Carnets des voluptés : Une étudiante pas si sage-côté Elle

- Par l'auteur HDS Reveevasion -
Auteur femme.
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Récit libertin : Carnets des voluptés : Une étudiante pas si sage-côté Elle Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-02-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Carnets des voluptés : Une étudiante pas si sage-côté Elle
La volupté est faite de désir, de perversité, de curiosité allègre, d'insistance libertine. - Colette
"Carnet des voluptés" est une rubrique de récits érotiques dont les histoires sont indépendamment et simultanément écrites côté homme et côté femme comme une sonate à quatre mains.

En franchissant le porche monumental de la faculté, Janine eut l’impression de sortir d’un tunnel. Un tunnel qui la retenait prisonnière depuis exactement un an. Triste jour anniversaire !
En général, un anniversaire de rupture ne se fête pas. Surtout quand on a l’impression d’avoir touché le fond. Depuis qu’avec Julien, l’ami d’enfance, ils s’étaient juré de se marier, elle n’avait vécu que dans l’impatience de vieillir pour sceller définitivement cette destinée. Très vite et trop jeune elle s’était donnée à lui totalement. Un tourbillon les avait emportés dans une relation charnelle qui était prématurée. Les appétits sexuels de l’adolescente avaient fini par effrayer son amoureux et sans doute le lasser sinon l’épuiser. Les derniers mots de Julien furent : « tu me dégoûtes, tu ne penses que ça ! »Vexée, meurtrie, culpabilisée, Janine s’était repliée derrière une austérité sentimentale et sexuelle ressemblant à un deuil, celui de ses espérances dans une vie sans nuages avec son amoureux.
Après un an de jachère où elle se consolait dans l’étude de l’histoire, elle avait enfin décidé de réagir et de sortir de cette situation. Elle allait faire de ce jour de commémoration malheureuse un nouveau départ.
C’est ainsi qu’après ses cours en fin d’après-midi, elle était déterminée à croquer dans la vie en renvoyant au statut de « première expérience malheureuse » son amour de jeunesse. Elle se rendit à la brasserie où elle étudiait après la fermeture de la bibliothèque car elle étouffait dans sa minuscule chambre de la cité universitaire. Elle s’installa à sa place habituelle au fond sur une banquette pour commencer l’étude d’un ouvrage du philosophe romain Sénèque. Elle tomba sur cette citation qui la fit sourire et la réconforta : « Un bonheur que rien n’a entamé succombe à la moindre atteinte ; mais quand on doit se battre contre les difficultés incessantes, on s’aguerrit dans l’épreuve, on résiste à n’importe quel maux, et même si l’on trébuche, on lutte encore à genoux. » Que cette phrase correspondait à ce qu’elle venait de décider ! La présence du garçon de café qui la regardait comme s’il voyait une extra-terrestre lui fit lever la tête. Elle commanda un thé et fut surprise de l’insistance inédite avec laquelle l’homme la fixait. Elle se dit que son changement commençait à faire effet et elle sentit une légère rougeur envahir ses joues sous le regard de cet homme qui ne l’avait jamais vraiment regardée jusque-là.
Plongée dans son pavé de littérature romaine, elle peinait à se concentrer lorsqu’elle remarqua que le garçon et le type appuyé au comptoir la regardaient et visiblement s’amusaient beaucoup en parlant d’elle. Elle se sentit encore rougir et des picotements à peine perceptibles la rendait nerveuse. Machinalement elle ajusta sa petite robe noire sur ses cuisses comme si cela pouvait détourner les regards des deux hommes. Bientôt elle eut l’impression qu’une correspondance brumeuse s’installait entre elle et les deux types du bar les isolant des autres occupants de la brasserie.
Elle évitait de regarder franchement dans leur direction. Une étrange sensation d’étouffement l’envahissait ; sa robe collait à sa peau ; elle sentait le cuir de la banquette lui brûler les fesses ; elle dût essuyer plusieurs fois ses énormes lunettes ; elle éprouvait sans cesse la nécessité de croiser puis décroiser ses cuisses. Elle sentait qu’il se passait quelque chose en elle. Elle souhaitait qu’il se passât quelque chose.
Se réfugiant dans son livre, Janine sentait une présence tenace mais elle n’osait plus relever son visage, lorsqu’une voix jeune et un peu étranglée se fit entendre : « je ne suis sans doute pas celui que vous attendez ici mais vous lisez peut être du Proust alors je vous apporte les madeleines pour accompagner votre thé. »Décontenancée par cette intervention, Janine piqua un fard et ne sut que répondre. Elle se sentait soudain stupide, incapable de parler et restant la bouche ouverte. Elle aurait voulu disparaître, ne sachant comment réagir mais elle se reprit un peu après quelques secondes qui lui parurent interminables : «  Non ce n’est que Sénèque » fit-elle en se mordant les lèvres d’avoir répondu maladroitement au premier degré alors qu’un brin d’humour aurait été plus judicieux. Elle se reprit en ajoutant pour combler ce long nouveau silence : « mais j’adore les madeleines. » Elle venait d’ouvrir la porte à ce séducteur annoncé avec cette formule qui pour elle n’était encore que de politesse.
Pendant qu’il s’installait en face d’elle, Janine put dévisager l’homme. Il faisait jeune mais avait sans doute au moins cinq ans de plus qu’elle. Il avait un beau visage de grand blond aux cheveux souples coiffés en arrière ; un petit front ; des yeux bleus délavés de rêveur ; un nez droit sans défauts ; une bouche plutôt étroite aux lèvres sensuelles, un menton volontaire. Ne sachant que faire de ses mains après avoir écarté son livre, elle saisit une madeleine et la trempa dans le thé.
Elle craignait qu’il n’aborde l’histoire des souvenirs de jeunesse avec la madeleine de Proust et cela ne manqua pas d’arriver. En poussant un long soupir, elle lui répondit, cette fois plus habilement : « Mes souvenirs de jeunesses ne sont plus ma tasse de thé. » et elle ajouta en riant « Heureusement ! »Un long moment de fou rire les réunit. Pour elle c’était plus un rictus pour chasser définitivement sa douleur. D’ailleurs, quand elle eût fini de s’esclaffer son visage juvenile redevint sérieux puis triste, terriblement triste. C’est alors qu’elle lui lança en usant subitement du tutoiement : « Fais- moi oublier ! »Elle le vit soudain mal à l’aise. Elle ne lui plaisait pas ? Il la trouvait trop jeune ? Trop stupide ? Trop facile ? Il la prenait pour une pute ? Il croyait qu’elle se moquait de lui ?
Pourtant il lui plaisait, il était beau, il paraissait gentil, et puis quand même il l’avait abordée avec des intentions qui paraissaient si claires. Elle alla jusqu’à imaginer qu’elle était un jeu entre le barman et lui. Qu’ils se moquaient d’elle.
Après avoir jeté un regard panoramique sur elle, il saisit le livre de Sénèque en essayant de lui faire croire qu’il s’intéressait à l’histoire ou plutôt à l’historienne qu’elle était. Elle sourit à nouveau lorsqu’il lui dit : « Tu sais j’ai quelques bouquins d’histoire romaine qui pourraient te rendre service dans tes études. »Elle le regarda étrangement et faisant semblant d’entrer dans son jeu elle ajouta : « eh bien ! tu veux me les montrer maintenant ? »Elle le vit si embarrassé de quitter ainsi la brasserie devant le regard goguenard de son copain barman que cela rendit définitive son envie de baiser avec lui.

Dans l’escalier, elle monta à ses côtés en tenant ses distances et en prenant soin de ne pas le devancer pour ne pas qu’il regarde ses fesses. Elle resta silencieuse mais son corps attendait tant depuis un an qu’elle se laissa prendre par le désir qui l’embrasait de plus en plus à mesure qu’elle gravissait les marches. Lorsqu’ils entrèrent dans le studio elle fut surprise qu’il lui demandât de quitter ses bottes tandis qu’il ôtait ses chaussures. Cela lui procura même une certaine excitation de glisser ses pieds gainés de nylon sur l’épaisse moquette devant ce garçon .
Elle quitta sa veste et se laissa guider vers l’étagère où effectivement il y avait deux volumes d’une histoire de Rome. Elle rejoignit le canapé et commença à feuilleter les ouvrages par curiosité sinon par politesse car ils n’avaient aucun intérêt pour elle.
Elle s’amusa longtemps à le sentir avide d’en finir avec sa lecture mais malicieusement elle tournait les pages en laissant le garçon attendre tandis que sa petite culotte se collait contre sa vulve qui coulait dans l’attente du plaisir. Lorsqu’il lui proposa de venir consulter chez lui ces ouvrages quand elle le voudrait elle faillit éclater de rire devant une proposition aussi maladroite que risible. Pour cacher sa moquerie elle posa un baiser sage sur sa joue en signe de remerciement. Devant la déception manifeste du garçon elle sut que c’était le moment de porter l’estocade et lui dit que si elle pouvait revenir pour les livres, il pouvait la baiser aujourd’hui.
Elle se tourna vers lui en souriant et, alors qu’il allait lui dire comment il s’appelait elle posa sa main sur sa bouche en lui disant qu’elle ne voulait pas savoir son nom et qu’elle ne lui dirait pas le sien, tout ceci en avançant ses lèvres vers les siennes.
Elle aima de suite le contact de la bouche étroite et pulpeuse sur laquelle elle posa ses fines lèvres maquillées de rose. Satisfaite de le sentir surpris, elle en profita pour prendre l’initiative en goûtant sa bouche en y promenant ses fines lèvres délicatement. Elle les appliqua plus fermement dans un baiser ventouse puis se décolla de son visage satisfaite de l’empreinte rose et luisante qu’elle avait déposée sur ses lèvres soudées de stupéfaction. Elle avança un doigt pour étaler sur toute la surface des lèvres le résidus de rouge, comme si elle maquillait son partenaire.
Elle eut envie de sentir les mains du garçon dans sa chevelure mais comme il paraissait sur la défensive, elle les saisit pour les amener sur sa nuque. Elle fut déçue par sa retenue. Comprenant qu’elle devrait assumer le tempo de leurs échanges, elle s’accrocha à son cou pour l’attirer contre sa bouche. Enfin, son premier vrai baiser depuis un an ! Elle y mit toute sa fougue de victime d’une frustration imposée. Elle le cherchait avidement ; c’était comme un cri d’affamée qu’elle poussait dans sa gorge. Elle voulait dans ce baiser effacer la rancoeur accumulée pendant douze mois de chasteté.
Tout en continuant de soumettre sa bouche aux délices de cet enfer charnel, elle descendit ses mains sous la laine du pull pour le retirer tout en y promenant ses doigts et ses ongles, caressant et griffant la peau douce et imberbe du garçon. Le pull retiré, elle se colla à son corps tout en lui demandant de lui enlever sa robe. Elle apprécia que ses mains s’attardent sur ses cuisses lorsqu’elles découvrirent qu’elles étaient gainées de bas. Son excitation n’avait cessé de monter et sa petite culotte baignait maintenant dans son jus poisseux. Elle sentit la caresse du coton de la robe qui s’échappait, guidée par les mains redevenues précises de Ray. Elle se blottit contre le torse nu du garçon et sa bouche retrouva la sienne, naturellement. Elle accepta cette fois le jeu des partenaires. Le solo de sa langue fut remplacé par un duo aux échanges harmonieux. Un nouveau monde s’ouvrait devant Janine.

Collée au garçon, Janine sentait ses petits seins s’emplir de désir et d’arrogance. Elle jubilait lorsqu’ils se réveillèrent contre le torse de Ray. Elle avait besoin d’un homme depuis si longtemps qu’elle attendait beaucoup de Ray. Elle ne voulait supporter aucune maladresse, aucune retenue, aucune insuffisance, aucune méprise, aucun relâchement de son partenaire qu’elle n’avait choisi ou plutôt accepté que pour se sentir femme à nouveau. Elle voulait ressentir avec lui en une seule nuit tout ce qu’elle avait vécu avec Julien en trois ans. Ray devait lui servir à effacer la fuite de son premier amour. Cet état d’esprit la rendait gourmande de ce garçon qui maintenant l’embrassait avec une passion qu’elle partageait sans retenue. Elle frémit quand elle le sentit si habile à la libérer de l’étreinte devenue insupportable de son soutien-gorge. Elle comprit qu’il allait aimer ses seins ronds dont la petitesse la complexait. Les lèvres enflammées par le baiser interminable qui unissait à la fois leurs bouches et leurs torses dénudés, elle profita d’un instant de répit pour venir s’attarder sur les tétons du garçon. Elle s’aperçut non sans déplaisir que c’était là pour son partenaire nouveau une découverte. Cela l’encouragea à y prolonger sa fougue licencieuse. Les râles et grognements du garçon la poussèrent à exagérer les pratiques les plus salaces pour l’achever avec ses propres tétons qu’elle appliqua contre ceux du garçon.
Ne lui accordant aucune pause, elle plongea une main dans son jean pour y empoigner la bite. Ravie de découvrir qu’il n’avait pas de slip, elle se rendit compte de suite de sa grosseur. Les petits doigts de sa main gauche n’arrivait pas à en faire le tour. Quelle différence avec celle de son premier et unique amant qui avait un sexe si fin. Sans lâcher la queue dénudée, elle lui tendit à nouveau sa bouche pour un baiser où sa langue suivit le rythme des pressions qu’elle exerçait avec sa main. Elle le sentit, après une séance si intense, se tendre et crier quand le flot de sperme jaillit dans le jean entre ses doigts qui emprisonnaient la pine vaincue une première fois. Le sourire qu’elle ne put dissimuler ne s’adressait pas à lui mais aux expériences analogues qu’elle faisait subir à Julien qui en était si gêné, notamment quand ils étaient dans des situations où l’on pouvait les voir : cinéma, bouchon de circulation, promenade dans les jardins publics, repas ennuyeux en groupe etc.
Contemplant ses yeux étonnés, elle se contenta de lui dire : « tu as un lit ? »
Lorsqu’elle entra dans l’alcôve où un lit encore défait étalait l’affront d’un lupanar encore tiède des ébats précédents, elle entendit la boucle du ceinturon du jean tomber sur le sol. Elle le vit s’approcher, superbe dans sa nudité d’éphèbe prêt à l’honorer d’une ardeur loin d’être assouvie. Elle fut soulevée puis balancée sur la couche tandis qu’une main ferme s’apprêtait à arracher sa dernière parure. Elle se défila avec la souplesse d’un félin tout en lui disant : « Laisse-moi encore un peu ma petite culotte ! » Et se retournant sur lui elle se coucha sur le corps musclé de son partenaire qui ne s’étonnait plus des bizarreries de la jeune fille. Elle entama alors un curieux chevauchement en collant son pubis voilé de rose contre la grosse bite qui reprenait des proportions majestueuses. Elle lui fit subir alors un délicieux massage en se frottant contre la hampe. Le buste dressé en s’appuyant sur ses bras tendus, elle le chevauchait, cuisses ouvertes, en rugissant de plaisir. Elle sentait le pieu noueux glisser sur sa culotte tandis que sa chatte ouverte inondait la soie rose qui se souillait de cyprine. Son clitoris relevait le défi d’exciter la tige martyrisée et émergeait de son sillon fangeux en poussant l’excitation du garçon à son paroxysme. Elle s’effondra sur lui écrasant sa petite poitrine aux tétons en ébullition sur son torse et lui murmura un ordre qui le stimula. Aussitôt il bascula sur elle, l’écrasant de tout son poids pour venir avec son gland appuyer sur la culotte tendue et la transpercer. Ce fut en vain qu’il s’efforça de la pénétrer. Janine remuait ses hanches pour l’affoler. Son bouton en éruption cherchait et trouvait le contact du gland turgescent qui redoublait de puissance pour déchirer le tissu. Elle s’agitait en espérant recevoir la récompense que sa vulve appelait en crachant sa bave et son écume. A nouveau elle fut aspergée par les jets de foutre chaud et gluant qui vinrent se mêler à la mouille imbibant sa culotte. Elle s’affaissa, déçue mais satisfaite d’avoir reproduit ses instants vécus avec Julien quand celui-ci refusait de la déflorer et qu’il l’obligeait à faire l’amour en gardant sa culotte.

Le garçon semblait épuisé par ce traitement. Janine se leva pour boire de l’eau. Elle avait toujours envie de lui. Il était si beau et coopérant. Cela la changeait des craintes et pudibonderies de Julien. Elle était maintenant sûre d’y avoir gagné quand celui-ci l’avait abandonnée. Pas encore lassée bien au contraire de son étalon de cette nuit, elle s’avança vers le lit avec l’idée d’abreuver le garçon avec ses propres sécrétions vaginales. Elle le prit à la gorge en entourant son visage de ses cuisses. Elle l’encouragea à boire en elle en l’arrosant de mots orduriers et salaces qui le réveillèrent au-delà toutes ses espérances. Léchant sa culotte saturée de mouille, il la croqua et la déchira avec ses dents pour atteindre ses chairs en feu où sa langue fit des ravages. Il savait la trouver dans les plis de ses lèvres ; entrer dans sa fente tel un serpent fureteur ; débusquer son bouton pour en faire une friandise. Tout devint lumineux et explosif grâce à l’habileté de Ray qui la faisait jouir avec une précision technologique. Elle ne sut comment cela se termina tellement elle hurla son plaisir surtout lorsqu’il lui saisit les hanches pour la coller à sa bouche et lui interdire toute échappatoire. La main de l’orgasme l’empoigna jusqu’au plus profond de ses entrailles, elle se sentit trembler, entraînée au fond d’un abîme inconnu ; sa chair éclatait de partout. Elle retomba sans énergie, comme morte de plaisir aux côtés de cet amant si précis et précieux.

Elle ne sut combien de temps elle resta ainsi sans pouvoir bouger. Elle se rendit compte que le garçon la regardait tendrement et cela la toucha. Elle lui sourit car elle sentait qu’il avait aimé son comportement. Un bref coup d’oeil à son sexe la rassura sur son pouvoir de séduction car il était à nouveau dressé. Elle ressentit le besoin de se confier après qu’il eut pris l’initiative d’entamer un dialogue que leur fougue bestiale n’avait pas permis d’éclore. Elle l’entendit lui demander si une « drôle de fille comme elle » avait eu beaucoup d’amants. Et elle ne lui cacha pas qu’il n’y en avait eu un avant lui. Mais surtout elle ajouta de sa petite voix de gamine : « Tu me fais quand même un peu peur, mon chéri » et, voyant qu’il ne comprenait pas où elle voulait en venir, elle ajouta : « c’est pas vraiment toi qui m’angoisse mais c’est plutôt la grosseur de ta bite.  Je ne sais pas si elle pourra entrer car l’autre l’avait beaucoup plus fine». Et elle éclata dans un long rire presqu’enfantin. Ce n’est qu’après qu’elle reprit son sérieux pour échapper d’une voix impersonnelle mais décidée : « Enfin, si elle le peut je veux le savoir tout de suite. »Débarrassée de sa culotte qui avait été mise en charpie par l’ardeur de Ray, elle revint s’asseoir sur ses cuisses, le regardant avec malice. Se saisit de sa queue qui n’était pas encore dans son état le plus imposant et pourtant les doigts de sa main droite ne pouvait déjà plus en faire le tour. Elle commença à la caresser doucement avec un succès qui la fit rire comme une gamine. Sa petite main glissa sous la bite en suivant les lignes bleutées des veines. Puis elle s’arrêta sous le col du gland, le serra comme si elle voulait faire jaillir le gros bout lisse à l’oeil menaçant. Son pouce joua sur la peau lisse et tendue et s’amusa en malmenant le trou maléfique. Puis elle joignit son autre main sur la hampe qui maintenant se portait au mieux et entama une masturbation prodigieuse avec le tuyau formé de ses dix doigts. Le résultat fut diabolique : l’homme commençait de grogner de plaisir sous le savoir-faire faussement maladroit de la jeune fille.
Son visage se referma lorsqu’elle souleva son petit cul pour poser le gland qui lui paraissait monstrueux contre sa fente étroite. Elle se laissa descendre sur le pieu qui maintenant subissait le poids sa vulve qui s’était asséchée dans la crainte de la douleur. Elle se bloqua dès qu’elle écarta un peu plus les cuisses pour s’ouvrir au passage de l’engin. Elle hésitait, tremblante et peu rassurée.
Elle comprit qu’elle n’aurait pas la force de s’empaler ainsi sur son amant. Le regard qu’elle lui lança était un message de détresse.
Elle n’attendait qu’un geste de lui et il arriva lorsqu’il la renversa sur le dos pour venir se placer entre ses cuisses et entamer la préparation de la fentine pour qu’elle puisse supporter la pénétration. Elle se laissa faire, confiante et déterminée. Progressivement ses chairs se ramollir jusqu’à la rendre plus réceptive. Les mots doux et tendres qui accompagnaient les gestes précis de Ray apprivoisaient ses sens en anesthésiant ses craintes. Elles ne ressentit aucune douleur, une fois sa vulve redevenue fondante, la bite entra sans forcer dans l’étui fragile. Ce n’est que lorsque l’avancée du pénis buta sur le fond de son vagin qu’elle sut que c’était fait.
Ce moment où la pieu épais s’immobilisa dans son ventre fut délicieusement interminable. Elle sentait sur elle son corps lourd de souveraineté et de contrôle. Elle avait besoin de le retenir en elle, lui, si imposant de puissance, si différent de ce qu’elle avait vécu sexuellement, si nécessaire à cette plénitude à laquelle elle goûtait maintenant depuis qu’il remplissait ce vide de toute sa puissance de mâle. Ses muscles se détendaient maintenant, la crispation qui la bloquait s’évaporait . Elle était capable désormais de recevoir l’assaut viril capable de la combler, de la sublimer, de la rassasier, de lui ouvrir les portes d’un plaisir rêvé mais encore inconnu. Ses pensées l’envahissaient et l’encourageaient maintenant à participer à cette fête initiatique dédiée au plaisir suprême.
Elle rompit le long silence d’une supplique impérieuse : « Remplis-moi encore ! Totalement chéri ! Déverse en moi tout ton jus ! » Elle s’agrippa à lui de ses cuisses et de ses mains pour subir les coups de bite qui s’enchaînèrent sur un rythme progressif et haletant où leur lucidité se perdait.; où les mots n’étaient plus intelligibles. Puis elle le sentit ralentir pour gagner en force aussitôt en ressortant sa queue pour la transpercer sans vergogne. Elle l’encourageait à poursuivre, à ne jamais s’arrêter et il lui obéit jusqu’à ce qu’une clameur commune retentit, les laissant exsangues sur la couche tandis que la queue remplissait la fille jusqu’à la dernière goutte.
Elle le vit épuisé tandis qu’elle ressentait une béatitude extraordinaire. Le petit jour était là quand il s’endormit contre elle. C’est à regret que le pénis s’échappa de ses chairs. Il était maintenant rabougri et inoffensif lorsqu’elle se dégagea du corps de son amant. Elle se leva, enfila sa petite robe à même son corps encore plein des effluves de la nuit qu’elles voulaient conserver intactes sur sa peau, rajusta ses bas et décida de laisser en cadeau son soutien-gorge et sa petite culotte devenue inutilisable.
Elle rafraîchit son visage et après s’être maquillée, avec son rouge à lèvres elle laissa un message sur la glace du miroir.

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