Trio plus un (partie 1)

- Par l'auteur HDS Sexapile33 -
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Récit libertin : Trio plus un  (partie 1) Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-05-2010 dans la catégorie Plus on est
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Trio plus un (partie 1)
Je m'appelle Clothilde avec un "h" et j'ai 23 ans. Née en août, j'ai le tempérament chaud de ce mois, la chevelure auburn en destructuré court pour éclaircir mon visage souvent sourieur. Ma taille correspond avec mon poids d'après les critères médicaux, soit 1m75 pour 65kg. Mes lignes sont harmonieuses avec des hanches pas trop prononcées, un beau p'tit cul sans la culotte de cheval déformante et les vergetures, une poitrine rondes toujours rangée dans de la dentelle en 90B.
Ma taille et mon caractère assez trempé fait que les mecs n'osent pas trop m'emmerder. Je suis chargée de clientèle dans un grand groupe de téléphonie et je suis entourée de nana d'un banal affligeant et de mecs avec pas grand chose dans le froc!
A me lire, vous vous demandez si je ne suis pas un croisé entre un ours et la banquise! Et bien non, je m'éclate bien!
Etant ici pour raconter un peu ma vie sexuelle, je vais sûrement vous étonner car je suis la tendresse même dans mes rapports avec ceux qui sont acceptés près de moi... Bien sûr, il faut passer les parefeus, les douves...
Ma sexualité a été un grand mystère dès le début avec mes parents qui passaient leur temps à s'engueuler. Pour moi, l'amour, c'était pas vraiment existant!
Jusqu'à mes 14 ans, j'étais un garçon manqué. Je grimpais aux arbres, j'étais la première dans tous les bons coups et j'étais la plus bagarreuse.
L'arrivée de mes règles à 13 ans m'a doucement changé. J'étais moins libre de mes activités et je devenais responsable de mon corps... c'était tout nouveau pour moi!
La poussée de ma poitrine me posa beaucoup plus de problème car le regard des potes qui jouaient avec moi changea aussi. De nombreuses baffes furent données suite à des gestes et des réflexions que je refusais.
Avec les études, ma transformation et l'adolescence, je fus transformée vers l'âge de 17 ans en belle jeune fille. Ce n'était pas pour autant que les mecs pouvaient m'approcher mais bon, j'étais la tigresse dingue des études. Des nanas me traitaient de "froide du cul" juste avant qu'elles ne mangent par surprise une porte et qu'elles aillent pleurer chez leur mère. Pour les mecs, franchement, rien ne m'attirait chez eux et je commençais à me demander si j'étais vraiment normale.
Par contre, pour la découverte de mon corps, j'étais au top. La petite caresse déstressante sur le minou dans mon lit, dans un champ de maïs ou en pleine forêt était devenu de plus en plus experte.
Un petit gars que j'appréciais eut la chance ou la malchance de pouvoir sortir avec moi. Le baiser avec la langue... dégueulasse!
et quand il réussi après facilement quatre mois d'approche à m'avoir nue avec lui, il n'arriva même pas à me tirer le moindre plaisir avec sa baguette de sorcier.
Avec mes deux meilleures amies, Carole et Laurence, nous discutions des mecs et nous avions le même retour négatif. Laurence était super sympa et nous faisions souvent des révisions chez elle. En fin de journée, avant que sa mère ne rentre, nous finissions dans la baignoire à faire les connes. Nous jouions sans vraiment faire gaffe si cela était déplacé ou non. On s'en foutait! Le résultat fut que nous nous masturbions ensemble dans le bain et, pour échanger nos méthodes, nous nous masturbions mutuellement. Très agréable et très frustrant de se faire masturber car on a des envies à combler et des découvertes pendant toutes les caresses.
Carole et Laurence étaient allées plus loin dans les rapports et Carole avait léché Laurence.
Notre petit trio était en plein développement et j’eu un réel plaisir à me faire lécher par Carole pendant que Laurence me tétait les seins.
Je découvrais les seins de mes copines, Laurence et ses belles loches avec ses tétines larges, Carole avec sa petite poitrine de midinette avec ses tétons tout fins.
La découverte des odeurs et des sensations offertes par mes copines nous donnèrent la force d’aller au delà des réticences physiques. Nous nous regardions, nous nous mangions, nous nous montrions. Nos mains connaissaient tout de l’anatomie de l’autre. Nos bouches connaissaient tout de l’autre. Nous nous aimions et donnions tout les plaisirs possible sans aucun tabou.
Avec quelques outils, nous nous pénétrions et expérimentions la sodomie, la double pénétration.
Rapidement, nous sommes devenues des expertes dans les baisers et les caresses. Trois salopes goulues du cul avec un seul but, bouffer de la chatte, téter du nichon et donner sa chatte aux caresses. L’intérêt pour les mecs n’existait plus car nous avions notre équilibre même si nous devions vivre cachées des regards et des idées.
Résultat : à 18 ans, je n'étais plus vierge et j’étais devenue lesbienne.

Aujourd’hui, j’ai 23 ans et en 5 ans, ma vie est devenue encore plus folle qu’à la limite fatidique de la majorité.

Carole, la vraie blonde de notre trio est vendeuse dans un magasin de fringues sur le boulevard St Michel à Paris. C’était la plus délurée de notre groupe car c’était par elle que Laurence et moi avions passé rapidement le cap de la léchouille. Avec les mecs, elle était timide à en mourir et c’était pour cela qu’elle était restée tournée vers les femmes. A plusieurs reprises, elle nous avouait qu’elle aimerait essayer avec un mec au moins une fois pour vérifier si sa condition de lesbienne n’était pas faussée. Plus âgée que moi d’un an, elle a gardé son visage d’ange blond avec une douceur attendrissante. Très fine, elle fait presque fragile avec sa petite voix douce. Il est difficile de l’imaginer douce quand on la voie s’enfourner un god et crier de plaisir quand on la lèche. Carole donne vraiment l’impression d’être une furie dans un corps de déesse comme pour attirer le prédateur juste avant de le bouffer. Avec Laurence, nous sommes assez souvent intriguées par Carole quand on voit poindre sa réelle force. Même moi avec mon caractère de chienne, je me sens de temps en temps en situation précaire à côté d’elle.

Il y a trois ans, Carole m’appela le soir, de retour de son travail, pour m’expliquer son état d’esprit après la rencontre avec un client qui l’avait retourné. Elle me raconta comment un mec l’avait abordé pour lui demander des conseils sur le choix d’habits. Jusque là, rien de spécial et Carole avait réagit comme elle le fait dans le cadre de son travail, professionnellement. A la grande différence des autres clients qu’elle avait pu côtoyer, celui-là l’avait comme épinglé psychiquement, comme si un lien s’était emmêlé entre eux. Alors qu’il était parti essayer les divers vêtements dans la cabine d’essayage, Carole était revenue pour demander à travers le rideau si le choix lui convenait. A partir de là, le mec avait joué le jeu et une ambiance de sympathie s’était installée avec blagues et rires. Carole me dit qu’il s’appelait Pascal et qu’il était daltonien, c’était pour cela qu’il avait demandé des conseils sur les fringues. Carole me raconta tout et semblait troublée de se sentir attirée vers lui. J’étais contente pour elle mais, peut-être par jalousie, je lui conseillais de faire attention de ne pas tomber sur un dragueur qui racontait n’importe quoi pour arriver à ses fins. Le lendemain, Laurence m’appela pour ma raconter ce que Carole lui avait dit la veille… ça ressemblait beaucoup à ce qu’elle m’avait dit. Laurence me fit rire quand elle me raconta sa mise en garde vers Carole… ça ressemblait beaucoup à mes propres paroles de la veille.

Carole fut transformée en quelques semaines. A vue d’œil, elle semblait de plus en plus rayonnante. Elle devenait amoureuse de ce gars et toutes ses peurs s’envolaient comme par magie. Avec Laurence, nous avions l’impression de perdre notre Carole. Je dis « notre Carole » comme si elle nous appartenait et ce fut la réflexion faite par Laurence lors d’une grande discussion. Etant trop brusque, c’est Laurence qui demanda à Carole de rencontrer Pascal afin de voir si elle ne se faisait pas avoir. Carole piqua une colère comme jamais nous aurions cru possible. Elle nous traita comme des merdeuses jalouses et claqua la porte de l’appart de Laurence comme si la page était tournée à jamais. Sans me contrôler, je m’effondrais en pleurs dans les bras de Laurence qui eut un mal fou à me consoler. Perdre Carole pour un mec, c’était comme un affront à notre relation hors convention. Durant une semaine complète, Carole ne donna aucune nouvelle. Je devenais sauvage et je jetais tout le monde. Laurence avait perdu l’appétit. Nous étions vraiment de pauvres malheureuses. Quand Carole m’appela, je retrouvais un fol espoir que tout redevienne comme avant. Carole commença à me demander des nouvelles, puis feignant que tout était normal, elle enchaîna sur des excuses sur sa colère. Avec une sorte d’hésitation, elle m’invita à boire un verre après son boulot pour rencontrer Pascal. Oups ! Je tiquais mais voulant vraiment faire plaisir à Carole, j’acceptais l’invitation.

Le soir même, j’étais au rendez-vous. Apeurée et inquiète, j’étais cachée à la sortie de la bouche de métro la plus proche pour surveiller la terrasse du café et regarder à quoi pouvait ressembler ce fameux Pascal. J’étais dans ma surveillance et perdu dans mes pensées que je n’entendis pas qu’on m’appelait. Une main sur l’épaule me fit sursauter et c’était juste un gars qui voulait passer car j’avais bouché un côté de l’escalier. L’homme me demanda si j’étais bien dans mes rêves et il me souriait gentiment. Sans rire, je me poussait pour laisser passer les quelques personnes qui voulaient sortir. Ensuite, je retournais à ma surveillance. A l’heure dite, je vis Carole arriver à la terrasse du café avec ce fameux Pascal qui la tenait par la taille. Sans même m’en rendre compte, j’avais la mâchoire serrée mais elle tomba presque quand je reconnu l’homme qui m’avait parlé pour sortir du métro ! La honte ! Coincée entre la honte et le rendez-vous, j’allais vers Carole et Pascal déjà attablés. Carole se leva pour m’embrasser sur les joues comme nous faisions toujours dans les lieux publics. Elle me présenta Pascal qui se leva et me demanda si on se faisait la bise ou non. Au point où j’en étais… je lui tendis la main tellement je bouillonnais de colère en moi. La colère venait de moi sur moi, sur lui, sur la situation, sur Carole et sur n’importe quelle chose qui pouvait arriver. L’ambiance était glaciale et Pascal restait avec sa main dans celle de Carole…grrrr. Il me demanda si j’avais réussi à sortir de mes rêves. Carole le regarda avec étonnement, puis se tourna vers moi avec le même regard. Juste un « mouais » sorti de ma bouche. Pascal, sans se démonter proposa de sortir de cette terrasse et d’aller choper un casse-croute pour manger le long de la Seine. Il nous paya généreusement la nourriture et nous sommes parti le long de la Seine. Pascal commença à raconter sa vie avec des anecdotes assez marantes et montrant que l’autodérision ne le dérangeait pas. Je ne voulais pas rire mais petit à petit, je ne pu résister à rire. Carole me tenait le bras comme nous avions l’habitude de le faire. En fin de compte, la soirée fut assez agréable et ce Pascal n’était pas bégueule et vantard. Sur le tard, Pascal nous invita à faire une balade sur bateau-mouche autour du canal Saint-martin le week-end suivant. J’acceptais et juste avant que Pascal ne parte vers sa ligne de métro, je m’excusais d’avoir été brute. Il sourit et me dit que Carole l’avait averti que j’étais rugueuse en surface mais tendre à l’intérieur/ Avant même que je ne réagisse, il s’avança vers moi et me fit la bise que je lui rendis.
Pendant le retour chez moi et le soir dans ma chambre, je tournais la soirée dans ma tête et je devais en conclure que Pascal était sympathique et loin des mecs qui étaient avec moi dans ma jeunesse.
Le lendemain aux aurores, Laurence m’appela pour avoir des nouvelles sur la veille. Je lui fis un résumé rapide en lui disant que Carole était heureuse et que Pascal avait l’air d’un mec assez cool. Laurence m’indiqua qu’elle était invitée ce soir pour faire connaissance et qu’elle stressait un peu. Je la rassurais et l’obligeais à me rappeler le soir même. Le soir même, Laurence m’appela et me dit son ressenti sur le célèbre Pascal. Grosso-modo, il était pas mal pour un mec et nous étions en parti rassurées pour Carole. Il restait toujours la question de notre trio qui risquait fort de devenir réduit. Avec Laurence, nous avions hâte de pouvoir en parler à Carole. La balade en bateau fut super sympa. Laurence était aussi là et nous avons passé une journée superbe avec un soleil au rendez-vous. Pascal disait une blague toutes les 15 secondes et il me désarçonnait à chaque fois. Laurence était morte de rire à me voir remise à ma place avec les réflexions gentillettes de Pascal. Je devais bien reconnaître qu’il avait un esprit super rapide et qu’il avait l’art et la manière de rebondir sur n’importe quel sujet. A plusieurs reprises, je le surpris même à être capable de suivre deux conversations à la fois et ça dépassait de loin les pauvres possibilités des gens habituels qui travaillaient avec moi. A trois ou quatre reprises dans la journée, Pascal fit une remarque à Laurence et à moi concernant nos décolletés. Il les trouvait très beau mais il avait du mal à rester de marbre devant une si belle vue. Il nous demandait de ne pas trop l’aguicher pour ne pas faire de peine à Carole. Je trouvais ça culotté mais sympa d’avouer une faiblesse typiquement masculine dans le cadre de ne pas faire de peine. En plus, complètement idiot puisque Carole nous caressait et tétait les seins il y a encore un mois à peine. Bref, gentil garçon mais un peu con comme réflexion.
Cette journée était à refaire sans nul doute et Carole repris le chemin de la banlieue avec nous. Dans le wagon, à l’écart toutes les trois, nous avions enfin l’occasion de reparler du mois écoulé.
Carole nous raconta sa vie qui semblait vraiment merveilleuse avec Pascal. Il était beau, grand, fort, charmant, gnagnagna… Bref, le prince charmant dans toute sa splendeur de mâle dragueur à la recherche de sa proie. Laurence confirma qu’il était très gentil et attentif. J’étais donc la seule à trouver ce mec comme un mec ! Banal ! Carole et Pascal n’étaient pas passés à l’acte car Carole avait peur, à partir de là de nous perdre toutes les deux. Je dis clairement qu’il faudrait choisir. Laurence fut plus évasive et Carole nous cloua le bec en disant qu’elle allait tout dire de son expérience lesbien avec nous. Je faillis m’étrangler. Laurence demanda à Carole si elle rigolait mais elle semblait la plus sérieuse possible. J’imaginais la réaction de Pascal en entendant qu’il avait dragué une bouffe-minou. Soit il allait la jeter, soit il allait en profiter pour lui faire faire n’importe quoi sous couvert de dévoiler ce secret. Avec Laurence, on déconseillait à Carole de raconter quoi que ce soit. Carole élucida la question et nous demanda nos expérience avec les mecs. Je crois que nous avons dépeint les hommes comme des bêtes dénuées de cerveau. Peu flatteur mais nous devions avouer que nos expériences étaient pauvres. Sur le quai de la gare, nous laissions Carole dans un état de réflexion profonde. Avec Laurence, nous avions espoir qu’elle reste copain-copine avec Pascal mais nous avions l’intuition qu’elle allait passer à l’acte et que l’avenir allait être secoué. La mère de Laurence n’étant pas là, nous passions la soirée à nous caresser tendrement mais le goût n’était pas là.
Le 10 août, juste la semaine avant les vacances, Laurence m’appela pour m’apprendre une drôle de nouvelle. Pascal lui avait envoyé un texto pour lui souhaiter sa fête. Laurence n’en revenait pas. Moi non plus. Ca faisait deux semaines que nous avions rencontrer Pascal sur les quais et depuis, pas de nouvelle. Carole et Laurence devaient être en vacances avec moi les trois semaines suivantes mais aucune nouvelles de Carole.
Le vendredi des vacances, Carole m’appela à 3 heure de l’après-midi pour demander si je voulais fêter les vacances entre filles ce soir. Elle semblait heureuse et je mettais ça sur le compte des vacances et du beau temps. En appelant Laurence pour organiser notre soirée, Laurence m’appris que Carole était passée à l’acte il y avait une semaine et qu’elle venait de l’apprendre par la bouche même de Carole.
Le soir, Carole arriva avec un gros paquet de bonbon et elle nous offrit à chacune un ensemble déshabillé coquin. Elle nous embrassa avec une pression inhabituelle et nous pressa d’être prête pour pouvoir passer dans la chambre pour un gros câlin. J’avais aussi envie d’elle car elle m’avait manqué mais je demandais si elle n’avait pas encore de pascal dans la chatte. Elle me fit un grand sourire et me répondit que si je voulais du sperme, je n’avais qu’à aller le prendre à la source. Là, elle me cloua le bec d’une façon magistrale et je n’eu, comme réaction, que le mot « merde ! ». Laurence explosa de rire et dit à Carole qu’être amoureuse la rendait dangereuse. Carole riait de bon cœur et vint vers moi m’embrasser sur la bouche. Elle me dit « Je t’aime grande nouille. Arrête d’être jalouse et va vite te préparer, j’ai une envie folle de toi ! ».
Après un passage dans la salle de bain, sans passer par la baignoire_ trop long _ nous nous retrouvions dans le lit où Carole se lova contre Laurence et moi. Rapidement, le désir nous submergea et j’eu le plaisir d’avoir Carole entre mes cuisses pour un baiser extraordinaire. Carole avait le feu au ventre et elle était insatiable. La nuit nous épuisa toutes les trois et je crois m’être endormie pendant que Carole avait encore mon sein en bouche. Le lendemain, Carole nous raconta sa première fois avec Pascal et comment Pascal l’avait mise en confiance. Il ne l’avait pas pénétrée la première fois. Chose qui étonna Laurence et moi. Carole nous dit qu’il embrassait à merveille et qu’il léchait avec tendresse. Elle nous raconta aussi comment Carole avait attrapé le sexe de Pascal et se l’était introduite elle même. Carole ne s’arrêtait pas de nous raconter les sensations en elle, les bienfaits d’être avec un homme amoureux. A l’écouter, on avait presque envie d’être à sa place. D’ailleurs, Laurence se masturbait pendant que Carole racontait son expérience. Carole et moi la regardions faire et Carole lui dit que Pascal serait ravi de la voir. Alors que j’étais un peu choquée d’entendre Carole introduire son Pascal dans notre groupe de nanas, Laurence paru motivée et commença à partir dans un orgasme de plus en plus fort. Ce fut la première fois que Carole parlait de Pascal pendant nos ébats. Dans la journée, nous primes le temps de nous balader pour papoter de tout et de rien. Le sujet « Pascal » revenait souvent sur le tapis et ça avait tendance à m’énerver. Laurence me mettait en boite à chaque fois que je montais dans les tours. Carole laissait faire comme à chaque fois. En fin de ce week-end, un planning avait été établi pour faire quelques sorties au cinoche ou ailleurs pendant la première semaine de vacances. La deuxième semaine était laissée pour la famille et la troisième pour nous. Ensuite, chacune avait des activités, soit le travail, soit les études. Carole nous avoua qu’elle n’avait pas encore parlé du trio de copines et de leurs activités mais qu’elle comptait bien le faire. Pascal…le fameux Pascal… lui avait bien dit que la confiance, la vérité et le respect étaient des valeurs qui lui étaient indispensables pour le bien-être d’une relation. Belles paroles à mon avis mais bon ! c’est un mec, n’ayons pas trop d’attente. Il sait juste lire et dire les bonnes paroles au bon moment. Laurence semblait touchée par ce Pascal et j’avais l’impression que Carole et elle avaient des petits secrets avec ce mec. Encore une fois, j’enrageais toute seule dans mon coin.
La semaine suivante fut riche en émotion car si la sortie cinéma fut nul à chier avec un film de daube, la suite au resto fut plus remplie. Je m’attendais initialement à une sortie entre nanas et un plan cul à trois. L’arrivée de Pascal mit une croix sur la première partie de mon plan. Seules Carole et Laurence semblaient ravie. Pour le resto, difficile de jeter Pascal, donc 4 places autour d’une table dans un coin de salle. Pour le dessert, Pascal nous servi un plat de résistance en annonçant qu’il avait apprit par Carole les relations très particulières que nous avions toutes les trois. J’irais pas jusqu’à dire que ma profiterole a été avalée toute ronde mais tout mon organisme a hurlé d’horreur et s’attendait au pire. Quand à Laurence, elle est simplement devenu livide.
Pascal dit tout simplement « C’est chouette ! je vous admire » avant de se remettre à manger son nougat glacé. « C’est chouette » ! Comme si c’était un résumé après avoir lu le dos d’un livre. Merde alors, je l’aurais étranglé et je devais être rouge. De colère ou de honte, sur le coup, je ne savais le dire mais rouge, sûre.
Pascal me regarda avec un sourire et me demanda ce que je voulais. Je ne répondis pas. Il m’expliqua simplement que Carole avait eu le courage d’avouer cette relation. En tant que mec, il était troublé, excité, curieux. Troublé d’avoir trouvé une fille merveilleuse et gentille qui ose quitter une relation stable et homosexuelle contre une première aventure avec un homme. Excité parce que imaginer trois superbes nanas entre elles faisait parti d’un fantasme que plus d’un homme peut avoir. Curieux… et bien parce que…ouah ! ça doit être superbe pour vous trois.
Laurence chuchota « Moins fort ! » alors que Pascal ne parlait vraiment pas fort. Il rigola car la salle était très bruyante et il y avait aucun risque que quelqu’un entende la conversation. Pascal se pencha vers Laurence et lui dit « Carole m’a fait confiance. Vous pouvez me faire confiance ». Se tournant vers moi « Je t’apprécie beaucoup Clothilde et tu me fais rire avec tes airs de reine. J’ai l’impression que tu refuses quelque chose en toi qui te ronge alors que tu es belle et tu as la chance de vivre avec Carole et Laurence une expérience que peu de femme peuvent se vanter de vivre. Il n’est pas question pour moi de m’interposer entre vous trois même si l’idée d’être avec vous est plus que tentante. Carole est bi-sexuelle. Elle aime être avec moi. Elle aime être avec vous. Pourquoi avez-vous peur ? Vous avez une chance inouïe. Quand Carole m’a annoncé cette nouvelle, voilà ce que je lui ai dit : Protégez-vous. Maintenant, voilà ce que j’ai pensé et Carole ne le sait pas : Pétard ! ce que j’aimerai être avec elles. Vous savez tout et oui, ça m’excite de vous savoir nues entre vous à vous caresser. Pour le moment, c’est Carole qui en profite mais comme vous le savez sans vous l’avouer, l’Amour est une force qui peut se partager à l’infinie. Une mère aime autant ses enfants, qu’elle en ait 1, 2 ou plus. Toi, Clothilde, tu aimes autant Laurence que Carole. Aujourd’hui, j’aime Carole et j’apprends à vous connaître. C’est vous qui êtes maitresse de la suite de l’histoire mais quoi qu’il en soit, garder Carole auprès de vous deux et continuez à vous aimer. »
Il nous faisait des avances pour coucher avec nous trois… j’y croyais pas. Ce porc de mec, à peine avec Carole, voulait coucher avec ses copines. J’allais lui mettre une couche quand Carole prit la parole : « Je suis d’accord avec toi et même si je sais que Clothilde a envie de t’arracher les yeux, je sais qu’elle n’en fera rien et qu’elle va se calmer. Pour moi, il est inconcevable de choisir entre Pascal, Laurence et Clothilde. L’amour nous unissant est très fort. Si un jour, on a la chance de pouvoir le vivre unitairement, ce sera une victoire sur les idéaux qui nous parquent dans un mode de vie préprogrammé. »
Pascal reprit la parole et se pencha sur la table : « Je vais vous laisser finir la soirée ensemble. Demain, j’ai du taf de bonne heure pour une mamie ». En se tournant vers moi « Ne t’inquiète pas Clo, j’ai peut-être l’air d’un gros con poilu avec des idées dirigées par son zob, j’ai des valeurs qui dirigent ma vie bien plus fortes et ça me permet d’être fier de ce que je suis et de ce que je fais. Calme toi et passe une bonne soirée ». En se tournant vers Laurence « Sans vouloir te choquer, je trouve la dentelle de ton soutif très belle. J’ai mangé en louchant toute la soirée et j’ai dû perdre 2 dixièmes mais c’était chouette ». Pendant que Laurence jetait vers son décolleté qui était vraiment très ouvert, et le refermait tardivement, Pascal ajouta vers Carole « Bisous ma chérie et tu m’appelles demain pour qu’on se retrouve ». Il se leva, nous embrassa à tour de rôle, même moi. S’il savait le pauvre… et il se leva pour aller payer. Carole l’accompagna en me laissant avec Laurence à table. Laurence me lança un « Calme toi un peu ma grande, tu vivras plus vieille ! ». « Mais tu as entendu ce mec, il veut coucher avec nous trois ! ». « Bien sûr, grande nouille et tu devrais être contente parce qu’il faut qu’il soit courageux ou fou furieux pour vouloir coucher avec toi. Tu ne te rends pas compte à quel point tu es désagréable avec lui. Il est sympa et ce qu’il a dit, c’est avec l’aval de Carole. Tu es une tigresse qui ne réfléchit pas beaucoup. ».
Pour éviter l’esclandre, je ne répondais pas. Laurence continuait : « C’est en grande partie grâce à Carole que nous sommes ensemble toutes les trois donc si elle pense que Pascal peut nous apporter quelque chose, je pense que nous devrions y penser. Je ne dis pas que me retrouver à poil devant lui est dans mon projet immédiat mais je le trouve correct et je pense qu’avec le temps, c’est dans le possible. Toi, tu es toujours avec tes colères et je pense que Pascal a raison quand il dit que tu as un manque en toi. C’est un mec et je pense qu’il a trouvé ton problème en moins de temps qu’il faut pour le dire. Et si c’était un mec qu’il te fallait ! Tu es tellement fière que tu refuses d’y penser mais ta maigre expérience avec un mec ne t’a pas donné l’occasion d’aller au fond des choses. Réfléchit un peu avant de monter sur tes grands chevaux et va voir au fond de toi. Même si on s’éclate entre nanas, je pense que tu es avec nous parce que le jeu t’apporte du plaisir et que tu as la trouille d’aller chercher ce que la nature t’offre. Carole nous a montrer le sexe entre filles et nous sommes ensemble. Maintenant, Carole nous montre la relation avec un mec. Est-ce que cela ne veut pas dire que nous devrions nous ouvrir vers une relation normale entre un homme et une femme ? Pour moi, je suis en mutation intérieure et je pense qu’un équilibre avec un homme devrait m’apporter du bien. C’est pour cela que je ne rejète pas brutalement la discussion avec Pascal. Il n’est pas con et Carole… je lui fais confiance. Je l’aime et elle ne fera rien de bête envers nous… Nous sommes les trois mousquetaires. Peut-être que Pascal sera notre Dartagnan ! ».
Là, je ne pût m’empêcher de répondre : « C’est con comme image ! »
Carole arriva et nous demanda de quoi nous parlions. Je dis : « Des histoires de mousquetaires ! ».
Bien que je fasse ma dure, l’explication de Laurence me toucha et seule dans le noir au fond de ma chambre, je pensais à ce que serait ma vie avec un homme, ou avec Pascal, ou avec les filles, ou avec Pascal et les filles…Pffft, quelle merde !
Pascal se retrouva souvent mêlé avec nos activités mais il restait assez discret. Nous avions régulièrement nos activités sexe entre nanas et plus jamais Pascal ne refit de proposition. Carole était toujours aussi heureuse avec Pascal et la voir ainsi me comblait de joie. Laurence avait une facheuse tendance à penser que Pascal pourrait entrer dans notre relation lesbienne et devenir l’homme de la situation pour nous trois. Pour moi, j’étais beaucoup dure à convaincre mais c’est ma mère, qui m’aida.
Ma mère mourut dans l’année de mes 21 ans. Un cancer du pancréas qui lui fit perdre plus de 20 kilos en un temps record. Juste le temps de se dire l’essentiel et elle était devenu un ange. Mon père étant parti depuis longtemps pour une pouf, je vivais seule avec ma mère. En 6 mois, ma mère parti en hospitalisation, je vécu seule dans le grand appart et je vis ma mère réduite à l’état de souvenir chaque jour un peu plus. Avant qu’elle ne puisse plus parler à cause des traitements et des appareils, elle me demanda des blocs de papiers et des crayons. Ensuite, elle passa le plus clair de son temps à écrire un lettre à sa fille qui me fait toujours frissonner. Aujourd’hui, j’ai 3 cahiers complet rédigé par ma mère sur son lit de mort. Sa vie se résume à trois cahier ! Pendant cette période, nous parlions souvent et je lui avouai que j’étais lesbienne avec Carole et Laurence. Elle ne s’en offusqua pas mais me posa des questions sur mon état d’esprit vis à vis de cette situation. En discutant avec ma mère sur ce sujet qui dériva vers le sexe, les hommes, les peurs, les expériences, … Ma mère voulu rencontrer Carole, Laurence et Pascal séparément. Laurence eut beaucoup de mal car elle s’imaginait au chevet de sa mère et cela lui fit énormément de peine. Pascal revint souvent et ma mère avait l’air de l’apprécier. Carole vint souvent aussi avec moi.
Un jour où ma mère avait eu une crise plus forte que les précédentes, je la vis avec les larmes aux yeux me dire que je devais m’ouvrir à mes amis et vivre l’amour qui m’était offert car la vie est trop courte pour la bouder. Cette période de ma vie a été très dure et la présence de mes amies m’ont aider à la supporter. Pascal aussi fut là et me prit souvent dans ses bras où, vers la fin, je fondais en larme. Jamais il ne profita de la situation et il était toujours là pour aider. Souvent, en rentrant dans l’appart, je trouvais le ménage fait, le frigo rempli et des petits mots d’amitié et d’amour.
Ma mère mourut le 4 février.
Impossible de retourner dans mon appart. Laurence et sa mère m’accueillirent. Carole et Pascal se débrouillèrent pour changer d’appart et en trouver un plus grand dans un ensemble immobilier super chouette. 5ème étage avec terrasse, une vraie cuisine et 3 chambres. Laurence participa aussi activement au changement et quand je me remis à sortir, ils m’invitèrent dans ma nouvelle demeure. J’avais l’impression de vivre une émission de Déco car j’avais ma chambre personnalisée, Laurence la sienne et Carole aussi. Ils avaient bossé comme des tarés pour regrouper ce que maintenant on pouvait appeler les mousquetaires. D’ailleurs, Laurence avait chiné une vieille reliure d’époque avec les trois mousquetaires qu’elle avait mise au mur dans un cadre. En l’a voyant, cela me fit rire malgré le chagrin. Tout ce travail fut fait en regroupant le pognon de chacun. C’était une colocation qui nous permettait de vivre dans cet appart pour une bouchée de pain. Royal !
Pascal avait trouvé le temps de venir me voir chez Laurence pour me forcer à sortir. Il fut persévérant et avec l’aide des filles, je sortais avec lui pour parler ou simplement pour se geler dans les courant d’air. Mon idée sur lui évolua dans le bon sens et quand la situation de vivre ensemble dans le même appart se présenta, je ne fut nullement choquée. Au contraire, j’en fut contente et cela me rassura de l’avoir près de moi.

Le couple Carole/Pascal vivait bien. Le trio de nanas vivait bien. Les parties de jambes en l’air entre nanas reprirent doucement. La vie à quatre se mit en place avec quelques réglages obligatoire. Laurence changea de boulot pour ne plus avoir de transport. Carole en fit autant. Pascal garda son travail à Bagneux. Moi, je trouvais un travail à côté de celui de Pascal. Le soleil revint avec les rires et comme disait ma mère, la vie continue et elle est unique donc, vivons là.

A suivre...

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