Erina (1ere partie)

- Par l'auteur HDS Mysterious1991 -
Auteur homme.
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Récit libertin : Erina (1ere partie) Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-09-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Erina (1ere partie)
Seule sur le sable, les yeux dans l’eau, son rêve était trop beau. L’été qui s’achève, elle partira à cent mille lieues de moi… Cette jeune femme, elle répond au doux nom de Erina. Et cette scène, c’était sur la plage de la ville, à Dubrovnik, en Croatie, sur la côte adriatique, tout à l’heure, quand je marchais sur le front de mer et que Roch Voisine me chantait Hélène dans les oreilles. C’était une agréable soirée d’été. Une sorte d’été indien. Le soleil se couchait mais il semblait prendre son temps. Quoiqu’il en était, le soleil donnait le «la» mais il y avait une légère brise et ça lui répondait. Le long du front de mer, les DJ se surpassaient et faisaient preuve de leurs talents. The Weeknd, Ava Max… Sia, Doja Cat… Imagine Dragons, Maroon 5… Dubrovnik est l’Ibiza adriatique. Et puis j’ai regardé la mer. Et je l’ai vue, ELLE…
Une femme assise en indien sur le sable, sans rien dessous la robe qu’elle portait. Pas possible de ne pas la voir, tout du moins à mes yeux. Sur la plage, moi, je n’ai vu qu’elle. Tout le monde faisait la teuf’ au rythme de l’alcool et de la musique. Moi, Roch Voisine dans les oreilles, je marchais. À gauche, c’était l’Adriatique. À droite, c’était la promenade et l’aquarium. Je l’ai vue, cette femme. Il n’y avait pas le moindre doute. Il n’y avait qu’elle. Elle seule, isolée, à contre-courant de la fête qui était à son paroxysme. ELLE. Oui…
(…)
J’ouvre difficilement les yeux. C’est… compliqué. L’alcool, l’euphorie de la rencontre, le sexe… C’est comme un marteur-piqueur qui me perce le crâne, ce matin, là. Les draps sont humides. Je remue. Oui. Le réveil est… difficile. Je bouge dans tous les sens. OH… Je me rends compte de quelque chose. À part moi, il n’y a… personne.

Les draps sont pêle-mêle, complètement en désordre sur le lit. Effectivement, il n’y a personne qui y est à mes côtés. Bizarre… Les draps et les oreillers sont trempés. Bon d’accord… Ce n’est pas étonnant au regard de la nuit d’amour qu’on a vécu, elle et moi. Elle s’est donnée entièrement à moi, d’égale à égal. En retour, je me suis donné corps et âme à elle. J’ouvre les yeux mais j’ai du mal à émerger à vrai dire. Il faut dire que nous nous sommes complètement lâchés au lit. Erina est presque sans tabous. En plus de ça, il y a eu un bon feeling dès le début entre nous. Ça m’a touché de la voir ainsi, seule, les larmes aux yeux. Ça a été plus fort que moi. À l’instant-t, elle a été l’objet de mon regard. Plus je me rapprochais d’elle, plus je remarquais que son regard fixait le vide, la mer Adriatique. Tout doucement, sans lui faire peur, je suis arrivé à sa hauteur et je me suis assis. Je l’ai entendu sangloter. Pleurer, même.

Elle, c’est Erina. Elle a trente-quatre ans et elle est originaire de Tirana, la capitale de l’Albanie. Brune aux cheveux longs, les yeux marrons limite noisettes, elle est la «girl next door» que l’on voudrait avoir comme voisine, comme amie… ou bien comme petite copine. Et pourtant… On ne dirait pas mais elle est secrétaire dans un prestigieux cabinet d’avocats dans un quartier huppé de Tirana. Elle aime se faire coquette et ce qu’elle préfère dans la vie, c’est se faire remarquer par son intelligence et sa bonne éducation, par sa beauté et la sobriété des vêtements et des produits cosmétiques qu’elle porte. Jusqu’à présent, Erina était heureuse et respirait la joie de vivre. C’était sans compter sur Bledar, son petit ami. Ce connard l’a trompée un soir où elle était de soirée pour le cabinet. Ça lui a fait é-nor-mé-ment de mal car elle tenait beaucoup beaucoup à Bledar. Elle l’aimait passionnément.


– Erina? Are you here?


Personne ne me répond.


– Erina? Where are you, honey?


Toujours pas de réponse. Bon. Peut-être qu’elle descend au restaurant de l’hôtel et qu’elle y prend son petit-déjeuner… Peut-être qu’elle a besoin d’être seule, de se retrouver après la nuit folle qu’on a vécu… Peut-être qu’après, elle reviendra et qu’on partagera un nouveau moment complice… En attendant, je ne me mets pas la rate au court-bouillon et je me remémore plutôt la rencontre et le sexe. C’était… bon. Oui… Je soupire. Je me sens bien. Soudain, en admirant la jolie chambre que j’ai réservé pour mon séjour ici, mes yeux se fixent sur la table de chevet de la chambre, à côté de moi. Je remarque qu’il y a une enveloppe dessus. Je l’ouvre. Une feuille de papier se trouve à l’intérieur, pliée en deux. Je déplie le papier. Je commence à lire…

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Moi, c’est Tom. J’ai trente-trois ans. Je suis coach de vie, diplômé d’État. J’ai un cabinet où je travaille avec mon associé… et meilleur ami, Mickaël. On se connaît depuis qu’on est gosses. Tout a commencé en CE2, quand on avait huit, neuf ans. Une dispute de gamins. En 2021, nous sommes plus que jamais amis. Amis, associés et moi, depuis février 2020, je suis son témoin. En effet, le 28 février 2020, Mickaël et sa copine de longue date, Myriam, se sont dits oui à la mairie ET à l’église. La Covid-19 et les différents confinements ne nous ont pas fait du bien. Ça n’a pas été de tout repos. Notre clientèle la plus fidèle est restée, dieu merci. Mais tout n’a pas été si facile, tout n’a tenu qu’à un fil, comme JoeyStarr et Kool Shen l’ont rappé en 1995. En accord avec Mickaël, j’ai pris des vacances. Destination: Dubrovnik, en Croatie…

Pour arriver ici, j’ai dû d’abord me rendre à Paris. Habitant et travaillant à Reims, j’ai pris le train. Arrivé à la gare de l’Est, j’ai pris les transports en commun de la RATP pour me rendre à Roissy-Charles de Gaulle. De là, j’ai pris un avion et j’ai fait escale à Zagreb, la capitale de la Croatie. Et de Zagreb, j’ai pris un autre avion jusqu’ici.

Il était tard quand j’ai atterri à Dubrovnik. Depuis, j’avais pas mal voyagé depuis Reims et ma Champagne. J’ai hélé le premier taxi que j’ai vu et la chauffeur m’a conduit jusqu’à l’hôtel trois étoiles et plein de charme où j’ai réservé ma chambre. Une fois les modalités du check-in effectuées, je n’avais plus qu’un seul désir: entrer dans ma chambre, m’y installer… et m’allonger sur le lit pour m’y endormir comme un enfant.


Demain est un autre jour, on dit, n’est-ce pas? Quand j’ai fermé les yeux et que j’ai sombré dans un sommeil profond, le premier soir, c’est ce que je me suis dit. J’espérais que cette semaine de vacances à Dubrovnik me fasse le plus grand bien, qu’elle soit une sacrée bouffée d’oxygène. Que cette semaine est tombée à point nommé… Les dernières semaines ont été difficiles et pour être honnête, moi qui suis coach de vie et qui aide par conséquent mes clientes et mes clients à se développer personnellement et à trouver des parades pour égayer leur vie… Là, c’était à mon tour de me trouver en difficulté. Je m’explique: comme je le disais, depuis la Covid-19, les confinements, les différentes mesures gouvernementales qui sont entrées en vigueur et qui font désormais partie intégrante de notre quotidien, et j’en passe… Ce n’est plus pareil. Il faut s’adapter à cette nouvelle donne et ça, ce n’est pas facile tous les jours. De plus, après un an d’amour et de passion, Anastasia et moi, nous avons décidé de nous séparer d’un commun accord et de reprendre le cours de nos vies respectives. Oui, nous étions de chauds lapins. Mais non, nous ne nous retrouvions plus dans cette histoire. Ça aura été au final… léger entre nous.


Ça n’allait donc plus, ces dernières semaines. Je ne me retrouvais tout simplement plus aussi dans la vie que je menais. Il était temps de couper court à la routine et à la déprime dans laquelle mon existence s’était mise à s’inscrire crescendo. Il était temps d’apporter du changement. Et ça, j’avais bel et bien l’intention de le faire dès mon arrivée, et pendant l’intégralité de mon séjour. Vivre le moment présent, saisir chaque opportunité qui se présenterait à moi… Les soirées, les femmes… Dubrovnik, l’Adriatique, la Croatie… J’étais en réalité loin de m’imaginer que je ferais la rencontre d’une femme seule, triste, sur la plage, à la fin de mon séjour, qu’on ferait l’amour et que ce serait particulièrement bon…

Écoutant les conseils de Mickaël, j'ai décidé dès le premier jour de mes vacances ici de ne rien programmer du tout. Moi qui, d'ordinaire, est rigoureux, consciencieux, organisé, je voulais laisser cette facette-là de moi à Reims. La routine et les habitudes avaient longtemps duré. Trop… longtemps duré. Il était temps de casser cette dynamique déclinante… et de lever les voiles. Il était temps de changer de contexte et de prendre le large. Donc, moi, Tom, j'ai délibérément pris le parti de faire les choses comme bon me semblerait. Où ET quand ET comme j'en aurais envie. C'était ça: je vivrais le moment présent. Je saisirais la moindre occasion, la moindre opportunité qui se présenterait à moi. Il ne serait pas question de penser à ce que je n'aurais pas fait la veille. Il ne serait pas question non plus de réfléchir à ce que je pourrais faire le lendemain. Je verrais, j'aviserais… et je ferais en fonction. Quand j'ai ouvert les yeux, le matin du premier jour, j'ai pris le temps nécessaire pour me réveiller. J'étais en vacances et j'étais seul. CQFD: pas question pour moi de regarder mon iPhone ou ma montre toutes les cinq minutes pour savoir quelle heure il serait. Oui… Cette semaine de vacances en Croatie, ce serait tout pour moi, rien que pour moi. Le plus important, après tout, c'était que je reprenne goût à la vie. C'était que j'y donne une nouvelle direction.

La nuit avec Erina est désormais une donnée qui doit rentrer en ligne de compte.


Pour la première fois depuis un moment, le temps ralentissait sa course et les jours défilaient lentement. En ce qui me concernait, je faisais mien l’adage de mon amie belgo-colombienne Veronica: «Vivre le moment présent». Ici, à Dubrovnik, en cette toute fin du mois d’août, c’était ce que je faisais, sans me poser de question. Le farniente… Le tourisme… Les bars et les pubs… Les restaurants… Les clubs… Par contre, bien que la cité croate était propice aux rapprochements des corps et que la luxure était partie intégrante de son identité, bien que la gente féminine y était émoustillante, Anastasia était toujours présente, dans mon corps et dans ma tête. Cependant, quand nous nous sommes rencontrés, Erina a tout bouleversé.

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J’ai donc rencontré cette femme hier soir. À deux jours de mon départ… et de mon retour pour la France, pour Reims, j’avais décidé, une fois n’était pas coutume, de profiter de la vie et d’en savourer les petits plaisirs. Par conséquent, je m’étais sur mon trente-et-un. J’étais allé chez un barber shop réputé de Dubrovnik et j’y ai passé deux bonnes heures mais le résultat en valait vraiment la peine quand je suis sorti du salon: un dégradé remis à jour et une barbe bien taillée. Puis, je suis rentré à mon hôtel et j’ai pris mon temps sous le jet d’eau tiède de la douche. J’ai senti l’eau couler sur ma peau et couvrir mes tatouages maoris avant de s’écraser sur le carrelage de la cabine. J’ai vu la mousse du gel douche recouvrir le moindre millimètre carré de ma peau avant d’être effacée, chassée par le pommeau de la douche. Mes mamelons percés étaient allongés. Je bandais bien dur. Étais-je en train de penser à une nana, qu’elle fusse imaginaire ou une partenaire que j’ai eu à un moment de ma vie? Anastasia??? Elle, ce n’était juste pas possible au regard de notre rupture. À… tous les coups… Cette femme, elle était le pur fruit de mon imagination libidineuse fertile. Mais que c’était agréable…

Une fois bien rincé, je suis sorti de la cabine et je me suis emparé d’une serviette blanche, immaculée et j’ai pris le temps de me sécher. La caresse du tissu sur ma peau a été exquise. Même si c’était hier, je me souviens précisément de cette sensation. Une fois sec, j’ai ouvert les portes coulissantes de l’armoire de la chambre et j’ai examiné consciencieusement le contenu de mon dressing. J’en ai tiré une chemise bleue, un jean slim qui me fait sans me vanter un «petit» cul, un boxer moulant et une paire de chaussettes blanches. J’ai posé le tout sur mon lit et je suis allé chercher mon eau de toilette Scorpio Intense dans la salle de bains. J’en ai vaporisé sur mon corps: sur mon cou, sur mes aisselles, sur mes poignets et sur mon bas-ventre. Là. Je sentais bon. Il était temps pour moi ensuite de m’habiller. Avec des gestes délicats, toujours sans me presser, l’un après l’autre, j’ai enfilé mes vêtements pour la soirée qui allait se passer. Une fois que ça a été fait, je suis allé jeter un œil à mon apparence et à ma tenue dans le miroir qui se trouve à côté de l’armoire. Le miroir me renvoyait mon reflet: un trentenaire, souriant, bien habillé. Beau gosse mais sobre. Sur ce, je me suis connecté à Internet sur iPhone et j’ai recherché les bonnes adresses, quelles qu’elles fussent, pour que je passe une bonne soirée, sans que je ne pense à quoique ce soit. Ça a été ainsi que j’ai jeté mon dévolu sur le Cafe Festival, un établissement bien connu ET bien réputé de la cité adriatique. Le Cafe Festival est réputé entre autres pour son cadre cosy et une ambiance jazzy en arrière-fond. C’était décidé: ça allait être là où j’allais me rendre et passer un bon moment.


Le Cafe Festival se situait dans une ruelle du cœur de la ville. Il n’était pas loin de l’hôtel où je loge. Mais je n’avais pas envie de m’y rendre tout de suite. Les journées étant longues, le soleil restant présent en soirée, la météo étant belle à Dubrovnik, je voulais profiter du ciel bleu et du soleil, de l’air doux et de la mer. Par conséquent, j’ai décidé de me balader en ville puis de me rendre sur le front de mer et la plage.

Un dernier coup d’oeil à mon reflet dans le miroir et je suis parti. Iphone? Ok. Passeport? Ok. Pass sanitaire? Ok. Chewing-gums et Tic-Tac? Ok. Tout était là dans ma petite sacoche noire en bandoulière. J’ai fermé la porte de ma chambre et j’ai marché dans le couloir pour prendre l’ascenseur. Une fois les quatre étages descendus et parvenu au rez-de-chaussée, je suis allé déposer ma clé à la jolie réceptionniste blonde de l’hôtel en service à ce moment-là et je suis sorti dehors.


(…)
Que c’est agréable de sortir le soir, dans une ville paisible, vivante et où il fait beau. Je marchais et je ne pensais à rien. Je me délectais de la joie de vivre des habitants et des touristes. J’en prenais plein les yeux et je trouvais les édifices, l’architecture typiques de la ville croate beaux à regarder. Ça valait le détour. Les écouteurs dans les oreilles, Hélène Ségara me chantait Elle, tu l’aimes.

L’air était agréable et le soleil était présent mais sans être assommant. C’était parfait comme contexte pour sortir un soir d’été. Alors j’ai flâné, erré dans les rues de Dubrovnik. En revanche, j’étais tout sauf une âme en peine. J’étais bien et c’était un petit plaisir de la vie auquel je m’adonnais. Je marchais, certes, seul dans la rue. Mais je croquais la vie à pleines dents. Je mettais mes cinq sens au service de tout ce qu’il s’offrait à moi sur mon chemin.


La vie ne pouvait pas être plus belle à l’instant-t. Même avec les écouteurs dans les oreilles, j’entendais les cliquetis des couverts mêlés aux discussions et aux rires des gens dans les restaurants. La ville était pleine de vie et je savais au fond de moi que C’ÉTAIT l’endroit où j’étais le mieux. Il fallait que j’en profite par conséquent au maximum. Je le voulais. Musique toujours dans les oreilles, j’ai continué ma promenade du soir. Du centre-ville, je m’étais orienté vers le front de mer et l’Adriatique me faisait face. Un instant, j’ai retiré les écouteurs et j’ai porté une oreille délicate et attentive aux différents sons qui me parvenaient.


J’ai débouché sur un tournant qui m’a conduit de l’aquarium jusqu’à la longue ligne droite de la promenade du front de mer de Dubrovnik. J’en ai pris plein les yeux et ce même si je m’y étais déjà rendu, les jours précédents. Il y régnait une atmosphère décontractée, festive et les gens y prenaient du bon temps.

De là où j’étais, j’avançais et tout me venait de plus en plus distinctement, de plus en plus clairement. Les gens qui dansaient, qui chantaient et qui faisaient la tête… Les gens qui parlaient, qui riaient et qui buvaient un verre dans les bars, dans les restaurants et dans les clubs… Je regardais au loin et je me demandais où je pourrais, moi aussi, passer un bon moment.


J'étais à l'Uvala Lapad Beach et c'était le front de mer, tout entier, qui s'offrait à mes yeux. C'était lumineux mais sans être non plus racoleur, tapageur. C'était l'été et la ville vivait. Tout simplement. Le temps d'un instant, j'ai pensé à ma situation du moment et la conclusion que j'en ai tiré, c'était que Dubrovnik était le meilleur endroit sur Terre où je pouvais être. J'ai alors réinséré les écouteurs dans mes oreilles. Nothing's Impossible de Depeche Mode. Très bien. J'ai repris ma marche et j'ai marché vers les lumières de la plage.

L'atmosphère du Spilja Bar More, de ce qu'il s'en dégageait et de ce qu'il me parvenait a titillé ma curiosité. Situé en plein cœur de la promenade de la plage, pile face à la mer Adriatique, c'était une adresse que l'on m'avait recommandé à plusieurs reprises, que ce fusse à la réception de l'hôtel ou à l'office de tourisme. L'intérieur du bat faisait penser à une grotte. Une grotte aménagée, bien entendu. Le personnel y était agréable et avait à cœur de satisfaire le plus possible sa clientèle.

Ça a été donc dans cette direction que j'ai poursuivi mon excursion du soir. Plus je me rapprochais de l'établissement, plus le mélange des ambiances se gravait dans ma tête. Nous y étions: c'était dans mes souvenirs. Je ne prenais pas des photos avec mon iPhone. En revanche, c'était avec mes yeux que je les prenais, les photos-souvenirs. J'en prenais plein les yeux. Roch Voisine a succédé à Depeche Mode dans mes oreilles. La guitare remplaçait les synthétiseurs. Un coup d'oeil vers la plage de sable fin et la mer, je l'ai vue alors, cette femme qui était assise sur le sable, le regard tourné vers l'Adriatique. Elle me fascinait. J'ai alors dévié de mon itinéraire initial et j'ai marché sur le sable. Je suis allé vers la femme pour la rejoindre.

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