Emanuel, devant mon mari voyeur.

- Par l'auteur HDS Muse -
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Auteur femme.
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Récit libertin : Emanuel, devant mon mari voyeur. Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-09-2012 dans la catégorie Plus on est
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Couleur du fond :
Emanuel, devant mon mari voyeur.
Quelques allusions relatives aux plaisirs…
En tout premier lieu la femme possède un organe uniquement dédié aux plaisirs. C’est loin d’être anecdotique…Le simple frottement d’un vêtement, d’un mouvement, nous le rappelle insidieusement. Pour peu que les circonstances s’y prêtent nous voici, souriantes, joyeuses, gaies et plus si notre caractère favorise notre épanouissement.
Il me l’a proposé, nous avons décidé d’assumer ma féminité sans nier notre couple, avec son accord et sa participation, vivre des relations sexuelles épanouies avec d’autres hommes et Lui présent, accepter ses cadeaux.
Ce soir Emanuel me rend visite pour parfaire l’organisation de l’exposition de novembre. Ce garçon me plait, m’attire sexuellement. Mon mari le sait et sait qu’au cours de cette rencontre je souhaite m’assurer qu’Emanuel est un gentleman ; au sens que j’attribue à mes amants.
Juste me rendre compte si je ne me trompe pas, qu’il sera un bon amant, capable de partager avec notre couple le désir, je le sais déjà, que je représente pour lui. Il est des regards qui ne trompent pas, des mots trop forts ou trop peu, de ceux troublés par l’imagination. Je lui plais, et réciproquement. Cela ne suffit pas. Il faut en plus l’envie de s’associer au couple pour le plaisir de la dame, rôle ingrat peut être. Donner sans certitude de recevoir, être l’homme objet au service des plaisirs de la dame.
Il est beau, jeune, stylé, avec juste ce qu’il faut de retenue, et tout de même l’arrogance de la jeunesse dans le regard et parfois le sourire. Me reste à lui faire comprendre qu’il peut me réjouir sous le regard de mon mari.
On parle art, peinture et expériences personnelles, c’est là ou tout se joue…
Il me parle de son intérêt pour le nu et de son impossibilité à ce jour de trouver un modèle. « Je pose ? Oui. Nue ? Oui, pour la camera de mon mari. Je n’ai jamais osé le faire sous le regard d’un autre, peut être qui sait, bien demandé… Accepterais-tu ? Demande à mon mari. D’accord » répond-il enfin. Dialogue ô combien érotique à ce moment précis. Je le ressens prêt à cette audace et l’atmosphère, en plus des mots, établie une sorte de sensualité naissante. Mon mari est entré dans le jeu de son imaginaire ce qui semble un trouble, une excitation supplémentaire…La jeunesse téméraire…
Osera-t-il ? Prochainement la réponse…

L’attente est pétillante. JF me lance un regard coquin, il avait deviné mes intensions, notre soirée sera à la hauteur de l’anticipation…d’autant qu’Emanuel a appelé durant notre diner. Rendez vous sera donc pris pour une séance de pose dont chacun devine maintenant la possible nature …Je sais faire vivre la patience, savourer le temps de l’envie…


J’ai pris la pose, dans mon atelier. Nue entièrement, jambes croisées en appui sur un bras, rein creux pour valoriser ma poitrine ferme et bien ronde, lascive, je songe délicieusement aux pensées des deux hommes. JF observe dans l’angle, Emanuel a corrigé la courbe des reins, orienté les épaules, allongé la jambe…Mains douces et fermes, premier frisson. Regard de l’artiste au modèle, un mot au mari « quelle silhouette ! Je suis subjugué » Traduction en réalité de : « je bande » …Aura-t-il l’audace de ses envies ?
Il pose encore le pinceau pour une rectification de position de hanche, jusqu’au moment ou il pose définitivement l’instrument et se préoccupe uniquement du corps du modèle. On a basculé.
Caresses, baisers, caresses encore. Il ose, ose bien…longuement, sensuellement, mon abandon est total. En sensuels échelons, délicates caresses, il fait vibrer ma peau, frissonner le corps. Chaque mouvement un brin de plaisir en plus, une excitation croissante. Tour à tour ou simultanément en élans subtils, les pointes des seins se dressent, mon clito se gonfle, ma peau vibre. Graduellement il aventure ses doigts autour de l’épaule, lente descente sur la ligne des seins, un doux baiser sur la pointe, l’autre main, innocemment, sur le pubis. Puis un doigt glisse subrepticement le long de mes lèvres humides qu’il ouvre délicatement, gémissement et souffle retenus. Sa bouche ensuite, sur mon ventre, mes seins en main, il lèche, embrasse mon sexe trempé. Il y joint ses doigts qui me fouillent de plus en plus. Vigueur, violence des dents, il suce, mordille, écrase, tant et tant ! Plaisir immense, insatiable, il continue, impétueux, sans répit. J’ai rêvé ce moment, j’y suis plus que disponible, mon corps anticipe. Je veux le plaisir, je veux surprendre, offrir à mon mari ma jouissance explosive, vibrer comme une folle, jouir dans l’oubli. Crispée, hurlante, je crie et explose mon orgasme terrible sur son visage. Surpris, presque apeuré, il demande pardon. Dans un sourire et fermant les yeux, je souffle : « trop bon !... » Un sourire complice de mon mari fini de le rassurer. J’ai mouillé le sol d’un jet incongru.
JF nous conduit ailleurs, vers le confort de la chambre pour poursuivre nos découvertes.
Je passe nue devant les deux hommes encore vêtus et témoins de l’intense orgasme que je viens de vivre. Je souris à JF en haussant les sourcils pour lui faire part de ma surprise, presque honteuse de cet abandon, perversité délicieuse. Je lis, sur le visage d’Emanuel, après la crainte d’avoir fait mal, l’étonnement de la jouissance ou il m’a conduite. Les regards suivent mon déplacement vers la chambre, sans me retourner, confiante, j’imagine, les bandaisons dressées et les coquineries que j’ai envie de vivre.
Assise sur le lit je défais le pantalon de toile d’Emanuel qui doit terriblement le gêner vu la déformation du tissu sous la taille. Je découvre un corps svelte, musclé, finement délié et entièrement imberbe. Je lui souris en regardant son sexe dressé. Il ôte son teeshirt pendant que je m’empare de son membre à deux mains. Je regarde le gland déjà ouvert et légèrement humide avant d’y poser ma bouche pour lentement sucer. Il caresse mes cheveux, mes doigts glissent en alternance de mes lèvres. Je regarde malicieusement mon mari dont je sais qu’il adore me voir ainsi prodiguer une fellation à mon amant surpris et excité. Je m’accroche à ses cuisses fermes qu’il balance pour que son sexe coulisse dans ma bouche suceuse. J’entoure, serre, tourne ma langue, mes lèvres, je goûte son plaisir à ma salive mélangé. Ses boulles lisses roulent dans mes paumes, un doigt délicatement derrière juste avant son anus, un pouce remonte vers le dessous si sensible du gland. Tout entier en mains, gland du bout des lèvres. Lorsque ma bouche s’éloigne un filament translucide de son envie nous uni encore. Perversité délicieuse que ces minutes où je suce la vigueur raide d’un homme sous le regard jouisseur de mon mari. Divine sensation. Le membre se raidi encore et tente de se relever sur le ventre d’Emanuel lorsque mes caresses excitent à l’extrême.
Calme d’un instant pour renouveler. Il grimace de se retenir, je jubile. Je croise les regards des deux hommes, alors que je sais ma position impudique, bouche ronde et joues creuses sur le sexe tendu, mouvements alternatifs de la tête, assise sur le bord du lit, cuisses écartées autour des jambes crispées d’Emanuel. Je sais leur excitation de la situation, de l’image et des regards malicieux. Ils subissent mon audace en envieux profiteurs. La rougeur de la peau au dessus des seins et du visage ainsi que la brillance de mon sexe, reflètent mon trouble profond. Situation lubrique d’une femme perverse qui réjouit son amant face à son mari.

Il est temps que je m’allonge pour maintenant profiter pleinement de ce membre dressé et vivant. Je le guide sur mon clito, puis en moi, de nouveau sur mon clito…mouvement d’extase. Il me pénètre en force délicate, comme en respect, malgré son envie. Il sait, écoute mes sueurs, mes gémissements, mes frissons, mes tremblements, pour me donner a chaque instant le geste qui accroit mon plaisir et mon envie d’encore. Je ne suis plus qu’un sexe, tout mon corps plaisir et envie, haletante, ouverte, offerte, a sa queue que je veux.
Le désir est intense, il dure encore et encore, chaque coulissement, enfoncement qui se succèdent le renforce, Emanuel s’agrippe à mon corps, me serre, m’enlace. Les mouvements sont frénétiques, les sexes se choquent, se projettent l’un dans l’autre, sonores, claquements des cuisses. D’envie il me défonce au plus profond, se contracte tout entier pour moi, son sexe raide lime et bouscule mon vagin, tout son corps tendu pour le mien qui ondule. Je vis son désir à chaque coup de rein, je veux qu’il reste encore, qu’il continue, sentir sa force pour moi, tout son être au bout de son membre rigide. Son pénis, je le sens et le veux dans mon corps ouvert. Etre baisée ainsi que c’est bon ! Avide de mon amant, jouissante sous le regard fou des deux hommes. L’érotisme a son apogée, le corps érogène tout entier.
Nos peaux unies vibrent ensemble le plaisir. Cuisses ouvertes, jambes écartées et relevées, j’ouvre au plus grand mon sexe pour le sien, je serre les muscles de mon ventre pour qu’il sente mon envie de lui, le plaisir intense qu’il me donne. J’ondule, balance les reins et la croupe frénétiquement, j’offre mon sexe, liés, branchés, unis nous sommes. Il tourne en moi, écrase mes lèvres et mon clito de son pubis mouillé par mes liqueurs. Je crie, je hurle et bave, indécente, femelle offerte. Il me donne et je lui montre, lui crie mon plaisir, non ! Pas maintenant, continue, continue encore…J’agite énergiquement mon clito contre son pubis, je regarde son dard me pénétrer, s’enfoncer et sortir de mon corps en plaisir énorme. Les plaisirs se multiplient jusqu’à l’apogée des désirs. Tous ses muscles sont tendus raides comme la queue qui va et vient. Femelle enivrée par le partage avec mon mari qui me voit jouir d’être prise.
J’ai chaud, la sueur coule entre mes seins, tout comme mes liquides mouillent les cuisses d’Emanuel et les miennes. Mes mains s’enfoncent dans ses fesses dures pour le garder au fond de moi. Je veux que mon mari aussi vive mon plaisir brûlant, je veux que mes gémissements traduisent la folie de mon corps, que les hommes sachent la tension intense, merveilleuse que je leur dois. Mes tremblements incontrôlés excitent l’amant en moi et mon mari voyeur, les souffles traduisent le partage des émotions intenses. Extravagances du sexe, chacun accroit son plaisir du vécu visible des autres. Emanuel gobe mes seins, aux tétons tendus, du bout des lèvres, tout en me pénétrant encore avec ardeur. Il me veut. Comme le vit mon mari, tout comme Emanuel sait, qu’il le fait pour lui. L’un en moi, l’autre à mes côtés s’excitent et m’excitent.
Dressé au-dessus de moi, la jouissance du coït final approche. La vague monte, au bord de la plénitude, on va jouir, chacun le sait, le veut, rien pour arrêter, être submergée. Je sens le corps se tendre, les cuisses ne bougent plus, il reste rigide, enfoncé, planté, visage grimaçant il va gicler et me prendre. Il râle son éjaculation au creux de mon cou, empoigne et pétri mes fesses de ses doigts fermes, mon sexe par le sien enfoncé. Je tremble et retient sa queue. Mon vagin se referme, enveloppe le membre tendue, l’aspire le suce même pour le faire jouir. Je glisse ma main entre nos ventres pour empalmer les couilles, les serrer, les écraser jusqu’ a en extraire les ultimes goutes de jus chaud. Son doigt dans mon anus, bourrée, remplie, brûlée, mon vagin palpite sur sa bite. Je joui, les étoiles explosent dans les yeux.
Dernier spasme, liés nous restons sans bouger, l’éternité de l’instant !... Puis, lentement, les corps s’affaissent, se détendent, se relâchent, liés encore avant qu’il ne m’échappe. Les yeux s’ouvrent sur l’assouvissement. Mes jambes s’allongent. Sourires de satisfaction, le sperme visqueux s’écoule de mon sexe ouvert. La bandaison s’amenuise pour s’éteindre.
JF me sourit, rouge, désir au bout des doigts. Assouvie, je veux bien l’être par toi aussi. Viens, entre dans mon corps mou et dilaté. Je sais ton impérieux désir urgent. Yeux clos je masturbe lentement mon clito au dessus de ton sexe qui baigne en moi, je vais partir encore une fois, partir pour toi avec toi, perverse encore, sous le regard impuissant d’Emanuel repu. Nous jouissons en nous embrassant…je m’endors sous toi, mon amour. Etre femme, ta femelle perverse!!

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