Élise (6ème et dernière partie)
Récit érotique écrit par Mysterious1991 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-05-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Élise (6ème et dernière partie)
(…)
Élise se remet de ses émotions. Martin en fait tout autant. Ça a été… foutrement bon. Là. Le calme revient après la tempête. Pour combien de temps? Elle ne le sait pas. Lui ne le sait pas non plus. Ce qu’ils savent par contre, c’est qu’ils s’entendent bien au lit et qu’il n’y a pas de problème. Mieux! Ils n’ont même pas eu besoin de se parler à certains moments. Il ne leur suffisait que de sons et/ou de regards. Les lèvres et la langue de la femme ont rendu l’homme faible. Il a plié… et il a fini par rompre. Élise est on-ne-peut-plus fière. Elle l’a entendu… Il a aimé cette turlutte. Et quand il l’a prévenue qu’il était «tout près», que «ça venait»…. Élise a pris chaud. Elle le voulait, le jus de son sucre d’orge. Alors, tout en le masturbant, elle est allée et venue sur le gland. Et puis…
Le cri de l’homme, foudroyé par l’orgasme, résonne dans les oreilles de la femme. Ça a été un boucan à réveiller les morts. Mais ça voulait dire ce que ça voulait dire. Ça a été… bon. Et ELLE l’a fait jouir. Curieuse, espiègle, coquine… Cochonne… Elle ne s’est pas retirée quand elle a senti le sexe vibrer entre ses lèvres. Un petit coup de langue et c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Martin a gémi comme un petit animal blessé, traqué. C’était… émouvant. Son sperme a jailli du méat en quelques jets. C’était le pompon, le clou du spectacle. Le bouquet final du feu d’artifice. Elle est fière, à présent. Elle est dans tous ces états. Elle… Ce qu’il vient de se passer entre eux, ça dépasse ses meilleures espérances. Et de loin! Elle garde le précieux liquide encore un petit peu dans sa bouche. Oh ce bon sperme… Elle a encore envie… Le week-end ne fait que commencer, après tout… Et les possibilités sont diverses et variées. Et elle est tout sauf rassasiée…
Élise sourit. Un peu béatement, elle se dit. Mais c’est parce qu’elle est heureuse. Tout simplement. Martin a éjaculé et là, elle veut garder son sperme en bouche encore quelques instants. Elle savoure le moment. Et surtout… surtout… Elle savoure la semence de son amant. Elle en apprécie l’épaisseur ainsi que le goût salé. En quelque sorte, elle a encore un peu de Martin en elle. Et elle veut en profiter autant que c’est possible. Mais… Elle n’en oublie pas le jeune monsieur pour autant. Ce n’est pas elle, ça. Elle n’est pas comme ça. Et puis, il est adorable… Et il lui a donnée deux beaux orgasmes… Ce serait tellement injuste comme absence de reconnaissance… Là. Elle avale le sperme. Elle se lèche les lèvres. À eux deux, à présent.
Elle prend une posture féline, à quatre pattes, comme tout à l’heure, et elle s’approche de l’homme. Elle a ce sourire béat aux lèvres. Elle ne peut pas s’en empêcher. Elle a un petit rire. Elle le voit, Martin… Il est dans sa ligne de mire. Il lui sourit, en retour. Voilà. Voilà. Ils font bien la paire, eux deux. Elle colle et frotte intentionnellement son corps contre celui du guide touristique. C’est qu’elle aime ça… C’est comme quand elle danse un slow. Ou encore c’est quand elle est à l’initiative d’un massage unilatéral ou… réciproque. Là. Elle arrive, visage contre visage. Elle baisse la tête et approche ses lèvres de la bouche de son amant. Sa poitrine se colle au torse poilu. Elle lui parle. Elle lui dit sans aucun détour qu’il fait d’elle une femme comblée. Elle lui dit de but en blanc qu’elle aurait aimé le rencontrer bien avant. Martin soupire. Martin sanglote. Ah… Cette femme… Lui aussi, ça lui aurait plu de la connaître depuis plus de temps. C’est comme ça. De ses deux mains, il ceinture la femme et la colle un peu plus encore contre lui. Elle l’embrasse. Les lèvres, le menton, la mâchoire, le nez, les joues, le cou… Élise… se… déchaîne.
Ils ont beaucoup donné. En plus d’être couverts de sueur, ils sont épuisés. Ça, Élise le voit quand elle regarde son amant et qu’elle l’observe avec attention. Bien qu’elle sache pertinemment que le temps défile et qu’il ne peut pas être rattrapé lorsqu’il est perdu, Élise se dit qu’ils ont besoin de s’accorder un repos bien mérité… avant de remettre le couvert. Comment vont-ils recharger les batteries? Un petit en-cas? Une douche en tout bien, tout honneur? Ou bien une douche… crapuleuse? Un… massage? Il y a tant de possibilités qui s’offrent à eux. Et il y a tant d’envies qu’elle a sur le moment. Mais… Mais. De quoi Martin a t-il envie, LUI? Il n’y a pas qu’elle après tout, quoi! Il faut qu’elle sache. Et pour ça… Rien ne vaut… un échange… émoustillant.
Le corps allongé sur celui de son tendre amant, elle sent le sexe qui débande. Elle sent la sueur qui recouvre la peau. Martin est tout cuit, tout rôti. Et elle sait que tout est envisageable. Non! Possible, ni plus, ni moins, avec lui! Elle se blottit. Elle lui fait sentir son corps. Elle remue, juste un petit peu. Ils sont corps-à-corps. Et… ça lui plaît. Leurs visages se frôlent et se touchent. Pareil pour leurs nez. Quant à leurs bouches… N’en parlons même pas… Élise est on-ne-peut-plus ravie. On-ne-peut-plus heureuse. On-ne-peut-plus… espiègle. Elle rit comme une collégienne rit avec ses copines. Elle ne peut pas s’en empêcher. Elle se sent bien. C’est aussi simple que ça. Elle presse ses lèvres contre celles de son partenaire. Elle y va de bon cœur. Franchement. Élise aime donner des baisers en tout genre. Elle aime faire des caresses diverses et variées. Là, le temps s’arrête un peu plus encore. Elle se prélasse. Elle profite au maximum. Elle sait aussi, dans le même temps, que ses seins se sont collés aux toutes fines tablettes de chocolat du jeune monsieur. Que de bons moments…
Élise est blottie contre Martin. Elle fait attention à lui. Elle sait qu’elle a quelques kilos en trop. Et là, alors qu’elle est allongée sur lui, elle a peur de lui faire mal. Alors, elle adapte sa posture. Cependant, elle n’a… pas… du… tout envie de s’arrêter dans ses coquineries. Même pas en rêve! Et puis… Elle se dit que c’est pareil pour le jeune monsieur. Du coup, tout en adaptant sa position, elle reste comme elle est. Parce que c’est tout simplement comme ça qu’elle est le mieux, là. Sa tête est contre celle de Martin. Leurs nez se touchent. D’ailleurs… Étant donné qu’elle est toujours aussi joueuse malgré le fait qu’elle soit désormais fatiguée… Elle rit légèrement, et elle le frotte, son nez… Martin remue les lèvres. Il lui confie que «ça lui plaît qu’elle soit comme ça...» Il lui demande de «continuer».
Là. Elle a ses mains à lui qui la touchent. Le bas de ses reins… Ses fesses… Puis, les mains l’entourent, la ceinturent. Elles s’arriment… IL s’arrime à elle. Qu’il reste comme ceci, alors… Parce qu’elle aime ça. Oui… Elle aime, elle raffole de ses deux mains. Elles sont jeunes, elles ne portent pas encore les séquelles du temps qui passe. Elles sont douces, elles ne font pas preuve de brutalité. Qu’il les laisse sur elle, ses mains… Oui… Et d’ailleurs… Mmmh… Là. Elle le lui dit. Ou plutôt… Elle le lui… chuchote. Oui. C’est intime. Et même si, bien évidemment, il n’y a personne d’autre dans la maison, ces mots n’appartiennent qu’à Martin et à elle. Ils doivent rester secrets, par conséquent. Il n’y a que Martin qui puisse… qui doive les entendre. Oui. Ils ne sont rien que pour lui. Et vu comment elle se serre… Vu comment elle s’est collée, blottie contre lui… Oui… Ça ne fait pas l’ombre d’un doute. Ce sont des minutes précieuses. C’est un bon moment. Si ça tenait qu’à elle, elle voudrait le revoir. Cependant… Qu’est-ce qu’il en est, de lui? Il faut qu’elle sache…
Tout en se prélassant contre le corps chaud et un peu musclé de l’homme, Élise prolonge ses espiègleries. Elle est pleinement en confiance, alors elle ne s’en prive pas. Ils sont visage contre visage, nez à nez. Ventre contre ventre, corps-à-corps. Le nombre de fois où elle a fantasmé sur CETTE situation, le nombre de fois où elle en a rêvé… Oui… Elle sait qu’elle doit lui parler. Mais… D’un autre côté… Elle a envie de profiter de ce câlin qu’ils se font. Elle est partagée. Prise entre deux feux. Son cœur n’en finit pas de battre fort. Vite. Elle doit se calmer. Le hic, c’est qu’elle ne répond de rien. C’est de la faute de Martin, si l’on peut dire, quoi! C’est lui qui la met tous ses états, sans dessus dessous!
Le rythme est nettement retombé à présent. Élise et Martin en profitent pour reprendre leur souffle. Là. Voi… là. Ils se détendent, ils se prélassent sur la couette moelleuse… et trempée de sueur désormais. Le calme revient après la tempête. Lui, elle l’entend. Sa respiration est une jolie musique, elle trouve. Ça l’apaise. Elle est tellement bien, à ses côtés. Voilà. Elle est en paix avec elle-même. Mieux! Elle est la femme espiègle, passionnée qu’elle a toujours voulu être en compagnie d’un homme. Elle se colle à lui, elle lui dit des mots enflammés. Elle ne se pose plus de question. Elle n’a pas à s’en poser. Martin lui a fait l’amour et il lui a donné deux beaux orgasmes. Elle, elle lui a fait cette fellation dont elle a eu tellement envie… et il a joui dans sa bouche. Le temps défile, c’est sûr, et elle a encore envie de profiter de lui, de sa présence chaude. Tout en lui posant la main droite sur sa joue gauche, elle lui dépose un petit baiser. Petit mais… elle donne tout, dans ce geste affectueux. Il lui plaît beaucoup… Elle est te-lle-ment bien avec lui. Ses lèvres sont collées à celles de Martin. Elle ne veut pas se détacher de ce baiser, Élise. Elle est bien. Et pourtant… Il va falloir qu’ils fassent quelque chose. À commencer… par une bonne douche réparatrice… et chaude…
(…)
L’eau coule. Elle jaillit du pommeau de la douche qui est bien en hauteur. Elle est chaude, l’eau. Elle tombe sur le sol de la cabine. Là. Ils sont bien. L’eau caresse leurs deux corps pendant que eux se touchent et se caressent. Ils s’embrassent même à pleine bouche. Ils se sont finalement décidés à quitter momentanément le lit, la chambre. En fait… Ça a été elle qui a fait le premier pas. Vu qu’il est tout cuit, tout rôti, il n’a rien dit et il s’est laissé entraîner. Mais elle a été douce. De la chambre à la salle de bains, ils se sont tenus la main. Ils étaient toujours entièrement nus. Ils étaient bien et ils avaient toujours aussi chaud malgré la nudité de leurs corps. Martin, par intermittence, a regardé sa maîtresse. Discrètement, bien sûr. Elle n’en finissait pas de l’émoustiller. Il fallait que leurs jeux continuent…
Corps-à-corps, ils laissent encore et toujours libre cours à leurs instincts ainsi qu’à leurs désirs. Élise voit bien que Martin la regarde. Non! Qu’il la fixe, carrément! Bien qu’elle soit depuis un paquet de temps toute nue, la sensation de ces yeux-là, c’est qu’ils la déshabillent. Mais ça ne la dérange pas. Au contraire… C’est agréable. Ça lui plaît et elle ne demande que ça, désormais. Ses «kilos en trop»… Combien de fois elle l’a entendu, ça… Pendant toutes ces années, ces «kilos en trop» l’ont rendue malheureuse parce que c’était une remarque qui revenait sans arrêt. Ça la rendait mal à l’aise avec son corps. Oui, elle avait rencontré au lycée l’homme qui est au jour d’aujourd’hui son ex-mari et avec qui elle a eu ses deux enfants. Mais pendant de longues… très longues années, elle s’est sentie, déclarée coupable d’avoir ces «kilos en trop». Okay. On ne change rien comme ça, du tout au tout, sur un coup de baguette magique. Là, pourtant, aux côtés de Martin, pour la première fois, elle ne réfléchit pas et elle révèle la sensualité qu’elle a secreté en elle pendant toutes ces années. Et c’est à Martin qu’elle offre cette sensualité en cadeau. Et là, elle se saisit de gel douche au cèdre du Liban et s’en verse une rasade dans ses paumes de main. Elle a… une idée… (…)
L’eau continue de couler à flot. Elle est toujours aussi agréable tant elle est chaude, juste comme il faut. La mousse qui recouvrait le corps de son jeune monsieur glisse désormais et tombe sur le sol avant de s’écouler. Il est tout beau, tout neuf, Martin! Elle le regarde presque avec les yeux de l’amour. Et pourtant… Elle ne le sait que trop bien: ils ne sont pas ensemble. Néanmoins… Au travers de ce qu’elle vient de faire, au travers de son regard sur elle… Il s’est laissé aller… et ça lui a plu, son accès d’audace. Elle est sûre qu’il a gravé CE moment précieusement dans sa mémoire. Le connaissant… Il va se souvenir du moindre détail… Et s’il s’en servait pour écrire une nouvelle histoire érotique? Tiens… Il faudra qu’elle le lui demande… Lui écrire un récit coquin… Mais ce qui la rend bien plus fière, c’est qu’il a pris du plaisir, rien qu’en se laissant toucher pendant cette… «simple» douche.
«Simple»? Pas si «simple» et pas si gentille que ça, la douche. Elle a voulu s’occuper de lui, une fois encore. Et vu que ses mains étaient sur lui… Ça aurait été étonnant qu’elles ne soient pas baladeuses. Curieuses. Coquines. Ni une, ni deux, les mains recouvertes de gel douche, Élise les a portées sur le corps de l’homme. Ses mains, Élise voulait qu’elles soient douces. C’était tout pour Martin, rien que pour Martin. Elle qui aime et qui raffole des massages parce qu’ils mettent son esprit sans dessus dessous… Cette douche… Élise avait envie de montrer à quoi ses massages pouvaient bien ressembler. Et là, les déplacements de ses mains étaient lents. Délicats. Langoureux. Sensuels. D’une voix toute douce, elle lui a susurré de se «détendre», de se «laisser faire», de lui «faire confiance». Là. C’était elle qui était à ses petits soins. Un coup, elle regardait ses mains posées sur l’homme. Un coup, elle braquait ses yeux dans ceux de l’homme et elle se mordait les lèvres, exprès. C’en était définitivement fait d’elle. Elle était complètement folle de lui.
Tout nu, debout, il a été entièrement à sa merci. Et comme elle le lui a demandé, il s’est laissé aller. Partant de là, Élise s’en est donnée à cœur joie. Elle a posé ses paumes recouvertes de gel douche parfumé sur la peau et avec la mousse qui est apparue, elle a orné le corps juvénile de son amant. De ses mains, elle a façonné l’anatomie comme s’il s’agissait d’une sculpture. Les gestes étaient divers et variés. Toucher… Palper… Caresser… Masser… Malaxer… Pincer… Titiller… Elle a veillé à ce que ce soit… à ce que ça reste agréable pour lui. Il le fallait. Martin est son œuvre d’art à elle. SON chef d’œuvre. Et une œuvre d’art, un chef d’œuvre, on en prend bien soin. Élise y a mis du cœur et de l’application. Elle voulait qu’il se souvienne de tout ça.
(…)
Leurs corps sont humides. L’eau tombe sur le carrelage blanc, immaculé de la salle de bains. Ils sont collés l’un à l’autre. Comme… de par hasard… Mais c’est quelque chose qu’ils aiment… Du coup, quand ils sont sortis de la douche, la première chose qu’elle a fait, ça a été de tendre la main vers le séchoir. Elle a attrapé la grande serviette de bain qui y était. Elle l’a dépliée et a entouré leurs deux corps avec. Là. Une nouvelle fois, ils sont corps-à-corps. Élise presse son corps contre Martin. Il ne sent que trop bien ses seins, elle se dit. Ses cheveux sont tout mouillés et des mèches se collent à son front. Elle rit légèrement, gaiement. Elle se sent comme une adolescente. Elle est l’âme et le cœur légers. Elle est insouciante. Qu’en est-il de lui? Autant il peut être audacieux dans son texte, autant elle sait qu’il est terre-à-terre dans la vie de tous les jours. Elle aimerait qu’il lui parle. Qu’il lui dise ce qu’il pense. Et si… Oh! Elle a une nouvelle idée en tête… En-core! Une de plus! C’est Martin qui fait qu’elle a l’imagination débordante, désormais. A-lors…
(…)
En rendant l'étreinte plus ferme encore, Élise et Martin ont été davantage proches. C'était intime, comme moment. Hormis la grand serviette qui les a couverts, ils étaient en tenue d'Ève et d'Adam. Et là… Surprise! Elle a clairement vu ET senti son amant se ragaillardir. Oh? Oui! Martin apaisé semble laisser sa place à Martin fougueux. Elle a senti les mains de son amant l'entourer et se poser sur la chute de ses reins puis sur ses fesses. Limite, il l'avait ceinturée. Elle, elle raffolait de ça. Oui, Martin pouvait la toucher comme il en avait envie ET autant qu'il le voulait. Elle était à lui. Ses seins étaient collés au torse. Même si Martin n'était plus en érection, Élise a senti le «petit animal» se frotter à elle. Elle en a gloussé. Soudain, elle a senti les deux mains… tièdes… se détacher de son corps. Mais… Mais pourquoi? Et puis… Il a délicatement déposé les lèvres sur les siennes. Un baiser délicat… «Vas-y, Martin… Embrasse-moi.»
(…)
Ils sont dans la cuisine, toujours entièrement nus et ils boivent un nouveau verre de vin. Ils viennent de trinquer, les yeux dans les yeux. Martin observe Élise. Élise demande à Martin ce qu'il y a, pourquoi il braque ses yeux sur elle comme ça. Il pose son verre sur le plan de travail, comme tout à l'heure. Il n'y a pas de surprise, à priori. Et pourtant… Rien que quand il fait ces gestes-là, elle aime. Il va s'approcher d'elle… Il va poser ses deux mains sur ses joues… C'est écrit. Elle le veut. Elle l'entend. Elle le voit la regarder droit dans les yeux. Elle fond, elle est vaincue. Là. Leurs lèvres se touchent. Il lui dit qu'elle a «les yeux brillants», qu'elle lui «plaît» et qu'il n'est pas «rassasié d'elle». Elle baisse les yeux puis elle le regarde de nouveau, elle glousse. Elle lui dit qu'il peut «la manger autant qu'il en a envie», qu'elle est «tout à lui», qu'elle «n'attend que ça». Là. Il l'embrasse. Lentement, délicatement. Puis… Fougueusement, goulûment.
Élise se laisse aller, elle soupire. Élise capitule, Élise gémit contre les lèvres de SON Martin. SON Martin, oui. Elle le lui a dit. Elle lui a dit aussi que le week-end ne faisait que commencer… Droit dans les yeux, les mains sur les joues de la femme, Martin lui a chuchoté «Oui… MON Élise… Il ne fait que commencer….»
Élise se remet de ses émotions. Martin en fait tout autant. Ça a été… foutrement bon. Là. Le calme revient après la tempête. Pour combien de temps? Elle ne le sait pas. Lui ne le sait pas non plus. Ce qu’ils savent par contre, c’est qu’ils s’entendent bien au lit et qu’il n’y a pas de problème. Mieux! Ils n’ont même pas eu besoin de se parler à certains moments. Il ne leur suffisait que de sons et/ou de regards. Les lèvres et la langue de la femme ont rendu l’homme faible. Il a plié… et il a fini par rompre. Élise est on-ne-peut-plus fière. Elle l’a entendu… Il a aimé cette turlutte. Et quand il l’a prévenue qu’il était «tout près», que «ça venait»…. Élise a pris chaud. Elle le voulait, le jus de son sucre d’orge. Alors, tout en le masturbant, elle est allée et venue sur le gland. Et puis…
Le cri de l’homme, foudroyé par l’orgasme, résonne dans les oreilles de la femme. Ça a été un boucan à réveiller les morts. Mais ça voulait dire ce que ça voulait dire. Ça a été… bon. Et ELLE l’a fait jouir. Curieuse, espiègle, coquine… Cochonne… Elle ne s’est pas retirée quand elle a senti le sexe vibrer entre ses lèvres. Un petit coup de langue et c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Martin a gémi comme un petit animal blessé, traqué. C’était… émouvant. Son sperme a jailli du méat en quelques jets. C’était le pompon, le clou du spectacle. Le bouquet final du feu d’artifice. Elle est fière, à présent. Elle est dans tous ces états. Elle… Ce qu’il vient de se passer entre eux, ça dépasse ses meilleures espérances. Et de loin! Elle garde le précieux liquide encore un petit peu dans sa bouche. Oh ce bon sperme… Elle a encore envie… Le week-end ne fait que commencer, après tout… Et les possibilités sont diverses et variées. Et elle est tout sauf rassasiée…
Élise sourit. Un peu béatement, elle se dit. Mais c’est parce qu’elle est heureuse. Tout simplement. Martin a éjaculé et là, elle veut garder son sperme en bouche encore quelques instants. Elle savoure le moment. Et surtout… surtout… Elle savoure la semence de son amant. Elle en apprécie l’épaisseur ainsi que le goût salé. En quelque sorte, elle a encore un peu de Martin en elle. Et elle veut en profiter autant que c’est possible. Mais… Elle n’en oublie pas le jeune monsieur pour autant. Ce n’est pas elle, ça. Elle n’est pas comme ça. Et puis, il est adorable… Et il lui a donnée deux beaux orgasmes… Ce serait tellement injuste comme absence de reconnaissance… Là. Elle avale le sperme. Elle se lèche les lèvres. À eux deux, à présent.
Elle prend une posture féline, à quatre pattes, comme tout à l’heure, et elle s’approche de l’homme. Elle a ce sourire béat aux lèvres. Elle ne peut pas s’en empêcher. Elle a un petit rire. Elle le voit, Martin… Il est dans sa ligne de mire. Il lui sourit, en retour. Voilà. Voilà. Ils font bien la paire, eux deux. Elle colle et frotte intentionnellement son corps contre celui du guide touristique. C’est qu’elle aime ça… C’est comme quand elle danse un slow. Ou encore c’est quand elle est à l’initiative d’un massage unilatéral ou… réciproque. Là. Elle arrive, visage contre visage. Elle baisse la tête et approche ses lèvres de la bouche de son amant. Sa poitrine se colle au torse poilu. Elle lui parle. Elle lui dit sans aucun détour qu’il fait d’elle une femme comblée. Elle lui dit de but en blanc qu’elle aurait aimé le rencontrer bien avant. Martin soupire. Martin sanglote. Ah… Cette femme… Lui aussi, ça lui aurait plu de la connaître depuis plus de temps. C’est comme ça. De ses deux mains, il ceinture la femme et la colle un peu plus encore contre lui. Elle l’embrasse. Les lèvres, le menton, la mâchoire, le nez, les joues, le cou… Élise… se… déchaîne.
Ils ont beaucoup donné. En plus d’être couverts de sueur, ils sont épuisés. Ça, Élise le voit quand elle regarde son amant et qu’elle l’observe avec attention. Bien qu’elle sache pertinemment que le temps défile et qu’il ne peut pas être rattrapé lorsqu’il est perdu, Élise se dit qu’ils ont besoin de s’accorder un repos bien mérité… avant de remettre le couvert. Comment vont-ils recharger les batteries? Un petit en-cas? Une douche en tout bien, tout honneur? Ou bien une douche… crapuleuse? Un… massage? Il y a tant de possibilités qui s’offrent à eux. Et il y a tant d’envies qu’elle a sur le moment. Mais… Mais. De quoi Martin a t-il envie, LUI? Il n’y a pas qu’elle après tout, quoi! Il faut qu’elle sache. Et pour ça… Rien ne vaut… un échange… émoustillant.
Le corps allongé sur celui de son tendre amant, elle sent le sexe qui débande. Elle sent la sueur qui recouvre la peau. Martin est tout cuit, tout rôti. Et elle sait que tout est envisageable. Non! Possible, ni plus, ni moins, avec lui! Elle se blottit. Elle lui fait sentir son corps. Elle remue, juste un petit peu. Ils sont corps-à-corps. Et… ça lui plaît. Leurs visages se frôlent et se touchent. Pareil pour leurs nez. Quant à leurs bouches… N’en parlons même pas… Élise est on-ne-peut-plus ravie. On-ne-peut-plus heureuse. On-ne-peut-plus… espiègle. Elle rit comme une collégienne rit avec ses copines. Elle ne peut pas s’en empêcher. Elle se sent bien. C’est aussi simple que ça. Elle presse ses lèvres contre celles de son partenaire. Elle y va de bon cœur. Franchement. Élise aime donner des baisers en tout genre. Elle aime faire des caresses diverses et variées. Là, le temps s’arrête un peu plus encore. Elle se prélasse. Elle profite au maximum. Elle sait aussi, dans le même temps, que ses seins se sont collés aux toutes fines tablettes de chocolat du jeune monsieur. Que de bons moments…
Élise est blottie contre Martin. Elle fait attention à lui. Elle sait qu’elle a quelques kilos en trop. Et là, alors qu’elle est allongée sur lui, elle a peur de lui faire mal. Alors, elle adapte sa posture. Cependant, elle n’a… pas… du… tout envie de s’arrêter dans ses coquineries. Même pas en rêve! Et puis… Elle se dit que c’est pareil pour le jeune monsieur. Du coup, tout en adaptant sa position, elle reste comme elle est. Parce que c’est tout simplement comme ça qu’elle est le mieux, là. Sa tête est contre celle de Martin. Leurs nez se touchent. D’ailleurs… Étant donné qu’elle est toujours aussi joueuse malgré le fait qu’elle soit désormais fatiguée… Elle rit légèrement, et elle le frotte, son nez… Martin remue les lèvres. Il lui confie que «ça lui plaît qu’elle soit comme ça...» Il lui demande de «continuer».
Là. Elle a ses mains à lui qui la touchent. Le bas de ses reins… Ses fesses… Puis, les mains l’entourent, la ceinturent. Elles s’arriment… IL s’arrime à elle. Qu’il reste comme ceci, alors… Parce qu’elle aime ça. Oui… Elle aime, elle raffole de ses deux mains. Elles sont jeunes, elles ne portent pas encore les séquelles du temps qui passe. Elles sont douces, elles ne font pas preuve de brutalité. Qu’il les laisse sur elle, ses mains… Oui… Et d’ailleurs… Mmmh… Là. Elle le lui dit. Ou plutôt… Elle le lui… chuchote. Oui. C’est intime. Et même si, bien évidemment, il n’y a personne d’autre dans la maison, ces mots n’appartiennent qu’à Martin et à elle. Ils doivent rester secrets, par conséquent. Il n’y a que Martin qui puisse… qui doive les entendre. Oui. Ils ne sont rien que pour lui. Et vu comment elle se serre… Vu comment elle s’est collée, blottie contre lui… Oui… Ça ne fait pas l’ombre d’un doute. Ce sont des minutes précieuses. C’est un bon moment. Si ça tenait qu’à elle, elle voudrait le revoir. Cependant… Qu’est-ce qu’il en est, de lui? Il faut qu’elle sache…
Tout en se prélassant contre le corps chaud et un peu musclé de l’homme, Élise prolonge ses espiègleries. Elle est pleinement en confiance, alors elle ne s’en prive pas. Ils sont visage contre visage, nez à nez. Ventre contre ventre, corps-à-corps. Le nombre de fois où elle a fantasmé sur CETTE situation, le nombre de fois où elle en a rêvé… Oui… Elle sait qu’elle doit lui parler. Mais… D’un autre côté… Elle a envie de profiter de ce câlin qu’ils se font. Elle est partagée. Prise entre deux feux. Son cœur n’en finit pas de battre fort. Vite. Elle doit se calmer. Le hic, c’est qu’elle ne répond de rien. C’est de la faute de Martin, si l’on peut dire, quoi! C’est lui qui la met tous ses états, sans dessus dessous!
Le rythme est nettement retombé à présent. Élise et Martin en profitent pour reprendre leur souffle. Là. Voi… là. Ils se détendent, ils se prélassent sur la couette moelleuse… et trempée de sueur désormais. Le calme revient après la tempête. Lui, elle l’entend. Sa respiration est une jolie musique, elle trouve. Ça l’apaise. Elle est tellement bien, à ses côtés. Voilà. Elle est en paix avec elle-même. Mieux! Elle est la femme espiègle, passionnée qu’elle a toujours voulu être en compagnie d’un homme. Elle se colle à lui, elle lui dit des mots enflammés. Elle ne se pose plus de question. Elle n’a pas à s’en poser. Martin lui a fait l’amour et il lui a donné deux beaux orgasmes. Elle, elle lui a fait cette fellation dont elle a eu tellement envie… et il a joui dans sa bouche. Le temps défile, c’est sûr, et elle a encore envie de profiter de lui, de sa présence chaude. Tout en lui posant la main droite sur sa joue gauche, elle lui dépose un petit baiser. Petit mais… elle donne tout, dans ce geste affectueux. Il lui plaît beaucoup… Elle est te-lle-ment bien avec lui. Ses lèvres sont collées à celles de Martin. Elle ne veut pas se détacher de ce baiser, Élise. Elle est bien. Et pourtant… Il va falloir qu’ils fassent quelque chose. À commencer… par une bonne douche réparatrice… et chaude…
(…)
L’eau coule. Elle jaillit du pommeau de la douche qui est bien en hauteur. Elle est chaude, l’eau. Elle tombe sur le sol de la cabine. Là. Ils sont bien. L’eau caresse leurs deux corps pendant que eux se touchent et se caressent. Ils s’embrassent même à pleine bouche. Ils se sont finalement décidés à quitter momentanément le lit, la chambre. En fait… Ça a été elle qui a fait le premier pas. Vu qu’il est tout cuit, tout rôti, il n’a rien dit et il s’est laissé entraîner. Mais elle a été douce. De la chambre à la salle de bains, ils se sont tenus la main. Ils étaient toujours entièrement nus. Ils étaient bien et ils avaient toujours aussi chaud malgré la nudité de leurs corps. Martin, par intermittence, a regardé sa maîtresse. Discrètement, bien sûr. Elle n’en finissait pas de l’émoustiller. Il fallait que leurs jeux continuent…
Corps-à-corps, ils laissent encore et toujours libre cours à leurs instincts ainsi qu’à leurs désirs. Élise voit bien que Martin la regarde. Non! Qu’il la fixe, carrément! Bien qu’elle soit depuis un paquet de temps toute nue, la sensation de ces yeux-là, c’est qu’ils la déshabillent. Mais ça ne la dérange pas. Au contraire… C’est agréable. Ça lui plaît et elle ne demande que ça, désormais. Ses «kilos en trop»… Combien de fois elle l’a entendu, ça… Pendant toutes ces années, ces «kilos en trop» l’ont rendue malheureuse parce que c’était une remarque qui revenait sans arrêt. Ça la rendait mal à l’aise avec son corps. Oui, elle avait rencontré au lycée l’homme qui est au jour d’aujourd’hui son ex-mari et avec qui elle a eu ses deux enfants. Mais pendant de longues… très longues années, elle s’est sentie, déclarée coupable d’avoir ces «kilos en trop». Okay. On ne change rien comme ça, du tout au tout, sur un coup de baguette magique. Là, pourtant, aux côtés de Martin, pour la première fois, elle ne réfléchit pas et elle révèle la sensualité qu’elle a secreté en elle pendant toutes ces années. Et c’est à Martin qu’elle offre cette sensualité en cadeau. Et là, elle se saisit de gel douche au cèdre du Liban et s’en verse une rasade dans ses paumes de main. Elle a… une idée… (…)
L’eau continue de couler à flot. Elle est toujours aussi agréable tant elle est chaude, juste comme il faut. La mousse qui recouvrait le corps de son jeune monsieur glisse désormais et tombe sur le sol avant de s’écouler. Il est tout beau, tout neuf, Martin! Elle le regarde presque avec les yeux de l’amour. Et pourtant… Elle ne le sait que trop bien: ils ne sont pas ensemble. Néanmoins… Au travers de ce qu’elle vient de faire, au travers de son regard sur elle… Il s’est laissé aller… et ça lui a plu, son accès d’audace. Elle est sûre qu’il a gravé CE moment précieusement dans sa mémoire. Le connaissant… Il va se souvenir du moindre détail… Et s’il s’en servait pour écrire une nouvelle histoire érotique? Tiens… Il faudra qu’elle le lui demande… Lui écrire un récit coquin… Mais ce qui la rend bien plus fière, c’est qu’il a pris du plaisir, rien qu’en se laissant toucher pendant cette… «simple» douche.
«Simple»? Pas si «simple» et pas si gentille que ça, la douche. Elle a voulu s’occuper de lui, une fois encore. Et vu que ses mains étaient sur lui… Ça aurait été étonnant qu’elles ne soient pas baladeuses. Curieuses. Coquines. Ni une, ni deux, les mains recouvertes de gel douche, Élise les a portées sur le corps de l’homme. Ses mains, Élise voulait qu’elles soient douces. C’était tout pour Martin, rien que pour Martin. Elle qui aime et qui raffole des massages parce qu’ils mettent son esprit sans dessus dessous… Cette douche… Élise avait envie de montrer à quoi ses massages pouvaient bien ressembler. Et là, les déplacements de ses mains étaient lents. Délicats. Langoureux. Sensuels. D’une voix toute douce, elle lui a susurré de se «détendre», de se «laisser faire», de lui «faire confiance». Là. C’était elle qui était à ses petits soins. Un coup, elle regardait ses mains posées sur l’homme. Un coup, elle braquait ses yeux dans ceux de l’homme et elle se mordait les lèvres, exprès. C’en était définitivement fait d’elle. Elle était complètement folle de lui.
Tout nu, debout, il a été entièrement à sa merci. Et comme elle le lui a demandé, il s’est laissé aller. Partant de là, Élise s’en est donnée à cœur joie. Elle a posé ses paumes recouvertes de gel douche parfumé sur la peau et avec la mousse qui est apparue, elle a orné le corps juvénile de son amant. De ses mains, elle a façonné l’anatomie comme s’il s’agissait d’une sculpture. Les gestes étaient divers et variés. Toucher… Palper… Caresser… Masser… Malaxer… Pincer… Titiller… Elle a veillé à ce que ce soit… à ce que ça reste agréable pour lui. Il le fallait. Martin est son œuvre d’art à elle. SON chef d’œuvre. Et une œuvre d’art, un chef d’œuvre, on en prend bien soin. Élise y a mis du cœur et de l’application. Elle voulait qu’il se souvienne de tout ça.
(…)
Leurs corps sont humides. L’eau tombe sur le carrelage blanc, immaculé de la salle de bains. Ils sont collés l’un à l’autre. Comme… de par hasard… Mais c’est quelque chose qu’ils aiment… Du coup, quand ils sont sortis de la douche, la première chose qu’elle a fait, ça a été de tendre la main vers le séchoir. Elle a attrapé la grande serviette de bain qui y était. Elle l’a dépliée et a entouré leurs deux corps avec. Là. Une nouvelle fois, ils sont corps-à-corps. Élise presse son corps contre Martin. Il ne sent que trop bien ses seins, elle se dit. Ses cheveux sont tout mouillés et des mèches se collent à son front. Elle rit légèrement, gaiement. Elle se sent comme une adolescente. Elle est l’âme et le cœur légers. Elle est insouciante. Qu’en est-il de lui? Autant il peut être audacieux dans son texte, autant elle sait qu’il est terre-à-terre dans la vie de tous les jours. Elle aimerait qu’il lui parle. Qu’il lui dise ce qu’il pense. Et si… Oh! Elle a une nouvelle idée en tête… En-core! Une de plus! C’est Martin qui fait qu’elle a l’imagination débordante, désormais. A-lors…
(…)
En rendant l'étreinte plus ferme encore, Élise et Martin ont été davantage proches. C'était intime, comme moment. Hormis la grand serviette qui les a couverts, ils étaient en tenue d'Ève et d'Adam. Et là… Surprise! Elle a clairement vu ET senti son amant se ragaillardir. Oh? Oui! Martin apaisé semble laisser sa place à Martin fougueux. Elle a senti les mains de son amant l'entourer et se poser sur la chute de ses reins puis sur ses fesses. Limite, il l'avait ceinturée. Elle, elle raffolait de ça. Oui, Martin pouvait la toucher comme il en avait envie ET autant qu'il le voulait. Elle était à lui. Ses seins étaient collés au torse. Même si Martin n'était plus en érection, Élise a senti le «petit animal» se frotter à elle. Elle en a gloussé. Soudain, elle a senti les deux mains… tièdes… se détacher de son corps. Mais… Mais pourquoi? Et puis… Il a délicatement déposé les lèvres sur les siennes. Un baiser délicat… «Vas-y, Martin… Embrasse-moi.»
(…)
Ils sont dans la cuisine, toujours entièrement nus et ils boivent un nouveau verre de vin. Ils viennent de trinquer, les yeux dans les yeux. Martin observe Élise. Élise demande à Martin ce qu'il y a, pourquoi il braque ses yeux sur elle comme ça. Il pose son verre sur le plan de travail, comme tout à l'heure. Il n'y a pas de surprise, à priori. Et pourtant… Rien que quand il fait ces gestes-là, elle aime. Il va s'approcher d'elle… Il va poser ses deux mains sur ses joues… C'est écrit. Elle le veut. Elle l'entend. Elle le voit la regarder droit dans les yeux. Elle fond, elle est vaincue. Là. Leurs lèvres se touchent. Il lui dit qu'elle a «les yeux brillants», qu'elle lui «plaît» et qu'il n'est pas «rassasié d'elle». Elle baisse les yeux puis elle le regarde de nouveau, elle glousse. Elle lui dit qu'il peut «la manger autant qu'il en a envie», qu'elle est «tout à lui», qu'elle «n'attend que ça». Là. Il l'embrasse. Lentement, délicatement. Puis… Fougueusement, goulûment.
Élise se laisse aller, elle soupire. Élise capitule, Élise gémit contre les lèvres de SON Martin. SON Martin, oui. Elle le lui a dit. Elle lui a dit aussi que le week-end ne faisait que commencer… Droit dans les yeux, les mains sur les joues de la femme, Martin lui a chuchoté «Oui… MON Élise… Il ne fait que commencer….»
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