"Parcours croisés" - Chapitre 3 - Véronique

- Par l'auteur HDS Misa -
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : "Parcours croisés" - Chapitre 3 - Véronique Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-11-2009 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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"Parcours croisés" - Chapitre 3 - Véronique
Véronique

- Bonjour à tous !
Premier bureau à droite, panneau « ACCUEIL » :
- Bonjour,
… jamais un sourire, celle-là ! Elle n’a même pas levé la tête … et si c’avait été un client ! Faudrait virer de l’accueil les vieilles filles ménopausées …
Debout à côté du panneau d’affichage des annonces :
- T’es matinale, dis-donc, t’es tombée du lit ?
… quel âne, ce Bertrand, autant d‘humour que de sex-appeal …
Martina se lève, grand sourire :
- Bonjour Véro, … t’es toute belle dis-donc !
… je me suis habillée en pensant à toi …
Je pose la main sur son bras, on s’embrasse, une bise, une habitude prise depuis peu.
- Toi aussi, t’es toute belle, et toute fraîche aussi !
Je passe doucement la main sur son bras, comme pour réchauffer sa peau. Elle a un petit tailleur, jupe noire près du corps, chemisier blanc ouvert jusqu’à la naissance des seins, boléro noir manches courtes, petit collier ras de cou, boucles d’oreilles assorties avec des brillants. Qu’elle est belle ! Malgré ses escarpins sans talons, elle me dépasse de dix bons centimètres, un vrai mannequin ! Et ses yeux ! Je veux me noyer dans ces lacs noirs …
J’ai tout de suite été sous le charme.
J’ai fait sa connaissance il y a deux mois, quand j’ai été chargée d’assurer la liaison entre nos trois agences. Un sourire, et … amoureuse !
- Qu’est-ce tu nous amènes ? Vous avez rentré de bonnes affaires ?
Elle m’entraîne vers son bureau et s’assoit sur une des deux chaises de réception. Je m’installe à côté d’elle, contente qu’il n’y ait pas de bureau entre nous. Ma robe remonte un peu et je ne fais aucun effort pour la rabaisser. Je pose ma mallette au sol et me penche pour en extraire les fiches de présentation des trois villas qui seront mises en vente dans l’agence. Mon caraco baille largement et ne cache rien de ma poitrine dans cette position. Je le sais. J’ai vérifié avant de partir. Quand je lui tends les fiches, elle avance la main en me regardant droit dans les yeux, un sourire aux lèvres, et à voix basse :
- Vraiment très en beauté, ma douce …
Elle ne me lâche pas du regard et je sens le rouge me monter aux joues. Qu’est-ce que j’aime qu’elle m’appelle « ma douce » !
Pendant quelques minutes, elle lit les fiches, l’une après l’autre, concentrée, puis revient sur les photos :
- Tu les as visitées ?
- Non, c’est le patron qui a reçu les vendeurs. Vu le secteur, il a mis de côté pour vous. A vous de reprendre contact soit pour une pré-visite, soit directement avec un acquéreur.
Elle reprend les fiches et s’attarde sur les photos. Elle passe la main dans ses cheveux cours, soulevant quelques mèches : un styliste rechercherait l’effet obtenu !
- J’irais les voir avant affichage. Pour ces deux là, je prendrais sous doute d’autres photos ; pas assez mises en valeur. Tu veux un café ?
- Oui ! Je veux bien.
La petite pièce située au fond du hall contient quatre grands rayonnages d’archives et dans le recoin à droite, trois tabourets de bars, un table haute, et contre le mur, une petite table avec une Senseo. Profitant que Martina me tourne le dos et prépare nos cafés, je me perche sur un tabouret en remontant ma jupe.
- Tu iras prendre les photos aujourd’hui ?
- Pourquoi pas … je n’ai pas de rendez-vous. Si les proprios veulent bien, je peux y aller ce matin. Tu viendrais avec moi ?
- Oui ! Il fait beau, en plus, autant se balader un peu !
Martina pose les deux tasses sur la table, s’installe sur le tabouret en face de moi, soulevant carrément sa jupe sur ses fesses et croise les jambes :
- Je ne veux pas la froisser ! …
La jambe qu’elle a croisée est entièrement découverte, jusqu’à la fossette de sa hanche, sa peau est mate est bronzée. Je n’arrive pas à détacher le regard de sa cuisse.
- J’ai bronzé, non ? Il faisait tellement beau dimanche ! … Véro ?
Je sursaute et relève enfin les yeux :
- Mmm ?
- Tu rêvais ?
- Euh … oui NON !
Elle sourit, lèvres pincées, tête inclinée sur l’épaule. Je me sens rougir et renverse à moitié ma tasse en la prenant.
- Toi aussi t’as bronzée, t’es toute dorée …
Elle baisse les yeux sur mes jambes largement découvertes, passe l’ongle de son index sur ma cuisse, en remontant lentement du genou jusqu’à la lisière de ma jupe, glissant vers l’intérieur de ma cuisse. Un grand frisson me secoue et la moitié de mon café se renverse parterre.
- Bouge pas ! C’est rien !
Martina descend du tabouret, déchire une feuille de papier essuie-tout et s’accroupit pour éponger le café qui imbibe la moquette. Toujours accroupie devant moi, elle pose une main sur mon genou, lève la tête. Son regard s’attarde de longues secondes sur l’entrebâillement de mes cuisses. Ses lèvres s’étirent en sourire, et lentement elle se relève, sa main toujours appuyée sur mon genou. Elle me regarde dans les yeux, se penche vers moi et dépose un baiser au coin de mes lèvres :
- … tu portes de très jolis dessous …

Je n’avais même pas osé en espérer autant ! J’ai tout fait pour ! Mais j’espérais pas autant, si vite !
Ce matin, j’ai essayé quatre ou cinq tenues différentes avant de me décider pour cette jupe beige moulante en strech, assortie à mon petit haut col rond en satin. J’ ai mis mon ensemble soutien-gorge et slip rose en dentelle qui met en valeur ma peau dorée … idiote … comme si j’allais me déshabiller… J’ai presque passé une heure à mes essayages devant la glace en pied dans ma chambre, prenant des poses, d’abord avec mes seuls dessous, ensuite avec différentes tenues, essayant de deviner celle qui lui plairait, celle qui me mettrait en valeur. Je me baissais pour voir comment mes seins se découvraient, soulevant ma jupe … je suis même allée chercher une chaise dans le salon pour étudier comment croiser mes jambes, écarter un peu les cuisses … Martina n’est jamais maquillée, alors j’ai juste mis un peu de blush, léger . Et j’ai imaginé le regard de Martina sur moi … et pris à nouveau des poses devant mon miroir. Je sentais mon ventre se contracter, je me sentais humide. Je suis allée faire pipi avant de partir et j’ai essuyé un peu de mouille sur mon slip.

Et tout est mieux que j’espérais … elle a caressé ma cuisse, elle m’a embrassée.
… je n’ai même pas osé un geste ! Imbécile ! Paralysée ou quoi ? Réveille-toi ! …
Elle pose sa main sur ma joue :
- … un petit bonbon rose …
Je tourne la tête et embrasse sa main.
Elle recule lentement et prend un air sévère :
- Attention à toi, quand même! Si un jour Bertrand te propose un café et que tu tiens comme ça, il te viole sur la moquette !
On éclate de rire.
Nous avons chacune pris contact avec les propriétaires des deux maisons à visiter : un seul rendez-vous possible. Martina prépare un dossier, les fiches de prises de notes, son appareil photo, programme son GPS :
- Bertrand, on en a pour la matinée. S’il y a une catastrophe tu m’appelles, sinon tu gères … à cet aprèm, bye !
- Salut les filles ! Ne draguez pas trop !
Il fait vraiment très beau, et bien qu’il ne soit que 10 heures, il fait déjà chaud. Le GPS nous guide sur de petites routes étroites. Ni Martina ni moi n’avons échangé un mot. Elle conduit calmement, sans heurts et nous roulons vitres baissées. A la sortie d’un village, des ouvriers nous font signe d’arrêter. Ils sont en train d’élaguer des arbres. Martina se gare et coupe le moteur. La route est jonchée de branches et nous ne pourrons pas passer avant quelques minutes. Un ouvrier, panneau sens interdit en main, nous fait un petit signe de la main, quelques mètres devant la voiture. Martina avance la main, coupe le son de l’autoradio et serre le frein à main. Nous nous regardons en souriant :
- On a le temps, pas vrai ? Et il fait si beau !
Avant que je réponde, je sens la main de Martina se poser légèrement sur la peau nue de ma cuisse. Elle tourne la tête et regarde droit devant elles vers les ouvriers au travail.
Le bout de ses doigts effleure l’intérieur de ma cuisse, remonte lentement depuis mon genou , redescend vers le genou quand ces doigts butent sur l’ourlet de ma jupe, répète inlassablement ce lent va et vient. Martina regarde toujours droit devant elle, comme perdue dans ses pensées, tandis que je la dévore des yeux. Lentement je m’avance sur le siège et bascule un peu le dossier. La main a arrêté le mouvement. J’appuie mon dos au siège abaissé. La main reprend son va et vient lent. Je soulève un peu le bassin, remonte ma jupe sous mes fesses. La main profite du terrain gagné et remonte jusqu’à frôler mon sexe.
J’ai fermé les yeux. Je n’existe plus que de la caresse de ses doigts que j’espère à chaque fois plus près de mon sexe. J’appuie le genou gauche à la console centrale et j’écarte la jambe droite à toucher la portière. Mes cuisses largement écartées appellent sa main. Je gémis doucement de l’attente exacerbée à chaque fois déçue quand sa main redescend. Je ressens le gonflement de mes lèvres à la pression accrue de la dentelle sur mon sexe et à l’irritation grandissante des élastiques. Tout ce que je ressens est concentré entre mes jambes, dans l’humidité et la moiteur croissante de mon sexe, dont je crois même sentir l’odeur musquée.
La main me quitte, je gémis de frustration et d’envie, de besoin d’amour, de contact, je veux que ses doigts pétrissent et malaxent ma chatte, je veux inonder sa main écrasée sur mes lèvres béantes …
Starter, moteur, la voiture qui démarre. J’ouvre les yeux, perdue, envie de pleurer, malheureuse, les joues en feu, … le petit signe de la main de l’ouvrier qu’on dépasse, entr’aperçu dans le brouillard qui me noie.
Je referme les jambes, bascule vers l’épaule de Martina, ma joue contre son bras, une larme qui coule de ma joue sur sa peau si douce. Je caresse son bras, sa main posée sur le levier de vitesse, pique son bras de baisers, embrasse, lèche, mord, mêle mes doigts aux siens qui changent les vitesses. Je garde la joue sur son bras et ferme les yeux, concentrée sur le souvenir, si proche, images d’une main qui me caresse … mémoire de ma peau … frissons … douce chaleur au creux de ventre …

Je suis perdue dans mes rêves et je me rends compte que plus rien ne bouge : bruissement de feuillages, brise sur ma peau. Son épaule se dégage, ses deux mains sur mon visage me redressent, son souffle sur ma bouche, ses lèvres sur les miennes, si chaudes, sa langue qui m’ouvre.
Je la serre dans mes bras, me colle à elle autant que je peux, larmes et frustration oubliées. Je me sens envahie, soulevée.
Elle s’écarte de moi.
Ses mains glissent sur mon visage, ses doigts se glissent dans mes cheveux, elle me repousse dans mon siège. Du dos de sa main droite elle caresse ma joue, mes lèvres, glisse un doigt replié entre mes lèvres qui s’ouvrent, embrassent et mordent. Sa main gauche se glisse entre mes jambes, se glisse au pli du genou, soulève et tire ma jambe vers elle, colle mon genou à ses seins.
Elle repousse l’autre jambe du dos de la main, m’écartant grand les cuisses, me laissant béante et offerte.
Sa main me quitte.
Elle m’abandonne encore … affolement qui revient.
Je gémis et mords son doigt … et sa main se presse fort sur mon sexe, écrase de la paume, écrase de ses doigts. Sa main s’ouvre et se ferme, paume plaqué au mont se Vénus, doigts durs, … s’ouvre et se ferme, …m’emprisonne, déforme la dentelle détrempée de mon slip que ses doigts enfoncent entre mes lèvres.
Son doigt s’arrache à ma bouche, descend sur mon menton, mon cou, glisse sous le satin, la main empaume un sein, aussi légère et caressante que l’autre est rude et dure. Mes reins se creusent, mon torse monte au devant d’une main qui s’échappe, mes seins attendent douloureusement le même écrasement que mon sexe … ses quatre doigts à plats, d’un grand mouvement tournant ont ouverts grands les lèvres, me tiennent béante, accélèrent …
Un éclatement et je jouis à longs élancements accompagnant ses doigts, mon ventre secoué de saccades. Mes cuisses se referment très fort sur sa main qui ralentit sa rotation presque douloureuse, se fait plus légère, s’arrête, luttent contre mes cuisses serrées.
Je me redresse et me serre contre elle à pleins bras, haletante comme après une folle course, transpirante comme au sortir d’un hammam. La tension se relâche par vagues moins aigües et plus profondes, mon souffle s’apaise, mes muscles se détendent, les contractions s’espacent.
J e colle mes lèvres au creux de son cou, donne de petits baisers mouillés,. Je me noie dans son parfum … encore … ne plus bouger … rester là longtemps … longtemps…
Sa main glisse sous la dentelle du slip, mes cuisses s’ouvrent à nouveau, offrent un passage, appellent sa caresse.
Les doigts se font légers.
De son majeur tendu elle effleure … caresse doucement … du clitoris tendu au périné … parcourt lentement ma fente de haut en bas … lentement … s’attarde en remontant à l’entrée du vagin … pousse à peine … comme timide alors qu’inondé comme il est il l’accueillerait si bien … petits bruits mouillés … odeur sucrée … mes reins se creusent … avancent au-devant de sa caresse … le majeur remonte sur le clitoris … bouton gonflé et palpitant … joue avec le capuchon en tournant doucement … agace … évite le bouton … contourne … tourne … impatiente … je veux, je veux , plus fort, plus vite.
Je pose ma main sur la sienne, appuie, la presse, réclame. La main me repousse, écarte ma main, revient sur moi.
- Chhuuut … laisse-toi faire, ma douce, mon petit bonbon rose, laisse-moi …
Sa bouche contre ma bouche, son souffle dans ma bouche. Je gémis doucement, d’attente, du plaisir que je sens monter et s’échapper, monter encore. Je suis tendue vers lui, froid plissé, poings serrés, muscles tétanisée, tremblante.
Le doigt se fait plus pressant, plus rapide … et s’arrête brusquement, me quitte … se glisse à l’entrée de ma fontaine … deux fois, trois fois, pénètre, plus profondément à chaque fois, appuie et fouille … et remonte, et reprend sa danse affolante sur le clitoris gonflé, ne l’évitant plus … et les sensations se mélangent, se diluent … je sais plus … ce qui se passe … où … je ne suis plus qu’une boule qui monte, que des nerfs vrillés, qu’une angoisse, qu’une vague qui monte … plus forte et plus profonde … et je sais, je sais que la main qui m’a portée là, qui m’accompagne, est là pour moi, qu’elle me connaît si bien, aussi bien que moi, et mieux en même temps, qu’elle m’amène plus haut et plus loin, parce qu’elle est autre, imprévue et connue tout à la fois, et pour la deuxième fois mes cuisses se tendent, se contractent, tremblent de toute la tension de la montée inéluctable de la vague de plaisir qui monte, monte … ses doigts se plantent dans mon sein, serrent, pincent, écrasent le bouton durci qui s’étire … et le plaisir éclate, violent, et libérateur, me projette en avant au rythme des élancements, me secoue de contractions, et je crie mon plaisir dans sa bouche, cogne ses lèvres de mes lèvres crispées.
Mes cuisses se referment violemment … calmer et renforcer et protéger et prolonger cet éclatement de jouissance, plus fort, plus accompli que le premier. Son doigt arrête sa danse folle, posé, inerte, et reprends brusquement, une, deux secondes d’affolement supplémentaires, et une nouvelle pointe de plaisir, douloureuse et attendue, voulue, et sa main se calme, se pose index et majeur de part et d’autre de mon clito, tout doucement, attentifs aux palpitations saccadées qui s’apaisent, massent tendrement en petit va et vient léger.
Je me détends lentement, agitée encore de cours frissons, et je deviens molle, liquide, heureuse, consciente à l’extrême et confiante en cette main qui s’est posée à plat sur mon sexe ravagé et le protège, l’enveloppe, le console et promet, promet tellement de plaisirs futurs.
Je voudrais lui dire … tellement … comment dire qu’on est perdue de bonheur ?
Je reste blottie dans ses bras, et encore, je pleure doucement, parce que je suis si bien, parce que j’ai envie de rire et de crier du plaisir reçu, et je pleure…
Elle me tient dans ses bras, je me serre contre elle, et ma bouche blottie dans sous cou, je murmure :
- … je t’aime …
Elle relève ma tête d’un doigt sous le menton, du pouce de l’autre main efface mes larmes, dépose un baiser sur mes yeux, un baiser sur mes lèvres, et me berce …
- Tu pleures toujours ?
- … c’est si bon …

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
c'est si beau !

Histoire Libertine
ce texte là est grandiose...! je dois te le redire; puisque je l'ai déjà dit - là, je
dis vraiment bravo... que j'aimerais savoir un peu plus du vrai de l'histoire, de ses
dessous... des dessous de l'écriture, de l'auteure... les coulisses. S., tendre, et sans
furie

Histoire Libertine
Oh, je vois qu'à ce chapitre il y a un commentaire d'Enaelle, le vois-tu? ne reconnais-tu pas une écriture familière...je me demande bien de quand date ce commentaire d'Enaelle, il doit être bien ancien...peux-tu retrouver de quand il date? Enaelle ne se montre pas souvent du tout, c'est très très rare, ça faisait même des années qu'elle n'était plus apparue...il a fallu qu'elle soit très motivée et touchée pour se présenter ainsi à toi, je la comprends parfaitement, j'aurais dit la même chose à sa place.

Merci Misa, c'est si agréable de languir - le coeur gonflé de larmes, le désir irradiant, la jouissance libératrice quand elle est si bien donnée, si attendue, si joliment reçue



Texte coquin : "Parcours croisés" - Chapitre 3 - Véronique
Histoire sexe : Une rose rouge
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