Mes vacances en Italie

- Par l'auteur HDS GM34280 -
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Récit libertin : Mes vacances en Italie Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-08-2023 dans la catégorie Pour la première fois
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Mes vacances en Italie
Je m’appelle Elsa, belle brune de trente trois ans, mariée depuis cinq ans à Robert de deux ans mon aîné. Nous avons une vie dans l’ensemble très stable, sereine. Aucun nuage, à ce jour, n’est venu troubler nôtre couple.
Je n’ai jamais eu une folle attirance pour le sexe, pourtant, de part ma beauté, j’attire irrésistiblement mon mari, et malgré moi, le regard d’autres mâles. Je suis souvent sollicitée, dans des soirées, par des hommes ne visant que l’intérêt de m’attirer dans leur lit.
Cette année, avec mon époux, nous décidons d’aller passer quelques jours en Italie, Rome, plus précisément, la ville éternelle, ville des amoureux, des amants, mais aussi de rencontres improbables.
Nous avons louer une suite somptueuse, tout près de la place Saint-Pierre.
Je rentre de faire du shopping, et me dirige direct à la salle de bains. J’en ressort entièrement nue, pour faire une surprise à mon mari. C’est à ce moment que j’entends des voix. Je dresse l’oreille, et écoute pour en localiser l’origine. Cela vient du bureau attenant à nôtre chambre. Surprise, je m’enroule dans une serviette et rejoins l’endroit en question.
Ce n’est que lorsque je découvre les deux hommes en train de discuter, que je me rappelle que mon mari m’avait prévenu de la venue d’un guide touristique, pour la visite d’une partie de la ville, demain, et du carnaval, le soir.
- Tiens...mon épouse, dit Robert, je te présente nôtre guide pour les fêtes.
- Enchanté…vous pouvez m’appeler Luigi...
- Enchanté, monsieur...moi c’est Elsa.
Je sentais Luigi gêné par ma tenue, pour le moins déshabillée, et ne cachant pas grand chose. Je le trouvais assez sympa, très séduisant. Mais bon, pas de quoi, en tout cas, faire un long détour.
Le lendemain, une calèche se gare devant l’hôtel, pour nous emmener visiter la ville. C’est bien Luigi qui tient les rênes.
A la façon de me prendre la main, pour m’aider à monter dans la calèche, et son regard foudroyant me fixant droit dans les yeux, je compris de suite que je ne le laissais pas indifférent. Quand à moi, je ne restais pas insensible non plus à son charme italien, et me perdais vite dans le bleu de ses yeux.
Célibataire, je me serais certainement laisser séduire, mais de part mon éducation, je chassais ces mauvaises pensées de mon esprit.
Légèrement troublée, je lui faisais un large sourire lorsque mon mari lui demandait s’il connaissait l’adresse d’un bon restaurant.
Le soir, au restaurant, voila que Luigi arrive, et se dirige vers nôtre table. Il me félicite pour ma beauté, tout en effleurant malicieusement un sein.
- Vôtre épouse est ravissante, dit-il à mon mari.
- A voir vôtre approche, je n’en doute pas, répond Robert.
Il est vrai que ce soir, je m’étais mise en beauté.
Débardeur en soie blanche, courte jupe, qui, une fois assise, remontait allégrement sur mes cuisses. Je pense qu’à cet instant, Luigi devait avoir des pensées troubles, et s’imaginait peut-être sucer mes seins, dépourvus de soutien-gorge, et dressés sous le fin vêtement. Moi aussi mes pensées étaient troubles. J’imaginais ses lèvres sucer les pointes que j’étais en train de lui offrir. C’est mon mari qui me tira de mes pensées érotiques.
C’est le rouge aux joues, que j’invoquais un besoin d’aller aux toilettes. En me déplaçant, je pus constater l’effet que je faisais sur certains clients.
En revenant des toilettes, je vis les deux hommes en grande discussion, à priori, amicale. Ce qui me surpris de la part de mon mari, ayant peur, peut-être, de passer au second plan ce soir.
Il est environ vingt deux heures quand nous regagnons nôtre chambre, afin de nous préparer pour la nuit du carnaval. Luigi nous dit ne pouvoir y participer, étant ce soir responsable des installassions dans les combles. Je fus un peu déçu, contrairement à mon époux, qui arborait un large sourire.
Considérait-il ce bel italien comme un rival ?
L’immense salle du palais est magnifiquement décorée. Des guirlandes filent de lustres en lustres, des serveurs habillés pour la circonstance s’occupent des clients, accoutrés d’habits d’époque, et de masques.
Ce qui est bien dans ces bals costumés, c’est que personne ne se connaît. Sauf mon mari, dont je connais le costume, pour m’être habillée avec lui. C’est là que je l’aperçois au bar.
Le connaissant, je pense qu’en ce qui le concerne, la soirée va être courte, et qu’il ne va pas tarder à aller se coucher. En effet, vers minuit, il disparaît.
J’en profite pour me défouler, danser dans des bras inconnus, me laisse séduire pour tester mon degré de séduction, tout ça, dans le pur respect de mes cavaliers, et de mon mari.
Beaucoup de partenaires m’invitent au bar, sans savoir ce qui se cache sous le costume. Certains essaient de glisser une main sous ma robe, mais elle se perd dans les plis du tissu et des dentelles. Mais j’avoue que ça m’excite.
C’est à ce moment que j’ai une pensée pour Luigi, perdu dans les cintres du palais. Je prends deux coupes de champagne, décide de le rejoindre. Sans l’intervention d’un ouvrier qui m’indique le chemin, je ne l’aurai jamais trouvé.
Il est bien là, allongé torse nu, sur de vieux vêtements ayant probablement servis à d’anciens carnavals. Il se lève d’un bond en me voyant.
- Mais...qui êtes-vous ? Vous n’avez pas le droit d’être ici, c’est interdit.
Calmement, j’ôte mon masque, et son visage s’illumine d’un large sourire. Là ou il est surpris, c’est quand je retire de façon impudique, ce costume qui m’étouffe. J’apparais alors devant ses yeux émerveillés, en soutien-gorge à dentelle, et string assortit. A ce moment là, je ne me reconnais plus, moi si pudique, me trouver avec un inconnu qui cet après-midi me servait de guide.
Il s’approche de moi, me prend dans ses bras, m’attire sur son lit de fortune. Il se dévêtit, tandis que j’ôte les fins tissus qui me reste. Nous sommes entièrement nus tout les deux. Je découvre enfin, un autre sexe que celui de mon mari, et quel sexe. Déjà bien dressé, bien dur, qui remplit bien mes petites mains. Je les laisse aller et venir, le décalotte, tandis qu’une main recouvre ma chatte. Ses caresses sont douces, ses doigts coquins quand ils effleurent mon clitoris. C’est moi-même qui lui demande de me baiser.
Ma première nuit d’adultère fût torride, soutenue par un amant exceptionnel, performant, doté d’une queue énorme, pleine de vitalité, et d’une virilité hors norme. J’ai, au cours de cette nuit, atteint trois ou quatre orgasmes, aussi puissant les uns que les autres, dans des positions différentes, par des orifices jusqu’ici inviolés. J’ai connu ma première sodomie, j’ai taillais ma première pipe, goûté le goût du sperme. Du jamais vu avec l’homme qui partage ma vie aujourd’hui, et qui fût mon premier amant.
Luigi, inépuisable, en veut encore, mais il est cinq heures du matin, et c’est avec regret que je quitte les combles. Je voudrais être rentrée avant que Robert se réveille.
Ma nuit fut courte, mais remplie de rêves, plus fous les uns que les autres. Mes premières pensées vont vers Luigi, ce bel italien qui m’a fait connaître les sexe, le vrai. Je repoussais même les avances insistantes de mon mari.
Que va faire Luigi aujourd’hui, va-t-il rencontré une autre touriste aussi belle que moi, ou plus belle. Va-t-il l’emmener dans son lit, la baiser comme il m’a baisée. Peut-être sera-t-elle meilleure que moi, parce que plus expérimenté. Autant de questions qui m’excite, mais m’attriste à la fois.
Ma seule envie, c’est de le revoir.
Je me renseigne à toutes les agences de Rome, qui organise des visites. Seule une secrétaire me dit le connaître, grâce à sa réputation sulfureuse. Elle m’avoue elle même avoir succombé à ses plaisirs, et m’en montre le résultat, en me présentant Gino, un petit garçon de cinq ans. Elle me dit ne pas savoir ou il habite.
Déçu, je déambule seule dans les ruelles de la ville. J’ai une pensée pour mon mari, que j’ai envoyé visiter les musées, lors d’une sortie organisée par l’hôtel.
Je me suis débarrassé de lui, dans l’espoir de me faire baiser par Luigi. Il me
faut absolument le trouver.
Je finis par me résoudre, fait du lèche vitrine, mais c’est la queue de Luigi que je voudrais lécher, sucer, avaler.
Le rêve de cette nuit m’obsède. Sans aucune crainte, je me laisse conduire par mes pensées, vers l’inconnu. Moi, si timorée habituellement, croit en la vie qui se révèle en moi. Je découvre et assume ma vraie nature. L’ambiance de vacances Romaines stimulent fortement mon énergie amoureuse.
Tout en essayant de reprendre mes esprits, je déambule au gré de mon intuition.
À droite, à gauche, je sors d’une ruelle qui débouche sur une place.
Des restaurants, des galeries d’arts, de peintures ou de sculptures, des antiquaires. Tout en montant une ruelle, je remarque une marionnette, un petit Pinocchio en bois assis sur un muret en torchis ocre qui invite les passants à entrer dans le magasin, situé derrière lui dans la petite cour intérieure.
Je n’ai pas trop compris le sens de l’enseigne, mais apparemment c’est artisanal. Mes souvenirs d’enfant plein la tête, j’entre en souriant.
A peine à l’intérieur, je suis comme happée par l’ambiance très particulière qui m’entoure. Des pantins de bois s’enchevêtrent sur des établis ou sur des petits meubles d’enfant. Rien n’est rangé ni étiqueté. Des Blanche-Neige et des Pinocchio partout, le magasin ressemble plus à l’atelier d’un doux dingue qu’à une manufacture commerciale. Derrière un établi travaille un homme recourbé, sans doute le fameux « Gépetto ». Il semble occupé par son travail tout en écoutant la radio diffusant de la musique italienne en sourdine.
Grisonnant et le cheveu court, il astique au papier de verre une pièce de bois allongée, un pied de table sans doute. Plantée devant ce menuisier, je tousse doucement pour me manifester. Je souris lorsque l’homme relève la tête, surpris et désolé d’avoir ignoré sa charmante cliente.
Concentré sur sa tâche, il ne doit pas non plus avoir beaucoup de visites dans cette rue à l’écart du flux touristique. Proche de la soixantaine, il paraît grand et large d’épaules, depuis qu’il se tient debout devant moi, je m’aperçoit rapidement qu’il ne correspond pas tout à fait à l’image que je me faisait du papa de Pinocchio. De plus, des lunettes de soleil masquent de façon surprenante une partie de son visage. Les bras ballants lui confèrent une posture statique qui m’intrigue.
- Je… euh !
-  Française. Parlez sans crainte, jolie dame, je le parle couramment.
-  C’est magnifique ce que vous faites.
-  Si vous le dites… Et encore, tout n’est pas exposé. Mais tout d’abord, bienvenue dans mon humble boutique...que me vaut l’honneur de votre venue ?
Rassurée de pouvoir parler en français, je suis toutefois troublée par le charisme un peu mystérieux de cet inconnu, par cette étrange raideur du corps et du port de tête. Perdue dans mes pensées, j’imagine voir Luigi, nu devant moi, et moi à genoux en train de le sucer.
-  Madame… Vous rêvez ? Que puis-je faire pour vous ? C’est bien français comme je dis, non?
La réalité me rappelle brusquement à mon esprit.
- Pardon, oui, euh… Je souhaiterais acheter un Pinocchio mais je vois que vous faites aussi d’autres sculptures…
Passées les explications des différents modèles, le choix du Pinocchio a été relativement rapide. Mais je suis surtout très intéressée par d’autres objets, lesquels sont eux parfaitement alignés sur les étagères.
- Excusez-moi Madame de vous le demander dès à présent, mais pouvez-vous me dire comment vous compterez régler ?
-  Par carte Visa, cela vous convient-il ?
- Parfait ! C’est-à-dire qu’étant non-voyant, je ne peux vérifier les chèques, mais la carte Visa, c’est parfait.
Aveugle, évidemment, il est aveugle. Ça explique les lunettes noires ainsi que le maintien du corps très vertical. La démarche également, maintenant que je l’examine, n’est pas dans l’anticipation. Elle reste droite et rigide. Les mains touchent tout ce qu’elles trouvent comme pour valider chaque étape d’un trajet imaginaire. J’élargis alors mon sourire, m’autorisant désormais un déshabillage virtuel de cet homme. Il est effectivement très séduisant. J’insiste sur quelques parties charnues de son anatomie virile. Surprise de mon audace, je rougis légèrement avant de reprendre la conversation, principalement axée sur les sculptures de l’artiste.
- Comme vous voyez, les sculptures que je fais représentent principalement des corps alanguis ou amoureusement enlacés, ou alors des formes non figuratives, mais censées incarner une harmonie tant au visuel qu’au toucher.
Il est vrai que les sculptures sont magnifique, difficile à imaginer sortir d’un homme non-voyant. Je ne peux qu’apprécier ces chef-d’œuvre.
-Je vous invite d’ailleurs avant d’apprécier mes œuvres avec les yeux, de poser vos mains dessus et de les parcourir les yeux fermés. Vous sentirez tout le plaisir et les multiples émotions que j’ai eus à les sculpter. Restez autant de temps que vous le désirez sur chacune. Je vous laisse faire votre choix, je retourne à mon atelier. Appelez-moi si vous en avez besoin.
Je le regarde et commence à caresser les différentes sculptures. Quelque peu excitée, les mauvaises pensées remplissent mon esprit au contact du bois. Les courbes entraînent mes doigts et mes mains vers des formes rondes et variées. Effleurant d’abord ces courbes, je me prend au jeu et resserre mes mains sur la matière.
-  Excusez-moi ?
-  Oui ?
- J’hésite entre deux. Pouvez-vous me conseiller ?
- Bien sûr.
Il se déplace et effleure malencontreusement mes fesses avec une main. À moitié désolé seulement, il en plaisante sympathiquement.
- Oh ! pardon, cela me donnera assurément quelque inspiration pour ma prochaine statue.
Je suis rouge de confusion, lui décrit les deux objets en question.
- Si vous pouviez poser mes mains dessus pour être sûre de votre choix.
Moment plus qu’équivoque…
- Euh…Comment dire, oui, ils sont tous les deux sensuels mais de façon tout à fait différente.
L’un est plutôt rond et évoque deux amants tendrement enlacés en posture assise. L’autre… enfin cela se voit… si je puis dire.
- Pas du tout ! dis-je.
- Et bien, disons que l’autre évoque aussi deux amants, mais disons qu’ils ne se regardent pas dans les yeux !
-  Oui, un soixante neuf ! Ho, pardon. Cela m’a échappé. Désolée.
- Oui. Euh, alors, vôtre choix. C’est en priorité vôtre ressenti au toucher qui guidera vôtre décision.
Se plaçant juste derrière moi pour prendre mes mains dans les siennes, il les guide pour les poser sur l’objet le plus rond. Appuyant sur ses doigts pour caresser les multiples courbures, il explique en italien ce que peut ressentir sa cliente au contact des formes. Ne comprenant rien à son discours, je me laisse toutefois porter par cette musique susurrée à l’oreille. Sous le charme, je me détend et écarte les doigts en me laissant mener autour de la statue.
- Si vous avez compris pour celle-là, nous faisons pareil pour l’autre.
Une petite différence tout de même, le sculpteur enduit cette fois-ci mes mains de cire naturelle, soi-disant pour mieux appréhender les formes et les émotions du nouvel objet. Les mêmes caresses reprennent, tenant compte de l’aspect oblong de la statue. Plaçant mon pouce sur le bout du sexe de bois, il insiste sur l’aspect très sexuel de l’objet décoratif.
Un bisou dans le cou ! Il a osé un bisou dans mon cou! J’en tressaille et veut me rebeller, furieuse d’être découverte dans mon désir. Mais les bras qui m’enlacent se resserrent autour de moi en même temps qu’il me parle doucement dans le creux de l’oreille. Souriante malgré moi, je pense à Luigi.
Oh oui ! Je suis bien. J’aime ces mains qui me guident, me possèdent.
Consentante, je sens mon propre corps faiblir, recherchant une force en moi. Lèvres entrouvertes, j’aime cet instant magique où tout débute,ou tout se promet.
- Votre décolleté est magnifique vu de dessus. Rassurez-vous, je suis sûr d’être assez qualifié pour comprendre l’esprit de ces sublimes rondeurs.
- Vu de dessus ? Mais vous n’êtes donc pas non-voyant ? Dis-je.
Je me retourne brusquement, pour découvrir un beau visage sans lunettes et arborant un large sourire.
- J’avoue, c’est vrai, je travaille souvent avec mes lunettes de soleil, cela m’aide à rester plus longtemps concentré. J’avoue que j’ai eu l’idée de jouer ce jeu en vous regardant, et comme j’ai un frère aveugle, je connais parfaitement toute la gestuelle des non-voyants. C’est d’ailleurs grâce à lui que je connais la valeur du toucher. Je vous ai sentie très douée et très réceptive d’ailleurs sous mes doigts.
Furieuse mais encore plus décontenancée par tant d’aplomb et de sincérité, je reste bouche bée, immobile et me laisse fondre à travers une petite larme. Les mains plaquées sur le torse de l’athlète ébéniste pour le repousser, je sens ma reddition proche. De la même façon que je malaxais les objets précédents, je suis attirée par ce corps d’homme brut que j’ai en face de moi. L’italien, toujours aussi confiant et protecteur, me regarde face à mon désir.
Le sculpteur, habile de ses mains et de ses doigts, caresse alors mes seins à travers le tissu puis déboutonne doucement deux ou trois boutons.
Continuant les caresses et le massage de ma poitrine, deux de ses doigts pincent légèrement mes bourgeons. Hardiesse récompensée puisqu’une profonde inspiration soulève mes seins en guise d’offrande. Les seins gonflés par le désir excitent fortement l’ébéniste qui commence à vouloir me dévêtir.
- Mais vous n’y pensez pas. Ne gâchez pas cet instant où j’ose me dévoiler à vous.
J’ai effectivement mal aux seins et je les sentirais soulager s’il continuait à les caresser pour les faire gonfler de désir. C’est un service que je rêvais de demander à un gentilhomme, pas à un goujat, dissimulateur de surcroît.
-  Mais je gâcherais ce moment si particulier uniquement si vous vous défendiez, mais ce n’est pas le cas, gente dame. Je sens au contraire un désir énorme et puissant que vos bonnes manières ne pourront bientôt plus retenir. J’ai également une certaine expérience des touristes humides mais je n’avais encore jamais entendu une histoire aussi étonnante que la vôtre. Je ferais d’ailleurs une statue célébrant notre union. Que croyez-vous que représentent tous ces objets ? Sans le savoir, vous avez eu vos premières émotions avec ces figurines, alors qu’elles me représentent toutes avec quelques belles touristes de tous pays qui sont entrées dans ma boutique.
Il est fou...c’est un fou, et je suis tombée dans son piège.
- Certes, vous découvrirez que je suis en réalité beaucoup plus que du bois mais c’est déjà un premier aperçu. Alors, posez vos mains maintenant sur moi et fermez les yeux. Vous vivrez les mêmes sensations, décuplées. Moi de même, je n’aspire qu’à caresser vos seins magnifiques, vos fesses divinement charnues, puis de vous investir fièrement, en vous baisant.
Plus honteuse que jamais mais avide de cet homme, j’hésite, prête à succomber. La promesse d’une voluptueuse docilité m’attire mais le remords de la tromperie est encore là. La peur m’envahit, enfermée face à un homme qui semble me connaître intimement. La chevelure argentée de l’homme, n’altère aucunement l’impression de souplesse et de puissance qui émane de lui. L’idée inquiétante d’un maniaque sexuel m’effleure soudain l’esprit.
Un homme qui sculpte lui-même ses aventures sexuelles ne peut être sain d’esprit. Mais plus que son esprit, je me sens inexorablement attirée par son corps et son mystère. D’ailleurs, sûr de son pouvoir, il ne brusque rien.
Il apprécie chaque seconde, dévorant avec un sourire discret mon esprit tourmentée, me serrant de plus en plus près entre ses bras. Je vais me rendre, il le sait.
- Je suis mariée, je dois partir…
Un frisson parcourt ma chatte. Attirée par ce torse viril, je déplie mes mains lentement. Trahissant mes vraies pensées, j’écarte mes doigts, et même mes cuisses devant cette force authentique. Sentant sa proie à sa portée, l’ébéniste pose ses larges mains autour de ma taille.
- Vous êtes mariée ? Alors imaginez la toute nouvelle excitation lors de vos prochains ébats, quand vôtre mari vous pénétrera. Vous penserez alors à moi et vous jouirez dans ses bras, en pensant qu’il ne vous mérite pas. Et pourtant vous l’aimez, je le sens! N’est-ce pas ? Il a beaucoup de chance.
Douce et frémissante, j’offre mes lèvres à mon bourreau pour ne plus penser, pour me perdre, pour qu’il m’emmène loin d’ici. Noyée par le désir, j’écarte largement mes bras autour de ses épaules. Ma bouche aux lèvres arrondies embrasse avec volupté ce corps qui me rend folle.
Tantôt accrocheuse, tantôt féline, je parcours sa peau bronzée les yeux fermés, comme il m’a appris. De la même façon que j’avais les sculptures en bois entre mes mains, j’épouse chaque relief, les doigts écartés, les lèvres entrouvertes.
Sans dire mot, ouvrant plus largement la chemise de mon persécuteur, je caresse le torse large et musclé puis remonte vers les épaules.
Mais les mains de l’homme, prenant mon visage entre ses mains, me rapprochent doucement de sa bouche. Il me prend les lèvres, ma langue, et tout mon sens commun soudain évanoui. De cet artisan fait de chair, et de bois visiblement, j’en goûte toute la rudesse et la chaleur.
Son énergie me submerge. Je rends les armes et appuie mon bas-ventre contre sa queue héroïque que je me plaît maintenant à provoquer. Femelle en chaleur, mon regard direct et impudique met le feu à mon bel amant. Ses larges mains plaquées sur les globes de sa belle prisonnière écartent largement les deux fesses. Je suis ainsi offerte et cette mise à nu me détend et ouvre tous mes orifices à mon Michel-Ange.
Soudain pris d’une tornade d’énergie furieuse, l’artisan me tourne face à une petite commode de style, et agrippe fermement mes hanches.
L’artisan bien outillé ôte son pantalon, son slip puis les miens et pénètre longuement ma petite chatte toute mielleuse. Longuement dans un sens, puis dans l’autre, les deux chairs se frottent, se cajolent, s’excitent mutuellement. Se retirant complètement, il joue avec son gland sur ma petite moule bien fraîche du matin. Je suis affolée par ce petit jeu pervers, ébauche un léger redressement. Mais la paume de la main masculine plaquée sur mon dos me rappelle qu’il n’est plus temps de minauder. Le buste projeté en avant, les fesses à nouveau bien ouvertes je me soumets, mets à bas mes dernières protestations.
Le phallus en forme de champignon joue de plus en plus vite à entrer et sortir. À chaque fois je sens ma chatte malmenée. L’homme plus que voyeur dans cette position contemple avec ravissement ma croupe rebondie qui se plaît à taper contre ses couilles. Les va-et-vient amples et incessants provoquent quelques bruits qui me gênent terriblement, mais amusent par beaucoup le chef ébéniste.
Ces petits événements donnent à Gepetto l’envie de commenter la vue imprenable qui le comble depuis qu’il lime cette belle Française égarée.
Totalement à la merci de mon amant, j’écoute avec plaisir les compliments sur mes seins qui ballottent sous mon chemisier blanc, sur ma taille fine offrant mes reins à la queue romaine reconnaissante, sur ma petite chatte à moitié épilée. Soudain accrochée fermement à cette sacrée commode et ivre de jouissance, je pleure à chaudes larmes, humiliée d’être enfin heureuse.
Ayant envie d’être plus près de moi, l’homme me redresse et me retourne face à lui pour m’enlacer et m’embrasser passionnément. Puis il se met à genoux devant moi et fourre sa bouche et son nez dans ma chatte. Acceptant la caresse, je cambre mon bassin vers l’avant tout en écartant légèrement mes jambes. La langue écartant en premier mes grandes lèvres, titille mon petit bouton. Puis viennent des petites succions tendres, avant l’introduction de sa langue aussi profondément que possible… Ravie d’accueillir une telle entraide, j’écarte encore plus mon sexe devant l’introduction de l’index et du majeur de sa main droite. Mouvements de va-et-vient et affolement de ma chatte toute entière. Je caresse tendrement la chevelure de mon chevalier-ébéniste.
- Oh oui ! Promettez-moi de sculpter nôtre union, tels que nous sommes à l’instant, dans la même position.
-  Je vous le promets.
Le nez dans toutes les senteurs, le sculpteur caresse mon ventre puis mes seins. Subjugué par mon superbe corps, il remonte à ma hauteur, m’étreint puis me prend dans ses bras telle une mariée. Gravissant les marches d’un escalier en bois les yeux humides, nous tombons à l’étage dans le premier lit venu. Après une dure mission qui me permet de profiter de la carrure de mon sauveur, je me retourne pour amener le mâle à me couvrir. Mais avant tout, il me prend une soudaine envie de sucer cette bite qui me transporte si loin au pays du bonheur. Engloutissant amoureusement le gland merveilleux dans ma bouche, j’aspire et titille fermement avec ma langue la base de celui-ci. Trop excité pour continuer, Gépetto m’écarte doucement, et reprend sa position initiale. De la levrette furieuse, mon amant se fond rapidement dans une relation fusionnelle. Les bras autour de moi tendent ma croupe vers l’arrière, cherchant un nouveau contact avec moi. Sa queue, sa force mais aussi sa tendresse, me pénètre profondément. Soudain les va-et-vient souples et rapides inondent rapidement ma chatte, affamé de plaisir et d’intenses sensations, d’un jet chaud et bénéfique.
J’aurai voulu que cette instant torride, ne s’arrête jamais. Reconnaissante, mes lèvres parcourent son cou, lui donnent de tendre baisers, tandis qu’un de ses doigt se perdait dans ma chatte, tournait sur mon clitoris, m’offrait un dernier plaisir en guise de cadeau d’adieu.

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