Marie, un amour très secret - la "rencontre". - histoire érotique

Le hasard fait que lorsque j'ai osé vous livrer mon histoire avec Marie, je suis tombé sur une émission (France télévision, Ca commence Aujourd'hui) livrant les témoignages de personnes vivant dans le mauvais corps.
J'ai fondu en larmes en découvrant l'histoire de Lily, petite fille vivant dans un corps de garçon, elle m'a renvoyé l'image de Marie enfant.
Leurs parcours fait d'amour et de compréhension de leurs parents, mais aussi, les difficultés face à l'entourage et l'administration.
Comment peut on faire souffrir, une petite fille aussi fragile.
Dans la soirée, encore sous l'émotion, j'ai repensé à Marie, sa beauté naturelle et sa joie de vivre, il m'est alors revenu une anecdote, sans rapport avec l'émission.
Cela s'est passé, vers le milieu de notre relation, en Octobre 1986, j'ai passé l'après midi avec Lisa, en amoureux.
Je m'étais habillé comme j'aimais le faire à l'époque, chaussures en cuir marron bien lustrées, jean 501 Levis, chemise à col carré, cravate fine ancienne et veste blaser américaine 50's.
Je faisais craquer Lisa, habillé ainsi, j'adorai néanmoins, les regards des autres filles quand je passais dans la rue avec elle.
Vers 18h30, je la raccompagne au bus, puis me dirige vers l'appartement de Marie.
Je sonne à son interphone, elle m'ouvre et je monte les étages, pensif.
Je sors de mon état, pris par la main par mon amour secret.
"Viens vite! tu m'as trop manqué!".
Elle m'attire dans son appartement, en claquant la porte derrière nous.
Elle se jette à mon cou.
"Oh, je t'aime de plus en plus!".
Elle me regarde, et ajoute:"Même ton style est génial, tu es différent des autres! c'est ça que j'aime chez toi! Tu ne suis pas les modes! Je suis tombée amoureuse dès que je t'ai vue!".
Je souris, en repensant à mon enfance, moi, le vilain petit canard, qu'on faisait souffrir avec des coups et des moqueries, je suis devenu une personne qu'on admire et qu'on aime.
Je remercie indirectement tous ces connards qui m'ont construit, ils n'ont été que du fumier dont je me suis nourri pour grandir, mais, putain! Que c'est long et que ça fait mal!
La musique remplit déjà la pièce, les premières notes du "Stand By Me" de Ben E. King, nous poussent à nous embrasser tendrement.
Nos corps entrent dans une danse sensuelle amoureuse.
Nos mains cherchent le plaisir, elle se pâme sous mes caresses, en laissant tomber sa tête en arrière et murmurant a voix basse.
"Ahhhhhhhhhhh, fais moi l 'amour, ouiiiiiiiiiiii".
Je la retourne doucement, et relève sa jupe mi courte.
Je dégrafe mes boutons de jean, et libère mon sexe en érection qui cherche déjà à rejoindre son délicieux anus.
Nos corps se scellent en une pénétration sensuelle, tendre et interminable.
Nous atteignons l'orgasme commun en nous assénant d'innombrables mots d'amour.
J'éjacule en elle avec un plaisir énorme, Mon dieu, que j'aime cette fille.
L'interphone sonne, on est saisit de torpeur.
Elle va répondre:"Maman, qu'est ce que veux, je t'attendais pas!... Bon, montes! Tu vas rencontrer quelqu'un!".
Elle revient en me disant:"C'est ma mère, vite! Dans la salle de bain!".
Je m'y lave le sexe, puis me refait présentable, alors que Marie s'essuie l'anus et recouvre son magnifique fessier avec sa jupe.
On reçoit ensuite sa mère, une femme d'une cinquantaine d'années encore très belle, bien entretenue.
"Maman, je te représente Patrick!".
"Bonjour, Patrick, alors c'est vous! J'ai beaucoup entendu parler de vous!".
"Bonjour, Madame, merci!".
Elle me tends la main, je lui dis alors:"Je peux vous faire une bise, j'ai horreur de serrer la main d'une femme, je suis toujours un peu gauche dans ses cas là!".
"Avec plaisir Patrick, je comprends!".
Nos conversations sont banales, parsemées de regards complices et amoureux entre Marie et moi.
Puis sa mère demande:"Patrick, vous pouvez nous servir à boire, s'il vous plait?".
Je m'exécute, je connais l'endroit par cœur maintenant, j'entend des murmures entre Marie et sa mère.
Cela me fait sourire, elle voulait rester seule avec Marie pour lui faire part de ses impressions, je prend donc mon temps.
Lorsque je reviens, avec le plateau et les boissons, Marie me dit:"Ma mère t'adore!".
"Marie, arrêtes!".
Je ne réponds pas, j'arbore un grand sourire, tout simplement, puis vais m'assoir au coin du canape pour boire mon Ice-Tea.
Lorsque Marie termine son jus de fruit, elle se rapproche de moi, et pose sa tête sur mes cuisses, en s'allongeant.
Elle assume notre relation devant sa mère, et j'aime ça.
Je lui caresse tendrement les cheveux, puis reprend la conversation avec sa mère.
Au bout de quelques minutes, elle nous annonce:"Bon, les amoureux, je vais vous laisser! Patrick restez là! Marie tu m'accompagnes?".
Comme nous avions baissé le niveau de la musique, j'ai pu entendre sa mère, lui dire:"Gardes-le celui là, c'est le bon, on voit qu'il t'aime vraiment, il n'a rien à voir avec tous ces minables que t'as connu!".
"Je sais Maman, moi aussi, je l'aime, mais!".
"Mais quoi?".
"Je t'expliquerai, un jour, plus tard!".
"Tu m'appelles!".
"Bien sûr, bisous maman, à bientôt!".
Elle revient en larmes, je la serre contre moi.
"Pourquoi tu pleures?".
'Parce que je t'aime, même ma mère t'adore, ne me quittes pas mon amour!".
"Eh merde! Je suis qu'un gros con! Je supporte plus de te faire du mal!".
"Ca va aller, je préfère ça que te perdre, c'est trop tôt pour moi!".
"T'as raison, on va vivre notre amour, jusqu'au bout!".
Je suis resté jusqu'au matin, nous nous sommes encore aimés follement.
Je préfère, ne pas vous raconter nos ébats en détails, ils vous sembleraient répétitifs, alors que moi, je ne m'en suis jamais lassé.
Notre histoire a duré presque un an, je n'avais jamais trompé Lisa aussi longtemps.
Toutes mes autres histoires, je les ai écourtées parce que je ne supportai plus ce débordement de sentiments envers l'autre fille et Lisa.
Je lui racontai alors toute la vérité.
Aujourd'hui, je trouve ça égoïste, vous vous défaites d'un énorme poids, pour le mettre sur le dos de la personne à qui vous avez fait du mal, c'est injuste!
A l'inverse de mes histoires avec les autres filles, ma relation avec Marie me semblait trop différente pour lui avouer que j'aimais une fille transgenre.
Après notre séparation, mes besoins homosexuels sont revenus, et je trouve peut être cela dommage.