Marie, la lesbienne. - histoire érotique

Cette histoire vécue parle de ce que l'on dégage en terme d'image, on est rarement comme les autres vous perçoivent.
Comme à chaque fois que nous n'avions plus de relation féminine (sauf moi, qui était avec Lisa, qui rentrait chez sa mère tous les soirs à 18h, 18h 30).
Nous passons la soirée à "chasser", il est très tard quand on se décide a rentrer bredouille,.
L'été est passé depuis longtemps, et il ne reste pas grand monde sur le port de la ville.
Sur le chemin pour rentrer, on croise deux filles, l'une très mignonne qui s'appelle Marie (désolé pour la similitude de prénom avec l'autre Marie, mon amour secret, que je n'ai pas encore rencontré à cette époque!), et une autre, Martine, au physique assez banal.
Bruno, entame une discussion avec les filles.
Marie et moi échangeons beaucoup de regards, elle est vraiment très jolie, un look un peu androgyne, mais avec plus de féminité que de masculinité.
Je fais partie des hommes qui adorent les filles aux cheveux courts (mais pas rasés).
On parvient sans difficulté à les faire venir à mon appartement, on parle beaucoup, et contre toute attente, elles nous révèlent qu'elles sont lesbiennes et vivent ensemble.
Elles ajoutent aussi, qu'elles rencontrent parfois des hommes pour "changer", je comprend clairement que c'est un désir de Martine.
La glace étant rompue, Marie vient vers moi et nos mains se trouvent directement. Chacun touche tendrement le corps de l'autre, nos bouches s'entremêlent.
Elle me complimente sur ma façon d'embrasser. De son coté, Bruno réussi à embrasser Martine, mais leur entente n'est pas géniale.
Nous flirtons, un long moment, mais Martine ne lâche pas Marie du regard en lui faisant des yeux sombres.
Je ne sais plus pour quelle raison, elles nous proposent d'aller chez elles.
Bruno et Martine vont sur le sol, sur des coussins et couverture, alors que Marie et moi allons sur leur lit.
Je comprends que Martine refuse d'aller plus loin avec Bruno, elle a l'air contrariée.
De mon coté, le feeling passe tellement bien avec Marie, que nous passons de longues minutes à nous caresser tendrement, nos baisers sont délicieux et passionnés.
Elle gémit sous mes caresses et mes ongles, peu à peu, je parviens à ce que nous soyons nus, l'un contre l'autre.
Le moment est magique! Je n'ai pas envie que ça s'arrête.
Cela doit faire trente minutes qu' on partage des préliminaires de tendresse, elle est sur moi, prête à se pénétrer doucement, quand Martine dit:"Marie, tu fais quoi?".
Marie, me regarde et me dis sans lui répondre:"Non, tu m'auras pas!".
Puis, elle se laisse tomber sur le coté.
Tout ce que j'ai pu répondre, c'est:"T'as rien compris!"On s'est endormi, j'ai ruminé mon incompréhension, un bon bout de temps avant de sombrer.
Le matin, elle me prends à part et me dit:"Patrick, je suis désolée, t'es quelqu'un de génial, mais il ne faut plus que l'on se revoit!".
"Pas de souci, je crois que tu te fais de fausses idées sur moi! Mais y a rien de grave!".
Un jour, environ deux mois, plus tard, je croise une très bonne amie (Nathalie) qui avait eu des sentiments pour moi, alors qu'elle était encore avec mon meilleur ami, j'ai refusé d'avoir une histoire avec elle, par respect pour lui.
Depuis, nous avons malgré tout gardé de très bonnes relations. Lorsque que je la vois, elle vient me faire deux bises, puis elle se tourne pour me présenter sa copine.
C'est Marie! Nous échangeons un sourire tendre et malicieux. Mon amie, n'a pas le temps de prononcer son nom, elle comprend avant qu'on se connait déjà!
"Euh, vous vous connaissez déjà, vous... êtes... sortis... ensemble!".
"Oui!".
"Non! C'est pas vrai! Marie, t'as des choses à me dire!".
Je les quitte, en entendant mon amie lui demander:"Alors, il est comment?".
"Chut Nathalie, je te dirai plus tard!".
Je n'ai jamais rien su de leur conversation.
J'ai rencontré une autre lesbienne à deux reprises (la même), mais je n'ai pas eu le même feeling.
Elle voyait en moi un homme viril et dominateur, ce que je ne suis pas, surtout au premier rapport.
Finalement, les clichés perdurent dans les deux sens, et peut être que Marie et sa petite amie cherchaient des hommes pour les baiser (hard), bref des queues sur pattes.
Mais notre correspondance parfaite de tendresse lui a fait peur, et il est clair que Martine lui a aussi fait une scène de jalousie.
Je trouve cela dommage, il est rare que deux être se trouvent comme on l'a fait, notre rapport promettait d'être magnifique.
Il est possible que j'aurai développé des sentiments par la suite, je ne sais pas, et je n'ai pas eu le temps de le savoir non plus.