Médecin remplaçant partie 2: le restaurant

- Par l'auteur HDS Surcouf -
Récit érotique écrit par Surcouf [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Médecin remplaçant partie 2: le restaurant Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-01-2019 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Médecin remplaçant partie 2: le restaurant
Ponctuel, le compagnon d’Alexia est arrivé à 12h45, alors que je remerciais le dernier patient de la matinée. 1m80, brun aux yeux marrons, Alexandre de son prénom, m’a serré la main, une poignée de main molle et moite qui m’a tout de suite fait comprendre qui commandait dans leur couple. Entre temps, Alexia était allé se changer dans son vestiaire, troquant sa tunique blanche serrée contre une jupe noire plutôt ample, s’arrêtant au-dessus de ses genoux, et un chemisier blanc très décolleté laissant apparaître la base de son opulente poitrine. Je dépose ma blouse sur le porte-manteau de l’entrée et l’échange contre mon trench-coat Burberry beige, un classique que j’avais acheté dans une friperie parisienne pour à peine 150€ et qui me seyait parfaitement, surtout lorsque je serrais la ceinture autour de ma taille, et Alexia attrape son manteau accroché lui aussi sur le porte-manteau. Nous sommes sortis à la suite d’Alexandre qui pressait déjà le bouton de l’ascenseur.
Dans l’ascenseur, Alexia est entrée en dernier, et s’est postée devant moi. En pressant le bouton du zéro, elle s’est penchée en avant, et a ainsi pressé ses fesses contre mon entrejambe. Surpris, j’ai reculé d’un pas, tandis qu’Alexandre, à ma gauche, ne bougeait pas. Alexia s’est alors redressé comme si de rien n’était, puis a reculé lentement pour venir coller son dos à moi. Impuissant, j’étais collé au mur de l’ascenseur et ne pouvait reculer davantage, sentant les fesses de la jeune blonde venir se coller un peu plus contre moi. J’avais la tête dans ses cheveux et son parfum m’enivrait, ce qui m’a fait durcir progressivement. Alexia a senti mon membre devenir dur et j’ai cru voir un sourire passer sur son visage, malgré les cheveux qui me cachaient à sa vue. Me prenant au jeu, j’ai soufflé légèrement mon souffle chaud dans son cou, faisant vibrer les boucles blondes de ses cheveux, et je l’ai vu tressaillir sous la caresse de mon expiration. Mais déjà, les portes de l’ascenseur s’ouvraient.

Il est 12h53 quand nous entrons dans le bistrot qui fait l’angle à côté de mon cabinet. Alexandre, toujours devant, nous ouvre la porte, à Alexia et moi, gratifiant cette dernière d’un bisou dans le cou. Nous commandons une table pour trois, et nous nous asseyons sur les banquettes au fond de la salle, Alexia et Alexandre en face de moi.
—Alors, Nemanja, me dit Alexandre, depuis combien de temps est-tu à Annecy ?
—Je suis arrivé vendredi soir, j’ai trouvé un logement sympa en plein centre-ville. Ce n’est pas très grand, mais c’est pratique et pas trop cher. Ca me permet d’économiser.
—Ah ouais, et dit-moi, cet accent, ça vient d’où.
—Désolé, dis-je, gêné. C’est Serbe. Je suis né là-bas.
—Mais tu n’as pas à être désolé, me coupe Alexia, tu parles super bien, je trouve, et puis cet accent, je trouve ça sexy. Elle me fait un clin d’œil.
—D’un autre côté, tu trouves a peu près tout sexy. Répond Alexandre. Puis il se penche vers moi un peu plus et me chuchote « entre nous, j’adore son regard lubrique, elle adore le sexe, une vraie cochonne. » A son tour, il me fait un clin d’œil. Gêné, je me tourne vers Alexia, qui a tout entendu et me regarde fixement. Je lis dans son regard qu’elle a honte de la lourdeur de son copain, et j’avoue que moi aussi, je ne suis pas très à l’aise lorsqu’il m’expose feignant à peine la discrétion, les détails de sa vie de couple, devant ma propre secrétaire.
—Bon, sinon, ça fait combien de temps que tu es en France ? reprend Alexandre, mine de rien.
—Arrête de l’embêter avec tes questions, l’interrompt Alexia. Tu ne vois pas que tu l’embête. Puis se tournant vers moi, elle ajoute : désolé, je n’aurais pas dû t’inviter, j’avais oublié qu’il était à ce point envahissant.
Ce qu’elle oublie, c’est que, ce midi, c’est moi qui suis invité, pas lui mais passons.
Feignant l’indifférence, je réponds qu’au contraire, je ne suis pas gêné des questions d’Alexandre, et je leur raconte comment je suis arrivé en France à dix-huit ans, pour faire mes études et quitter la Serbie, où les conditions de travail sont vraiment déplorables, et le salaire, misérable.

Le repas arrive, nous avions commandé un steak avec des frites pour Alexandre, des haricots verts pour moi, et Alexia avait pris le plat du jour, saucisses de Strasbourg et lentilles. Un verre de vin rouge vient accompagner chacun de nos plats et nous commençons à manger, Alexandre racontant comment l’ambiance était pourrie dans la société d’informatique où il travaillait, avec un chef tyrannique et des employés tire-au-flanc, mais je n’écoutais qu’à moitié, les yeux rivés sur ce que faisait Alexia.
La jeune fille avait planté sa fourchette dans la saucisse dégoulinante de gras et me regardait en découpant lentement une tranche dans cette dernière. Elle porta la cuillère à sa bouche et s’arrêta un instant, léchant tendrement le gras en me fixant de ses yeux bleus sous ses lunettes avant de l’enfourner dans sa bouche. Cela dura un quart de seconde, mais suffi pour me faire comprendre que ma jeune secrétaire m’allumait. Baissant les yeux, je retournais à mon assiette et tentait d’écouter Alexandre sans prêter attention à sa copine qui essayait de croiser son regard avec le mien.

Nos assiettes terminées, je demande à mes compagnons de table s’ils veulent un dessert, puis nous commandons deux cafés gourmands et une tarte au citron meringué, pour Alexia. Alexandre reprend son monologue sur sa mère et la relation fusionnelle qu’il a avec elle, ayant perdu son père très jeune, et les difficultés qu’a Alexia avec sa belle-mère, quand soudain, je sens quelque chose de dur contre mon pied. Je sursaute et, jetant un coup d’œil en biais sous la table, je me rend compte que c’est le talon d’Alexia, qu’elle presse ostensiblement contre mon pied. Cette fois-ci, je ne vais pas me laisser faire, et je lui rend sa caresse de manière insistante. La jeune fille sourit et plonge son regard dans le mien, puis se mordille machinalement le coin de la lèvre. Ca a le don de m’exciter et je sens la chaleur me monter aux joues. D’un regard, je lui intime d’arrêter, mais alors elle remonte doucement son pied le long de ma jambe, et vient poser sa semelle contre mon entrejambe. Alexandre, qui n’a rien vu de ce petit manège, continue son histoire, imperturbable. Alexia fait bouger la pointe de sa chaussure contre mon sexe qui réagit aussitôt, et la pointe de son talon vient se ficher dans mes bourses, ce qui produit chez moi une sensation mêlée de plaisir et de douleur. Ne voulant pas la laisser prendre l’emprise sur moi sans rien faire, j’attrape fermement la cheville de la belle blonde avec ma main droite, et je défais lentement avec ma main libre la boucle qui serre la chaussure au-dessus de sa cheville. Je la regarde droit dans les yeux et perçoit dans son regard un éclair de panique devant son impuissance dans cette situation, puis je retire délicatement la chaussure, faisant bien attention à ce qu’Alexandre ne se rende compte de rien. De toute façon, il est trop occupé à nous raconter sa vie passionnante pour se douter du jeu qui se joue au même moment entre sa copine et l’homme avec qui elle va passer le plus clair de ses journées au cours de ces cinq prochains mois.
Je dépose la chaussure à côté de moi, hors d’atteinte d’Alexia, et libère la cheville de ma secrétaire. Reprenant de sa superbe, elle vient malaxer mes couilles avec son pied, dont les mouvements experts me font bander comme jamais. Petit à petit, elle fait remonter ses orteils le long de mon membre, et je surprends un nouveau regard étonné dans ses yeux lorsqu’elle se rend compte de la taille de ce dernier. En effet, son talon est posé à la base de mes bourses, et ses orteils atteignent à peine le sommet de mon sexe. Je sens une nouvelle lueur lubrique s’allumer dans son regard alors que le tissu de son bas accentue sa pression sur mon jean.
—Nemanja, Nemanja. La voix d’Alexandre me fait redescendre sur terre.
—Pardon ? dis-je, secouant la tête innocemment. Qu’est-ce que tu me disais ?
—Je disais que ça serait bien que tu vienne dîner à la maison, un de ces quatre. Qu’est-ce que tu en dis, Alexia ?
La jeune femme me regarde longuement, son pied maintenant sa prise sur mon sexe en érection, mordillant le coin de la lèvre inférieure avec plus d’insistance.
—Je pense que cela peut être une TRES bonne idée, dit-elle en retirant délicatement son pied et en le repliant sous elle.
—Avec plaisir, le rendez-vous est pris, dis-je, adressant un clin d’œil à Alexandre. Bon allez. Au boulot ! Je me lève, évitant volontairement de masquer mon érection aux yeux d’Alexandre, et je me dirige vers le bar pour payer. J’entends derrière moi Alexandre demander à Alexia pourquoi elle a retiré sa chaussure et ce qu’elle fait à l’autre bout de la table, et j’imagine le visage de ma secrétaire devenir écarlate, me demandant bien quelle excuse elle aura à apporter.
Je paye les trois repas, estimant que la scène qui s’était déroulée à son insu étant un prix suffisant à payer pour Alexandre, puis je les attend devant la porte. Alexia sort la première et allume une cigarette, tandis que je devine son copain, derrière le comptoir, en train d’essayer de payer l’addition. Je fais remarquer à Alexia que je déteste la cigarette, et que je n’apprécie pas beaucoup le fait qu’elle fume après un si bon repas.
Pour toute réponse, la jeune femme se rapproche de moi, penche sa tête vers moi, place ses lèvres à quelques centimètres des miennes, et souffle sur mon visage un nuage de fumée blanchâtre. Je m’écarte vivement en toussant, chassant inutilement l’air d’une main. C’est à ce moment qu’Alexandre nous rejoint.
—Merci pour le repas, dit-il. Il ne fallait pas. Tout va bien ?
—Oui, oui, simple quinte de toux, dis-je. De rien.
Je lance un regard noir à Alexia qui me regarde, satisfaite.

Nous quittons Alexandre et prenons la direction du bureau. Nous marchons silencieusement dans la rue, côte à côte, la tension est palpable et nos deux corps sont comme tendus par le désir. Nous entrons dans l’immeuble, puis dans l’ascenseur. Le même ascenseur où tout a commencé à déraper. Je jette un regard en biais à Alexia, qui semble aussi tendue que moi. Je vois son cou dénudé, son long cou albe plongeant sur le début de sa poitrine, qui se lève et s’abaisse au rythme saccadé de sa respiration, et je n’ai qu’une envie, lui sauter dessus ! L’attraper par les hanches, glisser ma main dans ses boucles blondes et tirer sa tête en arrière pour exposer ce cou à ma bouche affamée. J’ai envie de sentir dans ma paume la fermeté de ses seins, de faire rouler sous mes doigts ses tétons dressés. Mais je ne fais rien. Je reste sage malgré mon érection, qui n’a pas diminué depuis le restaurant.

Nous entrons dans le cabinet. Alors que je vais vers le porte-manteau, Alexia se dirige vers le vestiaire, et se tourne vers moi : —je vais me changer, me dit-elle. Son regard est lourd d’insinuations. Elle ferme la porte derrière elle mais je n’entends pas le bruit caractéristique du loquet de sécurité. Elle a laissé le vestiaire ouvert exprès pour moi, pour m’inviter à la rejoindre.
D’humeur taquine, je décide de la faire languir, et échange mon trench contre ma blouse blanche, puis me dirige vers la salle d’attente et invite le premier patient de l’après-midi à me suivre. Lorsque nous sortons du vestibule pour entrer dans mon box, Alexia sort du vestiaire, changée, et je lis sur son regard toute la frustration de son désir non assouvi.
Je lui jette un regard satisfait, lourd de sous-entendus, et fait entrer mon patient dans le box.

Attention Nemanja, à vouloir jouer avec le feu, tu risques de te brûler…

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