élève serait là. Elle n’avait pas le temps de prendre une douche. Elle voulait garder l’odeur su stupre sur elle. Elle replaça son soutien-gorge, reboutonna son chemisier. Avec un mouchoir en papier, elle essuya son sexe ouvert et les souillures sur ses cuisses. Elle remit sa culotte et son collant et lissa sa jupe. Elle réalisa qu’elle venait de faire l’amour avec un inconnu, plus âgé qu’elle, pas très beau, d’une autre classe sociale, et qu’elle avait joui comme elle n’avait probablement jamais joui de sa vie. Et ce qui l’affolait, c’est qu’elle n’avait qu’une envie : recommencer. Recommencer au plus vite.

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