L'homme de ma vie n'est pas mon mari

- Par l'auteur HDS Pagathe -
Récit érotique écrit par Pagathe [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : L'homme de ma vie n'est pas mon mari Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-08-2005 dans la catégorie Pour la première fois
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L'homme de ma vie n'est pas mon mari
Je suis née peu après la fin de la dernière guerre. J’ai grandi dans un petit village au sein d’une famille modeste mais chaleureuse. Alors que j’entrais dans l’adolescence, d’importants travaux d’aménagement du territoire eurent lieux dans la région. Sur le chantier, mon père se fit un copain : Gérard, un jeune chauffeur de camion. Alors que j’avais entre treize et quatorze ans, ce gars me fit monter dans son impressionnant engin. Il n’attendit pas longtemps avant de toucher mes petits seins en me faisant remarquer qu’ils poussaient comme des champignons. C’était la première fois que quelqu’un me caressait. Cette main d’homme sur mon corps innocent me marqua pour la vie.
Gérard venait parfois à la maison pour boire un verre avec mon père. Ces soirs-là, avant d’aller au lit, je faisais la bise à mon père puis, toute rougissante, à son ami. Une fois couchée, je caressais mes seins en pensant à l’homme qui avait osé me les toucher. Ma technique était rudimentaire : nue dans mon lit, un coussin coincé entre les jambes, je croisais les bras pour tirailler mes petites fraises sauvages qui durcissaient en un clin d’œil.
Vers l’âge de dix-sept ans, je m’étais inscrite à une série de concert de musique classique dans une ville située à une dizaine de kilomètres de mon village. Puisqu’il n’y avait plus de bus pour le retour, mon père demanda à son ami Gérard d’aller me chercher. Au sortir du concert, il m’attendait. Je portais une petite jupe légère et un chemisier sexy. A peine installée dans son auto, ses mains se glissèrent entre mes cuisses et je sentis immédiatement ma chatte devenir humide. A mi-chemin, mon chauffeur entra dans la forêt et me demanda de m’installer sur la banquette arrière. Je relevai ma jupe et me couchai sur le dos en relevant les fesses pour qu’il puisse enlever ma petite culotte. Doucement, il m’écarta les jambes et se mit à lécher mon clitoris. J’étais gênée car je ne savais même pas que ce genre de pratique existait. Je savais juste comment on faisait les bébés car au début des années soixante, on ne parlait pas de sexe dans les campagnes. Heureusement, Gérard a dû s’en rendre compte et passa à ce que j’attendais.
Doucement, il plaça son gland à l’entrée de mon minou puis entra sans forcer. Je n’avais pas mal car j’étais en confiance : Gérard était marié et avait plus de dix ans plus que moi. Peu à peu son rythme accéléra et je pouvais le sentir entrer toujours plus profondément dans mon intimité. Naturellement, j’avais posé mes talons sur les appuie-tête avant et arrière en me déplaçant pour que ma tirelire (nom utilisé par ma mère pour désigner le sexe des femmes) soit le plus accessible possible à l’extrémité de la banquette arrière. Après un temps que je ne saurais estimer, il se retira et éjacula dehors. J’étais heureuse car j’avais été dépucelée par l’homme que j’aimais dans mes rêves d’adolescente.
Après le concert suivant, soit quinze jours plus tard, il me conduisit dans la caravane d’un copain, prêtée pour l’occasion. Gérard me demanda de me déshabiller. Comme j’étais trop timide, je me suis allongée telle quelle. Il m’embrassa passionnément tout en déboutonnant mon chemisier. Il dégrafa mon soutien-gorge et suça le bout de mes petits seins. Bien qu’il m’ait pénétrée après le premier concert, les sensations que je ressentais à ce moment étaient bien plus intenses encore. Etait-ce à cause des phantasmes que cet homme éveillait quand il rendait visite à mon père ? Il a bien sûr fini par me déshabiller complètement et à me faire vraiment l’amour.
Il y eut d’autres concerts puis d’autres occasions de nous retrouver mais le chantier aux alentours du village était terminé depuis longtemps et Gérard travaillait ailleurs. De plus, comme sa femme le surveillait de près, nos rencontres s’espacèrent avant de s’arrêter mais sans pouvoir croire que c’était pour toujours.
En fin 67, que je répondis à une annonce parue dans un journal paroissial. On cherchait des bénévoles pour le tiers-monde. Ma candidature fut acceptée et me voilà partie l’année d’après pour deux ans à Madagascar.
A mon retour, j’ai trouvé un emploi à quatre-vingts kilomètres de mon village d’origine. Sur mon lieu de travail, j’ai fait la connaissance de Pierre, un jeune homme à qui j’ai cédé. Il faut dire que je n’avais plus fait l’amour depuis plus de deux ans et que Pierre était plus jeune que moi et assez beau mec. Bien qu’il ne s’était pas révélé comme une affaire au lit car il était du genre éjaculateur précoce, je me suis retrouvée enceinte. Je ne l’aimais pas vraiment mais dans les années soixante-dix, il était préférable d’être mariée avant d’accoucher. Les années passèrent : trois enfants, une maison, un mari toujours occupé et stressé par son travail puis la violence conjugale due à l’alcoolisme de Pierre. Ma vie était devenue un enfer. Après plusieurs années de goulag, une porte s’était enfin ouverte. Comme ma mère a dû être placée dans un home gériatrique, mon père, désormais seul, avait besoin d’aide. Mon mari a accepté contre son gré que je me rende dans mon village natal chaque week-end pour faire le ménage chez mon père et rendre visite à ma mère.
C’est justement lors d’une de ces visites que j’ai revu Gérard par hasard. Avec sa chevelure argentée il m’apparut encore plus beau que dans mes souvenirs. Avant chaque fin de semaine, nous prenions rendez-vous par téléphone pour en fixer l’heure et le lieu. Nos relations amoureuses débutèrent ou plus précisément « redébutèrent » progressivement : timides au début puis avec des caresses de plus en plus poussées pour finir après quelques semaines par l’acte d’amour complet et voluptueux. Chaque semaine nous changions d’endroit au hasard des petits chemins forestiers : dans sa voiture quand les conditions météorologiques étaient trop mauvaises ou sur une couverture dans la nature. Faire l’amour entièrement nue en regardant la cime des chênes s’incliner au rythme du vent me faisait jouir pleinement… sans remord, sans complexe : j’étais une femme comblée après des années d’espoirs déçus.
Malheureusement, mon cher père décéda après une courte maladie. En tant qu’héritière de sa maison, je décidai d’y entreprendre des travaux de rénovation. Comme il n’était plus question de dormir dans ce chantier, Gérard m’a immédiatement proposé sa chambre d’ami. Il s’était remarié et avait demandé à sa nouvelle épouse (déjà assez âgée) l’autorisation d’héberger de temps en temps la fille de son ami défunt durant les travaux. Elle accepta sans se douter que le loup ou plutôt que la louve s’était introduite dans son propre domicile. Ainsi, les vendredis et samedis soirs, après avoir travaillé à rénover ma nouvelle maison, je rentrais dormir au domicile de mon amant. Le cérémonial était toujours le même : Gérard me rejoignait dans la salle de bain pendant que son épouse regardait la télévision. Il me savonnait partout en insistant bien sur mes seins qui n’ont jamais été aussi propres. Plus tard, dans la soirée, après s’être assuré que sa femme dormait, il me rejoignait dans la chambre d’ami pour me faire l’amour magistralement car de savoir que sa femme pouvait nous surprendre décuplait ses ardeurs.
Les travaux de rénovation étaient pratiquement terminés et ma maison était agréable et meublée avec goût. J’avais acheté un grand lit confortable qui accueille désormais mes amours de fin de semaine. Cependant, la vie au sein de mon domicile conjugal était insupportable. Mon mari exigeait d’avoir des relations sexuelles sous prétexte que nous étions mariés. J’acceptais parfois, de guerre lasse, mais je me mettais l’oreiller sur le visage et il n’avait droit que de se vider les couilles dans mon sexe impassible.
Ces relations frustrantes lui coupèrent peu à peu l’envie de me baiser et, un soir de plus où je m’étais refusée à lui, il me chassa violemment de la chambre à coucher et depuis nous faisons chambre à part. Il se mit à boire de plus en plus et les scènes de ménage éclataient presque quotidiennement. Sur les factures détaillées du téléphone, il avait découvert que j’appelais fréquemment et longtemps un numéro de téléphone portable qui n’appartenait à aucun nom de ses relations. Mon mari me reprochait de dépenser près de la moitié de la facture globale de téléphone pour appeler ce numéro qu’il ne connaissait pas. Il me questionna en me menaçant d’appeler ce correspondant mystérieux pour connaître son identité. Instinctivement, je déclarai avec assurance que c’était le numéro du portable professionnel de mon frère et Pierre le crut. Dans sa suffisance, il n’avait jamais envisagé que je pouvais le tromper depuis plus de douze ans : j’avais eu chaud !
Quelques mois après, mon mari s’est fait renvoyer de son emploi et a dû se faire soigner dans une clinique psychiatrique pour une dépression due au stress professionnel et à sa dépendance à l’alcool. Au retour de son internement, Pierre avait changé : il ne m’agressait plus et se montrait prévenant mais ses tentatives de me reconquérir échouèrent misérablement car il était devenu impuissant peut-être à cause de ses médicaments antidépresseurs.
Comme je ne craignais plus pour mon intégrité physique, je téléphonais à mon amant sans vraiment me préoccuper d’être surprise par mon mari. Fin décembre 2004, j’appelai Gérard sans m’apercevoir que mon mari était rentré et qu’il entendait ce que je disais. En gros des phrases comme :
- Mon amour, tu me manques. J’aimerais te revoir avant la fin de l’année. J’essaierai de me sauver demain pour te retrouver. Demain neuf heures et demie sur la place de parc habituelle. Bien sûr que je t’aime, puisque c’est toi mon unique amour. A demain, c’est promis. Je t’embrasse.
En fait cette communication téléphonique a duré dix minutes environ et, pendant ce temps, Pierre s’était installé dans un fauteuil en face de moi en me disant : « Continue, ne te gêne pas… Cela fait plus de cinq minutes que je t’écoute alors maintenant, cela ne change plus rien. » Après avoir mis fin à ce coup de fil, je me réfugiai apeurée dans la cuisine. Pierre me rejoignit et me saisit dans ses bras en me disant tendrement qu’il n’était pas jaloux et qu’il était heureux que j’aie trouvé de l’amour ailleurs puisqu’il ne pouvait plus me satisfaire.
Venant de lui, cette réaction me parut complètement incongrue et encore aujourd’hui je m’attends à ce qu’il me reproche cette relation adultère de manière violente au moindre petit différent qui pourrait surgir entre nous. Cependant, depuis ce jour, Pierre continue à me laisser avoir des relations extraconjugales avec Gérard sans me les reprocher. Cette situation n’est satisfaisante pour personne mais je ne vois pas d’autre solution que de continuer à vivre ainsi partagée entre deux hommes.

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