10 ans après

- Par l'auteur HDS Lully -
Récit érotique écrit par Lully [→ Accès à sa fiche auteur]
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Récit libertin : 10 ans après Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-06-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Couleur du fond :
10 ans après
Il est assis sur la terrasse du café, une clope à la main. Le feu est rouge, j'attends pour traverser. En attendant je le regarde. E, c'est le genre de mec mignon, grand mais pas trop. Ses cheveux son noir, et il a une tache de rousseur sous chaque œil. Je le regarde. Je veux toucher sa peau bronzée, je me demande si elle est chaude, si elle est douce, qu'elle goût elle a.

Ça recommence, je m'emballe.

E, c'était mon meilleur ami quand on était au collège. On était ensemble tout le temps, on se parlait tout le temps. Je pense qu'au fond on était amoureux. A l'époque déjà je me demandais ce que ça faisait de dormir dans ses bras.
Puis un jour il a disparu, il m'a rayé de sa vie. Il m'a laissé sans explication. J'en ai chié à m'en remettre, il est toujours resté dans un coin de ma tête. 10 ans où je me suis demandais ce qu'il était devenu, à quoi il ressemblait. 10 ans où j'ai imaginé le croiser par hasard dans le RER ou au détour d'une soirée.
Puis il y a 3 mois, il est venu me parler. Comme ça. Pour prendre des nouvelle, étonnement pour s'excuser. On s'est vu une foi, deux fois, trois fois. Honnêtement, j’étais un peu déçu au début. Pas étonnant, on a changé depuis le temps.

Mais y a ce truc, quand je le vois, quand on se parle par SMS le soir, ce truc qui me donne envie de coucher avec lui. Mais tu sais, de coucher avec lui, à la fois pour faire en vrai ce que j'ai rêvé de faire des milliers de fois avec lui, mais aussi pour le rendre fou, puis partir sans me retourner. Que ça lui pique le cœur comme il a piqué le miens. Je me sens un peu coupable, et en même temps cette idée m’excite.

Le feu est vert, je marche jusqu'au café.
« En retard » dit-il en levant la tête de son téléphone. Il plante ses yeux dans les miens. Un frisson.

Le pire, c'est qu'il part vivre à l'autre bout du monde dans un mois. Il repart. Encore.

Je ne réponds pas, lui prend une cigarette, la pose entre mes lèvres et l'allume.
« Tu pars quand ? »
« Tu veux déjà que je parte ? »
« Allez… tu pars quand ?
« Dans trois semaines »
Je le regarde sans rien répondre. Fais chier.
« Je vais te manquer ? »
Mon cœur s'arrête une seconde puis repart maladroitement. Bien sur que oui.
« Bien sûr que non. T'étais pas la pendant 10 ans, j'ai l'habitude »
Heheh bim.
« Tu m'en veux encore ? »
« Haha je ne te lâcherai pas avec ça » dis-je avec un sourire, éviter de répondre frontalement à la question.

Ah ce moment-là je sens son pied toucher le miens. Rien de grave, la table est petite, c’est normal. Il me regarde du coin de l’œil.
« Je peux te poser une question ? » demande-t-il avec un sourie en coin. Je dis oui de la tête.
« Est ce que dans une autre situation, on aurai fini ensemble ? » Je m'étouffe à moitié. Est ce qu'il flirt avec moi... ?
« Honnêtement ? Oui. Regarde comment ça a fini... On se serai pécho au lycée hahaha »
« Peut être oui hahah... et aujourd'hui ? »
« Aujourd'hui quoi ? »
« Est ce que t'aurai envie de me pécho, aujourd'hui ? »
Mon cœur s'arrête pour de bon, tout le sang part dans mes joues. Il se rapproche de moi, me regarde dans les yeux. Sa jambe est maintenant collée à la mienne sous la table, plus de doutes possibles.
Je dois réfléchir très vite. Je regarde ses lèvres. J'ai très envie de les embrasser. Je dois dire quelque chose. Je pourrai l'envoyer chier, caché sous un petit rire nerveux. Ou je retourne ça à mon avantage.
« Seulement si tu m'invite à dîner »
Je vois une lueur dans ses yeux. Il ne sait pas si je rigole ou pas. Je lui fais un grand sourire. Il rigole, perplexe. La serveuse arrive. On parle d'autre chose.

L'après-midi passe. Je croise son regard de temps en temps, essaye de ne pas dévorer ses lèvres des yeux. On discute, on se taquine.
« Tu veux manger où ce soir ? » demande-t-il finalement, comme pour crever l'abcès. Je sais pas. Je m'en fou. C'est lui que je veux manger.
« Comme tu veux mais ça te va avant si on passe chez moi avant pour que je pose mes affaires ? » Menteuse, menteuse.
« Pas de soucis ».

Devant chez moi, je sens mon souffle s’accélérer, le doute s'installer, l'excitation monter. J'ouvre la porte, il me suit, on discute. La tension monte, c'est palpable. On rentre dans l’appartement.

Puis à un moment, tout s'arrête. Il me regarde du fond de la pièce. Y'a un truc dans son regard, une lueur, un truc qui fais que j'enlève toutes mes gardes. Je m'approche doucement de lui.
« Je... Je te l'ai jamais dit mais tu es vraiment belle » murmure-t-il, dans un souffle. J’ai l’impression de revenir 10 ans en arrière, sans vraiment y croire.
Délicatement je prends sa main, le pose sur ma taille. Il m'attire doucement vers lui. Nos bouches s’approchent doucement l'une de l'autre. Mon cœur fond. Le temps se suspend un instant, nos lèvres à quelques millimètre. Il m’embrasse avec une tendresse qui me fait vaciller. Je lui rends son baiser, un peu plus fougueusement. J'aime le goût de ses lèvres, j'aime l'odeur de sa peau.
Il s'arrête, me regarde « J'ai rêvé de faire ça un milliard de fois »
« Continue alors »

Et tout s’accélère. Il me serre contre lui, prend ma tête entre ses mains. Il me pousse petit à petit contre le mur. Je ne peux plus partir. J'ai des papillons dans le ventre, dans la culotte. Je veux qu'il me touche partout, je veux sentir ses mains bruler chaque centimètre carré de ma peau. Il enlève les boutons de ma chemise, découvre mes seins nus avec les mêmes étoiles dans les yeux qu'un gamin de 15 ans. Il glisse le bout de ses doigts dessus, fait durcir mes tétons. J'aime ses mains, je veux qu'il me touche encore.
Je veux le toucher encore. Je veux le rendre fou.

Je le prend part la main, l’entraîne sur le canapé, l'y assoit. Je le regarde dans les yeux, et me met à genou devant lui. Je lui enlève son t-shirt, commence à embrasser son torse et chaque recoin de sa peau. Elle est chaude, frissonne sous mes lèvres. Je descends doucement. Il ferme les yeux dans un frisson. J'enlève les boutons de son jean, passe ma main sur son caleçon. Il est dur, ça m'excite... Alors je sors doucement son sexe. Commence à le lécher de haut en bas, avant de prendre dans ma bouche. Je l’entends respirer de plus en plus fort. Ça me rend folle. J’accélère les va et viens, sans m'arrêter de le regarder. Je ralentie.
Son regard fiévreux me dévore. « Viens » me murmure-t-il, en me relevant. Assis devant moi, il déboutonne ma jupe, la fait glisser le long de mes jambes. Il laisse ma culotte, s'approche doucement pour poser ses lèvres sur mon ventre, le long de mes hanches tout en glissant ses mains sur la courbure de mes fesses.
Puis il me tire pour me mettre à califourchon sur lui. Je sens son sexe bander contre le mien, à travers le tissu de ma culotte. Il m'embrasse le cou, me mord les seins. Ses mains sur mon corps brûlent ma peau. J’ai le cœur qui bat vite. Je suis trempée. Je veux qu'il soit en moi. Comme s’il lisait dans mes esprits, E pousse légèrement le tissu de ma culotte, et lentement, pénètre à l'intérieur de moi. Je sens aussitôt monter une vague de chaleur, je gémis de plaisir. Je montais et descendais, bougeant mon bassin autour de lui, contrôlant le moindre geste. Il me regardait prendre mon pied sur lui, gémissant de temps en temps.
Puis d'un coup, il arrêta les va et viens, et doucement, attrapa mes cheveux pour les tirer en arrière. Puis il glissa sa main le long de mes seins avant, effleurant ma peau, avant de s’approcher de mon coup. A la lueur qui s’alluma dans mes yeux, il comprit que juste ça suffisait à me faire perdre pied. Avec un air de défis, il serra doucement autour de mon cou. Le souffle court, je perdis pied petit à petit. Il relâcha alors mes cheveux, et glissa sa main entre mes jambes, me caressant le clito de plus en plus vite. Je me sentais euphorique d'être dans ses bras, de sentir son corps contre le miens, de sentir ses mains sur moi, de sentir le plaisir m’inonder. Je sentais la chaleur monter progressivement dans mon corps. Il me caressait tout en me mangeant les seins. Je sentais l'orgasme monter, je voulais pas qu'il s'arrête

« T'arrête pas.. »
« Pourquoi j'arrêterai ? J'ai envie de te voir jouir... »

Le simple fait d’entendre ces mots laissa l'orgasme arriver, serrant mes cuisses autour de sa main. Reprenant mes esprits, j'ouvris les yeux pour le voir me regarder un sourire au coin. Je posais me lèvres sur les siennes, l'embrassa fougueusement. Puis doucement, il approcha sa bouche de mon oreille et me murmura « j'ai envie de te baiser encore et encore tu sais... ».
Et d'un coup, Sans me laisser le temps de répondre, il me retourna sur le canapé, et glissa sa bite en moi, enchaînant les va et viens de plus en plus vite. Je sentais son souffle dans ma nuque, les coups de rein à l'intérieur de moi, le plaisir qui durais encore et encore. Je l'entendais gémir de plus en plus fort, me baiser de plus en plus fort. Puis d’un coup, il passa sa main autour de mon cou et serra en même temps qu'il éjacula à l'intérieur de moi.
On resta comme ça quelque instant, sans bouger, les battements de nos cœurs raisonnants dans la pièce, reprenant notre souffle. Je ne voulais surtout pas qu'il me lâche.

Alors, je le pris par la main et l’entraînai dans mon lit, pour me glisser entre ses bras.
Je saurai enfin ce que ça fais de dormir contre lui.
Et demain je partirai pour de bon.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Très jolie histoire.
Merci



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