54.9 SUITE de "Un beau mâle brun et très très chaud"

- Par l'auteur HDS Fab75du31 -
Récit érotique écrit par Fab75du31 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : 54.9 SUITE de "Un beau mâle brun et très très chaud" Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-02-2018 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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54.9 SUITE de "Un beau mâle brun et très très chaud"
J’ai tout juste le temps de capter son regard empli d’un sourire et d’une étincelle ô combien lubriques ; déjà ses mains m’attrapent, me saisissent, me retournent ; sans presque m’en rendre compte, je me retrouve allongé sur le lit, sur le ventre, maîtrisé par le poids et la présence musclée du bogoss complètement étalé sur moi, sa queue insistante et pressée cherchant à nouveau à s’enfoncer entre mes fesses. Mon bobrun bande dur à nouveau, sacré jeune étalon.
Je regarde les grands chiffres rouges de mon radio-réveil sur la table de nuit, elles affichent 18 h 02 ; mon bobrun doit le voir comme moi, nous regardons dans la même direction ; ses gestes ont d’ailleurs un je-ne-sais-quoi d’hâtif et d’impératif que, pour le coup, je ne sais pas si je dois l’attribuer à sa fougue ou à l’heure qui presse pour lui.
Quoi qu’il en soit, sacré polisson, mon beau mâle brun ne peut se soustraire à l’envie irrépressible de me défoncer une dernière fois, avant de reprendre son service. Il a envie de moi, il a sans cesse envie de moi. Alors je m’offre à lui, ma bouche, mes mains, mon ti cul : tout mon corps est à lui, offert à sa jouissance.
Le beau mâle brun me prend, s’enfonce en moi, m’envahit ; il me fait sentir à lui, et rien qu’à lui ; sentir le poids de son corps écrasant le mien, la chaleur de sa peau irradiant sur la mienne, la prise de ses mains imposant la domination de sa masse musculaire ; me sentir empalé, dominé, enivré par sa puissance sexuelle : c’est un plaisir insoutenable.
Le bogoss fait glisser ses mains et ses avant-bras sous mes aisselles, entravant mon corps, ne lui laissant d’autre choix que de s’offrir d’accepter, de seconder, de participer à sa jouissance ; par cette prise, nos corps brûlants, nos excitations vibrantes, nos jouissances à venir, ne font plus qu’un.
Ses coups de reins sont puissants, réguliers, sans fioritures, de ceux qui vont tout droit au but, et par le chemin le plus court. Car le bogoss est pressé ; pourtant, il prend quand même le temps d’envoyer ses mains fébriles tenter de se faufiler entre la couette et le haut de mon torse ; une tentative que je facilite en prenant appui sur mes coudes, en relevant mes épaules ; le temps d’un éclair, les bouts de ses doigts atterrissent sur mes tétons, commencent à les pincer doucement, à les caresser, à les exciter ; je pars en orbite ; le radio-réveil vient de passer de 18h07 à 18h08 et l’allure de ses coups de reins passe à la vitesse supérieure ; sa recherche du dernier orgasme est une délicieuse course contre la montre mais le bogoss ne se prive pas pour autant du bonheur que je sais être le sien de mordiller ma peau, mon oreille.
« T’as envie que je te gicle bien profond ce coup-ci ? ».
« Je n’attends que ça… ».
« Je vais te remplir… » fait-il, la voix cassée par la déferlante de son orgasme.
« Fais-toi plaisir, beau mâle, remplis-moi de ton jus… »Mon ti cul envahi par sa puissance de mec, chauffé par ses va-et-vient ; les tétons enflammés par les caresses chaudes de ses doigts : il suffit que l’une de ses mains glisse sur ma queue ; rien que le contact avec ses doigts suffit à mettre le feu aux poudres d’une nouvelle jouissance, à embraser mon bas ventre.
« Putain… Jérém… tu vas encore m’avoir… » je lâche, la voix soufflée par le plaisir qui me happe déjà, le ventre en feu, la rondelle se contractant autour de sa queue, me renvoyant de nouveaux frissons par ricochet.
« Je viens… » fait le bogoss à son tour.
« Vas-y, remplis-moi… » je lui chuchote, à bout de souffle, pendant que je perds pied, que ma raison s’évapore, que ma vue s’embrouille, que mon cerveau se vrille.
Le précipice de ce nouvel orgasme en si peu de temps parait à mon corps encore plus vertigineux que les précédents ; la force de cette nouvelle jouissance me secoue à un point que j’ai l’impression de m’ouvrir en deux, de faire un malaise, l’impression d’avoir atteint l’orgasme ultime, celui dont mon corps ne se remettra pas, l’impression de partir à tout jamais en jouissant pendant un seul instant. L’orgasme masculin, délicieuse puissance d’un instant divin où le corps et l’esprit se transforment en big bang de jouissance.
Je jouis, envahi par sa queue ; il jouit, enserré par les contractions de ma rondelle ; on se procure l’un l’autre un plaisir délirant ; mon beau mâle brun rugit son plaisir, je pleure le mien ; nos corps communiquent leurs plaisirs au-delà de nos intentions, c’est une osmose parfaite, osmose qui nous permet de ressentir la vibration de la jouissance de l’autre, j’ai presque l’impression de sentir ses giclées inonder mes entrailles, féconder mon corps de sa bogossitude.
J’adore le fait de penser que mon Jérém ait compris que le fait d’amorcer ma jouissance lors de la pénétration est une délicieuse astuce pour décupler la sienne ; qu’il veut me faire jouir pour jouir lui-même comme un malade ; mais qu’il tient quand même à me voir jouir parce qu’il aime ça.
Nos corps épuisés, trempés, abandonnés sur le lit, superposés l’un l’autre ; fous de plaisir, c’est en silence que nous tentons de récupérer nos corps et nos esprits après les tornades qui les ont secoués.
Lorsque mon bobrun amorce le mouvement de se relever et de se déboîter de mon entrejambe, je me retourne aussi prestement que je peux, je l’attrape par les biceps et je l’attire contre moi. Pris par surprise, le bogoss n’est pas en position d’opposer de résistance à mon geste, il n’a d’autre choix que de se laisser faire.
Fou de plaisir, je l’enserre dans mes bras ; là encore, il se laisse faire ; je suis si bien, je le sens si proche, jamais je ne me suis senti si proche de son cœur.
« Tu es vraiment un sacré mec… tu me fais tellement de bien… je suis tellement bien avec toi… Jérém… je t’… ».
« Je dois y aller… » coupe court le bogoss tout en se dégageant de mon étreinte. Le temps presse, les mots aussi. Surtout ceux qui ne sont pas encore dits, mais qui déjà frémissent entre les lèvres de celui qui n’ose pas les prononcer et bourdonnent dans les oreilles de celui qui n’est pas prêt à les entendre.
Je regarde ses pecs saillants, ses abdos sculptés, alors que sa présence virile est toujours bien vive et brûlant entre mes fesses, au plus profond de moi : je n'arrive toujours pas à réaliser que ce petit Dieu vivant vient de jouir une nouvelle fois en moi ; que, depuis des mois, il m’offre chaque jour sa jeunesse, sa virilité, sa bogossitude.
Le bonheur d’avoir, de savoir sa semence dans mon ventre, c’est quelque chose qui dépasse presque mon entendement, comme si c’était un bonheur trop grand pour moi, et que je ne le méritais pas ; pourtant, c’est un bonheur qui me fait sentir vraiment à lui, qui me fait sentir bien : mon corps réagit au sien, à son plaisir, à cette énergie de mâle qu’il injecte en moi, à ce cadeau chaud et parfumé qu’il m’offre à chaque fois. Je voudrais garder en moi à tout jamais ce bonheur, sa jouissance.
Encore fou d’excitation, je me dis que, dans l’alchimie de nos plaisirs, c’est lui, le mâle, qui détient tous les éléments, la puissance, l’énergie qui la rendent possible ; alors que moi je n’ai que mon petit cul et ma bouche à lui offrir, c’est sa puissance sexuelle qui nous embrase, c’est sa semence brûlante qui nous fait jouir tous les deux.
Mais à tête froide, j’arrive quand même à me dire que c’est bien l'envie de moi met le feu à ses sens : en fait, j'ai autant besoin de lui pour jouir, que lui il besoin de moi pour jouir.
En deux temps et trois mouvements, le bogoss a passé son boxer, son short et ses baskets, et il s’apprête à quitter ma chambre avec son t-shirt et sa casquette à la main, certainement avec l’intention de les passer chemin faisant, avant d’arriver à la porte d’entrée.
J’enfile mon boxer et mon t-shirt à la va vite, je le suis dans le couloir, dans l’escalier, dans l’entrée ; le bogoss est pressé, il avance vite, le t-shirt et la casquette toujours à la main.
Dans l’entrée, il se retourne, tente de passer le t-shirt, il fait tomber sa casquette, il la ramasse, il se rend compte que ça entrave ses mouvements ; geste inattendu et trop mignon, profitant de ma proximité, il l’encastre sur ma tête avec un geste un peu brusque, certes, mais tellement adorable, geste accompagné par un sourire ravageur au possible.
Je suis touché, heureux, ému, j’ai envie de l’empêcher de partir, de le serrer dans mes bras, de le couvrir de bisous ; j’ai presque envie de pleurer face à ce petit geste ; sa casquette qui comprime mes cheveux, qui enserre mon front, comme une caresse de mon Jérém qui ne s’avouerait pas.
Je tourne la tête vers le miroir juste à coté, je me trouve beau avec sa casquette ; mais ce que je trouve encore plus beau, beau et déchirant à la fois, c’est le reflet de mon Jérém qui attrape le t-shirt bleu intense par le fond, apprêtant à le passer sur son torse, à dissimuler sa plastique de ouf, se préparant à partir.
Je me retourne vers lui, préférant l’original au reflet, et je suis une nouvelle fois happé par l’envie délirante de bouffer cette plastique parfaite avec ces petits poils bruns naissant qui repoussent, tout mignons ; je mate son torse si intensément que le bogoss en vient même à le remarquer et à me demander : « Qu’est ce que tu regardes ? ».
« J’adore ces petits poils qui poussent, c’est beau, c’est sexy… » je trouve bien de lui répondre. Rien de plus que mon ressenti profond, sans filtres.
« J’ai pas eu le temps de m’en occuper ce matin, je vais couper ça demain… ».
« Mais pourquoi ?!?! » je m’insurge.
« J’aime pas… ».
« Mais surtout pas, surtout pas… s’il te plaît… tu es grave sexy avec, tu fais tellement mec… ».
« Je vais couper… ».
« Allez, s’il te plaît, laisse-les pousser un peu… pour voir ce que ça fait… ».
« Tu vas pas me dire ce que j’ai à faire… » il rigole.
« Non, c’est sur… je te dis juste ce que j’aimerais… après, tu fais ce que tu veux… » je le mets à l’aise, tout en me dédouanant de l’impression de vouloir lui donner des ordres.
« On est d’accord… ».
« N’empêche que je pense que tu serais encore plus sexy avec quelques poils… encore plus viril… encore plus mec… » je le titille cependant.
« Pourquoi, je ne suis pas assez mec pour toi ? ».
« Ah, si, grave !!! ».
Le bogoss sourit et passe son t-shirt ; puis, il arrache la caquette de ma tête pour la visser sur la sienne. Sur l’instant, je me ressens un brin frustré qu’il la reprenne : pendant une fraction de seconde, j’avais rêvé qu’il me la laisserait.
Je le regarde, ébloui par tant de bogossitude, par ce t-shirt moulant bleu intense, par ces biceps prêts à craquer les manchettes, par ces tatouages apparaissant et disparaissant sous le tissu, par cette chaînette posée sur le coton brillant : bref, par cette panoplie complète du bogoss sexy à se damner.
Et lorsque je me focalise sur sa casquette vissée à l’envers sur sa tête, je me dis qu’il n’y a pas de regret à avoir du fait qu’il ait reprise ; il faut se rendre à l’évidence, cette casquette lui va mille fois mieux qu’à moi : définitivement, il faut laisser l’art du port de casquette aux pros de la discipline, à ceux qui savent si bien la porter, à l’envers qui plus est : car une casquette est faite avant tout pour sublimer le côté petit con à bouffer d’un bogoss absolu.
Je sais que le temps presse : je ne peux cependant me résigner à le laisser partir sans le serrer une dernière fois contre moi, sans le charger de bisous.
« Lâche-moi, je dois y aller… » fait-il, tout en enfonçant une dernière fois ses doigts dans mes cheveux. C’est beau un bobrun qui se laisse aimer.
« Tu vas les appeler et dire que tu es malade, je vais te garder chez moi… » je délire tout en tentant de le retenir, vaine tentative, face à ses biceps qui se gonflent pour desserrer mon étreinte.
« Tu es pénible… » fait le bogoss en se libérant de mon accolade.
« Tu es beau… » je lui lance.
Le bogoss me regarde fixement, comme s’il voulait me dire quelque chose. Pendant un instant, j’ai l’impression qu’il hésite à me lancer « Toi aussi, tu es beau ».
Mais il en est rien. Déjà il se retourne, attrape la poignée de la porte d’entrée.
« Bye » il glisse au passage.
« Tu viens lundi ? ».
« On verra… » fait le bogoss juste avant de quitter la maison. Il me sourit. Son beau sourire lumineux est le dernier souvenir que je garde de lui cet après-midi-là.
Je le regarde s’éloigner, jusqu’à qu’il disparaisse au détour d’un coin de rue. Je suis fou de bonheur. Je fixe la rue désormais vide de sa présence.
J’ai envie de pleurer de bonheur tellement le changement de Jérém me rend heureux. Oui, mon bobrun est désormais si sensuel, plus humain, touchant. Pourtant, ce changement n’affecte absolument en rien son côté tellement mec, tellement « mâle » ; mon Jérém, est un vrai petit mec, et rien ne peut changer ça ; bien au contraire, le fait qu’il commence à assumer ses envies, qu’il se rende compte que j’existe et que j’ai des besoins aussi, projette à mes yeux sa côte de virilité à des sommets jamais atteints, la rendant presque palpable.
Viril, mais doux et touchant ; voilà la formule masculine la plus explosive qui soit.
Au terme de cette semaine magique, incroyable, bouleversante, après ce nouvel après-midi de bonheur parfait avec mon bobrun, j’ai plus que jamais le sentiment que le bonheur avec mon Jérém est à portée de main, qu’il est là à quelques centimètres, que je peux presque le toucher.
J’ai comme l’impression d’être arrivé à une sorte de ligne de partage du temps : ce moment où, comme pour une ligne de partage des eaux, les évènements sont sur le point de basculer dans un sens ou dans un autre ; j’ai l’impression d’être comme sur un fil, et que à tout instant un seul élément, un seul acte, un seul détail peut faire que les évènements vont suivre une direction plutôt qu’une autre.
L’impression que, comme lors de son envie manquée à cause d’un battant de porte mal fermé, un petit grain de sable pourrait stopper net la progression magique de notre relation.
Hélas, par malchance, les grains de sable seront nombreux, et concentrés dans l’espace d’une seule et unique journée, celle du lundi à venir.
Bien évidemment, à cet instant précis, seul dans mon lit, cherchant dans les draps l’odeur de celui que je considère être mon homme, l’homme de ma vie, j’ignore encore tout cela. En m’endormant, je me dis que j’ai encore oublié de lui donner le maillot que j’ai ramené de Londres. Je me dis que je vais le faire lundi, sans faute.

Désolé pour la coupure, due à la longueur du texte.
Ceci est la fin de l'épisode.
Dans tous les cas, vous pourrez toujours trouver les épisodes dans leur intégralité, et parfois avec des bonus par rapport à la version HDS, sur le site officiel : jerem-nico.com
Le prochain épisode, 54.10 Docteur P’tit Con et Mister Classe, sera en ligne sur mon site en début de semaine et sur HDS en fin de semaine.

Sinon, j'ai regardé une mini série de six épisodes, sur TF1, les Innocents; une intrigue policière assez classique, mais agrementée d'une histoire d'amour très touchante entre deux garçons qui se retrouvent malgré eux au centre d'une affaire de meurtre. Pour ceux qui ne l'ont pas vue, je conseille de mater le replay : les scènes où les deux garçons se cherchent sont vraiment géniales, elles m'ont beaucoup ému.

Merci pour votre fidélité et encore bonne année à vous tous.
Fabien

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