Arbre à fruits - histoire érotique

J’ai rencontré un mec sur un tchat. Je n’aime pas son physique mais je pense qu’il pourrait me laisser être moi-même.

Je lui ai dit que je voulais du vin rouge, des cigarettes et des pinces.
Il m’a dit qu’il avait un studio, du chauffage et un canapé.

Je pourrai déambuler nue devant lui. Il est plus âgé, une quarantaine. Et moi, une vingtaine. Ce que j’aime, quand ils sont plus vieux, c’est leur sensibilité. Le côté un peu plus cérébral, un peu plus “je connais la vie”. J'aime qu'ils aient plus d’expérience au niveau de mon clitoris, plus de patience vis-à-vis de mes traumatismes. Bien qu'ils aient plus de noirceur et de haine envers les femmes. Tout se paye. Malheureusement, c’est moi qui trinque.

Mais, lui, a l’air différent. Il a l’air extrêmement gentils. Je me demande si les dominateurs gentils sont bizarres. J’espère, parce que je veux avoir le droit de ne parler qu’en aboyant pendant une heure. De me mettre à califourchon et écarter mes trous. Woufwoufwouf. Je contracterai mon vagin et mon anus à plusieurs reprises. Je fermerai les yeux et sourirai. Lui, sera charmé d’autant d’abandon.

Bon, je finis mon joint et je vais me coucher.
J’ai envie de courir et de pleurer

J'imagine notre rencontre...

**********

Nous arrivons dans son studio.
Je porte ma robe noire, moulante, des collants, des chaussures noires, à talons carrés, de 7 centimètres. Pas de soutien-gorge, un string rouge. C’est suffisant car il fait chaud. Dans mon sac, je garde mes irréductibles pinces. Du mascara, un trait d’eye-liner, une peau particulièrement pâle qui fait ressortir mes yeux bleus, du bordeaux et un sourire sur mes lèvres. Je tremble à peine. Il me met en confiance, il a quelque chose de sincère.

(Je viens de placer une pince sur mon clitoris)

***
Il s’amuse à m’insérer toutes sortes de choses. Dans son sac, à lui, il y a des carottes, un concombre, des tomates cerises (il faut que je me souvienne de lui demander pourquoi il veut m’inviter dans un studio plutôt que dans son appartement).
Du raisin et des bananes en dessert !

Nous mangerons ensemble. D’abord, il me place au sol, les quatre fers en l’air et bien écartée.

Tu ne mords pas hein !

Il place le cul d’une baguette dans ma bouche. Puis, il insère lentement 5 carottes assez fines dans mon vagin. Avec trois doigts, il les écarte les unes des autres et essaie de faire un trou, pour voir au loin ma chatte assombrie. Il y fait glisser des petites tomates qu’il pousse avec des asperges à moitié coupées. Et au bout, il essaie pendant quelques minutes de faire tenir une pâquerette et du persil qui n’en finissent pas de glisser. Parfois, j’avoue, quand je sens qu’il va réussir à tout faire tenir, je contacte mon vagin pour faire bouger le tout. Et je le soupçonne d’avoir remarqué… Il tient sa queue qu’il malaxe à peine. J’aime le voir prendre son temps et honorer ma chatte avec le printemps.

"Avec les tomates cachées, tu es une fleur qui regorge de surprises !"

C’est vrai que les asperges ressemblent aux pistils et les carottes aux pétales. C’est joli. Mon amant prend de belles photos. C’est pour ça, le pain. Il cache mon visage. J’adore être bâillonnée. Une pierre deux coups.

Maintenant, c’est moi la table basse. Je sais ce qui attend mon cul et mon seul souhait c’est que les asperges restent en place, maintenues par les carottes et mon vagin qui serre au maximum les légumes.

Je sens un doigt, quelques minutes, pour dilater mon anus. Puis deux, puis le troisième. Je n’aime pas vraiment les doigts, ça me gène, mais je n’ose pas enlever le pain de ma bouche. J’attends, sagement. Je sais que le meilleur va arriver, tandis que lui observe les traits fins autour de mon trou qui bougent et s’étirent au rythme de ses phalanges. Ca y est, il utilise son autre main pour bien écarter et bien faire rentrer. A mon grand désespoir il enlève une carotte de ma chatte. Je contracte fort ! Je l’entends sourire.

C’est bien !

Je suis honorée de tant d’attention.

Il l'insère dans mon cul mais la remets vite dans ma chatte. Il prend un légume plus gros de son sac.

Il faut le préparer, ce soir on mange du concombre !

Une fois mon cul prêt à recevoir un nouveau calibre, il glisse le condiment très lentement. J’ai le temps de tout ressentir. Puis, de l’autre sens, puis plus vite et ainsi de suite, jusqu’à ce que je commence à gémir et faire tomber la miche de ma gueule. Là, il me fait m’asseoir, et bouger.

Pour que ça pénètre bien jusqu’à la rate !
Je m’exécute avec ferveur et dévouement. Je m’applique, je veux encore qu’il me félicite.

Une fois bien épuisée, il m’ordonne de me lever, de tenir en équilibre sur un seul pied, un bras tendu au-dessus de ma tête, et un autre, sur le côté.

Voilà, tu es un arbre. Une belle plante.

Il me colle un bisou sur le nez et me tapote la joue. J’ai du mal à tenir.

Aïïïïïe !

Le premier coup de fouet s’abat, et c’est parti pour dix minutes de torture…


***

Une fois mon dos écorché, il sort un cactus de son sac.