Ce drôle d'après-midi de septembre

- Par l'auteur HDS Prolifik -
Récit érotique écrit par Prolifik [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Ce drôle d'après-midi de septembre Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-02-2010 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Ce drôle d'après-midi de septembre
Comme à mon habitude, je venais de me réveiller vers les coups de 11h. J’avais encore passé la nuit devant plusieurs épisodes d’une des séries américaines du moment. C’était « l’activité» que je pratiquais lorsque le lendemain je ne prenais pas le chemin du boulot.

A peine, venais-je d’ouvrir les yeux que mon téléphone portable sonna, ce qui me décida définitivement de quitter ma couette d'amour.

- "Aaallo" dis je d’une voix fatiguée et nonchalante.

- "Salut, c’est Noeline, je te réveille on dirait ?"

-"Heu non... Non j’étais déjà debout" lui dis d’un air peu convaincant. "Ça va bien merci et toi ?"

- "Bah moi pas trop."

- "Ah bon.. Qu’est ce qui ne va pas ?"

-"J’ai cherché à te joindre plusieurs fois sur ton portable, hier soir, mais tu ne répondais pas. Tu étais avec Vidya ?" (C’est le prénom de ma copine)

- "Ah non pas hier. En fait elle est en déplacement depuis une semaine au Mexique pour un dossier bancaire. Je ne peux pas trop te donner de détails mais bon… Je suis désolé mon téléphone était resté dans la voiture. »
(Je ne sais pas mentir, je pense qu’elle le sait depuis le temps qu’elle me fréquente. J’avais honte de lui dire que j’étais en tête à tête avec ma télé, un paquet de chips sur le ventre et le casque audio à fond sur les oreilles).

Du coup, machinalement j’examinais mon téléphone pour vérifier ses dires et effectivement, elle avait cherché à me joindre à trois reprises.

- « En fait, je voulais savoir si tu avais du temps libre cet après-midi pour passer me voir. »

- « Aujourd’hui ? Bah c’est-à-dire que… (Rien de prévu mais je n'avais pas envie de sortir)
Je devais faire du rangement chez moi... Tu connais Vidya, si à son retour c’est le bordel, elle me fera la gueule."

Je sentis un froid passer lentement dans mon combiné; ce qui me glaça instantanément de l'intérieur. Aussi je m’empressais de rajouter :

- "Mais bon je vais me rendre disponible si ce n'est pas trop long. De quoi s’agit-il ?"

-"Je t’en dirais plus une fois que tu seras à la maison. Tu peux être là dans combien de temps?" me demanda-t-elle d'un ton inquiet.

-»Accorde-moi juste trente minutes d’accord ?" lui dis-je d’une voix claire et rassurante.
Elle semblait satisfaite de ma réponse et me lâcha un « Ok » très enthousiaste puis raccrocha.

Je me demandais bien ce qu'il lui arrivait. Étant donné qu’elle ne m’a pas demandé de prendre mes outils, je suppose que ce n’est pas pour du bricolage. Quoi qu'il en soit, je verrais sur place. Trente minutes, c’est court même si elle n'habite qu'à quelques kilomètres.

Finalement, il ne me fallu que dix minutes pour me préparer et quinze pour arriver chez elle. Autant dire deux fois plus vite que lorsque que je fais le même trajet en compagnie de ma copine qui, comme la plupart des femmes, n'a plus la notion du temps, une fois enfermée dans la salle de bain.
Je pressais le bouton de l’interphone de plusieurs gestes courts et secs. Sans demander qui était en bas de son immeuble, elle m’ouvrit. J'escaladais les deux étages rapidement et appuya sur la sonnette. La porte s’entrouvrit légèrement puis entièrement, laissant apparaitre une jeune fille radieuse avec un sourire communicant qui rendrait la joie aux mines les plus déconfites.

- "Coucou toi, comment ça va ?" lui dis je en l'embrassant.
(Elle sentait très bon. Un savant mélange d'arômes des îles semblait sortir des pores de sa peau. J'étais hypnotisé par cette subtile odeur, qui devenait rapidement enivrante.)

- "Ca va... Ca va… Désolé de te prendre au dépourvu."

- "Non pas du tout; c’est toujours un plaisir de te voir" lui dis je en lui décrochant mon éternel sourire amical.

Noéline a un an de moins que moi. C'est une fille d'un mètre soixante, brune aux cheveux brillants dont de longues mèches venaient troubler régulièrement le charme de son regard. Nous nous sommes rencontrés, il y a de cela cinq ans sur les bancs de l’université Paris XII. A l’époque, je pensais beaucoup aux filles et j’ai pu en rencontrer pas mal sur ce campus de la banlieue parisienne.
Au début, simple camarade de cours puis confidente et enfin meilleure amie. J’ai bien essayé de sortir avec elle mais mon statut "d'intime" fit obstacle à une éventuelle idylle.

Comme à son habitude, elle était finement maquillée. Elle devait prendre un temps fou pour en arriver à ce résultat. Mais ce travail lui permettait de mettre en avant ses petits yeux noisette et ses lèvres très sensuelles.
Simple et chic, elle portait un petit gilet gris recouvert de lignes blanches, un débardeur noir qui mettait en avant sa jolie paire de seins et un jean brut très prêt du corps.
Elle me servi un expresso "fait maison" puis m’accompagna au salon. Je m’assis sur une chaise impatient d’en savoir plus sur son problème. Et son problème se prénommait Hubert (son dernier petit ami). Un blond de trente-cinq ans qui a un humour décalé, à la limite du racisme lorsqu'il se met à nous chambrer Vidya et moi. J’ai toujours mis cela sur le compte de la jalousie, mais Hubert est surtout un gros pervers pas malin et très collant.

- "Tu veux connaitre la dernière bonne idée d'Hubert ? Il a partagé des photos très... très privées sur le net."

Je ne pu retenir mon étonnement et failli renverser sur le sol les dernières gorgées du fameux expresso de Noeline.

- "J'ai peur de comprendre...tu veux dire "privé" au sens sexuel?"

- "Oui des photos porno que toute la terre pourra visionner librement" me dit elle d'un ton grave, en bougeant énergiquement la souris de son pc, qui ne semblait pas vouloir sortir de sa mise en veille.

Un passage par les favoris de Firefox l'amena sur un site étiqueté "explicit adult only". Elle cliqua sur plusieurs onglets et me montra toute une série de clichés intitulés sobrement « je baise ma femme par tous les trous ».

Pour être sincère, ces photos ne me laissaient pas de marbre. C'était même très excitant de voir Noeline à 4 pattes ou en amazone. Elle a un corps magnifique. Heureusement pour elle, son abruti de petit ami avait pris la précaution de lui flouter le visage.
Je m'efforçais de retenir le nom du site internet pour y refaire un petit tour une fois seul chez moi et dévorer cette intimité volée.

- "Quel enfoiré… Mais comment as-tu su? Je veux dire comment t'as découvert ces photos et ce site?"

- "C'est un de ses amis qui m'a averti. Il m'a transféré le mail qu'Hubert lui avait envoyé pour se vanter de son acte."

Même ses amis ne lui sont pas fidèles me dis je. Quel pauvre type!

- "Mais tu as eu une explication avec lui ? Un truc comme cela ne se fait pas... Il se croit tout permis avec toi"

- "Non pas encore; j'ai appris ça hier soir. Cela m'a plongé dans un état comme celui qui pousse au meurtre. Une envie de lui planter ma paire de ciseaux dans les couilles et de les lui faire bouffer ! Il avait pris la route hier matin. Il rentre ce soir normalement et c'est sure que..."

Avant même qu'elle eut terminé sa phrase je lui servi mon discours habituel:

- "J’ai l’impression que ca ne veut pas rentrer dans ta tête... Ce mec ne te correspond pas. Je sais que tu as eu un coup de foudre et que tu ne sais pas me l’expliquer. Mais merde ouvre les yeux! Tu perds ton temps avec ce type. Il est vulgaire et insupportable. C’est peut être un dieu au lit mais dans la vie c’est un gros con... Désolé de te le dire et de te le redire"

- "Je sais" fut sa seule réponse, comme à chaque fois que je la mettais face à la réalité de leur relation.

- "Mais comme il s’est foutu de ma gueule sur ce coup, je veux lui rendre la monnaie de sa pièce."

- "Ah bah oui. T’as bien raison. Tu compte faire quoi alors ?"

- "Tu verras…"

Elle se rapprocha de moi délicatement et avec un sourire malicieux, posa ses mains sur mes cuisses pendant que ses lèvres commençaient à me parcourir avec douceur le visage. Comme pris de panique, je fis un léger mouvement de recul et la fixa d'un air ahuri.

-"Qu'est ce que tu me fais là? Qu'est ce qu'il te prend?"

Cette circonstance me mettait mal à l'aise d'un coup, même si une petite voix perverse au fond de mon jean m'incitait à oublier mes remords et à prendre un maximum de plaisir.

- "Détends toi me susurra-t-elle sensuellement au creux de l'oreille, tu ne risques rien, tu es entre de bonnes mains"

Je lui rendis un sourire crispé et ne pouvait m'empêcher de penser à ma copine. Moi qui lui avait assuré de ne jamais la tromper; je me rendais compte que j'étais faible face à mes pulsions sexuels.

Noéline semblait sûre d'elle comme si ce moment avait été patiemment prémédité durant la nuit passée. D'un geste avisé, elle déboutonna mon jean et m'invita à l'enlever complètement. Cette situation inédite, me paru aussi excitante qu'amusante. Connaissant mon goût prononcé pour les jeux, je prenais conscience qu'elle m'en avait préparer un des plus plaisants.

J'aurais tant voulu lui faire tomber son jeans et pouvoir baver sur la beauté de ses fesses bombées mais la trame de son scénario ne semblait pas m'autoriser à la dévêtir. Au moment où je passais ma main vers son pantalon, elle m'arrêta brusquement et me confia sur un ton à mi chemin entre le reproche et le regret:

- "Non. C'est moi qui m'occupe de toi. Je prends déjà assez de plaisir en me vengeant de cette manière."

- "Ah d'accord" lui dis un peu gêné par la fourberie de mon geste. Décidément cette fille savait ce qu'elle voulait. J'avais cette drôle d'impression d'être comme une dinde qui attendait qu'on la passe au four.

Pour ne pas refroidir en si bon chemin, elle me caressait la queue à travers mon sous-vêtement, en pressant délicatement sur mes couilles et en remontant tout le long de ma verge.

- "humm tu commences à bien durcir. Tu sembles apprécier le massage!" s'écria t elle d'un air taquin.

Pour seule réponse, je baissais mon boxer afin de libérer ma bite qui remuait étroitement à l'intérieur.

Satisfaite de ma réaction, elle me complimenta sur la taille de mon sexe et sur la façon dont il se présentait. Verge raide et dure, bourses lourdes et pleines, le tout dépourvu du moindre poil. A la vue de mon paquetage, je pouvais déceler dans son regard, un mélange de fierté et de jubilation. D'emblée, je me mis parfaitement à l'aise. Je ne pensais plus à ma copine ni à ce niais d'Hubert. Je me sentais légitime.

Au moment où elle posa ses mains sur mon sexe, un sentiment de bien être commençait à monter en moi. Au fur et à mesure qu'elle me branlait farouchement, ce sentiment se transforma en véritable plaisir. Un plaisir profond et soutenu qui envahissait lentement chaque centimètre de mon corps. Rarement, une branlette me fit autant d'effet. Mais le lieu, ma partenaire et surtout la déconcertante situation dont laquelle je me trouvais ont eu pour résultat d'amplifier mes émotions.

Elle lâcha un court instant mon sexe pour faire sauter rapidement les boutons du dernier vêtement qu'il me restait sur le corps.
Cette fois ça y est... J'étais face à elle totalement nu! Au fond de moi, je me disais que les choses sérieuses pouvaient démarrer.

Je ne bougeais plus. J'avais hâte de voir comment elle allait s'y prendre.

Elle commença par m'embrasser sensuellement sur les lèvres et glissa habillement sa langue à l'intérieur de ma bouche.
Je fermais les yeux pour mieux déguster ce moment. Ma langue venait se mêler à la sienne dans une danse qui se voulait endiablée. Elle me faisait d'agréables caresses sur le torse. Par la précision de ses gestes, mon corps qui semblait n'être qu'un vulgaire bloc de pierre au départ, devenait plus noble qu'une sculpture de Michel Ange.

Confiante, je la sentis empoigner mon sexe. Elle me branla avec vigueur pendant que je passais mes mains sur les poches arrière de son jeans. Son cul bien ferme était adroitement mis en valeur par son pantalon moulant.
Je regrettais de ne pas pouvoir aller plus loin. L'envie de la coller sèchement au mur, de déboutonner avec rage son jean, de glisser mes doigts dans son string humide me parcourra. Malencontreusement, étant prisonnier de cette situation, je devais tirer un trait sur ma liberté de mouvements.

Elle me poussa doucement en arrière et je compris qu'elle voulait que je m'assois sur le canapé. Mes yeux lui suppliaient de faire un striptease. Mais son foutu scénario me malmenait. Il était inflexible et avait pour mot d'ordre de ne pas dévoiler le corps du metteur en scène.

Assis, les jambes écartés et le sexe dressé, j'étais tout à elle. Noéline se mit entre mes jambes, se baissa de manière à avoir son visage au niveau de ma bite. J'ai cru qu'elle allait directement me sucer mais non. Elle posa ses mains sur mes cuisses puis les fit remonter tout le long de mon torse. Son visage se frottait légèrement contre mon sexe tandis qu'elle commençait à me lécher au niveau des abdominaux.
Sa langue se baladait adroitement de gauche à droite en s'attardant sur mon nombril. Pendant qu'elle faisait des arcs de cercle avec le bout de sa langue, sa main agrippa ma verge et la mania avec conviction.

A ce moment précis, un ensemble de secousses électriques parcoururent mon corps et m'arrachèrent mes premiers gémissements. Malgré l'ivresse de l'instant, je lui confiais sur un ton railleur qu'elle avait un sacré coup de poignée et que l'on pouvait sentir son expérience jusqu'au bout de ses doigts.
Elle me lâcha un petit "merci" et précisa que je n'étais qu'au début de mes surprises.
Sa langue commençait à descendre de plus en plus. Elle me fit une avalanche de bisous appuyés le long des cuisses et remonta en direction de mes testicules. Au moment où elle posa sa langue sur mes bourses, je gémissais de nouveau et lui dis :

- "oohh... Continue... J'aime ce que tu me fais!"

-"J'ai pas l'intention d'arrêter. Pas tout de suite. Et puis titiller tes couilles rasés c'est très agréable" me déclara-t-elle.

J'étais tellement excité que je ne savais plus vraiment dans quel sens elle me lécher. Ma verge était raide et brulante tandis que sa langue était douce et bien humide. Je n'avais qu'un envie; c'est qu'elle me prenne entièrement dans sa bouche. Désir qu'elle ne tarda pas à combler.

Après avoir passé et repasser sa langue sur mon gland, elle ouvra la bouche et aspira mon sexe à l'intérieur.
L'intensité du plaisir qui m'envahissait brutalement, me poussa à fermer les yeux. Je ne la voyais plus mais je sentais très bien ses "va-et-vient" sur ma queue. Sa façon de me sucer avait quelque chose de divin. Je m'imaginais un court instant, quittant la Terre, trouvant refuge au royaume des Dieux, en compagnie d'Aphrodite la déesse du désir.
En ouvrant les yeux, le salon me semblait infiniment petit. Sa fellation était tellement exquise que mes sens se brouillèrent. J'avais l'impression que le temps s'était figé afin de prolonger ce moment intime.

Elle se délectait à gober mes boules et s'efforçait d'enfoncer mon sexe au plus profond de sa gorge. Elle fit tourner sa langue tout autour de mon gland avec sensualité et s'amusa à essayer de la faire entrer dans ma fente. Par la suite, elle reprit entièrement mon manche dans sa bouche en pressant fermement avec ses lèvres.
Je posais mes mains sur sa tête et l'encourageais à poursuivre ses mouvements, à un rythme bien plus soutenu. Elle se plia à mon exigence et me suça de plus en plus vite.
J'avais envie de me laisser aller, de faire couler mon nectar dans sa bouche. Aussi je décidais de me lever du canapé et de faire à mon tour des "va-et-vient" dans son orifice.

Noéline me fixait du regard pendant que ma bite disparaissait à l'intérieur de sa cavité buccale. A ce moment là, j'avais l'impression de contrôler la situation et, commençais à m'en réjouir.
Elle me caressait les testicules, les malaxant dans tous les sens pour faire monter le sperme au plus vite.
Je lui ordonnais de continuer à me masser pendant que je cognais comme un fou contre ses joues et au fond de sa gorge en tenant fermement sa tête contre moi. Après de longues minutes à tenir le rythme, je sentais que j'allais éjaculer et elle aussi.

Au moment où mes mains lâchèrent prise, elle retira sa bouche et attrapa rapidement un verre qui trainait par terre. Elle fit glisser mon sexe dedans et m'invita à juter tout en me branlant
Bien que déconcerté par la tournure de la situation, je ne me fis pas prier pour verser mon jus chaud dans ce récipient. Piégé dans l'infinie volupté du Plaisir, de longues giclés blanchâtres se déversèrent, me procurant un sentiment d'euphorie intense.

Après quelques secondes de jouissance, je me sentais épuisé mais détendu. Voyant que je ne me vidais plus, Noeline pris ma queue est la pressa délicatement contre le verre pour y faire tomber les dernières gouttes de ma précieuse semence.
Elle se releva et pris la direction de la cuisine. Puis posa le verre sur l'évier mais ne le vida pas.
Intrigué, je la questionnais :

- "Qu'est ce que tu fais avec ce verre? Tu n'aurais pas l'intention de le boire quand même?"

- "Moi non, mais Hubert oui" m'avoua-t-elle avec insolence, le dos tourné au salon.

Sa réponse me laissa sans voix. J'étais bouche bée. La raison de cette mise en scène me paraissait comme une évidence. Je compris que la préméditation de son acte ne se limitait pas à une infidélité car le plaisir de vengeance qui en découlait, était trop éphémère. Et comme elle souhaitait rester digne dans son acte, elle s'était interdit de s'offrir à moi. Alors quelle meilleure réponse à un acte lâche et prétentieux que celle de lui infliger une punition secrète, lente et sournoise?

Elle riait aux éclats en vidant avec précaution le contenu du verre dans la bouteille de gnôle préférée de notre victime. Elle la secoua vigoureusement pour que la substance clandestine se noie dans le reste de la boisson alcoolisée. Puis la replaça, innocemment, à son emplacement initial au milieu de ses consœurs.

Extasié par la fin du scénario, je ne pu m'empêcher d'applaudir et de rire à mon tour. J'imaginais la tête que ferais son copain en rentrant ce soir là, éreinté par ses heures de route, insoucieux comme à son habitude, tenant à la main un verre d'alcool mélangé à mon meilleur cru.

Pendant que je terminais de m'habiller, Noeline s'approcha de moi et me gratifia d'un bisou sur la joue en me disant :
- "Grâce à ta complicité, je tiens une vengeance des plus gores."
Et ajouta : "- Cet aprem' j'ai sucé à sa santé, ce soir il boira à la notre!"


Après plusieurs passes difficiles leur couple se sépara. Mais avant leur rupture, lorsque j'allais leur rendre visite et qu'Hubert savourait égoïstement un verre d'alcool, je ne pouvais retenir un sourire en repensant à ce drôle d'après midi de septembre.

FIN

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Texte coquin : Ce drôle d'après-midi de septembre
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