Les découvertes de Ludivine - 1 : Le pensionnat

- Par l'auteur HDS Misa -
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Les découvertes de Ludivine - 1 : Le pensionnat Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-04-2016 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Les découvertes de Ludivine - 1 : Le pensionnat
-- ATTENTION HISTOIRE POUR LECTEURS AVERTIS --

— Pourquoi tu viendrais pas avec nous ? ça devrait être marrant.
— ... 'ai 'aa !
— Quoi?
— ... 'eu 'ai 'aa !
Luce a coupé l'eau de la douche et écarté le rideau de douche :
— Je comprends rien ! Tu pourrais nous rejoindre ! Tu me passes la serviette, s'te plaît ?
— ...mmm, ... 'iens !
Luce s'essuyait en regardant Ludivine qui lui tournait le dos, penchée sur le lavabo pour se brosser les dents. Elle regardait les fesses bouger dans la petite culotte de nylon bleu marine ; regard un peu rêveur et mine boudeuse ; regard d'envie ; regard jaloux du physique de son amie, dont elle partageait la chambre depuis 11 ans, depuis que toutes les deux fréquentaient le pensionnat.
Elle a enjambée la faïence du bac à douche et rejeté la serviette sur son épaule pour se coller au dos de son amie en l'entourant de ses bras.
— ... hun ! 'es 'ouillée !
— T'aime bien d'habitude !
Ludivine a retiré la brosse à dents de sa bouche et craché le dentifrice dans le lavabo :
— T'es conne ! Arrête ...
— T'es sûre ? Je suis toute douce, rasée de frais.
Pendant que Ludivine reprenait son brossage énergique, Luce a pris ses seins à pleine main en frottant son ventre aux fesses de son amie :
— Allez ! Fais pas ta bêcheuse ! ça fait longtemps ...
Luce a abandonné un sein est a glissé une main sur le ventre de Ludivine, plongeant sans hésiter sous la taille de la culotte :
— Toi par contre, toujours femme des cavernes ... pourquoi tu veux pas les couper ?
Ludivine a craché et s'est redressée, se tortillant pour échapper à la main qui fouillait son sexe :
— Arrête, t'es chiante !

Résister ? Parfois elle y arrivait, parfois non. Difficile de résister à une fille dont on partage l'intimité depuis si longtemps. D'autant qu'au début elle n'avait pas résisté. Bêtement. A l'adolescence, l'âge des découvertes. Et puis au pensionnat, d'autres filles en faisaient autant, envie ou provocation, presque un conformisme, une tradition du pensionnat, et les sœurs fermaient les yeux, parce qu'elles savaient bien sûr.

Des deux, c'était Luce qui était la plus intéressée à ces jeux, qui les provoquait, souvent brusque, dominatrice, et quand Ludivine cédait, c'était rarement par envie. Aucun amour entre elles.

— Tu viendras, alors ? ça sera amusant ! Une manif ! Nous en train de défiler ! T'imagine ?
— Je sais pas. Peut-être !
Ce soir-là elle a réussi à repousser les avances de Luce. Pas complètement.
— Toi, alors ! Tu vas voir, c'est tout doux.
Ludivine a repoussé la main qui serrait trop fort son sein et a caressé Luce qui avait posé une jambe sur le lavabo et se cramponnait des deux bras autour du cou de son amie.


Elle s'appelle Ludivine. Ludivine de Monnestier.
Sa vie s'organise entre le haras de son père où tout le monde, des lads au majordome, de la cuisinière aux deux bonnes l'appellent "Mademoiselle Ludivine", et l'école privée qu'elle fréquente depuis son plus jeune âge. Là aussi, les sœurs, son confesseur et ses professeurs lui donnent du "Mademoiselle" et la vouvoient, comme son père et sa mère depuis toujours.

Elle a dix-huit ans, n'a connu de véritable affection que celle de sa nounou, Marie-Paule, mais qu'il fallait appeler Marinette puisque "Mère" en avait décidé ainsi, et d'amitié complice chez elle que celle de Petit-Pierre, le fils de l'intendant avec qui elle jouait en cachette et se crottait dans les box, n’a d’amie qu’une amie d’occasion, celle dont elle partage la chambre en pension depuis 11 ans.
La pension, l’Ecole ! Une école privée, bien entendu, gérée par des sœurs, confesseur fourni, professeurs de danse et de maintien aussi, prépare des filles ... de bonnes familles ? de familles friquées ! à la vie de salon, la vie des clubs VIP, pas à la vie « du commun ».

Depuis ses sept ans et son entrée à l'Ecole, elle partage la chambre de Luce.
Luce Vernay-Guilbert. La banque …
Elles ne se sont pas choisies, association d’occasion, imposée.
Elles ont partagé les rires et les chagrins, les vacances et les punitions, leurs émois, leurs rêves et de temps en temps les caresses sous les draps, apprentissage des corps sur lesquelles les sœurs ferment les yeux.
De temps en temps … par goût ? Un peu bien sûr, comme la curiosité du sexe vient aux ados, et parce qu’elles passent tout leur temps ensemble, mais c’est également un mélange curieux de provocation et de conformisme, parce que « ça se fait », parce que les conversations « des grandes » les y entraînent, un snobisme d’entre soi à découvrir ensemble le sexe comme elles ont découvert le ski à Saint Moritz et les soirées jet-set sur la Côte, les brunchs huppés.

Des deux, c’est Luce la plus branchée sexe. Ludivine depuis plus d'un an s’en agace parfois, mais ne la repousse pas ; pas toujours.
Céder à Luce, c’est un peu pour le plaisir qu’elle y prend, mais surtout pour éviter les conflits : mauvaise raison ? Sans doute. Pour Luce le sexe est affaire de pouvoir, le pouvoir qu’elle exerce ou croit exercer sur Ludivine. Ce qui lui importe n’est pas tant le plaisir qu’elle donne ou celui qu’elle prend, mais de voir son amie chavirer et s’abandonner à elle, parfois de force, par jalousie, comme pour la punir d’être devenue une superbe jeune-fille alors qu’elle-même avait un physique plutôt commun. Elle lui enviait ses longues jambes et ses hanches rondes, ses seins si fiers alors que déjà les siens trop lourds s’affaissaient, son visage d’ange. Jalousie.

Elles partagent leurs caresses depuis quatre ans, comme beaucoup d’autres filles du pensionnat.
Et bien sûr les sœurs savent. Permissives le plus souvent, complaisantes parfois, complices de fait, quelques-unes, rares, sont naïves et ne voient rien, la plupart savent et ferment les yeux sur ce qu’elles voient d’une intimité évidente, d’autres font une remontrance d’un plissement des yeux démentie d’un sourire entendu, … et puis il y a sœur Thérèse !

Les visites dans les chambres la nuit, que font les sœurs au prétexte de surveillance et sécurité, sont parfois l’occasion de surprises.
Certaines s’annoncent et font claquer les talons dans le couloir ou la porte d’accès au dortoir pour laisser le temps aux filles de se préparer à leur venue, d’autres font en sorte au contraire d’être silencieuses pour prendre les filles sur le fait.
La première fois Ludivine et Luce avaient 14 ans.
Depuis déjà 7 ans elles partageaient la salle de bain attenante à leur chambre. Le naturel avait un temps disparu, une pudeur d’ado, quand leurs seins avaient pris des rondeurs et que quelques poils pubiens apparaissaient sur leurs ventres, puis quand l’une après l’autre avaient eu leurs premières règles.

Depuis toujours elles entendaient « les grandes » faire des allusions salaces, parfois voyaient des gestes, volontairement provoquants de leurs aînées.
Et puis il y avait eu sœur Thérèse. Une bêtise, une chambre en désordre, des vêtements qui traînaient, une petite culotte de Luce abandonnée sur le bord du lavabo un soir d’inspection. L’œil glacial et la voix sèche, sœur Thérèse avait ce soir-là dans leur chambre montré aux deux filles que les histoires qui se murmuraient, s’échangeaient en secret, n’étaient pas que ces histoires de « grandes » pour faire rougir leurs cadettes.

A l’arrivée de sœur Thérèse, elles étaient assises sur le lit de Luce encore vêtues de leur jupe plissée et de leur chemisier à une heure où elles auraient dû être déjà couchées. Luce racontait le baiser de son cousin Paul de deux ans son aîné, les frissons à la main qui avait effleuré son sein et qui faisait rosir les joues de Luce en le racontant, et surtout cette bosse dure contre son ventre qu’elle avait senti pendant qu’il plaquait ses lèvres aux siennes et son corps contre le sien.
Quelques silences et des rires étouffés.

Ludivine racontait les chevaux du haras de son père, les juments poulinières et les étalons, le boute-en train, ce cheval qui n’était là que pour éveiller le désir de la jument et qu’on écartait quand l’étalon approchait, ce membre si gros, si long, et la saillie, qu’elle regardait cachée derrière une haie avec Petit-Pierre, cachés parce que les adultes faisaient tout pour les tenir à l’écart de ce spectacle d’un index menaçant.
Ludivine racontait aussi pour la troisième fois à Luce qui ouvrait de grands yeux cette fois récente où elle avait surpris Petit-Pierre dans une stalle le pantalon aux chevilles en train de secouer « son machin » de grands mouvements du bras en poussant de petits gémissements.
Luce réclamait souvent cette histoire, et chaque fois Ludivine rajoutait un détail, racontait avec de nouveaux mots : ce soir-là il ne « secouait pas son machin », il « se branlait » et à la fin il « giclait », ce soir-là elle inventait, en disait un peu plus que les fois précédentes, racontait avoir aperçu un petit bout de chair rose qui dépassait de sa main. Luce ouvrait grand les yeux et la bouche, les poings serrés sur sa jupe plissée au creux de son ventre.
Jusque-là, aucune des deux n’avait avoué à l’autre les gestes qu’elles avaient pour elles en solitude et secret, parfois sous la douche ou tard dans le noir de la nuit, ne parlant avec un regard voilé et un sourire gêné que de cette fille de leur classe dont sa copine de chambre disait qu’elle se « masturbait » presque tous les soirs. Jamais elles n’en disaient plus, mais ce nouveau mot faisait rosir leurs joues.

A l’entrée de la sœur, les deux filles se sachant en faute s’étaient figées, avaient pâli en reconnaissant sœur Thérèse. Elles s’étaient levées et placées chacune devant son lit, mains croisées devant elles, évitant le regard froid.
La sœur à pas lents avait parcouru la chambre, bousculant d’un doigt les vêtements en désordre, ouvrant les armoires. Elle avait inspecté la salle de bain, en était revenue en tenant devant elle à deux doigts la petite culotte de Luce abandonnée sur le lavabo. Luce baissait la tête, et avait levé la main en réponse à l’interrogation muette de la sœur.
— Vous devriez être couchées ! Que faisiez-vous sur ce lit, mesdemoiselles ? Des cochonneries ? En tenue de nuit ! Tout de suite !

Les deux filles avaient pris leurs chemises de nuit de drap blanc dans leurs armoires, éléments imposé du trousseau des pensionnaires de l’école. Elles échangeaient un regard pour savoir quoi faire : habituellement elles se changeaient l’une après l’autre dans la salle de bain après leur toilette du soir, salle de bain dont la sœur leur interdisait l’accès en examinant la petite culotte qu’elle tournait dans tous les sens entre ses doigts, levant un instant les yeux sourcils froncés vers une Luce aux joues cramoisies en lui montrant la longue trace jaune un peu croûteuse qui maculait le gousset de coton blanc.
— Changez-vous ! Tout de suite !
Elles se sont déshabillées, se tournant le dos et tournant le dos à la sœur, affolées de la voir confisquer leurs chemises de nuit qu’elle jetait loin d’elles sur le dos d’une chaise, émettant un grognement de réprobation en voyant que Luce était nue sous sa jupe quand elle l’a enlevée :
— Et voilà ! Petite dévergondée ! Il va falloir vous expliquer, maintenant ! Au pied de votre lit, mesdemoiselles ! Alors ? Que faisiez-vous à demi-nues sur ce lit ?
— On parlait … on n’a pas vu l’heure …
— Vous parliez ? Vous parlez mieux sans culotte, mademoiselle ?
Tenant toujours la petite culotte entre ses doigts elle s’est approchée de Luce, a écarté sèchement les mains qu’elle tenait croisées crispées sur son ventre :
— Pliez les genoux !
De longues secondes Luce n’a pas bougé, trop saisie par cet ordre de sœur Thérèse, qui s’est penchée vers elle, le visage à frôler celui de la jeune-fille :
— Pliez – les – genoux !
Quand Luce s’est exécutée en tremblant, la sœur a plongé la main revêtue de la culotte entre ses jambes et en a essuyé le sexe qu’elle ouvrait de doigts durs sous le coton sans quitter Luce des yeux.
Elle s’est reculée, a examiné le coton ; un sourire pincé a lentement étiré ses lèvres :
— Eh bien eh bien … vous parliez …
En regardant tour à tour les deux filles, elle éprouvait des doigts la trace humide sur le coton dont elle avait essuyé le sexe de Luce.
Elle s’est approchée de Ludivine et a pris ses doigts dans une main pour les porter à son nez. Elle avait un sourire mauvais :
— Vous parliez ! Vous parlez avec vos mains, mademoiselle ?
— Mais c’est vous …

Bien sûr c’était les doigts humides de la sœur qui avaient déposé les humeurs de désir de Luce excitée par les histoires qu’elles se racontaient sur les doigts de Ludivine. Bien sûr. Mais comment se rebeller, trouver les mots, dépasser la peur, dépasser la honte à se tenir nue devant cette sœur glaçante, comment se défendre de n’avoir rien fait que … se raconter des histoires cochonnes ? En être troublée ? Parce que Ludivine savait. Si la sœur l’avait voulu, elle l’aurait trouvée elle aussi humide d’excitation : leurs histoires, le trouble né des mots ...

Elle était mortifiée de se voir accusée d’avoir … les images tournaient dans sa tête, la paralysaient pendant que la sœur lui plaquait ses propres doigts contre son nez … odeur forte, parfum de fille qu’elle reconnaissait si bien, ce même parfum sur ses doigts quand elle se caressait en secret, le parfum de Luce, du sexe de Luce, qui lui tournait la tête … images … sensations.
Elle était figée parce qu’elle y avait pensé, avait imaginé Luce en faire de même, troublée de ces histoires, avait pensé à leurs aînées qui plaisantaient sur les caresses échangées entre filles.
— On n'a jamais rien fait … jamais … c’est pas vrai …
— Petite menteuse ! Comment te permets-tu de me mentir ! C’est rien, ça ?
Et encore elle barbouillait son nez et ses lèvres des doigts imprégnées sur le coton mouillé de la culotte de son amie.
— Ma présence vous a dérangé pour vos sales petits jeux ? C’est ça, mesdemoiselles ? Toutes ! Toutes pareilles ! Toutes à vous tripoter dans vos chambres ! Toutes !
La sœur tremblait, éructait, sa voix montait dans les aigus.
— Couchez-vous ! Couchez-vous tout de suite !
Les deux filles se sont précipitées pour se cacher sous les draps. Sœur Thérèse a jeté dans un coin de la chambre la culotte et les chemises de nuit confisquées, a éteint la lumière et quitté la chambre en claquant la porte.

Elles n’ont pas bougé. Pas un muscle. Immobiles, respiration retenue, l’oreille aux aguets, au début parce qu’elles s’attendaient à ce que sœur Thérèse revienne et ouvre la porte à la volée.
C’est Luce qui a parlé la première :
— Quelle salope ! Elle me fiche les jetons, celle-là ! Elle est complètement folle ! Tu sais pas ? Ben on aurait mieux fait de le faire vraiment, comme les autres, au moins elle nous aurait pas pourries pour rien ! ... tu pleures ?
Pour la consoler ? Peut-être ... elle s'est levée et s'est approchée du lit de Ludivine, la cherchant à tâtons dans le noir de la chambre, a ouvert le drap et s'est couchée tout contre elle.
— Pleure pas, elle est folle ! C'est rien, va !

La consoler ? Sans doute, peut-être ... au début. Et puis ...
Luce enveloppait un sein d'une main tremblante et sentait pousser le téton au creux de sa main, riait en rougissant en retirant sa main.
Elles auraient pu se lever, enfiler leur chemise de nuit, … elles auraient pu … ont trouvé des prétextes à n’en rien faire : le froid de la chambre, rassurer l’autre après le choc de cette folie ; elles ont oublié la peur du retour de la sœur.

Elles ont bougé, arrangé l’oreiller qu’elles partageaient front contre front, tiré la couverture plus haut sur leurs corps nus, trouvé une meilleure position après s’être plusieurs fois cognés les genoux, une jambe de Luce entre les jambes de Ludivine, une cuisse engagée assez haut plaquée à la toison blonde quand elle s’est retournée pour regarder le réveil sur la table de nuit dans son dos, son ventre à elle appuyé à la hanche de son amie.
Un rire, tout doucement, en bougeant sa cuisse contre les poils pubiens de Ludivine , mot murmurés :
— … c’est marrant … ça chatouille … tu les coupes pas, toi …
— Tu trouves qu’ils sont trop longs ?
Luce avait une main entre sa cuisse et le ventre de Ludivine, elle étirait une mèche de poils entre deux doigts. Ludivine n'avait pas protesté, juste posé une question d'une petite voix enrouée :
— Comment t’as fait, toi ? avec des ciseaux ?
— Un petit rasoir, juste comme ça par-dessus , pas trop court sinon ça pique.
Et ? Luce enroulait une mèche de poils pubiens sur un doigt en riant. Elle savait qu’elle étirait fort une lèvre en même temps ? Elle savait, levait et baissait la main, s’amusait du petit bruit humide quand elle décollait la lèvre :
— … c’est comme moi tout à l’heure, t’es mouillée …
— … quand elle … t’as la même odeur que moi …
— Fais voir …
Luce a passé les doigts dans la fente du sexe, deux doigts, profonds entre les jambes, a remonté la main vers son nez, et dans sa bouche après :
— C’est le même goût …
— Ooooh ! T’as mis dans ta bouche ?
— Ben oui ! C’est comme ça qu’elles font, les femmes ! elles se donnent des baisers entre les jambes !
— Tu sais ça comment, toi ?
— C’est … mes cousines … et puis elles se sucent le clitoris …
— Le clito ?
Bien sûr elle savait ce qu’était le clito, elle s’étonnait juste qu’on puisse le sucer comme on suce un bonbon, une sucette, une … elle savait aussi, que certaines filles prenait le machin d’un garçon dans sa bouche, Petit-Pierre lui avait dit qu’il avait vu la cuisinière et le maraîcher …
Luce, d’elle deux, était celle qui ne reculait devant rien, qui voulait bousculer. Aucune expérience, mais envie de montrer qu’elle, elle savait :
— Tu veux voir ?
— Quoi ?
Luce a repoussé les draps au pied du lit, s’est agenouillée entre les jambes de Ludivine et s’est penchée sur son ventre.
Ludivine sentait le souffle chaud, entendait le bruit de lèvres qui posaient des baisers sur sa toison, et puis a senti l’humidité chaude et la douceur de la langue qui s’insinuait entre les lèvres de son sexe, a eu un sursaut et s’est redressée pour échapper à Luce en sentant sa langue sur son petit bouton :
— Eh ! doucement ! c’est comme une brûlure !
— … Tu fais comment, toi ?
— Comment quoi ?
Luce tirait une main de Ludivine vers son ventre, et l’a abandonnée un instant pour aller allumer la lumière dans la salle de bain. Elle a à peine entrebâillé la porte, pour que la chambre soit encore dans la pénombre, avant de revenir vers le lit.
— … fais-le … montre …. je vais faire doucement en même temps …

""C'était la première fois. La première de leurs nuits de caresses, toujours à l'initiative de Luce.
Ludivine ? Innocente ? Non ... pas vraiment innocente. Elle prenait plaisir à ces jeux, même si souvent elle ne s'y pliait qu'à cause de l'insistance de Luce.

Cette première partie s'appelle "Le pensionnat". Leur éducation ne s'arrête pas là : une étape encore, ensemble elles découvriront les garçons pendant leurs années de pensionnat.
Je vous raconterez ça bientôt !""

(à suivre)

Misa – 03/2016

Les avis des lecteurs

Le début d'un roman à lire avec délectation. Les souvenirs de pensionnat remontent avec délices de la mémoire !!!

Jeux de filles .. Cette curiosité que nous avons toutes connues, raconté avec talent ...
Merci Misa !

Histoire Erotique
Superbe.
Et cela sent, c'est le cas de le dire, le vécu.
Encore une fois merci, Misa.



Texte coquin : Les découvertes de Ludivine - 1 : Le pensionnat
Histoire sexe : Une rose rouge
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