Nouvelles recrues 3/3
Récit érotique écrit par Sexapile33 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-07-2010 dans la catégorie Plus on est
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Nouvelles recrues 3/3
En rentrant à l'appart, nous étions prêtes à jeter les vieilles lingeries, caraco, ensemble satin, nuisette, boxer et pas mal de cocotteries que nous voulions changer. Ca nous faisais du mal de les jeter mais la place manquait dans les armoires. D'un commun accord, nous allions les donner à Bouchera. Savoir qu'elle portait ces petits trucs affriolants sous ses chandails et gros pulls, ça allait changer notre vision sur elle. Sans rire, on s'attendait surtout à ce qu'elle refuse en bloc pour n'importe qu'elle raison Islamique ou autre. Et bien non ! Elle nous laissa sur le cul avec des remerciements à ne plus savoir qu'en faire. En riant de la voir si heureuse car elle l'était vraiment, je l'invitais à venir à l'appart un prochain week-end. C'était une évidence pour elle qu'elle allait venir. Et patati, et patata, elle n'arrêtait pas de parler comme jamais auparavant. Laurence et moi pouffèrent de rire en rentrant chez nous tellement la situation était marrante.
Les soirées suivantes, c'était les règles avec le calme imposé dans les relations sexuelles. Une attente impatiente du week-end pour essayer les belles tenues pour les câlins, les photos et les films. Si je vous racontais la journée du vendredi soir au samedi après-midi, ce serait trop long et puis, malgré ma rédaction, je me garde quelques secrets !
Par contre, l'après-midi, Laurence se redressa comme un ressort tendu à mort en criant " La voisine ! ".
Oups ! Elle devait arriver le soir pour un apéro ... et rien était prêt ! Trois tornades se levèrent d'un coup pour transformer l'appart bordelique en super appart propre, brillant avec une bonne odeur de frais contre celui avec les sous-vêtements partout et l'odeur de sexe et de sueur (je rigole mais il y avait effectivement des sous-vêtements éparpillés dans le salon). Ensuite, la course pour les courses. Pas de petits plats, juste le traiteur du coin et hop ! vite fait... bien fait !
Après coup, Bouchera nous a dit qu'elle avait bien rigolé en nous entendant tout nettoyer puis courir dans les couloirs pour préparer la soirée. Elle avoua même qu'elle avait attendu qu'on soit un peu au repos avant de traverser le couloir pour venir sonner à notre porte. Nous qui avions la certitude d'avoir fini juste à temps, en fait, nous étions carrément à la bourre !
Bouchera entra chez nous habillée comme jamais, ou presque. Une belle robe longue avec une frise en dentelle le long de l'encolure. Le tissu de la robe était léger imprimé avec de jolis motifs colorés avec bon goût. De petits mocassins et un maquillage léger lui donnait un visage tout autre que celui que nous lui connaissions. La robe était fermée devant avec un lacet sous la poitrine mettant en valeur ses seins, à la façon d'un bustier. Nous découvrions notre voisine comme jamais nous l'avions imaginé. Souriante, belle et dans une toilette qui la mettait très en beauté. En voyant nos têtes, elle éclata de rire avec un rire franc, sans aucune moquerie, sans rien d'autre qu'une joie mise à jour. Il est vrai que nous avions des têtes ahuris en la voyant. Perso, je découvrais ma voisine, une superbe nana toute simple. Vu la tête de Laurence et Pascal, le sentiment était réciproque. Elle entra et alla s'asseoir sur le fauteuil présenté. Son passage dans la pièce libéra un léger parfum boisé et très doux. En regardant Pascal, il me fis un signe de tête pour m'indiquer qu'il restait baba de cette nana. Je ne pouvais pas le contredire et, en suivant le regard de Pascal, je voyais aussi une belle poitrine, très en avant et très en volume avec une forme comme dans les sites où les nanas sont choisie pour leurs formes parfaites. Sa petite robe légère laissait sa poitrine danser doucement au gré de ces mouvements. Elle s'assit avec toujours le sourire scotché à ses lèvres fines. Ouahh... j'avais du mal à m'en remettre !
Après les petites phrases d'usages et de bienvenu dans notre demeure, j'allais dans la cuisine avec Laurence chercher les petites conneries à grignoter. Laurence me chuchota : " T'as vu le canon ! Jamais j'aurais cru qu'elle était aussi belle... La vache ! ". " Tu m'étonnes... Elle est canon cette nana et elle habite juste en face de chez nous ! ". " Et ce petit cul ! même ses chevilles sont fines. J'ai l'impression d'être grosse à côté d'elle ! ". " Arrêtes...t'es pas grosse ! mais, je reconnais qu'elle est canon... " En sortant le plat du micro-onde, je dis faisant attention de ne pas me brûler : " En plus, elle a une superbe poitrine...la vache ". En me retournant pour poser le plat chaud sur la table de cuisine, je me retrouvais devant Bouchera qui souriait. Elle me dit : " Merci ! ... je peux vous aider ? ". A ce moment, je crois avoir battu le record dans le changement de couleur de peau ! Je me suis chopper une super honte et je n'ai rien pu faire d'autre que de regarder mes pompes et me sauver dans le salon en grommelant un " non, ça va ! " tout penaud.
J'avais la honte, la honte, la honte ! Pris dans mes pensées sur cette nana, je n'avais pas entendu Laurence quitter la cuisine. Je n'osais plus relever la tête tellement j'avais honte de moi. Pascal et Laurence ne devaient rien comprendre à mon mutisme et tout le monde parlait tranquillement. Ils demandaient à Bouchera comment elle pouvait être aussi belle alors que d'habitude, elle était plus... grunch ! Bouchera expliquait qu'elle jouait la tranquillité et qu'elle préférait s'enlaidir pour qu'on la laisse tranquille. Pendant la conversation que j'attrapais au goutte à goutte, je ne vis pas le plat de gâteau apéritif devant mon nez. Je fus surprise et, avec une suite de situation désastreuse pour moi, c'était Bouchera qui me présentait le plat.
Allez comprendre une nana ! Moi, la force de la nature qui dirige des mecs et des nanas toute la journée. Moi qui me vante d'avoir un caractère dur et qui gueule plus fort que les autres lors de nos sorties sportives. Moi, Mathilde, la maîtresse femme, j'ai fondu en larme devant un plat de gâteaux secs !!!!
Morte de honte, je me levais et courais dans le couloir pour m'isoler dans la salle de bain. Il ne fallut pas longtemps pour que Pascal arriva et me prenne dans ses bras. J'étais en colère contre moi et je n'y comprenais rien. Pourquoi je chialais comme une petite gosse. Une analyse rapide conclue que j'étais fatiguée mais était-ce cela ? Pascal me dorlotait avec tendresse et me parlait doucement en me demandant ce que j'avais. Si seulement je le savais !
Je ne sais combien de temps je mis pour retrouver mes esprits. Pascal m'aida à retrouver mon aplomb mais, maintenant, c'était vraiment très dur de revenir dans le salon et devenir le centre d'une situation où j'étais la petite fille à consoler. Etant petite, je ne pleurais quasiment jamais et là... une fontaine.
Ma main dans celle de Pascal, je retournais dans le salon en m'excusant avec une excuse bidon que personne ne crut ! Pour me redonner du courage, un verre de pineau et trois gâteaux. Bouchera s'excusa mais j'ignorais ses excuses à cause de ma fierté qui venait d'en prendre un coup. La suite de l'apéro se déroula un poil mieux. Bouchera nous remercia pour les sous-vêtements et qu'elle avait toujours essayer d'en mettre de tels mais qu'elle n'avais jamais osé aller les acheter. Laurence lui lança avec le direct habituel : " Il va falloir que tu nous montres comment ça rend sur toi ? "
Ahhhhh, que c'était bon de voir Bouchera mal à l'aise ! Comme une vengeance, je vivais ce moment avec un réel plaisir. Sous ses grands airs de femme belle, grande et gentille, elle était coincé du cul. Quand on vit cachée comme elle, il était normal qu'elle soit gênée par ce genre de sujet. Ma tension remontait, ma forme revenait, ma puissance m'était rendue... cool !
Pascal joua le modérateur en remettant une bêtise sur table pour dédramatiser la situation. Juste après sa blague à deux balles, Bouchera répondit à Laurence : " J'aimerais bien mais je suis trop timide pour y arriver. ".
Ouah ! avais-je bien entendu ? Bouchera, la voisine pauvrette en haillon, d'origine du magreb était prête à jouer avec nous trois ! ... Non ! j'avais rêvé !
Laurence, toujours aussi directe, continua sur la même lancée : " Tu crois qu'on peut t'aider ? "
- " Je sais que vous êtes très liés tous les trois... de temps en temps, les sons passent les murs... oui, je crois que je suis au bon endroit ! "
- " Tu es là pour quoi exactement ? "
Bouchera resta muette. Elle avait 3 paires d'yeux sur elle qui attendait sa réponse avec curiosité et impatience. Perso, je ne flashais pas forcément sur elle même si je devais reconnaître qu'elle avait ce qu'il fallait où il fallait. Coincée entre mes sentiments contradictoire, Bouchera arriva avec sa réponse qui mit tout le monde dans l'expectative : " J'espère pouvoir être votre amie ".
Sa voix était devenue toute petite et elle donnait l'impression de disparaître dans ses vêtements et dans le coussin du fauteuil. Pétard ! sa place n'était pas à prendre tellement elle devait se sentir minable !
Pascal prit la parole et lui répondit : " Pour moi, ça ne pose aucun problème mais après les merdes que nous avons eu, on va y aller piano ! On fait connaissance et on y va étape par étape...ok ? "
Tout le monde répondit par l'affirmative et la soirée avança tranquillement.
Je vous passe toutes les idées qui m'ont traversé l'esprit durant cette soirée. J'étais coincée entre l'envie, le dégoût, la colère et tout plein de sentiments que je ne comprenais pas... La femme dans toute sa splendeur !
Durant la soirée qui se termina tranquillement vers 1h du mat, l'ambiance fût assez bonne. Nous avons fini par un Love trivia où Pascal nous a encore mises minables. De franches rigolades aidées par un peu d'alcool pour dérider. En allant nous coucher, je me suis blotti dans les bras de Pascal et Laurence se serra contre moi en me collant derrière. Avec la fatigue, la nuit fût très calme.
Pour ne rien cacher, j'étais troublée par Bouchera un peu comme si je redevenais une adolescente avec Laurence nues dans le bain à nous toucher pour la première fois. Comme vous dire ? Je me refusais d'admettre que Bouchera m'avait tapée dans l'œil. Et puis quoi encore ! Mais, petit à petit, l'idée avançait et, avec Laurence et Pascal, nous en discutions régulièrement. Bouchera participa avec nous à quelques balades dominicales loin de notre quartier pour ne pas qu'elle se fasse repérer avec son look ravageur. Elle était carrément splendide et elle semblait voleter dans ses fringues. Pascal louchait régulièrement sur ses courbes et son décolleté. Cela lui valu d'ailleurs quelques claques de ma part pour qu'il arrête mais il s'en fichait. J'avoue aussi avoir louché sur son petit cul et ses loches. La franche rigolade était le soir où Laurence nous avouait avoir bavé sur cette nana. Voilà comment prendre une décision sans discussion. Nous étions tous les trois d'accord sur Bouchera. De plus, elle était sympa et cachait un petit côté espiègle avec quelques remarques cinglantes. Avec Pascal, elle semblait trouver rapidement le rythme et leurs esprits rapides l'un et l'autre trouvaient un jeu de joute à leurs mesures.
L'automne et le début de l'hiver arriva avec le vent, le froid et les impôts ! Le moral en prenait un coup mais nous continuions à vivre notre amour sans heurt. Pascal amena le sujet " Bouchera " un soir à table, à savoir si nous voyions en elle plus qu'une voisine. Pendant tout l'été, nous avions appris à connaître Bouchera qui nous avait livré tout sur sa vie, son enfance et ses idées. Physiquement, elle était au top sans problème. Nous comprenions pourquoi elle s'habillait en grunch tellement c'était une belle nana. Elle nous avait conté ses premières fois avec des regrets dans sa voix à chaque fois. Elle avait été avec trois mecs et aucun des trois avait trouvé autre chose à faire que l'inscrire sur un tableau de chasse, avec une note à la clef. J'en ajoute un peu mais c'est comme ça que je résumais la chose. Elle en ressentait un sentiment de tristesse et de frustration où sa sexualité avait décidé de se mettre en veille. Laurence avait discuté avec elle un peu plus longuement et elle avait appris que c'était notre quatuor et notre trio qui lui avait prouvé que des relations femme-homme et femme-femme pouvaient être stable. Cela l'avait rassurer et nous entendre jouer et vivre à côté d'elle l'avait réveiller.
C'était drôle de voir comment la vie évolue. On trace des chemins de vie et rien ne se passe comme attendue !
Je suis allé voir Bouchera chez elle un soir et nous avons parlé. J'avais décidé de tout dire. Pas facile de se mettre à table quand on a mon caractère. En gros, je lui ai avoué que j'avais le béguin pour elle et que dès son apparition, la première fois chez nous, j'avais littéralement flasher sur elle. Elle me laissa parler sans m'arrêter et tant mieux car j'étais lancée à pleine vitesse. Je n'étais pas vraiment moi car le souvenir de cette discussion est encore assez vague. Elle sût l'amour que nous échangions entre Laurence et Pascal, que ce soit physique ou moral. Je ne sais plus si je lui ai dit que nous faisions de la vidéo et des photos. Bref, j'ai tout lâché ! Pour finir, j'ai dû lui avouer que nous l'attendions avec nous, dans notre vie, notre amour et nos ébats. Comme vous pouvez voir, c'est assez confus mais je sais qu'elle ne m'a jamais arrêté dans mon explication. En repartant de chez elle, je lui fis la bise comme d'habitude. Une des réponses avec laquelle je rentrais chez moi était... la date de ses règles. Une information d'une très grande importance et qui insinuait bien d'autres réponses.
Le soir même, un oeil sur le calendrier et une petite croix dans les cases importantes me permit de voir les week-ends dispos pour la suite des évènements. Pendant le repas, j'ai annoncé que Bouchera était prête à être avec nous. A la tête de mes amours, il n'était pas la peine de chercher à discuter. Prochainement, nous allions peut-être retrouver les mousquetaires et D'Artagnan (pour cela, il faut lire le début de ma vie amoureuse : Trio + 1).
Deux semaines longues de boulot à faire comme si de rien n'était. La bise à Bouchera lors de nos croisements dans les couloirs et des montées en température en pensant à elle.
Pascal nous fit rire car, un soir, il prit l'ascenseur avec Bouchera et un autre voisin. Il nous avoua avoir bandé du rez-de-chaussée à notre palier. Nos esprits s'échauffaient au fur et à mesure que le week-end tant attendu approchait. Nous en discutions souvent et les nuits étaient chaudes et inondées, par nos caresses avec Laurence, à cause des images qui s'incrustaient dans nos esprits gourmands. Chaque jour avait une bizarre tendance à ralentir en arrivant à la date fatidique. Au boulot, je devenais terrible et il était dangereux de venir m'embêter. Certains collègues m'appelaient " Attila " quand j'étais dans mes mauvais jours et là, Attila avait la rage au ventre. Dans la voiture ou les transports en commun, je riais intérieurement car tous mes collègues de bureau devaient s'imaginer une femme vivant seule avec de la rancœur. Une méchante femme vivant une mauvaise vie méritée. Ils ne pourraient jamais imaginer ma vie merveilleuse et tout l'amour et le bonheur qui m'entouraient.
Bouchera était invité le vendredi soir, à 21h00, le temps de rentrer et de se faire une beauté. C'est Laurence qui me fit rire car elle passait son temps à regarder toutes les horloges de l'appart. Nous étions tous très bien sapés dans un appart propre qui sentait bon. Avant même que Bouchera ne sonne, nous savions où elle était car chaque bruit de l'immeuble était analysé pour imaginer Bouchera. Une fraction de seconde après le début de la sonnerie, la porte était ouverte. Bouchera était rayonnante dans un ensemble tunique blanc mettant en valeur la couleur de sa peau. Un pantacourt et une liquette sans manche en lin laissaient voir par transparence la forme de son soutien-gorge blanc aussi. Elle était tout simplement à croquer et toute sa sensualité et sa féminité frôlaient la perfection. Elle entra et la porte fût fermée à clef. Tout le monde lui dit qu'elle était belle et elle devint rouge tellement les compliments fusaient.
Sa liquette était suffisamment ouverte pour montrer la naissance de ses seins en fonction de ses mouvements. Elle n'en jouait pas forcément mais l'apéro étant servi sur une petite table basse, à chaque fois qu'elle prenait son verre, Laurence, qui était en face, devait voir le joli relief de sa poitrine généreuse.
Nous avions tous envie d'aborder le sujet " sexe " mais personne n'osait se lancer. Bien nous savions comment la soirée allait se terminer, nous avions peur qu'un mot ou une phrase mal amenée mette tout en l'air.
C'est Pascal qui se lança en demandant à Bouchera si elle voulait voir Laurence et moi nous embrasser. Bon ! Il ne fût pas aussi direct évidemment. Il parti dans une grande explication sur la sensibilité des femmes et sur le fait que les femmes ont plus de sensations liées aux contacts physiques. Ensuite, il expliqua que les lèvres étaient l'endroit où il y avait le plus de capteurs et que c'était pour cela que les bébés mettaient souvent à la bouche toutes les affaires qu'ils trouvaient.
Sur le coup, je ne voyais pas trop où il voulait en venir. Par contre, j'apprenais quelque chose sur les bambins ! Son monologue glissa tout doucement vers Laurence et moi, puis il finit par le principe qu'un baiser de femme pouvait ressentir d'énorme quantité de stimulis.
A la demande de Pascal, Bouchera répondit qu'elle aimerait bien voir un baiser entre femmes.
Je me levais et alla m'asseoir près de Laurence. Mes lèvres humides de désir, touchèrent doucement celles de Laurence. Doucement, nos baisers devinrent de plus en plus chauds, de plus en plus gourmands, de plus en plus érotiques. J'étais heureuse de montrer à Bouchera comment j'embrassais et j'avais un fol espoir qu'elle réclame le même. En enlaçant Laurence, je ressentais son corps vibrer sous la montée de l'excitation. Moi-même, j'avais ma température corporelle en hausse et une envie folle de caresser Laurence. En plus, elle avait juste une jupe droite avec un bustier qui lui mettait les seins en valeur. Ma main pouvait se glisser sans problème sans sa jupe et allez se promener sur ses cuisses.
Pour éviter que nous basculions sur le canapé et que nous commencions à prendre feu toutes les deux, nos baisers s'arrêtèrent. Pascal proposa à Bouchera d'essayer. A partir de ce point, je devrais arrêter de raconter la suite et vous laisser imaginer. Certes, cela vous rendrait fou mais, de temps en temps, c'est bon de laisser l'imagination inventer. C'est un côté de l'érotisme que de jouer sur la frustration, laisser sur la fin l'action lancée, etc... Juste le temps pour que l'esprit s'embrase et que le corps réclame et peste. La juste valeur de cette frustration est difficile à trouver car si vous reprenez l'action trop tôt, ça passe pour un loupé, et si vous reprenez l'action trop tard, tout est à refaire. Par contre, si vous reprenez l'action quand l'esprit a atteint son paroxysme, alors là... c'est le 14 juillet !
Bref, je ne vais pas vous faire languir trop longtemps et vous conter la venue de Bouchera vers nous, car elle le fit sans aucune gêne.
Pascal poussa la table basse et Bouchera vint s'asseoir à côté de moi alors que Laurence se mettait à genoux à côté de nous. Voir Bouchera en face de moi me donnait envie de la prendre dans les bras et de l'embrasser de suite. Pascal en jouait et demanda à Bouchera si elle voulait commencer le baiser. Sans répondre et en me regardant dans les yeux, elle s'avança et posa simplement sa bouche sur la mienne. Le contact fût électrique et je me retenais pour ne pas m'emporter. Après un premier contact timide, le second fit ouvrir sa bouche et nos lèvres humides se touchèrent, puis jouèrent ensemble. Je pris Bouchera par les épaules et notre baiser devint plus langoureux avec nos langues joueuses. Après un court moment, Bouchera bougea pour s'approcher de moi et elle m'enlaça les épaules. J'étais aux anges avec son baiser... Dans un mouvement de nos corps qui commençaient à vivre le plaisir qui nous envahissait, ma poitrine toucha la sienne et ce fût comme un déclencheur pour nous deux. Je sentis distinctement Bouchera faire des mouvements ondulatoires pour se frotter contre mes seins. Mes pointes étaient tendues à mort à m'en faire mal et elle devait être au même niveau. Laurence en profita pour glisser ses mains entre nos seins et déboutonner mon chemisier. Pascal s'approcha de derrière Bouchera et releva sa liquette pour mettre à jour le soutif de Bouchera. En un tour de main, nous étions soutif contre soutif à nous frotter. Comme un signal, Laurence dégrafa mon soutif et Pascal en fit autant avec celui de Bouchera. Ce fût un râle en commun que Bouchera poussa avec moi quand nos poitrines nues se touchèrent.
Quand nos baisers s'arrêtèrent, Laurence était nue, dans le plus simple appareil et Pascal était en caleçon avec son sexe qui tentait de sortir sur le côté. Sans nous concerter, Bouchera se débarrassa de sa liquette et retira son pantacourt. Elle gardait sa petite culotte alors que moi, je retirais tout. Laurence attrapa Bouchera par les fesses et l'embrassa. Bouchera lui donna le même baiser endiablé et Laurence en profita pour lui mettre les mains dans sa culotte pour commencer à la faire descendre. Je les regarder s'embrasser et voyait le corps nue ou presque de Bouchera. Ses seins écrasés contre ceux de Laurence donnaient une impression de ballons gonflés prêts à repousser Laurence. Pascal se mit à genoux derrière Bouchera et entreprit de descendre la culotte. Ma main attrapa mon clito et je commençais à me masturber en jouant avec ma chatte trempée. Je me mis en position les cuisses bien écartées pour montrer à Bouchera mon sexe ouvert. Pour le moment, elle était trop occuper à embrasser Laurence mais j'espérais que dans un court instant, elle allait tourner la tête et voir mon sexe. Pascal ne perdait pas son temps car il embrassait les cuisses de Bouchera en remontant le long de ses jambes. Bouchera, debout, offrait à Pascal une vue imprenable sur son sexe. Pascal finit rapidement à glisser sa tête entre les fesses de Bouchera et il dût réussir à toucher sa vulve car Bouchera poussa un cri dans lequel on pouvait entendre l'impatience des années de frustrations. J'aurais cru que le contact de la langue de Pascal sur son sexe allait faire changer Bouchera de position et qu'elle allait venir s'asseoir ou s'allonger. Au contraire, elle resta debout et écarta les cuisses. Je vis la tête de Pascal disparaître entre les jambes de Bouchera pour la lécher. Bouchera m'excitait vraiment et, pour ne pas rester en reste, je me levais pour rejoindre le trio. Enlaçant les deux filles, Bouchera arrêta son baiser avec Laurence et me regarda avec des larmes plein les yeux. Son visage était couvert de rictus dû sans aucun doute au travail de Pascal sur son sexe. Je lui demandais si elle allait bien et elle me répondit par un petit sourire et un hochement de tête. Avec Laurence, on emmena Bouchera sur le canapé où elle se s'allongea. Ses seins bougeaient avec grâce. Pascal se remit en action sur son sexe qu'elle offrit sans pudeur. Allongée sur le dos avec un pied par terre et une jambe relevée sur le canapé, elle s'offrait entièrement. Pendant que Laurence rejoignait Pascal, je pris le temps de caresser ses gros seins doux. Ses tétons étaient tendus et la peau sombre et douce contrastait avec la notre. J'étais à genoux à côté de Bouchera et je l'embrassais alternativement sur la bouche et les seins. J'avais un plaisir immense à lui peloter sa poitrine généreuse. Pour avoir aussi quelques caresses, je posais un sein devant sa bouche et prenais mon sein en main pour placer le téton sur sa bouche. Elle déposa un baiser et, petit à petit, commença à aspirer mon téton et à le sucer. Nous nous léchions les seins avec délectation. Pascal et Laurence s'occupait autour du sexe de Bouchera. En regardant de temps en temps, je vis Pascal s'affairer derrière Laurence pendant qu'elle s'occupait entre les cuisses de la miss. Pascal faisait de longs mouvements en pénétrant Laurence et, à chaque fin du mouvement de hanches, Laurence gémissait de plaisir. Les réactions de Laurence se répercutaient sur le sexe de Bouchera qui avait aussi tendance à se cambrer. Voir ce trio en action lente m'excitait énormément et j'étais prête à me masturber quand l'idée de mettre Bouchera au travail traversa mon esprit. Je trouvais la main de Bouchera qui se tenait au canapé et la glissa entre mes cuisses. Je dirigeais sa main sur ma chatte trempée et je sentis ses doigts glisser le long de ma chair tendre. Sans problème et avec de grandes précaution, elle me caressa en appuyant doucement sur le clito gonflé. Je ne sais plus qui atteint l'orgasme en première mais ce fut un peu comme une boule de neige et le début d'une avalanche. Cette première vague de plaisir commun démarra une des soirées les plus belles de ma vie. Pascal réussi à ne pas éjaculer dans Laurence et tout le monde décidâmes de migrer dans la chambre. Arrivé dans la chambre, chacun trouva sa place sans problème et tout le monde partagea le plaisir d'offrir et de donner. Tout le week-end fut consacré au sexe et au plaisir jusqu'au Dimanche soir. Les repas étaient fait de pizza livrées. Pendant ce week-end, Bouchera échangea avec nous toute la sensualité orientale qu'elle dégageait. Elle se donna avec toute la magnificence qu'elle rayonnait naturellement. Ses limites étaient les nôtres et la confiance qu'elle nous donnait était totale. Entre les périodes torrides, nous parlions de sexe, de sexe et encore de sexe. Toutes les idées furent échangées et elle nous surpris par son esprit coquin et un brin pervers. Ce qui pour nous avait semblé être une fraction de seconde pour la voir se transformer, elle avoua que cela faisait des années qu'elle tournait sa sexualité et la faisait grandir à l'ombre de sa petite vie. Sa sexualité éhontée et cachée avait explosée à notre arrivée dans l'immeuble. Elle fantasmait sur nos rapports entre Carole, Laurence, Pascal et moi. Quand Martine fit son apparition, elle s'en voulu de ne pas être à sa place. En cachette, tout son corps appelait, non... hurlait de nous rejoindre. Elle avait élaboré des dizaines et des dizaines de scénarii pour faire partie de notre clan.
Durant ce week-end, elle fût comblée au delà de tout ce qu'elle avait espéré. Notre douceur, notre écoute, notre idée de l'amour, ... tout était parfait pour elle. De plus, toutes les hontes qu'elle gardait pour elle pouvaient enfin être dite et partagées. Elle se révélait enfin, après tant d'année cachée. Malgré ce week-end torride, presque rien ne changea depuis dans l'immeuble. Bouchera continua de s'habiller pas top pour garder sa tranquillité avec les mecs qui pouvaient la repérer. Depuis 5 mois, un appart s'est libéré dans l'immeuble et notre colocation a été augmentée d'une colocataire. Après les quelques aventures passées, nous avons retrouvé un équilibre à quatre. Le petit hic concerne nos règles qui tombent jamais ensemble mais c'est juste un tout, tout, tout petit problème.
Je pourrais vous faire rêver en disant que Martine est revenue nous voir à plusieurs reprises mais, la rencontre de Martine et de Bouchera n'a pas été très top car Martine s'est révélée un peu raciste (ou jalouse !). Martine eut quelques rapports avec Pascal et Laurence mais cela fut en de rares occasions.
Voilou pour cette suite qui, je l'espère, vous aura plut.
Je dédicace ce récit à Matéo, le petit de Martine qui est craquant à souhait avec ses petits yeux bleus.
Au delà de la belle histoire et des sensations qu'elle aura pu produire chez vous, je vous met en garde contre les drôles de zigotos qui circulent dans les sites de rencontre. Attention à vous car cela peut être extrêmement risqué pour vous, votre entourage et votre intégrité.
Bises
Mathilde
Les soirées suivantes, c'était les règles avec le calme imposé dans les relations sexuelles. Une attente impatiente du week-end pour essayer les belles tenues pour les câlins, les photos et les films. Si je vous racontais la journée du vendredi soir au samedi après-midi, ce serait trop long et puis, malgré ma rédaction, je me garde quelques secrets !
Par contre, l'après-midi, Laurence se redressa comme un ressort tendu à mort en criant " La voisine ! ".
Oups ! Elle devait arriver le soir pour un apéro ... et rien était prêt ! Trois tornades se levèrent d'un coup pour transformer l'appart bordelique en super appart propre, brillant avec une bonne odeur de frais contre celui avec les sous-vêtements partout et l'odeur de sexe et de sueur (je rigole mais il y avait effectivement des sous-vêtements éparpillés dans le salon). Ensuite, la course pour les courses. Pas de petits plats, juste le traiteur du coin et hop ! vite fait... bien fait !
Après coup, Bouchera nous a dit qu'elle avait bien rigolé en nous entendant tout nettoyer puis courir dans les couloirs pour préparer la soirée. Elle avoua même qu'elle avait attendu qu'on soit un peu au repos avant de traverser le couloir pour venir sonner à notre porte. Nous qui avions la certitude d'avoir fini juste à temps, en fait, nous étions carrément à la bourre !
Bouchera entra chez nous habillée comme jamais, ou presque. Une belle robe longue avec une frise en dentelle le long de l'encolure. Le tissu de la robe était léger imprimé avec de jolis motifs colorés avec bon goût. De petits mocassins et un maquillage léger lui donnait un visage tout autre que celui que nous lui connaissions. La robe était fermée devant avec un lacet sous la poitrine mettant en valeur ses seins, à la façon d'un bustier. Nous découvrions notre voisine comme jamais nous l'avions imaginé. Souriante, belle et dans une toilette qui la mettait très en beauté. En voyant nos têtes, elle éclata de rire avec un rire franc, sans aucune moquerie, sans rien d'autre qu'une joie mise à jour. Il est vrai que nous avions des têtes ahuris en la voyant. Perso, je découvrais ma voisine, une superbe nana toute simple. Vu la tête de Laurence et Pascal, le sentiment était réciproque. Elle entra et alla s'asseoir sur le fauteuil présenté. Son passage dans la pièce libéra un léger parfum boisé et très doux. En regardant Pascal, il me fis un signe de tête pour m'indiquer qu'il restait baba de cette nana. Je ne pouvais pas le contredire et, en suivant le regard de Pascal, je voyais aussi une belle poitrine, très en avant et très en volume avec une forme comme dans les sites où les nanas sont choisie pour leurs formes parfaites. Sa petite robe légère laissait sa poitrine danser doucement au gré de ces mouvements. Elle s'assit avec toujours le sourire scotché à ses lèvres fines. Ouahh... j'avais du mal à m'en remettre !
Après les petites phrases d'usages et de bienvenu dans notre demeure, j'allais dans la cuisine avec Laurence chercher les petites conneries à grignoter. Laurence me chuchota : " T'as vu le canon ! Jamais j'aurais cru qu'elle était aussi belle... La vache ! ". " Tu m'étonnes... Elle est canon cette nana et elle habite juste en face de chez nous ! ". " Et ce petit cul ! même ses chevilles sont fines. J'ai l'impression d'être grosse à côté d'elle ! ". " Arrêtes...t'es pas grosse ! mais, je reconnais qu'elle est canon... " En sortant le plat du micro-onde, je dis faisant attention de ne pas me brûler : " En plus, elle a une superbe poitrine...la vache ". En me retournant pour poser le plat chaud sur la table de cuisine, je me retrouvais devant Bouchera qui souriait. Elle me dit : " Merci ! ... je peux vous aider ? ". A ce moment, je crois avoir battu le record dans le changement de couleur de peau ! Je me suis chopper une super honte et je n'ai rien pu faire d'autre que de regarder mes pompes et me sauver dans le salon en grommelant un " non, ça va ! " tout penaud.
J'avais la honte, la honte, la honte ! Pris dans mes pensées sur cette nana, je n'avais pas entendu Laurence quitter la cuisine. Je n'osais plus relever la tête tellement j'avais honte de moi. Pascal et Laurence ne devaient rien comprendre à mon mutisme et tout le monde parlait tranquillement. Ils demandaient à Bouchera comment elle pouvait être aussi belle alors que d'habitude, elle était plus... grunch ! Bouchera expliquait qu'elle jouait la tranquillité et qu'elle préférait s'enlaidir pour qu'on la laisse tranquille. Pendant la conversation que j'attrapais au goutte à goutte, je ne vis pas le plat de gâteau apéritif devant mon nez. Je fus surprise et, avec une suite de situation désastreuse pour moi, c'était Bouchera qui me présentait le plat.
Allez comprendre une nana ! Moi, la force de la nature qui dirige des mecs et des nanas toute la journée. Moi qui me vante d'avoir un caractère dur et qui gueule plus fort que les autres lors de nos sorties sportives. Moi, Mathilde, la maîtresse femme, j'ai fondu en larme devant un plat de gâteaux secs !!!!
Morte de honte, je me levais et courais dans le couloir pour m'isoler dans la salle de bain. Il ne fallut pas longtemps pour que Pascal arriva et me prenne dans ses bras. J'étais en colère contre moi et je n'y comprenais rien. Pourquoi je chialais comme une petite gosse. Une analyse rapide conclue que j'étais fatiguée mais était-ce cela ? Pascal me dorlotait avec tendresse et me parlait doucement en me demandant ce que j'avais. Si seulement je le savais !
Je ne sais combien de temps je mis pour retrouver mes esprits. Pascal m'aida à retrouver mon aplomb mais, maintenant, c'était vraiment très dur de revenir dans le salon et devenir le centre d'une situation où j'étais la petite fille à consoler. Etant petite, je ne pleurais quasiment jamais et là... une fontaine.
Ma main dans celle de Pascal, je retournais dans le salon en m'excusant avec une excuse bidon que personne ne crut ! Pour me redonner du courage, un verre de pineau et trois gâteaux. Bouchera s'excusa mais j'ignorais ses excuses à cause de ma fierté qui venait d'en prendre un coup. La suite de l'apéro se déroula un poil mieux. Bouchera nous remercia pour les sous-vêtements et qu'elle avait toujours essayer d'en mettre de tels mais qu'elle n'avais jamais osé aller les acheter. Laurence lui lança avec le direct habituel : " Il va falloir que tu nous montres comment ça rend sur toi ? "
Ahhhhh, que c'était bon de voir Bouchera mal à l'aise ! Comme une vengeance, je vivais ce moment avec un réel plaisir. Sous ses grands airs de femme belle, grande et gentille, elle était coincé du cul. Quand on vit cachée comme elle, il était normal qu'elle soit gênée par ce genre de sujet. Ma tension remontait, ma forme revenait, ma puissance m'était rendue... cool !
Pascal joua le modérateur en remettant une bêtise sur table pour dédramatiser la situation. Juste après sa blague à deux balles, Bouchera répondit à Laurence : " J'aimerais bien mais je suis trop timide pour y arriver. ".
Ouah ! avais-je bien entendu ? Bouchera, la voisine pauvrette en haillon, d'origine du magreb était prête à jouer avec nous trois ! ... Non ! j'avais rêvé !
Laurence, toujours aussi directe, continua sur la même lancée : " Tu crois qu'on peut t'aider ? "
- " Je sais que vous êtes très liés tous les trois... de temps en temps, les sons passent les murs... oui, je crois que je suis au bon endroit ! "
- " Tu es là pour quoi exactement ? "
Bouchera resta muette. Elle avait 3 paires d'yeux sur elle qui attendait sa réponse avec curiosité et impatience. Perso, je ne flashais pas forcément sur elle même si je devais reconnaître qu'elle avait ce qu'il fallait où il fallait. Coincée entre mes sentiments contradictoire, Bouchera arriva avec sa réponse qui mit tout le monde dans l'expectative : " J'espère pouvoir être votre amie ".
Sa voix était devenue toute petite et elle donnait l'impression de disparaître dans ses vêtements et dans le coussin du fauteuil. Pétard ! sa place n'était pas à prendre tellement elle devait se sentir minable !
Pascal prit la parole et lui répondit : " Pour moi, ça ne pose aucun problème mais après les merdes que nous avons eu, on va y aller piano ! On fait connaissance et on y va étape par étape...ok ? "
Tout le monde répondit par l'affirmative et la soirée avança tranquillement.
Je vous passe toutes les idées qui m'ont traversé l'esprit durant cette soirée. J'étais coincée entre l'envie, le dégoût, la colère et tout plein de sentiments que je ne comprenais pas... La femme dans toute sa splendeur !
Durant la soirée qui se termina tranquillement vers 1h du mat, l'ambiance fût assez bonne. Nous avons fini par un Love trivia où Pascal nous a encore mises minables. De franches rigolades aidées par un peu d'alcool pour dérider. En allant nous coucher, je me suis blotti dans les bras de Pascal et Laurence se serra contre moi en me collant derrière. Avec la fatigue, la nuit fût très calme.
Pour ne rien cacher, j'étais troublée par Bouchera un peu comme si je redevenais une adolescente avec Laurence nues dans le bain à nous toucher pour la première fois. Comme vous dire ? Je me refusais d'admettre que Bouchera m'avait tapée dans l'œil. Et puis quoi encore ! Mais, petit à petit, l'idée avançait et, avec Laurence et Pascal, nous en discutions régulièrement. Bouchera participa avec nous à quelques balades dominicales loin de notre quartier pour ne pas qu'elle se fasse repérer avec son look ravageur. Elle était carrément splendide et elle semblait voleter dans ses fringues. Pascal louchait régulièrement sur ses courbes et son décolleté. Cela lui valu d'ailleurs quelques claques de ma part pour qu'il arrête mais il s'en fichait. J'avoue aussi avoir louché sur son petit cul et ses loches. La franche rigolade était le soir où Laurence nous avouait avoir bavé sur cette nana. Voilà comment prendre une décision sans discussion. Nous étions tous les trois d'accord sur Bouchera. De plus, elle était sympa et cachait un petit côté espiègle avec quelques remarques cinglantes. Avec Pascal, elle semblait trouver rapidement le rythme et leurs esprits rapides l'un et l'autre trouvaient un jeu de joute à leurs mesures.
L'automne et le début de l'hiver arriva avec le vent, le froid et les impôts ! Le moral en prenait un coup mais nous continuions à vivre notre amour sans heurt. Pascal amena le sujet " Bouchera " un soir à table, à savoir si nous voyions en elle plus qu'une voisine. Pendant tout l'été, nous avions appris à connaître Bouchera qui nous avait livré tout sur sa vie, son enfance et ses idées. Physiquement, elle était au top sans problème. Nous comprenions pourquoi elle s'habillait en grunch tellement c'était une belle nana. Elle nous avait conté ses premières fois avec des regrets dans sa voix à chaque fois. Elle avait été avec trois mecs et aucun des trois avait trouvé autre chose à faire que l'inscrire sur un tableau de chasse, avec une note à la clef. J'en ajoute un peu mais c'est comme ça que je résumais la chose. Elle en ressentait un sentiment de tristesse et de frustration où sa sexualité avait décidé de se mettre en veille. Laurence avait discuté avec elle un peu plus longuement et elle avait appris que c'était notre quatuor et notre trio qui lui avait prouvé que des relations femme-homme et femme-femme pouvaient être stable. Cela l'avait rassurer et nous entendre jouer et vivre à côté d'elle l'avait réveiller.
C'était drôle de voir comment la vie évolue. On trace des chemins de vie et rien ne se passe comme attendue !
Je suis allé voir Bouchera chez elle un soir et nous avons parlé. J'avais décidé de tout dire. Pas facile de se mettre à table quand on a mon caractère. En gros, je lui ai avoué que j'avais le béguin pour elle et que dès son apparition, la première fois chez nous, j'avais littéralement flasher sur elle. Elle me laissa parler sans m'arrêter et tant mieux car j'étais lancée à pleine vitesse. Je n'étais pas vraiment moi car le souvenir de cette discussion est encore assez vague. Elle sût l'amour que nous échangions entre Laurence et Pascal, que ce soit physique ou moral. Je ne sais plus si je lui ai dit que nous faisions de la vidéo et des photos. Bref, j'ai tout lâché ! Pour finir, j'ai dû lui avouer que nous l'attendions avec nous, dans notre vie, notre amour et nos ébats. Comme vous pouvez voir, c'est assez confus mais je sais qu'elle ne m'a jamais arrêté dans mon explication. En repartant de chez elle, je lui fis la bise comme d'habitude. Une des réponses avec laquelle je rentrais chez moi était... la date de ses règles. Une information d'une très grande importance et qui insinuait bien d'autres réponses.
Le soir même, un oeil sur le calendrier et une petite croix dans les cases importantes me permit de voir les week-ends dispos pour la suite des évènements. Pendant le repas, j'ai annoncé que Bouchera était prête à être avec nous. A la tête de mes amours, il n'était pas la peine de chercher à discuter. Prochainement, nous allions peut-être retrouver les mousquetaires et D'Artagnan (pour cela, il faut lire le début de ma vie amoureuse : Trio + 1).
Deux semaines longues de boulot à faire comme si de rien n'était. La bise à Bouchera lors de nos croisements dans les couloirs et des montées en température en pensant à elle.
Pascal nous fit rire car, un soir, il prit l'ascenseur avec Bouchera et un autre voisin. Il nous avoua avoir bandé du rez-de-chaussée à notre palier. Nos esprits s'échauffaient au fur et à mesure que le week-end tant attendu approchait. Nous en discutions souvent et les nuits étaient chaudes et inondées, par nos caresses avec Laurence, à cause des images qui s'incrustaient dans nos esprits gourmands. Chaque jour avait une bizarre tendance à ralentir en arrivant à la date fatidique. Au boulot, je devenais terrible et il était dangereux de venir m'embêter. Certains collègues m'appelaient " Attila " quand j'étais dans mes mauvais jours et là, Attila avait la rage au ventre. Dans la voiture ou les transports en commun, je riais intérieurement car tous mes collègues de bureau devaient s'imaginer une femme vivant seule avec de la rancœur. Une méchante femme vivant une mauvaise vie méritée. Ils ne pourraient jamais imaginer ma vie merveilleuse et tout l'amour et le bonheur qui m'entouraient.
Bouchera était invité le vendredi soir, à 21h00, le temps de rentrer et de se faire une beauté. C'est Laurence qui me fit rire car elle passait son temps à regarder toutes les horloges de l'appart. Nous étions tous très bien sapés dans un appart propre qui sentait bon. Avant même que Bouchera ne sonne, nous savions où elle était car chaque bruit de l'immeuble était analysé pour imaginer Bouchera. Une fraction de seconde après le début de la sonnerie, la porte était ouverte. Bouchera était rayonnante dans un ensemble tunique blanc mettant en valeur la couleur de sa peau. Un pantacourt et une liquette sans manche en lin laissaient voir par transparence la forme de son soutien-gorge blanc aussi. Elle était tout simplement à croquer et toute sa sensualité et sa féminité frôlaient la perfection. Elle entra et la porte fût fermée à clef. Tout le monde lui dit qu'elle était belle et elle devint rouge tellement les compliments fusaient.
Sa liquette était suffisamment ouverte pour montrer la naissance de ses seins en fonction de ses mouvements. Elle n'en jouait pas forcément mais l'apéro étant servi sur une petite table basse, à chaque fois qu'elle prenait son verre, Laurence, qui était en face, devait voir le joli relief de sa poitrine généreuse.
Nous avions tous envie d'aborder le sujet " sexe " mais personne n'osait se lancer. Bien nous savions comment la soirée allait se terminer, nous avions peur qu'un mot ou une phrase mal amenée mette tout en l'air.
C'est Pascal qui se lança en demandant à Bouchera si elle voulait voir Laurence et moi nous embrasser. Bon ! Il ne fût pas aussi direct évidemment. Il parti dans une grande explication sur la sensibilité des femmes et sur le fait que les femmes ont plus de sensations liées aux contacts physiques. Ensuite, il expliqua que les lèvres étaient l'endroit où il y avait le plus de capteurs et que c'était pour cela que les bébés mettaient souvent à la bouche toutes les affaires qu'ils trouvaient.
Sur le coup, je ne voyais pas trop où il voulait en venir. Par contre, j'apprenais quelque chose sur les bambins ! Son monologue glissa tout doucement vers Laurence et moi, puis il finit par le principe qu'un baiser de femme pouvait ressentir d'énorme quantité de stimulis.
A la demande de Pascal, Bouchera répondit qu'elle aimerait bien voir un baiser entre femmes.
Je me levais et alla m'asseoir près de Laurence. Mes lèvres humides de désir, touchèrent doucement celles de Laurence. Doucement, nos baisers devinrent de plus en plus chauds, de plus en plus gourmands, de plus en plus érotiques. J'étais heureuse de montrer à Bouchera comment j'embrassais et j'avais un fol espoir qu'elle réclame le même. En enlaçant Laurence, je ressentais son corps vibrer sous la montée de l'excitation. Moi-même, j'avais ma température corporelle en hausse et une envie folle de caresser Laurence. En plus, elle avait juste une jupe droite avec un bustier qui lui mettait les seins en valeur. Ma main pouvait se glisser sans problème sans sa jupe et allez se promener sur ses cuisses.
Pour éviter que nous basculions sur le canapé et que nous commencions à prendre feu toutes les deux, nos baisers s'arrêtèrent. Pascal proposa à Bouchera d'essayer. A partir de ce point, je devrais arrêter de raconter la suite et vous laisser imaginer. Certes, cela vous rendrait fou mais, de temps en temps, c'est bon de laisser l'imagination inventer. C'est un côté de l'érotisme que de jouer sur la frustration, laisser sur la fin l'action lancée, etc... Juste le temps pour que l'esprit s'embrase et que le corps réclame et peste. La juste valeur de cette frustration est difficile à trouver car si vous reprenez l'action trop tôt, ça passe pour un loupé, et si vous reprenez l'action trop tard, tout est à refaire. Par contre, si vous reprenez l'action quand l'esprit a atteint son paroxysme, alors là... c'est le 14 juillet !
Bref, je ne vais pas vous faire languir trop longtemps et vous conter la venue de Bouchera vers nous, car elle le fit sans aucune gêne.
Pascal poussa la table basse et Bouchera vint s'asseoir à côté de moi alors que Laurence se mettait à genoux à côté de nous. Voir Bouchera en face de moi me donnait envie de la prendre dans les bras et de l'embrasser de suite. Pascal en jouait et demanda à Bouchera si elle voulait commencer le baiser. Sans répondre et en me regardant dans les yeux, elle s'avança et posa simplement sa bouche sur la mienne. Le contact fût électrique et je me retenais pour ne pas m'emporter. Après un premier contact timide, le second fit ouvrir sa bouche et nos lèvres humides se touchèrent, puis jouèrent ensemble. Je pris Bouchera par les épaules et notre baiser devint plus langoureux avec nos langues joueuses. Après un court moment, Bouchera bougea pour s'approcher de moi et elle m'enlaça les épaules. J'étais aux anges avec son baiser... Dans un mouvement de nos corps qui commençaient à vivre le plaisir qui nous envahissait, ma poitrine toucha la sienne et ce fût comme un déclencheur pour nous deux. Je sentis distinctement Bouchera faire des mouvements ondulatoires pour se frotter contre mes seins. Mes pointes étaient tendues à mort à m'en faire mal et elle devait être au même niveau. Laurence en profita pour glisser ses mains entre nos seins et déboutonner mon chemisier. Pascal s'approcha de derrière Bouchera et releva sa liquette pour mettre à jour le soutif de Bouchera. En un tour de main, nous étions soutif contre soutif à nous frotter. Comme un signal, Laurence dégrafa mon soutif et Pascal en fit autant avec celui de Bouchera. Ce fût un râle en commun que Bouchera poussa avec moi quand nos poitrines nues se touchèrent.
Quand nos baisers s'arrêtèrent, Laurence était nue, dans le plus simple appareil et Pascal était en caleçon avec son sexe qui tentait de sortir sur le côté. Sans nous concerter, Bouchera se débarrassa de sa liquette et retira son pantacourt. Elle gardait sa petite culotte alors que moi, je retirais tout. Laurence attrapa Bouchera par les fesses et l'embrassa. Bouchera lui donna le même baiser endiablé et Laurence en profita pour lui mettre les mains dans sa culotte pour commencer à la faire descendre. Je les regarder s'embrasser et voyait le corps nue ou presque de Bouchera. Ses seins écrasés contre ceux de Laurence donnaient une impression de ballons gonflés prêts à repousser Laurence. Pascal se mit à genoux derrière Bouchera et entreprit de descendre la culotte. Ma main attrapa mon clito et je commençais à me masturber en jouant avec ma chatte trempée. Je me mis en position les cuisses bien écartées pour montrer à Bouchera mon sexe ouvert. Pour le moment, elle était trop occuper à embrasser Laurence mais j'espérais que dans un court instant, elle allait tourner la tête et voir mon sexe. Pascal ne perdait pas son temps car il embrassait les cuisses de Bouchera en remontant le long de ses jambes. Bouchera, debout, offrait à Pascal une vue imprenable sur son sexe. Pascal finit rapidement à glisser sa tête entre les fesses de Bouchera et il dût réussir à toucher sa vulve car Bouchera poussa un cri dans lequel on pouvait entendre l'impatience des années de frustrations. J'aurais cru que le contact de la langue de Pascal sur son sexe allait faire changer Bouchera de position et qu'elle allait venir s'asseoir ou s'allonger. Au contraire, elle resta debout et écarta les cuisses. Je vis la tête de Pascal disparaître entre les jambes de Bouchera pour la lécher. Bouchera m'excitait vraiment et, pour ne pas rester en reste, je me levais pour rejoindre le trio. Enlaçant les deux filles, Bouchera arrêta son baiser avec Laurence et me regarda avec des larmes plein les yeux. Son visage était couvert de rictus dû sans aucun doute au travail de Pascal sur son sexe. Je lui demandais si elle allait bien et elle me répondit par un petit sourire et un hochement de tête. Avec Laurence, on emmena Bouchera sur le canapé où elle se s'allongea. Ses seins bougeaient avec grâce. Pascal se remit en action sur son sexe qu'elle offrit sans pudeur. Allongée sur le dos avec un pied par terre et une jambe relevée sur le canapé, elle s'offrait entièrement. Pendant que Laurence rejoignait Pascal, je pris le temps de caresser ses gros seins doux. Ses tétons étaient tendus et la peau sombre et douce contrastait avec la notre. J'étais à genoux à côté de Bouchera et je l'embrassais alternativement sur la bouche et les seins. J'avais un plaisir immense à lui peloter sa poitrine généreuse. Pour avoir aussi quelques caresses, je posais un sein devant sa bouche et prenais mon sein en main pour placer le téton sur sa bouche. Elle déposa un baiser et, petit à petit, commença à aspirer mon téton et à le sucer. Nous nous léchions les seins avec délectation. Pascal et Laurence s'occupait autour du sexe de Bouchera. En regardant de temps en temps, je vis Pascal s'affairer derrière Laurence pendant qu'elle s'occupait entre les cuisses de la miss. Pascal faisait de longs mouvements en pénétrant Laurence et, à chaque fin du mouvement de hanches, Laurence gémissait de plaisir. Les réactions de Laurence se répercutaient sur le sexe de Bouchera qui avait aussi tendance à se cambrer. Voir ce trio en action lente m'excitait énormément et j'étais prête à me masturber quand l'idée de mettre Bouchera au travail traversa mon esprit. Je trouvais la main de Bouchera qui se tenait au canapé et la glissa entre mes cuisses. Je dirigeais sa main sur ma chatte trempée et je sentis ses doigts glisser le long de ma chair tendre. Sans problème et avec de grandes précaution, elle me caressa en appuyant doucement sur le clito gonflé. Je ne sais plus qui atteint l'orgasme en première mais ce fut un peu comme une boule de neige et le début d'une avalanche. Cette première vague de plaisir commun démarra une des soirées les plus belles de ma vie. Pascal réussi à ne pas éjaculer dans Laurence et tout le monde décidâmes de migrer dans la chambre. Arrivé dans la chambre, chacun trouva sa place sans problème et tout le monde partagea le plaisir d'offrir et de donner. Tout le week-end fut consacré au sexe et au plaisir jusqu'au Dimanche soir. Les repas étaient fait de pizza livrées. Pendant ce week-end, Bouchera échangea avec nous toute la sensualité orientale qu'elle dégageait. Elle se donna avec toute la magnificence qu'elle rayonnait naturellement. Ses limites étaient les nôtres et la confiance qu'elle nous donnait était totale. Entre les périodes torrides, nous parlions de sexe, de sexe et encore de sexe. Toutes les idées furent échangées et elle nous surpris par son esprit coquin et un brin pervers. Ce qui pour nous avait semblé être une fraction de seconde pour la voir se transformer, elle avoua que cela faisait des années qu'elle tournait sa sexualité et la faisait grandir à l'ombre de sa petite vie. Sa sexualité éhontée et cachée avait explosée à notre arrivée dans l'immeuble. Elle fantasmait sur nos rapports entre Carole, Laurence, Pascal et moi. Quand Martine fit son apparition, elle s'en voulu de ne pas être à sa place. En cachette, tout son corps appelait, non... hurlait de nous rejoindre. Elle avait élaboré des dizaines et des dizaines de scénarii pour faire partie de notre clan.
Durant ce week-end, elle fût comblée au delà de tout ce qu'elle avait espéré. Notre douceur, notre écoute, notre idée de l'amour, ... tout était parfait pour elle. De plus, toutes les hontes qu'elle gardait pour elle pouvaient enfin être dite et partagées. Elle se révélait enfin, après tant d'année cachée. Malgré ce week-end torride, presque rien ne changea depuis dans l'immeuble. Bouchera continua de s'habiller pas top pour garder sa tranquillité avec les mecs qui pouvaient la repérer. Depuis 5 mois, un appart s'est libéré dans l'immeuble et notre colocation a été augmentée d'une colocataire. Après les quelques aventures passées, nous avons retrouvé un équilibre à quatre. Le petit hic concerne nos règles qui tombent jamais ensemble mais c'est juste un tout, tout, tout petit problème.
Je pourrais vous faire rêver en disant que Martine est revenue nous voir à plusieurs reprises mais, la rencontre de Martine et de Bouchera n'a pas été très top car Martine s'est révélée un peu raciste (ou jalouse !). Martine eut quelques rapports avec Pascal et Laurence mais cela fut en de rares occasions.
Voilou pour cette suite qui, je l'espère, vous aura plut.
Je dédicace ce récit à Matéo, le petit de Martine qui est craquant à souhait avec ses petits yeux bleus.
Au delà de la belle histoire et des sensations qu'elle aura pu produire chez vous, je vous met en garde contre les drôles de zigotos qui circulent dans les sites de rencontre. Attention à vous car cela peut être extrêmement risqué pour vous, votre entourage et votre intégrité.
Bises
Mathilde
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