Voyage Initiatique - 15
Récit érotique écrit par Ninemark [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-11-2018 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Voyage Initiatique - 15
Chapitre 15 : France Partie 1 – Retour au Pays
Mes plans sont complètement chamboulés et je me retrouve dans un avion en direction de Marseille au lieu de partir en Allemagne. La déception ou la frustration n’ont pas lieu d’être car je sais que je rentre pour dire adieu à un ami proche. Je prends soin de prevenir ma famille et mes potes de mon retour qui ne se fera sans doute pas dans la joie.
Pendant le temps du trajet, pleins de questions se percutaient dans ma tête. 2 ans que je n’étais pas revenu. 2 ans de voyage à travers le monde. Puis la question de savoir si je continuerai mon périple ou pas. D’un côté je veux repartir à la découverte de l’Europe et d’un autre côté je me dis qu’après deux ans de mouvement, il serait peut-être bien de se poser.
J’arrive à l’aéroport et je retrouve Charline, une de mes meilleurs potes qui a accepté sans hésiter de m’héberger en attendant de savoir ce que je ferais. L’étreinte est très forte du fait qu’on ne s’est pas vu depuis deux ans. Puis la joie est rattrapée par une pensée pour Florian qui est la raison de nos retrouvailles. On part donc en direction de son appartement et les discussions sont variées et ne manquent surtout pas. L’enterrement aura lieu dans 2 jours donc Charline me propose d’aller au funérarium avant si je le souhaite. Je décline sa proposition ne voulant pas ternir le souvenir de son visage si angélique.
Durant les deux jours qui précèdent l’enterrement, j’ai eu l’occasion de revoir presque tous mes amis et l’ambiance est toujours la même : la joie des retrouvailles, la tristesse de la raison de celles-ci, la nostalgie des souvenirs. On s’est tous retrouvé la veille au bar pour boire un verre et c’est à ce moment-là que mes retrouvailles avec Joris ont eu lieu. C’est étrange sensation lorsque nos regards se croisent. A son bras droit, un homme plutôt bien foutu mais pas vraiment à mon goût. On se salue avec un peu de distance ne sachant pas encore quelle nouvelle relation nous caractérisait. Il m’avait quitté avant mon départ car il ne supporterait pas la distance mais il n’y a jamais eu d’animosité ou de rancœur. Il me présente son copain et on engage la conversation sur mon voyage. Toute la bande est presque au complet et une personne fait remarquer que Nabil est manquant. J’interviens alors pour leur dire que j’étais avec lui au Maroc lors de l’annonce et il ne se sentait pas venir après ce qu’il avait vécu ici. Tout le monde approuve mes dires mais en faisant un tour de table je vois Joris changer d’attitude. Je ne sais pas si ça vient du fait que j’étais avec Nabil ou si c’est parce qu’il fait partie des raisons de son absence. Je ne relève pas et la soirée reprend doucement.
C’est le jour de l’enterrement et nous nous retrouvons à nouveau mais cette fois-ci avec un costard en plus et le sourire en moins. La cérémonie est poignante et tout le groupe s’efforce de se soutenir devant cette difficile épreuve. A la fin de l’enterrement, nous nous retrouvons autour d’un pot en tentant de retrouver le sourire à travers les souvenirs. Puis, comme nous nous l’étions tous promis lorsque l’un de nous sera décédé, nous partons au restaurant en vue d’une soirée en boite de nuit pour célébrer sa mémoire.
On retrouve vite nos habitudes. Enfin non, je retrouve mes habitudes car eux ne sont jamais partis. Ça fait vraiment bizarre car d’un côté je sens tout le temps « perdu » à leurs côtés et en même temps j’ai la sensation de ne jamais être parti. Leurs vies ont très peu changé et se résument à quelques améliorations mais pas de choses de fou non plus. Les délires partent rapidement et on en oublie presque l’enterrement tant on a l’impression que Florian est avec nous ce soir. L’alcool aidant, on sort du restaurant tous joyeux et prêt à faire la fête. On se dirige vers un bar car il est encore tôt et la fête continue. Puis on enchaîne sur la boite de nuit où on était tous bien allumés et au final on s’est fait viré de la boite. On trainait dans les rues de Marseille quand l’un du groupe confesse que ça fait du bien de me voir de retour. Tout le monde approuve et ils poursuivent en me demandant si je compte rester ou repartir. Je me retrouve face à un mur, incapable de savoir. Je finis sans réfléchir par leur dire que je vais rester un peu ici avant de voir pour repartir. Je vois alors Joris sourire brièvement et partir dans ses pensées. Je crois comprendre ce qu’il est en train de penser et j’appréhende de me retrouver seul avec lui. Je ne sais toujours pas comment me positionner face à lui. On finit par rentrer et se coucher.
Quelques jours sont passés et j’avais promis à mes parents de remonter dans la région pour les voir. Je fais donc mes affaires en vue de partir demain. Je suis seul chez Charline car elle est allée voir son copain. C’est à ce moment là que l’on sonne à la porte. Je m’approche lentement en silence et regarde par le judas pour apercevoir la tête de Joris. Je prends une grande respiration et ouvre la porte. Il est un peu gêné et me dit bonjour. Je lui retourne la politesse et enchaine sur le fait que Charline n’est pas là. Il me dit qu’il sait et que c’est moi qu’il venait voir. Je me retrouve un peu déstabilisé et le laisse rentrer. Je lui propose à boire et on part s’installer sur le canapé.
Quelques minutes de silence s’installent après les échanges d’usage et je finis par le briser en notant comment il est difficile de se positionner sur notre relation. Il approuve et il me confesse qu’il savait que ce jour arriverait et malgré les deux ans à s’y faire, il ne s’attendait pas à ça. Je rigole en ne pouvant que confirmer ses dires. On discute alors de nos différentes relations et lentement, on se met à parler de notre relation et vers quoi cela va aboutir. Joris me dit que lorsqu’il m’a vu, il a retrouvé les sentiments qu’il avait pu avoir auparavant pour moi. Je l’écoute attentivement et me rend compte qu’on n’est pas au même point. Il me fait doucement comprendre qu’il est toujours amoureux de moi alors que moi-même je n’en sais pas plus. A vrai dire, je suis complètement paumé depuis mon retour sur ce que je recherche sexuellement.
Durant ce voyage. J’ai vécu de nombreuses expériences, je me suis découvert sur beaucoup de choses et j’ai appris à savoir ce que j’aimais ou non. Mais si quelque chose n’a pas trop changé, c’est de savoir si j’aime toujours ou non Joris. Bien-sûr, il provoque en moi quelque chose car on a passé du temps ensemble et qu’il est canon mais je ne sais pas si je serais en mesure de me remettre en couple avec. Ça serait comme faire une croix sur mon voyage et faire un pas en arrière dans ma vie. C’est ce que je tente de lui faire comprendre et malgré sa compréhension, je sens qu’il est prêt à tout faire pour me récupérer. Il s’approche alors de moi pour m’embrasser.
Je me laisse faire car ça me permet de pouvoir clarifier plusieurs questions dans ma tête. Je retrouve ses lèvres si douces et sa langue. Nos habitudes reprennent le dessus et il se retrouve sur moi à m’embrasser pendant que je lui masse les fesses. Une fougue s’empare de nous et je me laisse aller de plus en plus. Une voix dans ma tête me dit de tout arrêter car c’est un terrain dangereux mais mon corps continue à explorer le corps de Joris. Ce dernier se lève et se déshabille pour revenir nu sur moi. Mes mains palpent encore mieux ses lobes fessiers et sa queue dure se frotte contre moi.
Mais cette voix revient à la charge et cette fois-ci, je l’écoute et repousse Joris d’une main. Il est surpris et me regarde avec questionnement. Je lui fais part du fait que ce n’est pas réglo pour son copain et que cela ne mène à rien car, comme expliquer plus tôt, je ne compte pas me remettre avec. Il me dit alors que je n’ai qu’à juste le baiser comme un plan cul, le tout en se mettant sur la table du salon en cambrant bien. Il commence à se doigter et fait tout pour me faire craquer. Mais rien n’y fait, je me rends compte que je n’ai plus de sentiments pour lui et surtout que je n’ai pas envie de juste baiser avec. Si c’est pour lui immiscer d’autres fantasmes dans sa tête, c’est inutile. Je continue sur ma lancée et lui dit qu’il ne se passera rien et qu’il peut se rhabiller. Il revient à la charge en se mettant sur moi et en tentant d’ouvrir ma ceinture mais je le repousse instantanément. Il commence alors à rager et tout en s’habillant, il m’insulte en me disant que j’ai bien changé.
Il quitte l’appartement seul et je reste sur le canapé à réfléchir à sa dernière phrase. En effet, j’ai bien changé et heureusement. Mais je remarque qu’un changement a eu lieu récemment et à mon retour en France. Toutes les expériences sexuelles que j’ai eu au cours de mon voyage resteront des souvenirs inoubliables et pour autant je ne me vois pas les refaire. Je me rends compte que maintenant j’ai besoin d’une relation stable et d’amour tout en tendresse et non purement sexuelle ou autre. Un plan comme ça pour se vider ne m’excite plus. Je souris en me disant qu’il y a deux semaines je me faisais baiser par dix gars et qu’aujourd’hui même recoucher avec mon ex ne me satisfait plus. C’est à ce moment précis que je reçois un mail. Je regarde mon portable et voit un message de Dean. Dean est sans doute la personne avec qui j’ai gardé un contact constant durant tout mon voyage et surtout qui me donne le sourire à tout moment. On se parle dès que possible et il me raconte toute sa vie. Je lui avais annoncé mon retour en France il y a quelques jours et il me paraissait bien mystérieux dans son message. Et ce que je lu dans ce nouveau message allait changer le cours des choses.
Dean m’a envoyé un message en français qui me demande si j’acceptais de venir le chercher à l’aéroport de Marignane dans quelques heures. Je suis en train d’halluciner et je dois relire l’expéditeur une dizaine de fois avant de me faire une raison. Je lui demande alors c’est quoi ce bordel et il me répond instantanément qu’il attendait mon retour à Marseille pour prendre un avion et venir me voir. Mon cœur bat la chamade et une excitation inattendue s’empare de moi. J’en oublie même de répondre et il finit par me renvoyer un message pour savoir si c’était une bonne idée ou une idée foireuse. Je lui réponds que bien sûr je serai là et qu’on ne pouvait pas faire mieux niveau surprise. On continue d’échanger et mon sourire ne me quitte plus.
Charline rentre à ce moment là et me découvre dans cet état. Au courant que Joris devait passer, elle me demande alors comment ça s’est passé et, vu mon sourire, si on s’était remis ensemble. Je mets quelques secondes à comprendre de quoi elle me parlait et la visite de Joris me semblant à des années lumières, j’expédie vite le sujet. Par contre, je m’extasie et lui expose la venue de Dean. Je suis tellement content que Charline finit par être aussi excité malgré son désarroi d’il y a quelques minutes. Elle me demande donc plus d’explications sur ce jeune homme et je lui dis que c’est un très bon ami fait sur la route et avec qui j’ai conversé tout le long du périple. Elle questionne la qualité de cette relation mais je l’arrête en lui disant que ce n’est en rien mon petit-ami. Je lui raconte vite fait nos péripéties et appuie sur le fait que je ne l’ai pas revu depuis presque 1 an et demi. Elle m’écoute en souriant et termine toujours sa phrase par « Oui, mais avoue qu’il te plait ». Je finis par céder et lui dire que oui il correspond à mes critères mais que la distance et le temps est un facteur indéniable pour ne pas m’immiscer de fantasmes en tête. Elle me demande alors les photos et malgré le peu de photos que j’ai de lui, elle s’extasie devant chacune d’elles. Elle me propose alors instinctivement d’aller le chercher à l’aéroport et, n’ayant pas de voiture, j’accepte directement.
Sur le chemin, l’excitation ne fait qu’amplifier donc toutes les discussions sont bonnes pour me distraire. Puis soudain, je me rappelle que je vis déjà chez Charline et m’alerte en cherchant comment le loger. Charline explose de rire et me dis qu’il peut aussi venir à la maison. Je m’assure que ça ne la dérange pas et elle m’affirme que ça lui fera du bien d’avoir du monde à la maison et qu’elle est tellement heureuse de me retrouver qu’elle serait prête à accepter n’importe quoi. Je percute aussi qu’il faut que j’appelle mes parents pour repousser ma venue à Strasbourg. Après l’appel, les discussions reprennent et on arrive rapidement à l’aéroport.
On avance lentement vers le hall d’arrivée car on est en avance mais mon cœur palpite de retrouver Dean. Je repense à tous les hommes que j’ai pu rencontrer et me rends compte que c’est avec lui que j’ai eu le plus de liens. Rafael a bien-sûr été très présent mais sa disparition progressive a éradiqué tout sentiment pour lui. Même s’il réapparaissait aujourd’hui, je serai certes content de le revoir, mais je sais que je ne voudrais même plus engager une amitié avec tant il m’a oublié si rapidement après toutes les choses vécues et dites en sa compagnie. Dean au contraire, notre lien n’a fait que se renforcer. J’ai pu trouver en lui un confident et un mentor pour me maintenir en course durant mon périple. Il était toujours là pour m’envoyer son soutien et son admiration. Je sais qu’aller le voir aux Etats-Unis aurait été un de mes projets prioritaires après la fin de mon voyage.
Les minutes passent et l’avion de Dean a déjà atterri depuis une dizaine de minutes. Le temps de sortir et de prendre ses bagages, il ne devrait plus trop tarder. Puis soudainement les portes s’ouvrent et une silhouette apparaît. Mon sourire monte jusqu’aux oreilles mais redescend aussi vite lorsque je me rends compte que ce n’est pas lui. Les voyageurs sortent par dizaines et toujours pas de Dean à l’horizon. Je commence à déchanter et à faire des tours sur moi-même. Je rumine silencieusement, du moins j’en ai l’impression, lorsque Charline lâche un énorme « Whoua ». Je me retourne alors instantanément vers la porte d’arrivée et j’accompagne Charline dans son exclamation. Dean est là juste devant moi, plus beau que jamais. A force de ne le voir que via quelques photos, j’en avais bâclé des traits et m’en étais fait une représentation tantôt idéalisée, tantôt abstraite. Mais même en ayant fait une idéalisation de sa personne, j’étais bien en dessous de ce qu’il dégageait en réalité.
J’avais oublié à quel point ses yeux étaient d’un bleu profond entourés de ce qu’il faut en cils pour faire ressortir son regard. Sa mâchoire toujours aussi carrée, était cette fois-ci surmontée d’une barbe bien taillée et courte. Son sourire laisse apparaître sa dentition qui pourrait charmer toutes les personnes de ce monde. Cela fait remonter ses fossettes rendant son visage moins dur. Je vois que ses cheveux sont plus longs qu’il y a un an et il arbore une petite queue de cheval discrète sur le dessus, avec les côtés plus courts sans que ça soit rasé. Sa démarche pleine d’assurance dans son corps d’Apollon me laisse muet et malgré ses vêtements larges, on devine assez bien qu’il est toujours aussi bien foutu. Toute cette description se fait bien sûr en quelques secondes et bien rapidement je cours le prendre dans mes bras. On s’étreint de longues secondes dans les rires, heureux de nous retrouver. Puis lorsque je me suis remis de mes émotions, je l’emmène voir Charline qui est resté en arrière à nous observer, les yeux pleins d’étoiles. On prend ensuite la direction de la voiture tout en discutant en anglais.
Nous arrivons enfin à l’appartement et je crois qu’il n’y a pas eu un seul blanc de tout le trajet. On a parlé de son voyage, du mien, de son apprentissage au français puis il s’est ébahi en traversant Marseille. Je lui explique ma situation actuelle et il accepte sans réfléchir de dormir dans le même lit que moi. Nos sourires sont francs et traduisent une réelle joie de se retrouver. On décide de partir directement manger au restaurant pour finir cette journée en beauté. Il fallait bien-sûr qu’on se trouve à quelques tables de Joris et son copain. Dean ne le connaissant pas reste aussi naturel tandis que pour ma part, je mets une dizaine de minutes à me détendre me sentant observé en permanence. Mais la joie de Dean est trop communicative et j’en oublie vite que mon ex sans doute jaloux me regarde. Charline n’y fait pas non plus attention et se trouve totalement charmée par mon ami. Ils s’entendent d’ailleurs super bien ce qui facilite la soirée et évite qu’elle se sente mise de côté.
On finit par rentrer et après un dernier coup dans le salon, on décide d’aller se coucher car la journée a été éprouvante. On se retrouve donc les deux dans la chambre, allongés côte à côte sur le lit en caleçon. Je confirme mes dires du fait qu’il n’a pas pris un gramme de gras et qu’une fine toison d’or parcourt le centre de son corps le rendant plus viril et mature. On discute tranquillement en parlant de nos évolutions depuis la dernière fois. Je me bascule sur le côté pour mieux le voir durant que l’on parle et il fait de même. Mais à un moment donné, je n’entends plus ce qu’il me dit car je suis perdu dans ses yeux puis sur ses lèvres. Je remarque juste qu’il arrête de parler, ce qui me fait reprendre mes esprits. Il rigole en me demandant si je l’écoute et je trouve une excuse pourrie. J’oriente alors la discussion au fait de devoir dormir et il acquiesce sans problème. La lumière s’éteint et je me retrouve plongé dans le noir, du moins dans l’obscurité car ne fermant pas mes volets, les lumières de la ville éclaire faiblement la chambre.
Mes pensées divaguent et je repense à ce que me disait Charline plus tôt sur le lien que j’entretiens avec lui. Il est vrai qu’il me plait beaucoup et que je suis totalement sous son charme. Mais je ne voudrais pas pervertir l’image que j’ai de lui en devenant juste un plan cul. Je préfère de loin qu’il ne se passe jamais rien mais qu’il reste à mes côtés en tant qu’ami. Je me bascule sur le côté dos à lui pour imaginer ce que pourrais être une vie avec Dean. Plus j’imagine et plus je me rends compte que je le veux à mes côtés pour de longues années.
Je regarde brièvement ma montre pour m’apercevoir que ça fait 1h que je suis là à cogiter sur mes fantasmes. Je me remets sur le dos en soupirant car je comprends qu’il va m’obséder toute la nuit sans que je puisse dormir. Quelle attitude adopter et quelle relation engager. Mais Dean va me faciliter les choses car en tournant la tête je vois qu’il ne dort pas non plus. Nos regards se croisent durant de longues secondes et sans un mot, il se redresse un peu pour s’approcher de moi. Il me demande si moi aussi je n’arrive pas à dormir. Je lui réponds à l’affirmative en disant en toute honnêteté que je n’arrête pas de penser à lui, à nous. Il me sourit et me dit qu’il est dans le même cas. Puis sans prémices, il vient se blottir contre moi, mon bras l’enlaçant instinctivement. Je dépose un baiser sur son crâne et il se relève alors un peu plus pour approcher ses lèvres des miennes. Les secondes se cristallisent le temps de notre baiser et nos corps et âmes se réchauffent. Je me sens de suite plus détendu mais un doute subsiste et je me confesse en parlant de notre relation. C’est alors qu’il me fait part de ses sentiments et je comprends qu’on pense la même chose. Je lâche alors prise et dans un dernier baiser je viens poser ma tête sur ses pectoraux, prêt à dormir.
Me réveiller dans les bras de Dean m’offre l’un des meilleurs réveils de ces derniers mois. On s’offre un moment câlin avant de nous lever et rejoindre la cuisine où Charline prépare le petit déjeuner. On parle de pleins de choses et Charline ne cesse de me regarder avec son sourire qui veut tout dire. Et vu que je suis heureux, je ne peux pas m’empêcher de lui sourire encore plus. Elle annonce qu’elle ne sera pas là de la journée donc qu’on se verra ce soir. Elle quitte l’appartement quelques minutes plus tard et je me retrouve seul avec mon étalon. On part se poser sur le canapé et l’un contre l’autre, on discute de l’avenir. Je lui demande déjà de me dire combien de temps il compte rester ici pour prévoir nos journées et ce qu’il veut visiter. Il me regarde avec réflexion puis m’annonce que dans son idée, il voudrait rester autant de temps que je serai en vie. Je le regarde béat, ne m’attendant pas à cela.
Il commence alors tout un long speech où il dévoile tous ses sentiments et le fait qu’il était venu me voir à la base pour se retrouver mais qu’en me voyant il a compris qu’il est amoureux de moi et qu’il ne se voit pas retourner aux Etats-Unis et m’oublier. On discute alors de son oncle et il me confesse que maintenant qu’il a trouvé une nouvelle femme, il n’a plus autant besoin de lui. Il revient sur ses sentiments et je ne peux que me confesser à mon tour. L’ambiance s’échauffe et je me jette sur ses lèvres. Ses mains virent mon tee-shirt dans la foulée qui est rejoint par le sien sur le sol. J’embrasse ses pectoraux et profite de son corps pour me le réapproprier. Il est tellement canon que je ne sais plus où donner de la tête. L’excitation est à son comble et on est sur le point de recoucher ensemble après tout ce temps. A la différence que cette fois-ci, des sentiments réciproques sont en jeu et que la passion a pris le dessus sur nous. Il bande ses muscles et contracte ses abdos. Je prends du recul et me lèche les lèvres devant sa beauté. Il enlève la ceinture de mon short et ouvre le bouton, son regard dans le mien.
On se retrouve vite les deux nus et je me retrouve assis sur le canapé, Dean entre mes jambes avec ma queue bandée au max dans sa bouche. Il me suce comme jamais, prouvant qu’il s’est expérimenté depuis notre rencontre. Je lui caresse la tête avec amour et lui fait lécher mes doigts de temps à autre. Je le relève alors pour l’embrasser fougueusement et l’emmener dans la chambre pour plus d’intimité. Je l’allonge sur le dos et commence à le sucer. Je retrouve sa belle verge incurvée que j’avais aimé sucer et lui offre tous mes talents. Puis de son propre chef, il se retourne pour m’offrir une belle vue sur son fessier musclé. Je jouis intérieurement devant ça et ne me fait pas désirer pour venir lui préparer la rondelle. Tout se passe en douceur accompagné de mes baisers dans le dos pour détendre au maximum. Mais notre relation, plus que sexuelle, suffit amplement pour le mettre à l’aise et il s’ouvre rapidement. Dans ses multiples gémissements, il me demande de l’enculer.
Je le remets sur le dos pour me mettre au-dessus de lui et l’embrasser. Je lui relève les jambes et approche ma queue de son trou. Je dois interrompre nos baisers pour bien me positionner et je commence à l’enculer passionnément. Nos deux râles s’unissent pour témoigner de notre amour et blottit l’un contre l’autre, nous nous emboitons dans la passion et l’amour pur. Aucune envie d’accélérer, on se laisse chacun pénétrer par l’autre pour ne former qu’un. Je sais à ce moment là que tout l’amour caché que j’avais pour lui ressurgit subitement au centuple. On change quelques fois de position mais toujours en restant enlacer l’un à l’autre. C’est un moment unique comme on en vit rarement. Des retrouvailles plus que passionnelles et réciproques. Et c’est dans ce moment là que s’échappe un « Je t’aime » de ma bouche. Il me regarde avec un feu ardent dans les yeux et m’embrasse fougueusement. Puis à chacun de ses râles et à chaque butée, il se met à me dire qu’il m’aime. Je me mets à faire la même chose tout en accélérant mes mouvements. On finit les deux en orgasme à nous dire notre amour réciproque. Je sens mon jus se déverser en lui et tout ce qui existe autour de moi disparait pour ne sentir que la présence de Dean. Je m’affale sur lui et de ses bras musclés, il m’apporte la sécurité affective en m’enlaçant. On s’embrasse encore quelques temps avant de nous laisser aller blottit l’un contre l’autre. Je souris en lui répétant que c’était lui que j’attendais depuis si longtemps.
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Voyage Initiatique s'apprête à se terminer après toutes ces aventures. Je vous remercie d'avance pour tous les lecteurs qui ont suivi tout le périple. Curieux d'en savoir un peu plus sur votre opinion, je serais très enthousiasmé que vous m'envoyer un mail pour me dire quel homme a le plus attiré votre attention et que vous préférez.
Qui de Rafael, Paolo, Carlos, Jordan, Dean, Rajan, Zahid, Ibrahim, Nadil, Joris ou tout autre beaux gosses rencontrés vous a le plus excité et pourquoi ? J'attends avec impatience vos messages et dévoilerai dans le chapitre final qui a le plus fait chavirer vos coeurs et vos queues. Merci encore de votre fidélité :)
Mes plans sont complètement chamboulés et je me retrouve dans un avion en direction de Marseille au lieu de partir en Allemagne. La déception ou la frustration n’ont pas lieu d’être car je sais que je rentre pour dire adieu à un ami proche. Je prends soin de prevenir ma famille et mes potes de mon retour qui ne se fera sans doute pas dans la joie.
Pendant le temps du trajet, pleins de questions se percutaient dans ma tête. 2 ans que je n’étais pas revenu. 2 ans de voyage à travers le monde. Puis la question de savoir si je continuerai mon périple ou pas. D’un côté je veux repartir à la découverte de l’Europe et d’un autre côté je me dis qu’après deux ans de mouvement, il serait peut-être bien de se poser.
J’arrive à l’aéroport et je retrouve Charline, une de mes meilleurs potes qui a accepté sans hésiter de m’héberger en attendant de savoir ce que je ferais. L’étreinte est très forte du fait qu’on ne s’est pas vu depuis deux ans. Puis la joie est rattrapée par une pensée pour Florian qui est la raison de nos retrouvailles. On part donc en direction de son appartement et les discussions sont variées et ne manquent surtout pas. L’enterrement aura lieu dans 2 jours donc Charline me propose d’aller au funérarium avant si je le souhaite. Je décline sa proposition ne voulant pas ternir le souvenir de son visage si angélique.
Durant les deux jours qui précèdent l’enterrement, j’ai eu l’occasion de revoir presque tous mes amis et l’ambiance est toujours la même : la joie des retrouvailles, la tristesse de la raison de celles-ci, la nostalgie des souvenirs. On s’est tous retrouvé la veille au bar pour boire un verre et c’est à ce moment-là que mes retrouvailles avec Joris ont eu lieu. C’est étrange sensation lorsque nos regards se croisent. A son bras droit, un homme plutôt bien foutu mais pas vraiment à mon goût. On se salue avec un peu de distance ne sachant pas encore quelle nouvelle relation nous caractérisait. Il m’avait quitté avant mon départ car il ne supporterait pas la distance mais il n’y a jamais eu d’animosité ou de rancœur. Il me présente son copain et on engage la conversation sur mon voyage. Toute la bande est presque au complet et une personne fait remarquer que Nabil est manquant. J’interviens alors pour leur dire que j’étais avec lui au Maroc lors de l’annonce et il ne se sentait pas venir après ce qu’il avait vécu ici. Tout le monde approuve mes dires mais en faisant un tour de table je vois Joris changer d’attitude. Je ne sais pas si ça vient du fait que j’étais avec Nabil ou si c’est parce qu’il fait partie des raisons de son absence. Je ne relève pas et la soirée reprend doucement.
C’est le jour de l’enterrement et nous nous retrouvons à nouveau mais cette fois-ci avec un costard en plus et le sourire en moins. La cérémonie est poignante et tout le groupe s’efforce de se soutenir devant cette difficile épreuve. A la fin de l’enterrement, nous nous retrouvons autour d’un pot en tentant de retrouver le sourire à travers les souvenirs. Puis, comme nous nous l’étions tous promis lorsque l’un de nous sera décédé, nous partons au restaurant en vue d’une soirée en boite de nuit pour célébrer sa mémoire.
On retrouve vite nos habitudes. Enfin non, je retrouve mes habitudes car eux ne sont jamais partis. Ça fait vraiment bizarre car d’un côté je sens tout le temps « perdu » à leurs côtés et en même temps j’ai la sensation de ne jamais être parti. Leurs vies ont très peu changé et se résument à quelques améliorations mais pas de choses de fou non plus. Les délires partent rapidement et on en oublie presque l’enterrement tant on a l’impression que Florian est avec nous ce soir. L’alcool aidant, on sort du restaurant tous joyeux et prêt à faire la fête. On se dirige vers un bar car il est encore tôt et la fête continue. Puis on enchaîne sur la boite de nuit où on était tous bien allumés et au final on s’est fait viré de la boite. On trainait dans les rues de Marseille quand l’un du groupe confesse que ça fait du bien de me voir de retour. Tout le monde approuve et ils poursuivent en me demandant si je compte rester ou repartir. Je me retrouve face à un mur, incapable de savoir. Je finis sans réfléchir par leur dire que je vais rester un peu ici avant de voir pour repartir. Je vois alors Joris sourire brièvement et partir dans ses pensées. Je crois comprendre ce qu’il est en train de penser et j’appréhende de me retrouver seul avec lui. Je ne sais toujours pas comment me positionner face à lui. On finit par rentrer et se coucher.
Quelques jours sont passés et j’avais promis à mes parents de remonter dans la région pour les voir. Je fais donc mes affaires en vue de partir demain. Je suis seul chez Charline car elle est allée voir son copain. C’est à ce moment là que l’on sonne à la porte. Je m’approche lentement en silence et regarde par le judas pour apercevoir la tête de Joris. Je prends une grande respiration et ouvre la porte. Il est un peu gêné et me dit bonjour. Je lui retourne la politesse et enchaine sur le fait que Charline n’est pas là. Il me dit qu’il sait et que c’est moi qu’il venait voir. Je me retrouve un peu déstabilisé et le laisse rentrer. Je lui propose à boire et on part s’installer sur le canapé.
Quelques minutes de silence s’installent après les échanges d’usage et je finis par le briser en notant comment il est difficile de se positionner sur notre relation. Il approuve et il me confesse qu’il savait que ce jour arriverait et malgré les deux ans à s’y faire, il ne s’attendait pas à ça. Je rigole en ne pouvant que confirmer ses dires. On discute alors de nos différentes relations et lentement, on se met à parler de notre relation et vers quoi cela va aboutir. Joris me dit que lorsqu’il m’a vu, il a retrouvé les sentiments qu’il avait pu avoir auparavant pour moi. Je l’écoute attentivement et me rend compte qu’on n’est pas au même point. Il me fait doucement comprendre qu’il est toujours amoureux de moi alors que moi-même je n’en sais pas plus. A vrai dire, je suis complètement paumé depuis mon retour sur ce que je recherche sexuellement.
Durant ce voyage. J’ai vécu de nombreuses expériences, je me suis découvert sur beaucoup de choses et j’ai appris à savoir ce que j’aimais ou non. Mais si quelque chose n’a pas trop changé, c’est de savoir si j’aime toujours ou non Joris. Bien-sûr, il provoque en moi quelque chose car on a passé du temps ensemble et qu’il est canon mais je ne sais pas si je serais en mesure de me remettre en couple avec. Ça serait comme faire une croix sur mon voyage et faire un pas en arrière dans ma vie. C’est ce que je tente de lui faire comprendre et malgré sa compréhension, je sens qu’il est prêt à tout faire pour me récupérer. Il s’approche alors de moi pour m’embrasser.
Je me laisse faire car ça me permet de pouvoir clarifier plusieurs questions dans ma tête. Je retrouve ses lèvres si douces et sa langue. Nos habitudes reprennent le dessus et il se retrouve sur moi à m’embrasser pendant que je lui masse les fesses. Une fougue s’empare de nous et je me laisse aller de plus en plus. Une voix dans ma tête me dit de tout arrêter car c’est un terrain dangereux mais mon corps continue à explorer le corps de Joris. Ce dernier se lève et se déshabille pour revenir nu sur moi. Mes mains palpent encore mieux ses lobes fessiers et sa queue dure se frotte contre moi.
Mais cette voix revient à la charge et cette fois-ci, je l’écoute et repousse Joris d’une main. Il est surpris et me regarde avec questionnement. Je lui fais part du fait que ce n’est pas réglo pour son copain et que cela ne mène à rien car, comme expliquer plus tôt, je ne compte pas me remettre avec. Il me dit alors que je n’ai qu’à juste le baiser comme un plan cul, le tout en se mettant sur la table du salon en cambrant bien. Il commence à se doigter et fait tout pour me faire craquer. Mais rien n’y fait, je me rends compte que je n’ai plus de sentiments pour lui et surtout que je n’ai pas envie de juste baiser avec. Si c’est pour lui immiscer d’autres fantasmes dans sa tête, c’est inutile. Je continue sur ma lancée et lui dit qu’il ne se passera rien et qu’il peut se rhabiller. Il revient à la charge en se mettant sur moi et en tentant d’ouvrir ma ceinture mais je le repousse instantanément. Il commence alors à rager et tout en s’habillant, il m’insulte en me disant que j’ai bien changé.
Il quitte l’appartement seul et je reste sur le canapé à réfléchir à sa dernière phrase. En effet, j’ai bien changé et heureusement. Mais je remarque qu’un changement a eu lieu récemment et à mon retour en France. Toutes les expériences sexuelles que j’ai eu au cours de mon voyage resteront des souvenirs inoubliables et pour autant je ne me vois pas les refaire. Je me rends compte que maintenant j’ai besoin d’une relation stable et d’amour tout en tendresse et non purement sexuelle ou autre. Un plan comme ça pour se vider ne m’excite plus. Je souris en me disant qu’il y a deux semaines je me faisais baiser par dix gars et qu’aujourd’hui même recoucher avec mon ex ne me satisfait plus. C’est à ce moment précis que je reçois un mail. Je regarde mon portable et voit un message de Dean. Dean est sans doute la personne avec qui j’ai gardé un contact constant durant tout mon voyage et surtout qui me donne le sourire à tout moment. On se parle dès que possible et il me raconte toute sa vie. Je lui avais annoncé mon retour en France il y a quelques jours et il me paraissait bien mystérieux dans son message. Et ce que je lu dans ce nouveau message allait changer le cours des choses.
Dean m’a envoyé un message en français qui me demande si j’acceptais de venir le chercher à l’aéroport de Marignane dans quelques heures. Je suis en train d’halluciner et je dois relire l’expéditeur une dizaine de fois avant de me faire une raison. Je lui demande alors c’est quoi ce bordel et il me répond instantanément qu’il attendait mon retour à Marseille pour prendre un avion et venir me voir. Mon cœur bat la chamade et une excitation inattendue s’empare de moi. J’en oublie même de répondre et il finit par me renvoyer un message pour savoir si c’était une bonne idée ou une idée foireuse. Je lui réponds que bien sûr je serai là et qu’on ne pouvait pas faire mieux niveau surprise. On continue d’échanger et mon sourire ne me quitte plus.
Charline rentre à ce moment là et me découvre dans cet état. Au courant que Joris devait passer, elle me demande alors comment ça s’est passé et, vu mon sourire, si on s’était remis ensemble. Je mets quelques secondes à comprendre de quoi elle me parlait et la visite de Joris me semblant à des années lumières, j’expédie vite le sujet. Par contre, je m’extasie et lui expose la venue de Dean. Je suis tellement content que Charline finit par être aussi excité malgré son désarroi d’il y a quelques minutes. Elle me demande donc plus d’explications sur ce jeune homme et je lui dis que c’est un très bon ami fait sur la route et avec qui j’ai conversé tout le long du périple. Elle questionne la qualité de cette relation mais je l’arrête en lui disant que ce n’est en rien mon petit-ami. Je lui raconte vite fait nos péripéties et appuie sur le fait que je ne l’ai pas revu depuis presque 1 an et demi. Elle m’écoute en souriant et termine toujours sa phrase par « Oui, mais avoue qu’il te plait ». Je finis par céder et lui dire que oui il correspond à mes critères mais que la distance et le temps est un facteur indéniable pour ne pas m’immiscer de fantasmes en tête. Elle me demande alors les photos et malgré le peu de photos que j’ai de lui, elle s’extasie devant chacune d’elles. Elle me propose alors instinctivement d’aller le chercher à l’aéroport et, n’ayant pas de voiture, j’accepte directement.
Sur le chemin, l’excitation ne fait qu’amplifier donc toutes les discussions sont bonnes pour me distraire. Puis soudain, je me rappelle que je vis déjà chez Charline et m’alerte en cherchant comment le loger. Charline explose de rire et me dis qu’il peut aussi venir à la maison. Je m’assure que ça ne la dérange pas et elle m’affirme que ça lui fera du bien d’avoir du monde à la maison et qu’elle est tellement heureuse de me retrouver qu’elle serait prête à accepter n’importe quoi. Je percute aussi qu’il faut que j’appelle mes parents pour repousser ma venue à Strasbourg. Après l’appel, les discussions reprennent et on arrive rapidement à l’aéroport.
On avance lentement vers le hall d’arrivée car on est en avance mais mon cœur palpite de retrouver Dean. Je repense à tous les hommes que j’ai pu rencontrer et me rends compte que c’est avec lui que j’ai eu le plus de liens. Rafael a bien-sûr été très présent mais sa disparition progressive a éradiqué tout sentiment pour lui. Même s’il réapparaissait aujourd’hui, je serai certes content de le revoir, mais je sais que je ne voudrais même plus engager une amitié avec tant il m’a oublié si rapidement après toutes les choses vécues et dites en sa compagnie. Dean au contraire, notre lien n’a fait que se renforcer. J’ai pu trouver en lui un confident et un mentor pour me maintenir en course durant mon périple. Il était toujours là pour m’envoyer son soutien et son admiration. Je sais qu’aller le voir aux Etats-Unis aurait été un de mes projets prioritaires après la fin de mon voyage.
Les minutes passent et l’avion de Dean a déjà atterri depuis une dizaine de minutes. Le temps de sortir et de prendre ses bagages, il ne devrait plus trop tarder. Puis soudainement les portes s’ouvrent et une silhouette apparaît. Mon sourire monte jusqu’aux oreilles mais redescend aussi vite lorsque je me rends compte que ce n’est pas lui. Les voyageurs sortent par dizaines et toujours pas de Dean à l’horizon. Je commence à déchanter et à faire des tours sur moi-même. Je rumine silencieusement, du moins j’en ai l’impression, lorsque Charline lâche un énorme « Whoua ». Je me retourne alors instantanément vers la porte d’arrivée et j’accompagne Charline dans son exclamation. Dean est là juste devant moi, plus beau que jamais. A force de ne le voir que via quelques photos, j’en avais bâclé des traits et m’en étais fait une représentation tantôt idéalisée, tantôt abstraite. Mais même en ayant fait une idéalisation de sa personne, j’étais bien en dessous de ce qu’il dégageait en réalité.
J’avais oublié à quel point ses yeux étaient d’un bleu profond entourés de ce qu’il faut en cils pour faire ressortir son regard. Sa mâchoire toujours aussi carrée, était cette fois-ci surmontée d’une barbe bien taillée et courte. Son sourire laisse apparaître sa dentition qui pourrait charmer toutes les personnes de ce monde. Cela fait remonter ses fossettes rendant son visage moins dur. Je vois que ses cheveux sont plus longs qu’il y a un an et il arbore une petite queue de cheval discrète sur le dessus, avec les côtés plus courts sans que ça soit rasé. Sa démarche pleine d’assurance dans son corps d’Apollon me laisse muet et malgré ses vêtements larges, on devine assez bien qu’il est toujours aussi bien foutu. Toute cette description se fait bien sûr en quelques secondes et bien rapidement je cours le prendre dans mes bras. On s’étreint de longues secondes dans les rires, heureux de nous retrouver. Puis lorsque je me suis remis de mes émotions, je l’emmène voir Charline qui est resté en arrière à nous observer, les yeux pleins d’étoiles. On prend ensuite la direction de la voiture tout en discutant en anglais.
Nous arrivons enfin à l’appartement et je crois qu’il n’y a pas eu un seul blanc de tout le trajet. On a parlé de son voyage, du mien, de son apprentissage au français puis il s’est ébahi en traversant Marseille. Je lui explique ma situation actuelle et il accepte sans réfléchir de dormir dans le même lit que moi. Nos sourires sont francs et traduisent une réelle joie de se retrouver. On décide de partir directement manger au restaurant pour finir cette journée en beauté. Il fallait bien-sûr qu’on se trouve à quelques tables de Joris et son copain. Dean ne le connaissant pas reste aussi naturel tandis que pour ma part, je mets une dizaine de minutes à me détendre me sentant observé en permanence. Mais la joie de Dean est trop communicative et j’en oublie vite que mon ex sans doute jaloux me regarde. Charline n’y fait pas non plus attention et se trouve totalement charmée par mon ami. Ils s’entendent d’ailleurs super bien ce qui facilite la soirée et évite qu’elle se sente mise de côté.
On finit par rentrer et après un dernier coup dans le salon, on décide d’aller se coucher car la journée a été éprouvante. On se retrouve donc les deux dans la chambre, allongés côte à côte sur le lit en caleçon. Je confirme mes dires du fait qu’il n’a pas pris un gramme de gras et qu’une fine toison d’or parcourt le centre de son corps le rendant plus viril et mature. On discute tranquillement en parlant de nos évolutions depuis la dernière fois. Je me bascule sur le côté pour mieux le voir durant que l’on parle et il fait de même. Mais à un moment donné, je n’entends plus ce qu’il me dit car je suis perdu dans ses yeux puis sur ses lèvres. Je remarque juste qu’il arrête de parler, ce qui me fait reprendre mes esprits. Il rigole en me demandant si je l’écoute et je trouve une excuse pourrie. J’oriente alors la discussion au fait de devoir dormir et il acquiesce sans problème. La lumière s’éteint et je me retrouve plongé dans le noir, du moins dans l’obscurité car ne fermant pas mes volets, les lumières de la ville éclaire faiblement la chambre.
Mes pensées divaguent et je repense à ce que me disait Charline plus tôt sur le lien que j’entretiens avec lui. Il est vrai qu’il me plait beaucoup et que je suis totalement sous son charme. Mais je ne voudrais pas pervertir l’image que j’ai de lui en devenant juste un plan cul. Je préfère de loin qu’il ne se passe jamais rien mais qu’il reste à mes côtés en tant qu’ami. Je me bascule sur le côté dos à lui pour imaginer ce que pourrais être une vie avec Dean. Plus j’imagine et plus je me rends compte que je le veux à mes côtés pour de longues années.
Je regarde brièvement ma montre pour m’apercevoir que ça fait 1h que je suis là à cogiter sur mes fantasmes. Je me remets sur le dos en soupirant car je comprends qu’il va m’obséder toute la nuit sans que je puisse dormir. Quelle attitude adopter et quelle relation engager. Mais Dean va me faciliter les choses car en tournant la tête je vois qu’il ne dort pas non plus. Nos regards se croisent durant de longues secondes et sans un mot, il se redresse un peu pour s’approcher de moi. Il me demande si moi aussi je n’arrive pas à dormir. Je lui réponds à l’affirmative en disant en toute honnêteté que je n’arrête pas de penser à lui, à nous. Il me sourit et me dit qu’il est dans le même cas. Puis sans prémices, il vient se blottir contre moi, mon bras l’enlaçant instinctivement. Je dépose un baiser sur son crâne et il se relève alors un peu plus pour approcher ses lèvres des miennes. Les secondes se cristallisent le temps de notre baiser et nos corps et âmes se réchauffent. Je me sens de suite plus détendu mais un doute subsiste et je me confesse en parlant de notre relation. C’est alors qu’il me fait part de ses sentiments et je comprends qu’on pense la même chose. Je lâche alors prise et dans un dernier baiser je viens poser ma tête sur ses pectoraux, prêt à dormir.
Me réveiller dans les bras de Dean m’offre l’un des meilleurs réveils de ces derniers mois. On s’offre un moment câlin avant de nous lever et rejoindre la cuisine où Charline prépare le petit déjeuner. On parle de pleins de choses et Charline ne cesse de me regarder avec son sourire qui veut tout dire. Et vu que je suis heureux, je ne peux pas m’empêcher de lui sourire encore plus. Elle annonce qu’elle ne sera pas là de la journée donc qu’on se verra ce soir. Elle quitte l’appartement quelques minutes plus tard et je me retrouve seul avec mon étalon. On part se poser sur le canapé et l’un contre l’autre, on discute de l’avenir. Je lui demande déjà de me dire combien de temps il compte rester ici pour prévoir nos journées et ce qu’il veut visiter. Il me regarde avec réflexion puis m’annonce que dans son idée, il voudrait rester autant de temps que je serai en vie. Je le regarde béat, ne m’attendant pas à cela.
Il commence alors tout un long speech où il dévoile tous ses sentiments et le fait qu’il était venu me voir à la base pour se retrouver mais qu’en me voyant il a compris qu’il est amoureux de moi et qu’il ne se voit pas retourner aux Etats-Unis et m’oublier. On discute alors de son oncle et il me confesse que maintenant qu’il a trouvé une nouvelle femme, il n’a plus autant besoin de lui. Il revient sur ses sentiments et je ne peux que me confesser à mon tour. L’ambiance s’échauffe et je me jette sur ses lèvres. Ses mains virent mon tee-shirt dans la foulée qui est rejoint par le sien sur le sol. J’embrasse ses pectoraux et profite de son corps pour me le réapproprier. Il est tellement canon que je ne sais plus où donner de la tête. L’excitation est à son comble et on est sur le point de recoucher ensemble après tout ce temps. A la différence que cette fois-ci, des sentiments réciproques sont en jeu et que la passion a pris le dessus sur nous. Il bande ses muscles et contracte ses abdos. Je prends du recul et me lèche les lèvres devant sa beauté. Il enlève la ceinture de mon short et ouvre le bouton, son regard dans le mien.
On se retrouve vite les deux nus et je me retrouve assis sur le canapé, Dean entre mes jambes avec ma queue bandée au max dans sa bouche. Il me suce comme jamais, prouvant qu’il s’est expérimenté depuis notre rencontre. Je lui caresse la tête avec amour et lui fait lécher mes doigts de temps à autre. Je le relève alors pour l’embrasser fougueusement et l’emmener dans la chambre pour plus d’intimité. Je l’allonge sur le dos et commence à le sucer. Je retrouve sa belle verge incurvée que j’avais aimé sucer et lui offre tous mes talents. Puis de son propre chef, il se retourne pour m’offrir une belle vue sur son fessier musclé. Je jouis intérieurement devant ça et ne me fait pas désirer pour venir lui préparer la rondelle. Tout se passe en douceur accompagné de mes baisers dans le dos pour détendre au maximum. Mais notre relation, plus que sexuelle, suffit amplement pour le mettre à l’aise et il s’ouvre rapidement. Dans ses multiples gémissements, il me demande de l’enculer.
Je le remets sur le dos pour me mettre au-dessus de lui et l’embrasser. Je lui relève les jambes et approche ma queue de son trou. Je dois interrompre nos baisers pour bien me positionner et je commence à l’enculer passionnément. Nos deux râles s’unissent pour témoigner de notre amour et blottit l’un contre l’autre, nous nous emboitons dans la passion et l’amour pur. Aucune envie d’accélérer, on se laisse chacun pénétrer par l’autre pour ne former qu’un. Je sais à ce moment là que tout l’amour caché que j’avais pour lui ressurgit subitement au centuple. On change quelques fois de position mais toujours en restant enlacer l’un à l’autre. C’est un moment unique comme on en vit rarement. Des retrouvailles plus que passionnelles et réciproques. Et c’est dans ce moment là que s’échappe un « Je t’aime » de ma bouche. Il me regarde avec un feu ardent dans les yeux et m’embrasse fougueusement. Puis à chacun de ses râles et à chaque butée, il se met à me dire qu’il m’aime. Je me mets à faire la même chose tout en accélérant mes mouvements. On finit les deux en orgasme à nous dire notre amour réciproque. Je sens mon jus se déverser en lui et tout ce qui existe autour de moi disparait pour ne sentir que la présence de Dean. Je m’affale sur lui et de ses bras musclés, il m’apporte la sécurité affective en m’enlaçant. On s’embrasse encore quelques temps avant de nous laisser aller blottit l’un contre l’autre. Je souris en lui répétant que c’était lui que j’attendais depuis si longtemps.
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Voyage Initiatique s'apprête à se terminer après toutes ces aventures. Je vous remercie d'avance pour tous les lecteurs qui ont suivi tout le périple. Curieux d'en savoir un peu plus sur votre opinion, je serais très enthousiasmé que vous m'envoyer un mail pour me dire quel homme a le plus attiré votre attention et que vous préférez.
Qui de Rafael, Paolo, Carlos, Jordan, Dean, Rajan, Zahid, Ibrahim, Nadil, Joris ou tout autre beaux gosses rencontrés vous a le plus excité et pourquoi ? J'attends avec impatience vos messages et dévoilerai dans le chapitre final qui a le plus fait chavirer vos coeurs et vos queues. Merci encore de votre fidélité :)
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Raphaël sans comparaison!
J’ai voyagé avec toi ,tout ce périple pour trouver l’amour ,ça valait le coup.
C’etait Bien écris ,limpide et imagé bravo.
Ton voyage était réel ?
Jil
C’etait Bien écris ,limpide et imagé bravo.
Ton voyage était réel ?
Jil
Dean pour sa beauté et sensualité.