A quatre pattes comme une chienne

- Par l'auteur HDS klmttt -
Récit érotique écrit par klmttt [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : A quatre pattes comme une chienne Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-12-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Couleur du fond :
A quatre pattes comme une chienne
Ses lèvres effleurent mon cou d'abord.
Pas un baiser. Une possession. Chaleur humide qui s'infiltre, lèvres pleines, légèrement gercées par le froid de la rue, qui s'entrouvrent sur ma peau tendue. Morsure légère des dents – pas pour blesser, pour marquer – qui tire un gémissement rauque de ma gorge sèche, veines bleues pulsant follement sous la chair pâle, fragile comme du papier de riz.
Ma tête bascule en arrière, lente, lourde, cheveux emmêlés collant à la nuque moite de sueur naissante, gorge offerte au vide de la chambre aux murs jaunis, lumière sale filtrant par le rideau déchiré. Vulnérable. Perdue déjà dans ce premier frisson qui descend l'échine comme une lame tiède.

I. Gestes lents, presque rituels

Ses doigts calleux, noircis par le travail, défait les boutons de ma chemise usée. Un. Pause. Deux. Ses yeux noirs fixés sur chaque pouce de peau révélée, comme s'il cartographiait un territoire conquis. Trois. Quatre. Lentement, délibérément, le tissu soyeux – blanc jauni aux coutures effilochées, taché de sueur et de parfums oubliés – chute sur le sol crasseux en un froissement doux, s'étale comme une peau morte. Pur un instant fugace, nue sous son regard. Puis souillée par l'air lourd de la pièce.

Ses paumes rugueuses, marquées de cals durs comme des pierres, se posent sur mes seins lourds, paresseux dans la pénombre, qui s'affaissent légèrement sous leur propre poids. Tétons durcis déjà, roses et fripés par les ans, se dressent sous le pincement doux, précis – rotation lente, pouce et index qui tournoient, tirent, envoient des décharges électriques qui zèbrent le ventre mou, descendent jusqu'aux cuisses tremblantes, intimes, où la chaleur commence à couler.
Je mords ma lèvre inférieure, dents qui s'enfoncent, sang qui perle en goutte rouge, goût métallique qui se mêle à la salive. Mes ongles grattent le mur froid derrière moi, peinture écaillée qui s'effrite en miettes blanches sous les doigts, poussière qui tombe sur mes épaules nues.

Je m'arc-boute contre ce mur impitoyable, dos qui se cambre jusqu'à la douleur, vertèbres qui craquent doucement.
Cuisses qui s'écartent d'elles-mêmes, lentes, charnières rouillées par la honte et le désir, chair intérieure pâle qui palpite déjà, humide, impatiente, lèvres qui s'entrouvrent dans l'ombre. Tremblement qui remonte des genoux mous, fait vaciller le bassin.
Son souffle chaud, saccadé, rauque comme un vent d'orage, effleure mon ventre – langue qui trace un cercle humide, paresseux autour du nombril creusé, s'attarde sur les vergetures pâles, fines comme des cicatrices d'amour ancien, les lèche une à une, les accepte sans un mot, descend plus bas, effleure le pubis rasé de frais, les lèvres gonflées qui s'humidifient davantage, luisent dans la pénombre. Lente. Délibérée. Inévitable comme la nuit qui tombe dehors.

II. Bouche vorace, dévorante... patiente

Sa bouche arrive là. Enfin. Chaleur humide qui enveloppe tout d'un coup – lèvres qui s'ouvrent grandes, langue plate, large, charnue, qui lèche d'un trait lent, du périnée frémissant jusqu'au clitoris dressé, salé, doux, goût musqué de moi qu'il avale avec un grognement bas, avalé par sa gorge.
Je halète, poitrine qui se soulève par saccades, air qui manque. "Oui." Mots cassés, avalés par la gorge sèche, hanches qui ondulent malgré moi, lentes d'abord, cherchant plus.
Ses lèvres aspirent le clitoris gonflé, dur comme une perle rougie – doux d'abord, succion légère qui aspire le sang pulsant, fait gonfler encore, puis fort, vorace, qui tire l'âme, le souffle, les tripes, aspire jusqu'à la moelle.

Doigts qui s'ajoutent. Deux d'abord, épais, calleux, joints noueux, qui glissent dedans faciles, trempés de mouille abondante, chaude, serrée autour d'eux comme un étau vivant.
Courbés vers le haut, cherchent le point rugueux, spongieux au fond du vagin – le trouvent, pressent, frottent avec insistance, rotation du poignet qui étire les parois. Troisième doigt qui force l'entrée, étire davantage, fait couler plus de jus clair sur sa main.
Mon bassin monte par à-coups, se frotte contre sa face barbue, poils drus, noirs, qui grattent la peau tendre des grandes lèvres, du clitoris hypersensible, picotements qui irradient.
Bruit humide. Obscène. Gourmand. Slurp. Slurp. Slllick. Écho humide dans la chambre étouffée, murs jaunis par la nicotine, odeur de moisi, de tabac froid et de désir primal qui monte comme une marée.

III. Rythme croissant, frénétique, inéluctable

Langue qui fouille maintenant – pointe dure, agile qui danse sur le clitoris, cercles rapides, insistants, figure huit précis, puis plats et larges, aspirant tout le jus qui afflue.
Doigts qui pompent. Entrent-sortent. Rythme régulier d'abord – ploc. ploc. ploc. – fluides qui claquent contre sa paume ridée, gouttes qui perlent sur le lit, puis frénétique, poing presque qui cogne dedans à chaque poussée, fluides qui giclent en filets chauds sur sa main, le drap gris, le sol.
Mes mains plongent dans ses cheveux humides, gras d'huile et de sueur, tirent fort, le garde là – ongles enfoncés dans le cuir chevelu, traçant des sillons rouges, sang qui perle peut-être sous les mèches emmêlées.

Gémissements qui montent en spirale. Hauts. Aigus. Incontrôlables – cris étouffés contre mon poing serré devant la bouche, dents qui mordent la chair du pouce jusqu'au sang.
"Ne t'arrête pas. Ne t'arrête pas." Prière intérieure, hurlement muet qui cogne les tempes. Vague qui gonfle au ventre, muscles abdominaux qui se nouent comme des câbles, cuisses qui tremblent violemment, genoux qui fléchissent.
Orgasme qui éclate comme une grenade dans les chairs – corps qui convulse par secousses, dos arqué à se briser, jus qui gicle en jets chauds, abondants sur sa bouche ouverte, son menton barbu luisant, le lit qui s'assombrit. Tremblements qui secouent les os, durent une éternité, me vident jusqu'à la dernière goutte, me laissent pantelante, bouche ouverte sur un cri muet.

IV. Pénétration brutale, consentie, totale, lente

Il remonte lentement, à quatre pattes sur moi, visage luisant de mon jus, lèvres gonflées, rougies par l'effort, sourire sauvage, yeux noirs dilatés d'appétit primal, souffle qui halète encore.
Me retourne d'un geste ferme, mains larges sur les hanches osseuses – à quatre pattes sur le lit défoncé, ressorts rouillés qui grincent sous mon poids affaibli, matelas affaissé au milieu comme un hamac usé.
Fesses offertes, hautes, écartées, dos cambré jusqu'à la rupture, peau moite qui brille dans la lumière sale filtrant du rideau déchiré en lambeaux.
Sa main sur ma nuque, pression ferme, consentie, possessive – me plaque doucement le visage dans l'oreiller moisi, plume qui s'échappe, odeur de sperme ancien, de larmes séchées, de nuits solitaires.

Il crache. Dans sa paume calleuse, épaisse. Bruit épais, guttural, salive qui file en filet clair. Étale sur son sexe dur, droit comme une barre, veiné de bleu, courbé vers le haut, gland violacé gonflé, luisant, tête large qui palpite.
Pointe contre l'entrée béante encore, frotte les lèvres gonflées, épaisses maintenant, glisse dans le jus abondant qui coule encore, tease le trou palpitant, cercle l'anus par accident, fait frissonner.
Puis pousse. Lent d'abord – étirement brûlant, délicieux, chair qui s'ouvre comme une fleur obscène sous la pluie, parois qui s'écartent, engloutissent pouce par pouce.
Un coup sec, profond, jusqu'aux couilles poilues. Remplissage total. Souffle coupé net, cri étouffé dans l'oreiller, os du pubis qui cognent contre le mien à travers la chair. Plénitude qui écrase les poumons.

V. Chevauchée sauvage, animale, interminable

Ses hanches claquent enfin. Fort. Rythmique. Implacable – clap. clap. clap. Chair pâle de mes fesses contre chair rougie de son ventre, rougeur qui monte en plaques vives, marque les globes comme des mains fantômes.
Une main sur ma hanche osseuse gauche, doigts qui s'enfoncent jusqu'à l'os, marquent la peau blanche en empreintes rouges – l'autre qui fouette légèrement les fesses droites, claquement sec, picotement vif qui irradie jusqu'au clitoris, plaisir douloureux qui fait couler plus de mouille le long des cuisses tremblantes.
Seins lourds qui ballottent violemment à chaque choc, tétons hypersensibles qui frottent les draps râpeux, tachés de vieux jus jauni, durcissent à nouveau, envoient des éclairs dans la colonne.

Je pousse en arrière, instinctive, fesses qui claquent contre son ventre poilu, rencontre chaque coup – bassin qui rote presque autour de sa queue raide, muscles qui se contractent, le serrent.
Sa main droite passe devant, trouve mon clitoris hypersensible, frotte vite – cercles brutaux, pinch qui fait sauter des étincelles blanches derrière les paupières fermées.
Double assaut. Fou. Nécessaire. Électricité qui remonte l'échine raidie, fait dresser les poils du dos.
Ses testicules lourds, pendants, claquent contre mon clitoris et les lèvres – slap. slap. slap. Rythme hypnotique, humide, obscène, gouttes qui volent.

VI. Cris déchirants, libérés, sauvages

"Plus fort." Je le dis enfin. Voix rauque, brisée, gorge à vif comme après un hurlement.
Il obéit sans un mot. Cognes violents. Profonds. Os contre os – pubis qui écrase le mien à chaque plongée, gland qui cogne le col de l'utérus, envoie des ondes de choc.
Lit qui tremble comme un animal blessé sous nous. Tête de lit contre mur. Bang bang bang. Plâtre qui s'effrite en poussière blanche fine, tombe sur nos dos en sueur comme de la neige sale.
Voisins qui doivent entendre tout – savoir chaque claquement, chaque cri, juger ou bander peut-être dans l'ombre. Je m'en fous. Qu'ils regardent. Qu'ils voient.

Mon deuxième orgasme monte, plus fort, dévastateur – trou qui se contracte autour de lui comme un poing vivant, le serre, le traie par spasmes, le vide presque.
Jus qui coule abondamment le long des cuisses intérieures, gouttes épaisses qui frappent le sol en plic ploc, jambes qui lâchent d'un coup, tremblent comme des feuilles.
Il me tient debout par les hanches, doigts blancs sur la peau, continue sans pitié – coups de plus en plus durs, plus rapides, piston implacable.
Son grognement animal, proche de l'oreille droite – souffle chaud, saccadé comme un soufflet de forge, dents qui mordent le lobe, tirent, font perler du sang.

VII. Explosion finale, ruineuse, extatique

Il se raidit d'un coup soudain, muscles des cuisses et des fesses qui se nouent sous la peau tendue, sueur qui ruisselle en rigoles.
Poussées erratiques maintenant. Désordonnées. Profondes jusqu'à la garde – gland qui cogne le col une dernière fois, écrase tout.
"Je viens." Souffle râpeux dans mon oreille, grognement primal qui vibre dans la poitrine.
Chaleur qui jaillit en jets puissants, épais – pulsations violentes une à une, remplit jusqu'à déborder, sperme blanc crème qui coule le long des cuisses mêlé au mien, goutte sur le matelas en flaques poisseuses.

On s'effondre comme des pantins cassés sur le lit trempé. Enlacés malgré moi. Tremblants de fond en comble. Sueurs froides qui collent nos peaux l'une à l'autre, glissantes, poisseuses de tout mélange.
Cœurs qui cognent l'un contre l'autre à travers les côtes. Synchrones. Forts. Épuisés jusqu'à la nausée.
Silence après le chaos – bruits lointains de la rue seulement, klaxon étouffé au loin, pas lourds sur le trottoir mouillé de pluie fine, gouttes qui tambourinent le carreau.
Paix charnelle. Rare. Vraie. Fragile comme du verre filé sous le vent.

VIII. Écho persistant, douloureux, vivant

Son sexe toujours en moi, ramollit lentement dans le fourreau trempé, glissant dans le mélange poisseux de nos fluides, sensation de perte progressive.
Plénitude paresseuse qui s'efface, liquide qui suinte entre les cuisses écartées encore, coule en filet lent sur les draps.
Ses doigts calleux caressent mon dos en sueur, tracent les vertèbres saillantes une à une, descendent jusqu'aux fesses rougies, marquées de mains rouges. Doux maintenant, après la sauvagerie brute.
Après la tempête. Calme temporaire. Chair endolorie qui palpite encore par endroits, clitoris gonflé qui tressaille au moindre souffle d'air.

Je souris dans le noir complet maintenant, lèvres gercées craquelées, goût de sel, de sang et de lui sur la langue.
Corps comblé, marqué de bleus naissants, vivant jusqu'à la douleur. Âme apaisée un temps fugace – mais le vide guette déjà au bord des paupières lourdes.
Demain la solitude reviendra. Froide. Vide. Insidieuse comme une marée montante.
Mais ce soir. Ce corps uni dans la chair brute. Cette union animale, totale.
C'est assez.
Pour respirer profondément. Pour saigner doucement. Pour survivre un peu plus longtemps.

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