Les aventures sexuelles de Joachim - Présentation - histoire érotique

Joachim de Santec est un personnage issus d’un polar que j’ai écris, mais non publié (ce que j’espère faire un jour). C’est pourquoi je suis aussi précis sur les proches de Joachim.

Chapitre I : PrésentationJoachim est un jeune homme de 19 ans, brun aux yeux bleus, mince, élégant, d’une grande culture, et même s’il est très sociable c’est un garçon timide. Ce soir il est invité à une soirée où malgré son aisance à évoluer, il ne sera pas à l’aise. Car la soirée à laquelle il s’apprête à participer est très élitiste. Mais avant ça revenons un peu sur son parcours.
Après avoir tenté l’école hôtelière de Lyon où il voulait apprendre le métier de serveur, il est revenu sur Paris. Sorti de la dépression où l’avait plongé ses quelques mois à Lyon, il s’était rapproché de son père, le commissaire Julien de Santec qui l’avait plus ou moins élevé. La mère de Joachim, elle aussi flic, était morte à sa naissance. Julien s’était retrouvé seul pour élever son fils. Mais son métier lui prenait tout son temps, alors ses collègues et amis, Céline Baille d’Harcourt, Hilarion Bastogne et même son chef, Maurice Bellecour s’était occupé de l’enfant à tour de rôle, le laissant également certaines fois à une ancienne prostituée, la « Tante » de Julien ou à son « Tonton », Ferdinand Maréchal, le roi des faux-monnayeur.
Malgré cet entourage Joachim n’avait jamais baigné dans l’univers criminel, tous s’employaient à l’en tenir éloigné. Et chacun lui avait transmis quelque chose. Bastogne lui avait appris la cuisine, Bellecour lui avait enseigné son art de la psychologie, Tonton Ferdinand lui avait appris ses techniques, … . Passionné depuis toujours par les règles de savoir vivre il s’était lancé dans l’école hôtelière après avoir passé son bac littéraire. Doué et homosexuel assumé Joachim avait été maltraité par les autres élèves et abandonné par les professeurs auxquels il s’était plaint. Joachim avait fait une dépression. Ayant quitté l’école il était rentré chez son père à Paris. Pour la première fois le commissaire débordé par le boulot avait pris un mois de congé sans solde pour s’occuper de son fils. Le père et le fils s’était retrouvés. Sa dépression finie Joachim avait cherché pendant de longues semaines ce qu’il pouvait bien faire comme études avant de se dire que l’Histoire était un domaine intéressant, qu’il ne connaissait pas et pouvait se révéler passionnant. Il s’était donc inscrit à l’université qui se trouvait à deux rues de chez eux, Paris VII Denis Diderot.
Reparti sur de bonnes bases il à fait la connaissance de sa demie-sœur, Hortense. Bien avant la mère de Joachim, Julien de Santec avait été marié et avait eût une fille. Mais passionné par son boulot il n’était jamais chez lui. Lassé sa femme avait demandé le divorce et la garde de leur enfant. Le commissaire n’avait jamais revu sa fille, ni eût de ses nouvelles. Ce n’est que 25 ans plus tard quand elle est sortie de l’école de police et affecté à la brigade criminelle que le père et la fille se sont retrouvés. Quelques jours après leurs retrouvailles Joachim a fait la connaissance de sa demie-sœur. Une demie-sœur qui par le plus grand des hasards était bisexuelle et avait trouvée l’amour auprès d’une collègue (ça c’est une autre histoire). Demie-sœur que Joachim a tout de suite adoré.

Ce soir là donc, Joachim arrive à une soirée, le bal des débutantes. Une soirée réservée aux jeunes gens de l’élite parisienne. La soirée à lieu dans une belle et grande salle parisienne. Ne s’y trouve que des jeunes hommes en costumes et des jeunes filles habillées de robes de grands couturiers. Joachim n’en connait aucun. Il n’a pas de cavalière alors les organisateurs lui en trouvent une, elle s’appelle Anne-Laure de Vitenne, une jeune blonde du même âge que lui. Elle est charmante dans sa robe couleur saphir. Ils ont dansés toute la soirée. La jeune fille semblait timide et n’avoir d’yeux que pour son cavalier. Lorsque la soirée c’est terminée, une voiture est venue chercher mademoiselle de Vitenne. Elle a proposé à son cavalier de le ramener chez lui. Joachim n’avait aucune attirance pour elle, mais il sentait qu’ils pouvaient devenir amis. Alors ils ont échangés leurs numéros de portable. Les jours qui ont suivis Joachim et Anne-Laure se sont revus plusieurs fois. Alors qu’ils étaient assis sur les quais le long de la Seine En pleine discussion Anne-Laure embrasse Joachim. Ce dernier surpris ne répond pas à son baiser, au grand désarroi de la jeune fille.
« Anne-Laure … .
Je t’aime Joachim. Je t’aime dès l’instant où je t’ai vu.
Je m’en étais rendu-compte, mais pourquoi ce baiser ?
Je pensais que tu m’aimais aussi.
Je suis désolé Anne-Laure, mais je ne ressens pas d’amour pour toi, juste de l’amitié.
Mais … ?
Anne-Laure, je vais être honnête avec toi. Il ne faut pas que tu espères plus que mon amitié. Si tu veux nous pouvons êtres les meilleurs amis qui soit, mais amis seulement.
Pourquoi ?
Tu n’as pas compris ?
Non.
Tu es une fille intelligente, mais tu es un peu coupée du monde réel. Je suis homosexuel. »Le visage de la jeune fille s’est alors véritablement décomposée. Elle s’est levée quelques secondes après et s’est enfuie. Joachim est resté un mois sans nouvelles d’Anne-Laure de Vitenne avant qu’un jour elle ne lui envoit un message pour qu’ils se retrouvent à l’endroit où elle l’avait quitté un mois plus tôt.
« Je suis désolée pour ce qui s’est passé il y’a un mois.
Tu n’as pas à t’excuser. C’est normal. J’avais prévu que tu réagirais sans doute comme ça. Mais je me doutais que tu finirais par revenir un jour vers moi. Quand je ne savais pas. Mais je le savais parce que tu es une fille intelligente, je savais que tu finirais par comprendre.
C’est vrai. J’ai discuté avec des amis, je me suis documenté et j’ai compris. Même si je n’approuve pas et que je suis déçue, je ne peux pas t’en vouloir, tu n’as pas choisi. Comme je n’ai pas choisi d’être une fille. Mais j’ai tout de même trois questions à te poser.
Lesquelles ?
Tu as toujours été homosexuel ?
Oui. J’ai toujours sût que j’étais homo. Du moins vers 12/13 ans. Ca à commencé à l’adolescence, avec l’arrivée des hormones. Tous les autres autours de moi regardaient les filles, moi je passais mon temps à mater les mecs. Au début ça m’a paru normal, je me disais que j’avais pas les mêmes goûts. Après j’ai compris que j’étais différent, alors j’ai commencé à me poser des questions, à me dire que j’étais pas normal, que je devais changer et puis Tonton Ferdinand m’a fait comprendre que j’étais pas anormal, j’aimais juste les garçons, que cette différence devait pas m’empêcher de vivre normalement.
Ta famille est au courant ?
Oui. Mon père le sait et l’a bien pris. Mes « tontons » aussi.
Comment ça ? Pourtant ton père est noble ?
Mon père est un authentique noble mais il n’as pas eût une vie facile. C’est pourquoi il est très ouvert d’esprit. Et l’un des mes « tontons » est également homo. Et quand je parle de mes « tontons », c’est les collègues de mon père, son chef et Tonton Ferdinand. Ma mère est morte juste après m’avoir mis au monde. Alors comme mon père n’était jamais vraiment là, ce sont eux qui se sont occupés de moi. C’est pourquoi je les considère comme les tontons et qu’ils sont très importants pour moi. Si on reste amis, peut-être que je t’en dirais plus, plus tard.
D’accord. Tu as un petit copain ?
Non. Je suis célibataire et pour être tout à fait honnête avec toi je n’ai jamais eût de petit copain. Tu sais ce n’est pas facile à notre âge d’être homo. Certains n’osent pas l’afficher, d’autres ne sont pas sûrs d’eux. On est pas nombreux du coup c’est plus dur de trouver un copain. Non seulement c’est dur de trouver un autre gay, mais faut aussi qu’on se plaise. Du coup c’est pas évident du tout.
C’est vraiment dommage que tu n’aimes pas les filles. T’es beau, t’es intelligent, t’es doux, t’es gentil, à l’écoute, tu es cultivé, sensible et tu es doué. Même si t’es plus intellectuel que manuelle, t’as des mains en or, tu sais aussi bien faire à manger, que bricoler, … .»Ce qu’Anne-Laure ne dit pas et que Joachim apprendra quelques mois plus tard, c’est que pendant ce mois, un cousin éloigné apprenant la nouvelle l’avait harcelé pour qu’elle réponde à ses avances. Elle s’était dit alors qu’il valait mieux être amie avec Joachim qu’harcelée par un jeune homme en rute. Finalement Joachim et Anne-Laure deviendront les meilleurs amis du monde. Elle deviendra sa confidente, et lui son garde du cœur. Au fils des mois Anne-Laure va changer de manière radicale. Elle qui ne sortait jamais en dehors des fêtes de familles va se mettre à sortir, à se bourrer la gueule et à baiser tous les mecs qu’elle pouvait. Joachim s’en apercevra et décidera de l’accompagner à chacune de des soirées qu’il sait « dangereuses », la ramenant bien souvent chez lui pour garder un œil dessus. Quand Joachim se séparera de son premier grand amour, c’est chez elle qu’il viendra complètement déboussolé, c’est elle qui cette fois le réconfortera.