Bénédicte (chapitre 4)

- Par l'auteur HDS Florence27 -
Récit érotique écrit par Florence27 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Bénédicte (chapitre 4) Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-11-2014 dans la catégorie A dormir debout
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Bénédicte (chapitre 4)
BENEDICTE CHAPITRE 4


Le jour J est arrivé, ma valise bouclée, mille recommandations faites à Olaf et aux enfants durant mon absence de dix à quinze jours. A 11 heures précises mon téléphone a sonné.

- Madame je suis votre chauffeur et suis à votre disposition.
- Merci je descends tout de suite.

Cérémonieusement le chauffeur m'a ouvert la porte d'une grosse berline. C'était parti dans quelques minutes j'allais faire la connaissance des spécimens dont mon patron m'avait dressé un tableau un peu inquiétant surtout au sujet du fameux M.
Le trajet jusqu'au Bourget m'a semblé relativement court, perdue dans mes pensées et mes craintes de ne pas être à la hauteur de ma mission.

Le chauffeur m'a ouvert la porte en me disant qu'il se chargeait de ma valise et j'ai pénétré dans les salons du terminal d'une compagnie privée avec la même appréhension que si j'entrais dans l'arène aux fauves.
Dans le salon luxueux se tenaient, près du bar, cinq hommes dont quatre en costumes trois pièces d'excellent faiseur; le dernier était en jeans avec un polo rouge et un blouson de peau. Je me suis avancée pour me présenter. Chaleureusement ils se sont présentés aussi, il y avait là le Président homme âgé de petite taille, le Directeur financier, le Secrétaire général et celui en blouson était le fameux M., futur patron de la société. Il devait faire largement 1 mètre 80, des cheveux poivre et sel sans trace de calvitie. Ce qui m'a le plus frappé ce sont ses yeux bleus à la pupille bordée de jaune, son regard était pénétrant, il me détaillait pour me jauger et derrière son ton très aimable il y avait quelque chose de cassant qui mettait mal à l'aise. Allais-je faire le poids ? A moi de prouver mes compétences mais il faudrait que je sois "pointue".

Un peu en retrait, se tenait assise une femme, buvant une tasse de thé et lisant un journal. M. s'est adressé à elle en lui disant :

- Elsa, ma chérie, cette jeune femme est Bénédicte la fiscaliste du cabinet d'avocats, notre discussion ne la concerne pas, pourrais-tu lui tenir compagnie ?
- Mais avec plaisir ! Votre bla bla en bruit de fond est chiant. Je vais lui expliquer à quel point vous êtes casse pieds. Entre femmes on se comprend très bien !

Je me suis tournée pour aller vers la fameuse Elsa dont mon patron m'avait dit qu'elle était "un personnage"; sa réplique tendait à le prouver.

Elsa est une jeune et belle femme de quelques années de plus que moi qui fait plus une trentaine d'années, avec son allure très BCBG, ses longues jambes. Pas très grande, 1,65m pour une cinquantaine de kg, c'est une blonde au corps bien fait, avec tout ce qui va autour. On sent chez elle une aisance que lui donne sa vaste culture et l'assurance que lui apporte sa situation sociale. Elle est l’illustration parfaite de la « parisienne » telle que perçue et vantée par les étrangers Ce jour de 1997, où elle prend l'avion pour Hong Kong, elle a revêtu un jeans, un blazer croisé, manifestement coupé sur mesure; un chemisier en soie blanche, boutonné très bas et qui permet de voir qu'elle ne porte pas de soutien gorge; des boots, sans doute de chez Weston, un Kelly de chez Hermès complètent sa tenue. Pas de bijoux excepté de jolies boucles d'oreille et un gros solitaire à l'annulaire gauche.

- Venez me tenir compagnie Bénédicte !

Sa poignée de main est franche ses yeux noirs me dévisagent sans hostilité mais je me sens déshabillée comme si je passais aux rayons X. Elle se lève en me demandant :

- Thé ou café ?
- Thé, s'il vous plait, avec du lait.
- Vous avez raison, j'ai réussi à ce qu'ils aient du thé buvable ici.

Manifestement elle a ses habitudes dans ce terminal de luxe. En allant vers le bar je remarque que son jeans, très moulant, met en valeur de petites fesses que beaucoup de jeunes filles lui envieraient.

Ayant passé la commande elle revient s'asseoir sur le fauteuil en face de moi.

- Votre robe est ravissante et vos escarpins mettent en valeur vos jolies jambes mais ce n'est pas la tenue la plus confortable pour un si long voyage.
- Je ne voulais pas me présenter négligée devant ces messieurs.
- N'ayez aucune crainte ce sont vos compétences qui les intéressent pas votre physique.

M. s'est avancé vers nous en disant :

- Elsa cesse de séduire Bénédicte nous allons embarquer.
- Mais mon chéri tu sais bien que la compagnie d'une jolie femme est toujours pour moi un enchantement. Venez Bénédicte allons choisir nos places.

L'avion se trouvait à quelques dizaines de mètres sur le tarmac, un steward nous attendait en haut du petit escalier. Elsa m'a prise par la main pour me faire asseoir à coté d'elle devant une longue table, son mari est venu sur le fauteuil resté libre et les quatre autres se sont installés sur la banquette de l'autre coté de la table. Peu après le décollage la table fut dressée afin de servir le déjeuner qui était excellent.

Les hommes discutaient boulot sans que cela me concerne, Elsa avait les yeux dans le vague. A la fin du déjeuner Elsa me dit:

- Bénédicte, ils ne savent que parler affaires et nous sommes deux abricots perdus dans un océan de bites Allons prendre le café au bar à l'arrière !

J'avais beau avoir été prévenue du personnage j'étais assez estomaquée par sa façon de parler et en riais. Assises sur des tabourets devant nos cafés elle a allumé un énorme havane en disant qu'elle aimait beaucoup la baronne Dudevant alias Georges Sand et posant sa main sur ma cuisse elle me dit que comme nous devions passer deux semaines ensemble ce serait beaucoup plus simple de se tutoyer.
J'ai accepté car je trouvais Elsa fort sympathique malgré un abord un peu froid et hautain. Nous avons papoté de tout et de rien, comme les femmes aiment le faire, au bout d'un moment elle a annoncé qu'elle allait dans la chambre pour se reposer ou "autre chose" a-t-elle ajouté. C'était assez énigmatique. J'ai pris un roman que m'avait offert Valérie, me doutant de son contenu mais cela me ferait passer le temps jusqu'à l'escale du Dubaï où nous devions refaire le plein. Effectivement, Valérie m'avait offert un roman contant les frasques de deux lesbiennes fort habiles dans des jeux pleins d'érotisme !

Elle avait écrit cette dédicace :

"Pour mon amie Bénédicte en souhaitant que ce récit lui donne envie de découvrir un
univers auquel elle s'est toujours refusée".

Elle ne manquait pas de culot. Heureusement qu'avec Pierre Edouard et beaucoup d'autres j'avais une idée assez précise des choses du sexe. Malgré cela les amours entre femmes ne m'avaient pas tenté et même un peu gêné. Cependant au fil des pages je me rendais compte que mon slip s'humidifiait et que ce n'était pas des fuites urinaires

Une heure avant l'escale de Dubaï Elsa est sortie de sa chambre, elle avait changé de tenue, un t-shirt rose laissait clairement deviner ses pointes de seins, un jeans blanc, très moulant et dont le fin tissus permettait de voir qu'elle était nue dessous, pieds nus. Elle s'était mise un vernis, d'un rose assorti, aux mains et aux pieds. Elle avait dit s'être reposée or je lui trouvais des cernes sous les yeux.

Venant vers moi elle a regardé la couverture de mon livre.

- Excellente lecture, fort bien écrit j'ai été enthousiasmée par ce livre dont certains passages furent pour moi une grande source d'inspiration lors de mes séances de masturbation ainsi qu'avec mes amantes.

Ainsi, sans pudeur, elle disait se masturber et avoir des relations saphiques. Sans être choquée j'étais néanmoins surprise; bien qu'ayant été prévenue par Xavier qu'Elsa était un peu "atypique" j'étais sidérée.

- Ma belle, me dit-elle, après l'escale tu devrais aussi aller te reposer à moins que le croquemitaine ne te fasse passer un "grand oral", pour ma part j'irai piloter l'avion pour traverser l'océan indien, c'est chiant de devoir passer par Bangkok mais le survol de la Chine n'a pas été autorisé.
- Je ne voudrais pas abuser et votre époux peut avoir besoin de la chambre ?
- Quand je propose une chose je sais ce que je dis. Répliqua-t-elle d'un ton sec.

Elle s'est plongée dans la lecture d'un journal et nous avons commencé notre descente vers Dubaï.
Après l'escale pendant laquelle nous avons dîné, M. m'a dit que je pouvais aller prendre du repos la journée du lendemain étant très chargée.

Je suis donc allée découvrir la chambre, très confortable à coté de laquelle, à ma grande surprise il y avait une mini salle de bain avec une douchière, j'étais loin de penser qu'au retour j'y retournerai en l'utilisant à des fins très différentes de la toilette. Allongée sur le lit je cherchais le sommeil, mais mon esprit vagabondait en pensant à Elsa. Quel curieux personnage ! Mais je devais avouer être tombée sous le charme.
Une heure avant Bangkok elle est entrée dans la chambre.

- Bénédicte il faut penser à te changer il va faire une chaleur à crever à Bangkok, idem à Hong Kong, regardons un peu comment est composée ta valise ? As-tu pensé à prendre une robe longue ? Chris Patten, le Gouverneur, donnera une réception à laquelle nous assisterons.

Devant mon air incrédule et ma réponse négative elle me dit :

- Aucune importance, je te conduirai chez un excellent couturier de mes amis en moins de vingt-quatre heures il te fera une robe ravissante. Je te montrerai la mienne tu jugeras, elle vient de chez lui.

Faisant venir ma valise elle a commencé à fouiller dedans pour me trouver une tenue qui pourrait me convenir, en fait celle qu'elle aimerait me voir porter.

- Debout paresseuse, enlève ta robe et tes collants bons pour Paris mais pas pour le climat d'ici.

Comme hypnotisée par son regard de grand prédateur j'ai fait tomber ma robe, ôté mes collants et me suis tournée vers elle, uniquement vêtue de mon ensemble La Perla rouge assez transparent.
Elle m'a détaillée avec bienveillance des pieds à la tête et de la tête aux pieds. Mon string, assez transparent laissait deviner le triangle de ma blonde toison taillée au cordeau.

- Tes dessous sont ravissants Bénédicte mais ton corps l'est encore plus, je ne vois pas pourquoi avec la poitrine que tu as tu emprisonnes tes seins dans le carcan d'un soutien gorge ?

C'était la première fois qu'une femme me faisait une telle remarque et j'ai senti mes joues rougir comme une gamine que je n'étais quand même plus.

- Bon maintenant il faut te trouver des vêtements corrects et confortables.

Fouillant dans ma valise elle en a sorti, un short en jeans assez minimaliste ainsi qu'un t-shirt blanc très moulant et largement échancré jusqu'à la naissance de mes seins.

- Mais ce sont des vêtements que je garde pour être à l'aise dans la chambre, nullement pour sortir.
- Car tu as des vêtements pour être à l'aise chez toi ? Pour ma part quand je veux être à l'aise je suis nue le plus souvent possible.

Moi aussi je me mettais nue de temps à autre mais uniquement pour aguicher Olaf et en préliminaire à des jeux pas très sages, je n'osais pas le lui avouer.

Elle s'est levée, en venant vers moi elle m'a fait tourner sur moi même, j'ai senti ses doigts dégrafer l'attache de mon soutien gorge pour m'en libérer. Loin d'être choquée par une telle audace, je dois avouer, de plus, que sentir ses mains glisser sur ma peau, pour faire tomber l'accessoire qu'elle trouvait inutile, m'a provoqué un frisson de plaisir qui s'est étendu à tout mon corps.
Que m'arrivait-il ? Frissonner sous les doigts d'une femme ! Cela ne m'était jamais arrivé, il fallait que je me reprenne moi qui n'avais jamais eu d'attirance physique pour une femme, malgré les encouragements de Valérie à me dévergonder.

L'escale de Bangkok s'est passée dans la bonne humeur, Elsa avait décidé de faire un tour aux boutiques de duty, elle m'a prise par la main, une fois de plus, pour l'accompagner. Elle a trouvé une très belle ceinture en serpent, pendant qu'elle faisait des essais de différents modèles je regardais un très joli sac que je trouvais quand même très cher. Au moment de récupérer son paquet, la vendeuse m'en a tendu un, surprise j'ai dit ne rien avoir acheté mais de son ton péremptoire, quand elle le voulait, Elsa m'a dit que c'était mon paquet ! J'ai regardé dedans et découvert le sac qui me plaisait tant. J'étais à la fois confuse et ravie ! Je me suis avancé vers elle pour la remercier et l'embrasser, baiser qu'elle m'a rendu mais j'ai trouvé que ses lèvres étaient bien près des miennes; était-ce volontaire ou pas ?

Nous avons redécollé direction Hong Konk que j'avais hâte de découvrir. Cette découverte et bien d'autres feront l'objet d'un prochain chapitre.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Merci pour ce jolie récit Florence

Bénédicte sur le chemin

Elsa a maintenant su s'imposer auprès de Bénédicte qui semble prête à tout accepter et à s'offrir.
La découverte de Hong Kong nous promet assurément des moments intenses que j'ai hâte de découvrir
Merci Florence pour la qualité de ce récit

Bénédicte est à présent entre les mains d'Elsa. Comment va se dérouler le séjour des deux femmes à Hong Kong ? Florence sait très bien nous faire saliver, car sans aucun doute, nous allons au-devant de scènes torrides



Texte coquin : Bénédicte (chapitre 4)
Histoire sexe : Une rose rouge
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