Le préparateur, chapitre 2 (complet)
Récit érotique écrit par Coloredbirdonaroof [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
- • 89 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.7 • Cote moyenne attribuée par HDS : 9.8
- • L'ensemble des récits érotiques de Coloredbirdonaroof ont reçu un total de 1 227 180 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-03-2013 dans la catégorie Pour la première fois
Cette histoire de sexe a été affichée 12 787 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Le préparateur, chapitre 2 (complet)
Note de l'auteur: Le chapitre 2 avait été tronqué à la publication, désolé pour
l'erreur - le voici complet.
Lilia
Mon père ne sait jamais quoi dire, lorsque je lui rends visite. Comme s'il avait
encore honte du divorce. Je n'ai jamais vraiment su ce qui s'était passé, mais, de ce
que j'ai compris, l'appétit sexuel de maman y a été pour beaucoup.
Ma sœur aînée, Lilia, est là aussi. Ses longs cheveux bruns trempent presque dans son
assiette.
Mon père me sert de la sauce dans le petit cratère que j'ai creusé au milieu de ma
purée. Il aime que je joue toujours au gamin. Il refuse de me voir grandir.
- Ta mère m'a dit qu'elle t'avait trouvé un petit job pour son cabinet ?
Je lève le nez de mon assiette, totalement pris de cours.
Que lui a-t-elle raconté ?
Lilia me dévisage en souriant.
- Mm.
Mon père se renfrogne.
- Et tu fais quoi ? De la paperasse ?
Je respire plus librement.
- Quelque chose comme ça, oui.
Il grogne.
- Tu peux l'envoyer bouler, tu sais, elle te passait tous tes caprices quand t'étais
petit. Tout pour te faire plaisir, toujours.
Je hoche la tête sans répondre, gêné par le sourire de Lilia, qui s'est élargi.
Mon père ne sait peut-être pas combien il est proche de la vérité, mais ma frangine a
l'air de le savoir.
***
- C'est quoi, ton job avec maman ?
Lilia joue à faire des ricochets dans l'étang. Nous sommes venus à vélo après le
repas - mon père fait la sieste lorsqu'il fait chaud comme aujourd'hui.
Je souris malgré moi. Comme si j'allais lui répondre !
- Rien de bien passionnant. Mais ça me fait un peu de thunes.
Elle ramasse un caillou plat, les bords de l'étang en regorgent.
Elle me dévisage un instant, coquine, ironique. Sa robe légère volète dans le vent.
- Maman m'a trouvé un job, à 18 ans. Tu veux savoir ce que je faisais ?
Je hausse un sourcil.
- Quoi ?
Elle s'approche de moi et me fixe, un sourire dans les yeux.
- Je te dis si tu me dis, petit frère.
Je me mords la lèvre.
- Ok. Toi d'abord.
- Elle m'a trouvé un job d'été dans un salon de massages asiatiques. Je "détendais"
les hommes avant qu'ils ne passent au massage proprement dit.
- Oh. Tu les détendais comment ?
L'image de ma sœur en masseuse thaïlandaise à moitié nue s'imposa à moi.
- Disons... disons que tu es capable de deviner, à ton âge. Ça m'a appris beaucoup...
les hommes dont je me suis occupée étaient plus "tendus" que "détendus" après être
passés entre mes... mains. Entre autres.
- Et tu faisais quoi exactement ?
La question m'a échappé. Je rougis un peu. Son sourire s'agrandit.
- Tu veux que je te montre ?
Elle me plaque une main sur le bas-ventre. Je balbutie en reculant, paniqué. Elle rit.
- Allons, petit frère, je plaisante ! Bon, à ton tour, tu as eu ta réponse, va
falloir que tu remplisses ta part du marché: c'est quoi, ton job à toi ?
J'ai encore des palpitations.
- Un peu comme toi... Je "détends" les patientes un peu coincées de maman avant
qu'elle ne les ausculte.
Lilia sourit en coin.
- Oh... Je vois. Tu dois bien t'éclater !
Je hoche la tête.
- Ça va.
Elle pose un doigt candide sur sa bouche et se mordille la lèvre inférieure, arborant
une expression faussement timide.
- Est-ce que tu peux m'ausculter, moi aussi ?
Je me sens pâlir, elle s'esclaffe.
- J'adore te voir paniquer comme ça ! Ne t'inquiète pas, Tomate, je ne suis pas en
manque à ce point.
Elle se tourne vers l'étang et reprend ses ricochets. J'attends quelques minutes que
mes mains aient cessé de trembler avant de l'imiter.
***
Ma mère est devant la glace de la salle de bains, encore en nuisette malgré l'heure
avancée - et bien qu'elle ait pris sa douche au lever, comme tous les jours. Le gars
de la veille est déjà reparti, je l'ai à peine croisé. Je ne sais pas si je le
reverrai. Maman ne les garde jamais longtemps. Elle se tape ces mecs puis les jette.
Pas de sentiments, juste du bon temps. Je préfère comme ça, je ne me vois pas avec un
beau-père à domicile !
Elle me regarde dans le reflet, souriante. Peut-être que le mec lui a donné du
plaisir, au moins.
- Tu es déjà prêt, Thomas ?
- Mmm.
Depuis deux heures, mais je ne vais certainement pas lui dire !
Elle se coiffe longuement. Ses cheveux châtains mi-longs nécessitent un certain nombre
de coups de brosse, le matin. Je la soupçonne de les compter.
- Tourne-toi, je me déshabille. Tu me donnes mon soutien-gorge ? Il est sur la
commode.
J'obéis, et lui tend le soutif rouge aux bonnets généreux, avant de me tourner. Je
l'entends ôter sa nuisette, le doux son de la soie qui quitte sa peau.
- Ce matin, je t'ai gâté. Nos patientes sont jolies et curieuses de connaître tes
talents. Tu peux te retourner.
Elle finit d'agrafer son soutien-gorge - ma mère a des seins larges et rebondis, je le
remarque sans m'y arrêter particulièrement, elle a la peau pâle d’une rouquine, avec
des taches de rousseur éparses - et passe un chemisier léger, en commençant à
attacher les boutons par le bas.
- Tu seras doux, je peux compter sur toi ?
- Oui m'man.
Elle se lève et passe une jupe stricte blanc-cassé, au travers de laquelle on voit sa
culotte rouge échancrée, puis elle se maquille tout en me parlant.
- Ce travail te plaît ?
Je deviens cramoisi.
- Oui, M'man.
- Très bien. Tu vas démarrer la voiture ? Je te rejoins.
J'obéis, heureux d'avoir un prétexte pour couper court à cette conversation.
Patiente 4 - Ingrid
- Mademoiselle Ingrid.
Une très jeune fille se lève et me suit. Elle est blonde, cheveux coupés en carré, son
visage est frêle et pâle, ses yeux sont d'un bleu glacé, ses lèvres d'un rose léger.
Elle porte une robe blanche, qui moule agréablement son corps fin aux seins galbés.
- Bonjour.
Elle a une voix pointue.
Je ferme la porte derrière elle.
- Installez-vous, je vous en prie.
Je regarde ma fiche. En face de son nom, une demie phrase: "Parle-lui".
"Parle-lui" ??? Que je lui parle de quoi ???
La demoiselle se déshabille, sa robe légère tombe à ses pieds.
- Je dénude ma poitrine ?
L'occasion est trop belle. Des seins pareils, ça ne se manque pas !
- Oui, je vous prie.
Elle porte une culotte blanche d'écolière, et un soutien-gorge blanc opaque, qu'elle
ôte sans sourciller. J'admire ses seins de belle taille, deux beaux melons pâles aux
aréoles rose tendre, bien ronds, bien pleins.
Je frissonne d'anticipation.
Elle s'approche de moi. Ce qui n'est pas prévu du tout. Elle prend ses seins dans ses
mains et les soumet à ma vue.
- Vous les trouvez beaux ?
Mon cœur manque un battement. Je ne sais plus où me foutre.
- Je... oui, bien sûr, ils sont très...
Elle sourit.
- Dites-moi ce que vous voudriez me faire si... si je vous laissais faire.
"Parle-lui".
Ok. J'ai compris ce que ma mère voulait dire.
La petite Ingrid vient tout contre moi.
- Dites-moi tout...
Il y a de la langueur dans sa voix.
Je ne sais pas faire ça ! Qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui raconter ? La vérité
?
La vérité.
Evidemment, la vérité.
- Si vous me laissiez faire...je... je caresserais vos seins... j'essaierais d'en
faire darder les pointes en les roulant entre mes doigts... Ils sont si gros, ils ont
l'air si doux... J'en admirerais les mamelons qui rosiraient à mesure que mes doigts
les pinceraient...
Elle glisse la main dans sa culotte sans me quitter des yeux.
- Continuez...
Un dragon s'éveille dans mon ventre.
- Je vous embrasserais. Vous avez une jolie bouche, j'aime vos lèvres d'un rose si
pâle qu'il en est presque blanc. Oui, je vous embrasserais longtemps, en espérant que
vous me rendiez le baiser, en espérant sentir votre petite langue venir chercher la
mienne, en espérant vous entendre gémir de mes attentions.
Elle serre les cuisses à mesure que sa main s'agite dans sa culotte. Sa voix est
presque plaintive.
- Encore...
- Je baisserais votre culotte, centimètre par centimètre. Je vous ferais asseoir sur
la table, placerais vos pieds nus sur les étriers, et vous ferais l'amour...
- Faites-le.
Je sursaute.
- Quoi ?
- Embrassez-moi.
C'est fou !
Nos lèvres se collent, délicatement. Sa petite langue répond à la mienne, j'ai le
vertige, mes mains montent de ses hanches jusque ses seins et se délectent du contact
des pointes qui dardent au rythme de sa respiration.
Elle se frotte le minou intensément. Le dragon dans mon ventre hurle de désir.
J'oublie la pièce ensoleillée, j'oublie ma mère de l'autre côté de la porte, toute mon
âme est dans le contact de ces deux melons d'eau si lourds et doux dans mes paumes, de
ces tétons élastiques entre mes doigts, de ce baiser profond qu'elle m'offre, de ces
cheveux blonds qui effleurent mes joues.
L'éternité est dans ce moment.
Sa main glisse dans mon pantalon d'un geste si fluide que je ne la sens que
lorsqu'elle empoigne mon sexe engoncé dans les plis du jean pourtant moins serré que
la semaine passée. Elle soupire et gémit, je n'ose bouger, je sais que ça ne peut pas
durer, que ma mère va passer le pas de la porte, qu'elle va nous surprendre, mais les
deux lobes sont si lisses et fermes, si beaux, sa langue si fine et délicate, son nez
contre le mien respire avec tant d'urgence, ses doigts sont si gourmands autour de ma
queue dressée...
Elle entrouvre les boutons de mon jean et le baisse lentement, avant de briser
l'étreinte sans prévenir, et de m'attirer jusqu'à la table d'auscultation.
Sa culotte glisse jusque ses pieds.
Elle s'installe, cuisses écartées, en me fixant d'un air déterminé. Elle cale ses
pieds sur les étriers. Sa minette blonde éclot sous mes yeux, un soleil lumineux,
rosé, délicat. Elle m'embrasse déjà tout en guidant ma queue vers son hymen... Le
contact est chaud, d'une douceur infinie...
...je vais la...
- Hem... Je suis désolée de vous interrompre, mes chéris...
Je sursaute et me retire en remontant mon pantalon maladroitement.
- Maman !
Je ferme ma braguette. La minette rose d'Ingrid luit de son envie. Elle rougit
intensément en se relevant, nue devant ma mère.
- Docteur... je suis désolée !
- Ne le soyez pas. Mon petit Thomas vous a-t-il bien préparée pour votre examen ? Vous
êtes détendue ?
Ingrid hoche la tête, toujours affreusement gênée.
- Oui. C'était... c'était parfait.
Je suis à la fois fier et mort de honte.
Ma mère sourit pendant que la belle blonde ramasse ses vêtements sans me regarder. Ses
fesses sont larges et fermes. Pourquoi ne les ai-je pas caressées !
- C'est tout ce qui compte.
Elle se tourne vers moi.
- Thomas, cliente suivante.
Elle me fait un clin d'œil et disparaît dans son cabinet.
J'attends que les tremblements qui m'agitent se calment un peu avant d'aller appeler
ma prochaine patiente.
Patiente 5 - Yasmine
Mon érection ne s'est pas effacée lorsque j'ouvre la porte de la salle d'attente.
- Madame Yasmine.
Une jolie jeune femme orientale se lève. Des yeux bruns sombres, soulignés de noir, la
peau dorée, une silhouette fine et délicate aux courbes marquées. J’ai hâte de la voir
nue. Un homme est avec elle, brun, typé, ténébreux. Il reste assis, à mon grand
soulagement.
- Bonjour.
Elle a une voix chaude. Elle entre, l'homme me lance un regard noir. Je lui souris,
l'air rassurant, avant de fermer la porte. J'indique la table d'auscultation.
- Installez-vous, je vous en prie.
Elle me regarde d'un air d'excuse.
- Vous êtes un homme. Je préférerais rester habillée.
Je lis sur sa fiche l'indication nébuleuse de ma mère.
"Sous la jupe."
Elle porte une large jupe noire. Je pense comprendre ce que ma mère veut pour elle.
- Mais... vous savez quel est mon travail ici...?
Elle hoche la tête très vite, en jetant un regard inquiet vers la porte de la salle
d'attente.
- Oui, mais je ne veux pas être vue nue par un autre homme que mon mari. Le docteur
m'a dit de venir en jupe longue.
"Sous la jupe". Je comprends.
- Vous pouvez garder la jupe bien sûr. Je ne verrai rien, je vous le promets. Ôtez
juste votre culotte et placez vos pieds sur les étriers.
Ses grands yeux noirs se font timides. Elle voit clairement la forme de la bosse
enflée sur mon pantalon. Je me demande si elle est choquée.
- Tournez-vous.
J'obéis.
Ma queue me fait mal. Je me demande si tous les gynécos hommes ont envie de leurs
patientes ou si c'est juste moi, parce que je ne vois pas une mécanique mais une
nudité, parce que je ne vois pas des cas, mais des filles
- Vous pouvez vous retourner.
Mon cœur bat à tout rompre. La jeune femme est assise sur la table, les jambes
écartées recouvertes jusqu'aux chevilles par la jupe noire.
Je me place entre ses cuisses et m'agenouille.
- Je vais passer sous votre jupe. Je ferme les yeux. C'est ok pour vous ?
Elle a les yeux écarquillés, mais elle hoche la tête.
- Je ne verrai rien, promis.
Je passe sous l'étoffe. Ça sent bon, des tons de musc, de crème hydratante, et la
fragrance épicée, corsée, d'un sexe de femme.
Ses cuisses se crispent à mon approche, je tends la langue et goûte la touffe poilue
avec la maladresse du débutant. Le sillon creux est là, je l'explore timidement, le
goût est fort, salé, je remonte légèrement, je trouve le cœur de sa rose des sables et
m'y attache, la ronde boursouflure est épaisse mais tendre sous mes lèvres, dodue sur
ma langue.
Je devine les soupirs apaisés de la jeune femme à la manière dont ses jambes se
relaxent bientôt, elle écarte davantage son hymen et pose même une main délicate sur
ma tête, je laisse l'instinct me guider, je tête ses fluides abondants sans bouder mon
bonheur, je m'immerge au creux de ses chairs détendues du nez au menton, du menton au
nez, sa main se fait plus précise, plus pressante, je la suis dans son plaisir, elle
se crispe à nouveau mais je sais que c'est pour me récompenser de mes efforts et non
plus par peur que mes yeux la découvrent.
Elle sursaute soudain, je m'extirpe des jupons et trouve ma mère, souriante, au milieu
de la pièce.
- Tout s'est bien passé ?
Elle est un peu échevelée, sa blouse est ouverte, elle transpire.
Je suis conscient de mon visage ruisselant de mouille. Yasmine baisse les yeux,
timide. Mais j'ai pu entrevoir le remerciement qui les a traversés.
- Oui. Je suis bien mieux.
Je ne peux m'essuyer sans attirer l'attention sur ce que j'ai fait. Yasmine se lève
déjà. Elle a les yeux fixés sur mon pantalon. Mon sexe a triplé de volume. Je suis
mort de honte.
- Parfait. Thomas... Patiente suivante ?
Yasmine me lance un dernier sourire fugace.
- Merci.
Je déglutis, incapable de bouger, incapable de répondre.
Ma mère la suit.
Je reste seul, secoué par l’expérience troublante que je viens de vivre.
Une dernière patiente m’attend ce matin.
Je m’essuie le visage avec des lingettes stériles et me dirige vers la salle
d’attente, les jambes tremblantes.
Patiente 6 – Célia
- Mademoiselle…
Le souffle me manque.
Je connais la blonde qui attend de passer ! C’est Célia, une fille de ma classe de
terminale, le genre qui ne me fréquente pas. C’est une de ces nanas qui vous montrent
dès que possible que vous ne jouez pas dans la même catégorie qu’elles et qui d’un
regard sont capables de vous faire comprendre que ce n’est même pas la peine d’y
penser. Le genre qui sort avec des mecs cools, pas avec moi.
- ‘lut Thomas.
- Salut Célia.
Ma voix n’a pas tremblé, mais des serpents font des nœuds dans mon bide. Elle se lève
et me rejoint. Elle n’a pas l’air d’être gênée. Le monde lui appartient. Et je n’en
fais pas partie.
- On y va ?
Je hoche la tête. Je ne sais pas où me foutre.
Je ferme la porte. L’homme qui accompagne Yasmine est toujours là. Il me déteste, je
le sais.
Célia jette un œil à la pièce ensoleillée. Elle est magnifique, pas très grande, mais
fine, élastique, un corps qui sait exprimer toute l’arrogance de sa jeune blondeur, la
peau mate, des petits seins sauvages, pointus, désespérément attirants, des lèvres
charnues sous un nez retroussé, des yeux d’un vert jaune – jaune !!! – les cheveux
coupés en un carré lâche. Magnifique.
- Alors comme ça tu bosses ici, cet été ? Lilia m’a parlé de ton job. Alors j’ai pris
rendez-vous.
Elle porte une mini-jupe en jean. Un haut de coton fuchsia. Des socquettes sur des
baskets mode.
Mes oreilles bourdonnent. Mon cerveau refuse de fonctionner.
- Lilia qui ?
- Ta sœur.
Je ne comprends rien à ce qu’elle raconte. Si ma sœur lui a décrit mon job…
- Mais… tu sais ce que je fais ici ?
Elle me toise, hautaine.
- Bien sûr. Je me déshabille ?
Je regarde sa fiche.
Sur sa fiche, ma mère a écrit : « Montre-lui ce que tu as dans le pantalon. »
Dans le pantalon ?
Dois-je prendre cette phrase au sens propre, ou au sens figuré ?
- Alors ?
C’est sa moue de mépris qui me décide.
-Ok. Enlève juste ton T-shirt et ta jupe, et place-toi sur la table, les pieds dans
les étriers.
Elle sourit, l’air triomphant, curieusement.
- J’avais dit à Lilia que tu n’oserais pas.
Elle ôte sa jupe. Elle porte un string blanc. Ses fesses sont parfaites.
- De quoi ?
Elle enlève son haut rose. Elle n’a pas de soutif. Ses seins dardent, arrogants. J’ai
envie de les toucher.
- Me demander de me déshabiller. Je te fais peur.
Je me maudis.
- Pas du tout.
- Alors…
Elle ôte son string.
Je la regarde, éberlué.
- Qu’est-ce que tu fais ?
- Je m’installe pour ma consultation.
Elle grimpe sur la table, féline, et installe ses pieds sur les étriers. Je ne l’ai
pas vue enlever ses baskets.
Sa minette est nue, élastique, un bouton rose bombé sur une fente vertigineuse,
ouverte entourée de lèvres gracieuses, toutes tendues.
Célia me défie.
« Montre-lui ce que tu as dans le pantalon… »
Ok.
Je me place entre ses cuisses.
J’ouvre ma braguette et en sors mon sexe douloureux.
- Qu’est-ce que tu crois que tu fais, là ?
- Je suis là pour te détendre. Je fais mon job.
Je place mon gland gorgé de désir sur son petit bonbon dressé.
Le contact est terrible et formidable à la fois, je frissonne, elle se crispe mais
elle ne me repousse pas.
- Si tu me…oh…
Je tourne sur l’objet du désir, en grands cercles lents, ses yeux s’écarquillent, elle
ne pensait pas que j’étais si doux, ou peut-être qu’elle n’ose pas me dire que je
viens de gagner la partie à plate couture.
- Thomas… ne…
Je pousse sur mon sexe de manière à lisser sa fente de bas en haut, de haut en bas,
sans la quitter des yeux. Elle se tend encore, les poings serrés, ses lèvres pâlissent
sous le coup des sensations – ou de la rage, je ne sais pas. Le frottement sec devient
immédiatement moelleux puis très humide.
- Ooooh…
Elle fond à mon contact. Je souris.
- Détends-toi.
J’ai toujours ma bite à la main, mes couilles me font mal, j’ai envie de la baiser,
mais je me retiens, je reste au bord de son intimité, me délectant de la manière dont
ses plis réagissent à mes attentions et des vagues abondantes de cyprine qui les
emplissent ; son visage devient moins dur, son regard plus vague, elle s’abandonne
doucement, j’hésite à en profiter, mes caresses restent chastes, à mon corps
défendant, j’emplis mes yeux de ses jeunes formes de gymnaste, de sa poitrine ferme et
pointue, de sa chatte alanguie, de ses cuisses qui s’écartent de plus en plus, pour
m’inciter à franchir la barrière inondée… je ne cède toujours pas.
Sa main glisse le long de son ventre, elle saisit ma verge et se masturbe avec, les
yeux clos, j’écoute son plaisir montant, je n’ai d’yeux que pour elle, c’est
certainement la dernière fois que je serai dans un rapport aussi intime avec une fille
de sa classe…
- Oh… oh…
Elle accélère, je ne vais pas pouvoir me retenir bien longtemps. J’essaye de la
calmer, je mets les mains sur ses deux seins dressés, ça ne fait que l’exciter
davantage, elle me plante en elle, je me laisse guider, mais la jouissance arrive, je
me recule aussitôt, alors que je ne suis même pas entré complètement, et viens entre
ses doigts en saccades incontrôlables, les premiers jets zèbrent son nombril et sa
minette nue, elle ferme les doigts sur mon gland et recueille le jus gras sans
rechigner, les yeux toujours fermés, toute à ce plaisir partagé, miraculeusement. Un
dernier spasme, les dernières gouttes s’échappent des profondeurs de mon ventre, je
pleure presque de joie, elle me branle toujours, ses doigts dégoulinent de sperme
brûlant, de jute blanche, j’ai encore envie d’elle, je ne la remercierai jamais assez
de ce premier contact vers le déniaisement réel… j’ai mal de savoir que c’est la
dernière fois qu’elle me touchera ainsi, et que j’ai eu l’occasion de baiser sans
saisir ma chance !
- Ce sera tout, jeunes gens, merci.
Je sursaute, une onde électrique me vrille les reins, douloureuse.
Ma mère entre dans la pièce, je me recule vivement, et range ma bite collante dans mon
jean, dos à elle, de façon à ce qu’elle ne me voie pas. Précaution inutile : elle n’a
pas un regard pour moi, elle observe ma blonde partenaire d’un air intéressé. Elle
attrape deux lingettes sur un plateau roulant métallique et nettoie les dégoulinures
sur le ventre plat de la belle, puis sur son minou entrouvert.
- Tu aurais pu être un peu moins… expansif, Thomas.
Je suis mortifié. Elle n’est pas fâchée, pourtant, elle arbore un air amusé que je
trouve un peu cruel.
Célia ne semble pas gênée. Elle me fixe intensément, et se lèche les doigts sans y
penser, elle goûte le liquide agglutiné sur sa paume, toujours nue, cuisses
écartelées, pendant que ma mère l’essuie méthodiquement.
- Voilà, annonce-t-elle finalement, votre vagin est plus propre maintenant.
Célia se redresse, ses yeux jaunes collés aux miens.
- Merci. C’était… inattendu.
Je rougis, sans répondre. Si seulement ma mère n’était pas dans cette pièce !!!
- Je suis contente que ça vous ai plu, jeune demoiselle. Vous êtes prête pour la suite
?
- Plus que prête.
Célia se relève, chancelante. Toujours aussi belle, mais beaucoup moins hautaine. Elle
ramasse ses affaires, tire un papier de son sac et me le glisse dans la main avant de
suivre ma mère dans son cabinet.
Je m’assieds sur une chaise, le ventre en feu, les couilles vides et douloureuses, le
cœur entre honte et bonheur mêlés.
Ce job me transporte.
Ce job m’épuise.
Je déplie le petit papier.
Il n’y a qu’un numéro de téléphone.
Celui de ma sœur, Lilia.
***
Célia est repartie, je l’ai aperçue par la fenêtre, elle m’a adressé un signe de la
main.
Ma mère conduit la voiture vers chez nous.
Elle m’a encore félicité de mes prestations, bien que je ne comprenne pas trop
pourquoi – j’imagine qu’à part Yasmine peut-être, Célia et Ingrid étaient parfaitement
prêtes à subir un examen gynécologique sans mon aide.
- M’man ?
- Mmmm ?
Elle double un camion, la mine concentrée.
- Tu ne pourrais pas… tu sais… frapper à la porte avant d’entrer dans… dans ma salle ?
Histoire que je… euh…
Elle rit.
- Oh, je vois. Non, mon chéri. De cette façon, je suis sûre que tu sauras te tenir. Tu
sais que je peux apparaître à tous moments, tu n’oublieras donc pas de rester
professionnel avec mes patientes.
Je hoche la tête en silence.
Je ne peux m’empêcher de me demander si ce que je fais depuis deux semaines peut être
réellement qualifié de « professionnel »…
l'erreur - le voici complet.
Lilia
Mon père ne sait jamais quoi dire, lorsque je lui rends visite. Comme s'il avait
encore honte du divorce. Je n'ai jamais vraiment su ce qui s'était passé, mais, de ce
que j'ai compris, l'appétit sexuel de maman y a été pour beaucoup.
Ma sœur aînée, Lilia, est là aussi. Ses longs cheveux bruns trempent presque dans son
assiette.
Mon père me sert de la sauce dans le petit cratère que j'ai creusé au milieu de ma
purée. Il aime que je joue toujours au gamin. Il refuse de me voir grandir.
- Ta mère m'a dit qu'elle t'avait trouvé un petit job pour son cabinet ?
Je lève le nez de mon assiette, totalement pris de cours.
Que lui a-t-elle raconté ?
Lilia me dévisage en souriant.
- Mm.
Mon père se renfrogne.
- Et tu fais quoi ? De la paperasse ?
Je respire plus librement.
- Quelque chose comme ça, oui.
Il grogne.
- Tu peux l'envoyer bouler, tu sais, elle te passait tous tes caprices quand t'étais
petit. Tout pour te faire plaisir, toujours.
Je hoche la tête sans répondre, gêné par le sourire de Lilia, qui s'est élargi.
Mon père ne sait peut-être pas combien il est proche de la vérité, mais ma frangine a
l'air de le savoir.
***
- C'est quoi, ton job avec maman ?
Lilia joue à faire des ricochets dans l'étang. Nous sommes venus à vélo après le
repas - mon père fait la sieste lorsqu'il fait chaud comme aujourd'hui.
Je souris malgré moi. Comme si j'allais lui répondre !
- Rien de bien passionnant. Mais ça me fait un peu de thunes.
Elle ramasse un caillou plat, les bords de l'étang en regorgent.
Elle me dévisage un instant, coquine, ironique. Sa robe légère volète dans le vent.
- Maman m'a trouvé un job, à 18 ans. Tu veux savoir ce que je faisais ?
Je hausse un sourcil.
- Quoi ?
Elle s'approche de moi et me fixe, un sourire dans les yeux.
- Je te dis si tu me dis, petit frère.
Je me mords la lèvre.
- Ok. Toi d'abord.
- Elle m'a trouvé un job d'été dans un salon de massages asiatiques. Je "détendais"
les hommes avant qu'ils ne passent au massage proprement dit.
- Oh. Tu les détendais comment ?
L'image de ma sœur en masseuse thaïlandaise à moitié nue s'imposa à moi.
- Disons... disons que tu es capable de deviner, à ton âge. Ça m'a appris beaucoup...
les hommes dont je me suis occupée étaient plus "tendus" que "détendus" après être
passés entre mes... mains. Entre autres.
- Et tu faisais quoi exactement ?
La question m'a échappé. Je rougis un peu. Son sourire s'agrandit.
- Tu veux que je te montre ?
Elle me plaque une main sur le bas-ventre. Je balbutie en reculant, paniqué. Elle rit.
- Allons, petit frère, je plaisante ! Bon, à ton tour, tu as eu ta réponse, va
falloir que tu remplisses ta part du marché: c'est quoi, ton job à toi ?
J'ai encore des palpitations.
- Un peu comme toi... Je "détends" les patientes un peu coincées de maman avant
qu'elle ne les ausculte.
Lilia sourit en coin.
- Oh... Je vois. Tu dois bien t'éclater !
Je hoche la tête.
- Ça va.
Elle pose un doigt candide sur sa bouche et se mordille la lèvre inférieure, arborant
une expression faussement timide.
- Est-ce que tu peux m'ausculter, moi aussi ?
Je me sens pâlir, elle s'esclaffe.
- J'adore te voir paniquer comme ça ! Ne t'inquiète pas, Tomate, je ne suis pas en
manque à ce point.
Elle se tourne vers l'étang et reprend ses ricochets. J'attends quelques minutes que
mes mains aient cessé de trembler avant de l'imiter.
***
Ma mère est devant la glace de la salle de bains, encore en nuisette malgré l'heure
avancée - et bien qu'elle ait pris sa douche au lever, comme tous les jours. Le gars
de la veille est déjà reparti, je l'ai à peine croisé. Je ne sais pas si je le
reverrai. Maman ne les garde jamais longtemps. Elle se tape ces mecs puis les jette.
Pas de sentiments, juste du bon temps. Je préfère comme ça, je ne me vois pas avec un
beau-père à domicile !
Elle me regarde dans le reflet, souriante. Peut-être que le mec lui a donné du
plaisir, au moins.
- Tu es déjà prêt, Thomas ?
- Mmm.
Depuis deux heures, mais je ne vais certainement pas lui dire !
Elle se coiffe longuement. Ses cheveux châtains mi-longs nécessitent un certain nombre
de coups de brosse, le matin. Je la soupçonne de les compter.
- Tourne-toi, je me déshabille. Tu me donnes mon soutien-gorge ? Il est sur la
commode.
J'obéis, et lui tend le soutif rouge aux bonnets généreux, avant de me tourner. Je
l'entends ôter sa nuisette, le doux son de la soie qui quitte sa peau.
- Ce matin, je t'ai gâté. Nos patientes sont jolies et curieuses de connaître tes
talents. Tu peux te retourner.
Elle finit d'agrafer son soutien-gorge - ma mère a des seins larges et rebondis, je le
remarque sans m'y arrêter particulièrement, elle a la peau pâle d’une rouquine, avec
des taches de rousseur éparses - et passe un chemisier léger, en commençant à
attacher les boutons par le bas.
- Tu seras doux, je peux compter sur toi ?
- Oui m'man.
Elle se lève et passe une jupe stricte blanc-cassé, au travers de laquelle on voit sa
culotte rouge échancrée, puis elle se maquille tout en me parlant.
- Ce travail te plaît ?
Je deviens cramoisi.
- Oui, M'man.
- Très bien. Tu vas démarrer la voiture ? Je te rejoins.
J'obéis, heureux d'avoir un prétexte pour couper court à cette conversation.
Patiente 4 - Ingrid
- Mademoiselle Ingrid.
Une très jeune fille se lève et me suit. Elle est blonde, cheveux coupés en carré, son
visage est frêle et pâle, ses yeux sont d'un bleu glacé, ses lèvres d'un rose léger.
Elle porte une robe blanche, qui moule agréablement son corps fin aux seins galbés.
- Bonjour.
Elle a une voix pointue.
Je ferme la porte derrière elle.
- Installez-vous, je vous en prie.
Je regarde ma fiche. En face de son nom, une demie phrase: "Parle-lui".
"Parle-lui" ??? Que je lui parle de quoi ???
La demoiselle se déshabille, sa robe légère tombe à ses pieds.
- Je dénude ma poitrine ?
L'occasion est trop belle. Des seins pareils, ça ne se manque pas !
- Oui, je vous prie.
Elle porte une culotte blanche d'écolière, et un soutien-gorge blanc opaque, qu'elle
ôte sans sourciller. J'admire ses seins de belle taille, deux beaux melons pâles aux
aréoles rose tendre, bien ronds, bien pleins.
Je frissonne d'anticipation.
Elle s'approche de moi. Ce qui n'est pas prévu du tout. Elle prend ses seins dans ses
mains et les soumet à ma vue.
- Vous les trouvez beaux ?
Mon cœur manque un battement. Je ne sais plus où me foutre.
- Je... oui, bien sûr, ils sont très...
Elle sourit.
- Dites-moi ce que vous voudriez me faire si... si je vous laissais faire.
"Parle-lui".
Ok. J'ai compris ce que ma mère voulait dire.
La petite Ingrid vient tout contre moi.
- Dites-moi tout...
Il y a de la langueur dans sa voix.
Je ne sais pas faire ça ! Qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui raconter ? La vérité
?
La vérité.
Evidemment, la vérité.
- Si vous me laissiez faire...je... je caresserais vos seins... j'essaierais d'en
faire darder les pointes en les roulant entre mes doigts... Ils sont si gros, ils ont
l'air si doux... J'en admirerais les mamelons qui rosiraient à mesure que mes doigts
les pinceraient...
Elle glisse la main dans sa culotte sans me quitter des yeux.
- Continuez...
Un dragon s'éveille dans mon ventre.
- Je vous embrasserais. Vous avez une jolie bouche, j'aime vos lèvres d'un rose si
pâle qu'il en est presque blanc. Oui, je vous embrasserais longtemps, en espérant que
vous me rendiez le baiser, en espérant sentir votre petite langue venir chercher la
mienne, en espérant vous entendre gémir de mes attentions.
Elle serre les cuisses à mesure que sa main s'agite dans sa culotte. Sa voix est
presque plaintive.
- Encore...
- Je baisserais votre culotte, centimètre par centimètre. Je vous ferais asseoir sur
la table, placerais vos pieds nus sur les étriers, et vous ferais l'amour...
- Faites-le.
Je sursaute.
- Quoi ?
- Embrassez-moi.
C'est fou !
Nos lèvres se collent, délicatement. Sa petite langue répond à la mienne, j'ai le
vertige, mes mains montent de ses hanches jusque ses seins et se délectent du contact
des pointes qui dardent au rythme de sa respiration.
Elle se frotte le minou intensément. Le dragon dans mon ventre hurle de désir.
J'oublie la pièce ensoleillée, j'oublie ma mère de l'autre côté de la porte, toute mon
âme est dans le contact de ces deux melons d'eau si lourds et doux dans mes paumes, de
ces tétons élastiques entre mes doigts, de ce baiser profond qu'elle m'offre, de ces
cheveux blonds qui effleurent mes joues.
L'éternité est dans ce moment.
Sa main glisse dans mon pantalon d'un geste si fluide que je ne la sens que
lorsqu'elle empoigne mon sexe engoncé dans les plis du jean pourtant moins serré que
la semaine passée. Elle soupire et gémit, je n'ose bouger, je sais que ça ne peut pas
durer, que ma mère va passer le pas de la porte, qu'elle va nous surprendre, mais les
deux lobes sont si lisses et fermes, si beaux, sa langue si fine et délicate, son nez
contre le mien respire avec tant d'urgence, ses doigts sont si gourmands autour de ma
queue dressée...
Elle entrouvre les boutons de mon jean et le baisse lentement, avant de briser
l'étreinte sans prévenir, et de m'attirer jusqu'à la table d'auscultation.
Sa culotte glisse jusque ses pieds.
Elle s'installe, cuisses écartées, en me fixant d'un air déterminé. Elle cale ses
pieds sur les étriers. Sa minette blonde éclot sous mes yeux, un soleil lumineux,
rosé, délicat. Elle m'embrasse déjà tout en guidant ma queue vers son hymen... Le
contact est chaud, d'une douceur infinie...
...je vais la...
- Hem... Je suis désolée de vous interrompre, mes chéris...
Je sursaute et me retire en remontant mon pantalon maladroitement.
- Maman !
Je ferme ma braguette. La minette rose d'Ingrid luit de son envie. Elle rougit
intensément en se relevant, nue devant ma mère.
- Docteur... je suis désolée !
- Ne le soyez pas. Mon petit Thomas vous a-t-il bien préparée pour votre examen ? Vous
êtes détendue ?
Ingrid hoche la tête, toujours affreusement gênée.
- Oui. C'était... c'était parfait.
Je suis à la fois fier et mort de honte.
Ma mère sourit pendant que la belle blonde ramasse ses vêtements sans me regarder. Ses
fesses sont larges et fermes. Pourquoi ne les ai-je pas caressées !
- C'est tout ce qui compte.
Elle se tourne vers moi.
- Thomas, cliente suivante.
Elle me fait un clin d'œil et disparaît dans son cabinet.
J'attends que les tremblements qui m'agitent se calment un peu avant d'aller appeler
ma prochaine patiente.
Patiente 5 - Yasmine
Mon érection ne s'est pas effacée lorsque j'ouvre la porte de la salle d'attente.
- Madame Yasmine.
Une jolie jeune femme orientale se lève. Des yeux bruns sombres, soulignés de noir, la
peau dorée, une silhouette fine et délicate aux courbes marquées. J’ai hâte de la voir
nue. Un homme est avec elle, brun, typé, ténébreux. Il reste assis, à mon grand
soulagement.
- Bonjour.
Elle a une voix chaude. Elle entre, l'homme me lance un regard noir. Je lui souris,
l'air rassurant, avant de fermer la porte. J'indique la table d'auscultation.
- Installez-vous, je vous en prie.
Elle me regarde d'un air d'excuse.
- Vous êtes un homme. Je préférerais rester habillée.
Je lis sur sa fiche l'indication nébuleuse de ma mère.
"Sous la jupe."
Elle porte une large jupe noire. Je pense comprendre ce que ma mère veut pour elle.
- Mais... vous savez quel est mon travail ici...?
Elle hoche la tête très vite, en jetant un regard inquiet vers la porte de la salle
d'attente.
- Oui, mais je ne veux pas être vue nue par un autre homme que mon mari. Le docteur
m'a dit de venir en jupe longue.
"Sous la jupe". Je comprends.
- Vous pouvez garder la jupe bien sûr. Je ne verrai rien, je vous le promets. Ôtez
juste votre culotte et placez vos pieds sur les étriers.
Ses grands yeux noirs se font timides. Elle voit clairement la forme de la bosse
enflée sur mon pantalon. Je me demande si elle est choquée.
- Tournez-vous.
J'obéis.
Ma queue me fait mal. Je me demande si tous les gynécos hommes ont envie de leurs
patientes ou si c'est juste moi, parce que je ne vois pas une mécanique mais une
nudité, parce que je ne vois pas des cas, mais des filles
- Vous pouvez vous retourner.
Mon cœur bat à tout rompre. La jeune femme est assise sur la table, les jambes
écartées recouvertes jusqu'aux chevilles par la jupe noire.
Je me place entre ses cuisses et m'agenouille.
- Je vais passer sous votre jupe. Je ferme les yeux. C'est ok pour vous ?
Elle a les yeux écarquillés, mais elle hoche la tête.
- Je ne verrai rien, promis.
Je passe sous l'étoffe. Ça sent bon, des tons de musc, de crème hydratante, et la
fragrance épicée, corsée, d'un sexe de femme.
Ses cuisses se crispent à mon approche, je tends la langue et goûte la touffe poilue
avec la maladresse du débutant. Le sillon creux est là, je l'explore timidement, le
goût est fort, salé, je remonte légèrement, je trouve le cœur de sa rose des sables et
m'y attache, la ronde boursouflure est épaisse mais tendre sous mes lèvres, dodue sur
ma langue.
Je devine les soupirs apaisés de la jeune femme à la manière dont ses jambes se
relaxent bientôt, elle écarte davantage son hymen et pose même une main délicate sur
ma tête, je laisse l'instinct me guider, je tête ses fluides abondants sans bouder mon
bonheur, je m'immerge au creux de ses chairs détendues du nez au menton, du menton au
nez, sa main se fait plus précise, plus pressante, je la suis dans son plaisir, elle
se crispe à nouveau mais je sais que c'est pour me récompenser de mes efforts et non
plus par peur que mes yeux la découvrent.
Elle sursaute soudain, je m'extirpe des jupons et trouve ma mère, souriante, au milieu
de la pièce.
- Tout s'est bien passé ?
Elle est un peu échevelée, sa blouse est ouverte, elle transpire.
Je suis conscient de mon visage ruisselant de mouille. Yasmine baisse les yeux,
timide. Mais j'ai pu entrevoir le remerciement qui les a traversés.
- Oui. Je suis bien mieux.
Je ne peux m'essuyer sans attirer l'attention sur ce que j'ai fait. Yasmine se lève
déjà. Elle a les yeux fixés sur mon pantalon. Mon sexe a triplé de volume. Je suis
mort de honte.
- Parfait. Thomas... Patiente suivante ?
Yasmine me lance un dernier sourire fugace.
- Merci.
Je déglutis, incapable de bouger, incapable de répondre.
Ma mère la suit.
Je reste seul, secoué par l’expérience troublante que je viens de vivre.
Une dernière patiente m’attend ce matin.
Je m’essuie le visage avec des lingettes stériles et me dirige vers la salle
d’attente, les jambes tremblantes.
Patiente 6 – Célia
- Mademoiselle…
Le souffle me manque.
Je connais la blonde qui attend de passer ! C’est Célia, une fille de ma classe de
terminale, le genre qui ne me fréquente pas. C’est une de ces nanas qui vous montrent
dès que possible que vous ne jouez pas dans la même catégorie qu’elles et qui d’un
regard sont capables de vous faire comprendre que ce n’est même pas la peine d’y
penser. Le genre qui sort avec des mecs cools, pas avec moi.
- ‘lut Thomas.
- Salut Célia.
Ma voix n’a pas tremblé, mais des serpents font des nœuds dans mon bide. Elle se lève
et me rejoint. Elle n’a pas l’air d’être gênée. Le monde lui appartient. Et je n’en
fais pas partie.
- On y va ?
Je hoche la tête. Je ne sais pas où me foutre.
Je ferme la porte. L’homme qui accompagne Yasmine est toujours là. Il me déteste, je
le sais.
Célia jette un œil à la pièce ensoleillée. Elle est magnifique, pas très grande, mais
fine, élastique, un corps qui sait exprimer toute l’arrogance de sa jeune blondeur, la
peau mate, des petits seins sauvages, pointus, désespérément attirants, des lèvres
charnues sous un nez retroussé, des yeux d’un vert jaune – jaune !!! – les cheveux
coupés en un carré lâche. Magnifique.
- Alors comme ça tu bosses ici, cet été ? Lilia m’a parlé de ton job. Alors j’ai pris
rendez-vous.
Elle porte une mini-jupe en jean. Un haut de coton fuchsia. Des socquettes sur des
baskets mode.
Mes oreilles bourdonnent. Mon cerveau refuse de fonctionner.
- Lilia qui ?
- Ta sœur.
Je ne comprends rien à ce qu’elle raconte. Si ma sœur lui a décrit mon job…
- Mais… tu sais ce que je fais ici ?
Elle me toise, hautaine.
- Bien sûr. Je me déshabille ?
Je regarde sa fiche.
Sur sa fiche, ma mère a écrit : « Montre-lui ce que tu as dans le pantalon. »
Dans le pantalon ?
Dois-je prendre cette phrase au sens propre, ou au sens figuré ?
- Alors ?
C’est sa moue de mépris qui me décide.
-Ok. Enlève juste ton T-shirt et ta jupe, et place-toi sur la table, les pieds dans
les étriers.
Elle sourit, l’air triomphant, curieusement.
- J’avais dit à Lilia que tu n’oserais pas.
Elle ôte sa jupe. Elle porte un string blanc. Ses fesses sont parfaites.
- De quoi ?
Elle enlève son haut rose. Elle n’a pas de soutif. Ses seins dardent, arrogants. J’ai
envie de les toucher.
- Me demander de me déshabiller. Je te fais peur.
Je me maudis.
- Pas du tout.
- Alors…
Elle ôte son string.
Je la regarde, éberlué.
- Qu’est-ce que tu fais ?
- Je m’installe pour ma consultation.
Elle grimpe sur la table, féline, et installe ses pieds sur les étriers. Je ne l’ai
pas vue enlever ses baskets.
Sa minette est nue, élastique, un bouton rose bombé sur une fente vertigineuse,
ouverte entourée de lèvres gracieuses, toutes tendues.
Célia me défie.
« Montre-lui ce que tu as dans le pantalon… »
Ok.
Je me place entre ses cuisses.
J’ouvre ma braguette et en sors mon sexe douloureux.
- Qu’est-ce que tu crois que tu fais, là ?
- Je suis là pour te détendre. Je fais mon job.
Je place mon gland gorgé de désir sur son petit bonbon dressé.
Le contact est terrible et formidable à la fois, je frissonne, elle se crispe mais
elle ne me repousse pas.
- Si tu me…oh…
Je tourne sur l’objet du désir, en grands cercles lents, ses yeux s’écarquillent, elle
ne pensait pas que j’étais si doux, ou peut-être qu’elle n’ose pas me dire que je
viens de gagner la partie à plate couture.
- Thomas… ne…
Je pousse sur mon sexe de manière à lisser sa fente de bas en haut, de haut en bas,
sans la quitter des yeux. Elle se tend encore, les poings serrés, ses lèvres pâlissent
sous le coup des sensations – ou de la rage, je ne sais pas. Le frottement sec devient
immédiatement moelleux puis très humide.
- Ooooh…
Elle fond à mon contact. Je souris.
- Détends-toi.
J’ai toujours ma bite à la main, mes couilles me font mal, j’ai envie de la baiser,
mais je me retiens, je reste au bord de son intimité, me délectant de la manière dont
ses plis réagissent à mes attentions et des vagues abondantes de cyprine qui les
emplissent ; son visage devient moins dur, son regard plus vague, elle s’abandonne
doucement, j’hésite à en profiter, mes caresses restent chastes, à mon corps
défendant, j’emplis mes yeux de ses jeunes formes de gymnaste, de sa poitrine ferme et
pointue, de sa chatte alanguie, de ses cuisses qui s’écartent de plus en plus, pour
m’inciter à franchir la barrière inondée… je ne cède toujours pas.
Sa main glisse le long de son ventre, elle saisit ma verge et se masturbe avec, les
yeux clos, j’écoute son plaisir montant, je n’ai d’yeux que pour elle, c’est
certainement la dernière fois que je serai dans un rapport aussi intime avec une fille
de sa classe…
- Oh… oh…
Elle accélère, je ne vais pas pouvoir me retenir bien longtemps. J’essaye de la
calmer, je mets les mains sur ses deux seins dressés, ça ne fait que l’exciter
davantage, elle me plante en elle, je me laisse guider, mais la jouissance arrive, je
me recule aussitôt, alors que je ne suis même pas entré complètement, et viens entre
ses doigts en saccades incontrôlables, les premiers jets zèbrent son nombril et sa
minette nue, elle ferme les doigts sur mon gland et recueille le jus gras sans
rechigner, les yeux toujours fermés, toute à ce plaisir partagé, miraculeusement. Un
dernier spasme, les dernières gouttes s’échappent des profondeurs de mon ventre, je
pleure presque de joie, elle me branle toujours, ses doigts dégoulinent de sperme
brûlant, de jute blanche, j’ai encore envie d’elle, je ne la remercierai jamais assez
de ce premier contact vers le déniaisement réel… j’ai mal de savoir que c’est la
dernière fois qu’elle me touchera ainsi, et que j’ai eu l’occasion de baiser sans
saisir ma chance !
- Ce sera tout, jeunes gens, merci.
Je sursaute, une onde électrique me vrille les reins, douloureuse.
Ma mère entre dans la pièce, je me recule vivement, et range ma bite collante dans mon
jean, dos à elle, de façon à ce qu’elle ne me voie pas. Précaution inutile : elle n’a
pas un regard pour moi, elle observe ma blonde partenaire d’un air intéressé. Elle
attrape deux lingettes sur un plateau roulant métallique et nettoie les dégoulinures
sur le ventre plat de la belle, puis sur son minou entrouvert.
- Tu aurais pu être un peu moins… expansif, Thomas.
Je suis mortifié. Elle n’est pas fâchée, pourtant, elle arbore un air amusé que je
trouve un peu cruel.
Célia ne semble pas gênée. Elle me fixe intensément, et se lèche les doigts sans y
penser, elle goûte le liquide agglutiné sur sa paume, toujours nue, cuisses
écartelées, pendant que ma mère l’essuie méthodiquement.
- Voilà, annonce-t-elle finalement, votre vagin est plus propre maintenant.
Célia se redresse, ses yeux jaunes collés aux miens.
- Merci. C’était… inattendu.
Je rougis, sans répondre. Si seulement ma mère n’était pas dans cette pièce !!!
- Je suis contente que ça vous ai plu, jeune demoiselle. Vous êtes prête pour la suite
?
- Plus que prête.
Célia se relève, chancelante. Toujours aussi belle, mais beaucoup moins hautaine. Elle
ramasse ses affaires, tire un papier de son sac et me le glisse dans la main avant de
suivre ma mère dans son cabinet.
Je m’assieds sur une chaise, le ventre en feu, les couilles vides et douloureuses, le
cœur entre honte et bonheur mêlés.
Ce job me transporte.
Ce job m’épuise.
Je déplie le petit papier.
Il n’y a qu’un numéro de téléphone.
Celui de ma sœur, Lilia.
***
Célia est repartie, je l’ai aperçue par la fenêtre, elle m’a adressé un signe de la
main.
Ma mère conduit la voiture vers chez nous.
Elle m’a encore félicité de mes prestations, bien que je ne comprenne pas trop
pourquoi – j’imagine qu’à part Yasmine peut-être, Célia et Ingrid étaient parfaitement
prêtes à subir un examen gynécologique sans mon aide.
- M’man ?
- Mmmm ?
Elle double un camion, la mine concentrée.
- Tu ne pourrais pas… tu sais… frapper à la porte avant d’entrer dans… dans ma salle ?
Histoire que je… euh…
Elle rit.
- Oh, je vois. Non, mon chéri. De cette façon, je suis sûre que tu sauras te tenir. Tu
sais que je peux apparaître à tous moments, tu n’oublieras donc pas de rester
professionnel avec mes patientes.
Je hoche la tête en silence.
Je ne peux m’empêcher de me demander si ce que je fais depuis deux semaines peut être
réellement qualifié de « professionnel »…
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Coloredbirdonaroof
4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
J'adore l'histoire, la découverte de tous ces différents plaisirs. Et cette touche
timide qui donne du charme au récit. Encore merci pour cette histoire.
timide qui donne du charme au récit. Encore merci pour cette histoire.
Cette histoire de préparateur est extraordinaire,on la suit avec un plaisir immense.
Merci!
Merci!
Depuis le début je trouve vraiment vos histoires super, franchement vos écrits sont
fluides, rythmés assez érotiques pour que se soit excitant pas mal non plus vulgaire ou
banal.
C'est juste parfait!
J.
fluides, rythmés assez érotiques pour que se soit excitant pas mal non plus vulgaire ou
banal.
C'est juste parfait!
J.
super histoire même si tu utilise mal le mot hymen ^^