J’ai assisté au mariage du meilleur ami de mon mari.

- Par l'auteur HDS GM34280 -
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Récit libertin : J’ai assisté au mariage du meilleur ami de mon mari. Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-11-2025 dans la catégorie A dormir debout
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J’ai assisté au mariage du meilleur ami de mon mari.
Je suis encore sous le choc d'une nuit qui a commencé sous les guirlandes et le champagne, mais qui a basculé dans un flou sombre et insouciant. Je suis mariée à l'homme le plus gentil que je connaisse, et pourtant, lors du mariage de Jake, son meilleur ami, je me suis laissée emporter par l'émotion du moment Mon mari, après avoir bu quelques verres de trop, s'est évanoui à table.
Et c'est là que les choses ont pris une tournure inattendue. Les mariés, et quelques amis m'ont invitée à les rejoindre pour une célébration privée dans un hôtel voisin. J'ai évidemment accepté, sans jamais me douter de la vitesse à laquelle la soirée allait dégénérer Il y eut des rires, du chaos, et un court moment, perdant toute lucidité, je me suis complètement perdue.
Le lendemain matin, je me suis réveillée le cœur lourd, et réalisant que cette nuit avait tout changé à jamais entre mon mari et moi. Maintenant que l’épais brouillard de la nuit dernière se dissipe, me voila confrontée à une vérité à laquelle je ne peux échapper. Une trahison qui pourrait détruire ce que nous avons construit.
« Qu'ai-je fait dans cette suite d'hôtel ? Et comment puis-je affronter Ethan alors que la culpabilité me déchire ? »
Je m'appelle Sarah, belle femme de vingt sept ans, qui s’est prise dans le tourbillon d'une nuit débordante de vie. Je suis mariée à Ethan depuis trois ans maintenant. La semaine dernière, nous avons assistés au mariage de Jake, son meilleur ami. Une soirée qui devait être pleine d’amour, de rires. La musique était forte, le champagne à profusion. Tout le monde célébrait l’évènement sans se soucier du lendemain.
Ce soir, je suis toute à l'excitation. Vêtue de vert émeraude, j'ai dansé sous les lustres, les rires et la musique, attisant un feu que je ne pouvais contrôler, dansant furtivement avec des hommes attirés par ma beauté, tandis que mon mari, disparaissait à l'arrière-plan. On est à un mariage. Jack, le meilleur ami d'Ethan, s’est enfin décidé à épouser Lisa, son amour de toujours.
Jake, trente et un ans, a le don pour transformer n'importe quelle soirée en un événement grandiose, et celle de ce soir ne fait pas exception. Lisa, vingt huit ans, a une énergie débordante qui tient tout le monde en haleine. Tous les deux ensemble, c'est de la pure magie.
Et puis il y a Mia et Caleb, qui font partie de l’équipe. Mia, la vingtaine, est une artiste dont le rire irradie comme la lumière du soleil. Caleb, de deux ans son aîné, est un musicien décontracté avec un sourire narquois, laissant apparaître qu'il est toujours en train de faire quelque chose. Ce sont ces personnes qui illuminent mon univers en ce moment. Et je savoure chaque seconde.
Le décor est tout droit sorti d'un rêve. Une grande salle de bal dans un hôtel drapés de guirlandes lumineuse, scintillant comme des étoiles. Des roses blanches se répandent sur chaque table, leur parfum se mêlant à l'acidité piquante du champagne. Un groupe de musiciens joue un mélange de rock classique et de pop moderne. La basse résonne dans ma poitrine, tandis que les convives se déhanchent sur la piste de danse.
Mon élégante robe vert émeraude moule parfaitement mes sublimes courbes aux bons endroits. Le tissu accroche la lumière à chaque mouvement. Je me sens vibrante, électrique, comme si je pouvais éclipser les lustres au-dessus de moi. Ethan, auprès de moi, est plus élégant que jamais, même si je sens déjà qu'il a bu quelques verres de trop. Ses joues sont rouges, sa cravate légèrement desserrée, et une lueur rare, insouciante dans ses yeux qui me fait bondir. Il est d'une beauté qui me surprend encore.
La soirée ne fait que commencer et l'énergie qui règne dans la pièce est contagieuse. Les rires résonnent sur les murs, les verres s’entrechoquent sans cesse et la piste de danse est une mer de corps qui se déhanchent. Je suis en plein milieu de la soirée, virevoltant, seule. Caleb est tout près, son énergie enjouée attirant les regards coquins de toutes les femmes qui l'entourent.
Caleb est plein sexe, et, ami ou pas ami, disponible à passer une nuit entière à baiser une femme, en cas de défaillance de son mari. A force d’entendre les femmes vanter ses performances au lit, j’avais vraiment envie le tester. Et cela s’est produit lors de la soirée de mon enterrement de jeune fille. Caleb s’était trouvé là par hasard, et avait fini par me séduire. Il m’avais invitée à prendre un verre dans sa chambre. Je l’avais quitté vers six heures du matin, après une nuit torride que je n’ai jamais oubliée.
Maintenant, alors que la soirée bat son plein, je suis emportée plus profondément au cœur de cette célébration, où chaque instant semble coloré de couleurs vives. La salle de bal est une entité vivante, qui respire, débordante de vie. Le tintement des coupes de champagne résonne comme de minuscules cloches, une bande sonore constante de la joie qui m'entoure. Les basses de la musique vibrent à travers le parquet ciré, remontant le long de mes jambes jusqu'au haut de mon corps, me poussant à bouger.
Au-dessus de nous, des lustres scintillants jettent une lumière dorée sur une mer d'invités, leurs rires et leurs bavardages tissant une tapisserie de bonheur pur et sans filtre. J'aperçois Jake et Lisa sur la piste de danse, profitant d'un moment de calme au milieu du chaos ambiant Leurs lèvres se rencontrent dans un baiser tendre et fugace, et c'est comme si la pièce entière s'évanouissait l'espace d'une seconde. Leur bonheur rayonne, une chaleur qui m'enveloppe, me faisant mal à la poitrine d'une façon indirect, et je ne peux m'empêcher de sourire, sentant la magie s'infiltrer dans ma propre peau.
La main d'Ethan se pose tendrement sur ma taille, m'attirant contre lui tandis qu'une musique lente commence à jouer. Nous nous balançons ensemble, sa chaleur familière m'enracinant, alors que la pièce tourne d'énergie. Son souffle chatouille mon oreille, tandis qu'il murmure quelque chose de doux. Mais ses paroles se mélangent, se fondant en un marmonnement que je n'arrive pas à saisir.
Je ris doucement, inclinant la tête pour le regarder et remarque à quel point il s'appuie lourdement sur moi. Ses yeux sont vitreux, la lueur insouciante de tout à l'heure maintenant atténuée par un verre de trop. Je le pousse du coude, le taquinant en lui disant qu'il pourrait peut-être se calmer, mais il se contente de sourire, et prend un autre verre de whisky sur un plateau qui passe. Avant que je puisse protester, il le vide d'un trait, le liquide ambré disparaissant comme si de rien n'était.
Je secoue la tête, mi-amusée, mi-exaspérée, tandis qu'il trébuche légèrement, d'un pas irrégulier. Ethan n'a jamais été du genre à se modérer avec l'alcool, et ce soir ne fait pas exception. Mais je ne vais pas laisser son abandon éteindre mon enthousiasme. Surtout pas ce soir. Je retourne sur la piste de danse, la musique m'appelle comme une sirène.
De jeunes danseurs, me voyant maintenant célibataire, m’accompagnent dans ma soif de me laisser séduire. Je me frotte à eux, sens le bas de ma robe effleurer mes cuisses. Le rythme est rapide, endiablé, et me laisse aller dans l’émotion.
Mon corps ondule et virevolte, chaque muscle vivant au rythme. L'alcool que j'ai siroté toute la nuit réchauffe mes veines, détend mes membres, rendant chaque mouvement plus libre, plus audacieux, comme si j'étais libérée du poids du quotidien. La soirée s'éternise et, tandis que la foule de la salle de bal se raréfie, l'énergie entre nous ne fait que monter. On est surexcités, portés par la fête.
Et quand Lisa propose de déplacer la fête à l'étage, dans leur suite d'hôtel, pour une célébration privée, je n'hésite même pas. Ethan est toujours inconscient à table, isolé du reste du monde, et je me dis qu'il y restera encore un peu. Un soupçon de culpabilité me tenaille, mais il est noyé par l'excitation de la suite. Je ne suis pas prête à ce que la nuit se termine.
On s'entasse dans l'ascenseur. Jake hisse Lisa sur son épaule comme un homme des cavernes victorieux, son voile de mariée traînant derrière elle comme une bannière fantomatique. Elle crie en agitant les jambes de manière joueuse, tandis que nous éclatons de rire, nos voix résonnant dans l'espace confiné. L'ascenseur nous déverse au douzième étages dans un tourbillon chaotique d'excitation. La porte s'ouvre, et je suis frappée par l'opulence pure de l'endroit. Des tapis moelleux s'enfoncent sous mes hauts talons. Deux canapés encadrent un immense lit, drapé de draps blancs qui scintillent sous la douce lumière. Un minibar trône dans un coin, rempli de bouteilles d'alcool haut de gamme. Les fenêtres panoramiques offrent une vue imprenable.
Les lumières de la ville scintillent comme un miroir face aux lumières féeriques du rez-de-chaussée. On s'effondre sur les canapés surdimensionnés, les membres affalés tandis que Jake attrape une bouteille de vodka dans le minibar. Il l'ouvre d'un geste théâtral, versant de généreux shots dans les verres. Mia ajoute du soda, ses mains d'artiste bougeant avec une grâce insouciante.
Tandis que Caleb fait passer les verres, j’accroche son regard, son sourire à tomber me fixant, me met mal à l’aise. Je sens un trouble m’envahir. On les lève bien haut, trinquant à Jake et Lisa, à l'amour, à ces nuits que nous n'oublierons jamais. La vodka me brûle la gorge, allumant un feu dans ma poitrine, et dans mon bas ventre. Nos voix, nos rire se chevauchent, nous submergent comme une vague sauvage et inarrêtable. Les verres s'enchaînent, un verre se transforme en deux, puis trois. Sur un slow, Caleb réussi à me séduire. Ma tête s'incline juste assez pour que nos lèvres se frôlent.
La conversation dévie, prenant un ton audacieux. Mia taquine Jake avec une vieille histoire de fac, son ton est suggestif, et Caleb intervient avec une blague qui est à la limite de la malice. Je surprends Caleb qui me regarde de l'autre côté du canapé, je remarque son sourire narquois, coquin, plein de quelque chose que je ne saurais nommer.
Ça réveille en moi des souvenir, un choc, une étincelle que je ne devrais pas ressentir. Je ris trop fort à la remarque suivante de Caleb, ma voix trahissant la chaleur qui envahi mon cou. Lisa, éméché et ricanant, sort son téléphone, l'écran s'illumine tandis qu'elle commence à nous filmer. Elle m'encourage, agitant sa main comme une réalisatrice.
« Allez, Sarah, montre-nous ce que tu sais faire. »
Elle applaudit, et avant que je ne le sache, je suis debout au centre de la pièce, mon corps ondulant au rythme que moi seule peux entendre. Ma robe émeraude tourbillonne autour de moi, découvrant le haut de mes cuisses, tandis que je danse, lentement, me laissant porter par l'alcool et leurs acclamations.
Leurs voix montent, applaudissent, et j'ai l'impression d'être en feu. Chaque mouvement de mes hanches attire leur regard. Soudain, je le sens, un changement, une ligne sur laquelle je vacille. Mon cœur bat plus fort, martèle mes côtes. Je me rapproche de Caleb. Il est à demi allongé sur le canapé, me regardant avec son même sourire à tomber. Je me penche à son oreille, le souffle chaud. Je sourit, lui donne un doux baiser, avant qu’il ne devienne plus passionné. Puis, plus tigresse, tombe à ses genoux…

Je me réveille dans un monde qui semble avoir été bouleversé. Ma tête cogne, un marteau violent me frappe les tempes à chaque respiration. Je suis affalée sur le canapé à côté de Caleb, le corps lourd, comme s'il avait été lester par les erreurs de cette nuit. La pièce est un désastre. Verres et bouteilles vides jonchent le sol, certains renversés, avec des restes collants de vodka et de soda s'accumulant.
Le téléphone de Lisa est posé sur la table basse, son écran sombre et sans vie, témoin silencieux du chaos qui s'est déroulé ces heures que je n'arrive pas à reconstituer. J'ai du mal à avaler, un goût amer colle à mon palais. Ma robe émeraude est froissée, enroulée vulgairement autour de ma taille, une bretelle glissé de mon épaule. Je sens comme une lourdeur dans la poitrine qui n'a rien à voir avec la gueule de bois. C'est l'effroi qui perce le brouillard dans mon esprit tandis que des fragments de la nuit commencent à revenir.
Je me souviens des rires, de la façon dont ils montaient si facilement alors que nous trinquions encore et encore. Je me souviens des doigts de Caleb s’emmêlant dans mes cheveux, son contact désinvolte sur ma peau, chargé de quelque chose de non-dit, qui me faisait frissonner et que j'essayais d'ignorer. Et puis, son sourire, cette lueur dangereuse dans ses yeux alors que je dansais collée à lui. Je me souviens m'être penchée sur son visage, la chaleur de son souffle contre ma peau.
Et puis, un instant que je n'arrive pas à saisir complètement, mais que je ressens au creux de mon estomac. Un baiser volé, un effleurement de lèvres imprudent qui n'aurait pas dû arriver. Un secret partageait dans le brouillard de trop de vodka, Mon estomac se noue, la nausée monte, pas seulement à cause de l'alcool, mais aussi à cause du poids de ce que j'ai fait.
« Comment ai-je pu laisser les choses aller aussi loin ? Comment ai-je pu me perdre si complètement dans l'excitation de la nuit ? »
Tous mes muscles protestent, tandis que je me force à me redresser. La pièce tourne pendant un instant, et m'agrippe au bord du canapé pour me stabiliser. De l'autre côté de la suite, Jake et Lisa sont emmêlés l'un contre l'autre sur le lit. Leur corps respirent doucement et régulièrement, inconscients de la tempête qui fait rage en moi. Mia est en boule dans un fauteuil, le visage apaisé. Quant à Caleb, il est introuvable.
Est-il parti ? Avait-il quelque chose à cacher, quelque chose qu'il n'aurait pas dû faire ? Mon cœur s'emballe. Chaque battement résonne dans ma poitrine.
Et puis il y a Ethan. Mon Ethan, probablement encore dans notre chambre, peut-être réveillé, se demandant où j'ai bien pu être toute la nuit L'idée qu'il attende, s'inquiète, ou pire, soupçonne, me donne la chair de poule. Je l'ai laissé évanoui à la table en bas, en me disant que tout irait bien. Et s'il venait me chercher ? Et s'il savait que je ne suis jamais revenue ? Je dois me ressaisir. Je ne peux pas laisser cette spirale incontrôlable.
Je traverse la suite, faisant attention à ne réveiller personne, et me glisse dans la salle de bain. La porte claque derrière moi, un moment d'intimité dans ce désordre. J'ouvre le robinet, le bruit de l'eau qui coule, une intrusion brutale dans le silence, et je mets mes mains en coupe pour m'asperger le visage d'eau froide. Ça me fait un choc. Des gouttes glacées coulent sur mes joues, mais ça ne fait rien pour effacer la honte. Je m'agrippe au bord du lavabo et me force à me regarder dans le miroir.
Le reflet qu’il me renvoie est celui d'une ignoble inconnue. Du mascara a coulé dans mes cernes, ma peau est pâle et jaunâtre, le regard injecté de sang. La culpabilité est gravée sur chaque trait de mon visage. Une vérité crue à laquelle je ne peux échapper. Qu'ai-je fait ? Comment ai-je pu trahir Ethan ainsi, même pour un bref instant ?
Je me penche vers le miroir, d'une voix à peine murmurée, tremblante de désespoir.
« Tu dois arranger ça, Sarah. Il ne peut pas savoir. Il ne pourra jamais savoir.»
Mais même en prononçant ces mots, ils me semblent creux. Au fond, je suis terrifiée. Je tremble encore en sortant de la salle de bain.
Les autres dorment encore, affalés en travers des canapés, dans divers états de désarroi, complètement inconscients du chaos qui se déchaîne en moi. Je dois sortir d’ici, me
glisser dans ma propre chambre avant qu'Ethan ne le remarque. Je ne peux pas encore l'affronter. Pas comme ça. Pas avec la culpabilité gravée sur moi.
Je suis à mi-chemin de la porte, la main tendue vers la poignée, lorsqu'un léger coup frappé me stoppe net. Je me fige, fixant la porte comme si c'était un sentier menant à ma perte. On frappe encore, un peu plus fort cette fois, je sais que je n'y échapperai pas. Mes doigts tremblent tandis que je tourne la poignée, ouvrant la porte juste assez pour voir qui est de l'autre côté. Et il est là, debout dans le couloir, les cheveux en bataille, les yeux brouillés par le sommeil, mais perçants d'inquiétude.
- Sarah, dit-il, la voix tendue par quelque chose que je n'arrive pas à saisir. Où étais-tu ? Je me suis réveillé et tu n'étais pas là.
J'ouvre la bouche pour répondre, mais les mots ne sortent pas. Mon esprit cherche une excuse. Tout pour cacher la vérité.
- Je viens de passer la nuit à discuter avec Lisa, dis-je, forçant un sourire qui ressemble plutôt à une grimace. On a perdu la notion du temps. Tu sais comment c'est.
Mais même lorsque le mensonge éclate, je vois qu'il n'y croit pas. Son regard passe devant moi, scrutant la suite derrière moi, et je vois ses sourcils froncés. Je jette un coup d'œil par-dessus mon épaule, suivant son champ de vision, et mon estomac se noue. La chambre est un véritable désastre. Des bouteilles d'alcool, vides éparpillées sur le sol, des verres renversés, couverts de résidus collants.
L'air sent encore l'odeur rance des excès de la nuit. Mon apparence n'arrange rien. Ma robe émeraude est froissée, de travers, mes cheveux sont emmêlés, et suis sûre que le maquillage coulant sous mes yeux raconte une histoire que je ne veux pas qu'il lise. Je
déplace mon corps pour lui cacher la vue, mes mouvements sont saccadés, désespérés.
- Ce n'est rien, dis-je, juste une nuit tardive.
Mais ma voix se brise, me trahissant. Ethan s'avance, sa présence se fait sentir, tandis qu'il franchit le seuil, son ton devenant plus froid, plus sec.
- Que se passe-t-il, Sarah ? Qu'est-ce que c'est ?
Il désigne le désordre, je sens les murs se refermer. Mon cœur résonne comme un tambour dans ma poitrine, chaque battement plus fort que le précédent, étouffant toute pensée cohérente. J'ouvre la bouche pour détourner le regard, pour articuler un autre mensonge. Mais avant que je puisse le faire, un léger bourdonnement coupe la tension. Mes yeux se précipitent vers la table basse où se trouve le téléphone de Mia. Son écran s'allume soudainement avec une notification.
Le temps ralentit tandis que je la vois. Une minuscule vignette, une image figée de la vidéo d'hier soir. Je ne peut voir, mais le rire de Caleb résonne dans ma tête. Le regard d'Ethan se fixe sur le téléphone, et je sens le sang me quitter le visage. Je me précipite en avant, dans une tentative désespérée de l'attraper avant lui, en vain. Sa main se referme sur l'appareil, l'écran diffuse automatiquement un extrait de la vidéo.
Je vois le regard Ethan pendant que la vidéo défile, la lumière de l'écran projetant des ombres, et en voyant ses traits, je devine l’horreur. Sa mâchoire se serre, ses yeux se rétrécissent, je vois la douleur éclore, vive et sans filtre, avant même qu'il ne dise un mot. Ma poitrine se serre .Je tends la main vers lui, les mains tremblantes.
- Ce n'est pas ce que ça à l'air, lâche ai-je.
Mais ces mots me semblent pathétiques, même à mes propres oreilles. Il ne répond pas, pose le téléphone avec une lenteur délibérée qui me glace le sang, puis se retourne et sort de la suite sans se retourner. Je me précipite, prends le téléphone, et visionne la vidéo. Les images sont accablantes.
Je me vois me pencher sur Caleb, l’embrassant dans le cou, lui murmurant à l’oreille.
« Tu as envie de me baiser, hein ? » Je vois nos lèvres se rapprocher, nos langues flirtant en dehors de nos bouche, avant un baiser intense, plein de passion. Puis le pire. Moi à genoux, occupée à lui faire une fellation, tandis que ses doigts se perdent dans mes cheveux. Après avoir tout avalé, je me retourne, souris au téléphone, les lèvres souillée de sperme.
Je reste plantée là, clouée au sol. Mon esprit est un tourbillon chaotique de peur et de regrets. J'ai envie de courir après lui, de crier que je suis désolé, d’effacer les douze dernières heures, mais mes pieds ne bougent pas. Le poids de ce qui vient de se passer s'abat sur moi comme un raz-de-marée.
Finalement, je me dirige vers notre chambre d'un pas lourd. Quand je pousse la porte, je trouve Ethan déjà là. Sa valise ouverte sur le lit, ses mouvements mécaniques tandis qu'il prépare ses affaires. Il ne me regarde pas, ne remarque pas ma présence, et le silence entre nous est étouffant, plus lourd que la tension d'il y a un instants. Je reste sur le seuil, le cœur battant fort, essayant de trouver les mots justes.
- Ethan, on peut parler, s'il te plaît ? Dis-je la voix est rauque, désespérée.
- J'ai besoin d'espace, Sarah. J'ai besoin de réfléchir, dit-il, d'un ton neutre, dépourvu de la chaleur que j'ai toujours connue.
C'est comme un couteau qui fouille mes entrailles, de l'entendre si distant, si froid. Je m'approche, les mains tendues, comme si je pouvais combler physiquement le fossé qui nous sépare.
- Je suis vraiment désolée. J'ai tout gâché, je sais, mais s'il te plaît, ne me ferme pas la la porte. Je vais tout expliquer.
Mes mots se bousculent, frénétiques, suppliants, mais il ne se retourne pas. Il remonte sa valise avec une détermination qui me noue l'estomac, puis il passe devant moi se dirige vers la porte, son épaule effleurant la mienne, sans la moindre trace de tendresse que nous partagions autrefois. Je reste seule, debout dans la lumière stérile de la pièce,
l'écho de ses pas s'estompant dans le couloir. Des larmes me brûlent les yeux, mais je les retiens, refusant de m'effondrer. Je dois tenir bon, même si tout se brise en moi.
Plus tard dans la journée, nous rentrons à la maison, la voiture réduite au silence. Je suis agrippée au volant, tandis qu'Ethan regarde par la fenêtre côté passager, le visage comme un masque de pierre. Chaque kilomètre que nous parcourons donne l'impression d'élargir la distance qui nous sépare, un gouffre invisible qui se creuse à chaque minute qui passe. Je n'arrête pas de lui jeter des regards furtifs, espérant un signe, de la colère, de la tristesse, n'importe quoi. Mais il ne dit rien. Le ronronnement du moteur est le seul son, un bourdonnement monotone qui amplifie le vide qui régnait là où se trouvaient nos conversations.
J'aimerais parler pour combler ce vide avec des excuses, des explications. Mais chaque fois que j'ouvre la bouche, les mots me hantent la gorge. Que pourrais-je dire qui arrangerait les choses ? Comment réparer quelque chose que j'ai si cruellement brisé ?
Quand nous arrivons enfin dans notre allée, la vue familière de notre maison de banlieue me semble une parodie de la vie que nous avons construite. Nous entrons à l'intérieur et le vide me frappe plus fort que je ne l'aurais cru. Ethan ne dit pas un mot en déposant son sac près de la porte et se dirige droit vers le salon, sortant une couverture du placard, puis ouvrant le canapé.
Mon cœur se serre lorsque je réalise qu'il ne monte pas avec moi, mais qu'il choisit de dormir séparément, pour mettre de la distance physique entre nous, juste comme le mur émotionnel qu'il a déjà construit. Je monte les escaliers, chaque marche paraissant plus lourde que la précédente, et m'effondre en larmes sur notre lit.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Totalement d'accord avec le commentaire de la lectrice précédente.
J'apprécie beaucoup les histoires de GM34280 qui nous sort des sempiternelles histoires de cocus humiliés...
Malheureusement, ses histoires n'ont en général pas de suites...

Histoire Libertine
Exellent récit. J’ai adoré ce chapitre.j’ai aimé lire les ressentis de la femme ,puis ses angoisses, ses inquiétudes, sa peur de se retrouver face à son mari !
Idem pour l’homme sont silence lorsqu'il découvre la vidéo et pars dans sa chambre. Parfois le silence fait plus de mal que des cris...

Une suite est-elle prévu ? Car, j’aimerai bien savoir ce que le mari va faire ! Rester est accepté d’être le cocu à la vue de tous. Car il ne faut pas oublier que sa femme à fait tout cela devant le meilleur ami de son mari et en présence de nombreuses connaissances.
Et la vidéo est très explicite luxure...



Texte coquin : J’ai assisté au mariage du meilleur ami de mon mari.
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