TAXI

- Par l'auteur HDS Claude Lamour -
Auteur homme.
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Récit libertin : TAXI Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-01-2010 dans la catégorie Dans la zone rouge
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TAXI
TAXI

« Putain, j’en peux plus ! Tu m’excites comme un fou. Suis-moi ! »
Sébastien m’attrape par le bras.
« Fais doucement, tu me fais mal ! »
Il semble s’en moquer et me tire. Nous fendons la foule des danseurs et il m’entraine dans les toilettes de la boite de nuit.
Il me pousse dans une cabine et ferme le verrou de la porte.
« Mais qu’est ce que tu fous ? Tu as trop bu, ou quoi ? »
Il se jette sur moi avec des yeux étranges et fait courir ses mains un peu partout sur mon corps.
« Ho ! Jessica ! Jessica ! J’en peux plus de voir ton petit cul se trémousser quand tu danses. Tu me fais bander comme un cerf ! J’ai trop envie de toi !»
J’essaie de me dégager tant bien que mal.
« Putain Sébastien ! Je me voyais fêter mes dix huit ans ailleurs que dans des chiottes ! Merde ! »
Quand il parvient à arracher mon string, je comprends qu’il ne sert à rien de lutter et qu’il vaut mieux le satisfaire afin d’avoir la paix plus vite.
Je suis tout de même furieuse de le voir glisser le bout de tissus dans sa poche. Ce con va le garder comme un trophée.
Le problème, c’est que je n’ai jamais pu résister longtemps à ses avances et il le sait bien.
Petit à petit, je me sens fondre entre ses mains et ses caresses.
Vaincue, un pied posé sur la cuvette des toilettes, je cambre mes reins afin de mieux m’offrir au sexe qu’il vient d’extirper de son pantalon.
Tandis qu’il déboutonne mon chemisier pour dégager mes seins, je sens la masse de chair brûlante frotter ma vulve et électriser mon clito.
Je craque.
« Prend moi vite ! Fais-moi jouir comme une folle ! Vite, mon amour ! Vite ! »
Ca… pour faire vite… il fait vite et décharge quasiment de suite après m’avoir pénétré. Je ne peux pas résister à l’envie de le vexer.
« Tout ca pour ca ? Fous toi au jus de fruits, tu serras peut être plus performant. Ceci dit, string ou pas, moi, je retourne danser.»
Bingo ! Je lis la colère dans ses yeux, mais alors que je m’apprête à sortir, il me repousse contre le mur.
« Tu perds rien pour attendre. Ferme derrière moi, je reviens. Je frapperais trois coups »
Et avant que je puisse en placer une, il sort en claquant la porte.
Je pense « Pauvre con ! » et referme le verrou.
Je m’évertue à faire disparaitre son foutre de ma grotte et de mes cuisses à l’aide de papier toilette, lorsque… trois petits coups sont frappés doucement à la porte.
J’ouvre le verrou.
« Bon, j’espère que tu a pris un bon remontant, parce que là c’est ta dernière chance pour ce soir ! Après je retourne danser… ?... Eh ! Qu’est ce que tu fou là ! »
D’un coup je me sens glacée et mon corps est parcouru de frissons. La personne qui vient de pénétrer dans la cabine n’est pas Sébastien, mais Eric, son meilleur ami venu avec nous pour fêter mon anniversaire.
Sans se démonter pour deux sous, il sort son sexe et m’attrape par les cheveux.
« Suce-moi ! Suce-moi et avale tout ! »
Je me débats et parviens à me dégager.
« T’es malade comme mec ! Faut te faire soigner, connard ! »
« Sébastien m’a dis que tu m’attendais. Que tu voulais de la bite pour ton anniversaire. Alors fais pas ta mijaurée et suce moi, salope ! »
Je lui donne un violent coup de genou dans les parties, puis après l’avoir poussé au fond des chiottes je sorts en hurlant.
« Dans tes rêves pauvre type ! Dans tes rêves de taré, pauvre con !»
Sébastien est au bar devant son énième verre d’alcool. D’abord un peu surpris de me voir déjà là, il reprend très vite ses allures de male dominant.
« Déjà ? Putain, il a été encore plus rapide que moi ! Hahaha ! »
Je lui fais avaler son rire grossier en lui balançant un aller retour dont il se souviendra longtemps.
« Pauvre mec ! Je suis assez grande pour choisir avec qui je veux baiser et ce n’est surement pas avec ton débile de pote ni désormais avec toi non plus ! Ne cherche plus à me contacter, je n’existe plus pour toi ! »
Mon départ coïncide avec le retour d’Eric.
« Ho ! Seb ! T’a déconné ! Elle ne voulait pas ta gonzesse… »
Je n’en entendrais pas plus et sors après avoir récupéré mon sac au vestiaire.
Je n’ai plus qu’une idée en tête… Rentrer et prendre une douche pour me débarrasser de la crasse de Seb et de l’odeur des chiottes.
Arrivée ici en voiture avec Sébastien, je n’ai plus que l’option du taxi pour rentrer chez moi, à l’autre bout « du monde ».
A cette heure il n’y a déjà plus de métro depuis longtemps.
Heureusement, j’en trouve un facilement, peut être grâce à ma mini jupe, car un type qui se trouvait vingt mètres avant moi n’eu pas la préférence du chauffeur. Il en semble d’ailleurs très contrarié, le pauvre chéri.
Je donne mon adresse au chauffeur. La voiture démarre et bien malgré moi, les nerfs lâchent et je ne parviens pas à retenir mes larmes.
« Ca va mademoiselle ? Rien de grave j’espère ? »
C’est un homme trapu d’une cinquantaine d’années. Il n’est pas français et a un fort accent que je n’arrive pas à définir. Il me dévisage dans le rétro. Un peu trop peut être, car il me semble qu’il me regarde plus que la route.
« Non, rien de grave, merci. Mais les hommes sont tellement…pffff !! »
Il sourit derrière sa fine moustache.
« Ha ! J’en étais sur ! À cette heure de la nuit se sont toujours des peines de cœur. Bah ! Faut pas vous en faire, jolie comme vous l’êtes vous ne serrez pas seule très longtemps. »
« Merci, c’est gentil. »
« Vous vous appelez comment ? »
« Jessica. »
« Et bien, jolie Jessica, si vous êtes encore seule dimanche prochain, je fais plus taxi, Hahaha ! »
Il est sympathique et je sens bien qu’il cherche au moins à me faire sourire, alors je lui en donne un, agrémenté d’un petit clin d’œil comme pour lui dire « Merci de vous montrer si gentil. »
Je pose ma tête contre le carreau pour y trouver un peu de fraicheur.
Je regarde les feux rouges défiler, je vois des couples bras dessus dessous, des hommes ivres…bref, la ville.
Soudain, je perçois le reflet du chauffeur. Discrètement, il baisse légèrement son rétroviseur.
Je souri intérieurement.
A son âge il a du en voir des cuisses et des culottes, mais il ne semble pas blasé pour autant.
Il m’amuse à tendre son cou pour essayer de voir un petit quelque chose.
Alors, l’air de rien, je joue la rêveuse, celle qui pense à autre chose et j’écarte doucement les cuisses comme par inadvertance.
Toujours dans le reflet, je le vois nettement plus satisfait et ca me donne l’envie d’aller plus loin, de m’amuser et je m’ouvre encore un peu.
Maintenant, il ne fait aucun doute qu’il doit apercevoir ma fente lisse. Ca m’excite et fait pointer mes tétons au travers de mon chemisier.
Le jeu m’amuse beaucoup, mais hélas pour lui, nous arrivons à destination.
« Voilà ma jolie ! Ca nous fait vingt huit euros tout rond. »
« Pardon ? Vous devez faire erreur ? »
« Ha non ! C’est le compteur qui parle. Vous savez ca va vite. Nous avons traversé Paris, puis un peu de banlieue et de plus c’est le tarif nuit. Ca s’additionne vite. »
Je palie. Au lieu de faire n’importe quoi pour lui montrer mon sexe, j’aurais mieux fait de surveiller le compteur.
« Heu ! Je n’ai pas cette somme. »
« Hum ! Décidément, ce n’est pas votre soirée vous ! Je vais devoir appeler les flics.»
Je fonds en larmes.
« Ho non, monsieur, faites pas ca, s’il vous plait. Je viens de plaquer mon ami, c’est mon anniversaire, je…je…putain ! Je commence mal ma vie d’adulte. »
« Bah oui, ma petite Jessica, mais moi je dois bien gagner ma vie, je ne travaille pas à l’œil, vous comprenez ca, non ? »
« Oui, c’est vrais, bien sur. Mais il faut rester humain, pas vrais ? Écoutez, durant le trajet j’ai vu que vous me regardiez dans le rétroviseur. Je vous plais, pas vrai ? Alors mes seins pour la moitié de la course !? »
Tremblante, je joins le geste à la parole et déboutonne mon chemisier. Je m’avance entre les deux sièges de devant et je presse mes deux seins l’un contre l’autre.
« Ils sont beau, non ? Ils sont à vous pour la moitié de la course. Honnête, non ?»
« Ca ne ressemblerait pas à quelque chose d’interdit ca ? »
Je lui fais mon regard de biche apeurée. Sébastien n’y résistait pas.
« Non, je ne suis pas une pute. Appelons ca …un troc ? Un arrangement à l’amiable ? Ok ?»
Il hésite un moment en contemplant ma poitrine, puis, n’y tenant plus il les attrape à pleine mains.
Tout en les malaxant, il fait par moment rouler mes pointes ou bien il les pince doucement.
Est-ce le contexte, la douceur de ses caresses, je l’ignore, mais mon plaisir monte et je m’étonne de m’entendre lui dire.
« Hummm ! Sucez les, léchez les, mangez les ! Ils sont à vous. Faite vous plaisir, faite moi plaisir !»
Il ne se fait pas prier et se penche pour aspirer mon téton droit. Puis c’est le tour du gauche.
Ses lèvres, sa langue chaude, sa salive bouillante, tous les ingrédients sont réunis pour me faire jouir.
Mon ventre s’échauffe et quelques minutes plus tard…
« Ho oui, encore ! Je viens ! Je viens ! Oui ! Ouii ! Ouiiiii ! »
Je l’entends gémir, grogner. Lui non plus n’y tient plus. Et à ma grande surprise…
« Ta chatte pour le reste de la course ! Ta chatte de salope, donne la moi ! »
Encore dans les hauteurs de ma jouissance…
« Ho ouiiiii ! Prenez là ! Fouillez-moi ! Branlez-moi fort ! »
Et j’écarte les cuisses en remontant ma jupe jusqu’à ma ceinture.
Ses doigts me pénètrent sans forcer tant je mouille. Il me branle doucement d’abord et de plus en plus vite, tout en continuant de son autre main à me broyer les seins et les pointes.
Je jouie de nouveau et me jette en arrière pour me tordre de plaisir.
Ne pouvant plus caresser ma poitrine, il s’occupe de mon clito, alors que les trois doigts qui me fouillent atteignent une vitesse et une force qui frôle la violence.
La main semble vouloir me pénétrer toute entière.
Mon plaisir est au paroxysme et j’explose, inondant, éclaboussant les mains bienfaitrices et je lâche un cri de satisfaction non retenu.
« Attend, je passe derrière, je vais te bouffer la chatte et tu vas goutter à ma massue ! »
Il sort précipitamment de la voiture, ouvre la portière et monte, alors que moi, je descends par de l’autre coté.
Je coure à toute vitesse vers mon immeuble, les seins encore à l’air, cherchant mes clefs dans mon sac.
« Qu’est ce que tu fou ! » Hurle-t-il.
« J’ai payé ma dette, nous sommes en règle. Désolée. Bonsoir ! »
Le pauvre, il doit me traiter de salope, de putain et bien d’autres choses, mais encore un peu et c’est lui qui m’aurait donné de l’argent.
Un quart d’heure plus tard, je suis sous la douche.
L’eau me détend mais des images tournent encore dans ma tête. Seb, la boite, Eric, les chiottes…le chauffeur de taxi…le pauvre.
Je fini par en sourire. Finalement, je m’en suis bien sortie et en plus j’ai eu un magnifique orgasme.
J’éclate de rire toute seule et attrape une serviette que j’enroule autour de mes cheveux mouillés.
Je déambule nue dans mon petit appartement. J’ai la chance d’être face à un parc et donc de ne pas avoir de vis-à-vis.
Je me prépare une infusion que je bois sur le balcon. La nuit est agréable. Je me sens bien, détendue.
La tasse d’une main, je défaits ma serviette de l’autre. Un geste maladroit et celle-ci tombe dans la rue. Je m’avance pour voir ou elle atterrie et là, à ma grande stupeur, elle finie sa course aux pieds de mon chauffeur de taxi, qui, les bras croisés, appuyé sur le capot de sa voiture, lève les yeux pour voir d’où vient cette serviette.
Je n’ai pas le temps de me reculer. De toute façon, je ne réagis pas de suite que je suis nue et que j’offre un joli spectacle à cet homme.
Il se penche, ramasse le linge, le respire et…il se dirige vers mon hall d’immeuble.
Je suis prise d’une peur panique. Je suis consciente que j’ai chauffé cet homme et qu’il doit être au paroxysme de l’excitation.
Je sursaute lorsque l’interphone retenti.
Il n’a pas eu de mal à trouver mon interphone, puisque mon prénom est inscrit près de mon nom.
J’éteins la lumière comme pour me protéger.
Nouveau coup de sonnette.
Je me sens étrange, décontenancée.
Nouvel appel.
Je suis déroutée, troublée par cette chose qui envahie mon ventre. Chaleur sournoise, mélange de peur et d’envie.
Le grésillement de l’interphone se fait encore entendre.
Je ne sais plus ce que je fais. Je me soumets totalement à mes envies, mes instincts.
J’allume une bougie, me dirige vers la porte que j’ouvre et que je laisse entrebâillée et…geste ultime, j’appuie sur le bouton qui ouvre la porte du hall.
J’entends l’ascenseur descendre.
Je retourne dans mon salon et déplace à la hâte ma petite table basse.
Je suis rattrapée par ma peur, mais, volontaire et décidée à aller au bout de mes envies, je me laisse tomber à genoux sur l’épaisse moquette bouclée blanche, je joins mes mains dans mon dos et ferme les yeux.
Lorsque le bruit sourd de l’ascenseur arrivant à mon étage se fait entendre, mon sang se glace et mon cœur cesse de battre.
J’entends la porte de celui-ci s’ouvrir et se refermer.
J’imagine l’homme sur le palier apercevant une porte entrouverte.
Il s’en approche.
Sur celle-ci il peut lire « Jessica MEUNIER».
Il frappe légèrement.
Pétrifiée, je ne réponds pas. Mon corps est raide, ma mâchoire serrée.
Il frappe de nouveau.
N’ayant toujours pas de réponse il pousse doucement la porte qui grince un peu.
En chuchotant :
« Mademoiselle Jessica, je vous rapporte votre serviette ! Houhouuu ? Vous n’avez rien à craindre, je ne vous veux pas de mal. Jessica ? Vous êtes là ? »
Je perçois le bruit de la porte qui se referme.
Il est dans le couloir.
Encore trois pas sur le parquet et il serra à l’entrée de mon salon.
Voilà ! Il y est.
J’imagine sa vision.
Au milieu des ombres qui vacillent au rythme de la bougie, il m’aperçoit de dos, à genoux au centre de la pièce.
Il voit mes longs cheveux bruns couler sur mes épaules jusqu’au milieu de mon dos. Mes mains au dessus de mes petites fesses rebondies.
« Jessica ? »
Je le sens passer devant moi.
Il contemple à présent mes seins dressés, dures comme des poires pas encore mures. Mes tétons gonflés d’envie. Mon coquillage lisse entre mes cuisses écartées.
Perçoit-il les battements de mon cœur dans ma poitrine ?
Remarque-t-il ma respiration rapide qui creuse mon ventre plat à chaque expiration ?
L’obscurité lui permet elle de percevoir le rouge à mes joues, la chair de poule sur mon corps ?
Il s’est accroupi. Je sens son souffle sur mon visage.
Je sursaute lorsque une de ses mains viens se poser sur ma joue.
« A quoi joues-tu, belle Jessica ? »
Je n’ose ouvrir les yeux et je ne réponds pas.
Je le devine se relevant et j’entends une fermeture éclair glisser.
Presque instantanément, je sens l’odeur spécifique du sexe de l’homme.
Son gland vient caresser mes lèvres. Je les ouvre et laisse son membre gonflé prendre possession de ma bouche.
Il attrape mes cheveux à deux mains et accélère le mouvement. J’ai de plus en plus de mal à trouver ma respiration. Pourtant, je le sens très à l’écoute de mes réactions.
Soudain il plante son sexe au plus profond de ma gorge et reste sans bouger. Juste quelques secondes. Juste le temps nécessaire à faire remonter la bile de mon foie.
Il se retire brutalement et je tousse en crachant et en bavant un jus jaunâtre et amer.
Ce petit jeu semble lui plaire car il le refait plusieurs fois. Il cesse quand il me sent au bord du vomissement.
J’ai mal à la gorge et mes yeux pleurent.
Il saisit mon menton et me lève le visage.
« Jessica, ouvre les yeux ! »
Je les ouvre et perçois sa silhouette au milieu de mes larmes. Je vois aussi son dard encore dressé à quelques centimètres de mon visage.
« Pourquoi fais tu ca ? »
Toujours les mains dans le dos, je me sens fragile et désappointée devant le comportement de cet homme puissant. Je m’attendais à subir mille outrages de sa part, sans remord et sans vergogne. Et il en est rien, il semble un peu désemparé par mon attitude.
Je ne sais quoi lui répondre alors je dis n’importe quoi, ou presque.
« C’est mon anniversaire. »
« Et alors ? »
« Mon petit ami voulait m’offrir à son meilleur ami. Moi, je fais l’amour avec qui je veux. »
« Hum ! En fait tu te venges de lui, c’est ca ? »
« Oui…Enfin, non…Mais vous ce n’est pas pareil. »
Je sens que je m’enfonce dans mes explications bidon.
« Ha bon, moi c’est quoi alors ? »
Je rougie de plus belle et baisse les yeux.
« Ben vous c’..de..comme..ic…i ..»
« Bon sang ! Parle plus fort, je n’entends rien ! »
Je prends mon courage à deux mains et entre deux sanglots je vide mon sac comme je peux.
« Ben vous c’est le hasard. J’ai joué avec vous, mais j’ai regretté. Mon petit ami a gâché ma soirée, mais moi, je voulais faire l’amour toute la nuit et puis il a fait le con, et vous, vous êtes gentil et vous me plaisez et…et… »
« Ho ! Ma belle ! Respire, respire ! »
« Ce n’est pas à lui de me dire si je suis une salope ou non. Pas vrai ? Moi il y a longtemps que je sais que j’en suis une. Voilà ! »
« Et que dois je en conclure, Jessica ? »
« Baisez moi, traitez moi comme une salope ! Je veux me souvenir de mes dix-huit ans toute ma vie ! »
« Comme tu voudras, petite trainée ! »
Cette insulte impromptue réveille mon excitation. Je le veux. J’ai envie de lui.
Doucement, tout en faisant sauter ses chaussures, il ôte son maillot me dévoilant un torse velu, couvert d’une jolie fourrure brune.
Sa ceinture saute, son pantalon et son caleçon font de même.
J’avance mon visage vers son sexe. J’ai envi d’y goutter encore et encore.
Mais il s’écarte et passe derrière moi. Il s’agenouille.
Apres avoir décroisées mes mains, il les pose sur le canapé face à moi.
« Pose ta tête entre tes mains. »
Je me penche et place mon visage sur le cuir blanc.
Ses mains puissantes agrippent mes hanches, tandis que ses genoux se fraient un passage entre mes jambes, les obligeant à s’écarter et ainsi à offrir mes orifices.
Son membre effleure mon anus, glisse sur mon périnée pour finir sa course contre ma vulve humide.
Inconsciemment, je cambre mes reins, je me fais chatte et ronronne de plaisir.
Je monte mon cul autant que je le peux et je sens mes chairs s’ouvrir, se décoller.
Son sexe glisse maintenant entre mes grandes lèvres détendues et d’une simple et légère pression, il me pénètre enfin.
Un « Haaaa ! » de plaisir, tout dans le souffle, s’échappe de ma bouche.
Il me remplie, doucement, centimètre après centimètre et lorsque son gland vient en contact avec mon utérus, il fait marche arrière avec la même douceur et ressort entièrement.
Il reproduit le mouvement, toujours aussi délicatement, mais en augmentant la vitesse d’exécution petit à petit.
La cadence ne lui permet plus de ressortir et il reste désormais en moi.
Mon plaisir augmente crescendo au fur et à mesure que les coups de reins se font plus puissants.
La douceur à disparue et c’est une bête furieuse qui à présent me baise à tour de bras.
Je sens la sueur de son front venir s’écraser dans mon dos.
Il agrippe mes cheveux et tire ma tête en arrière. Il me monte comme on dresse un cheval. Quelques claques rougissent mes fesses. Les poings serrés, avec un rictus de bonheur, je cris mon plaisir.
Soudain, il pose ses mains sur mes épaules. La prise est puissante. Il s’enfonce autant que mon corps lui permet et un flot démesuré de foutre chaud se déverse en moi. La quantité est si impressionnante que mon vagin ne peut tout contenir et un jus épais et gras coule entre mes cuisses jusqu'à mes genoux.
Nous nous effondrons tout deux sur la moquette, essoufflés, transpirant de la chaleur de l’action, épuisés.
Nos visages se tournent l’un vers l’autre. Comblée, je me sens obligée de le remercier.
« Merci. C’était délicieux. Vraiment délicieux. »
« Tu ne crois tout de même pas que je vais arrêter là ? File prendre une douche ! J’ai d’autres projets pour toi ! »
Tout le temps de ma douche le mot « projet » résonnera dans ma tête. Que veut-il dire par projet ?
Alors que je me sèche, je l’entends me dire :
« Tes sous vêtements, tu les range ou ? ca te dérange si je regarde ? »
« Non, pas du tout, troisième tiroir de la commode de ma chambre. »
Je viens de me rendre compte que j’ai autorisé un inconnu à pénétrer dans ma chambre. Jusqu’ici, seul Sébastien a eu cette faveur. Bof ! Il n’y a rien à voler chez moi, je ne risque pas grand-chose.
Lorsque je reviens, il est dans le canapé. Près de lui, une paire de bas et un porte jarretelle que m’avait offert Seb. Il est noir et rouge, brodé de fil d’or. Je l’aime beaucoup, il est magnifique.
« Enfile ca pendant que je prend une douche. »
Je gaine mes jambes de mes bas noirs et je les attache au porte jarretelle. Je m’assois dans le fauteuil et attend. Je n’avais pas remarqué le foulard déposé sur le bras de celui-ci. Il provient de mes affaires également. Ne sachant pas comment il veut que je le porte, je le laisse là.
Le temps semble long. Je me refroidie. Ma libido a disparue et j’aimerais que le chauffeur en fasse autant, et quand il réapparait :
« J’aimerai que vous partiez. »
« Ca fillette, je ne le pense pas ! Tu m’a dis que tu voulais faire l’amour toute la nuit, et bien tu vas le faire. Tu m’a dis que tu étais une salope, et bien tu vas me le prouver. Il n’est que quatre heures du matin, nous avons encore beaucoup de temps devant nous. Détend toi, tout ira bien, crois moi. »
Il a également fouillé dans ma cuisine car il me tend une coupe de champagne. Champagne que je devais ouvrir avec Seb. Je trouve ca sympathique et cela me redonne le sourire.
« Voilà qui est mieux ! »
Nous trinquons et nous buvons nos verres les yeux dans les yeux.
« Je ne connais même pas votre prénom. »
« A quoi bon. »
« Si, j’insiste. »
« Ok ! Mais si tu rigole, c’est la fessée. »
« Non, promis je me moque pas. »
« Mon prénom est…Igor. »
Bien sur je pouffe de rire et éclabousse partout du champagne que j’avais dans la bouche.
« Oups ! Désolée. Hihihi ! »
« Il éclate de rire aussi.
« Je t’avais prévenu, ca, c’est la fessée ! »
Il se jette sur moi, prend ma place sur le fauteuil, me couche sur ses genoux et m’administre une fessée royale.
Allongée sur lui, je sens son sexe qui gonfle contre mon ventre. Il a gagné, je suis prête de nouveau. Je roule au sol et me jette sur sa queue raide. Je le suce avec avidité et lubricité.
Tout en aspirant son gland, je plonge mon regard dans le sien. Dans ses moments là, je peux vraiment avoir l’air d’une pute.
Il me relève, me tourne et m’assois sur lui. De nouveau son membre bouillant me remplis le con.
Je m’en régale un bon moment. Puis, tout à son affaire, il prend le foulard et me bande les yeux.
Je me retrouve dans l’obscurité totale.
Il se délecte de ma chatte encore quelques instants et, bien avant de jouir il me fait relever.
Il me replace à genoux face au fauteuil, bras et tête posés dessus. Comme tout à l’heure son gland effleure ma pastille et redescend vers ma grotte inondée.
Mais il reviens très vite vers le haut et force le passage.
La sodomie n’a jamais été mon truc, mais je pense qu’il est inutile de lui faire remarquer.
Il se cambre et pousse loin et fort. Il m’arrache un cri de douleur, mais étrangement, la douleur disparait très vite laissant place à un plaisir exquis.
Des claques retombes sur mes fesses. Sans qu’il n’ait besoin de tirer mes cheveux, je tends ma tête en arrière en poussant des cris d’extase.
Je les étouffe très vite lorsque derrière moi j’entends de petits « bip » comme ceux que font les touches d’un téléphone portable.
Je n’en crois pas mes oreilles. Il téléphone tout en m’enculant.
Il parle dans une langue que je ne comprends pas. Il semble mi enthousiaste, mi en colère.
Je ne comprends qu’une chose, c’est mon adresse et « Meunier ». Je prends peur et tente de me dégager. Mais ce n’est pas chose facile avec un homme de cent dix kilo dans le cul.
« Vous avez donné mon adresse, pourquoi ? Je veux savoir pourquoi ! »
Il ne semble pas plus dérangé que ca et tout en continuant de me besogner, il me dit d’une voix calme :
« Ne t’inquiète pas, jolie Jessica, tu vas jouir. Tu vas jouir comme jamais. Tu vas te rappeler de tes dix huit ans. Fais-moi juste confiance. Veux-tu ? »
C’est étrange, je l’avoue, mais j’ai confiance en ce type. Je ne saurais dire pourquoi. Aussi, je ne réponds pas et retourne tout à mon plaisir.
Pas très longtemps car un jet puissant et bouillonnant vient de s’écraser dans mon fondement. Il joui dans un râle d’homme des cavernes et m’entraine aussi dans un grand bien être.
« Je veux que tu le garde en toi. Serre les fesses. »
Et il accompagne le geste à la parole en m’assenant une forte claque sur chaque fesse.
Il me prend par le bras et me relève. Toujours dans le noir, j’ignore ce qu’il prépare.
Le contact froid du verre sur mes lèvres me rassure un peu.
« Tiens, prend des forces, tu risque d’en avoir besoin. »
Je bois deux verres de champagne d’affilé. Ce n’est pas mon genre, mais c’est utile quand on veux chasser ses angoisses.
« Remets-toi dans la position que tu avais quand je suis arrivé. »
Il prend mon verre et je me laisse tomber à genoux, mains dans le dos.
Je l’entends s’assoir dans le fauteuil, grâce au craquement du cuir.
Puis…plus rien. Seul le bruit de quelques voitures vient troubler le silence.
Les voitures et…la sonnerie de mon interphone.
Je sursaute. Je me sens glacée de nouveau. Qui peut bien sonner à cette heure.
Igor pose une main sur mon épaule.
« Reste tranquille, c’est pour moi. »
Tranquille, je ne le suis pas.
J’entends l’ascenseur, le grincement de ma porte d’entrée, des pas, beaucoup de pas sur le parquet de mon couloir.
Et soudain des voix.
Des voix qui s’extasient dans la même langue qu’Igor. Je ne comprends que des « Hummmm ! » des « Hooo ! » des « Ha ! Haaaa ! »
J’arrive à distinguer quatre voix différentes au moins.
Je suis pétrifiée.
Tandis que j’entends des froissements de tissus, des fermetures éclair et le bruit sourd de chaussures que l’on laisse tomber, j’appelle Igor.
« Igor ? Vous êtes là ? Igor, parlez moi ! »
« Bon anniversaire, belle Jessica. »
Ce n’est pas Igor qui me réponds, mais plusieurs voix différentes.
Je frémie.
« Igor ! Vous êtes là ? J’ai peur ! Retirez-moi mon bandeau, s’il vous plaît ! »
« Fais-moi confiance, petite Jessica. Détend toi et prend plaisir ! »
Sa voix est douce rassurante et j’ai envie de l’écouter et de me laisser aller aux plaisirs aveugle.
Je les sens autour de moi, je les devine.
Puis une première main qui touche mon épaule, une autre qui effleure un de mes seins. Un gland humide force le barrage de mes lèvres sans trop de difficulté.
Je n’y tiens plus et dénoue mes mains. Je tends les bras, cherche autour de moi. Elles rencontrent des cuisses nues. Je les remonte jusqu'à des sexes dressés d’envies.
Je n’ai qu’une envie, qu’un désir, celui de les masturber jusqu’à l’explosion.
La suite, vous le devinez.
Des mains qui courent partout sur mon corps, des baisers fougueux, des doigtés expert et vicieux qui augmente à chaque minutes mon envie de m’offrir, mon envie d’être belle, bonne et désirable.
Je m’abandonne à ces hommes que je ne vois pas. J’accepte leurs membres vigoureux dans ma bouche, mon sexe, mon cul.
C’est un feu d’artifice qui illumine mon cerveau, mes pensées, mes émotions.
Il me semble flotter sur un océan de foutre chaud.
Tout n’est plus que luxure et débauche. Je me sens bien et épanouie.
Puis vient le grand final. Douche de liqueurs bouillantes qui de mon visage coule sur mon corps, mes seins et de ceci à mon ventre, mes cuisses.
Ma bouche déborde du liquide sacré en longs et gras filets.
Je suis chose, objet de plaisir pour tout ses hommes et j’en suis fière.
Soudain, tout se calme. Les sons sont plus feutrés, les discutions plus calmes, plus éloignées. Puis plus rien.
Je reste là, assise, dégoulinante, attendant, un ordre, une permission. Rien.
Cinq minutes se sont écoulées. J’ose enlever le foulard qui m’a laissé aveugle une grande partie de la nuit. Il est mouillé, gluant et odorant de l’amour de mes inconnus.
Je suis seule dans mon salon. La bougie est éteinte. Le jour s’est levé.
Mon corps est couvert de striures blanchâtres, mon menton encore dégoulinant, mes orifices sont fontaines de miel humain.
Fatiguée, éreintée, mais finalement heureuse de mon anniversaire surprise, je me lève lentement.
Un peu perdue tout de même, ayant du mal à retrouver des repères naturel, je me dirige vers mon balcon.
La rue est en mouvement, la circulation dense et les piétons nombreux.
Le parc est ouvert aux promeneurs.
C’est donc avec une grande prudence que je m’hasarde à me pencher de loin pour voir la rue.
Le taxi n’est plus là.
D’un coup, je me sens seul, triste.
Je n’ai pas le sentiment d’avoir été abusée de quelques façon qu’il soit.
Juste un grand moment de solitude après cette nuit riche en émotions et en…bonne compagnie.
En me dirigeant vers la douche, je remarque une carte de visite.
Au recto, Igor, son nom, son adresse et téléphone.
Au verso, quelques lignes.
« Petite Jessica, ne te pose plus la question. Tu es belle et bien une salope. N’en rougie pas et vie le à fond. Bon anniversaire à une fille extraordinaire. Igor et ses amis. »
Je rougie.

Les avis des lecteurs

Divin

Histoire Libertine
Bien écrit, en plus !

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Texte coquin : TAXI
Histoire sexe : Une rose rouge
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