5- de la vertu à la lubricité
Récit érotique écrit par Reveevasion [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-04-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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5- de la vertu à la lubricité
Luce, bourgeoise adultère malgré elle (5)
Les malheurs n'avaient pas tué son charme mais l'avaient endurci
Résumé des épisodes précédentsLuce Saint-Sauveur, devenue bourgeoise provinciale au prix d'un mariage aux conditions plus que suspectes, se voit entraînée dans une consultation gynécologique inédite qu'elle aborde avec terreur pour en sortir bouleversée par la résurgence d'un plaisir refoulé pendant une quinzaine d'années.
En sortant de chez le médecin, elle se remémore les conditions qui l'ont amenée à se donner, en 1944, à Paul Desmond, espion de la résistance dans la police d'occupation, qui lui a révélé, au péril de sa vie, les conditions dans lesquelles son mari l'avait cruellement trahie.
Libéré mais pas réhabilité, Paul Desmond décède et fait de Luce son exécutrice testamentaire spirituelle en lui demandant d'e réaliser leur vengeance mutuelle en utilisant les armes de la séduction, ce qu'elle entreprend en commençant par jeter le trouble dans le couple du gynécologue Régis de Joncour.
Avec pour première "victime" le quincailler, la "serial seductress" découvre un réel plaisir à accomplir sa mission.
5- De la vertu à la lubricitéL'épouse vertueuse poursuivait sa marche conquérante vers la lubricité adultère. En se dirigeant vers la boutique de sa victime suivante, toujours impeccablement vêtue de sa tenue de "veuve" dissimulant sous le tailleur strict, mais ô combien suggestif, des dessous rouge de démone, le souvenir de l'épaisse langue du quincailler lui incendiant la foufoune la poursuivait en rendant son allure primesautière au possible. La boucherie Gouyardon étalait son opulence rue du Commerce. C'était un établissement avec une longue vitrine derrière laquelle quatre bouchers servaient une clientèle le plus souvent nombreuse. Ce qui frappait les nouveaux arrivants était une sorte de mirador en bois ciré, situé à l'entrée et plus rationnellement à la sortie, où trônait Paulette Gouyardon dans un rôle de caissière aux allures de rapace qui se transformait en perruche lorsqu'elle pouvait assommer le client et encore plus la cliente d'une conversation aux relents poujadistes.
Roger Gouyardon, son mari boucher était malencontreusement persuadé de maîtriser les plaisanteries racoleuses, bonnes pour assurer une marge comptable que la qualité médiocre de sa viande rendait aléatoire. En fait d'humour, il faisait pleuvoir sur sa clientèle des allusions aussi grotesques que grossières mais tout à fait en conformité avec son physique patibulaire dont la limite de maturation était largement dépassée. Luce venait rarement dans cette boucherie et y jouait l'indifférence sous les sous-entendus balourds du coupeur de viande tout en fuyant toute tentative de commérage de la part de la vigie au maquillage outrancier.
Ce jour-là, c'est une autre madame de Saint-Sauveur qui apparut en poussant la porte dont la sonnerie sembla saluer l'entrée solennelle de l'épouse du Maire. Cette fois, son regard porta aussi haut que son petit chapeau noir à voilette et elle le promena d'un mouvement de tête panoramique sur l'assistance. Elle se permit ainsi, grâce à cet intermède inédit, de calculer à quel moment elle pourrait rejoindre la file des clients pour être servie par Gouyardon lui-même, dissimulant cette attente par une habile allusion météorologique que la matrone perchée se fit un plaisir de saisir au vol pour la développer. Luce interrompit l'écoute de ces platitudes en allant prendre la place choisie dans le bon tempo.
Ravi d'avoir à servir celle qu'il surnommait dans ses conversations de corps de garde "la bêcheuse de la mairie", Gouyardon la toisa de ses petits yeux porcins surplombant ses grasses joues veinées de violet.
- Alors madame la mairesse, qu'est-ce que vous voulez de bon aujourd'hui ? tonna-t-il d'une voix qui s'imposa à tout le magasin.
- Oh Gouyardon, il me faudrait un filet mignon de veau de cinq cent grammes, c'est possible ? fit-elle avec une petite moue interrogative qui contrastait avec la rigidité avec laquelle elle traitait habituellement le boucher.
- Voilà ! Voilà ! Chez Gouyardon tout le filet est mignon ! s'exclama-t-il en tordant une bouche luisante que Luce imagina ressembler à une gargouille crachant des crapauds. Puis il ajouta en jetant la viande sur la balance :- Il en reste un petit bout, je vous le mets quand même ? avec un regard libidineux pour insister sur l'allusion malsaine.
Ce n'était pas la première fois qu'il lui faisait cette réflexion éculée qu'elle évacuait par son indifférence mais là, elle lui répondit avec malice :- Oh Gouyardon ! Vous voulez me faire rougir ?
Surpris, c'est lui qui se mit à rougir même si son teint aviné semblait le mettre à l'abri d'une telle réaction. Visiblement, le comportement surprenant de la distinguée bourgeoise lui avait coupé le sifflet, ce qu'elle ressentit avec jubilation.
- Et avec ça madame ? se contenta-t-il de poursuivre en abandonnant son ton égrillard.
- Je prendrais bien un saucisson mais celui que vous m'avez proposé la dernière fois était bien mou. Je préférerais aller le tâter moi-même dans votre séchoir.
Après un coup d'oeil de détresse lancé vers son épouse qui fulminait sur son perchoir, le Roger Gouyardon paniquait devant les regards amusés de la clientèle qui le contraignirent à accompagner la perverse dame qui, elle, n'en pouvait plus de se réjouir de la réussite de son stratagème.
Ils disparurent dans le laboratoire, lui penaud et subjugué par le comportement incroyable de sa cliente, elle triomphante et satisfaite du désarroi évident du boucher.
Toujours sur ses gardes, il prit les devant en lui indiquant la porte du séchoir à saucissons. Luce lui sourit et s'arrêta en face de lui :- Oh mais il doit faire trop froid la-dedans et je doute que vous puissiez me réchauffer, je me trompe Gouyardon ?
Il resta béat devant cette réplique stupéfiante dans la bouche de madame Saint-Sauveur et balbutia quelques mots inaudibles qu'elle interrompit en portant sa main à la braguette et en disant :- C'est de ce saucisson que je parlais, tu n'as pas compris mon gros cochon ?
Le geste obscène et étonnant ; la main de la mairesse écrasant son paquet de mâle à travers le pantalon ; le langage grivois déversé par cette bouche si délicate au demeurant ; le regard moqueur de la bourgeoise muée en friponne : c'en était trop pour l'orgueil du butor qui s'en trouva quasiment émasculé, la bouche ouverte mais muette, alors qu'une Luce, transformée d'audace, refermait avec exaltation ses doigts à travers le tablier sur le gros paquet lubrique mais dépourvu de réaction palpable.
- Mais mon gros Roger, il est tout mou ton saucisson !
Et elle ajouta en lui souriant comme une gourgandine :- Tu veux que je t'excite gros dégueulasse ?
Et elle se retourna pour aller s'appuyer sur le billot en bois en lui tournant le dos.
Tétanisé, le boucher regardait, avec une frayeur qui interdisait toute concupiscence, la femme dont il avait rêvé si souvent qui en se penchant lui offrait la vue de son cul saillant sous la jupe étroite. Elle se mit à le remuer comme une offrande inespérée. Puis, elle défit la fermeture éclair placée entre ses reins dans un geste lent et sonore. La jupe libérée de cette contrainte se détendit et les mains de la belle purent la retrousser avec une lenteur calculée jusqu'à la perfection technologique, découvrant ses cuisses gainées de soie, puis sa chair prisonnière du carapaçon de dentelle, de voile et de satin.
Le boucher balayait de son regard écarquillé d'incrédulité du cul de la belle à la porte du magasin où il craignait de voir apparaître la Paulette.
- Alors ! Je t'intimide ? fit-elle en faisant glisser sa petite culotte sous ses fesses.
Voyant le cul rond et ferme, avec sa pâleur attendrissante et la motte, émergeant entre les volutes de poils ambrés, gonflée sous le sillon des fesses aux globes tentateurs, Gouyardon, avec un grognement bestial, s'approcha après avoir jeté son tablier ensanglanté. Il farfouilla dans sa braguette pour en sortir de quoi honorer la Saint-Sauveur et ne pas déshonorer sa propre réputation. Ses grosses mains se posèrent tremblantes sur les hanches tandis qu'elle retourna vers lui un visage d'enjôleuse en rajoutant :- Encule-moi comme une chèvre !
Gouyardon écrasa entre ses grosses paluches les deux hémisphères qu'il écarta brutalement pour en découvrir l'oeillet. Luce ferma les yeux en se sentant écartelée par la force du faune et regrettait soudain son audace sans pouvoir arrêter l'élan de la bête blessée dans son orgueil de mâle. Quand soudain, elle sentit le chibre se plier lamentablement entre ses fesses, victime du choc émotionnel subi par son propriétaire. Les coups de ventre aussi intempestifs que vains ne purent qu'accentuer le désappointement du fornicateur en échec. Profitant de cette aubaine inespérée, Luce se dégagea rapidement et, dédaigneuse, le fustigea avec mépris en remontant sa culotte : - Mais vous bandez mou Gouyardon ! Je suis terriblement déçue, moi qui croyais vous plaire.
- Mais, mais madame, c'est pas ça. C'est que ma femme est à côté et ça me…- Ca vous la coupe ? fit-elle avec malice.
Dépité, le boucher, le regard désabusé fixé sur la jupe que réajustait madame Saint-Sauveur avec une indolence de femme faussement frustrée, protesta :- Mais, madame, je vais à l'abattoir cet après-midi, je vous attendrai au bois des Biches, là, on se sera tranquille.
-Trop tard ! Gouyardon, ici c'était beaucoup plus excitant et je ne sais si j'aurai, à l'avenir, envie de me faire mettre par un gros cochon comme vous. Et puis je pensais trouver en vous une sorte de taureau et je n'ai eu droit qu'à un chapon. Vous feriez peut-être mieux de vous faire volailler.
Laissant le boucher interdit et sans voix, madame Saint-Sauveur fit un retour remarqué dans le magasin où employés et clientèle attendaient cette sortie comme s'ils assistaient à une pièce de théâtre de boulevard. Alors que Gouyardon, le visage violet, revint à son tour, la tête basse et le regard surveillant par en-dessous la réaction de son épouse, Luce s'approcha de la caisse en interpellant une Paulette livide de fureur :- Je n'ai pris que le filet car le saucisson de votre mari est vraiment trop mou !
- Ca fait 30 francs ! lâche-t-elle en serrant les dents de colère.
- Voilà, ma pauvre dame ! dit madame Saint-Sauveur en ajoutant avec perfidie : nous autres les femmes sommes si souvent trop déçues par les hommes.
Luce tourna les talons satisfaite d'avoir réussi l'exploit de clore le bec à la perruche acariâtre tout en humiliant son gros porc de mari, et ceci sous les sourires goguenards des clients et ceux plus voilés mais encore plus satisfaits des employés.
A suivre
Les malheurs n'avaient pas tué son charme mais l'avaient endurci
Résumé des épisodes précédentsLuce Saint-Sauveur, devenue bourgeoise provinciale au prix d'un mariage aux conditions plus que suspectes, se voit entraînée dans une consultation gynécologique inédite qu'elle aborde avec terreur pour en sortir bouleversée par la résurgence d'un plaisir refoulé pendant une quinzaine d'années.
En sortant de chez le médecin, elle se remémore les conditions qui l'ont amenée à se donner, en 1944, à Paul Desmond, espion de la résistance dans la police d'occupation, qui lui a révélé, au péril de sa vie, les conditions dans lesquelles son mari l'avait cruellement trahie.
Libéré mais pas réhabilité, Paul Desmond décède et fait de Luce son exécutrice testamentaire spirituelle en lui demandant d'e réaliser leur vengeance mutuelle en utilisant les armes de la séduction, ce qu'elle entreprend en commençant par jeter le trouble dans le couple du gynécologue Régis de Joncour.
Avec pour première "victime" le quincailler, la "serial seductress" découvre un réel plaisir à accomplir sa mission.
5- De la vertu à la lubricitéL'épouse vertueuse poursuivait sa marche conquérante vers la lubricité adultère. En se dirigeant vers la boutique de sa victime suivante, toujours impeccablement vêtue de sa tenue de "veuve" dissimulant sous le tailleur strict, mais ô combien suggestif, des dessous rouge de démone, le souvenir de l'épaisse langue du quincailler lui incendiant la foufoune la poursuivait en rendant son allure primesautière au possible. La boucherie Gouyardon étalait son opulence rue du Commerce. C'était un établissement avec une longue vitrine derrière laquelle quatre bouchers servaient une clientèle le plus souvent nombreuse. Ce qui frappait les nouveaux arrivants était une sorte de mirador en bois ciré, situé à l'entrée et plus rationnellement à la sortie, où trônait Paulette Gouyardon dans un rôle de caissière aux allures de rapace qui se transformait en perruche lorsqu'elle pouvait assommer le client et encore plus la cliente d'une conversation aux relents poujadistes.
Roger Gouyardon, son mari boucher était malencontreusement persuadé de maîtriser les plaisanteries racoleuses, bonnes pour assurer une marge comptable que la qualité médiocre de sa viande rendait aléatoire. En fait d'humour, il faisait pleuvoir sur sa clientèle des allusions aussi grotesques que grossières mais tout à fait en conformité avec son physique patibulaire dont la limite de maturation était largement dépassée. Luce venait rarement dans cette boucherie et y jouait l'indifférence sous les sous-entendus balourds du coupeur de viande tout en fuyant toute tentative de commérage de la part de la vigie au maquillage outrancier.
Ce jour-là, c'est une autre madame de Saint-Sauveur qui apparut en poussant la porte dont la sonnerie sembla saluer l'entrée solennelle de l'épouse du Maire. Cette fois, son regard porta aussi haut que son petit chapeau noir à voilette et elle le promena d'un mouvement de tête panoramique sur l'assistance. Elle se permit ainsi, grâce à cet intermède inédit, de calculer à quel moment elle pourrait rejoindre la file des clients pour être servie par Gouyardon lui-même, dissimulant cette attente par une habile allusion météorologique que la matrone perchée se fit un plaisir de saisir au vol pour la développer. Luce interrompit l'écoute de ces platitudes en allant prendre la place choisie dans le bon tempo.
Ravi d'avoir à servir celle qu'il surnommait dans ses conversations de corps de garde "la bêcheuse de la mairie", Gouyardon la toisa de ses petits yeux porcins surplombant ses grasses joues veinées de violet.
- Alors madame la mairesse, qu'est-ce que vous voulez de bon aujourd'hui ? tonna-t-il d'une voix qui s'imposa à tout le magasin.
- Oh Gouyardon, il me faudrait un filet mignon de veau de cinq cent grammes, c'est possible ? fit-elle avec une petite moue interrogative qui contrastait avec la rigidité avec laquelle elle traitait habituellement le boucher.
- Voilà ! Voilà ! Chez Gouyardon tout le filet est mignon ! s'exclama-t-il en tordant une bouche luisante que Luce imagina ressembler à une gargouille crachant des crapauds. Puis il ajouta en jetant la viande sur la balance :- Il en reste un petit bout, je vous le mets quand même ? avec un regard libidineux pour insister sur l'allusion malsaine.
Ce n'était pas la première fois qu'il lui faisait cette réflexion éculée qu'elle évacuait par son indifférence mais là, elle lui répondit avec malice :- Oh Gouyardon ! Vous voulez me faire rougir ?
Surpris, c'est lui qui se mit à rougir même si son teint aviné semblait le mettre à l'abri d'une telle réaction. Visiblement, le comportement surprenant de la distinguée bourgeoise lui avait coupé le sifflet, ce qu'elle ressentit avec jubilation.
- Et avec ça madame ? se contenta-t-il de poursuivre en abandonnant son ton égrillard.
- Je prendrais bien un saucisson mais celui que vous m'avez proposé la dernière fois était bien mou. Je préférerais aller le tâter moi-même dans votre séchoir.
Après un coup d'oeil de détresse lancé vers son épouse qui fulminait sur son perchoir, le Roger Gouyardon paniquait devant les regards amusés de la clientèle qui le contraignirent à accompagner la perverse dame qui, elle, n'en pouvait plus de se réjouir de la réussite de son stratagème.
Ils disparurent dans le laboratoire, lui penaud et subjugué par le comportement incroyable de sa cliente, elle triomphante et satisfaite du désarroi évident du boucher.
Toujours sur ses gardes, il prit les devant en lui indiquant la porte du séchoir à saucissons. Luce lui sourit et s'arrêta en face de lui :- Oh mais il doit faire trop froid la-dedans et je doute que vous puissiez me réchauffer, je me trompe Gouyardon ?
Il resta béat devant cette réplique stupéfiante dans la bouche de madame Saint-Sauveur et balbutia quelques mots inaudibles qu'elle interrompit en portant sa main à la braguette et en disant :- C'est de ce saucisson que je parlais, tu n'as pas compris mon gros cochon ?
Le geste obscène et étonnant ; la main de la mairesse écrasant son paquet de mâle à travers le pantalon ; le langage grivois déversé par cette bouche si délicate au demeurant ; le regard moqueur de la bourgeoise muée en friponne : c'en était trop pour l'orgueil du butor qui s'en trouva quasiment émasculé, la bouche ouverte mais muette, alors qu'une Luce, transformée d'audace, refermait avec exaltation ses doigts à travers le tablier sur le gros paquet lubrique mais dépourvu de réaction palpable.
- Mais mon gros Roger, il est tout mou ton saucisson !
Et elle ajouta en lui souriant comme une gourgandine :- Tu veux que je t'excite gros dégueulasse ?
Et elle se retourna pour aller s'appuyer sur le billot en bois en lui tournant le dos.
Tétanisé, le boucher regardait, avec une frayeur qui interdisait toute concupiscence, la femme dont il avait rêvé si souvent qui en se penchant lui offrait la vue de son cul saillant sous la jupe étroite. Elle se mit à le remuer comme une offrande inespérée. Puis, elle défit la fermeture éclair placée entre ses reins dans un geste lent et sonore. La jupe libérée de cette contrainte se détendit et les mains de la belle purent la retrousser avec une lenteur calculée jusqu'à la perfection technologique, découvrant ses cuisses gainées de soie, puis sa chair prisonnière du carapaçon de dentelle, de voile et de satin.
Le boucher balayait de son regard écarquillé d'incrédulité du cul de la belle à la porte du magasin où il craignait de voir apparaître la Paulette.
- Alors ! Je t'intimide ? fit-elle en faisant glisser sa petite culotte sous ses fesses.
Voyant le cul rond et ferme, avec sa pâleur attendrissante et la motte, émergeant entre les volutes de poils ambrés, gonflée sous le sillon des fesses aux globes tentateurs, Gouyardon, avec un grognement bestial, s'approcha après avoir jeté son tablier ensanglanté. Il farfouilla dans sa braguette pour en sortir de quoi honorer la Saint-Sauveur et ne pas déshonorer sa propre réputation. Ses grosses mains se posèrent tremblantes sur les hanches tandis qu'elle retourna vers lui un visage d'enjôleuse en rajoutant :- Encule-moi comme une chèvre !
Gouyardon écrasa entre ses grosses paluches les deux hémisphères qu'il écarta brutalement pour en découvrir l'oeillet. Luce ferma les yeux en se sentant écartelée par la force du faune et regrettait soudain son audace sans pouvoir arrêter l'élan de la bête blessée dans son orgueil de mâle. Quand soudain, elle sentit le chibre se plier lamentablement entre ses fesses, victime du choc émotionnel subi par son propriétaire. Les coups de ventre aussi intempestifs que vains ne purent qu'accentuer le désappointement du fornicateur en échec. Profitant de cette aubaine inespérée, Luce se dégagea rapidement et, dédaigneuse, le fustigea avec mépris en remontant sa culotte : - Mais vous bandez mou Gouyardon ! Je suis terriblement déçue, moi qui croyais vous plaire.
- Mais, mais madame, c'est pas ça. C'est que ma femme est à côté et ça me…- Ca vous la coupe ? fit-elle avec malice.
Dépité, le boucher, le regard désabusé fixé sur la jupe que réajustait madame Saint-Sauveur avec une indolence de femme faussement frustrée, protesta :- Mais, madame, je vais à l'abattoir cet après-midi, je vous attendrai au bois des Biches, là, on se sera tranquille.
-Trop tard ! Gouyardon, ici c'était beaucoup plus excitant et je ne sais si j'aurai, à l'avenir, envie de me faire mettre par un gros cochon comme vous. Et puis je pensais trouver en vous une sorte de taureau et je n'ai eu droit qu'à un chapon. Vous feriez peut-être mieux de vous faire volailler.
Laissant le boucher interdit et sans voix, madame Saint-Sauveur fit un retour remarqué dans le magasin où employés et clientèle attendaient cette sortie comme s'ils assistaient à une pièce de théâtre de boulevard. Alors que Gouyardon, le visage violet, revint à son tour, la tête basse et le regard surveillant par en-dessous la réaction de son épouse, Luce s'approcha de la caisse en interpellant une Paulette livide de fureur :- Je n'ai pris que le filet car le saucisson de votre mari est vraiment trop mou !
- Ca fait 30 francs ! lâche-t-elle en serrant les dents de colère.
- Voilà, ma pauvre dame ! dit madame Saint-Sauveur en ajoutant avec perfidie : nous autres les femmes sommes si souvent trop déçues par les hommes.
Luce tourna les talons satisfaite d'avoir réussi l'exploit de clore le bec à la perruche acariâtre tout en humiliant son gros porc de mari, et ceci sous les sourires goguenards des clients et ceux plus voilés mais encore plus satisfaits des employés.
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