La découverte de la bisexualité avec ma coloc' 2
Récit érotique écrit par Amélucie [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-05-2013 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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La découverte de la bisexualité avec ma coloc' 2
Chapitre 2 :
Lucie me sourit et me tend la main pour m’aider à me relever. Je me rends compte à quel point tout ce qui vient de se passer m’a épuisée lorsque je me mets à tituber et manque de m’étaler par terre tellement je manque soudainement d’énergie. Heureusement, Lucie n’a pas lâché ma main et m’empêche de tomber. Elle émet un petit rire en me voyant et, me laissant à peine le temps de souffler, m’entraine vers la salle de bains.
Je ne sais pas pourquoi mais cela m’a fait penser à des souvenirs d’école primaire lorsque chacun devait tenir son ou sa camarade par la main avant d’entrer en classe. Sauf qu’ici, nous sommes deux femmes adultes et qui plus est, totalement nues.
Notre salle de bains est à l’image du reste de notre appartement : claire et spacieuse. L’entrée est composée d’un lavabo surmonté d’une armoire à pharmacie (le coin de Romain) et de toilettes. Un peu plus loin se trouve une vasque surmontée d’un grand miroir (le coin que je partage avec Lucie) et qui fait face à une baignoire/douche.
Lucie enjambe le rebord de la baignoire et m’invite à la suivre. Une fois toutes les deux debout dans notre baignoire, elle me lâche la main et pousse la bonde du pied tout en fermant notre magnifique rideau vert clair orné de grenouilles. Elle ouvre le robinet d’eau chaude et profère un juron lorsque de l’eau glacée s’écoule sur son pied. En reculant pour éviter de toucher l’eau froide plus longtemps, son dos est entré en contact avec ma poitrine, et la situation est loin de me déplaire. Je me surprends à la saisir par la taille et à la faire se tourner vers moi pour lui rouler un magnifique patin.
Elle s’abandonne quelques secondes à ce baiser aussi torride que subit puis devient plus agressive dans son baiser. Sa langue virevolte autour de la mienne et j’en viens presque à manquer de souffle. Mes mains agrippent ses omoplates, les siennes sont respectivement en train d’empoigner mon sein gauche et ma fesse droite. Nos corps sont collés l’un contre l’autre, ne se détachant que pour mieux se frotter.
Je suppose que notre étreinte dure un bon moment car l’eau chaude de la baignoire atteint désormais mes genoux (ou comment aborder de façon original un problème de mathématiques : si une baignoire débite tant d’eau à la minute, combien faut-il de temps pour que l’eau atteigne les genoux de deux lesbiennes qui s’embrassent debout dans la baignoire ?). Lucie s’assoit par terre et pose son dos contre le rebord arrondi de la baignoire. Elle écarte les jambes et me fait signe de faire comme elle.
L’eau chaude m’apporte un effet immédiatement relaxant lorsqu’elle entre en contact avec mes fesses et mon intimité. J’allonge mes jambes et mon dos est arrêté par les seins de Lucie. Elle passe ses bras sous mes aisselles et pose ses mains sur mes seins et sur mon ventre. Je m’abandonne à son étreinte jusqu’à ce que l’eau ait enfin atteint un niveau raisonnable pour deux occupantes dans une baignoire et que j’ai besoin de me redresser pour couper l’arrivée d’eau.
Lucie profite de sa position pour me faire des bisous sur l’oreille et dans le cou, tandis que sa main s’active sur mon entrejambe en me doigtant. Ce n’est pas la première fois que je me doigte dans la baignoire mais d’habitude, ce sont mes doigts et j’essaye de rester discrète. Là, comme tout à l’heure dans ma chambre, tout est décuplé et je crie à nouveau de plaisir.
Je décide de me retourner pour lui rendre la pareille mais Lucie se dérobe :
- Non merci Mel’, je suis fatiguée et toi aussi, et il faut qu’on se lave.
Son ventre émet tout à coup le gargouillis caractéristique de celle qui a faim. Je conclus donc :
- Et qu’on mange un peu également.
Elle rit et me pousse dans l’eau. Avec quelques éclaboussures, elle se jette sur moi et essaye d’atteindre le savon avant moi. Bien entendu le savon nous échappe à toutes les deux et nous nous esclaffons de nouveau.
Après nous êtes savonnées mutuellement et rincées avec le pommeau de la baignoire, nous nous séchons et nous passons un coup de sèche-cheveux. Nues mais propres, nous nous sommes dirigées vers la cuisine où nous avons commencé à nous préparer une petite salade de légumes. Tout à coup, on dirait que l’ambiance a changé, une espèce de silence gêné s’installe entre Lucie et moi. Je me rends alors compte que si nos corps semblent avoir accepté la situation, nos esprits n’ont pas encore traité les conséquences que nos actes venaient de créer. Dans la cuisine, nous ne sommes plus dans la précipitation, dans le feu de l’action mais dans une atmosphère plus calme, plus posée.
Qu’est-ce qu’on dit à quelqu’un avec qui on n’aurait jamais songé coucher une fois que cela s’est fait ? Qui plus est lorsque ce quelqu’un est du même sexe que vous et est votre amie et colocataire ? La situation est troublante et je cherche désespéramment quelque chose à dire afin de briser ce silence. Je lève les yeux de la salade et mon regard croise celui de Lucie. C’est bref mais j’y perçois dans ses yeux noisettes une lueur d’appréhension. Quand j’y repense maintenant, je crois que c’est la seule fois où j’ai vu ce regard sur son visage.
En un flash, je revois dans ma tête les dernières heures et je prends ma décision : je veux rester avec elle et continuer. Avant que Lucie ne prenne la parole pour éventuellement prononcer des paroles que je n’ai pas envie d’entendre telles que « c’était une erreur », je décide de me lancer :
- C’était génial !! Dis-moi qu’on va continuer, s’il te plait.
Je dis ça avec un enthousiasme non forcé et plus de fermeté que je ne l’aurais cru, tout en faisant à Lucie mon plus beau sourire (celui qui fait dire aux garçons que je suis mignonne). Ca y est, la tension est retombée, et je lis la réponse de Lucie sur son visage avant même d’entendre sa réponse, l’appréhension dans ses yeux a été remplacée par du bonheur :
- Oh ma chérie, bien entendu !
Comme moi, elle arbore un sourire resplendissant et si j’ai toujours su qu’elle était belle, à cet instant précis, j’en suis totalement convaincu et je comprends mieux pourquoi elle attire autant de garçons. Elle contourne la table pour m’embrasser de nouveau. Le baiser est rapide mais dit tout : il scelle notre accord. Nos estomacs se rappellent à notre bon souvenir et nous engloutissons la salade que je viens de préparer, tout en discutant du plaisir éprouvé.
J’avoue, sans surprise, que c’était ma première fois avec une fille, et j’apprends que Lucie a découvert qu’elle aimait aussi les femmes il y a plusieurs mois, lors d’une soirée avec chez une copine, où elle s’est faite draguer par une fille (Estelle) et son copain (Paul). Cela l’a conduit à une mémorable partie de jambes en l’air à trois (six jambes donc). Par la suite, elle a eu d’autres relations d’un soir, avec des filles rencontrées en boite (celle où Lucie va souvent avec Romain est gay-friendly et organise quelques soirées de temps en temps), sa dernière conquête en date étant Alyssa.
Lucie prend une cigarette dans son paquet posé sur la table et m’en offre une, que j’accepte. Elle l’allume et me passe le briquet. Pendant que nous fumons, Lucie poursuit son récit qu’elle avait rencontré cette dernière la veille et avait passé ce qui restait de la nuit chez elle puis s’était faite raccompagner à l’appartement en fin d’après-midi. Ce qui aurait du être un simple thé s’était transformé en petite sauterie dans sa chambre, Lucie croyant que je n’étais pas là vu que je n’avais pas répondu à son appel (Amélie ou comment dormir comme une marmotte après avoir regardé un film à la télévision …).
Son récit fini, nous empilons la vaisselle dans l’évier et la mettons à tremper en vue d’un nettoyage ultérieur, puis finissons nos cigarettes. Lucie me fiche une petite claque aux fesses, ce qui m’arrache un petit cri de surprise, et me dit qu’on va dormir dans son lit. Obéissante, je me glisse sous sa couette et Lucie me rejoint. Il fait un petit peu frais dessous mais Lucie colle son corps contre le mien et me fait profiter de sa chaleur corporelle autant que je lui fais profiter de la mienne. Nos jambes sont entrelacées, nos mains sur les hanches de l’autre, et nous concluons la soirée par un nouveau et tendre baiser.
Nous échangeons regards et sourires pleins d’amour jusqu’à ce que nos yeux commencent à se fermer. Lucie s’endort avant moi et je reste un moment à la contempler tout en réfléchissant plus en détail à ce que j’ai annoncé dans la cuisine. Je l’ai déjà dit, je suis une fille timide, je manque un peu de confiance et je réfléchis souvent avant d’agir. Je dois analyser les conséquences et voir comment y remédier.
Je viens de faire l’amour à une femme et j’ai aimé cela, est-ce que cela veut dire que je suis lesbienne ? Si oui, doit-on se cacher ou le vivre au grand jour ? Comment mes parents et mes amis prendront-ils la nouvelle ? Vont-ils me renier ou être heureux pour moi ? Est-ce que ce que je vis avec Lucie va durer ? (J’espère) Si cela ne dure pas, pourrons-nous continuer à rester colocataires comme si rien ne s’était passé ?
Ma tête fourmille de questions et j’en ai presque mal de devoir y penser. J’essaye d’apporter des réponses à mes questions pour apaiser ce mal de crâne naissant. Je ne pense pas être lesbienne car hormis Lucie je n’ai pas de vues sur d’autres femmes, et j’aime les hommes. Les cunnilingus et les doigts sont sympas mais de temps en temps, il faut un homme pour satisfaire d’autres besoins.
Ce point m’amène à une nouvelle difficulté : Antoine. Je ne l’ai pas encore dit mais je ne suis pas célibataire. Je suis actuellement en couple depuis 5 mois avec Antoine, un garçon mignon et gentil, affectueux (rencontré grâce à l’agence matrimoniale Lucie). J’ai soudainement honte, je l’ai complètement oublié et je l’ai trompé.
Misère, comme si la situation n’était pas assez sérieuse comme ça. En réfléchissant à ce nouveau problème, j’en résous d’autres au passage : il n’est pas question qu’il soit au courant de ce qui vient de se passer. Par conséquent, cela impose que ma relation amoureuse avec Lucie doit rester cachée et que ni mes parents ni mes amis ne seront mis au courant (la seule exception que je fais est Romain, notre colocataire, car il s’en rendra forcément compte à un moment donné, et puis, qui mieux qu’un gay qui n’a pas fait son coming-out pour comprendre la nécessité de rester discrets ?).
Je m’interroge si je dois rompre avec Antoine ou pas. Je n’ai pas envie, il est adorable et c’est un très bon amant. J’essaye de réfléchir un peu plus mais mon cerveau atteint ses limites et je sens mes paupières s’affaisser. La respiration de Lucie me berçant, je finis par m’endormir, en me disant que je verrais ça le lendemain avec ma chérie …
Je suis réveillée par Lucie qui est à califourchon sur moi et qui me fait des bisous dans le cou. Elle s’aperçoit que ses actions pour me réveiller ont porté leurs fruits et elle me regarde tendrement et murmure :
- Bonjour toi
- Bonjour (j’ai la voix encore ensommeillée)
- Bien dormi ?
- Oui, merci et toi ?
Il est vrai que j’ai très bien dormi et que je me sens en grande forme. Je n’ai pas l’habitude de dormir toute nue mais le lit de Lucie est très confortable et je n’ai pas eu froid. Je constate que je suis très bien sous la couette et que j’ai envie d’y rester.
- Très bien, et je vais encore mieux maintenant que je peux faire ça
Elle m’embrasse et entre sa langue dans ma bouche. Je réponds à ce baiser avec autant d’enthousiasme qu’elle, et commence à me redresser. Ce faisant je manque de la faire tomber mais nous voilà plus à niveau et la couette est tombée dans le bas du dos de Lucie, ce qui m’offre un panorama splendide sur sa poitrine. Je constate à la pointe de ses seins qu’elle est excitée, ce qui provoque dans mon corps un début de réaction similaire.
J’ai très envie de la lécher et de la faire jouir. Je me laisse tomber en arrière et je place mes mains sur les jolies courbes fessières de Lucie de façon à exercer une pression suffisante pour la ramener vers moi. Elle comprend ce que j’ai l’intention de faire et avance ses genoux de manière à positionner son intimité au niveau de mon visage.
J’ai une jolie vue sur son minou : son petit rectangle de poils, son clitoris déjà gonflé et ses lèvres vaginales déjà humides. J’utilise mes mains pour la toucher et frotter son clitoris entre mon index et mon pouce, ce qui la fait gémir. J’introduis délicatement un doigt dans son vagin et le ressort mouillé. Je le regarde quelques secondes puis décide de le porter à ma bouche pour goûter son jus intime. Hum, c’est bon et j’ai envie d’en goûter plus.
J’utilise donc mes doigts pour lui écarter ses lèvres et je redresse suffisamment ma tête pour pouvoir toucher sa vulve avec ma langue. Je commence par donner des grands coups de langue de haut en bas et de bas en haut, puis j’alterne en secouant ma tête de gauche à droite. Sa chatte est désormais bien humide, certes par l’effet de ma salive, mais au goût que je perçois sur mes papilles, également par sa cyprine. Un bref coup d’œil plus haut me permet de constater que Lucie est en train de se caresser ses seins avec les mains. Je décide de plonger dans son sexe et j’essaye d’introduire ma langue le plus loin possible dans son vagin. J’ai le nez quasiment sur son clitoris et je respire les odeurs de ses effluves intimes.
Je sens que Lucie est en train de trembler : elle va bientôt jouir. Je cesse de jouer avec ma langue et pose mes lèvres sur son clitoris. Je commence à le mordiller très doucement pour ne pas lui faire mal puis à aspirer son bouton aussi fort que possible. Lucie place sa main derrière ma tête et me tire vers elle pour que je continue jusqu’au bout. Précaution inutile car je n’ai pas du tout l’intention de retirer ma bouche avant qu’elle n’ait joui.
- Ouuuuuuiiiiiiiii, c’est booooon, ne t’arrête pas !!
Je suis obéissante et je me plie à son ordre. Je sens du liquide s’écouler de mon sexe : son orgasme a déclenché le mien. Mon corps s’est tendu et je sens une sensation de chaleur partir de ma chatte pour se diffuser avec bien-être dans le reste de mon corps. Lucie s’est laissée basculer sur le lit, à côté de moi, et c’est haletante qu’elle me dit :
- La vache, tu es douée, je viens de vivre un des plus bels orgasmes de ma vie. A mon tour de te faire un cunni.
- Est-ce que tu peux attendre deux minutes, s’il te plait ? Je voudrais passer aux toilettes sinon je ne vais pas pouvoir tenir.
- Oh. Oui, bien sur.
Je quitte la chaleur du lit et du corps de Lucie à regret et je me dirige vers la salle de bains où je m’assieds sur la cuvette des WC en vue de faire mes besoins. Soulagée, je reviens dans la chambre de Lucie et trouve celle-ci en train de m’attendre, un petit vibromasseur blanc dans la main.
- Viens Mel’, j’ai envie d’utiliser ça sur toi.
- D’accord. Comment veux-tu que je me mette ?
- Installe-toi en travers du lit, le bassin vers le bord.
Je m’exécute et écarte les jambes lorsque Lucie se place à genoux par terre. Elle commence à jouer avec ma chatte d’une main et à porter le vibromasseur à sa bouche avec son autre main. Elle entreprend un début de fellation sur le sextoy pour le lubrifier. Quelques instants plus tard, elle juge que c’est bon et fait coulisser le vibro le long de mon clitoris puis de mes lèvres intimes.
Elle appuie sur le bouton à la base et le sextoy commence à gagner son nom en se mettant à vibrer.
Après quelques minutes de ce traitement, j’ai à nouveau le sexe humide. Je n’ai qu’une envie, c’est que Lucie me l’insère dedans. Au lieu de quoi, celle-ci éteint le vibromasseur et me dit qu’elle me le mettra qu’à la condition qu’on fasse un 69. Je n’en ai jamais réalisé avec mes amants et malgré le fait que je ne sois pas très imaginative sexuellement, j’ai entendu suffisamment de blagues ou d’histoires de cul racontées lors de soirées entre filles, pour comprendre ce qu’elle attend de moi.
C’est du chantage mais un chantage qui me convient. Tout plutôt que cette torture qu’est le fait de m’exciter et de me laisser en plan. En plus, ça me fait plaisir de pouvoir faire un nouveau cunnilingus à Lucie.
Je me replace correctement sur le lit, sur le dos, et j’attends que Lucie vienne se placer sur moi. Pourtant, la position n’a pas l’air de lui convenir, et elle me fait basculer sur le côté.
Satisfaite, elle se place de la même façon mais en sens inverse. Ma tête est au niveau de son entrejambe et réciproquement, de telle sorte que nous formons effectivement un 69.
J’ai perdu un peu de mon excitation le temps qu’on se positionne mais je la retrouve vite lorsque Lucie introduit le vibromasseur, éteint, dans mon vagin et commence à me sucer mon bouton d’amour.
Position oblige, je lui rends la faveur et recommence à la lécher. C’est génial, le fait de devoir m’occuper d’elle alors qu’elle s’occupe de moi m’empêche de jouir tout de suite et fait durer le plaisir plus longtemps. Notre 69 s’achève sur mon orgasme, lorsque Lucie a enfin décidé de déclencher les vibrations du sextoy. Lucie n’a pas joui mais avec sa jouissance de tout à l’heure, je doute qu’elle aurait pu recommencer aussi tôt.
Lucie ressort le vibromasseur de mon sexe et, après avoir donné un petit coup de langue dessus, le porte à ma bouche pour que je le nettoie. Mes lèvres forment un O, et j’accepte cet intrus dans ma bouche. Je le suce comme s’il s’agissait du sexe d’un garçon et goûte ma propre cyprine. Une fois propre, je le repose sur le lit, et je me blottis dans les bras de Lucie.
Une fois que nous serons lavées et que nous aurons pris un petit déjeuner, je demanderais à Lucie si elle est d’accord pour que je continue à voir Antoine ou non. Dans tous les cas, ces vacances s’annoncent agréables.
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Je remercie tous les lecteurs et lectrices qui m’ont laissé des commentaires agréables, ce qui m’a donné la motivation pour écrire la suite de mon histoire. J’ai pris note qu’on disait écrivain pour une femme, et non écrivaine, et qu’il y a des synonymes pour éviter de trop utiliser le mot chatte. Je crains d’avoir été un peu trop descriptive dans ce chapitre mais je n’ai pu me résoudre à raccourcir. Dans le prochain chapitre, je revois Romain donc vous aurez du sexe homme/femme et qui sait, peut-être un trio … Je remercie à nouveau ceux et celles qui laisseront des commentaires sur ce qu’ils ont pensé de ce chapitre.
Lucie me sourit et me tend la main pour m’aider à me relever. Je me rends compte à quel point tout ce qui vient de se passer m’a épuisée lorsque je me mets à tituber et manque de m’étaler par terre tellement je manque soudainement d’énergie. Heureusement, Lucie n’a pas lâché ma main et m’empêche de tomber. Elle émet un petit rire en me voyant et, me laissant à peine le temps de souffler, m’entraine vers la salle de bains.
Je ne sais pas pourquoi mais cela m’a fait penser à des souvenirs d’école primaire lorsque chacun devait tenir son ou sa camarade par la main avant d’entrer en classe. Sauf qu’ici, nous sommes deux femmes adultes et qui plus est, totalement nues.
Notre salle de bains est à l’image du reste de notre appartement : claire et spacieuse. L’entrée est composée d’un lavabo surmonté d’une armoire à pharmacie (le coin de Romain) et de toilettes. Un peu plus loin se trouve une vasque surmontée d’un grand miroir (le coin que je partage avec Lucie) et qui fait face à une baignoire/douche.
Lucie enjambe le rebord de la baignoire et m’invite à la suivre. Une fois toutes les deux debout dans notre baignoire, elle me lâche la main et pousse la bonde du pied tout en fermant notre magnifique rideau vert clair orné de grenouilles. Elle ouvre le robinet d’eau chaude et profère un juron lorsque de l’eau glacée s’écoule sur son pied. En reculant pour éviter de toucher l’eau froide plus longtemps, son dos est entré en contact avec ma poitrine, et la situation est loin de me déplaire. Je me surprends à la saisir par la taille et à la faire se tourner vers moi pour lui rouler un magnifique patin.
Elle s’abandonne quelques secondes à ce baiser aussi torride que subit puis devient plus agressive dans son baiser. Sa langue virevolte autour de la mienne et j’en viens presque à manquer de souffle. Mes mains agrippent ses omoplates, les siennes sont respectivement en train d’empoigner mon sein gauche et ma fesse droite. Nos corps sont collés l’un contre l’autre, ne se détachant que pour mieux se frotter.
Je suppose que notre étreinte dure un bon moment car l’eau chaude de la baignoire atteint désormais mes genoux (ou comment aborder de façon original un problème de mathématiques : si une baignoire débite tant d’eau à la minute, combien faut-il de temps pour que l’eau atteigne les genoux de deux lesbiennes qui s’embrassent debout dans la baignoire ?). Lucie s’assoit par terre et pose son dos contre le rebord arrondi de la baignoire. Elle écarte les jambes et me fait signe de faire comme elle.
L’eau chaude m’apporte un effet immédiatement relaxant lorsqu’elle entre en contact avec mes fesses et mon intimité. J’allonge mes jambes et mon dos est arrêté par les seins de Lucie. Elle passe ses bras sous mes aisselles et pose ses mains sur mes seins et sur mon ventre. Je m’abandonne à son étreinte jusqu’à ce que l’eau ait enfin atteint un niveau raisonnable pour deux occupantes dans une baignoire et que j’ai besoin de me redresser pour couper l’arrivée d’eau.
Lucie profite de sa position pour me faire des bisous sur l’oreille et dans le cou, tandis que sa main s’active sur mon entrejambe en me doigtant. Ce n’est pas la première fois que je me doigte dans la baignoire mais d’habitude, ce sont mes doigts et j’essaye de rester discrète. Là, comme tout à l’heure dans ma chambre, tout est décuplé et je crie à nouveau de plaisir.
Je décide de me retourner pour lui rendre la pareille mais Lucie se dérobe :
- Non merci Mel’, je suis fatiguée et toi aussi, et il faut qu’on se lave.
Son ventre émet tout à coup le gargouillis caractéristique de celle qui a faim. Je conclus donc :
- Et qu’on mange un peu également.
Elle rit et me pousse dans l’eau. Avec quelques éclaboussures, elle se jette sur moi et essaye d’atteindre le savon avant moi. Bien entendu le savon nous échappe à toutes les deux et nous nous esclaffons de nouveau.
Après nous êtes savonnées mutuellement et rincées avec le pommeau de la baignoire, nous nous séchons et nous passons un coup de sèche-cheveux. Nues mais propres, nous nous sommes dirigées vers la cuisine où nous avons commencé à nous préparer une petite salade de légumes. Tout à coup, on dirait que l’ambiance a changé, une espèce de silence gêné s’installe entre Lucie et moi. Je me rends alors compte que si nos corps semblent avoir accepté la situation, nos esprits n’ont pas encore traité les conséquences que nos actes venaient de créer. Dans la cuisine, nous ne sommes plus dans la précipitation, dans le feu de l’action mais dans une atmosphère plus calme, plus posée.
Qu’est-ce qu’on dit à quelqu’un avec qui on n’aurait jamais songé coucher une fois que cela s’est fait ? Qui plus est lorsque ce quelqu’un est du même sexe que vous et est votre amie et colocataire ? La situation est troublante et je cherche désespéramment quelque chose à dire afin de briser ce silence. Je lève les yeux de la salade et mon regard croise celui de Lucie. C’est bref mais j’y perçois dans ses yeux noisettes une lueur d’appréhension. Quand j’y repense maintenant, je crois que c’est la seule fois où j’ai vu ce regard sur son visage.
En un flash, je revois dans ma tête les dernières heures et je prends ma décision : je veux rester avec elle et continuer. Avant que Lucie ne prenne la parole pour éventuellement prononcer des paroles que je n’ai pas envie d’entendre telles que « c’était une erreur », je décide de me lancer :
- C’était génial !! Dis-moi qu’on va continuer, s’il te plait.
Je dis ça avec un enthousiasme non forcé et plus de fermeté que je ne l’aurais cru, tout en faisant à Lucie mon plus beau sourire (celui qui fait dire aux garçons que je suis mignonne). Ca y est, la tension est retombée, et je lis la réponse de Lucie sur son visage avant même d’entendre sa réponse, l’appréhension dans ses yeux a été remplacée par du bonheur :
- Oh ma chérie, bien entendu !
Comme moi, elle arbore un sourire resplendissant et si j’ai toujours su qu’elle était belle, à cet instant précis, j’en suis totalement convaincu et je comprends mieux pourquoi elle attire autant de garçons. Elle contourne la table pour m’embrasser de nouveau. Le baiser est rapide mais dit tout : il scelle notre accord. Nos estomacs se rappellent à notre bon souvenir et nous engloutissons la salade que je viens de préparer, tout en discutant du plaisir éprouvé.
J’avoue, sans surprise, que c’était ma première fois avec une fille, et j’apprends que Lucie a découvert qu’elle aimait aussi les femmes il y a plusieurs mois, lors d’une soirée avec chez une copine, où elle s’est faite draguer par une fille (Estelle) et son copain (Paul). Cela l’a conduit à une mémorable partie de jambes en l’air à trois (six jambes donc). Par la suite, elle a eu d’autres relations d’un soir, avec des filles rencontrées en boite (celle où Lucie va souvent avec Romain est gay-friendly et organise quelques soirées de temps en temps), sa dernière conquête en date étant Alyssa.
Lucie prend une cigarette dans son paquet posé sur la table et m’en offre une, que j’accepte. Elle l’allume et me passe le briquet. Pendant que nous fumons, Lucie poursuit son récit qu’elle avait rencontré cette dernière la veille et avait passé ce qui restait de la nuit chez elle puis s’était faite raccompagner à l’appartement en fin d’après-midi. Ce qui aurait du être un simple thé s’était transformé en petite sauterie dans sa chambre, Lucie croyant que je n’étais pas là vu que je n’avais pas répondu à son appel (Amélie ou comment dormir comme une marmotte après avoir regardé un film à la télévision …).
Son récit fini, nous empilons la vaisselle dans l’évier et la mettons à tremper en vue d’un nettoyage ultérieur, puis finissons nos cigarettes. Lucie me fiche une petite claque aux fesses, ce qui m’arrache un petit cri de surprise, et me dit qu’on va dormir dans son lit. Obéissante, je me glisse sous sa couette et Lucie me rejoint. Il fait un petit peu frais dessous mais Lucie colle son corps contre le mien et me fait profiter de sa chaleur corporelle autant que je lui fais profiter de la mienne. Nos jambes sont entrelacées, nos mains sur les hanches de l’autre, et nous concluons la soirée par un nouveau et tendre baiser.
Nous échangeons regards et sourires pleins d’amour jusqu’à ce que nos yeux commencent à se fermer. Lucie s’endort avant moi et je reste un moment à la contempler tout en réfléchissant plus en détail à ce que j’ai annoncé dans la cuisine. Je l’ai déjà dit, je suis une fille timide, je manque un peu de confiance et je réfléchis souvent avant d’agir. Je dois analyser les conséquences et voir comment y remédier.
Je viens de faire l’amour à une femme et j’ai aimé cela, est-ce que cela veut dire que je suis lesbienne ? Si oui, doit-on se cacher ou le vivre au grand jour ? Comment mes parents et mes amis prendront-ils la nouvelle ? Vont-ils me renier ou être heureux pour moi ? Est-ce que ce que je vis avec Lucie va durer ? (J’espère) Si cela ne dure pas, pourrons-nous continuer à rester colocataires comme si rien ne s’était passé ?
Ma tête fourmille de questions et j’en ai presque mal de devoir y penser. J’essaye d’apporter des réponses à mes questions pour apaiser ce mal de crâne naissant. Je ne pense pas être lesbienne car hormis Lucie je n’ai pas de vues sur d’autres femmes, et j’aime les hommes. Les cunnilingus et les doigts sont sympas mais de temps en temps, il faut un homme pour satisfaire d’autres besoins.
Ce point m’amène à une nouvelle difficulté : Antoine. Je ne l’ai pas encore dit mais je ne suis pas célibataire. Je suis actuellement en couple depuis 5 mois avec Antoine, un garçon mignon et gentil, affectueux (rencontré grâce à l’agence matrimoniale Lucie). J’ai soudainement honte, je l’ai complètement oublié et je l’ai trompé.
Misère, comme si la situation n’était pas assez sérieuse comme ça. En réfléchissant à ce nouveau problème, j’en résous d’autres au passage : il n’est pas question qu’il soit au courant de ce qui vient de se passer. Par conséquent, cela impose que ma relation amoureuse avec Lucie doit rester cachée et que ni mes parents ni mes amis ne seront mis au courant (la seule exception que je fais est Romain, notre colocataire, car il s’en rendra forcément compte à un moment donné, et puis, qui mieux qu’un gay qui n’a pas fait son coming-out pour comprendre la nécessité de rester discrets ?).
Je m’interroge si je dois rompre avec Antoine ou pas. Je n’ai pas envie, il est adorable et c’est un très bon amant. J’essaye de réfléchir un peu plus mais mon cerveau atteint ses limites et je sens mes paupières s’affaisser. La respiration de Lucie me berçant, je finis par m’endormir, en me disant que je verrais ça le lendemain avec ma chérie …
Je suis réveillée par Lucie qui est à califourchon sur moi et qui me fait des bisous dans le cou. Elle s’aperçoit que ses actions pour me réveiller ont porté leurs fruits et elle me regarde tendrement et murmure :
- Bonjour toi
- Bonjour (j’ai la voix encore ensommeillée)
- Bien dormi ?
- Oui, merci et toi ?
Il est vrai que j’ai très bien dormi et que je me sens en grande forme. Je n’ai pas l’habitude de dormir toute nue mais le lit de Lucie est très confortable et je n’ai pas eu froid. Je constate que je suis très bien sous la couette et que j’ai envie d’y rester.
- Très bien, et je vais encore mieux maintenant que je peux faire ça
Elle m’embrasse et entre sa langue dans ma bouche. Je réponds à ce baiser avec autant d’enthousiasme qu’elle, et commence à me redresser. Ce faisant je manque de la faire tomber mais nous voilà plus à niveau et la couette est tombée dans le bas du dos de Lucie, ce qui m’offre un panorama splendide sur sa poitrine. Je constate à la pointe de ses seins qu’elle est excitée, ce qui provoque dans mon corps un début de réaction similaire.
J’ai très envie de la lécher et de la faire jouir. Je me laisse tomber en arrière et je place mes mains sur les jolies courbes fessières de Lucie de façon à exercer une pression suffisante pour la ramener vers moi. Elle comprend ce que j’ai l’intention de faire et avance ses genoux de manière à positionner son intimité au niveau de mon visage.
J’ai une jolie vue sur son minou : son petit rectangle de poils, son clitoris déjà gonflé et ses lèvres vaginales déjà humides. J’utilise mes mains pour la toucher et frotter son clitoris entre mon index et mon pouce, ce qui la fait gémir. J’introduis délicatement un doigt dans son vagin et le ressort mouillé. Je le regarde quelques secondes puis décide de le porter à ma bouche pour goûter son jus intime. Hum, c’est bon et j’ai envie d’en goûter plus.
J’utilise donc mes doigts pour lui écarter ses lèvres et je redresse suffisamment ma tête pour pouvoir toucher sa vulve avec ma langue. Je commence par donner des grands coups de langue de haut en bas et de bas en haut, puis j’alterne en secouant ma tête de gauche à droite. Sa chatte est désormais bien humide, certes par l’effet de ma salive, mais au goût que je perçois sur mes papilles, également par sa cyprine. Un bref coup d’œil plus haut me permet de constater que Lucie est en train de se caresser ses seins avec les mains. Je décide de plonger dans son sexe et j’essaye d’introduire ma langue le plus loin possible dans son vagin. J’ai le nez quasiment sur son clitoris et je respire les odeurs de ses effluves intimes.
Je sens que Lucie est en train de trembler : elle va bientôt jouir. Je cesse de jouer avec ma langue et pose mes lèvres sur son clitoris. Je commence à le mordiller très doucement pour ne pas lui faire mal puis à aspirer son bouton aussi fort que possible. Lucie place sa main derrière ma tête et me tire vers elle pour que je continue jusqu’au bout. Précaution inutile car je n’ai pas du tout l’intention de retirer ma bouche avant qu’elle n’ait joui.
- Ouuuuuuiiiiiiiii, c’est booooon, ne t’arrête pas !!
Je suis obéissante et je me plie à son ordre. Je sens du liquide s’écouler de mon sexe : son orgasme a déclenché le mien. Mon corps s’est tendu et je sens une sensation de chaleur partir de ma chatte pour se diffuser avec bien-être dans le reste de mon corps. Lucie s’est laissée basculer sur le lit, à côté de moi, et c’est haletante qu’elle me dit :
- La vache, tu es douée, je viens de vivre un des plus bels orgasmes de ma vie. A mon tour de te faire un cunni.
- Est-ce que tu peux attendre deux minutes, s’il te plait ? Je voudrais passer aux toilettes sinon je ne vais pas pouvoir tenir.
- Oh. Oui, bien sur.
Je quitte la chaleur du lit et du corps de Lucie à regret et je me dirige vers la salle de bains où je m’assieds sur la cuvette des WC en vue de faire mes besoins. Soulagée, je reviens dans la chambre de Lucie et trouve celle-ci en train de m’attendre, un petit vibromasseur blanc dans la main.
- Viens Mel’, j’ai envie d’utiliser ça sur toi.
- D’accord. Comment veux-tu que je me mette ?
- Installe-toi en travers du lit, le bassin vers le bord.
Je m’exécute et écarte les jambes lorsque Lucie se place à genoux par terre. Elle commence à jouer avec ma chatte d’une main et à porter le vibromasseur à sa bouche avec son autre main. Elle entreprend un début de fellation sur le sextoy pour le lubrifier. Quelques instants plus tard, elle juge que c’est bon et fait coulisser le vibro le long de mon clitoris puis de mes lèvres intimes.
Elle appuie sur le bouton à la base et le sextoy commence à gagner son nom en se mettant à vibrer.
Après quelques minutes de ce traitement, j’ai à nouveau le sexe humide. Je n’ai qu’une envie, c’est que Lucie me l’insère dedans. Au lieu de quoi, celle-ci éteint le vibromasseur et me dit qu’elle me le mettra qu’à la condition qu’on fasse un 69. Je n’en ai jamais réalisé avec mes amants et malgré le fait que je ne sois pas très imaginative sexuellement, j’ai entendu suffisamment de blagues ou d’histoires de cul racontées lors de soirées entre filles, pour comprendre ce qu’elle attend de moi.
C’est du chantage mais un chantage qui me convient. Tout plutôt que cette torture qu’est le fait de m’exciter et de me laisser en plan. En plus, ça me fait plaisir de pouvoir faire un nouveau cunnilingus à Lucie.
Je me replace correctement sur le lit, sur le dos, et j’attends que Lucie vienne se placer sur moi. Pourtant, la position n’a pas l’air de lui convenir, et elle me fait basculer sur le côté.
Satisfaite, elle se place de la même façon mais en sens inverse. Ma tête est au niveau de son entrejambe et réciproquement, de telle sorte que nous formons effectivement un 69.
J’ai perdu un peu de mon excitation le temps qu’on se positionne mais je la retrouve vite lorsque Lucie introduit le vibromasseur, éteint, dans mon vagin et commence à me sucer mon bouton d’amour.
Position oblige, je lui rends la faveur et recommence à la lécher. C’est génial, le fait de devoir m’occuper d’elle alors qu’elle s’occupe de moi m’empêche de jouir tout de suite et fait durer le plaisir plus longtemps. Notre 69 s’achève sur mon orgasme, lorsque Lucie a enfin décidé de déclencher les vibrations du sextoy. Lucie n’a pas joui mais avec sa jouissance de tout à l’heure, je doute qu’elle aurait pu recommencer aussi tôt.
Lucie ressort le vibromasseur de mon sexe et, après avoir donné un petit coup de langue dessus, le porte à ma bouche pour que je le nettoie. Mes lèvres forment un O, et j’accepte cet intrus dans ma bouche. Je le suce comme s’il s’agissait du sexe d’un garçon et goûte ma propre cyprine. Une fois propre, je le repose sur le lit, et je me blottis dans les bras de Lucie.
Une fois que nous serons lavées et que nous aurons pris un petit déjeuner, je demanderais à Lucie si elle est d’accord pour que je continue à voir Antoine ou non. Dans tous les cas, ces vacances s’annoncent agréables.
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Je remercie tous les lecteurs et lectrices qui m’ont laissé des commentaires agréables, ce qui m’a donné la motivation pour écrire la suite de mon histoire. J’ai pris note qu’on disait écrivain pour une femme, et non écrivaine, et qu’il y a des synonymes pour éviter de trop utiliser le mot chatte. Je crains d’avoir été un peu trop descriptive dans ce chapitre mais je n’ai pu me résoudre à raccourcir. Dans le prochain chapitre, je revois Romain donc vous aurez du sexe homme/femme et qui sait, peut-être un trio … Je remercie à nouveau ceux et celles qui laisseront des commentaires sur ce qu’ils ont pensé de ce chapitre.
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