Mark et Max 11 – Le Retour Du Stagiaire
Récit érotique écrit par Ninemark [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-11-2017 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Mark et Max 11 – Le Retour Du Stagiaire
Mes yeux s’ouvrèrent et tombèrent sur la place à côté de moi vide. Je repense à la soirée d’y hier et me rappelle que Tarek était censé être à mes côtés. J’y trouvai un mot à la place et j’attendis d’avoir complètement retrouvée ma vue avant de le lire.
« Salut Mark, j’ai dû partir ce matin suite à un appel mais je tenais à te remercier pour cette nuit. Ça fait bizarre car je ne m’étais jamais autant confié mais ça m’a fait du bien. On se revoit au plus vite.
PS : Et t’inquiètes pas pour Max, tu le retrouveras bien assez vite, je suis sur une piste de retrouvailles ! ;) »Il me fit sourire et mes yeux terminèrent leur course sur son numéro de téléphone. Je m’empressai de le rentrer dans mon répertoire avant de lui répondre par SMS. On parla toute la journée et je me sentais prêt à affronter la vie à nouveau. J’étais joyeux et je commençai par ranger tout l’appartement avant d’aller faire un tour sur les quais avec Thomas. Il était content de me voir comme ça et sentait que le futur ne pouvait qu’être meilleur. Bon je faisais le fier la journée en me promettant de surpasser cet obstacle mais le soir quand je rentrais, ce n’étais pas la même chose. La solitude refaisait surface et la présence de Maxence me manquait. Alors pour combler ce manque, j’appelais Thomas, Fiona, Éric, Pauline…Enfin bref je me changeais les idées.
*** Une semaine avait eu lieu et j’avais repris à peu près un rythme normal. Aujourd’hui était le moment de rendre ses conventions de stage afin de pouvoir commencer notre stage de dernière année. J’avais galéré à trouver ce stage car avec les derniers événements je n’avais pas trop l’envie. Mais Tarek avait été là pour moi et m’avait trouvé un restaurant pas trop mal et plutôt réputé et dont il connait le patron. Il a donc joué de son réseau pour me faire passer un entretien et par la suite signer les conventions. Le stage durera 6 mois et il n’était pas très loin de chez moi. J’étais content d’avoir trouvé rapidement car j’ai des camarades qui n’ont encore rien trouvé et qui risque de rater leur année. Pour ma part, je commençais lundi dans trois jours.
*** On était le dimanche soir et je partis me coucher tôt afin d’être en forme pour mon premier jour demain. J’allais poser mon portable quand je reçu un SMS de Tarek. Il m’envoya juste :« L’Opération Maximum débuteras demain ! :* »Je comprenais pas grand-chose mais je lui répondis quand même en spécifiant que je ne pouvais pas le voir car je travaillais pour les deux services donc que je n’avais pas le temps d’aller le voir. Il me répondit au tac o tac de laisser tomber et que l’opération aura quand même lieu même si je n’étais pas disponible. Je ne cherchai pas plus loin et m’endormit.
Ce matin, j’étais en forme et prêt à entamer cette première journée. J’y arrivai à l’heure, voire même en avance, et je rencontrai le personnel qui avait l’air tous sympathique mis-à-part un qui me regardait bizarre. Je n’y prêtai même pas attention car il y a toujours un louche dans une équipe. Le patron m’expliqua tous les processus et à 11h30 j’étais fin prêt pour mon premier service. Dans la foulée, le patron, nommé Patrick, me dit que je ne travaillerai que ce midi car sinon je dépasserai mes horaires quotidiens vu que je suis venu plus tôt pour prendre mes marques. J’envoyai alors vite fait un sms à Tarek pour lui dire que je pouvais le voir ce soir pour qu’il m’explique plus en détail son plan.
12h sonne et déjà les premiers clients arrivaient. La clientèle de ce restaurant était plutôt composée de travailleurs mais plus dans le secteur tertiaire qu’ouvrier car la plupart était en costard. J’étais dans ma tâche à 100% et j’avais assimilé tous les conseils de Patrick. D’ailleurs il paraissait content de moi car il ne faisait aucune remarque et m’encourageait à continuer comme ça. Mais mon service allait être un peu bousculer vers 12h30. En effet, c’est à cette heure-ci qu’un groupe d’individu fit son entrée dans le restaurant. Il était six mais seulement un attirait mon attention. C’était Maxence. Heureusement pour moi, je n’avais rien dans les mains car je pense que j’aurais tout laissé tomber. Il ne m’aperçut même pas et partit s’installer avec ses collègues à une table du restaurant. Je repartais vers la cuisine en me cachant un peu histoire qu’il ne me remarque pas mais je savais que ça allait être mission impossible de passer incognito. Surtout que Patrick n’arrangea pas la situation quand il me demanda de prendre en charge la « table de six au fond ». Je m’arrêtai quelques secondes pour reprendre un rythme cardiaque normal. Je voulais m’enfuir loin mais j’étais là, seul, confronté à ma peur de le revoir. Je fermai les yeux et rassemblai le peu de confiance et d’assurance en moi pour paraître normal.
10m…. 9m…. 8m…. 7m…. 6…. 5…. 4…. 3…. 2…. 1 mètre.
« Bonjour messieurs, désiriez-vous un apéritif ? »Les six paires de yeux se levèrent pour me regarder mais seulement deux yeux furent comme pris d’hallucination. Je me forçais pour ne pas le regarder car je pense que j’aurais fondu en larmes.
« Ah un nouveau serveur ? Ça fait du bien de voir un peu de nouveauté ! »« Surtout qu’on a là un beau garçon ce qui ne gâche en rien cette nouveauté ! »Chacun commentait mon arrivée dans l’équipe comme si c’était le scoop de l’année et me jugeait alors que j’étais juste à côté. Il n’y avait que Maxence qui ne disait rien et fixait la carte du menu. Je coupai court à leur discussion.
« Oui je suis le nouveau stagiaire. Et là j’aimerais bien avoir votre commande. »J’essayais de paraître courtois mais mon air traduisait mon impatience de repartir servir d’autres tables. Un des gars prit la parole.
« Bon d’habitude on prend le menu du jour mais on va fêter votre arrivée en prenant un petit apéro. Ce sera un Ricard pour moi ! »Les autres approuvèrent et s’empressèrent de me donner l’apéro qu’ils désirent. Pour la première fois depuis leur arrivée, j’entendis la voix de Max. Elle était fébrile et sans trop d’assurance. Il me lança un « Blue Lagoon » à la va-vite. Je savais qu’il avait pris ça au hasard en disant le premier truc qui lui venait en tête car il n’aime pas ça. Il voulait juste que je parte au plus vite pour éviter de s’éterniser sur ce moment de malaise.
Je repartis donc au bar déposer commande mais changeai le Blue Lagoon par un Sex On The Beach, son cocktail préféré. Je pris d’autres commandes en attendant que tout soit prêt et à vrai dire j’avais oublié que Maxence était là tant j’avais à faire. Je m’avançai donc pour leur donner leur apéritif avec les olives offertes.
« Et un Sex On The Beach »« Euh vous avez dû vous tromper car il n’y avait pas de Sex On The Beach ! C’était un Blue Lagoon je crois, c’est ça Maxence ? »Maxence regarda son collègue puis moi. Il n’était visiblement pas à l’aise et devenait tout rouge.
« Non non c’est pas grave, j’aime bien le Sex On The Beach ! »Il sorti cette phrase avec toute la gêne du monde et ses collègues ne ratèrent pas ce moment.
« Hé Max, fais gaffe on va croire que tu es sous le charme du serveur ! » Ils éclatèrent tous aux éclats mais ce n’était pas mon cas ni celui de Max et pour tenter de dissimuler le malaise, on se mit à rire jaune aussi. Je voyais mon assurance disparaître et si je voulais terminer le service il me fallait plus de force. Je me senti alors obligé de répliquer à son collègue.
« Je suis là pendant 6 mois alors il faudra bien s’y faire ! »Ils rigolèrent de plus belle et Maxence me fusilla du regard comme si j’avais dit une connerie. Mais je n’avais fait que me protéger tout en lui adressant un message.
Le service continua jusqu’à 14h et tout s’était bien passé. La suite avait été plus aisée et ses collègues avaient l’air d’être sympathique. Il me semble même reconnaître un des gars au bar le soir de notre dispute. Bon pour ce qui est de Maxence, il a passé son temps à regarder ailleurs quand j’étais là et ne participait pas plus que ça aux discussions. Mais je voyais bien qu’il me regardait quand j’étais en train de servir les autres tables. Au moment de partir, ses collègues me saluèrent et me souhaitèrent une bonne journée avant d’ajouter « A demain ! ». Je percutai que c’était le restaurant où ils venaient tous les midis. Ça signifiait que je le reverrai demain et toute la semaine. Puis deux mots surgirent dans ma tête : Opération Maximus. C’est ce que m’avait dit Tarek hier soir et avait spécifié qu’elle commencerait aujourd’hui même si on ne se voyait pas. C’était donc ça… Il avait tout prévu pour que je me retrouve ici en sachant que Maxence y venait le midi. C’était un coup de génie et je me sentais con de pas avoir capté plus tôt. Il était 15h quand je fis le rapprochement et je ne pouvais pas attendre plus avant de voir Tarek. Alors, à peine sorti du restaurant que je l’appelai pour avancer au plus tôt notre rencontre.
« Ben passe à l’appart je fais rien là ! »Je me précipitai chez lui telle une météorite. Je n’étais encore jamais allé chez lui mais lors de notre discussion, il m’avait indiqué où il habitait. Devant sa porte, je me recentrai afin de ne pas paraître trop excité mais c’était beaucoup trop compliqué et lorsqu’il ouvrit la porte, je lui sautai dessus. Il eut un geste de recul car il était surpris de cette réaction mais finit quand même par me rencontre mon étreinte.
« Tu es un génie !! »Il comprit de quoi je parlais et rigola. On partit sur son canapé pour se poser et il avait précédé mon arrivée en préparant de quoi manger et boire. Je sautillais sur son canapé excité comme jamais.
« Bon maintenant raconte-moi tout et je te dirais comment ça s’est passé ! »« D’accord. Alors après notre discussion je cherchai un moyen de vous rapprocher. Je ne pouvais pas le voir directement car on avait juste baisé ensemble et parler de ça lui aurait fait comprendre qu’on se voyait encore. Et là je me suis souvenu que tu cherchais un stage rapidement et je pensai directement à ce restaurant. Déjà parce que je connais le gérant et qu’il est super cool mais surtout parce que je savais que c’était là que mangeait tous les midis Maxence. Il ne le sait pas mais ça m’est arrivé souvent de me retrouver vers lui pendant les repas. C’est pendant notre soirée à quatre que je me disais que je l’avais déjà croisé plusieurs fois. Donc je suis allé m’arranger avec Patrick pour te faire faire le stage. Et connaissant leurs habitudes je lui ai spécifié de te donner la zone de service correspondante. »« Whoua j’en reviens pas que t’as fait tout ça pour moi. Je sais pas comment te remercier. »« Tu me remercieras quand l’Opération Maximus aura porté ses fruits. Bon alors comment ça s’est passé ? »C’était rigolo parce que Tarek n’avait plus du tout la même attitude que j’avais vu la première fois. Il était passé du gros macho sans respect à mon confident qui était tout excité d’avoir les premiers scoops sur ce premier jour. Je lui racontai alors tout le service en insistant sur ses réactions car c’était bien ce qui nous intéressait le plus. A la suite de ça, s’ensuivit plusieurs heures de débats et d’interprétation. Pour lui, ça ne faisait pas de doute qu’il m’avait déjà pardonné et qu’il était toujours amoureux mais qu’il ne se l’autorisait pas. Car dans le cas contraire il aurait paru indifférent ou serait parti pour ne pas avoir à me parler. Je voulais le croire mais je ne voulais pas me faire de fausses illusions. On partit ensuite dans des délires et laissions notre imaginaire parler. On rigolait et délirait sur des conneries et les heures défilaient au point de ne pas avoir remarqué qu’il était déjà 21h.
« Putain ça fait limite 6h qu’on parle sans arrêt ! On est grave ! »« Ah oui quand même ! Bon faut que je rentre chez moi parce que demain je travaille et faut encore que je me prépare et dorme ! »« Ça marche ! Fais gaffe sur la route et on parle par SMS de toute façon ! Bonne chance pour demain ! J’espère qu’il y aura une avancée. »Je l’espérais aussi. Je fis le chemin du retour avec ma musique et mes pensées. J’idéalisais la journée de demain pour me donner du courage. Je me couchai en espérant un avancement pour demain car j’étais si près de lui mais pourtant encore si éloigné.
*** 12h30. La porte s’ouvre et la clochette retentit. Mon cerveau en ébullition, je me retournai pour prendre connaissance des clients en espérant que ce soit eux. Et c’était bien eux mais à ma grande surprise ils n’étaient que cinq. Je les analysai un par un pour arriver au triste constat que la personne manquante n’était autre que Max. Mon enthousiasme disparu mais je pris sur moi pour ne pas le laisser transparaître. Je les installai à leur table en leur proposant un apéritif. Ils refusèrent car ils n’avaient pas beaucoup de temps et voulait être servit rapidement. Je notai la requête et envoyai cinq menu du jour en cuisine. Ils étaient tous très content et avaient toujours le sourire. Malgré l’absence de Max, je me faisais une joie de les servir et le dialogue était plus aisé. Je me permis alors de questionner l’absence de Maxence de façon subtile.
« Ah le petit n’a pas voulu venir ce midi et manger dehors pour profiter de l’air frais. Mais si tu veux mon avis, je pense surtout qu’il a craqué pour toi et qu’il n’ose pas revenir. »Ils rigolaient et moi aussi mais je préférais en savoir plus et leur demandai ce qui les faisait penser à ça.
« Ben en partant on a rediscuté de ton arrivée et c’était le seul à ne pas parler alors que d’habitude il parle sans arrêt. Et pour le taquiner on lui disait qu’il avait eu un coup de foudre pour toi et il s’est énervé et est parti bouder dans son coin ! »« Ah oui d’accord ! Mais qui vous dit qu’il est gay votre collègue ? »« C’est lui ! Il ne nous l’a jamais caché. Bon ça reste entre nous mais il avait un copain mais ils se sont embrouillé et ont fini par se séparer il y a quelques semaines. Du coup il est un peu tendu ces temps-ci »« Ah d’accord je comprends ! Peut-être que ce n’est que passager »« Je pense pas ! Il a l’air encore très amoureux de lui mais d’après ce qu’il en sort, lui serait passer à autre chose »« Oh vous savez, il y a souvent un fossé entre ce que l’on pense et ce qui l’en est vraiment. »« Oui c’est vrai ! Mais bon avec votre arrivée, vous lui changerait peut-être les idées ! »« Faudrait-il encore qu’il revienne. Mais vous pourrez lui dire qu’il n’a rien à craindre de moi et que ça sera un plaisir de le revoir. »Je plaçai mon petit sous-entendu bien subtilement pour être sûr qu’il en entendra parler. Car ses collègues m’ont l’air d’aimer les potins et de se dire pas mal de choses donc je pense qu’il devrait être au courant de la conversation assez rapidement. J’espérais donc le voir demain midi. Mais malheureusement, il n’était là le lendemain. Ni le jeudi. Et toujours pas le vendredi. J’apprenais de ses nouvelles par ses collègues mais ce que je voulais c’était le voir.
Je terminais donc ma semaine assez tristement et je me consolais vers Tarek chaque soir. Et chaque soir je disais que c’était trop dur et qu’il était temps d’arrêter mon stage mais chaque soir Tarek me disait de tenir bon et qu’au pire je finirais par passer à autre chose. Je lui faisais confiance et décidais chaque soir d’y retourner le lendemain. On était vendredi après-midi et j’allais partir quand Patrick me retient. Il me demanda si je pouvais venir travailler demain midi pour gagner un peu d’argent et le dépanner. J’acceptai car je n’allais pas refuser un peu d’extra.
*** J’étais prêt pour le service et étant donné que nous étions en week-end, je ne m’attendais pas à voir débarquer les collègues de Max. Ça m’enlevait un stress en moins et j’étais plus souriant et concentré à ma tâche. Le service était un peu long car il y avait pas mal de monde même en week-end. Je pris la porte seulement vers 16h après avoir ramassé mon argent gagné. Je venais de faire une dizaine de mètres quand une voix se cristallisa dans ma tête.
« Salut… »Mon réflexe fut de me retourner mais j’avais déjà deviné à qui j’avais affaire avant d’avoir posé mes yeux. Maxence était devant moi, plus beau que jamais, et attendait une réaction de ma part. J’étais un peu pris de court et il voyait bien que je ne savais pas quoi dire alors il me demanda si c’était possible de parler dans un bar. J’acceptai et le chemin jusqu’au bar se fit en silence. C’était vraiment bizarre car c’était la première fois depuis plusieurs semaines qu’on marchait côte à côte. J’avais des centaines de trucs à lui dire mais rien ne sortait et je n’osais même pas le regarder en marchant. On entra enfin dans le bar et après avoir commandé, Maxence brisa le silence.
« Alors comme ça tu as trouvé un stage. »« Ouais… »« … Je suis content pour toi… »« … Merci… »Qu’est-ce qui se passait ? Je n’arrivais pas à sortir plus d’une phrase et mon silence creusait le fossé entre nous plus qu’il ne l’était. Je pris alors mon courage et lançai un autre sujet.
« Tu n’es pas venu manger avec tes collègues le reste de cette semaine ? »« Ouais j’avais des trucs à faire et je pouvais pas venir… »« C’est pas ce qu’ils m’ont dit… »« Oui ben ils inventent souvent des trucs ! Faut pas non plus les croire sur parole ! » (il s’énervait un peu et fuyait du regard)« Max arrête ! Je te connais assez pour savoir que tu sais pas me mentir ! C’est pas parce qu’on n’est plus ensemble depuis quelques semaines que je ne te connais plus ! »« Pourtant c’est pas ce qui t’as empêché de faire ta vie à nouveau. »« Je vois pas de quoi tu parles ! »« Je te parle du rebeu que tu fréquentes constamment ! Celui de la baise à 4 ! »« Ah parce que tu m’espionnes ? »J’aurais pu être content de savoir qu’il m’aimait encore assez pour m’espionner mais c’était vraiment un comportement qui m’énervait au plus haut point. Je sentais la rage monter en moi et il fallait que je trouve une sortie de secours bien rapidement.
« Déjà le rebeu s’appelle Tarek. Ensuite ça a été une des seules personnes présentes pour moi quand j’étais au plus bas après ton départ. C’est lui qui m’a relevé et m’a donné la force de continuer à vivre. Sans lui je ne sais pas où je serais mais sûrement pas ici dans un bar. Si tu crois que tu es le seul à avoir souffert détrompes toi ! J’ai jamais autant pleuré et souffert de ma vie que de te perdre. Tu es tout ce que j’aime et devoir me coucher tous les soirs sans ta présence est la pire torture que l’on peut me faire. Et Tarek est le seul qui reste à mes côtés pour me tenir debout et faire que je reprenne ma vie en main. Alors oui je le fréquente constamment, mais c’est pas parce que je t’oublie, c’est parce que justement il essaye de me soutenir et essayer d’arranger les choses. Sans lui, cette discussion n’aurait pas lieu et je ne travaillerais pas au restaurant. Mais bon tu es trop occupé à te soucier de ta souffrance pour voir que je souffre autant que toi et que mon amour pour toi n’arrête pas de me faire vivre un cauchemar depuis plus d’un mois. »J’avais sorti ça d’une traite sans lui laisser le temps de parler. J’étais passer du silence au haut débit en l’espace d’une minute. Il était assez déconcerté et assimilait du mieux qu’il pouvait toutes les informations que je lui envoyais.
« Attends comment ça ‘sans lui cette discussion n’aurait pas lieu’ ? »« T’as toujours rien compris ? C’est Tarek qui m’a trouvé ce stage sachant que tu venais manger là tous les midis. Tu le vois comme une menace alors qu’il est tout sauf un ennemi. »Il se sentait tellement idiot qu’il n’osait plus parler. C’était à moi de tenir la discussion car sinon un blanc se serait installé entre nous, à nouveau.
« Enfin bref pour en revenir à l’origine, je suis conscient que la rupture est de ma faute et je me suis assez puni depuis notre rupture. J’aurais bien voulu passer à autre chose mais le souci est qu’à chaque fois que je te vois je retombe amoureux. Tu es l’homme que je veux pour construire ma vie. Et ça me fait d’autant plus mal d’apprendre que tu es encore amoureux de moi. »« Qui t’as dit ça ? »« Toi ! Si tu n’étais plus amoureux de moi, tu serais venu tous les jours manger au lieu de te cacher. Tu ne m’espionnerais pas à chacun de mes déplacements. Tu ne serais pas venu me parler à la sortie de mon taff. Et surtout tu ne serais pas en train de me regarder de la sorte. Je te connais comme je me connais et j’arrive encore à voir quand tu tombes amoureux de moi. Ton œil droit part un peu en couille et t’as un sourire niais comme en cet instant. »Il essayait de se reprendre mais c’était trop tard et nous partîmes en fou rire. C’était la première fois depuis longtemps que nos rires étaient unis. Il s’arrêta de rire pour prendre un air plus sérieux. Un éclair d’envie avait traversé ses yeux et je ne comptais pas le rater.
« Viens chez moi ! Enfin reviens chez nous ! Je t’aime Maxence. »Il ne fallut pas plus de dix secondes pour quitter le bar et partir en direction de l’appartement. Durant le trajet, toutes mes pensées étaient chamboulées et je ne pouvais m’empêcher de sourire et de le regarder. Plus que quelques mètres et c’était bon. Je passai la porte et la refermai au plus vite pour me jeter aux lèvres de Maxence. Il était si beau et j’étais si heureux de retrouver ses lèvres. Il me porta jusqu’à la chambre pour me déposer sur le lit. On se déshabilla à une vitesse éclair pour se retrouver nus l’un sur l’autre à s’embrasser.
Il descendit bien rapidement pour me sucer sans oublier de lécher mon corps en passant par les pectoraux et les abdos. Ça faisait du bien de se faire sucer par quelqu’un qu’on aime. Il y mettait toute son énergie et je devais me contenir pour ne pas éjaculer d’excitation. On échangea alors les positions pour que j’ai accès à sa queue. J’étais heureux d’être devant sa bite bien dure et droite. Pouvoir regoûter à sa queue et à ses couilles. Je ne savais plus où donner de la tête et ses mains parcouraient ma tête de manière toute aussi désordonné.
« Prends moi Mark, dépêches toi ! »Je ne me fis pas attendre et le retourna pour lui bouffer le cul. Il était à quatre pattes le cul cambré au max et la rosette en ébullition. J’y introduisis un premier doigt puis un deuxième accompagné de ses gémissements. N’en pouvant plus, je l’enculai de tout mon long et deux longs râles de soulagement se firent entendre. Je commençai doucement pour accélérer rapidement la cadence. Je le retournai pour pouvoir le regarder dans les yeux et l’embrasser. Nous avons passé 15 minutes à baiser et en se disant à quel point on s’aimait. Je finis par éjaculer dans son cul dans un orgasme des plus bruyants. C’était tellement bon de me retrouver dans son cul mais surtout de le retrouver lui. Je m’effondrai sur lui et continuai mécaniquement à l’enculer en attendant qu’il gicle à son tour. On s’allongea alors l’un contre l’autre, plus heureux que jamais et prêt à affronter la vie ensemble. J’étais l’homme le plus heureux du monde et le mois passé à souffrir venait de s’envoler en l’espace de quelques minutes. J’étais bien, j’étais heureux, j’étais amoureux.
« Je t’aime plus que tout Maxence. Ne me quitte plus jamais car je ne saurais plus m’en relever. »« Je t’aime Mark, j’ai vécu moi aussi le mois le plus dur de ma vie. Je ne me vois pas vivre sans toi à mes côtés. On aura de nouveaux obstacles dans le futur mais c’est avec toi que je les affronterai et non sans toi. »Plus heureux que jamais, nous nous endormirent comme des bébés. J’avais enfin retrouvé l’homme de ma vie.
« Salut Mark, j’ai dû partir ce matin suite à un appel mais je tenais à te remercier pour cette nuit. Ça fait bizarre car je ne m’étais jamais autant confié mais ça m’a fait du bien. On se revoit au plus vite.
PS : Et t’inquiètes pas pour Max, tu le retrouveras bien assez vite, je suis sur une piste de retrouvailles ! ;) »Il me fit sourire et mes yeux terminèrent leur course sur son numéro de téléphone. Je m’empressai de le rentrer dans mon répertoire avant de lui répondre par SMS. On parla toute la journée et je me sentais prêt à affronter la vie à nouveau. J’étais joyeux et je commençai par ranger tout l’appartement avant d’aller faire un tour sur les quais avec Thomas. Il était content de me voir comme ça et sentait que le futur ne pouvait qu’être meilleur. Bon je faisais le fier la journée en me promettant de surpasser cet obstacle mais le soir quand je rentrais, ce n’étais pas la même chose. La solitude refaisait surface et la présence de Maxence me manquait. Alors pour combler ce manque, j’appelais Thomas, Fiona, Éric, Pauline…Enfin bref je me changeais les idées.
*** Une semaine avait eu lieu et j’avais repris à peu près un rythme normal. Aujourd’hui était le moment de rendre ses conventions de stage afin de pouvoir commencer notre stage de dernière année. J’avais galéré à trouver ce stage car avec les derniers événements je n’avais pas trop l’envie. Mais Tarek avait été là pour moi et m’avait trouvé un restaurant pas trop mal et plutôt réputé et dont il connait le patron. Il a donc joué de son réseau pour me faire passer un entretien et par la suite signer les conventions. Le stage durera 6 mois et il n’était pas très loin de chez moi. J’étais content d’avoir trouvé rapidement car j’ai des camarades qui n’ont encore rien trouvé et qui risque de rater leur année. Pour ma part, je commençais lundi dans trois jours.
*** On était le dimanche soir et je partis me coucher tôt afin d’être en forme pour mon premier jour demain. J’allais poser mon portable quand je reçu un SMS de Tarek. Il m’envoya juste :« L’Opération Maximum débuteras demain ! :* »Je comprenais pas grand-chose mais je lui répondis quand même en spécifiant que je ne pouvais pas le voir car je travaillais pour les deux services donc que je n’avais pas le temps d’aller le voir. Il me répondit au tac o tac de laisser tomber et que l’opération aura quand même lieu même si je n’étais pas disponible. Je ne cherchai pas plus loin et m’endormit.
Ce matin, j’étais en forme et prêt à entamer cette première journée. J’y arrivai à l’heure, voire même en avance, et je rencontrai le personnel qui avait l’air tous sympathique mis-à-part un qui me regardait bizarre. Je n’y prêtai même pas attention car il y a toujours un louche dans une équipe. Le patron m’expliqua tous les processus et à 11h30 j’étais fin prêt pour mon premier service. Dans la foulée, le patron, nommé Patrick, me dit que je ne travaillerai que ce midi car sinon je dépasserai mes horaires quotidiens vu que je suis venu plus tôt pour prendre mes marques. J’envoyai alors vite fait un sms à Tarek pour lui dire que je pouvais le voir ce soir pour qu’il m’explique plus en détail son plan.
12h sonne et déjà les premiers clients arrivaient. La clientèle de ce restaurant était plutôt composée de travailleurs mais plus dans le secteur tertiaire qu’ouvrier car la plupart était en costard. J’étais dans ma tâche à 100% et j’avais assimilé tous les conseils de Patrick. D’ailleurs il paraissait content de moi car il ne faisait aucune remarque et m’encourageait à continuer comme ça. Mais mon service allait être un peu bousculer vers 12h30. En effet, c’est à cette heure-ci qu’un groupe d’individu fit son entrée dans le restaurant. Il était six mais seulement un attirait mon attention. C’était Maxence. Heureusement pour moi, je n’avais rien dans les mains car je pense que j’aurais tout laissé tomber. Il ne m’aperçut même pas et partit s’installer avec ses collègues à une table du restaurant. Je repartais vers la cuisine en me cachant un peu histoire qu’il ne me remarque pas mais je savais que ça allait être mission impossible de passer incognito. Surtout que Patrick n’arrangea pas la situation quand il me demanda de prendre en charge la « table de six au fond ». Je m’arrêtai quelques secondes pour reprendre un rythme cardiaque normal. Je voulais m’enfuir loin mais j’étais là, seul, confronté à ma peur de le revoir. Je fermai les yeux et rassemblai le peu de confiance et d’assurance en moi pour paraître normal.
10m…. 9m…. 8m…. 7m…. 6…. 5…. 4…. 3…. 2…. 1 mètre.
« Bonjour messieurs, désiriez-vous un apéritif ? »Les six paires de yeux se levèrent pour me regarder mais seulement deux yeux furent comme pris d’hallucination. Je me forçais pour ne pas le regarder car je pense que j’aurais fondu en larmes.
« Ah un nouveau serveur ? Ça fait du bien de voir un peu de nouveauté ! »« Surtout qu’on a là un beau garçon ce qui ne gâche en rien cette nouveauté ! »Chacun commentait mon arrivée dans l’équipe comme si c’était le scoop de l’année et me jugeait alors que j’étais juste à côté. Il n’y avait que Maxence qui ne disait rien et fixait la carte du menu. Je coupai court à leur discussion.
« Oui je suis le nouveau stagiaire. Et là j’aimerais bien avoir votre commande. »J’essayais de paraître courtois mais mon air traduisait mon impatience de repartir servir d’autres tables. Un des gars prit la parole.
« Bon d’habitude on prend le menu du jour mais on va fêter votre arrivée en prenant un petit apéro. Ce sera un Ricard pour moi ! »Les autres approuvèrent et s’empressèrent de me donner l’apéro qu’ils désirent. Pour la première fois depuis leur arrivée, j’entendis la voix de Max. Elle était fébrile et sans trop d’assurance. Il me lança un « Blue Lagoon » à la va-vite. Je savais qu’il avait pris ça au hasard en disant le premier truc qui lui venait en tête car il n’aime pas ça. Il voulait juste que je parte au plus vite pour éviter de s’éterniser sur ce moment de malaise.
Je repartis donc au bar déposer commande mais changeai le Blue Lagoon par un Sex On The Beach, son cocktail préféré. Je pris d’autres commandes en attendant que tout soit prêt et à vrai dire j’avais oublié que Maxence était là tant j’avais à faire. Je m’avançai donc pour leur donner leur apéritif avec les olives offertes.
« Et un Sex On The Beach »« Euh vous avez dû vous tromper car il n’y avait pas de Sex On The Beach ! C’était un Blue Lagoon je crois, c’est ça Maxence ? »Maxence regarda son collègue puis moi. Il n’était visiblement pas à l’aise et devenait tout rouge.
« Non non c’est pas grave, j’aime bien le Sex On The Beach ! »Il sorti cette phrase avec toute la gêne du monde et ses collègues ne ratèrent pas ce moment.
« Hé Max, fais gaffe on va croire que tu es sous le charme du serveur ! » Ils éclatèrent tous aux éclats mais ce n’était pas mon cas ni celui de Max et pour tenter de dissimuler le malaise, on se mit à rire jaune aussi. Je voyais mon assurance disparaître et si je voulais terminer le service il me fallait plus de force. Je me senti alors obligé de répliquer à son collègue.
« Je suis là pendant 6 mois alors il faudra bien s’y faire ! »Ils rigolèrent de plus belle et Maxence me fusilla du regard comme si j’avais dit une connerie. Mais je n’avais fait que me protéger tout en lui adressant un message.
Le service continua jusqu’à 14h et tout s’était bien passé. La suite avait été plus aisée et ses collègues avaient l’air d’être sympathique. Il me semble même reconnaître un des gars au bar le soir de notre dispute. Bon pour ce qui est de Maxence, il a passé son temps à regarder ailleurs quand j’étais là et ne participait pas plus que ça aux discussions. Mais je voyais bien qu’il me regardait quand j’étais en train de servir les autres tables. Au moment de partir, ses collègues me saluèrent et me souhaitèrent une bonne journée avant d’ajouter « A demain ! ». Je percutai que c’était le restaurant où ils venaient tous les midis. Ça signifiait que je le reverrai demain et toute la semaine. Puis deux mots surgirent dans ma tête : Opération Maximus. C’est ce que m’avait dit Tarek hier soir et avait spécifié qu’elle commencerait aujourd’hui même si on ne se voyait pas. C’était donc ça… Il avait tout prévu pour que je me retrouve ici en sachant que Maxence y venait le midi. C’était un coup de génie et je me sentais con de pas avoir capté plus tôt. Il était 15h quand je fis le rapprochement et je ne pouvais pas attendre plus avant de voir Tarek. Alors, à peine sorti du restaurant que je l’appelai pour avancer au plus tôt notre rencontre.
« Ben passe à l’appart je fais rien là ! »Je me précipitai chez lui telle une météorite. Je n’étais encore jamais allé chez lui mais lors de notre discussion, il m’avait indiqué où il habitait. Devant sa porte, je me recentrai afin de ne pas paraître trop excité mais c’était beaucoup trop compliqué et lorsqu’il ouvrit la porte, je lui sautai dessus. Il eut un geste de recul car il était surpris de cette réaction mais finit quand même par me rencontre mon étreinte.
« Tu es un génie !! »Il comprit de quoi je parlais et rigola. On partit sur son canapé pour se poser et il avait précédé mon arrivée en préparant de quoi manger et boire. Je sautillais sur son canapé excité comme jamais.
« Bon maintenant raconte-moi tout et je te dirais comment ça s’est passé ! »« D’accord. Alors après notre discussion je cherchai un moyen de vous rapprocher. Je ne pouvais pas le voir directement car on avait juste baisé ensemble et parler de ça lui aurait fait comprendre qu’on se voyait encore. Et là je me suis souvenu que tu cherchais un stage rapidement et je pensai directement à ce restaurant. Déjà parce que je connais le gérant et qu’il est super cool mais surtout parce que je savais que c’était là que mangeait tous les midis Maxence. Il ne le sait pas mais ça m’est arrivé souvent de me retrouver vers lui pendant les repas. C’est pendant notre soirée à quatre que je me disais que je l’avais déjà croisé plusieurs fois. Donc je suis allé m’arranger avec Patrick pour te faire faire le stage. Et connaissant leurs habitudes je lui ai spécifié de te donner la zone de service correspondante. »« Whoua j’en reviens pas que t’as fait tout ça pour moi. Je sais pas comment te remercier. »« Tu me remercieras quand l’Opération Maximus aura porté ses fruits. Bon alors comment ça s’est passé ? »C’était rigolo parce que Tarek n’avait plus du tout la même attitude que j’avais vu la première fois. Il était passé du gros macho sans respect à mon confident qui était tout excité d’avoir les premiers scoops sur ce premier jour. Je lui racontai alors tout le service en insistant sur ses réactions car c’était bien ce qui nous intéressait le plus. A la suite de ça, s’ensuivit plusieurs heures de débats et d’interprétation. Pour lui, ça ne faisait pas de doute qu’il m’avait déjà pardonné et qu’il était toujours amoureux mais qu’il ne se l’autorisait pas. Car dans le cas contraire il aurait paru indifférent ou serait parti pour ne pas avoir à me parler. Je voulais le croire mais je ne voulais pas me faire de fausses illusions. On partit ensuite dans des délires et laissions notre imaginaire parler. On rigolait et délirait sur des conneries et les heures défilaient au point de ne pas avoir remarqué qu’il était déjà 21h.
« Putain ça fait limite 6h qu’on parle sans arrêt ! On est grave ! »« Ah oui quand même ! Bon faut que je rentre chez moi parce que demain je travaille et faut encore que je me prépare et dorme ! »« Ça marche ! Fais gaffe sur la route et on parle par SMS de toute façon ! Bonne chance pour demain ! J’espère qu’il y aura une avancée. »Je l’espérais aussi. Je fis le chemin du retour avec ma musique et mes pensées. J’idéalisais la journée de demain pour me donner du courage. Je me couchai en espérant un avancement pour demain car j’étais si près de lui mais pourtant encore si éloigné.
*** 12h30. La porte s’ouvre et la clochette retentit. Mon cerveau en ébullition, je me retournai pour prendre connaissance des clients en espérant que ce soit eux. Et c’était bien eux mais à ma grande surprise ils n’étaient que cinq. Je les analysai un par un pour arriver au triste constat que la personne manquante n’était autre que Max. Mon enthousiasme disparu mais je pris sur moi pour ne pas le laisser transparaître. Je les installai à leur table en leur proposant un apéritif. Ils refusèrent car ils n’avaient pas beaucoup de temps et voulait être servit rapidement. Je notai la requête et envoyai cinq menu du jour en cuisine. Ils étaient tous très content et avaient toujours le sourire. Malgré l’absence de Max, je me faisais une joie de les servir et le dialogue était plus aisé. Je me permis alors de questionner l’absence de Maxence de façon subtile.
« Ah le petit n’a pas voulu venir ce midi et manger dehors pour profiter de l’air frais. Mais si tu veux mon avis, je pense surtout qu’il a craqué pour toi et qu’il n’ose pas revenir. »Ils rigolaient et moi aussi mais je préférais en savoir plus et leur demandai ce qui les faisait penser à ça.
« Ben en partant on a rediscuté de ton arrivée et c’était le seul à ne pas parler alors que d’habitude il parle sans arrêt. Et pour le taquiner on lui disait qu’il avait eu un coup de foudre pour toi et il s’est énervé et est parti bouder dans son coin ! »« Ah oui d’accord ! Mais qui vous dit qu’il est gay votre collègue ? »« C’est lui ! Il ne nous l’a jamais caché. Bon ça reste entre nous mais il avait un copain mais ils se sont embrouillé et ont fini par se séparer il y a quelques semaines. Du coup il est un peu tendu ces temps-ci »« Ah d’accord je comprends ! Peut-être que ce n’est que passager »« Je pense pas ! Il a l’air encore très amoureux de lui mais d’après ce qu’il en sort, lui serait passer à autre chose »« Oh vous savez, il y a souvent un fossé entre ce que l’on pense et ce qui l’en est vraiment. »« Oui c’est vrai ! Mais bon avec votre arrivée, vous lui changerait peut-être les idées ! »« Faudrait-il encore qu’il revienne. Mais vous pourrez lui dire qu’il n’a rien à craindre de moi et que ça sera un plaisir de le revoir. »Je plaçai mon petit sous-entendu bien subtilement pour être sûr qu’il en entendra parler. Car ses collègues m’ont l’air d’aimer les potins et de se dire pas mal de choses donc je pense qu’il devrait être au courant de la conversation assez rapidement. J’espérais donc le voir demain midi. Mais malheureusement, il n’était là le lendemain. Ni le jeudi. Et toujours pas le vendredi. J’apprenais de ses nouvelles par ses collègues mais ce que je voulais c’était le voir.
Je terminais donc ma semaine assez tristement et je me consolais vers Tarek chaque soir. Et chaque soir je disais que c’était trop dur et qu’il était temps d’arrêter mon stage mais chaque soir Tarek me disait de tenir bon et qu’au pire je finirais par passer à autre chose. Je lui faisais confiance et décidais chaque soir d’y retourner le lendemain. On était vendredi après-midi et j’allais partir quand Patrick me retient. Il me demanda si je pouvais venir travailler demain midi pour gagner un peu d’argent et le dépanner. J’acceptai car je n’allais pas refuser un peu d’extra.
*** J’étais prêt pour le service et étant donné que nous étions en week-end, je ne m’attendais pas à voir débarquer les collègues de Max. Ça m’enlevait un stress en moins et j’étais plus souriant et concentré à ma tâche. Le service était un peu long car il y avait pas mal de monde même en week-end. Je pris la porte seulement vers 16h après avoir ramassé mon argent gagné. Je venais de faire une dizaine de mètres quand une voix se cristallisa dans ma tête.
« Salut… »Mon réflexe fut de me retourner mais j’avais déjà deviné à qui j’avais affaire avant d’avoir posé mes yeux. Maxence était devant moi, plus beau que jamais, et attendait une réaction de ma part. J’étais un peu pris de court et il voyait bien que je ne savais pas quoi dire alors il me demanda si c’était possible de parler dans un bar. J’acceptai et le chemin jusqu’au bar se fit en silence. C’était vraiment bizarre car c’était la première fois depuis plusieurs semaines qu’on marchait côte à côte. J’avais des centaines de trucs à lui dire mais rien ne sortait et je n’osais même pas le regarder en marchant. On entra enfin dans le bar et après avoir commandé, Maxence brisa le silence.
« Alors comme ça tu as trouvé un stage. »« Ouais… »« … Je suis content pour toi… »« … Merci… »Qu’est-ce qui se passait ? Je n’arrivais pas à sortir plus d’une phrase et mon silence creusait le fossé entre nous plus qu’il ne l’était. Je pris alors mon courage et lançai un autre sujet.
« Tu n’es pas venu manger avec tes collègues le reste de cette semaine ? »« Ouais j’avais des trucs à faire et je pouvais pas venir… »« C’est pas ce qu’ils m’ont dit… »« Oui ben ils inventent souvent des trucs ! Faut pas non plus les croire sur parole ! » (il s’énervait un peu et fuyait du regard)« Max arrête ! Je te connais assez pour savoir que tu sais pas me mentir ! C’est pas parce qu’on n’est plus ensemble depuis quelques semaines que je ne te connais plus ! »« Pourtant c’est pas ce qui t’as empêché de faire ta vie à nouveau. »« Je vois pas de quoi tu parles ! »« Je te parle du rebeu que tu fréquentes constamment ! Celui de la baise à 4 ! »« Ah parce que tu m’espionnes ? »J’aurais pu être content de savoir qu’il m’aimait encore assez pour m’espionner mais c’était vraiment un comportement qui m’énervait au plus haut point. Je sentais la rage monter en moi et il fallait que je trouve une sortie de secours bien rapidement.
« Déjà le rebeu s’appelle Tarek. Ensuite ça a été une des seules personnes présentes pour moi quand j’étais au plus bas après ton départ. C’est lui qui m’a relevé et m’a donné la force de continuer à vivre. Sans lui je ne sais pas où je serais mais sûrement pas ici dans un bar. Si tu crois que tu es le seul à avoir souffert détrompes toi ! J’ai jamais autant pleuré et souffert de ma vie que de te perdre. Tu es tout ce que j’aime et devoir me coucher tous les soirs sans ta présence est la pire torture que l’on peut me faire. Et Tarek est le seul qui reste à mes côtés pour me tenir debout et faire que je reprenne ma vie en main. Alors oui je le fréquente constamment, mais c’est pas parce que je t’oublie, c’est parce que justement il essaye de me soutenir et essayer d’arranger les choses. Sans lui, cette discussion n’aurait pas lieu et je ne travaillerais pas au restaurant. Mais bon tu es trop occupé à te soucier de ta souffrance pour voir que je souffre autant que toi et que mon amour pour toi n’arrête pas de me faire vivre un cauchemar depuis plus d’un mois. »J’avais sorti ça d’une traite sans lui laisser le temps de parler. J’étais passer du silence au haut débit en l’espace d’une minute. Il était assez déconcerté et assimilait du mieux qu’il pouvait toutes les informations que je lui envoyais.
« Attends comment ça ‘sans lui cette discussion n’aurait pas lieu’ ? »« T’as toujours rien compris ? C’est Tarek qui m’a trouvé ce stage sachant que tu venais manger là tous les midis. Tu le vois comme une menace alors qu’il est tout sauf un ennemi. »Il se sentait tellement idiot qu’il n’osait plus parler. C’était à moi de tenir la discussion car sinon un blanc se serait installé entre nous, à nouveau.
« Enfin bref pour en revenir à l’origine, je suis conscient que la rupture est de ma faute et je me suis assez puni depuis notre rupture. J’aurais bien voulu passer à autre chose mais le souci est qu’à chaque fois que je te vois je retombe amoureux. Tu es l’homme que je veux pour construire ma vie. Et ça me fait d’autant plus mal d’apprendre que tu es encore amoureux de moi. »« Qui t’as dit ça ? »« Toi ! Si tu n’étais plus amoureux de moi, tu serais venu tous les jours manger au lieu de te cacher. Tu ne m’espionnerais pas à chacun de mes déplacements. Tu ne serais pas venu me parler à la sortie de mon taff. Et surtout tu ne serais pas en train de me regarder de la sorte. Je te connais comme je me connais et j’arrive encore à voir quand tu tombes amoureux de moi. Ton œil droit part un peu en couille et t’as un sourire niais comme en cet instant. »Il essayait de se reprendre mais c’était trop tard et nous partîmes en fou rire. C’était la première fois depuis longtemps que nos rires étaient unis. Il s’arrêta de rire pour prendre un air plus sérieux. Un éclair d’envie avait traversé ses yeux et je ne comptais pas le rater.
« Viens chez moi ! Enfin reviens chez nous ! Je t’aime Maxence. »Il ne fallut pas plus de dix secondes pour quitter le bar et partir en direction de l’appartement. Durant le trajet, toutes mes pensées étaient chamboulées et je ne pouvais m’empêcher de sourire et de le regarder. Plus que quelques mètres et c’était bon. Je passai la porte et la refermai au plus vite pour me jeter aux lèvres de Maxence. Il était si beau et j’étais si heureux de retrouver ses lèvres. Il me porta jusqu’à la chambre pour me déposer sur le lit. On se déshabilla à une vitesse éclair pour se retrouver nus l’un sur l’autre à s’embrasser.
Il descendit bien rapidement pour me sucer sans oublier de lécher mon corps en passant par les pectoraux et les abdos. Ça faisait du bien de se faire sucer par quelqu’un qu’on aime. Il y mettait toute son énergie et je devais me contenir pour ne pas éjaculer d’excitation. On échangea alors les positions pour que j’ai accès à sa queue. J’étais heureux d’être devant sa bite bien dure et droite. Pouvoir regoûter à sa queue et à ses couilles. Je ne savais plus où donner de la tête et ses mains parcouraient ma tête de manière toute aussi désordonné.
« Prends moi Mark, dépêches toi ! »Je ne me fis pas attendre et le retourna pour lui bouffer le cul. Il était à quatre pattes le cul cambré au max et la rosette en ébullition. J’y introduisis un premier doigt puis un deuxième accompagné de ses gémissements. N’en pouvant plus, je l’enculai de tout mon long et deux longs râles de soulagement se firent entendre. Je commençai doucement pour accélérer rapidement la cadence. Je le retournai pour pouvoir le regarder dans les yeux et l’embrasser. Nous avons passé 15 minutes à baiser et en se disant à quel point on s’aimait. Je finis par éjaculer dans son cul dans un orgasme des plus bruyants. C’était tellement bon de me retrouver dans son cul mais surtout de le retrouver lui. Je m’effondrai sur lui et continuai mécaniquement à l’enculer en attendant qu’il gicle à son tour. On s’allongea alors l’un contre l’autre, plus heureux que jamais et prêt à affronter la vie ensemble. J’étais l’homme le plus heureux du monde et le mois passé à souffrir venait de s’envoler en l’espace de quelques minutes. J’étais bien, j’étais heureux, j’étais amoureux.
« Je t’aime plus que tout Maxence. Ne me quitte plus jamais car je ne saurais plus m’en relever. »« Je t’aime Mark, j’ai vécu moi aussi le mois le plus dur de ma vie. Je ne me vois pas vivre sans toi à mes côtés. On aura de nouveaux obstacles dans le futur mais c’est avec toi que je les affronterai et non sans toi. »Plus heureux que jamais, nous nous endormirent comme des bébés. J’avais enfin retrouvé l’homme de ma vie.
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