Titre de l'histoire érotique : Fatalisme : M.A.K my life… ou presque FIN
Récit érotique écrit par ANDRERP95 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-09-2017 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Titre de l'histoire érotique : Fatalisme : M.A.K my life… ou presque FIN
FIN
L’air frais m’a fait du bien. J’ai marché longtemps. Je ne savais pas où aller. Pas envie d’aller chez mes parents. Et aucun ami. Le numéro du téléphone portable était dans ma poche. Au moins un toit pour dormir. J’ai appelé. Elle a pas eu l’air surpris. M’a donné son adresse.
Elle portait un gros pull et un slip. Rien d’autre.
- Ta femme te laisse sortir un vendredi soir ? Après une semaine d’absence ?
- C’est compliqué actuellement…
- Ça c’est la phrase d’un mec qui va faire une connerie.
- Tu comprends vite toi
- Tu sais, je t’aime bien et je te trouve super mignon mais c’est pas mon genre de casser les couples…
- Aucun risque il est déjà bien cassé….
Un long moment de silence. Elle se mouvait avec une grâce fabuleuse. Le pull cachait le slip et accentuait le côté ultra-féminin de la démarche. J’étais troublé malgré moi. Elle s’est avancée vers moi pour me tendre un verre de soda.
- J’ai pas d’alcool désolée.
J’étais assis sur un lit qui servait aussi de canapé. Je sentais son odeur. La fourche de ses jambes à dix centimètres de ma tête. Je bandais. Je ne sais pas pourquoi, mais je bandais. J’ai levé la tête pour la regarder.
- Excuse moi je vais partir… Je vais prendre un hôtel…
- Un hôtel ? Elle t’a viré ?...
- Non. Non, c’est moi qui suis parti.
Elle s’est encore approchée. Son pull effleurait mon visage. J’ai plaqué mon visage contre son bas ventre. Elle a remonté son pull. Mon visage contre son slip. L’odeur de sa féminité. Tous les évènements de la soirée. Tout se mêlait dans mon cerveau.
- Tu peux rester si tu veux…
Je voulais. J’ai embrassé le fin tissu qui séparait ma bouche de son sexe. L’odeur était affolante. Elle a écarté d’un doigt le slip, me permettant de mettre mon nez dans un friselis de poils noirs. Sa fente était fermée. Humide, chaude, odorante. Elle m’a poussé pour me coucher sur le lit et d’un mouvement souple s’est retrouvée à cheval sur mon visage. Plus de slip.
J’ai dégusté son abricot coulant. Je buvais son miel. Elle se cambrait de plaisir sous mes coups de langue. Dans la position ou j’étais, je ne pouvais rien faire à part utiliser ma langue. C’est elle qui a ouvert son sexe pour me permettre d’aller le plus loin possible. J’ai adoré sa chatte, sa manière de se donner, sa jeunesse, sa beauté, la couleur de sa peau. Je la laissais diriger le rythme de ma langue. Je bandais dur dans mon pantalon.
Et quand elle a jouis, j’ai ressentis un sentiment de victoire incroyable.
Elle s’est couchée à ma droite.
- Wouahhh dit donc ! Tu sais y faire toi ! Comment on peut se passer d’une langue pareille ?...
Son rire cristallin m’a fait rire aussi. Elle s’est collée à moi.
- Et si tu te foutais à poil pour la suite. Tu dois être à l’étroit la dedans.
C’est elle qui m’a déshabillé.
- C’est bien ce que je disais tu étais super à l’étroit…
Ses cheveux ont caressé mes tétons, mon ventre, mon bas ventre, et la moiteur de sa bouche à enserré mon sexe. Mon dieu que c’était bon. Il y avait tellement longtemps ! Elle allait tout doucement. Elle devait avoir compris l’état de mon excitation. Je ne comprenais pas comment une fille si jeune, si belle, pouvait accepter une relation avec un homme comme moi.
- Attention je viens… Attention…
Elle l’a prise en bouche au maximum.
- Non Samira… Non
Elle ne m’a pas lâché. Je me suis déversé en elle à gros bouillons. J’ai crié de douleur et de bonheur. Elle a continué a me sucer un moment avant de revenir me faire un bisou sur les lèvres.
- Pourquoi tu pleures ?... Laisse faire les choses… Tu verras tout va s’arranger… Elle ne peut pas perdre quelqu’un comme toi… Et j’adore le goût de ton sperme. C’est rare que je fasse ça. Mais avec toi c’est pas pareil. En plus tu as un beau sexe. De la bonne taille pour une femme. Elle te l’a jamais dit ta femme ?
Nous étions blottis l’un contre l’autre dans cette chambre de bonne. Nus les deux sous la couette. J’étais bien. On était bien. Mes yeux étaient secs.
- Avec Margot au début, nous le faisions dans la chambre de bonne d’un pote à la fac. On était jeune… C’était super ! Je me suis tût… Excuse-moi, je ne voulais pas….
- Continue… Vas-y… Tu sais bien qu’un bon négociateur favorise le dialogue… C’est toi qui nous l’a appris en séminaire… Elle a éclaté de rire… Je déconne… Long silence… Raconte-moi. J’ai envie de savoir…
Tout est sorti ! D’une traite ! Sans rien cacher !
Quand j’ai fini, l’aube pointait. Je crois que Samira avait les yeux embués.
J’ai passé le Week-end chez elle.
Je bandais, elle était excitée.
- Est-ce-que tu te sens prêt à la tromper ?
- Je sais pas…. Enfin…
- Chuut il y a aucune obligation….
- Mais toi….
- Moi ?.... Au taf, les mecs un peu beauf disent souvent en rigolant que sucer c’est pas tromper…. Peut-être qu’ils ont raison après tout.
Son rire s’est éteint quand sa bouche à avalé mon sexe.
Ce Week-end fut un merveilleux week-end soixante-neuf.
Je n’éprouvais aucun remord. Absolument aucun.
Sauf que je ne voulais pas faire l’amour.
Après tout peut-être que sucer ou lécher n’est pas tromper.
oooOOooo
Le lundi je suis rentré pour préparer mes affaires pour la semaine. Margot était là. Elle m’attendait après avoir emmené les enfants à l’école.
- J’étais inquiète. Tu étais ou. Personne ne savait. J’ai appelé sur ton téléphone. Tu m’as fait peur. Tellement peur Didou.
Merde le portable. J’avais pas encore l’habitude de ce truc.
- Désolé. J’ai oublié
- Oublié !?.. Oublié ? T’as oublié ta femme ?
- Ma femme ? Quelle femme ? La mienne ma vraie femme, elle s’appelait Margot et était mère de deux enfants sublimes. J’étais fou d’elle… Fou d’elle… Et je croyais… Je croyais…. Et puis merde… J’abandonne Margot… J’en ai marre… C’est fini…
- Ne dis pas ça Didou… Je t’en supplie… Je t’aime…
- Stop Margot… T’as choisi une vie avec lui … J’ai compris…
- Mais non Didou… Non… C’est toi que je veux avec moi…
- Tu veux juste un toutou Margot… Et je ne veux plus souffrir… Alors tu peux dire à ton amant que je pars. Qu’il pourra faire ce qu’il veut avec toi… Inutile de m’appeler. Nous discuterons à mon retour pour les enfants et le reste.
Elle m’a regardé avec beaucoup de douceur. J’ai failli craquer. Nous avions mal les deux. Sa voix n’était qu’un souffle.
- Comme tu veux mon ange…
Avant de fermer la porte, je me suis tourné vers elle. Elle semblait tellement fragile, perdue. Je ne sais pas pourquoi j’ai voulu méchant avec elle. Je le regrette encore..
- Tu sais Margot je bande très bien quand je ne suis pas avec vous…
Elle n’a rien dit. Juste une larme qui a lentement coulé.
oooOOooo
Pris par mon boulot, et mes problème de couple je n’ai pas suivi l’actualité. Ou de loin sans y prêter attention. J’aurais dû.
J’ouvre enfin mon téléphone. Un message. De Kemb !
‘’ Salut le cocu… Prends soin d’elle’’
Je téléphone à ma femme.
- Il est parti Didou…
- Pourquoi… Comment ???
Elle comprend que je ne comprends rien et enchaîne.
- L’ouragan a Haïti… Tout est dévasté chez lui… Il ne peut pas laisser sa famille comme ça…
Je balbutie.
- Et toi Margot ?
Long silence.
- Je n’ai pas voulu le suivre….Il était malheureux… Mais je ne pouvais pas… J’ai mal Didou tellement mal… Rentre chéri… S’il te plaît…
La reconstruction fut longue.
Fantastique…
Je pensais que c’était fini…
oooOOooo
Fin Mai de l’année suivante, ma mère nous téléphone pour nous annoncer qu’elle avait invité Kemb le dimanche suivant à l’occasion de son passage en France. Face à ma surprise, elle me précise avoir gardé des contacts avec lui, qu’elle l’aimait bien et qu’elle comptait le recevoir à chacune de ses visites en France.
J’allais refuser tout net. J’ai dit à Margot :
- Je n’irais pas mais bien sûr si toi tu le veux….
- Non Didou.
Nous nous sommes regardés. Il n’y avait pas de non-dit.
Kemb venait en France une fois tous les trimestres et à chaque fois nous avons refusé d’aller chez ma mère.
Benjamin est né un an après. Nous étions tous fous de joie. Bien sûr que nous étions conscients d’être un peu vieux pour ce troisième. Mais Margot le voulait. C’était un ciment supplémentaire pour notre couple.
Mathilde est devenue une seconde mère redoutable et le garçon veillait jalousement sur ses deux sœurs. Tout allait pour le mieux.
Je suis rentré d’un séminaire.
- Assieds-toi Didou..
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- J’ai fais ma visite annuelle chez le gynéco.
- Oui et….
- Elle souhaite que je passe une mammographie approfondie….
Stress épouvantable…..
Les résultats n’étaient pas bons…
Je ne souhaite à personne de connaître cela.
Je n'ai pas hésité longtemps.
J’ai appelé ma mère. Lui ai expliqué ce qui se passait. Elle m’a immédiatement donné le numéro de téléphone.
Il a tout de suite décroché malgré la distance.
- Allo ?
Cette voix...!
- Kemb ?
- Euh … Docteur Kembéhé’lé que puis-je pour vous ?
Je me suis écroulé en pleurs
- Qui êtes vous Monsieur... Que puis-je pour vous...
- Elle est malade Kemb….
Long silence….
- André ?
- Margot est malade !
- Calme toi… Raconte-moi…
Je lui ai raconté et lu les comptes rendus. Il a posé des questions.
- Je te rappelle André…. Attends
Il m’a rappelé dix minutes après.
- Vous avez rendez-vous Lundi chez le professeur O….
Un long silence a suivi la dictée de l’adresse avant qu’il reprenne.
- André, fais confiance au professeur O….
Nouveau silence…
- Prends soin d’elle André... Prends soin d’elle…
Et il a raccroché.
oooOOOooo
Le professeur nous a tout expliqué. Ainsi que ce qui allait se passer. Il a précisé qu’il se chargerait personnellement de Margot qui ne comprenait pas comment j’avais ce contact et surtout un rendez-vous aussi vite.
Nous étions en consultation privée. J’ai sorti la carte Vitale de Margot et mon chéquier. Le professeur a mis une main bienveillante sur mon poignet pour stopper mon geste.
- Pas question Monsieur. Avec ce que fait le docteur Kembéhé’lé pour mon association, j’aurais mauvaise grâce à faire payer des amis qui lui sont aussi chers. Faite un don à son association si vous le souhaitez. Je sais que sa femme s’occupe avec beaucoup de dévouement d’une association d’enfants maltraités.
Margot muette était sidérée.
Dans la voiture, elle s’est mise à pleurer.
- Mais comment ?... Et lui… Comment… ?... Mon Dieu… C’est toi qui a fait çà… Et lui… Marié…
- Tu connais ma mère, elle avait son numéro. J’ai demandé son aide Margot… Il a tout de suite accepté… Il s’est chargé de tout. Il va très bien Margot….. Appelle-le si tu veux… On ira chez ma mère à son prochain passage…. Il n’y a plus de problème Margot…
Elle me regardait les yeux mouillés.Sa voix tremblait.
- On rentre Chéri…On rentre. J’ai envie de voir nos enfants…
Fin
Cette confession à été écrite bien avant l’ouragan Irma.
Elle est tirée pour partie de faits réels....
Ou pas....
L’air frais m’a fait du bien. J’ai marché longtemps. Je ne savais pas où aller. Pas envie d’aller chez mes parents. Et aucun ami. Le numéro du téléphone portable était dans ma poche. Au moins un toit pour dormir. J’ai appelé. Elle a pas eu l’air surpris. M’a donné son adresse.
Elle portait un gros pull et un slip. Rien d’autre.
- Ta femme te laisse sortir un vendredi soir ? Après une semaine d’absence ?
- C’est compliqué actuellement…
- Ça c’est la phrase d’un mec qui va faire une connerie.
- Tu comprends vite toi
- Tu sais, je t’aime bien et je te trouve super mignon mais c’est pas mon genre de casser les couples…
- Aucun risque il est déjà bien cassé….
Un long moment de silence. Elle se mouvait avec une grâce fabuleuse. Le pull cachait le slip et accentuait le côté ultra-féminin de la démarche. J’étais troublé malgré moi. Elle s’est avancée vers moi pour me tendre un verre de soda.
- J’ai pas d’alcool désolée.
J’étais assis sur un lit qui servait aussi de canapé. Je sentais son odeur. La fourche de ses jambes à dix centimètres de ma tête. Je bandais. Je ne sais pas pourquoi, mais je bandais. J’ai levé la tête pour la regarder.
- Excuse moi je vais partir… Je vais prendre un hôtel…
- Un hôtel ? Elle t’a viré ?...
- Non. Non, c’est moi qui suis parti.
Elle s’est encore approchée. Son pull effleurait mon visage. J’ai plaqué mon visage contre son bas ventre. Elle a remonté son pull. Mon visage contre son slip. L’odeur de sa féminité. Tous les évènements de la soirée. Tout se mêlait dans mon cerveau.
- Tu peux rester si tu veux…
Je voulais. J’ai embrassé le fin tissu qui séparait ma bouche de son sexe. L’odeur était affolante. Elle a écarté d’un doigt le slip, me permettant de mettre mon nez dans un friselis de poils noirs. Sa fente était fermée. Humide, chaude, odorante. Elle m’a poussé pour me coucher sur le lit et d’un mouvement souple s’est retrouvée à cheval sur mon visage. Plus de slip.
J’ai dégusté son abricot coulant. Je buvais son miel. Elle se cambrait de plaisir sous mes coups de langue. Dans la position ou j’étais, je ne pouvais rien faire à part utiliser ma langue. C’est elle qui a ouvert son sexe pour me permettre d’aller le plus loin possible. J’ai adoré sa chatte, sa manière de se donner, sa jeunesse, sa beauté, la couleur de sa peau. Je la laissais diriger le rythme de ma langue. Je bandais dur dans mon pantalon.
Et quand elle a jouis, j’ai ressentis un sentiment de victoire incroyable.
Elle s’est couchée à ma droite.
- Wouahhh dit donc ! Tu sais y faire toi ! Comment on peut se passer d’une langue pareille ?...
Son rire cristallin m’a fait rire aussi. Elle s’est collée à moi.
- Et si tu te foutais à poil pour la suite. Tu dois être à l’étroit la dedans.
C’est elle qui m’a déshabillé.
- C’est bien ce que je disais tu étais super à l’étroit…
Ses cheveux ont caressé mes tétons, mon ventre, mon bas ventre, et la moiteur de sa bouche à enserré mon sexe. Mon dieu que c’était bon. Il y avait tellement longtemps ! Elle allait tout doucement. Elle devait avoir compris l’état de mon excitation. Je ne comprenais pas comment une fille si jeune, si belle, pouvait accepter une relation avec un homme comme moi.
- Attention je viens… Attention…
Elle l’a prise en bouche au maximum.
- Non Samira… Non
Elle ne m’a pas lâché. Je me suis déversé en elle à gros bouillons. J’ai crié de douleur et de bonheur. Elle a continué a me sucer un moment avant de revenir me faire un bisou sur les lèvres.
- Pourquoi tu pleures ?... Laisse faire les choses… Tu verras tout va s’arranger… Elle ne peut pas perdre quelqu’un comme toi… Et j’adore le goût de ton sperme. C’est rare que je fasse ça. Mais avec toi c’est pas pareil. En plus tu as un beau sexe. De la bonne taille pour une femme. Elle te l’a jamais dit ta femme ?
Nous étions blottis l’un contre l’autre dans cette chambre de bonne. Nus les deux sous la couette. J’étais bien. On était bien. Mes yeux étaient secs.
- Avec Margot au début, nous le faisions dans la chambre de bonne d’un pote à la fac. On était jeune… C’était super ! Je me suis tût… Excuse-moi, je ne voulais pas….
- Continue… Vas-y… Tu sais bien qu’un bon négociateur favorise le dialogue… C’est toi qui nous l’a appris en séminaire… Elle a éclaté de rire… Je déconne… Long silence… Raconte-moi. J’ai envie de savoir…
Tout est sorti ! D’une traite ! Sans rien cacher !
Quand j’ai fini, l’aube pointait. Je crois que Samira avait les yeux embués.
J’ai passé le Week-end chez elle.
Je bandais, elle était excitée.
- Est-ce-que tu te sens prêt à la tromper ?
- Je sais pas…. Enfin…
- Chuut il y a aucune obligation….
- Mais toi….
- Moi ?.... Au taf, les mecs un peu beauf disent souvent en rigolant que sucer c’est pas tromper…. Peut-être qu’ils ont raison après tout.
Son rire s’est éteint quand sa bouche à avalé mon sexe.
Ce Week-end fut un merveilleux week-end soixante-neuf.
Je n’éprouvais aucun remord. Absolument aucun.
Sauf que je ne voulais pas faire l’amour.
Après tout peut-être que sucer ou lécher n’est pas tromper.
oooOOooo
Le lundi je suis rentré pour préparer mes affaires pour la semaine. Margot était là. Elle m’attendait après avoir emmené les enfants à l’école.
- J’étais inquiète. Tu étais ou. Personne ne savait. J’ai appelé sur ton téléphone. Tu m’as fait peur. Tellement peur Didou.
Merde le portable. J’avais pas encore l’habitude de ce truc.
- Désolé. J’ai oublié
- Oublié !?.. Oublié ? T’as oublié ta femme ?
- Ma femme ? Quelle femme ? La mienne ma vraie femme, elle s’appelait Margot et était mère de deux enfants sublimes. J’étais fou d’elle… Fou d’elle… Et je croyais… Je croyais…. Et puis merde… J’abandonne Margot… J’en ai marre… C’est fini…
- Ne dis pas ça Didou… Je t’en supplie… Je t’aime…
- Stop Margot… T’as choisi une vie avec lui … J’ai compris…
- Mais non Didou… Non… C’est toi que je veux avec moi…
- Tu veux juste un toutou Margot… Et je ne veux plus souffrir… Alors tu peux dire à ton amant que je pars. Qu’il pourra faire ce qu’il veut avec toi… Inutile de m’appeler. Nous discuterons à mon retour pour les enfants et le reste.
Elle m’a regardé avec beaucoup de douceur. J’ai failli craquer. Nous avions mal les deux. Sa voix n’était qu’un souffle.
- Comme tu veux mon ange…
Avant de fermer la porte, je me suis tourné vers elle. Elle semblait tellement fragile, perdue. Je ne sais pas pourquoi j’ai voulu méchant avec elle. Je le regrette encore..
- Tu sais Margot je bande très bien quand je ne suis pas avec vous…
Elle n’a rien dit. Juste une larme qui a lentement coulé.
oooOOooo
Pris par mon boulot, et mes problème de couple je n’ai pas suivi l’actualité. Ou de loin sans y prêter attention. J’aurais dû.
J’ouvre enfin mon téléphone. Un message. De Kemb !
‘’ Salut le cocu… Prends soin d’elle’’
Je téléphone à ma femme.
- Il est parti Didou…
- Pourquoi… Comment ???
Elle comprend que je ne comprends rien et enchaîne.
- L’ouragan a Haïti… Tout est dévasté chez lui… Il ne peut pas laisser sa famille comme ça…
Je balbutie.
- Et toi Margot ?
Long silence.
- Je n’ai pas voulu le suivre….Il était malheureux… Mais je ne pouvais pas… J’ai mal Didou tellement mal… Rentre chéri… S’il te plaît…
La reconstruction fut longue.
Fantastique…
Je pensais que c’était fini…
oooOOooo
Fin Mai de l’année suivante, ma mère nous téléphone pour nous annoncer qu’elle avait invité Kemb le dimanche suivant à l’occasion de son passage en France. Face à ma surprise, elle me précise avoir gardé des contacts avec lui, qu’elle l’aimait bien et qu’elle comptait le recevoir à chacune de ses visites en France.
J’allais refuser tout net. J’ai dit à Margot :
- Je n’irais pas mais bien sûr si toi tu le veux….
- Non Didou.
Nous nous sommes regardés. Il n’y avait pas de non-dit.
Kemb venait en France une fois tous les trimestres et à chaque fois nous avons refusé d’aller chez ma mère.
Benjamin est né un an après. Nous étions tous fous de joie. Bien sûr que nous étions conscients d’être un peu vieux pour ce troisième. Mais Margot le voulait. C’était un ciment supplémentaire pour notre couple.
Mathilde est devenue une seconde mère redoutable et le garçon veillait jalousement sur ses deux sœurs. Tout allait pour le mieux.
Je suis rentré d’un séminaire.
- Assieds-toi Didou..
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- J’ai fais ma visite annuelle chez le gynéco.
- Oui et….
- Elle souhaite que je passe une mammographie approfondie….
Stress épouvantable…..
Les résultats n’étaient pas bons…
Je ne souhaite à personne de connaître cela.
Je n'ai pas hésité longtemps.
J’ai appelé ma mère. Lui ai expliqué ce qui se passait. Elle m’a immédiatement donné le numéro de téléphone.
Il a tout de suite décroché malgré la distance.
- Allo ?
Cette voix...!
- Kemb ?
- Euh … Docteur Kembéhé’lé que puis-je pour vous ?
Je me suis écroulé en pleurs
- Qui êtes vous Monsieur... Que puis-je pour vous...
- Elle est malade Kemb….
Long silence….
- André ?
- Margot est malade !
- Calme toi… Raconte-moi…
Je lui ai raconté et lu les comptes rendus. Il a posé des questions.
- Je te rappelle André…. Attends
Il m’a rappelé dix minutes après.
- Vous avez rendez-vous Lundi chez le professeur O….
Un long silence a suivi la dictée de l’adresse avant qu’il reprenne.
- André, fais confiance au professeur O….
Nouveau silence…
- Prends soin d’elle André... Prends soin d’elle…
Et il a raccroché.
oooOOOooo
Le professeur nous a tout expliqué. Ainsi que ce qui allait se passer. Il a précisé qu’il se chargerait personnellement de Margot qui ne comprenait pas comment j’avais ce contact et surtout un rendez-vous aussi vite.
Nous étions en consultation privée. J’ai sorti la carte Vitale de Margot et mon chéquier. Le professeur a mis une main bienveillante sur mon poignet pour stopper mon geste.
- Pas question Monsieur. Avec ce que fait le docteur Kembéhé’lé pour mon association, j’aurais mauvaise grâce à faire payer des amis qui lui sont aussi chers. Faite un don à son association si vous le souhaitez. Je sais que sa femme s’occupe avec beaucoup de dévouement d’une association d’enfants maltraités.
Margot muette était sidérée.
Dans la voiture, elle s’est mise à pleurer.
- Mais comment ?... Et lui… Comment… ?... Mon Dieu… C’est toi qui a fait çà… Et lui… Marié…
- Tu connais ma mère, elle avait son numéro. J’ai demandé son aide Margot… Il a tout de suite accepté… Il s’est chargé de tout. Il va très bien Margot….. Appelle-le si tu veux… On ira chez ma mère à son prochain passage…. Il n’y a plus de problème Margot…
Elle me regardait les yeux mouillés.Sa voix tremblait.
- On rentre Chéri…On rentre. J’ai envie de voir nos enfants…
Fin
Cette confession à été écrite bien avant l’ouragan Irma.
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5 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
C'est surtout 1 texte qui montre qu'une femme peut se comporter comme 1 véritable poufiasse vu sa propension à traiter son mari comme de la merde.
Essayer de vivre heureux dans le respect de chacun !!! LOL la blague dis donc
La femme traite son mari comme de la merde mais à part ça tout va bien.
Il y a des gifles qui se perdent. En même la femme s’est pris 1 retour de karma dans les dents : 1 cancer.
Après quand on a fait autant de misère à quelqu’un 1 simple cancer ne suffit peut être pas.
Elle aurait dû y rester en sachant que son mari aurait refait sa vie avec 1 femme qui le respecte.
Bref. Tout ça c’est de l’hypocrisie le mari aurait dû divorcer à ses tords à elle , prendre la garde des minots et basta.
La femme traite son mari comme de la merde mais à part ça tout va bien.
Il y a des gifles qui se perdent. En même la femme s’est pris 1 retour de karma dans les dents : 1 cancer.
Après quand on a fait autant de misère à quelqu’un 1 simple cancer ne suffit peut être pas.
Elle aurait dû y rester en sachant que son mari aurait refait sa vie avec 1 femme qui le respecte.
Bref. Tout ça c’est de l’hypocrisie le mari aurait dû divorcer à ses tords à elle , prendre la garde des minots et basta.
Si cette histoire est vrai... Personnellement, je serai revenu avec Margot, mais avec des conditions. Puisqu'elle l'a humilié et traité comme une merde. Il aurait dû faire de même avec elle. En lui disant que si elle voulait qu'il reste, elle devenait son objet sexuel et devrait faire tout ce qu'il lui ordonnerait à cette salope.
Bonne continuation André
Bonne continuation André
Drole d'histoire,la fille qui offre des conneries en cadeaux de Noel,qui s'eclate quand son mec se fait demonter,qui accepte que son mec soit traiter comme de la merde, le mec lui fait preuve d'abnegation et la mere qui trouve normal la relation de son fils avec Kemb. J'ai trouvé cette histoire immonde,on peut s'aimer à 3 ou 4 dans le respect de l'autre mais 1 situation comme ça,je suis mere de 2 garcons, l'un des 2 me plonge dans 1 situation pareille je m'occuperai sans faire de quartier de re mettre les pendules à l'heure. Je suis tolerante et feministe à fond mais là la situation est completement aberrante. J'ai trouvé ça injuste. Autant dans la situation d'Olga T son mari est caudaliste autant la mec subit se fait humilier massacrer moralement et physiquement. Si l'histoire est vrai,perso la fille aurait meriter que le mec se barre avec les enfants. Voila mon humble avis.
Quel récit et quelle fin! Merci à toi André pour cette superbe confession, un des plus beaux textes de soumission, d'humiliation et d'amour à sa compagne qu'il m'ait été donné de lire sur ce site
Au plaisir de te lire à nouveau
Au plaisir de te lire à nouveau