Erina (4eme partie)
Récit érotique écrit par Mysterious1991 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-11-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Erina (4eme partie)
Je me suis écroulé de tout mon long sur le corps de ma partenaire d’une nuit. Nous avons beaucoup donné, ensemble. Mon sexe est resté encore un peu enfoncé dans son anus. Je ne savais que trop bien que j’étais en sueur. Torse et dos, pénis et anus: nous ne faisions qu’un.
Le répit et la paix étaient désormais les bienvenus. Depuis notre rencontre sur le sable de la plage, depuis le tête à tête au Spilja, depuis le prolongement de la magie au bar de mon hôtel, depuis nos préliminaires dans les escaliers de secours, depuis nos baisers mêlés aux papouilles, aux caresses et au pelotage dans le couloir, nous nous en sommes donnés à coeur joie. Et là, j’étais allongé sur Erina. Cependant… Oui, cependant… Je veillais à ne pas lui faire mal. J’étais bien contre elle. Je me suis légèrement penché et j’ai baissé la tête de telle sorte que je puisse déposer des baisers sur les parties de son corps qui étaient dans ma ligne de mire. Là. Je l’ai embrassée. Corps nu contre corps nu, nous ne faisions qu’un, nous nous complétions. Deux corps, deux coeurs, deux âmes, deux sexes et pourtant… Désormais, on ne formait plus qu’une seule et même créature sexuelle, hybride. J’embrassais Erina. Je m’occupais d’elle, tout entière. Et je l’entendais, Erina… Sa respiration était saccadée. Elle reprenait son souffle. J’imaginais sa jolie poitrine siliconée se soulever. Je ne le voyais pas, ce joli «petit» spectacle. Pourtant, j’avais ça en tête à travers le film porno privé que nous venions de tourner.
Épuisés, nous nous sommes endormis l’un contre l’autre. L’un dans l’autre. Et là, je lis petit à petit la lettre que Erina a écrit…
Dans le couloir de l’étage, la tension a été éprouvante entre nous. Nos regards étaient éloquents. Ça ne faisait plus l’ombre d’un doute: on était sur le fil du rasoir et nous allions définitivement céder à la tentation, cette nuit. Je laissais les rênes pour le moment à ma conquête. Plaqué contre le mur, à deux pas de ma chambre, je la regardais droit dans les yeux. Je la laissais m’embrasser, me toucher. Mais… Je n’en pensais pas moins…
Non… Je n’en pensais pas moins. Et quand je les regardais et que je ne les quittais pas ses yeux… Dans ses yeux, je remarquais un certain éclat. Je connaissais cet éclat pour l’avoir décelé chez bon nombre des partenaires avec qui j’avais pu coucher par le passé. Erina avait autant envie de moi que moi, j’avais envie d’elle. Ses yeux étaient brillants et elle se mordillait la lèvre supérieure.
Deux futurs amants sur la même longueur d’onde: voilà qui nous étions. Je bandais comme ce n’était pas permis. Erina savait qu’elle me plaisait, qu’elle m’excitait. Pourtant… Pour l’heure, elle semblait se contenter de baisers et d’attouchements. Elle aiguisait mon désir comme bon lui semblait, à priori. Elle se mordait la lèvre, elle haletait. Elle me parlait de mon regard sur ses seins. Ses mains se posaient sur mes joues et elle m’embrassait goulûment.
– Tom… I’m so horny… I’m wet… My tits, my nipples… Please… Do something… Anything… (Tom... Je suis tellement excitée... Je mouille... Mes seins, mes tétons... S'il te plaît... Fais quelque chose... N'importe quoi...)
Nous nous sommes regardés. J’ai hoché la tête tout en ne détournant pas le regard une seule nanoseconde. J’ai alors desserré notre étreinte. J’ai pris la main droite de l’albanaise et je l’ai serrée dans ma main gauche. Erina m’a regardé et elle a hoché la tête. J’avais son consentement. C’était important pour moi.
– Come with me, Erina. I want you now, me too. (Viens avec moi, Erina. Moi aussi, j'ai envie de toi là.)
La carte de la chambre dans ma main libre, en l’occurrence la droite, j’ai glissé celle-ci dans le lecteur de la porte.
J’ai vu le tout petit voyant vert. Alors, sachant que Erina était chaude et que moi, j’avais tout autant envie d’elle, j’ai rangé la carte-clé dans la poche avant droite de mon jean et tout de suite après, j’ai tendu la main vers la poignée de la porte. Là. J’ai effectué un mouvement de haut en bas et j’ai tiré la poignée avec douceur. Nec plus ultra de la technologie, la lumière s’est automatiquement allumée dès que la porte s’est ouverte. Ça sentait bon à l’intérieur. Je devinais qu’on avait fait ma chambre pendant mon absence.
Loin de ces considérations, Erina m’a tendu la main. Je m’en suis emparé et je l’ai faite rentrer. Ni une, ni deux, j’ai fait main basse sur l’albanaise et je l’ai enlacée. Là. On s’embrassait… de nouveau.
(…)
On a repris notre souffle. On était nus. Nos flûtes de champagne étaient vides sur le plateau posé sur le bureau de la chambre. On s’est regardés. Je n’avais d’yeux que pour Erina. C’était aussi simple que ça. Pendant qu’on s’était déshabillés l’un l’autre, Erina s’était interrompue pendant un court laps de temps. Tout en me souriant, elle m’a confié qu’elle aimait faire l’amour en musique. Ça a été alors qu’a résonné 'Carrousel' d’Amir et d’Indila. Encore une chanson en français! Cette Erina recelait de trésors cachés, dites-moi!
– I LOVE French love songs, you know, Tom! They turn me on… (J'ADORE les chansons d'amour en français, tu sais, Tom! Ça m'excite...)
On était nus. J’étais Adam. Erina, elle, était une Ève des temps modernes, même brune… et les seins refaits. Ah ses seins… Son 85C pourtant presque naturel… Ses seins, là, je les revois, je me revois les toucher. Je regardais Erina, je lui souriais. Je l’embrassais, je lui disais des mots tout mignons en français. J’étais un homme faible cette nuit.
– Tom… Tom… I just can’t get enough… You drive me crazy… I am yours and you are mine… Let’s get it on, baby… NOW! (Tom... Tom... J'en veux encore... Tu me rends folle... Je suis à toi et toi, tu es à moi... Faisons l'amour, bébé... MAINTENANT !)
J’ai regardé Erina. Erina m’a regardé du tac au tac. J’ai hoché la tête, j’ai souri. J’étais Adam. Elle était Ève. Pour ma part, je me sentais, me savais on-ne-peut-plus à nu, sans aucune armure. Je n’étais plus en mesure de dissimuler quoique ce soit. La chair de poule, la sueur, les yeux dilatés, le sexe qui bande et qui s’impose: voilà que j’étais tout nu et que je montrais tout…
Erina se sentait, se savait on-ne-peut plus à nu, elle aussi, sans aucune armure. Elle se montrait tout entière et elle me regardait, elle braquait sur moi des yeux de féline particulièrement prédatrice. Ses yeux étaient dilatés et les tétons de ses nichons étaient… insolents tant ils étaient tendus. On se regardait. C’était un duel de regards.
– Tom… Come on… Come to me… I’m so excited… I can’t wait… I can’t wait! (Tom... Allez... Viens à moi... Je suis tellement excitée... Je peux plus attendre... Je peux plus !)
Sous l’effet de la passion… et sous l’effet de l’alcool, nos visages se sont rapprochés l’un de l’autre en un éclair et nous nous sommes abandonnés dans un violent baiser. Jeux de mains, jeux de vilains, on dit, n’est-ce pas? Nos mains nous parcouraient l’un l’autre respectivement… et nous ne pouvions plus rien faire pour nous en empêcher.
Nous n’étions alors plus que deux petites choses perdues. Nous enchaînions les baisers et nous ne nous lassions pas de nous peloter. Corps nu contre corps nu, nous laissions nos mains se promener à notre guise sur l’anatomie de l’autre. Ces baisers, ces caresses, ces attouchements… Ça nous faisait donner de la voix. Même si j’étais concentré, même si j’étais corps et âme avec Erina, je ne pouvais pas m’empêcher de penser que les draps et les murs allaient se souvenir de nos ébats. Et vu la tournure que les évènements prenaient… Nous allions nous déchaîner et nous nous en donnerions à coeur joie. Et mon petit doigt me disait que… non seulement nous dirions oui au plaisir cette nuit mais aussi que… nous donnerions tout et que nous n’en sortirions pas indemnes. Pour ma part, je n’avais aucune idée de ce qu’il se passerait. N’étant pas devin et n’étant pas capable par conséquent de lire l’avenir dans une boule de cristal, je me contentais de me laisser aller et de vivre le moment présent. Ce n’était que du plaisir entre nous deux et ce devait le rester. Pour le moment, on continuait d’aiguiser cette sensualité qui nous était propre et qui était née petite touche par petite touche.
(…)
La passion continuait de faire ses ravages et il n’y avait plus rien d’autre qui comptait pour nous. Juste… La sensualité physique prenait place et elle prenait, qui plus est, le pas sur la sensualité psychologique, comportementale. Et là, Erina était allongée sur le dos, sur mon lit. Elle avait les jambes écartées et moi, je m’y suis installé, entre ses gambettes. Je l’entendais, Erina… Elle avait le souffle court, elle n’était plus que soupirs, gémissements, halètements. Alors, j’ai relevé la tête et je l’ai regardée, Erina… Elle avait les mains posées sur ses seins, elle se les caressait tout en en pinçant délicatement les pointes. Je la regardais, Erina… Ma bouche s’unissait à son sexe à travers des baisers et des coups de langue, et elle, elle ondulait du bassin. Ça en était fait de moi: je ne pensais qu’à son plaisir, à la secrétaire de Tirana. Je pensais à ses seins. Je connaissais à présent leur histoire, à ces beautés. Oh Erina…
Quand elle avait été adolescente, Erina avait subi des moqueries au sujet de sa poitrine qui faisait à l’époque un joli 85A menu, certes, mais qu’elle aimait bien. Le problème, c’étaient les filles et leurs remarques blessantes lors des cours de sport, dans les vestiaires. «Planche à pain»… Ce surnom lui a collée à la peau à la fin des années collège et pendant le lycée. Forcément, la rumeur est née et a atterri jusqu’aux oreilles des garçons. Quand elle serait adulte, Erina ferait tout pour que sa poitrine fasse désormais d’elle une femme… irrésistible.
– Tom… My breasts… You understood… Don’t ask me why. Please. It’s my history and it only belongs to me. I just see your eyes and the way you look at me. I feel so confident with them. Yes, Bledar cheated on me. But when there were hard times before, Bledar was here and he was my one and only support. (Tom... Mes seins... Tu as compris... Me demande pas pourquoi. S'il te plaît. C'est mon histoire et elle n'appartient qu'à moi. Juste... Je vois tes yeux et comment tu me regardes. Mes seins me font me sentir tellement en confiance. Oui, Bledar m'a trompée. Mais quand j'ai connu des moments difficiles, Bledar était là et il a été le seul à me soutenir.)
J’ai regardé la secrétaire albanaise mais je n’ai rien dit. Je comprenais parfaitement ce que Erina disait. Tout simplement parce que… à l’âge de quinze ans, j’ai été victime d’une torsion testiculaire en cours de sport et ça a fait que mon testicule gauche s’est atrophié. J’ai attendu presque dix ans avant de subir une ablation et de me faire poser une prothèse en silicone à la place. Je me suis contenté de me blottir contre Erina, de poser une main sur son visage et de le lui caresser. Puis, j’ai pressé mes lèvres sur les siennes. Nous nous sommes échangés un baiser qui m’a donné la chair de poule.
– Erina… Don’t tell me. Just… Be in the moment. That’s just the way it is, baby… (Erina... Me dis rien. Juste... Vis le moment présent. C'est comme ça que ça doit se passer, bébé...)
Erina a cligné des yeux puis elle a soupiré.
– Tom…
(..)
Erina était allongée sur le dos, clouée à même le matelas par le poids de mon corps sur le sien. On trouvait notre rythme de croisière. Pardon. Notre rythme de pénétrations, plutôt. Nous étions corps et âme, torse et poitrine et je faisais l’amour à Erina. Ni plus, ni moins. J’ai mon temps pour m’occuper de l’albanaise. J’ai recouvert le moindre millimètre carré de son corps à l’aide de baisers et de caresses, de papouilles et d’attouchements divers et variés dont j’avais le secret. C’était tout pour elle, rien que pour elle. Corps contre corps, torse contre seins, c’en était fait de nous. Nous ne faisions qu’un. Elle soupirait, je la regardais. Elle gémissait, je grognais de plaisir. Le thermostat avait beau être réglé normalement, qui plus est en cet été… Il faisait chaud dans la chambre. Mais c’était parce que nos deux corps en étaient la cause. Nos deux corps se découvraient… et se redécouvraient. Nous nous enlacions. Nous ne nous en lassions pas.
– Tom…! Please! Let’s not waste our time anymore! Take me… Take me! Make love to me! Fuck me! Remember! I can’t wait! (Tom...! S'il te plaît ! Ne perdons plus de temps ! Prends-moi... Prends-moi ! Fais-moi l'amour ! Baise-moi! Souviens-toi! Je peux plus attendre !)
Ça ne pouvait pas être plus clair. Erina était libérée, délivrée. Déchaînée. Et moi, je la regardais. Ses yeux étaient ébahis et ses lèvres formaient une sorte de O. Dans ses yeux, je lisais le désir insatisfait car… différé. Dans son langage corporel, je lisais le désir irrépressible car insatiable.
(…)
Ma langue sur ses tétons… Ma langue sur son corps… Ma langue sur son sexe… Les cinq sens ont été mes plus précieux alliés, complices et sbires. Je plaide coupable, Madame la juge.
J’ai enfoncé mon sexe délicatement dans le sien. Mais… avant… Nous nous sommes regardés.
– Yes… Tom… Tom… Po… Tom… Po… Ju lutem… (Oui... Tom... Tom...) (En albanais : Oui... Tom... Oui... S'il te plaît...)
Qu’elle prononce ces mots dans cette langue exotique qui est la sienne, ça m’a… Je n’ai pas compris sur le coup. Mais… Mais… À travers les yeux dilatés, ébahis de la jeune secrétaire tiranaise, j’ai tout de suite capté qu’elle était aussi émue que je l’étais.
– Your dick in my pussy… Tom… I couldn’t wait… Make love to me… Fuck me… Come on… (Ta bite dans ma chatte... Tom... Je pouvais plus attendre... Fais-moi l'amour... Baise-moi... Allez... Vas-y...)
Je n’ai pas répondu. Je n’en ai pas vu l’utilité. Mon pénis dans son minou et mes lèvres dans son cou, je faisais l’amour à Erina.
À l’instant-t, nous étions corps et âme et c’était… bon. Du fait de notre rencontre et de notre flirt, du fait de nos préliminaires et de notre bien-être mutuel, Erina était particulièrement humide.
Erina était belle telle qu’elle était. Allongée sur le lit et entièrement nue, belle comme une Vénus et sur le dos, Erina ne faisait pas l’amour en silence. Non… Et non seulement elle se faisait entendre quand elle couchait avec un mec, mais ce qu’elle appréciait bien aussi, c’était qu’il y ait de la musique en arrière-fond. Ça, c’était pour que ce soit passionné. Par contre, il fallait que ça sente l’érotisme et le sexe.
Du coup, quand on est entrés dans la chambre, l’une des premières choses que l’albanaise a fait, ça a été de se connecter sur Spotify avec son Smartphone et de nous concocter une playlist… émoustillante.
(…)
Erina était désormais à califourchon sur moi et mon pénis était enfoncé dans son minou qui mouillait de plus en plus, la va-et-vient qu’elle menait étaient énergiques. Mais c’était donnant-donnant entre nous. Nous étions corps et âme… et sexe, nous ne faisions qu’un. Moi, je posais mes deux mains sur son corps désormais imbibé, luisant de sueur et je l’aidais à aller puis à venir sur moi. Elle allait, elle venait. Elle allait et elle venait. Elle allait… et elle venait. Moi, j’étais bien dans son sexe qui était doux et chaud à la fois. Mais c’était un tout pendant l’amour qui faisait que Erina me rendait fou.
(…)
Erina m’émoustillait. Je n’avais d’yeux que pour elle. J’étais dans la meilleure des positions à l’instant-t, sur le dos et je voyais la secrétaire aux longs cheveux bruns et aux seins rebondis se faire l’amour avec mon sexe. Erina m’offrait là un spectacle de premier choix. Mais c’était un tout: le goût, le toucher… La vue, l’ouïe… L’odorat. Là, Erina m’offrait tout ça en cadeau.
Même si le préservatif que j’avais enfilé depuis que j’avais commencé à pénétrer Erina me couvrait et nous protégeait, elle et moi, je pouvais sentir l’humidité, la douceur ainsi que la chaleur de la jeune femme balkanique autour de moi. Ça, ça me faisait ce je-ne-sais-quoi qui m’émoustille d’ordinaire et que j’apprécie tout particulièrement quand je fais l’amour avec une femme. Et collé contre elle, la tête dans son cou, je m’abandonnais à elle autant qu’elle s’abandonnait à moi. Je me donnais corps et âme à elle autant qu’elle se donnait à moi. Et moi, je savais, sentais ET entendais qu’elle s’offrait tout entière en cadeau à moi. Tout ça, je ne le percevais que trop bien: Erina m’avait touché les fesses pour me faire aller et venir en elle ou bien elle m’avait griffé le dos et ça m’avait fait bander de plus belle quand on avait baisé en missionnaire. Sa peau était couverte, luisante de sueur au fur et à mesure que notre ballet sexuel trouvait son rythme de croisière. Erina soupirait, Erina gémissait. J’allais, je venais. On ne parlait pas. La musique résonnait à un niveau sonore convenable. Nous nous abandonnions. C’était… bon.
(…)
– Tom… Please… I can’t wait… I’m so horny… So wet… You make me feel so… good… Fuck me harder by now… Fuck my ass! PLEASE! (Tom... S'il te plaît... Tu m'excites trop... Je suis tellement mouillée... Je me sens si... bien... avec toi... Baise-moi plus fort maintenant... Encule-moi! PITIÉ !)
Je l’ai regardée. Elle voulait me faire plaisir? C’était quelque chose dont elle avait plus que tout envie?
– Erina… Are you sure? Me, I want you, you know about it. But… Your ass… Your asshole… (Erina... T'es sûre ? J'ai envie de toi, tu le sais. Mais... Ton cul... Ton trou du cul...)
– Don’t say one more word, Tom. Give me love… Give me ecstasy… I mean… I’m not talking about drugs… Sex is my drug, I mean… (Dis pas un mot de plus, Tom. Aime-moi. Emoustille-moi... Je ne parle pas de drogues... Le sexe, c'est ma drogue...)
J’avais compris. J’ai fait se positionner Erina à quatre pattes. Là. J’ai commencé à la préparer pour le sexe anal. Mais… Dou… ce… ment.
(…)
J’allais et je venais lentement, doucement en Erina. Un anus, c’est fragile. Ça a été pour ça que j’ai pris tout mon temps pour préparer la jeune femme. On ne pénètre pas un cul comme ça. Erina m’a accordé toute sa confiance. Moi, en retour, j’ai été à l’écoute de ses désirs et de ses réactions. Car c’était encore une fois tout pour elle, rien que pour elle. Tout simplement. Sur le ventre, à quatre pattes, en levrette, Erina se livrait tout entière, sans se poser la moindre question, sans tabou. J’étais à genoux, devant ou plutôt… derrière la beauté, le cas échéant. Erina m’émoustillait… et elle titillait ma curiosité. Je voulais par conséquent lui donner en retour le meilleur de mon être. Et ça, ça avait passé par des caresses préliminaires où j’y étais allé petite touche par petite touche… Du lubrifiant «spécial anal» et beaucoup de patience… Des caresses rassurantes et des paroles pour mettre l’albanaise en confiance… Des lèvres, une langue mouillées et un, deux doigts précautionneux… Je regardais, j’écoutais Erina. J’étais, je restais attentif. Satisfaire les désirs de Erina et la combler de plaisir, c’étaient mes priorités. Je me suis donné, tout entier, dès lors. Que Erina dise oui au plaisir, alors…
(…)
Erina me chevauchait. Moi? Mes mains étaient posées sur son corps, elles s’arrimaient à sa peau. Erina se donnait à fond. Elle bougeait et elle ne semblait avoir AU-CUN complexe à se livrer en cadeau à un inconnu comme moi qu’elle avait rencontré et comme elle le faisait. Moi, je ne la quittais pas des yeux, je ne perdais pas une seule miette du show privé qu’elle m’offrait là. Coucher avec une inconnue… Être sur la même longueur d’onde qu’elle… Je vivais cette première, ébahi. J’ai succombé au désir, au plaisir… et j’ai joui d’Erina, en Erina…
(…)
La tête dans le cul, ce matin, les idées sans dessus dessous, je suis donc seul dans ce lit aux draps pêle-mêle, eux aussi. Je ne comprends pas. Ça se passait bien avec Erina, non? Et là, mais là, je poursuis ma lecture de la lettre. Mon cœur a des hauts et puis des bas. Mon cœur a des ratés. J’ai compris. Erina est un oiseau libre qu’un homme a trompé. Erina est un oiseau libre qui a voulu… baiser mais qui n’a pas du tout voulu s’attacher. Erina est partie dans la nature. Nous ne nous reverrons jamais. C’est écrit noir sur blanc. Là. C’est dit.
Le répit et la paix étaient désormais les bienvenus. Depuis notre rencontre sur le sable de la plage, depuis le tête à tête au Spilja, depuis le prolongement de la magie au bar de mon hôtel, depuis nos préliminaires dans les escaliers de secours, depuis nos baisers mêlés aux papouilles, aux caresses et au pelotage dans le couloir, nous nous en sommes donnés à coeur joie. Et là, j’étais allongé sur Erina. Cependant… Oui, cependant… Je veillais à ne pas lui faire mal. J’étais bien contre elle. Je me suis légèrement penché et j’ai baissé la tête de telle sorte que je puisse déposer des baisers sur les parties de son corps qui étaient dans ma ligne de mire. Là. Je l’ai embrassée. Corps nu contre corps nu, nous ne faisions qu’un, nous nous complétions. Deux corps, deux coeurs, deux âmes, deux sexes et pourtant… Désormais, on ne formait plus qu’une seule et même créature sexuelle, hybride. J’embrassais Erina. Je m’occupais d’elle, tout entière. Et je l’entendais, Erina… Sa respiration était saccadée. Elle reprenait son souffle. J’imaginais sa jolie poitrine siliconée se soulever. Je ne le voyais pas, ce joli «petit» spectacle. Pourtant, j’avais ça en tête à travers le film porno privé que nous venions de tourner.
Épuisés, nous nous sommes endormis l’un contre l’autre. L’un dans l’autre. Et là, je lis petit à petit la lettre que Erina a écrit…
Dans le couloir de l’étage, la tension a été éprouvante entre nous. Nos regards étaient éloquents. Ça ne faisait plus l’ombre d’un doute: on était sur le fil du rasoir et nous allions définitivement céder à la tentation, cette nuit. Je laissais les rênes pour le moment à ma conquête. Plaqué contre le mur, à deux pas de ma chambre, je la regardais droit dans les yeux. Je la laissais m’embrasser, me toucher. Mais… Je n’en pensais pas moins…
Non… Je n’en pensais pas moins. Et quand je les regardais et que je ne les quittais pas ses yeux… Dans ses yeux, je remarquais un certain éclat. Je connaissais cet éclat pour l’avoir décelé chez bon nombre des partenaires avec qui j’avais pu coucher par le passé. Erina avait autant envie de moi que moi, j’avais envie d’elle. Ses yeux étaient brillants et elle se mordillait la lèvre supérieure.
Deux futurs amants sur la même longueur d’onde: voilà qui nous étions. Je bandais comme ce n’était pas permis. Erina savait qu’elle me plaisait, qu’elle m’excitait. Pourtant… Pour l’heure, elle semblait se contenter de baisers et d’attouchements. Elle aiguisait mon désir comme bon lui semblait, à priori. Elle se mordait la lèvre, elle haletait. Elle me parlait de mon regard sur ses seins. Ses mains se posaient sur mes joues et elle m’embrassait goulûment.
– Tom… I’m so horny… I’m wet… My tits, my nipples… Please… Do something… Anything… (Tom... Je suis tellement excitée... Je mouille... Mes seins, mes tétons... S'il te plaît... Fais quelque chose... N'importe quoi...)
Nous nous sommes regardés. J’ai hoché la tête tout en ne détournant pas le regard une seule nanoseconde. J’ai alors desserré notre étreinte. J’ai pris la main droite de l’albanaise et je l’ai serrée dans ma main gauche. Erina m’a regardé et elle a hoché la tête. J’avais son consentement. C’était important pour moi.
– Come with me, Erina. I want you now, me too. (Viens avec moi, Erina. Moi aussi, j'ai envie de toi là.)
La carte de la chambre dans ma main libre, en l’occurrence la droite, j’ai glissé celle-ci dans le lecteur de la porte.
J’ai vu le tout petit voyant vert. Alors, sachant que Erina était chaude et que moi, j’avais tout autant envie d’elle, j’ai rangé la carte-clé dans la poche avant droite de mon jean et tout de suite après, j’ai tendu la main vers la poignée de la porte. Là. J’ai effectué un mouvement de haut en bas et j’ai tiré la poignée avec douceur. Nec plus ultra de la technologie, la lumière s’est automatiquement allumée dès que la porte s’est ouverte. Ça sentait bon à l’intérieur. Je devinais qu’on avait fait ma chambre pendant mon absence.
Loin de ces considérations, Erina m’a tendu la main. Je m’en suis emparé et je l’ai faite rentrer. Ni une, ni deux, j’ai fait main basse sur l’albanaise et je l’ai enlacée. Là. On s’embrassait… de nouveau.
(…)
On a repris notre souffle. On était nus. Nos flûtes de champagne étaient vides sur le plateau posé sur le bureau de la chambre. On s’est regardés. Je n’avais d’yeux que pour Erina. C’était aussi simple que ça. Pendant qu’on s’était déshabillés l’un l’autre, Erina s’était interrompue pendant un court laps de temps. Tout en me souriant, elle m’a confié qu’elle aimait faire l’amour en musique. Ça a été alors qu’a résonné 'Carrousel' d’Amir et d’Indila. Encore une chanson en français! Cette Erina recelait de trésors cachés, dites-moi!
– I LOVE French love songs, you know, Tom! They turn me on… (J'ADORE les chansons d'amour en français, tu sais, Tom! Ça m'excite...)
On était nus. J’étais Adam. Erina, elle, était une Ève des temps modernes, même brune… et les seins refaits. Ah ses seins… Son 85C pourtant presque naturel… Ses seins, là, je les revois, je me revois les toucher. Je regardais Erina, je lui souriais. Je l’embrassais, je lui disais des mots tout mignons en français. J’étais un homme faible cette nuit.
– Tom… Tom… I just can’t get enough… You drive me crazy… I am yours and you are mine… Let’s get it on, baby… NOW! (Tom... Tom... J'en veux encore... Tu me rends folle... Je suis à toi et toi, tu es à moi... Faisons l'amour, bébé... MAINTENANT !)
J’ai regardé Erina. Erina m’a regardé du tac au tac. J’ai hoché la tête, j’ai souri. J’étais Adam. Elle était Ève. Pour ma part, je me sentais, me savais on-ne-peut-plus à nu, sans aucune armure. Je n’étais plus en mesure de dissimuler quoique ce soit. La chair de poule, la sueur, les yeux dilatés, le sexe qui bande et qui s’impose: voilà que j’étais tout nu et que je montrais tout…
Erina se sentait, se savait on-ne-peut plus à nu, elle aussi, sans aucune armure. Elle se montrait tout entière et elle me regardait, elle braquait sur moi des yeux de féline particulièrement prédatrice. Ses yeux étaient dilatés et les tétons de ses nichons étaient… insolents tant ils étaient tendus. On se regardait. C’était un duel de regards.
– Tom… Come on… Come to me… I’m so excited… I can’t wait… I can’t wait! (Tom... Allez... Viens à moi... Je suis tellement excitée... Je peux plus attendre... Je peux plus !)
Sous l’effet de la passion… et sous l’effet de l’alcool, nos visages se sont rapprochés l’un de l’autre en un éclair et nous nous sommes abandonnés dans un violent baiser. Jeux de mains, jeux de vilains, on dit, n’est-ce pas? Nos mains nous parcouraient l’un l’autre respectivement… et nous ne pouvions plus rien faire pour nous en empêcher.
Nous n’étions alors plus que deux petites choses perdues. Nous enchaînions les baisers et nous ne nous lassions pas de nous peloter. Corps nu contre corps nu, nous laissions nos mains se promener à notre guise sur l’anatomie de l’autre. Ces baisers, ces caresses, ces attouchements… Ça nous faisait donner de la voix. Même si j’étais concentré, même si j’étais corps et âme avec Erina, je ne pouvais pas m’empêcher de penser que les draps et les murs allaient se souvenir de nos ébats. Et vu la tournure que les évènements prenaient… Nous allions nous déchaîner et nous nous en donnerions à coeur joie. Et mon petit doigt me disait que… non seulement nous dirions oui au plaisir cette nuit mais aussi que… nous donnerions tout et que nous n’en sortirions pas indemnes. Pour ma part, je n’avais aucune idée de ce qu’il se passerait. N’étant pas devin et n’étant pas capable par conséquent de lire l’avenir dans une boule de cristal, je me contentais de me laisser aller et de vivre le moment présent. Ce n’était que du plaisir entre nous deux et ce devait le rester. Pour le moment, on continuait d’aiguiser cette sensualité qui nous était propre et qui était née petite touche par petite touche.
(…)
La passion continuait de faire ses ravages et il n’y avait plus rien d’autre qui comptait pour nous. Juste… La sensualité physique prenait place et elle prenait, qui plus est, le pas sur la sensualité psychologique, comportementale. Et là, Erina était allongée sur le dos, sur mon lit. Elle avait les jambes écartées et moi, je m’y suis installé, entre ses gambettes. Je l’entendais, Erina… Elle avait le souffle court, elle n’était plus que soupirs, gémissements, halètements. Alors, j’ai relevé la tête et je l’ai regardée, Erina… Elle avait les mains posées sur ses seins, elle se les caressait tout en en pinçant délicatement les pointes. Je la regardais, Erina… Ma bouche s’unissait à son sexe à travers des baisers et des coups de langue, et elle, elle ondulait du bassin. Ça en était fait de moi: je ne pensais qu’à son plaisir, à la secrétaire de Tirana. Je pensais à ses seins. Je connaissais à présent leur histoire, à ces beautés. Oh Erina…
Quand elle avait été adolescente, Erina avait subi des moqueries au sujet de sa poitrine qui faisait à l’époque un joli 85A menu, certes, mais qu’elle aimait bien. Le problème, c’étaient les filles et leurs remarques blessantes lors des cours de sport, dans les vestiaires. «Planche à pain»… Ce surnom lui a collée à la peau à la fin des années collège et pendant le lycée. Forcément, la rumeur est née et a atterri jusqu’aux oreilles des garçons. Quand elle serait adulte, Erina ferait tout pour que sa poitrine fasse désormais d’elle une femme… irrésistible.
– Tom… My breasts… You understood… Don’t ask me why. Please. It’s my history and it only belongs to me. I just see your eyes and the way you look at me. I feel so confident with them. Yes, Bledar cheated on me. But when there were hard times before, Bledar was here and he was my one and only support. (Tom... Mes seins... Tu as compris... Me demande pas pourquoi. S'il te plaît. C'est mon histoire et elle n'appartient qu'à moi. Juste... Je vois tes yeux et comment tu me regardes. Mes seins me font me sentir tellement en confiance. Oui, Bledar m'a trompée. Mais quand j'ai connu des moments difficiles, Bledar était là et il a été le seul à me soutenir.)
J’ai regardé la secrétaire albanaise mais je n’ai rien dit. Je comprenais parfaitement ce que Erina disait. Tout simplement parce que… à l’âge de quinze ans, j’ai été victime d’une torsion testiculaire en cours de sport et ça a fait que mon testicule gauche s’est atrophié. J’ai attendu presque dix ans avant de subir une ablation et de me faire poser une prothèse en silicone à la place. Je me suis contenté de me blottir contre Erina, de poser une main sur son visage et de le lui caresser. Puis, j’ai pressé mes lèvres sur les siennes. Nous nous sommes échangés un baiser qui m’a donné la chair de poule.
– Erina… Don’t tell me. Just… Be in the moment. That’s just the way it is, baby… (Erina... Me dis rien. Juste... Vis le moment présent. C'est comme ça que ça doit se passer, bébé...)
Erina a cligné des yeux puis elle a soupiré.
– Tom…
(..)
Erina était allongée sur le dos, clouée à même le matelas par le poids de mon corps sur le sien. On trouvait notre rythme de croisière. Pardon. Notre rythme de pénétrations, plutôt. Nous étions corps et âme, torse et poitrine et je faisais l’amour à Erina. Ni plus, ni moins. J’ai mon temps pour m’occuper de l’albanaise. J’ai recouvert le moindre millimètre carré de son corps à l’aide de baisers et de caresses, de papouilles et d’attouchements divers et variés dont j’avais le secret. C’était tout pour elle, rien que pour elle. Corps contre corps, torse contre seins, c’en était fait de nous. Nous ne faisions qu’un. Elle soupirait, je la regardais. Elle gémissait, je grognais de plaisir. Le thermostat avait beau être réglé normalement, qui plus est en cet été… Il faisait chaud dans la chambre. Mais c’était parce que nos deux corps en étaient la cause. Nos deux corps se découvraient… et se redécouvraient. Nous nous enlacions. Nous ne nous en lassions pas.
– Tom…! Please! Let’s not waste our time anymore! Take me… Take me! Make love to me! Fuck me! Remember! I can’t wait! (Tom...! S'il te plaît ! Ne perdons plus de temps ! Prends-moi... Prends-moi ! Fais-moi l'amour ! Baise-moi! Souviens-toi! Je peux plus attendre !)
Ça ne pouvait pas être plus clair. Erina était libérée, délivrée. Déchaînée. Et moi, je la regardais. Ses yeux étaient ébahis et ses lèvres formaient une sorte de O. Dans ses yeux, je lisais le désir insatisfait car… différé. Dans son langage corporel, je lisais le désir irrépressible car insatiable.
(…)
Ma langue sur ses tétons… Ma langue sur son corps… Ma langue sur son sexe… Les cinq sens ont été mes plus précieux alliés, complices et sbires. Je plaide coupable, Madame la juge.
J’ai enfoncé mon sexe délicatement dans le sien. Mais… avant… Nous nous sommes regardés.
– Yes… Tom… Tom… Po… Tom… Po… Ju lutem… (Oui... Tom... Tom...) (En albanais : Oui... Tom... Oui... S'il te plaît...)
Qu’elle prononce ces mots dans cette langue exotique qui est la sienne, ça m’a… Je n’ai pas compris sur le coup. Mais… Mais… À travers les yeux dilatés, ébahis de la jeune secrétaire tiranaise, j’ai tout de suite capté qu’elle était aussi émue que je l’étais.
– Your dick in my pussy… Tom… I couldn’t wait… Make love to me… Fuck me… Come on… (Ta bite dans ma chatte... Tom... Je pouvais plus attendre... Fais-moi l'amour... Baise-moi... Allez... Vas-y...)
Je n’ai pas répondu. Je n’en ai pas vu l’utilité. Mon pénis dans son minou et mes lèvres dans son cou, je faisais l’amour à Erina.
À l’instant-t, nous étions corps et âme et c’était… bon. Du fait de notre rencontre et de notre flirt, du fait de nos préliminaires et de notre bien-être mutuel, Erina était particulièrement humide.
Erina était belle telle qu’elle était. Allongée sur le lit et entièrement nue, belle comme une Vénus et sur le dos, Erina ne faisait pas l’amour en silence. Non… Et non seulement elle se faisait entendre quand elle couchait avec un mec, mais ce qu’elle appréciait bien aussi, c’était qu’il y ait de la musique en arrière-fond. Ça, c’était pour que ce soit passionné. Par contre, il fallait que ça sente l’érotisme et le sexe.
Du coup, quand on est entrés dans la chambre, l’une des premières choses que l’albanaise a fait, ça a été de se connecter sur Spotify avec son Smartphone et de nous concocter une playlist… émoustillante.
(…)
Erina était désormais à califourchon sur moi et mon pénis était enfoncé dans son minou qui mouillait de plus en plus, la va-et-vient qu’elle menait étaient énergiques. Mais c’était donnant-donnant entre nous. Nous étions corps et âme… et sexe, nous ne faisions qu’un. Moi, je posais mes deux mains sur son corps désormais imbibé, luisant de sueur et je l’aidais à aller puis à venir sur moi. Elle allait, elle venait. Elle allait et elle venait. Elle allait… et elle venait. Moi, j’étais bien dans son sexe qui était doux et chaud à la fois. Mais c’était un tout pendant l’amour qui faisait que Erina me rendait fou.
(…)
Erina m’émoustillait. Je n’avais d’yeux que pour elle. J’étais dans la meilleure des positions à l’instant-t, sur le dos et je voyais la secrétaire aux longs cheveux bruns et aux seins rebondis se faire l’amour avec mon sexe. Erina m’offrait là un spectacle de premier choix. Mais c’était un tout: le goût, le toucher… La vue, l’ouïe… L’odorat. Là, Erina m’offrait tout ça en cadeau.
Même si le préservatif que j’avais enfilé depuis que j’avais commencé à pénétrer Erina me couvrait et nous protégeait, elle et moi, je pouvais sentir l’humidité, la douceur ainsi que la chaleur de la jeune femme balkanique autour de moi. Ça, ça me faisait ce je-ne-sais-quoi qui m’émoustille d’ordinaire et que j’apprécie tout particulièrement quand je fais l’amour avec une femme. Et collé contre elle, la tête dans son cou, je m’abandonnais à elle autant qu’elle s’abandonnait à moi. Je me donnais corps et âme à elle autant qu’elle se donnait à moi. Et moi, je savais, sentais ET entendais qu’elle s’offrait tout entière en cadeau à moi. Tout ça, je ne le percevais que trop bien: Erina m’avait touché les fesses pour me faire aller et venir en elle ou bien elle m’avait griffé le dos et ça m’avait fait bander de plus belle quand on avait baisé en missionnaire. Sa peau était couverte, luisante de sueur au fur et à mesure que notre ballet sexuel trouvait son rythme de croisière. Erina soupirait, Erina gémissait. J’allais, je venais. On ne parlait pas. La musique résonnait à un niveau sonore convenable. Nous nous abandonnions. C’était… bon.
(…)
– Tom… Please… I can’t wait… I’m so horny… So wet… You make me feel so… good… Fuck me harder by now… Fuck my ass! PLEASE! (Tom... S'il te plaît... Tu m'excites trop... Je suis tellement mouillée... Je me sens si... bien... avec toi... Baise-moi plus fort maintenant... Encule-moi! PITIÉ !)
Je l’ai regardée. Elle voulait me faire plaisir? C’était quelque chose dont elle avait plus que tout envie?
– Erina… Are you sure? Me, I want you, you know about it. But… Your ass… Your asshole… (Erina... T'es sûre ? J'ai envie de toi, tu le sais. Mais... Ton cul... Ton trou du cul...)
– Don’t say one more word, Tom. Give me love… Give me ecstasy… I mean… I’m not talking about drugs… Sex is my drug, I mean… (Dis pas un mot de plus, Tom. Aime-moi. Emoustille-moi... Je ne parle pas de drogues... Le sexe, c'est ma drogue...)
J’avais compris. J’ai fait se positionner Erina à quatre pattes. Là. J’ai commencé à la préparer pour le sexe anal. Mais… Dou… ce… ment.
(…)
J’allais et je venais lentement, doucement en Erina. Un anus, c’est fragile. Ça a été pour ça que j’ai pris tout mon temps pour préparer la jeune femme. On ne pénètre pas un cul comme ça. Erina m’a accordé toute sa confiance. Moi, en retour, j’ai été à l’écoute de ses désirs et de ses réactions. Car c’était encore une fois tout pour elle, rien que pour elle. Tout simplement. Sur le ventre, à quatre pattes, en levrette, Erina se livrait tout entière, sans se poser la moindre question, sans tabou. J’étais à genoux, devant ou plutôt… derrière la beauté, le cas échéant. Erina m’émoustillait… et elle titillait ma curiosité. Je voulais par conséquent lui donner en retour le meilleur de mon être. Et ça, ça avait passé par des caresses préliminaires où j’y étais allé petite touche par petite touche… Du lubrifiant «spécial anal» et beaucoup de patience… Des caresses rassurantes et des paroles pour mettre l’albanaise en confiance… Des lèvres, une langue mouillées et un, deux doigts précautionneux… Je regardais, j’écoutais Erina. J’étais, je restais attentif. Satisfaire les désirs de Erina et la combler de plaisir, c’étaient mes priorités. Je me suis donné, tout entier, dès lors. Que Erina dise oui au plaisir, alors…
(…)
Erina me chevauchait. Moi? Mes mains étaient posées sur son corps, elles s’arrimaient à sa peau. Erina se donnait à fond. Elle bougeait et elle ne semblait avoir AU-CUN complexe à se livrer en cadeau à un inconnu comme moi qu’elle avait rencontré et comme elle le faisait. Moi, je ne la quittais pas des yeux, je ne perdais pas une seule miette du show privé qu’elle m’offrait là. Coucher avec une inconnue… Être sur la même longueur d’onde qu’elle… Je vivais cette première, ébahi. J’ai succombé au désir, au plaisir… et j’ai joui d’Erina, en Erina…
(…)
La tête dans le cul, ce matin, les idées sans dessus dessous, je suis donc seul dans ce lit aux draps pêle-mêle, eux aussi. Je ne comprends pas. Ça se passait bien avec Erina, non? Et là, mais là, je poursuis ma lecture de la lettre. Mon cœur a des hauts et puis des bas. Mon cœur a des ratés. J’ai compris. Erina est un oiseau libre qu’un homme a trompé. Erina est un oiseau libre qui a voulu… baiser mais qui n’a pas du tout voulu s’attacher. Erina est partie dans la nature. Nous ne nous reverrons jamais. C’est écrit noir sur blanc. Là. C’est dit.
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