"Parcours croisés" - suite - Chapitre 26

- Par l'auteur HDS Misa -
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : "Parcours croisés" - suite - Chapitre 26 Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-03-2010 dans la catégorie Dans la zone rouge
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"Parcours croisés" - suite - Chapitre 26
Parcours croisés – Jeudi
Chapitre 26
Annie

Ce matin je suis rentrée à la maison chercher mon bouquin et mes lunettes et j’en ai profité pour écouter les messages sur mon portable. Marc a laissé des messages. 17h23 : « t’es pas là, je rappellerai » ; ben non mon grand, je ne suis pas là … mais t’inquiète, ça baigne … je faisais quoi, à c’t’heure-là …
18h51 : « c’est encore moi … qu’est-ce que tu fous ? … bon, à ce soir … » ; eh non, ce soir non plus … t’as pas de bol, la madame elle s’éclate ailleurs … 19h38 : « … » ; pour le coup, il sait plus quoi dire, scotché le Marco, ta femme se prépare à découcher, ça t’en bouche un coin, hein ? Bon, elle ne savait pas encore, mais elle y pensait ! 21h27 : « alllo ? Je ne sais pas ce que tu fous … t’as encore paumé ton portable … si tu le retrouves, je rentre vendredi midi, sans doute, je te rappelle, bye bye » ; vendredi midi ! Tu peux même décaler, et y passer ta semaine, ça m’arrangerait, rentre pas Marco, rentre pas !
J’allais partir quand j’ai vu la petite lumière rouge sur le fixe : encore un message ! T’es inquiet Marco ? Tu veux vraiment savoir où je suis ? (voix électronique) « MARDI : 18 heures 52 » : « Marco, c’est Patrick, t’as oublié de poser les documents de fret dans la boîte, j’en ai besoin … ton portable est en rade … passe avant demain midi, je serais au bureau, à plus » ; c’est quoi cette blague … comprends pas … « MERCREDI 11 heures 12 » : « C’est Patrick, j’ai besoin des documents Marco ! Rappelle-moi ! » Et plus de messages … y me joue quoi là le Marco … il rentre et il dit rien ? Mardi soir, je faisais quoi mardi soir … on a fait les courses avec Alain, Martina est passée … il n’est pas passé … il joue à quoi cette andouille … J’ai appelé Patrick, son patron … il était bien embêté quand il a compris que je ne savais pas où était Marco, blanc sur la ligne et il en bégayait … bien louche tout ça … et il s’est confondu en excuses, il est désolé Patrick … J’ai raccroché. Eh ! Oh ! Il rentre, il dit rien, il m’appelle en disant qu’il est en Autriche où je ne sais pas où … je me suis mise à rire, ça pouvait être que ça : … Marco découche, t’es cocue, ma fille …et son patron est au courant … et je riais … s’il savait comme ça m’était égal …
J’étais à peine revenue que Véro a voulu visiter mon armoire aux trésors … elles ont été surprises, je crois … et … à voir la tête de Martina quand elle a découvert l’étagère du bas … un jour peut-être, je l’ouvrirai à nouveau pour elle … pour nous deux ! En attendant je lui ai « prêté » mon second bijou … et elle ne l’a pas vu … seule Véro l’a vu … pas mal plus gros que le premier … et depuis quand elle bouge, on dirait qu’il lui vient des bouffées de chaleur ; et elle ose plus s’asseoir : Véro était morte de rire, toute à l’heure …
Et puis les garçons sont rentrés du tennis … le copain d’Alain … waouh ! Je suis bien contente d’avoir décidé de lire et pas de bronzer avec Véro et Martina, ça m’aurait embêtée qu’ils me trouvent dans la même tenue … plutôt qu’ « il » me voit, parce qu’après tout, Alain, depuis cette nuit …
Alain a grillé des côtelettes d’agneau qu’on a mangé avec les doigts, sur la terrasse ; j’ai repris mon livre, mais mes yeux se fermaient tous seuls, la nuit avait été trop courte et une sieste aurait été la bienvenue. Véro dormait déjà sur un lit-piscine qu’elle avait tiré à l’ombre de l’érable, sur la pelouse.
Souvent quand je levais la tête de mon livre, Jérémy détournait très vite les yeux et reprenait sa conversation avec Alain et Martina … un petit jeu, beau jeune-homme ? … qu’est-ce que tu penses de mes cuisses ? … Martina m’a adressé une petite moue entendue en levant le pouce … toujours un œil qui traîne Martina … restait plus qu’à surveiller l’effet, qui ne s’est pas fait attendre : il avait beaucoup de mal à suivre la conversation et répondait à côté. Martina a fait un clin d’œil à Alain en me désignant d’un signe de tête … il a complètement changé de conversation et s’est mis à raconter une histoire débile sans queue ni tête, et Jérémy continuait à meubler les silences de « oui, oui … », trop absorbé par les mouvements d’éventail de mes cuisses sous le paréo qui baillait pour s’intéresser à Alain.
Martina a mis fin au jeu en m’invitant à l’aider à préparer les cafés. Elle n’a réussi à retenir son fou-rire jusqu’à la cuisine que d’extrême justesse, et ses éclats redoublaient d’autant plus que je m’efforçais au plus grand sérieux, et prenait l’air innocent et étonné :
- Fais gaffe avec Jérémy …
- Pourquoi ?
- Ça fait plus de trois mois qu’il a viré sa dernière conquête …
- Ah ? Et … pourquoi tu me dis ça ?
- Si tu continues, il va te sauter dessus sans te demander ton avis !
- Au lieu d’un café, amène-lui donc un pichet d’eau glacée !
- Allez, sois sympa, cache ta petite chatte !
- Je croyais montrer mes cuisses !
- Ben de ma place, c’était beaucoup mieux que ça !
- Ah ! Je me disais bien aussi qu’il était très rouge …
Véro est venue prendre son café avec nous, a pris un nouveau cachet d’aspirine, et a dit au revoir de la main à tout le monde en partant finir sa sieste au frais dans la chambre d’amis. En partant ranger les tasses, Martina m’a fait signe de la suivre en s’adressant aux garçons :
- On vous laisse la terrasse, nous deux aussi on se met au frais …
Véro tirait les volets pour plonger la chambre d’amis dans la pénombre, et Martina est allée en faire autant dans sa chambre dont la porte faisait face. Je me suis assise sur le lit de Véro :
- Toujours mal à la tête ?
Elle s’est assise et s’est laissé tomber en travers du lit, un bras sur les yeux :
- J’ai vraiment abusé hier soir ; je crois que c’est les morceaux d’ananas qui m’ont eue, c’était tellement bon …
Martina s’est allongée près d’elle, appuyée sur un coude, lui a passé la main sur le front :
- J’aurais dû te taper sur les doigts quand tu trempais la main dans le bocal de punch, je te voyais faire, pourtant, et je sais que c’est traître ; ils ont macérés une bonne heure dans le rhum !
- T’étais occupée à raconter ton histoire …
… Véro a pris ma main :
- En tout cas je suis super contente d’être venue, Annie … contente de te connaître ; et t’es une tellement bonne copine que la prochaine fois, c’est toi qui t’assiéras à côté de Jonathan … tu promets ?
- Je ne sais pas … t’as l’air de tellement bien t’entendre avec lui … je ne voudrais pas te le voler …
- Je te le prête … moi je me contente de jouer avec lui … je lui montre mes cuisses … je le regarde rougir …
- C’est dangereux comme jeu …
- Mais j’aime bien, c’est pour moi aussi … ça me fait chaud, là …en posant sa main sur son ventre :
- C’est tout moi ça ! Quand j’ai envie de quelque chose, je joue les saintes nitouches … au lieu de le dire, tout simplement, chuis rien qu’une allumeuse à deux balles … hein, Martina ? Tu sais, ça ! Tu sais que je fais pareil avec toi …
- Mais oui je sais ! Et tu me plais comme ça … mais avec Jonathan … t’es peut-être allée trop loin …
- Je sais, à voir les traces sur mon string, il m’a tripoté la chatte sans que je bouge le petit doigt … m’en rappelle même plus … tu te rends compte ?
- Prochaine soirée, c’est d’accord, je prends Jonathan à côté de moi … et je mettrai un piège à ours dans ma culotte …
- T’as un truc pareil dans ton armoire ?
- Nooon !
Elle avait de plus en plus de mal à parler, à mi-chemin du sommeil. Martina et moi, à toutes les deux, on l’a couché dans le bon sens du lit, et après un baiser, on l’a laissée dormir.
J’ai aidé Martina à mettre des draps propres sur son lit. Martina a fermé la porte, a enlevé son paréo et s’est couchée au-dessus du drap, me tendant la main, a fait une petite grimace comme je la rejoignais ; j’ai dénoué mon paréo et elle a approuvé …
- On parle mieux, toutes nues, c’est ma philosophie à moi …
- Même au travail ? Ça doit être curieux les tractations commerciales, avec toi !
On était allongées sur le côté, face à face, visages proches, sur le même oreiller :
- T’étais sérieuse ce matin … tu veux vraiment le quitter ? Qu’est-ce que tu vas faire ?
- Je trouverai bien du travail … n’importe quoi. Tu sais la maison est à moi, la voiture aussi, je m’en sortirai, ça m’inquiète pas une seconde … je comprends même pas pourquoi je l’ai pas fait plus tôt. En plus, ça devrait l’arranger …
- Tu te fais des idées … les mecs aiment pas se faire jeter comme ça …
- Il a une maîtresse, je suis sûre qu’il a une maîtresse … ce matin j’ai trouvé un message de son patron, il arrive pas à le joindre sur son portable, alors il a laissé un message sur le répondeur du poste fixe … il est rentré depuis mardi soir ; il a oublié de laisser des papiers et son boss en a besoin … mardi soir … et à moi il me raconte qu’il est bloqué en Allemagne … je m’en doutais pas vraiment, mais ça fait un moment que … je lui tourne le dos … enfin …
- Alain, il aime bien, que je lui tourne le dos …
- T’es bête, je te parle pas de ça … et puis je n’aime pas ça …
- Sûre ? T’aime pas ? Je t’initierai …
- On verra … avec Marco en tout cas c’est calme plat depuis longtemps … plus envie …
- Et ça ne te manque pas, à toi ?
- Je me débrouille … toute seule … ce n’est pas toujours drôle, mais bon !
- T’avais l’air d’aimer avec Alain …
- C’était TRES bon, et avec toi aussi, c’est TRES bon …
- Tu vas lui annoncer ça comment ? Que t’es au courant et tu le vires ? Tu sais que c’est compliqué à gérer, cette situation …
- Je viendrai pleurer chez toi … tu veux bien ?
- Autant que tu veux, et je te laisserai pas pleurer longtemps !
Depuis un petit moment, déjà, j’avais remonté ma main entre ses jambes, et je jouais de l’index, remontait le pli de l’aine, grattait le brillant sur sa lèvre, faisait rouler la boule à l’intérieur de sa lèvre ; Tina avait replié le genou, me laissant jouer avec son petit minou.
- Si t’as le moindre problème, tu sais que tu auras toujours une chambre ici !
- Merci … mais je ne crois pas que j’en aurai besoin … tel que je le connais, il partira très vite …

Sa respiration s’était accélérée et ses doigts devenaient plus durs sur mes seins. Je tenais son clito entre le pouce et l’index et le faisait rouler, le décalottait, le branlait de haut en bas comme un petit sexe.
- T’as déjà connu ça, toi ?
- Ce que tu me fais ? Oui … et une rupture, aussi, et ça ne s’est pas trop bien passé …
- Je peux continuer, alors ?
- Si tu t’arrêtes, je t’étrangle …
- Tu fais ça souvent, avec d’autres femmes ?
- Non … quand j’étais au lycée, j’avais … une amie de cœur … elle avait deux ans de plus que moi, j’étais amoureuse d’elle ; et puis elle est partie et j’ai découvert les garçons … et puis il y cinq ou six mois, j’étais seule, et j’ai rencontré Véro … et puis toi … pas une si grosse expérience tu vois … et puis au cas ou tu imaginerais des choses, hier soir, c’était la première fois que ça arrivait Alain, moi et une autre … et c’était toi …
- Pourquoi moi ? Et … il n’avait pas l’air surpris …
- Je ne sais pas pourquoi … parce que … c’est toi ! Je crois … non, je suis sûre que tu lui plais, et il sait aussi que tu me plais, et puis c’est le genre de situation qui plaît à la plupart de hommes … t’es quelqu’un à part, Annie … tout est simple avec toi …
- C’est que je pense de vous … tout est simple avec vous …
Je n’avais pas interrompu un seul instant de pincer son clito, de provoquer ses frissons en passant le doigt directement sur le bouton, de caresser la tige durcie remontant sous le capuchon de peau du bout de l’ongle.
- Et toi ?
- Oh, tu sais moi et le sexe … un dépucelage raté, et puis Marco deux ans plus tard, sans rien entre les deux … Quand je travaillais à la compta dans un supermarché, je me suis fait draguer par une nana ; ça m’a intriguée et puis j’étais … en manque et curieuse … on se donnait du plaisir de temps en temps, chez elle … et ça me laisse pas un grand souvenir … et puis on a déménagé ici quand ma mère est morte … et je travaille plus, je vois personne … huit ans … tu te rends compte ? Huit ans de désert … je suis une passive … je laisse couler les choses … mais c’est fini ! Je vais arrêter d’affoler les petits vieux des grandes surfaces avec mes mini-jupes …
- Tu fais ça ?
- Non ! Quand même pas les petits vieux … mais faire un peu d’exhib … j’avoue … faut bien un peu de piment pour se sentir exister, non ?
Mes doigts ont glissé plus bas. Elle mouillait vraiment beaucoup. J’ai introduit trois doigts, d’un coup, sans m’arrêter, jusqu’à ce que mon pouce et mon petit doigt plié soient en butée :
- Je pourrais rentrer ma main toute entière tellement t’es mouillée …
- Tu vas me déchirer, fais pas ça …
J’ai retiré mes doigts de son vagin, et je m’apprêtais à en faire autant à son petit trou quand mes doigts ont butés sur la pierre de verre du bijou, toujours enfoui entre ses fesses :
- Je l’avais oublié, celui-là … on dirait que tu t’y habitues …
- J’ai failli l’enlever plusieurs fois, c’était … agaçant, gênant … mais je suis contente de l’avoir encore … tu t’apprêtais à me faire mal …
- T’aurais peut-être aimé ça …
J’étais remontée le long de sa fente, lentement, ouvrant son sexe du plat de la main, et j’ai caressé son clito, un peu recroquevillé, qui s’est réveillé, hampe à nouveau dure, très vite du plat des doigts. Elle a mordu l’oreiller et s’est arquée, en appui seulement sur la nuque et les talons, fesses haut décollées du lit et puis s’est écroulée avec un cri rauque étouffé par l’oreiller, emprisonnant ma main entre ses cuisses serrées agitées de secousses rythmant les pointes de sa jouissance. Elle était en nage, le visage et les seins couverts d’une fine pellicule de transpiration et respirait difficilement, essoufflée et yeux humides. J’ai embrassé le coin de son œil où perlait une petite larme, pincé ses lèvres entre les miennes :
- Tu es si belle quand tu jouis …
- C’est vrai qu’elle est belle …
J’ai tourné la tête et Alain s’asseyait sur le lit derrière moi :
- T’es là depuis longtemps ?
- Non … moi je n’ai pas toujours la patience de la caresser jusque là … je suis égoïste … je prends ma part avant …
- Et c’est parfait aussi, mon chéri …
- Alain … je sais pas comment … ce n’est pas très normal … tout ça …
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- Eh bien … on est là, toutes les deux … et …
- Et quoi ? Ne te pose pas trop de questions, Annie … tout va bien … moi je ne m’en pose pas … j’aime Martina … j’espère que tu l’aimes aussi, un peu … et ça ne me pose aucun problème … Martina, dis-lui, toi …
- Tu es une belle chose qui nous arrive, ça ne change rien du tout à ce qu’on éprouve l’un pour l’autre, et je t’aime aussi, autrement … mais je t’aime aussi … et je voudrais que tu m’aimes aussi … et puis tu vas très vite rencontrer quelqu’un qui te rendra heureuse, j’en suis sûre … et j’espère que tu nous aimeras encore … tu veux bien être ma meilleure amie ?
Alain a dû deviner que les yeux me piquaient très fort …
- Et puis quoi ! Merde alors ! T’as un joli cul, alors pourquoi ne pas en profiter !
Sa main qui serrait mon épaule et le baiser qu’il a posé sur ma joue disait tout autre chose que ces propos volontairement crus.
- Chéri … tu sais, ce bijou dont on parle depuis hier soir ? … il faut que tu m’en offres un !
- Euh … ça va limiter mes possibilités, je n’aime pas trop ça …
- Quand tu me voudras comme ça … je le rangerai … tu me le garderas au chaud …
- Annie … tu es en train de la pervertir, avec tes jouets … pour la peine, quand j’aurais envie de chemins détournés, c’est toi que je viendrai voir !
- Pas de chance ! Elle n’aime pas ça, mon chéri !
- … parce qu’elle me connaît pas … je me ferais tout petit pour elle !
- Eh ! C’est de mon cul que vous parlez ? J’en fais ce que je veux !
- Tu vois, elle est déjà d’accord !
- Hola ! Je n’ai pas dit ça ! Et puis l’idée de Martina me plaît bien, à moi aussi ! Pourquoi ça serait toujours les filles ? On est fait pareil, après tout ! Chacun son tour ou rien du tout !
- S’il le faut …
- Stop ! Stop ! Vous vous rendez compte que vous venez d’accepter tous les deux de vous laisser faire ? Eh bien c’est noté ! Annie, il faut que je te raconte … lundi quand je suis rentrée, ce monsieur, là, derrière toi, était sous la douche en train de … comment vous dites ? … se taper une branlette ? … oui, madame, tout seul sous la douche …
- Martina … tu me trahis … c’est bas …
- Tais-toi ! Laisse-la finir, ça m’intéresse …
- Eh donc … j’ai assisté à la scène et j’ai pu constater … bon, en l’aidant un peu … qu’il n’était pas du tout insensible à … au … plaisir anal ! Oui madame ! Donc l’échange tiens la route ! Vous allez expérimenter tous les deux … et toi, sache qu’Annie a une armoire aux trésors qui nous permettra largement de te gâter !
- Crois-la ! Pas de problème, Alain, j’ai tout ce qu’il faut dans mon armoire secrète !
Je me suis tournée vers Alain :
- T’as intérêt à faire très attention à moi, c’est moi qui choisirai l’objet !
Et puis je me suis approchée pour parler à son oreille. Martina avait évoqué quelque chose qui m’excitait terriblement, alors pourquoi se retenir, autant demander, non ? Quand j’ai eu terminé, je me suis recouchée contre Martina … il avait l’air perplexe. Je comprenais qu’il hésite, ma demande était un peu … étonnante, venant de moi … Martina voulait savoir à quoi rimait ces messes basses, mais je n’ai pas voulu lui répondre, j’attendais … et je lui avais dit que je trouverais son refus tout à fait normal … juste une envie, qu’il satisfaisait ou pas …
Alain s’est levé et a fermé à clé la porte de la chambre. Je souriais quand il est revenu se coucher à côté de moi. Martina sourcils levés, attendait.
Il a soulevé ses fesses et a fait glisser son short. Il me regardait dans les yeux … il a pris son sexe dans sa main et a commencé à se caresser … Martina s’est redressée sur un coude pour le regarder et a pris un de mes seins dans sa main. Alain me regardait toujours dans les yeux et j’ai tenu parole, j’ai écarté les jambes, j’ai glissé mes doigts dans mon sexe trempé d’un jus collant et j’ai commencé à me caresser, calquant mon rythme sur le sien.
J’étais déjà excitée d’avoir fait jouir Martina et j’ai craqué la première en accélérant le mouvement de mes doigts sur mon bouton en ouvrant mon sexe de l’autre main. Alain suivait mon rythme de la main droite sur sa queue et plantait ses doigts de l’autre main sur ma cuisse au contact de la sienne. Il a joui le premier en serrant les dents, son sperme giclant sur son ventre en longs jets épais, le gland violet de tension ; j’ai pris un peu de son sperme du bout de mes doigts et je me suis fait jouir en étalant son jus sur mon clito. Martina a abandonné le sein qu’elle avait martyrisé tout ce temps, douloureux maintenant ; elle a plongé les doigts dans mon sexe et les a tendu à Alain qui les a léchés, son sexe toujours long mais plus mou dans la main, jouant avec le prépuce ; elle a ramassé du bout des doigts un peu de sperme à la base de son sexe et avancé les doigts vers ma bouche ; j’ai sucé ses doigts, avalant l’épais liquide tiède :
- T’as bon goût …
- Toi aussi …
Il a pris d’autre sperme sur ses doigts, l’a étalé sur mes lèvres, m’a embrassée, langue gourmande, et a embrassé Martina dont la cuisse tremblait contre la mienne. De mes bras dans leurs dos, je les ai attirés sur moi, noyée sous leurs bras, leurs jambes et leurs bouches dans mon cou, sur mes yeux, sur mes lèvres :
- J’ai tellement de temps à rattraper … mais il va falloir nous calmer, on ne peut pas tenir ce rythme très longtemps !

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