Que sont-ils en train de faire? - 2
Récit érotique écrit par Sunstone [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 15-12-2021 dans la catégorie Plus on est
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Que sont-ils en train de faire? - 2
Les minutes s’égrènent. 1h51. Je tourne. 2h05. Je ferme les yeux. 2h17. Je me retourne. 2h29. Je rouvre les yeux. 2h46.
Depuis que la porte de ma chambre s’est refermée sur les beaux yeux de Lisa, impossible de retrouver le sommeil. Mes pensées s’accumulent, se contredisent, s’entrechoquent, transforment mon cerveau en un stade de rugby. Essayons de remettre de l’ordre.
Je viens de tromper ma petite amie, Elie, avec ma colocataire, Lisa. C’est déjà assez chargé comme constat.
Le seul reproche que je puisse vraiment faire à ma nouvelle amante, est d’avoir débarqué, nue, dans mon lit. OK, c’est déjà pas mal, mais ça aurait pu s’arrêter là. C’est moi qui ai commis la faute principale. Elle m’a donné un choix, et je l’ai choisie elle. J’ai fait l’amour avec Lisa, alors qu’Elie était dans la même maison, à l’étage du dessous, en train de jouer avec le reste de mes colocs. Et j’y ai pleinement pris plaisir, en plus.
Je ne pensais pas avoir de sentiments pour Lisa. C’est une femme adorable, facile à vivre en coloc, avec qui on ne s’ennuie jamais, intelligente et drôle, mais je ne pensais pas ressentir autre chose envers elle que de l’amitié, et une attirance physique comme on peut en avoir pour tant d’autres personnes. Maintenant, je ne sais plus.
Je n’aurais jamais imaginé non plus qu’elle pouvait avoir des sentiments pour moi. En quelques minutes pourtant, j’ai eu de nombreuses raisons de mettre en doute ce postulat. Elle s’est glissée dans mon lit à l’improviste. Elle m’a dit à deux reprises qu’elle souhaitait que je la choisisse. Et ses expressions… L’envie, presque un besoin… Le regard et le ton parfois suppliants… A-t-elle toujours été comme ça à mon égard, sans que jamais je ne le remarque ?
Et Elie… Mes actions me font forcément remettre en question mes sentiments envers elle. Est-ce que je l’aime encore assez ? Est-ce que je l’aimais vraiment autant que je le pensais ?
J’aimerais l’avoir près de moi. Je pourrais sans doute mieux comprendre mes sentiments si elle était là. Mais elle n’est toujours pas venue me rejoindre, et c’est la dernière pièce qui fait de mes pensées un chaos indémêlable. D’habitude, elle dort depuis longtemps à cette heure-ci.
Quand elle était encore dans ma chambre, Lisa exprimait à haute voix les pensées paranoïaques que je tentais de réprimer. Je l’avais laissée seule avec mes deux colocs ; et si elle avait décidé de se venger des nombreux regards que j’avais accordés à Lisa pendant la soirée ? Et si elle avait décidé de s’offrir à eux, comme j’étais moi-même en train de le faire à une autre ?
Des images obscènes m’apparaissent par intermittence, m’infligeant de courtes mais puissantes montées d’angoisse, de jalousie, mais aussi, étrangement, d’excitation.
A ce dernier constat, je balance le drap au loin et me relève. Ça ne sert à rien. Je suis aussi près de m’endormir que de devenir prix Nobel de physique, autant se lever. J’enfile un caleçon et ouvre la porte sans bruit.
Je passe successivement devant la chambre de Lisa et les escaliers menant au salon sans ralentir, et entre dans la salle de bain. Je laisse la lumière m’éblouir un instant, et m’observe un instant dans le grand miroir au-dessus du lavabo : cheveux ébouriffés, yeux plissés et cernés, j’ai une tête de déterré. Pas étonnant, après une semaine chargée et la nuit que je suis en train de faire…Je fais couler un mince filet d’eau froide, bois à petites gorgées, m’asperge le visage. La fraîcheur de l’eau me calme.
Dans un éclair de lucidité, j’en profite également pour faire une rapide toilette. Je pue la transpiration, et mon sexe est encore couvert des restes séchés de la mouille de Lisa, et de mon propre sperme. A cette pensée, l’acte me revient brièvement en mémoire, et ma verge commence à se tendre à nouveau. Je l’ignore, termine mes ablutions, me rhabille et sors en silence.
Je m’arrête au milieu du couloir.
Les escaliers, à ma gauche, mènent au salon, à Clément, Aymeric et Elie. Une faible lumière en émane, mais aucun son.
La porte, à ma droite, débouche sur la chambre de Lisa. Pas de lumière, ni de bruit, elle a dû se rendormir.
J’envisage à peine de continuer tout droit, retourner au lit et essayer de dormir, mais je sais déjà que c’est peine perdue.
La meilleure solution consisterait alors à descendre l’escalier, retrouver Elie en train de jouer, ou somnolant sur le canapé devant un film, mais je ne suis pas sûr d’être prêt à me confronter à son regard. Étrangement, je ne suis pas non plus complètement sûr de ce que je trouverais si je descendais au salon maintenant.
La pire solution serait sans aucun doute d’ouvrir la porte à ma droite. Même pour discuter innocemment avec ma coloc. C’est clairement une idée à la con.
La poignée tourne et la porte s’ouvre sans un bruit sous ma poussée. Je bloque une longue seconde, puis pénètre d’un pas feutré dans la chambre de Lisa. Après un bref regard angoissé dans l’embrasure, je referme la porte derrière moi, à moitié rassuré de n’avoir toujours vu ni entendu personne.
L’éclairage public perce à travers les interstices dans les vieux volets et éclaire la chambre d’une lumière faible et diffuse. Lisa est là, endormie au milieu de son grand lit, vêtue d’un grand T-shirt en guise de pyjama. Je sens mon visage s’empourprer à cette vision.
L’instant d’après, je suis assis près d’elle, lui caressant le visage avec douceur d’une main. Ses yeux s’ouvrent alors lentement, agacés d’être ainsi privés de repos, mais s’adoucissent en me voyant. Elle me sourit.
« Tu es venu », lâche-t-elle dans un murmure.
Elle se redresse dans le lit pour me prendre dans ses bras. Par cette étreinte, elle parvient une nouvelle fois à calmer brièvement le torrent des émotions et pensées qui m’angoissent. Le nez dans son cou, j’inspire longuement son odeur, je laisse sa douce chaleur me détendre.
Elle ne me relâche que pour me regarder dans les yeux avec compassion.
« Elle n’est toujours pas montée se coucher ? »
Je fais non de la tête. Si la nouvelle lui apporte une quelconque satisfaction personnelle, elle n’en laisse rien paraître. Elle voit bien mon inquiétude, et en semble sincèrement désolée.
Après un instant, elle soulève le drap et se lève.
« Viens, on va aller voir ». Elle me tire par la main mais je reste immobile. « Allez, viens ! Au moins tu seras fixé… » insiste-t-elle. Je me lève alors à contrecœur et la suis.
Après nous être assurés de ne pas nous faire surprendre sortant de sa chambre, nous descendons prudemment l’escalier, l’intrépide Lisa en tête, moi, toujours confus, la suivant de près. Je ne peux m’empêcher de l’admirer quand de faibles rais de lumière viennent parfois l’éclairer. Ses fesses seulement habillées d’une mince petite culotte semblent me taquiner à chaque pas. J’ai un peu honte de regarder aussi ostensiblement, mais ça m’est plus simple et agréable que de penser au reste.
L’escalier présente une plateforme à mi-hauteur, d’où l’on peut voir le salon en étant soi-même presque indétectable. Lisa s’y arrête et s’accroupit pour regarder. Elle camoufle rapidement une exclamation de surprise la main devant sa bouche, et ce qu’elle regarde semble l’absorber. Elle détourne les yeux avec peine, pour me regarder d’un air affolé. Elle sait que sa réaction a déjà trahi la réponse aux questions que je me pose depuis deux heures. Je commence à me retourner, songe à remonter immédiatement dans ma chambre et faire comme si de rien n’était, mais je m’arrête d’un coup, un pied sur la première marche. Je dois en avoir le cœur net, je ne peux plus reculer maintenant.
Les jambes en coton, je m’accroupis, tombe à genoux à côté de ma coloc, et ouvre les yeux sur le salon.
Deux corps s’agitent sur le canapé, au milieu de vêtements éparpillés, faiblement éclairés par la lumière blafarde d’une petite lampe sur la table basse. Elie est là, complètement nue, à moitié allongée sur le dos, les seins ballottant en rythme avec les mouvement de Clem, qui s’affaire entre ses jambes largement écartées.
Incapable de détourner le regard, j’observe les yeux écarquillés mon innocente petite amie gémir doucement, l’embrasser à pleine bouche, accompagner ses mouvements alors que la queue de mon coloc entre et sort de sa chatte en d’amples mouvements. J’observe, fasciné, la motte de poils de son mont de Vénus s’écraser sous le corps de son amant à chaque fois que sa verge la pénètre toute entière, et je crois y déceler des traces suspectes, signe qu’ils n’en seraient pas à leur coup d’essai. Je l’écoute haleter, ahaner, gémir et en demander encore. Il prend ses seins dans ses mains et entreprend de lui sucer les mamelons avec application, et elle agrippe ses mains aux fesses de son amant pour s’assurer qu’il ne ralentisse pas.
Je déborde tant d’une jalousie brûlante que je ne me suis même pas rendu compte que Lisa a sorti mon sexe de son habit. A nouveau, à ma grande incompréhension, la situation m’excite au plus haut point et je suis dur comme un roc. Lisa gigote à côté de moi, regarde tantôt vers moi, tantôt vers eux, se mord la lèvre. La situation la met visiblement dans un état d’excitation démentielle, elle aussi. Elle me regarde, semble me demander mon accord, que je lui donne d’un hochement de tête. Elle fond alors immédiatement sur ma bite en érection et l’avale d’un seul coup. Je retiens difficilement un soupir de bonheur alors que sa bouche se met à lécher, baiser, caresser, aspirer.
A mon tour de ne plus savoir quoi regarder. Mon regard se perd entre l’acte d’Elie et le mien. Mon cerveau surchauffe à force d’être attentif aux deux situations.
La langue de Lisa glisse sur toute la longueur de ma hampe.
Elie se redresse pour embrasser un téton de son amant.
Les lèvres de ma maîtresse forment un étau autour de mon gland et le pressent avec douceur.
Clem ralentit, sort complètement de la chatte de ma petite amie, pour y rentrer à nouveau de toute sa longueur et lui arracher un petit cri.
La fellation de Lisa s’intensifie et j’essaie de me retenir de jouir tout de suite.
Il se penche vers Elie et lui chuchote quelque chose au creux de l’oreille. Impossible de l’entendre d’ici.
Je caresse mon amante partout où mes mains la trouvent.
Ils s’embrassent. Elle lui répond « oui, vas-y » entre deux halètements.
Lisa me regarde droit dans les yeux. Je prends son visage entre mes mains et l’attire à moi pour l’embrasser langoureusement.
Ma copine ajoute quelque chose et je crois avoir mal entendu.
Mon amante me regarde interloquée. Nous avons visiblement entendu la même chose.
« Vas-y doucement, je l’ai jamais fait par là. »
La scène est surréaliste. Je suis à genoux dans l’escalier, presque nu, le sexe dressé dans la main de ma colocataire, son T-shirt relevé au-dessus de ma main caressant son sein, nos lèvres luisantes de salive, en train d’observer ma copine, à quatre pattes, alors que son amant de la soirée s’apprête à lui prodiguer sa première sodomie.
Étonnamment, je suis désormais bien plus excité que jaloux ou en colère. Le spectacle qui s’étale sous nos yeux me fascine, nous fascine même tous les deux. Lisa se lèche et se mord les lèvres, gigote sur ses jambes, elle ne détache plus son regard de la scène. Elle est terriblement craquante ainsi, et mon désir pour elle me dévore. Je me glisse derrière elle et passe la main dans sa culotte par-devant. Elle est inondée.
Alors que je commence à jouer avec son clitoris, nous regardons avec avidité Clément s’insérer lentement dans le cul de la frêle Elie. Il pousse, fait glisser son sexe lubrifié par la mouille dans le petit anus de la belle. Elle grimace sous l’effet de l’invasion ; heureusement il est très doux avec elle. Elle ahane, il s’arrête, elle le regarde, il la caresse, elle soupire, il reprend ses poussées. Le vît disparaît progressivement entre les fesses, centimètre par centimètre, et bientôt son bassin est complètement plaqué contre les fesses de sa partenaire.
Ici, Lisa se plaque une main devant la bouche pour ne pas gémir sous l’effet combiné de cette vision et de mes attouchements. N’y tenant plus, je baisse sa culotte et m’insère entre ses lèvres mouillées pour la seconde fois de la nuit. Je bouge avec toute la douceur dont je suis capable afin de ne pas provoquer de réaction sonore incontrôlée de la part de mon amante. Nous nous comprenons d’un bref regard, elle et moi : hors de question de se faire repérer, nous voulons à tout prix les voir jusqu’au bout désormais.
Elie semble progressivement s’habituer à la taille du mât qui l’envahit : elle commence à bouger elle-même d’avant en arrière pour le faire coulisser entre ses fesses, chaque mouvement accompagné d’un profond soupir. Elle semble déjà y trouver son plaisir. Clem la laisse entièrement guider le mouvement pour être sûr de ne pas lui faire mal.
Lisa s’accroche aux barreaux de la rampe d’escaliers. Je la bâillonne d’une main et elle suce deux de mes doigts avec sensualité. Mon autre main caresse son ventre, remonte aléatoirement soupeser son sein, jouer avec son téton, ou descend plonger dans la touffe de ses poils pubiens et caresser son clitoris amoureusement. Nous n’osons même plus cligner des yeux.
Elie, superbe, les cheveux emmêlés, toute en sueur, l’expression d’un dévorant plaisir non contenu sur le visage, se tourne vers son amant et lui fait un signe approbatif de la tête. Il prend alors son fessier entre ses mains et se met à imprimer lui-même le mouvement, augmentant progressivement rythme et puissance, toujours attentif aux réactions de sa compagne. Je n’aurais jamais imaginé que ma petite amie, si prude et timide au lit, puisse prendre autant de plaisir à se faire sodomiser ainsi.
De mon côté, je sens que je suis à deux doigts de jouir mais ne veux pas finir ainsi. Je m’immobilise doucement à l’intérieur de ma belle et la redresse pour la prendre dans mes bras. Le regard brûlant d’un désir débordant, elle tourne la tête vers moi et nous nous embrassons ardemment. Lorsque nos lèvres se séparent enfin et que nous tournons à nouveau les yeux vers le salon, Clément, haletant, est maintenant en train de marteler le fessier de sa partenaire, qui a toutes les peines du monde à retenir ses cris de jouissance. Après quelques puissants va-et-vient de plus, ils s’immobilisent dans un long soupir partagé, et nous comprenons qu’il vient de jouir au plus profond d’elle.
Quelques secondes plus tard, ils s’effondrent l’un à côté de l’autre sur le canapé, luisants de sueur, se caressant et s’embrassant avec tendresse, une expression de bonheur béat sur le visage.
Nous les observons quelques instants, puis je me relève doucement, prends la main de Lisa dans la mienne, y dépose un baiser, lui intimant de me suivre.
Nous remontons en silence droit vers sa chambre. À peine la porte refermée, nous nous jetons l’un sur l’autre, arrachons nos vêtements, nous caressons l’un l’autre de manière anarchique et frénétique, nos lèvres ne se séparant que par brefs instants dans la fureur de nos baisers passionnés, gémissants d’un désir à son paroxysme. Elle est la première à me pousser sur le lit, se positionne au-dessus de moi, se pénètre immédiatement de ma verge et commence à onduler énergiquement.
Plus rien n’existe au monde à cet instant, si ce n’est la chaleur, la douceur, la beauté, la grâce de cette merveilleuse femme qui me fait l’amour en me fixant d’un regard sans équivoque. Je me redresse vers elle car sa bouche me manque, nos langues se retrouvent, dansent, s’effleurent, se caressent, s’emmêlent, s’aiment. Je la serre fort contre moi alors que, secoué de spasmes incontrôlables, je me vide finalement en elle dans une saccade de gémissements.
Je crois perdre connaissance un bref instant. Quand je reprends mes esprits, Lisa est allongée sur moi, comme elle l’était quand elle m’a réveillé par surprise il y a quelques heures. Mon visage est enveloppé de la douceur de sa caresse, et elle me regarde avec un sourire de bonheur sincère. Je lui rends son sourire.
Elle s’allonge à mes côtés sans me quitter des yeux.
« Ça va ? », me demande-t-elle, malgré tout inquiète de ma réaction après coup. Je hoche la tête positivement. Je suis bien, en cet instant. Paisible. Nous nous enlaçons quelques instants, un même sourire au lèvres.
J’entends des murmures derrière la porte. Elie et Clément viennent de remonter et se séparent pour aller se coucher dans leurs chambres respectives. J’attends quelques secondes puis me lève et me rhabille à contrecœur, sous l’œil attristé de Lisa. Je n’aurais jamais pensé voir ainsi la femme taquine et mutine qui a fait irruption dans mon lit dans le plus simple appareil à peine trois heures plus tôt. Son expression me fend le cœur. Je me penche alors vers elle et l’embrasse avec tout l’amour du monde.
« Ce n’est pas fini », lui chuchoté-je au creux de l’oreille.
Un dernier baiser, un dernier regard, et je sors de la chambre après les vérifications d’usage. Je passe à la salle de bain, me nettoie à nouveau en quatrième vitesse, tire la chasse pour justifier mon absence de la chambre, et retourne me coucher, auprès d’Elie cette fois. Elle s’est effondrée sur le lit et somnole déjà.
« Tu étais où ? » me demande-t-elle d’une voix endormie.
Je lui réponds que j’étais aux toilettes, sans rien laisser paraître de ce que j’ai vu ni de ce que j’ai fait. La réponse semble la satisfaire, et après un faible « bonne nuit », elle s’endort quasi-instantanément.
Cela me fait un drôle d’effet d’être à ses côtés maintenant. Pas étonnant, cela dit. Nous avons tous deux joui plus fort avec une autre personne cette nuit que nous ne l’avons jamais ensemble. Tout pourrait changer entre nous tous durant la seule journée de demain.
Je me tourne sur le côté pour dormir. Ce n’est plus l’heure de réfléchir à tout cela maintenant. Morphée m’accueille rapidement dans ses bras, et dans mes pensées, elle a l’apparence de mon amante de la nuit. Un sourire s’installe sur mon visage alors que je m’endors.
Depuis que la porte de ma chambre s’est refermée sur les beaux yeux de Lisa, impossible de retrouver le sommeil. Mes pensées s’accumulent, se contredisent, s’entrechoquent, transforment mon cerveau en un stade de rugby. Essayons de remettre de l’ordre.
Je viens de tromper ma petite amie, Elie, avec ma colocataire, Lisa. C’est déjà assez chargé comme constat.
Le seul reproche que je puisse vraiment faire à ma nouvelle amante, est d’avoir débarqué, nue, dans mon lit. OK, c’est déjà pas mal, mais ça aurait pu s’arrêter là. C’est moi qui ai commis la faute principale. Elle m’a donné un choix, et je l’ai choisie elle. J’ai fait l’amour avec Lisa, alors qu’Elie était dans la même maison, à l’étage du dessous, en train de jouer avec le reste de mes colocs. Et j’y ai pleinement pris plaisir, en plus.
Je ne pensais pas avoir de sentiments pour Lisa. C’est une femme adorable, facile à vivre en coloc, avec qui on ne s’ennuie jamais, intelligente et drôle, mais je ne pensais pas ressentir autre chose envers elle que de l’amitié, et une attirance physique comme on peut en avoir pour tant d’autres personnes. Maintenant, je ne sais plus.
Je n’aurais jamais imaginé non plus qu’elle pouvait avoir des sentiments pour moi. En quelques minutes pourtant, j’ai eu de nombreuses raisons de mettre en doute ce postulat. Elle s’est glissée dans mon lit à l’improviste. Elle m’a dit à deux reprises qu’elle souhaitait que je la choisisse. Et ses expressions… L’envie, presque un besoin… Le regard et le ton parfois suppliants… A-t-elle toujours été comme ça à mon égard, sans que jamais je ne le remarque ?
Et Elie… Mes actions me font forcément remettre en question mes sentiments envers elle. Est-ce que je l’aime encore assez ? Est-ce que je l’aimais vraiment autant que je le pensais ?
J’aimerais l’avoir près de moi. Je pourrais sans doute mieux comprendre mes sentiments si elle était là. Mais elle n’est toujours pas venue me rejoindre, et c’est la dernière pièce qui fait de mes pensées un chaos indémêlable. D’habitude, elle dort depuis longtemps à cette heure-ci.
Quand elle était encore dans ma chambre, Lisa exprimait à haute voix les pensées paranoïaques que je tentais de réprimer. Je l’avais laissée seule avec mes deux colocs ; et si elle avait décidé de se venger des nombreux regards que j’avais accordés à Lisa pendant la soirée ? Et si elle avait décidé de s’offrir à eux, comme j’étais moi-même en train de le faire à une autre ?
Des images obscènes m’apparaissent par intermittence, m’infligeant de courtes mais puissantes montées d’angoisse, de jalousie, mais aussi, étrangement, d’excitation.
A ce dernier constat, je balance le drap au loin et me relève. Ça ne sert à rien. Je suis aussi près de m’endormir que de devenir prix Nobel de physique, autant se lever. J’enfile un caleçon et ouvre la porte sans bruit.
Je passe successivement devant la chambre de Lisa et les escaliers menant au salon sans ralentir, et entre dans la salle de bain. Je laisse la lumière m’éblouir un instant, et m’observe un instant dans le grand miroir au-dessus du lavabo : cheveux ébouriffés, yeux plissés et cernés, j’ai une tête de déterré. Pas étonnant, après une semaine chargée et la nuit que je suis en train de faire…Je fais couler un mince filet d’eau froide, bois à petites gorgées, m’asperge le visage. La fraîcheur de l’eau me calme.
Dans un éclair de lucidité, j’en profite également pour faire une rapide toilette. Je pue la transpiration, et mon sexe est encore couvert des restes séchés de la mouille de Lisa, et de mon propre sperme. A cette pensée, l’acte me revient brièvement en mémoire, et ma verge commence à se tendre à nouveau. Je l’ignore, termine mes ablutions, me rhabille et sors en silence.
Je m’arrête au milieu du couloir.
Les escaliers, à ma gauche, mènent au salon, à Clément, Aymeric et Elie. Une faible lumière en émane, mais aucun son.
La porte, à ma droite, débouche sur la chambre de Lisa. Pas de lumière, ni de bruit, elle a dû se rendormir.
J’envisage à peine de continuer tout droit, retourner au lit et essayer de dormir, mais je sais déjà que c’est peine perdue.
La meilleure solution consisterait alors à descendre l’escalier, retrouver Elie en train de jouer, ou somnolant sur le canapé devant un film, mais je ne suis pas sûr d’être prêt à me confronter à son regard. Étrangement, je ne suis pas non plus complètement sûr de ce que je trouverais si je descendais au salon maintenant.
La pire solution serait sans aucun doute d’ouvrir la porte à ma droite. Même pour discuter innocemment avec ma coloc. C’est clairement une idée à la con.
La poignée tourne et la porte s’ouvre sans un bruit sous ma poussée. Je bloque une longue seconde, puis pénètre d’un pas feutré dans la chambre de Lisa. Après un bref regard angoissé dans l’embrasure, je referme la porte derrière moi, à moitié rassuré de n’avoir toujours vu ni entendu personne.
L’éclairage public perce à travers les interstices dans les vieux volets et éclaire la chambre d’une lumière faible et diffuse. Lisa est là, endormie au milieu de son grand lit, vêtue d’un grand T-shirt en guise de pyjama. Je sens mon visage s’empourprer à cette vision.
L’instant d’après, je suis assis près d’elle, lui caressant le visage avec douceur d’une main. Ses yeux s’ouvrent alors lentement, agacés d’être ainsi privés de repos, mais s’adoucissent en me voyant. Elle me sourit.
« Tu es venu », lâche-t-elle dans un murmure.
Elle se redresse dans le lit pour me prendre dans ses bras. Par cette étreinte, elle parvient une nouvelle fois à calmer brièvement le torrent des émotions et pensées qui m’angoissent. Le nez dans son cou, j’inspire longuement son odeur, je laisse sa douce chaleur me détendre.
Elle ne me relâche que pour me regarder dans les yeux avec compassion.
« Elle n’est toujours pas montée se coucher ? »
Je fais non de la tête. Si la nouvelle lui apporte une quelconque satisfaction personnelle, elle n’en laisse rien paraître. Elle voit bien mon inquiétude, et en semble sincèrement désolée.
Après un instant, elle soulève le drap et se lève.
« Viens, on va aller voir ». Elle me tire par la main mais je reste immobile. « Allez, viens ! Au moins tu seras fixé… » insiste-t-elle. Je me lève alors à contrecœur et la suis.
Après nous être assurés de ne pas nous faire surprendre sortant de sa chambre, nous descendons prudemment l’escalier, l’intrépide Lisa en tête, moi, toujours confus, la suivant de près. Je ne peux m’empêcher de l’admirer quand de faibles rais de lumière viennent parfois l’éclairer. Ses fesses seulement habillées d’une mince petite culotte semblent me taquiner à chaque pas. J’ai un peu honte de regarder aussi ostensiblement, mais ça m’est plus simple et agréable que de penser au reste.
L’escalier présente une plateforme à mi-hauteur, d’où l’on peut voir le salon en étant soi-même presque indétectable. Lisa s’y arrête et s’accroupit pour regarder. Elle camoufle rapidement une exclamation de surprise la main devant sa bouche, et ce qu’elle regarde semble l’absorber. Elle détourne les yeux avec peine, pour me regarder d’un air affolé. Elle sait que sa réaction a déjà trahi la réponse aux questions que je me pose depuis deux heures. Je commence à me retourner, songe à remonter immédiatement dans ma chambre et faire comme si de rien n’était, mais je m’arrête d’un coup, un pied sur la première marche. Je dois en avoir le cœur net, je ne peux plus reculer maintenant.
Les jambes en coton, je m’accroupis, tombe à genoux à côté de ma coloc, et ouvre les yeux sur le salon.
Deux corps s’agitent sur le canapé, au milieu de vêtements éparpillés, faiblement éclairés par la lumière blafarde d’une petite lampe sur la table basse. Elie est là, complètement nue, à moitié allongée sur le dos, les seins ballottant en rythme avec les mouvement de Clem, qui s’affaire entre ses jambes largement écartées.
Incapable de détourner le regard, j’observe les yeux écarquillés mon innocente petite amie gémir doucement, l’embrasser à pleine bouche, accompagner ses mouvements alors que la queue de mon coloc entre et sort de sa chatte en d’amples mouvements. J’observe, fasciné, la motte de poils de son mont de Vénus s’écraser sous le corps de son amant à chaque fois que sa verge la pénètre toute entière, et je crois y déceler des traces suspectes, signe qu’ils n’en seraient pas à leur coup d’essai. Je l’écoute haleter, ahaner, gémir et en demander encore. Il prend ses seins dans ses mains et entreprend de lui sucer les mamelons avec application, et elle agrippe ses mains aux fesses de son amant pour s’assurer qu’il ne ralentisse pas.
Je déborde tant d’une jalousie brûlante que je ne me suis même pas rendu compte que Lisa a sorti mon sexe de son habit. A nouveau, à ma grande incompréhension, la situation m’excite au plus haut point et je suis dur comme un roc. Lisa gigote à côté de moi, regarde tantôt vers moi, tantôt vers eux, se mord la lèvre. La situation la met visiblement dans un état d’excitation démentielle, elle aussi. Elle me regarde, semble me demander mon accord, que je lui donne d’un hochement de tête. Elle fond alors immédiatement sur ma bite en érection et l’avale d’un seul coup. Je retiens difficilement un soupir de bonheur alors que sa bouche se met à lécher, baiser, caresser, aspirer.
A mon tour de ne plus savoir quoi regarder. Mon regard se perd entre l’acte d’Elie et le mien. Mon cerveau surchauffe à force d’être attentif aux deux situations.
La langue de Lisa glisse sur toute la longueur de ma hampe.
Elie se redresse pour embrasser un téton de son amant.
Les lèvres de ma maîtresse forment un étau autour de mon gland et le pressent avec douceur.
Clem ralentit, sort complètement de la chatte de ma petite amie, pour y rentrer à nouveau de toute sa longueur et lui arracher un petit cri.
La fellation de Lisa s’intensifie et j’essaie de me retenir de jouir tout de suite.
Il se penche vers Elie et lui chuchote quelque chose au creux de l’oreille. Impossible de l’entendre d’ici.
Je caresse mon amante partout où mes mains la trouvent.
Ils s’embrassent. Elle lui répond « oui, vas-y » entre deux halètements.
Lisa me regarde droit dans les yeux. Je prends son visage entre mes mains et l’attire à moi pour l’embrasser langoureusement.
Ma copine ajoute quelque chose et je crois avoir mal entendu.
Mon amante me regarde interloquée. Nous avons visiblement entendu la même chose.
« Vas-y doucement, je l’ai jamais fait par là. »
La scène est surréaliste. Je suis à genoux dans l’escalier, presque nu, le sexe dressé dans la main de ma colocataire, son T-shirt relevé au-dessus de ma main caressant son sein, nos lèvres luisantes de salive, en train d’observer ma copine, à quatre pattes, alors que son amant de la soirée s’apprête à lui prodiguer sa première sodomie.
Étonnamment, je suis désormais bien plus excité que jaloux ou en colère. Le spectacle qui s’étale sous nos yeux me fascine, nous fascine même tous les deux. Lisa se lèche et se mord les lèvres, gigote sur ses jambes, elle ne détache plus son regard de la scène. Elle est terriblement craquante ainsi, et mon désir pour elle me dévore. Je me glisse derrière elle et passe la main dans sa culotte par-devant. Elle est inondée.
Alors que je commence à jouer avec son clitoris, nous regardons avec avidité Clément s’insérer lentement dans le cul de la frêle Elie. Il pousse, fait glisser son sexe lubrifié par la mouille dans le petit anus de la belle. Elle grimace sous l’effet de l’invasion ; heureusement il est très doux avec elle. Elle ahane, il s’arrête, elle le regarde, il la caresse, elle soupire, il reprend ses poussées. Le vît disparaît progressivement entre les fesses, centimètre par centimètre, et bientôt son bassin est complètement plaqué contre les fesses de sa partenaire.
Ici, Lisa se plaque une main devant la bouche pour ne pas gémir sous l’effet combiné de cette vision et de mes attouchements. N’y tenant plus, je baisse sa culotte et m’insère entre ses lèvres mouillées pour la seconde fois de la nuit. Je bouge avec toute la douceur dont je suis capable afin de ne pas provoquer de réaction sonore incontrôlée de la part de mon amante. Nous nous comprenons d’un bref regard, elle et moi : hors de question de se faire repérer, nous voulons à tout prix les voir jusqu’au bout désormais.
Elie semble progressivement s’habituer à la taille du mât qui l’envahit : elle commence à bouger elle-même d’avant en arrière pour le faire coulisser entre ses fesses, chaque mouvement accompagné d’un profond soupir. Elle semble déjà y trouver son plaisir. Clem la laisse entièrement guider le mouvement pour être sûr de ne pas lui faire mal.
Lisa s’accroche aux barreaux de la rampe d’escaliers. Je la bâillonne d’une main et elle suce deux de mes doigts avec sensualité. Mon autre main caresse son ventre, remonte aléatoirement soupeser son sein, jouer avec son téton, ou descend plonger dans la touffe de ses poils pubiens et caresser son clitoris amoureusement. Nous n’osons même plus cligner des yeux.
Elie, superbe, les cheveux emmêlés, toute en sueur, l’expression d’un dévorant plaisir non contenu sur le visage, se tourne vers son amant et lui fait un signe approbatif de la tête. Il prend alors son fessier entre ses mains et se met à imprimer lui-même le mouvement, augmentant progressivement rythme et puissance, toujours attentif aux réactions de sa compagne. Je n’aurais jamais imaginé que ma petite amie, si prude et timide au lit, puisse prendre autant de plaisir à se faire sodomiser ainsi.
De mon côté, je sens que je suis à deux doigts de jouir mais ne veux pas finir ainsi. Je m’immobilise doucement à l’intérieur de ma belle et la redresse pour la prendre dans mes bras. Le regard brûlant d’un désir débordant, elle tourne la tête vers moi et nous nous embrassons ardemment. Lorsque nos lèvres se séparent enfin et que nous tournons à nouveau les yeux vers le salon, Clément, haletant, est maintenant en train de marteler le fessier de sa partenaire, qui a toutes les peines du monde à retenir ses cris de jouissance. Après quelques puissants va-et-vient de plus, ils s’immobilisent dans un long soupir partagé, et nous comprenons qu’il vient de jouir au plus profond d’elle.
Quelques secondes plus tard, ils s’effondrent l’un à côté de l’autre sur le canapé, luisants de sueur, se caressant et s’embrassant avec tendresse, une expression de bonheur béat sur le visage.
Nous les observons quelques instants, puis je me relève doucement, prends la main de Lisa dans la mienne, y dépose un baiser, lui intimant de me suivre.
Nous remontons en silence droit vers sa chambre. À peine la porte refermée, nous nous jetons l’un sur l’autre, arrachons nos vêtements, nous caressons l’un l’autre de manière anarchique et frénétique, nos lèvres ne se séparant que par brefs instants dans la fureur de nos baisers passionnés, gémissants d’un désir à son paroxysme. Elle est la première à me pousser sur le lit, se positionne au-dessus de moi, se pénètre immédiatement de ma verge et commence à onduler énergiquement.
Plus rien n’existe au monde à cet instant, si ce n’est la chaleur, la douceur, la beauté, la grâce de cette merveilleuse femme qui me fait l’amour en me fixant d’un regard sans équivoque. Je me redresse vers elle car sa bouche me manque, nos langues se retrouvent, dansent, s’effleurent, se caressent, s’emmêlent, s’aiment. Je la serre fort contre moi alors que, secoué de spasmes incontrôlables, je me vide finalement en elle dans une saccade de gémissements.
Je crois perdre connaissance un bref instant. Quand je reprends mes esprits, Lisa est allongée sur moi, comme elle l’était quand elle m’a réveillé par surprise il y a quelques heures. Mon visage est enveloppé de la douceur de sa caresse, et elle me regarde avec un sourire de bonheur sincère. Je lui rends son sourire.
Elle s’allonge à mes côtés sans me quitter des yeux.
« Ça va ? », me demande-t-elle, malgré tout inquiète de ma réaction après coup. Je hoche la tête positivement. Je suis bien, en cet instant. Paisible. Nous nous enlaçons quelques instants, un même sourire au lèvres.
J’entends des murmures derrière la porte. Elie et Clément viennent de remonter et se séparent pour aller se coucher dans leurs chambres respectives. J’attends quelques secondes puis me lève et me rhabille à contrecœur, sous l’œil attristé de Lisa. Je n’aurais jamais pensé voir ainsi la femme taquine et mutine qui a fait irruption dans mon lit dans le plus simple appareil à peine trois heures plus tôt. Son expression me fend le cœur. Je me penche alors vers elle et l’embrasse avec tout l’amour du monde.
« Ce n’est pas fini », lui chuchoté-je au creux de l’oreille.
Un dernier baiser, un dernier regard, et je sors de la chambre après les vérifications d’usage. Je passe à la salle de bain, me nettoie à nouveau en quatrième vitesse, tire la chasse pour justifier mon absence de la chambre, et retourne me coucher, auprès d’Elie cette fois. Elle s’est effondrée sur le lit et somnole déjà.
« Tu étais où ? » me demande-t-elle d’une voix endormie.
Je lui réponds que j’étais aux toilettes, sans rien laisser paraître de ce que j’ai vu ni de ce que j’ai fait. La réponse semble la satisfaire, et après un faible « bonne nuit », elle s’endort quasi-instantanément.
Cela me fait un drôle d’effet d’être à ses côtés maintenant. Pas étonnant, cela dit. Nous avons tous deux joui plus fort avec une autre personne cette nuit que nous ne l’avons jamais ensemble. Tout pourrait changer entre nous tous durant la seule journée de demain.
Je me tourne sur le côté pour dormir. Ce n’est plus l’heure de réfléchir à tout cela maintenant. Morphée m’accueille rapidement dans ses bras, et dans mes pensées, elle a l’apparence de mon amante de la nuit. Un sourire s’installe sur mon visage alors que je m’endors.
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