La Caille et les deux rapaces chapitre 2

- Par l'auteur HDS Florence27 -
Récit érotique écrit par Florence27 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : La Caille et les deux rapaces chapitre 2 Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-04-2015 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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La Caille et les deux rapaces chapitre 2
CE RECIT EST UN TRAVAIL COMMUN ENTRE "EFFRONTEE" ET "FLORENCE27". ELLES ESPERENT QUE VOUS PRENDREZ AUTANT DE PLAISIR A LE LIRE QU'ELLES EN ONT EU A L'ECRIRE.


Elsa, Chantal et Sandy chapitre II
Après l'après midi torride les trois filles commencent à préparer un barbe Q avec les andouillettes, merguez et saucisses aux herbes achetées le matin à Apt. Comme il commence à faire frais elle passent un tee-shirt mais ne mettent rien en bas.
Quand Sandy les rejoint, elles se rendent comptent qu’elle a passé une culote !
- Je vois que ton éducation est bien ancrée, mon amour lui dit Elsa.
- Comment ça ? réplique Sandy en rougissant un peu, ce qui la rendit encore plus belle en cet instant.
- Mais voyons coquine regarde.
En disant ces mots, les deux amies soulèvent en même temps leur teeshirt pour montrer qu’elles ne portaient rien dessous.
- oh pardonnez-moi !
et en un mouvement plein de grâce la jeune fille enlève son sous-vêtement et, fesses et chatte nues, le bas tee-shirt relevé entre ses mains, elle esquisse un pas de danse devant les deux amies pour leur exhiber ses plus beaux atours.
Elles rient toutes les trois de bonne humeur.

Chantal dresse la table, deux couverts côte à côte pour elle et Elsa afin d'avoir Sandy en face d'elles pour mieux la voir. Pendant qu'elle dispose les couverts Sandy arrive derrière elle et commence à se coller à elle et à lui caresser son joli gazon.

- Tu sais Chantal j’aime beaucoup ta toison d’or, bien soignée, juste assez de poils pour dissimuler l’entrée de ta grotte. J’aimerais que vous me la fassiez pareil. Un parfait triangle qui laisse assez haut ses premiers dessins.

En disant ça, elle glisse tendrement un doigt au bas du triangle de soie et déniche les petites lèvres d’un sexe déjà mouillé. Doucement, lentement elle entr’ouvre le premier rempart, remonte aussi doucement un peu plus haut pour sentir le bouton d’amour de la jeune femme. Chantal reste appuyée contre la table, les derniers couverts en main, goûte en silence cette caresse. Elsa est spectatrice mais on sent qu’elle aussi est maintenant troublée par les dispositions de leur jeune maîtresse à peine pervertie et convertie aux amours saphiques. Elle a passé une main entre ses cuisses et, souriante, se caresse tranquillement de concert avec les deux filles en face d’elle.

- Allons les filles, les saucisses sont cuites.

Elle se mettent à table.


Pendant le dîner Elsa et Chantal serrées l’une à l’autre, se caressent de temps à autre et sucent leurs doigts ensuite. Sandy les observe amusée et étonnée, elle demande pourquoi elles sucent leurs doigts. Elles lui répondent que la cyprine est un excellent condiment. Nouvel éclat de rire quand elles voient la jeune américaine passer une main sous la table et la ramener à sa bouche et sucer son majeur.
- C’est vrai que c’est fort et très odorant ! Je n’aurais jamais pensé ça !
- Tu ne l’avais jamais fait, demande Elsa ?
- Non, pas vraiment.
- Tu te caresses cependant.
- Oui, bien sûr mais je trouvais ça dégoûtant avant. Maintenant je le ferai toujours en souvenir de vous. Je vous aimes.

Il est presque minuit quand elles terminent de débarasser la table. Sandy est fatiguée et avec Elsa elles regagnent leur maison. Elles ont bien pensé rester chez Chantal pour une nuit d’amour, mais elles décident finalement qu’un bon repos serait profitable aux trois coquines.

Elsa et Sandy rentrent trenquillement à la maison, se font un dernier baiser et regagnent leur chambre respective.
Elsa commenceait à s'endormir, les yeux pleins des scènes érotiques de la journée, quand elle entendit gratter à sa porte.

- C'est Sandy, je peux entrer ?
- Bien sûr ma chérie, que t'arrive-t-il ?
- J'entends du bruit au plafond et j'ai peur.
- Ce doit être un loir ou un oiseau mais si tu préfères viens dormir avec moi.

Sans se faire prier Sandy s'est glissée dans les draps.

- Sandy on dort nous avons fait assez de jeux pas très sages aujourd'hui, j'en ai le clitoris douloureux.
Elles s'endormirent comme des bébés !

Le lendemain Elsa s'est réveillée la première, elle a contemplé Sandy qui dormait comme un ange. Ses petits seins aux aréoles claires étaient une invitation aux caresses. Avec douceur son doigt a commencé à caresser la pointe de l'un deux qui s'est, instantanément, mise à durcire.
Sandy a ouvert un œil en disant :
- Que c'est bon!
- Certes ma chérie mais il faut filer sous la douche car Chantal ne va pas tarder. Et je suis sûr que tu ne sais pas prendre correctement un douche. Je vais te montrer.

Joignant le geste à la parole elle entraine Sandy dans la douchière et se saisit de la pomme de douche. Elle commence à la manier avec douceur faisant ruisseler l'eau sur le corps de la jeune fille.
Brutalement elle a changé la puissance et le rythme du jet pour le diriger sur les seins de la belle américaine. Immédiatement ses pontes sont sorties afin qu'Elsa puisse les prendre dans sa bouche. En même temps, écartant les lèvres du coquillage roux elle a envoyé le jet, réglé sur saccade, sur le clitoris de Sandy qui n'en pouvait mais !!! Elle n'a pas tardé à sentir monter un orgasme puissant qui fit qu"elle s'écroula sur le carrelage.
Très heureuse de son résultat, Elsa lui dit :
- Debout dévergondée, juste le temps d'avaler un petit déjeuner et Chantal va arriver.

Elsa est occupée toute la journée du lendemain et Chantal va jouer les guides. Lacoste et les ruines du château du Marquis de Sade.

Sandy ne sait pas qui est ce fameux marquis même si elle en a entendu parler.

Chantal, très maternelle lui explique rapidement le contenu de son œuvre pour éclairer sa lanterne. Sandy écoute les yeux ébahis. Chantal l’entraîne à l’écart de la foule et elle lui glisse un doigt dans la chatte.
- Dis-donc cochonne, il t’excite ce marquis non ?

Sandy rougit, comme prise en plein péché. Chantal rassurante lui conseille la lecture de Justine.
Le soleil est maintenant haut placé. La route est déserte. Chantal n’arrête pas de regarder les cuisses fuselées et bronzées de sa voisine. Elle est vraiment belle et toute la matinée elle a fait l’objet de maints regards envieux. Chantal a soudain envie d’elle. Elsa lui a bien précisé qu’elle pourrait profiter de la belle sans elle. Leur complicité est complète. Après Bonnieux elle oblique vers la forêt de cèdres d'où la vue sur le mont Ventoux est superbe. Chantal connaît bien cet endroit et sans hésiter, elle s’engage dans un petit chemin de traverse.
Elle arrête l’auto et toutes les deux main dans la main elles s’engagent dans le sous bois à la recherche d’un coin tranquille pour batifoler un peu.
A l’orée d’une clairière, Chantal prend Sandy dans ses bras et la plaque contre un arbre. En riant, elle lui attache les mains autour du tronc. La jeune fille rit mais marque quelque inquiétude. Elle a vu passer des promeneurs et il peut en arriver encore.
Chantal a sorti de sa poche un foulard qu’elle noue autour de la tête de sa aprisonnière pour la rendre aveugle. Quand elle noue le foulard, elle est près de ses lèvres et tendrement elle y dépose un baiser.

- N’aie pas peur mon amour, tu vas pourvoir comprendre mieux qui était le marquis de Sade.

Elle s’éloigne un instant contemple la jeune femme, livrée impuissante. Elle lui appartient et c’est cela qui l’impressionne. Mais elle ne veut pas aller trop loin. Elle aussi craint une visite qui pourrait tout gâcher. Fébrile elle se rapproche de sa prisonnière et amoureusement elle lui prend ses lèvres. Doucement elle défait un à un les boutons de son chemisier et dévoile ses seins. Le soleil les rend encore plus beaux. Chantal les prend en main, les caresse, fait rouler leurs pointes. sandy respire de plus en plus vite, sensible à cette caresse et à cette langue qui maintenant fouille sa bouche. Les deux femmes sont collées l’une à l’autre. Chantal s’écarte légèrement et ouvre son chemisier. Ses seins se dressent, elle revient se coller à la belle. Les pointes des deux poitrines sont bout à bout et Chantal s’applique à frotter les bouts dressés par l’excitation. Cette caresse seins contre seins excite Sandy.

- Ho ! Chantal que c’est bon, tes seins sont chauds, doux. Continue.

Chantal ne trouve pas les mots, le lieu, le soleil, la chaleur tout concourt à lui faire perdre la tête. Elle s’abandonne redoublant son baiser. Elle doit se contenir cependant pour ne pas pousser plus loin l’accouplement.
Un bruissement de feuilles la ramène à la réalité. On s’approche. Elle a un peu peur. Rapidement elle se rajuste et referme le chemisier de la belle captive. Sandy est détachée et le bandeau enlevé.

- Viens lui dit-elle, regagnons l’auto. Tu m’as donné beaucoup de plaisir. Le marquis de Sade aurait invité des pervers à abuser de ton corps malgré toi, et tu aurais fini par trouver du plaisir dans cette soumission. Rentrons, j’ai envie de te faire l’amour avec Elsa. Tu es trop belle pour te garder égoïstement à moi seule. Te partager avec elle me comble encore plus de joie. Sandy lui dit :
- Je vous aimes toutes les deux. Vos baisers sont différents, vos mains me caressent autrement. Je découvre l’amour des femmes. Accompagné de ce sentiment de péché qui me tenaille encore.

Dans la voiture qui roule lentement, Sandy lui caresse la cuisse près d’elle. Elle glisse sa main plus haut, plus coquine. Chantal frémit tout en gardant son regard sur la route. La belle américaine se décoince, elle prend des initiatives de plus en plus chaudes. Les doigts écartent le fin tissu de sa culotte et jouent avec son clitoris. Un moment elle se tourne vers Sandy et saisit le regard gourmand qu’elle lui porte en souriant tendrement. Rien de violent. Tout de douceur. Des caresses que seules des femmes peuvent échanger. Elle mouille abondamment ce qui a l’air de plaire à Sandy.
Elle ralentit mais ne veut pas s’arrêter. La route serpente mais elle la connaît bien. L’alternance de zones d’ombre et ensoleillées excitent leurs sens. Chantal entend nettement la respiration de Sandy qui devient de plus rapide et forte. La jeune femme a glissé une main entre ses propres cuisses et elle se caresse en même temps qu’elle caresse Chantal. Elles n’ont plus la conscience d’une imprudence, le plaisir qui les envahit est trop fort. C’est Sandy qui jouit en premier en laissant échapper un petit cri timide. Chantal est obligée de se contenir pour ne pas risquer l’accident.
Il est bientôt 14 h quand le téléphonne de Chantal vibre. Elle le passe à Sady qui prend l’appel.

- Bonjour Elsa c’est Sandy. Chantal conduit. Non… oui… Je lui demande attend.

S’adressant à sa voisine
- Elsa demande si nous allons déjeuner à Lauris ? Elle pourrait nous y rejoindre.
- Dis lui que nous y serons dans une demi-heure et qu’elle nous rejoigne à l’Argelas.
- A tout de suite oui, c’est super !

En raccrochant, Sandy est folle de joie.

- Tu vas voir ma chérie c’est un restaurant avec des tables dressées en plein air dans une cour très petite. A peine cinq à six tables. A cette heure nous serons certainement seules et la patronne est une amie de Florence.

Quand nous arrivons, il est presque 15 h. Le restaurant est bien vide. Une seule table reste occupée, à l’ombre d’un olivier par deux couples. Un jeune et un plus âgé.
Elsaest déjà arrivée. Les deux jeunes femmes se précipitent à sa rencontre alors qu’elle se lève de sa chaise. Elsa enlace Chantal et sans retenue s’empare de sa bouche et leurs langues se mêlent sous le regard amusé et quand même excité de Sandy. Puis, Elsa repousse avec tendresse son amante et regarde Sandy un sourire aux lèvres et le regard espiègle et provocateur semblant dire :
- Alors ma belle, tu viens le chercher ce baiser ?

La jeune américaine saisit tout de suite le message et brutalement elle contourne la table et se jette dans les bras d'Elsa. Elles se serrent fortement l’une l’autre sous le regard coquin de Chantal.
Il fait beau, les trois femmes sont heureuses de se retrouver.
Elsase redresse, fixe Sandy dans les yeux, ses deux mains sur ses joues rougies par la joie. Elle attire sa tête vers elle et s’empare à son tour de la bouche puis de la langue de la jeune femme. Leur baiser dure plusieurs minutes. Sandy ondule des fesses pour se frotter contre le ventre de son amante. Une des mains abandonne le visage, se glisse entre les deux corps pour caresser un sein. Leur baiser aurait pu encore durer plusieurs minutes si la maîtresse du restaurant ne s’était manifestée en se raclant la gorge.

A la table voisine, les clients aussi se sont manifestés et pas très agréablement. Il apparaît vite que ce sont les parents de la fille, son jeune époux. Ils n’ont pas l’air d’apprécier ces exhibitions saphiques très exubérantes. Chantal et Elsa voient tout de suite que Sandy n’est pas insensible au jugement de ces personnes très comme il faut, très comme elle était avant de rencontrer ses deux amies. La culture revient au galop !

Elles s’assoient et Marianne, la jeune maîtresse des lieux, leur souhaite la bienvenue. Elle leur propose un petit vin sucré de Baume de Venise en guise d’apéritif.
Elles boivent en cœur quand les quatre autres clients se lèvent pour partir. La dame plus âgée quand elle passe près des amies lance une remarque assez vexante :
- Vous pourriez au moins bien vous tenir en public !

Et elle s’éloigne rapidement. Sous les rires ironiques de Chantal et Elsa.

Florence et Chantal voient clairement le rouge aux joues de Sandy. La jeune américaine est honteuse, et sans s’en rendre compte, elle se renferme sur elle même.
Chantal lui prend la main pour la rassurer :
- N’écoute pas, elle est jalouse.

La fin du repas est assez réservée. Sandy est frappée, marquée et toutes les allusion à leur relation semble tomber mal.
Il est presque 17 h quand elles décident de rentrer.

- Sandy, je vais te déposer à la maison car je dois aller honorer un rendez-vous pas drôle du tout. Chantal ajoute.

- Moi aussi je dois y aller, mon mari a besoin de moi.

Sandy semble déçue mais en même temps comme soulagée de se dégager de cette étreinte qui lui pèse soudain.
Dans la voiture, Elsa tente de lui caresser la cuisse. Si Sandy se laisse faire, on sent qu’elle n’y met plus le même cœur. Elsa semble même apercevoir un refus pas clairement exprimé.
Elle n’insiste pas.
Elle installe la jeune américaine chez elle.

- Fais comme chez toi. Tu peux encore profiter longtemps du soleil sur la terrasse.

Je rentrerai vers 20h et nous dînerons en amoureuses. On a besoin d’un peu de repos, toutes ces émotions en si peu de temps !

Elle l’abandonne après avoir déposé un baiser qu’elle a voulu chaste pour ne pas effaroucher et ménager la petite qui semble déstabilisée.

Sandy est mal. C’est vrai. Elle ressent une sorte de culpabilité après sa conduite ces derniers jours. Son éducation ressurgit, rigide, puritaine.

Mais elle ne peut effacer la jouissance que lui ont donnée ses amies et cela sans avoir à la forcer. A cette pensée, elle sent comme un chaleur lui envahir le bas du ventre.
Elle vient de s’allonger dans un transat sur cette grande terrasse face au couchant. Les yeux fermés, elle laisse ses envies l’envahir. Des images lui traversent la mémoire. Certaines reviennent obstinément : les seins de Chantal, le fin duvet d'Elsa. Leurs effluves enivrantes. Les baisers fous, leurs mains sur son ventre, ses fesses. Et leurs doigts si agiles à lui faire sécréter malgré elle ce liquide qui la transporte.

Petit à petit, les yeux fermés, elle ne se rend pas compte qu’elle se déconnecte de la réalité du présent. Lentement la main qu’elle a sur son ventre descend vers le bas de son maillot de bain. La main touche son mont de vénus, bombé. Elle sent sous le fin tissu la soie de son minou. Sa chatte comme elles disent. La luxure l’envahit, elle respire de plus en plus vite. Sa main passe dessous le fin tissu, caressant son fin duvet. L’autre s’est posée sur son sein. Elle oublie où elle se trouve et le sein jailli du maillot de bain. Le soleil lui chauffe les sens, elle est seule, amoureuse de son corps.
Ses doigts glissent le long de sa toison. Passe au dessus de son petit bouton qu’elle sent gonflé de sang. Elle l’évite. Le temps , elle veut prendre son temps.

Deux doigts pincent la pointe de son sein. Le goût de ceux d'Elsa lui revient en mémoire. Elle salive en même temps que sa mouille déborde de son sexe. C’est maintenant l’odeur du sexe de Chantal qui la surprend. La jouissance l’envahit. Elle arrête de se toucher. Elle déguste ces odeurs , ces goûts. Elle est heureuse, épanouie. Sa main dépasse son sexe gluant de cyprine, se glisse entre ses fesses, qu’elle soulève pour en faciliter l’accès. Un doigt flirte avec son petit trou. Elle n’ose pas aller plus loin, c’est mal, c’est sale. C’est un péché ! Mais l’excitation est plus forte, la pulpe du doigt appuie, un peu. Un peu plus. elle pousse, son anneau se désserre, il cède et le doigt pénètre, la viole car elle a le sentiment que ce viol est contre sa volonté. Elle a soudain envie de la langue de ses amies, de leurs mains.

Le doigt s’enfonce et la honte, sa pudeur violée, ses parents ses amis, les clients du restaurant, tous la regardent et c’est cette image qui sublime sa jouissance. Elle jouit, une jouissance forte violente. Elle ne se rend pas compte qu’elle crie, entre deux souffles pour respirer. L’orgasme la saisit au moment où Elsa s’engage sur la terrasse qui prolonge la maison.

Le tableau la surprend. Sandy les seins nus, la culotte du maillot de bain baissée presque à ses genoux, crie en se donnant du plaisir, allongée sur le transat. Le tableau l’excite évidemment. Elle reste prostrée, contemplant la belle. Elle l’observe silencieuse incapable de la déranger. A son tour une chaleur envahit son bas ventre. Elle la désire, elle a envie de participer à cet orgasme. Mais interdite elle regarde.

Il faut quelques minutes à Sandy pour reprendre ses esprits. Elsa a choisi de se manifester. Elle se racle la gorge. Sandy sursaute et rougit effrayée et honteuse en la découvrant. Elle est surprise au milieu de sa dépravation !

Elle se rajuste rapidement, se lève du transat et en courant, les larmes aux yeux, elle regagne sa chambre sans le moindre signe vers Elsa..

Notre bel oiseau fait sa petite crise de pudibonderie, ce n'est pas bien grave et presque normal. Elle est encore trop enfermée dans un carcan de règles, de préjugés pour être à l'aise avec ce qu'elle est devenue si rapidement aux mains des deux "rapaces". Elle a longuement parlé avec ses parents par téléphonne en racontant par le détail la chance qu'elle avait eu de rencontrer Elsa qui lui avait offert l'hospitalité. Elle a aussi parlé de Chantal qui s'occupe beaucoup d'elle pour lui faire visiter la région pendant qu'Elsa s'occupe de la construction de la piscine et autres travaux.

Ses parents l'ont mise en garde contre "ces françaises" si sûres de leur charmes, impudiques pour la pluspart. Ils lui racontent qu’ils ont vu un reportage où l'on voit que sur les plages françaises elles portent peu le haut de leur maillot.

- "So shocking !" Elles doivent toutes avoir des amants. Y a-t-il au moins une bible dans ta chambre, my dear ?

Les pauvres s'ils savaient leur fille chérie vouée aux flammes de l'enfer !!!

Vers 20 heures Elsa frappe à sa porte pour savoir si elle est prête pour venir dîner.

- Je ne me sens pas très bien, sans doute trop de soleil. Je préfère rester au calme, tu ne m'en veux pas ?
- Mais non repose toi, tu connais mon numéro. Appelle s'il ya le moindre problème et sois en forme demain pour aller à Gordes voir le musée Vassarely et l'abbaye de Sénanque. Ensuite nous irons visiter Roussillon, le Colorado provencal avec ses anciennes carrières d'ocre et dinerons chez David dont la terrasse domine le canyon. Chantal viendra aussi avec nous.

Elsa avait bien compris qu'un énorme sentiment de culpabilité habitait Sandy. Mieux valait laisser la jolie caille en paix, demain serait un autre jour.

Elsa est allée étudier les devis des différents pisciniers dans son bureau. Elle a hésité à rejoindre Chantal ou à lui téléphoner pour lui demander de venir. Elle se contente de passer un coup de fil pour lui donner rendez-vous le lendemain vers 10h30 pour un brunch.
Elle lui fait part également des états d’âme de Sandy. Elle raconte comment elle l’a surprise en train de se donner du plaisir seule comme une collégienne et sa réaction d’être prise en plein péché, enfin son refus de la rejoindre pour le dîner.

Chantal écoute en silence, avant de dire :
- Tu crois qu’elle va nous abandonner, demande-t-elle ? Le timbre de sa voix ne cache pas son inquiétude.
- Non, je crois que cela a été trop vite pour cette jeune caille, très bloquée par son éducation puritaine. Au fond d’elle-même c’est une sensuelle ! Tu as bien vu ses dispositions naturelles à la jouissance. Elle ne pourra plus s’en passer ! Crois-moi, mon amour, on la tient bien !

- Tu me rassures Elsa, je commence à bien l’aimer notre américaine. Elle est si belle, si fraîche, si sensuelle et en même temps si perverse. Tu as senti combien sa peau est lisse sur ses seins. Et ses lèvres, tu as senti leur douceur ?

- Arrête, salope, tu m’excites, je vais aller me caresser.
- Hummmm moi aussi … comme notre collégienne. Je t’embrasse.


(A suivre)……

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