AU TAPIS ENTRE HOMMES MÜRS
Récit érotique écrit par Lutteur mur [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-01-2012 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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AU TAPIS ENTRE HOMMES MÜRS
WRESTLING MEMORIES
« Il y a un fort dans le Sud et… »
Carson Mac Cullers
Reflets dans un œil d’ or
« Ah que j’ aime les militaires, j’ aime les militaires, j’ aime les militaires… »
Jacques Offenbach
La grande duchesse de Gérolstein
Il y a un fort dans l’ Est et les faits que je vais vous raconter s‘ y sont déroulés durant l‘ été 1973, précisément le 10, 11, 12, 13 et 14 juillet 1973.
En ce temps là, je n’ étais encore qu’ un jeune capitaine de gendarmerie mobile.
J’ étais alors très sportif. Quelques succès au tennis m’ avaient valu d’ être sélectionné pour des journées inter sports police/armée organisées par une compagnie de CRS.
Le chef de notre délégation était un officier issu du rang, ancien moniteur de sport, spécialisé dans les sports de combat qu’ il pratiquait encore assidûment.
Il avait dirigé le centre de formation des élèves gendarmes, c’ était là où il m’ avait remarqué et où nous étions devenus amis et, dois je le dire, des amis intimes.
J’ avais donc la belle perspective de passer quelques jours auprès de lui.
Ces journées devaient avoir pour but , dans l’ esprit borné de quelque galonné, de réconcilier l‘ armée et la police, traditionnellement rivales.
Tout au contraire les compétitions se déroulèrent d’ emblée dans un climat tendu et déplaisant, beaucoup d’ épreuves menaçant de tourner au pugilat.
Mais ce n‘ est pas de ce tournoi qu‘ il sera ici question.
En effet, dès le premier déjeuner, je vis mon commandant partager la table du chef de la compagnie de CRS.
J’ avais remarqué ce CRS, un homme superbe, un emblème de virilité avec son regard d’ une profondeur, d’ une intelligence et d’ une douceur incroyables.
Je l’ avais croisé à plusieurs reprises et je n‘ avais pu m‘ empêcher de le fixer sans m‘ en détacher, sans dissimuler la fascination que j‘ éprouvais..
Les deux hommes avaient une conversation animée.
Je ne pus rien surprendre de leurs propos mais, à la fin du repas, mon commandant me prit à part et me confia qu’ avec ce CRS, qui avait lui aussi été un grand pratiquant de sports de combat, ils avaient décidé de se rencontrer en privé à la nuit tombée au gymnase du centre pour s’ affronter un peu au corps à corps..
Il me demandait d’ y venir et d’ y être l’ arbitre de la rencontre.
J’e fus surpris et très excité à l’ idée de voir mon commandant se battre, surtout avec un tel adversaire.
Leur plan était simple, ils avaient choisi chacun 4 disciplines, réparties sur 4 soirs, et, si d’ aventure ils étaient ex aequo, je déciderai avec leur accord d’ une épreuve supplémentaire.
L’ après midi me parut interminable.
Après le dîner j’ allais discrètement vers le grand gymnase fermé; l’ ambiance était étrange, tout était désert, les lumières étaient éteintes mais, par les hautes fenêtres, les lampadaires du parc renvoyaient des lueurs dans la salle claire obscure.
Premier soir:
Mon commandant était là, assez grand, blond, plus beaucoup de cheveux, élancé, le visage sévère, taillé à la serpe, avec ses yeux bleus et sa voix chaude.
Le CRS était plus petit, plus trapu, un visage dur, moustachu, un corps très brun et poilu, comme je n’ en avais jamais vu avant, qui lui valait le surnom de gorille dans son unité.
De la forêt vierge de son torse, émergeait deux tétons incroyablement saillants.
Ils avaient tous deux bien dépassé la quarantaine.
Je les vis assez tendus et concentrés.
Les deux combattants avaient choisi la boxe pour le premier soir, la boxe anglaise et la boxe française.
Ils mirent les gants et j’ actionnais la cloche.
Je connais mal la boxe et je ne peux pas donner un compte rendu savant du combat, juste une description succincte:
le CRS ne voulait pas de round d’ observation, d’ emblée il marcha sur son adversaire, dans un forcing un peu désordonné mais puissant.
Mon commandant essayait de le tenir à distance par des petits jabs, quelques directs à la face.
Il tournoyait autour de lui avec un avantage d’ allonge; l’ autre essayait d’ entrer dans sa garde, de le marquer au corps à corps et dans la sortie de corps à corps, non sans efficacité.
Je pus voir à une ou deux reprises que les coups du CRS portaient.
Le bruit des coups, des respirations, des ahanements étaient impressionnants pour le néophyte que j’ étais, découvrant la puissance de ces deux mâles.
Ce fut la fin de la première reprise d’ un combat prévu en 6 rounds et je vis que mon commandant avait souffert , qu’ il était marqué et un peu ébranlé.
Tandis que je l’ éventais, il me dit, assez essoufflé: « La vache, il touche bien ».
J’ eus alors l’ impression qu’ il avait peur, peur de se faire battre, de ne pas tenir la distance, peur d’ avoir sous estimé son adversaire.
Je lançais la deuxième reprise qui commença comme la première mais mon commandant, dont la boxe anglaise n’ était pas la spécialité, commença à être débordé par la charge furieuse du CRS.
Il n’ avait plus la même mobilité d’ esquive et le gorille chargea, bousculant mon chef jusque dans un coin du ring.
Mon commandant s’ était laissé enfermer dans le coin par un type qui ne le laisserait pas en sortir facilement. Il essaya d’ entrer en corps à corps mais le CRS restait à moyenne distance, sûr de son avantage, jouissant de sa domination.
Je ne voyais guère d’ issue favorable pour Antoine (c’ était le prénom de mon amant) . Il allait subir une belle correction.
Marc, le gorille, tenait son adversaire acculé dans le coin et lui balança une série au visage très brutale,
Antoine releva sa garde, saoulé de coups et le CRS en profita pour lui balancer de très loin un uppercut au foie de toute beauté.
Le temps parut suspendu, je crois que le CRS s’ écarta un peu sans chercher plus avant, je vis mon commandant comme arrêté, interdit, puis dans un second temps comme au ralenti il grimaça terriblement en agitant la tête et les bras pour aller s’ écrouler à 4 pattes au tapis, le souffle coupé par la douleur irradiante. Pendant la chute, le CRS eut un geste déplacé en tentant de lui allonger un direct à la tempe à assommer un bœuf mais il rata sa cible.
De toute façon mon commandant avait son compte, accroupi, la nuque basse, essayant de respirer et de voir passer sa souffrance. Je n’ avais pas besoin de compter. C’ était le KO.
Le gendarme était arc-bouté, le nez sur le tapis, respirant avec peine sous la douleur; le CRS s’ approcha en souriant , posant ses jambes contre la tête de son adversaire, les chaussures de cuir noir sous son nez en lui disant: « La prochaine manche, tu me lèches les pompes. »
Il fallut une interruption d’ une heure pour que les combattants récupèrent; j’ étais inquiet pour mon amant car j’ avais peur de côtes cassées qui auraient rendu impossible ou dangereuse la poursuite du combat mais par chance, rien n’ était atteint et la douleur hépatique, quelque atroce qu’ elle fut sur l‘ instant, se dissipa complètement.
Pour l’ assaut de boxe française, les deux combattants semblaient ok même si j’ appréhendais ce nouveau match pour Antoine si près d’ un Ko.
Mon commandant y tenait, d’ autant que la boxe française était son style de boxe; il avait revêtu un pantalon de boxe française bleu de l’ armée, le CRS avait son torse nu effroyablement poilu émergeant d’ un pantalon de survêtement noir; tous deux avaient de vieilles chaussures de boxe française en cuir noir et semelle blanche.
D’ entrée de jeu, le CRS essaya de charger mais il fut sèchement arrêté par un coup de pied bas suivi d’ un coup de pied chassé retourné à la nuque.
Le CRS fut douché, il avait été trop confiant et venait de se prendre un avertissement sévère.
Il n’ avait pas vu venir le coup et se trouvait un peu désorienté d’ autant que suivit une série de crochets à la face qui le fit reculer.
Il essaya aussitôt de réattaquer, plus en se ruant qu’ en portant des coups, sans chercher un instant à utiliser ses jambes, trop confiant dans ses poings.
Une nouvelle fois il fut arrêté par une série très dure et rapide de coups de pied bas au tibia droit qui lui fit reculer sa jambe .
Le commandant en profita pour lui porter un terrible coup de pied au fémur gauche; j’ entendis le claquement du coup et l’ exclamation du CRS qui vacilla; il était touché et mon commandant en profita. Il doubla, tripla son coup au fémur qui devenait une cible.
Le CRS essaya de changer de garde mais il n’ avait plus de mobilité suffisante et Antoine pilonna la cuisse de son adversaire à 4 reprises. C’ était au tour du CRS de se voir dominé et meurtri. Je lus la peur sur son visage. Il souffrait et voyait qu’ Antoine prendrait tout son temps pour le descendre.
Le CRS ne tenait plus que sur une jambe pratiquement, il résistait avec courage, il se maintenait debout, attendant l‘ estocade.
Le coup de grâce vint en effet mais pas sous la forme d‘ un dernier coup sur la jambe blessée.
Mon commandant, au lieu de lui savater la cuisse une cinquième fois, lui balança un terrible coup de pied de flanc au foie qui fit mordre la poussière au CRS pour le compte.
J’ entendis le policier hurler de douleur tandis qu’il restait recroquevillé au tapis.
Alors le gendarme s’ approcha du CRS. Il lui mit une chaussure sous le nez et une sur la nuque en lui disant: « C’ est toi qui va en bouffer mon gars. »
Et il se caressait un peu.
Nous nous séparâmes en nous donnant rendez-vous pour la nuit suivante.
Mon commandant me paraissait assez éprouvé par l’ intensité des assauts; quant à moi je dormis mal car je ne cessais de me remémorer ces deux matchs durant lesquels j’ avais découvert avec un certain trouble qu’, au-delà de l’ excitation de voir mon maître se battre et de le voir vaincre, le spectacle de mon amant battu et dominé m’ avait aussi profondément excité.
Deuxième soir:
Le lendemain matin, le spectacle de la veille m’ avait dopé; j’ éliminais facilement et tranquillement mes deux adversaires au tennis et dut attendre de longues heures inactif avant de retourner à la salle.
Enfin l’ heure sonna pour la troisième épreuve, celle du catch..
Je suppose que, de nos jours, ils se seraient mesurés en grappling ou en freefight mais, en avance sur leur temps, ils avaient concocté un match de lutte à mains plates où les coups étaient interdits mais où toutes les prises étaient autorisées( sauf mordre, pincer, les doigt dans les yeux, les prises aux parties, etc...)
Le vainqueur gagnait un point par abandon soit que le vaincu ne puisse se relever en 10 secondes, soit qu’ il fut étranglé, soit qu‘ il subisse une prise de soumission.
Si un des combattants était en difficulté, il pouvait arrêter le combat touchant une corde.
Le premier qui marquait trois points gagnait.
Ils montèrent sur le ring, le CRS en slip de catch noir (j’ appris plus tard qu’ il avait fait un peu de catch 20 ans plus tôt) et chaussures de catcheur, mon amant dans un slip bleu roi et en chaussures de lutte.
Le début fut très rapide, les deux hommes tournèrent un instant puis mon amant plongea, ramassa une jambe et crocheta l’ autre.
Au lieu d’ accompagner le CRS au sol pour l’ écraser et le tomber comme en lutte, il le laissa chuter lourdement et , attrapant fermement la cheville de son adversaire, il le fit tourner sur le ventre, s’ assit sur ses fesses et commença à lui tordre la jambe.
Je vis le CRS grimacer, chercher à aller vers les cordes mais mon amant l’ avait cloué sur place, le tenant fermement, la semelle d’ une de ses chaussures bien appliquée contre le sexe du policier.
Il l’ avait fixé, il le tenait. Le CRS essaya de résister, Antoine prit la pointe de la chaussure et tordit la cheville. L’ autre tapa. Le premier point allait à Antoine.
Les deux mâles se remirent debout. Très vite mon amant fut surpris par une tirade qui le déséquilibra et qui amena le CRS à lui retourner le bras dans le dos. C’ était une prise qui aurait été interdite en lutte olympique, un bras retourné à l’ américaine.
Mon amant mit un genou au sol, le CRS lentement accentua sa prise, je voyais qu’ Antoine en bavait, hésitant à abandonner tout de suite . Il essaya d’ aller chercher la tête de Marc (c’ était le prénom du CRS) pour l’ empoigner mais cette parade ne marchait que pour les galas, pas dans un corps à corps réel.
Antoine n’ attrapait rien du tout et le CRS redonnait un peu plus de torsion à l’ épaule musclée de mon amant. Le CRS continua, le gendarme se plia un peu plus, visage au tapis, totalement soumis à son adversaire qui lui faisait littéralement mordre la poussière du tapis.
Marc regardait le corps tordu du gendarme , força encore un peu et mon amant tapa. Il avait son compte. Un point partout.
Les catcheurs se relevèrent et reprirent l’ assaut sans pause. Il avait été convenu que le combat se déroulerait sans interruption jusqu’ à la fin.
Antoine, après une feinte aux jambes, fit une violente tirade à la nuque de Marc et bloqua son cou de taureau sous son aisselle. Puis il sauta pour amener son adversaire au sol en lui écrasant la face au tapis.
C’ était réussi et très violent.; le CRS était sur le ventre, le cou dans l’ étau de mon amant, un peu étranglé. Mais surtout Marc lui relevait la tête en arrière, en s’ asseyant à califourchon sur son dos.
La pression devait être insupportable et était en mesure de faire abandonner le policier mais les deux hommes étaient tout près des cordes, le CRS parvint à en toucher une, il était sauvé.
Ils se relevèrent et le CRS commença par balancer quelques manchettes au menton puis à la nuque d’ Antoine qui étourdirent mon amant puis il lança ses jambes en ciseau sur les jambes du gendarme qui chuta brutalement. Là le CRS lui passa une superbe prise:
il verrouilla la cheville gauche d’ Antoine avec ses chaussures et alla chercher la cheville droite. Mon amant se trouva écartelé, jambes grand écartées, spectacle superbe avec son sexe bien offert, bombant dans son slip.
Il hurla.
« T’ abandonnes? »
« Non »
La réplique était nette mais je pouvais voir le désarroi dans le regard de mon amant qui ne trouvait aucune échappatoire tout en cherchant à atteindre sans espoir les cordes.
Ce spectacle me faisait bander et je voyais l’ érection de Marc dans son slip, la pointe de son gland pointant au dehors, tandis qu’ il souriait en tenant ferme le gendarme.
Tranquillement le CRS augmenta l’ écartèlement en s’ inclinant en arrière et vrilla la prise de chevilles; la soumission vint aussitôt.
Le CRS menait deux points à un, à un point de la victoire.
Ils se firent face à nouveau et le gendarme voulut répéter une prise qui avait bien marché. Il ressaisit la nuque du policier, voulant à nouveau le réécraser au tapis mais, était-il moins rapide ou la sueur gênait elle la prise, il ne parvint pas à l’ embarquer.
Tout au contraire le CRS réussit à contrer. Comme un haltérophile, il passa son bras dans la fourche de son adversaire et le souleva du sol, les veines de son cou saillantes dans l’ effort. Mon amant se retrouva embarqué, lâchant la tête, puis projeté au sol violemment. Le CRS alla à terre, ramassant son adversaire, le soulevant à nouveau et le reprojetant au sol.
Le commandant semblait groggy et étourdi. Sans lui laisser le temps de réagir, le gorille alla le cueillir au sol, le chargea à nouveau, sur ses épaules cette fois, une main empaumant ses parties, l’ autre autour de son cou.
Il se lança en arrière, projetant mon amant au sol en allant l’ écraser de tout son poids.
Je pensais que Marc voulait le finir ainsi à coups de projections répétées quand je le vis chevaucher le corps de mon amant qui gisait sur le ventre, lui passer un double Nelson et un ciseau au corps.
Sans la moindre difficulté, il le tint enlacé, passa sur le dos, croisant ses chaussures sur les parties de son adversaire qui restait totalement passif, sans résistance. Puis lâchant le Nelson il commença à lui passer un étranglement.
C’ était une prise imparable même si Antoine avait été en mesure de riposter.
Il devint violet, cherchant maladroitement à desserrer l’ étreinte puissant des bras poilus du CRS autour de son cou. C’ était peine perdue, Marc le tenait, l’ étranglement progressait, Antoine impuissant perdait peu à peu la force de se débattre.
Marc raffermit un peu plus le ciseau au corps en pressant ses chaussures sur les génitoires du gendarme.
Antoine gémit. Marc resserra un peu plus ses cuisses. Les bras et les jambes d’ Antoine s’ agitèrent vainement en agonie.
Le gendarme avait son compte sans discussion. Je le vis grimacer. Il put à peine frapper pour se soumettre.
Le CRS relâcha la prise. Il gagnait le combat de catch.
Antoine roula sur le côté et resta pantelant de longues minutes cependant que Marc se relevait et me souriait, une main pressant la bosse de son sexe. Il avait l’ air de me dire:
« Tu vois comme j’ en dispose de ton mec, il en bave dessous. »
Et je n’ attendais qu’ une chose, c’ est qu’ il s’ occupe de moi sous le regard impuissant d’ Antoine.
Leur récupération dura une heure et demi et nous nous dirigeâmes vers le tapis de lutte pour l’ épreuve de lutte suisse.
C’ était Antoine qui avait choisi cette discipline qu’ il avait pratiqué dans sa jeunesse. Il avait apporté les deux culottes nécessaires aux saisies qu’ils enfilèrent par-dessus leur survêtement
Mon amant semblait encore éprouvé par le combat précédent. L’ autre l’ avait baladé, travaillé, chopé jusqu’ au finish et Antoine n’ avait plus beaucoup de punch et d’ énergie.
Il lui fallait gagner rapidement et à l’ économie.
Ils s’ empoignèrent à la culotte et je vis que Antoine était décidé à en finir au plus vite.
Il attaqua aussitôt, très mobile, déplaça Marc qui lâchait souvent la prise, essayant de casser le rythme, interrompant ainsi un combat dont il était peu familier. Puis Antoine réussit à assurer une bonne prise à la culotte, arrivant à soulever le CRS sur sa cuisse. C’ était un beau spectacle de voir le gorille soulevé irrésistiblement, perdant tout contact avec le sol, essayant d’ éviter que son adversaire ne le projette au sol.
Antoine le hancha et le balança au tapis lourdement. Immédiatement, Antoine fut sur Marc et, le tenant fermement à la culotte, il le tourna sur le dos mais Marc para en se mettant en pont.
Antoine se mit à presser son adversaire poitrine contre poitrine pour l’ aplatir mais le CRS résistait grâce à la puissante musculature de son cou. Je le voyais haleter dans un pont parfait qui ne semblait pas près d’ être écrasé.
Mon amant ahanant lui dit: « Je te préviens, je te soulève et je t’ écrase. Si tu résistes, ça peut être très dangereux »
Et pour bien lui monter qu’ il ne plaisantait pas, il prit son élan, le souleva un peu, une main à l’ encolure, une autre à l’ entrejambe, crochetant dans les parties, et le réécrasa.
Le CRS réussit à maintenir son pont mais il était évident que ce n’ était qu’ un coup de semonce, déjà fort difficile à contrer. Si l’ autre le relevait plus et le rejetait au sol, les cervicales pouvaient être sévèrement atteintes.
Le gendarme, après avoir soufflé un peu, s’ apprêtait à empoigner son adversaire pour le réécraser de plus haut.
Le CRS répondit: « J’ ai compris, mais tu m’ as pas encore »
Alors Antoine avec un rugissement souleva son adversaire mais, au lieu de le rejeter raide, il le plaqua en glissant latéralement, en le raclant littéralement au sol pour le forcer à relever sa nuque.
Marc hurla. Il eut la peau éraflée et brûlée mais se fit proprement briser le pont pour se retrouver bel et bien immobilisé, les épaules à plat au tapis sous le torse de mon commandant qui y allait de tout son poids.
Antoine avait gagné rapidement et les deux hommes se retrouvaient à égalité, deux manches chacun.
Marc avait été bien sonné.
Troisième soir:
La journée suivante fut longue et épuisante.
J ’ arrivais peu glorieusement à me qualifier pour les quarts de finale, mon adversaire, un jeune petit CRS nerveux qui me plaisait bien, ayant dû abandonner sur blessure alors qu’ il menait un set à rien .
J’ avais été troublé tout le match durant car j’ avais remarqué dans le tribunes la présence de mon ami mais aussi, comme à chacun de mes matchs, celle du commandant de CRS, quelques rangées plus loin.
Vers 21h, nous allâmes vers le gymnase pour la rencontre de judo et celle de lutte libre.
La tension était encore plus marquée, le silence lourd.
Pour l’ épreuve de judo, je n’ étais pas très inquiet, car je savais que c’ était la discipline préférée de mon ami, ceinture noire de je ne savais plus quel dan, et grand connaisseur de Jiu-jitsu.
Nous nous dirigeâmes vers le tatami de la salle de judo et de karaté.
Le contraste était frappant entre l’ aisance de mon commandant dans son judogi et l’ aspect engoncé de la démarche du CRS, qui semblait trop massif pour son kimono.
Je devais ensuite me rendre compte que, volontairement ou non, le kimono du CRS n’ était pas réglementaire et que, en étant trop court, il allait considérablement gêner mon ami pour la prise de kimono, le kumi kata, et le démarrage des projections.
Il était prévu un combat sans interruption jusqu’ à l’ ippon.
Ce fut mon commandant qui prit l’ initiative avec l’ idée d’ en finir rapidement.
Le CRS semblait attentif, presque désemparé devant les attaque du gendarme, il subissait mais je pus rapidement me rendre compte qu’ il résistait bien:
Plus trapu, son centre de gravité était plus bas et le favorisait énormément, empêchant qu’ il ne se retrouve facilement embarqué en projection. De plus son corps ramassé serait redoutable au sol.
En défense, sa garde serait difficile à franchir et, s’ il avait le dessus, son poids mettrait en grande difficulté mon ami pour se sortir d’ une immobilisation. Je commençais à m’ en faire pour lui en voyant ses tentatives d’ attaque inabouties et ses difficultés à s’ assurer une bonne prise de kimono.
Mon commandant essaya son spécial, un mouvement d’ épaule qui faillit passer mais ne les amena qu’ à sortir du tapis. J’ avais envie de lui dire de remettre ça (car on a toujours intérêt en combat à doubler une prise qui passe) mais j’ aurais manqué à mon devoir de neutralité arbitrale.
A la place, il tenta un mouvement de hanche trop prévisible pour être dangereux. Heureusement pour le gendarme, son adversaire savait rompre, esquiver mais pas contrer.
Mais le CRS était toujours debout, bien posé sur ses jambes et mon amant commençait à fatiguer et à douter. Après le combat, il me dit qu’ il s’ était mis à gamberger et à envisager d’ arrêter le combat pour demander à son adversaire de trouver un kimono correct.
Mais il n’ en fit rien, ayant du mal à se reprendre et à se concentrer, un peu essoufflé, à court d‘ idées.
C’ est le moment que le CRS, bon tacticien, choisit pour passer à l’ attaque.
A la manière des soviétiques d’ alors, dont il avait la morphologie, je le vis s’ assurer un prise de kimono à l’ arrière de son adversaire ce qui n’ augurait rien de bon pour mon amant.
J’ avais surtout peur qu’ il ne tente une prise du style « pince de crabe« , sorte de ciseau à la volée aux jambes, dévastatrice et dangereuse pour les genoux. Mon amant avait le plus grand mal à sortir de l’ emprise du CRS qui commença à le fixer.
Brutalement, avec un cri puissant, il lui balança la jambe et le pied dans les parties génitales pour une superbe planchette japonaise, un tome nage efficace. J’ eus le temps de me dire que si le CRS avait cueilli Antoine aux couilles, ça sonnait la fin du combat. J’ entendis le « Woouf » étranglé de mon amant et je le vis basculer et se diriger vers l’ ippon mais, la planchette étant un peu démarrée de côté, le gendarme arriva à atterrir de côté et à se retrouver sur le ventre.
Il n’ y avait pas ippon mais mon amant était au tapis à plat ventre, le CRS s’ étant rué sur lui, le plaquant dessous en le chevauchant lourdement. Un instant, j’ eus la vision, par l’ effet combiné du kimono serré et de la sueur, du pantalon profondément remonté dans la raie des fesses du gorille et cela n’ avait pas un mince pouvoir érotique.
Pendant que je contemplais les combattants, le CRS ne perdait pas son temps et entrait dans la garde du gendarme.
Il n’ était pas manchot au tapis, c’ était manifestement un amateur de sol et de contact.
Mais le gendarme se défendait très bien, en vieux routier des randoris qu‘ il était. Le CRS, crut pouvoir démarrer un étranglement, il avait déjà passé une main sur le kimono de mon amant et ça commençait à devenir dangereux.
Pour contrer cette saisie, Antoine usa prestement d’ une technique de jiu-jitsu et tordit très douloureusement les doigts de son adversaire. Cela lui suffit pour se dégager. Il bascula le CRS qui se retrouva dessous en danger d’ immobilisation latérale. Je le vis haleter, avec des soubresauts impressionnants pour éviter que le gendarme ne termine son contrôle d’ immobilisation. Mon commandant à son tour souriait car il savait le CRS foutu; il n’ avait que l’ embarras du choix: soit il passait en immobilisation, soit il le soumettait par armlock.
Le CRS ne semblait pas penser à la soumission, tout occupé qu’ il était à se dégager d’ une possible immobilisation. Antoine commença par verrouiller son immobilisation latérale avec une saisie au col du kimono proche de l’ étranglement et assura sa prise de l’ autre main , non pas à la jambe, mais en allant crocheter à pleine paume le kimono au niveau de la fourche du CRS, celui-ci cria mais le gendarme ne faisait rien d’ irrégulier, il ne lui tordait pas les parties , il se contentait de les serrer fermement, puis il lâcha sa prise aux génitoires, agrippa le poignet du CRS, étendit brutalement son bras, le coude sur sa cuisse et verrouilla sèchement le bras avec son autre jambe; immédiatement le CRS hurla, frappant des jambes et de son autre main pour abandonner.
Il me sembla que le gendarme mit un petit délai pour relâcher sa prise, pas mécontent de faire sentir sa douloureuse soumission à son adversaire. Il se releva, le CRS massait son coude et se tenait les couilles.
Ils se relevèrent hors d’ haleine, en sueur, très désirables.
Il leur fallut une heure pour envisager le match suivant, qui était un match de lutte libre.
Je les vis arriver superbes vers le tapis de lutte
Ils avaient leur maillot à l’ ancienne, comme notre siècle puritain ne les fabrique plus, laissant toute la cuisse apparente, bleu pour mon gendarme, rouge pour le CRS et je m’ avançais vers eux, retrouvant le tapis de lutte avec ses couleurs, sa consistance unique.
Ils portaient des vieilles chaussures de lutte en cuir noir, semelle blanche.
Je les trouvais très beaux et le spectacle de l’ athlète dur et blond et du gorille poilu, les tétons émergeant du maillot, me troublait d’ autant que les tenues de lutte moulaient clairement leur parties, celles superbes et familières de mon amant et celles, semblait-il massives, du policier. L’ un comme l’ autre étaient bien outillés et dégageaient un sentiment de puissance qui m’ excitaient toujours plus.
C’ était un match sans limitation de temps, sans compte de points (car ils devaient avoir une confiance limitée dans mes capacités arbitrales) jusqu’ au tombé.
Ils se mirent en garde à distance et je peux vous dire que rien que ce spectacle valait le déplacement.
Ils se jaugeaient de loin et ce fut le policier qui tenta la première action. Il plongea et fit un ramassement de jambes. Mon gendarme se retrouva dans une défense classique à l’ entraînement sautillant sur une jambe, tentant de garder sa jambe entre les jambes de l’ adversaire pour essayer d’ éviter l’ amené au sol. Le policier gardant la jambe fermement contre lui essayait de sortir la jambe pour déséquilibrer son adversaire ou essayait d’ avoir un balayage sur l’ autre jambe.
Cela dura assez longtemps, mon gendarme, quoiqu’ attaqué et sur un pied, semblait à l’ aise, avec sa supériorité de taille, et le policier à la peine, quand soudain le gendarme lança sa jambe libre par-dessus la tête de son adversaire, pivota de tout son corps et se retrouva libre. C’ était une parade possible mais rarement utilisée tant elle demandait de souplesse et de vivacité d’ exécution. Le policier sembla admiratif.
Cette fois le gendarme chercha une garde rapprochée, front contre front, bras emmêlés.
Les yeux dans les yeux, ils allaient au contact, se repoussant l’ un, l’ autre, jusqu’ à ce que mon amant parte en ceinture avant en souplesse. Ce fut superbe, d’ une puissance imparable. Le policier était embarqué à bras le corps, totalement cul par-dessus tête, une technique parfaite.
Le CRS retomba lourdement sur le dos, complètement dominé mais hélas hors du tapis. Avec cette action, le gendarme marquait au moins un gros point psychologique et démontrait ses capacités techniques.
Le combat reprit au centre et à la question de demander à mon commandant s’ il préférait reprendre debout ou à terre, il choisit de reprendre la lutte debout, ce qui n’ est pas un choix fréquent mais qui montrait bien sa supériorité debout ou ses craintes en allant au sol.
Les deux mâles se cherchèrent au centre du tapis, se tirant , se repoussant quand d’ une très brutale tirade au bras et à la nuque du militaire, le CRS très souplement le fit passer devant lui, passa derrière mon amant et ce fut à son tour de partir, grimaçant d’ effort, en ceinture, mais arrière cette fois, torse et bras immobilisés.
Mon amant chercha à se pencher en avant pour éviter la punition mais il était irrésistiblement chargé.
Cela aurait pu amener à un tombé parfait mais le policier ne l’ avait pas ceinturé assez bas ce qui amena le gendarme à atterrir sur son adversaire, ses épaules non au tapis mais sur son torse. La situation était compliquée; le policier avait l’ initiative, le mobile ne pouvait pas faire grand-chose, mais il fallait encore que le CRS relâche un peu sa prise pour se retrouver sur le côté puis sur son adversaire pour le finir au sol.
Mon commandant était en mauvaise posture.
Sans trop desserrer son étreinte le flic commençait à passer de côté sans que mon amant puisse y faire grand-chose.
Ils grimaçaient tous deux, le CRS pour arriver à tourner sur son adversaire, le militaire pour trouver une parade et gagner du temps mais je ne voyais pas ce qu’ il pouvait faire. Petit à petit le CRS tournait, serrant toujours le torse et les bras de mon amant. Quand il fut tout à fait sur le côté tout s’ accéléra, le CRS dut relâcher son étreinte pour passer dessus mais cela permit à son adversaire de ponter, ce qu’ il attendait de faire depuis un moment et qu’ il exécuta aussitôt . C’ était une défense désespérée et superbe: son corps tout entier arqué autour de son crâne et de ses pieds pour éviter que ses épaules touchent le tapis, la bosse de son sexe au sommet. Le CRS ne perdait pas son temps, il chevaucha prestement mon amant, passant ses jambes en ciseau autour de son corps , poussant avec son poids pour écraser son partenaire, en essayant de repousser ses chaussures avec le siennes. C’ était une pression terrible et je ne donnais pas cher des chances de mon amant. Je voyais son visage rougi, convulsé par l’ effort, les veines saillantes, les yeux exorbités, râlant sous son adversaire qui ahanait lui-même à chaque poussée qu’ il lui faisait subir. Je voyais Antoine faiblir de plus en plus, toujours agité de soubresauts pour essayer de se dégager mais il déclinait et l’ autre poussait toujours plus sur lui, dégoulinant de sueur.
Je regardais ses épaules se rapprocher du tapis de plus en plus nettement. Le CRS poussait à fond sur la nuque, les jambes, le ventre et le sexe d’ Antoine; petit à petit, il le finissait jusqu’ à ce que, avec le regard égaré de celui qu’ on termine pour de bon, Antoine ne se retrouve totalement plaqué dessous.
Je tapais le tombé.
C’ est alors que j’ entendis Antoine presque serein me dire:
« Ah oui! Tu as vu où je suis? »
C’ est là que je me rendis compte que mon ami avait une lucidité totale dans le combat.
Effectivement je n’ avais pas remarqué que tout en essayant de résister en pontant, par petits à coups, le militaire était arrivé à se déplacer pour finalement se faire écraser hors des limites du tapis.
Je reconnus mon erreur et le combat reprit pour les deux hommes épuisés.
Le CRS voulut reprendre au sol mais je n’ eus pas plus tôt donné l’ ordre de démarrer, le CRS massif placé derrière mon commandant, que celui-ci très prestement ne lui laissa pas le temps de s’ agripper, put faire volte face pour se retrouver face à lui et tout aussi rapidement par une tirade et un passage arrière se retrouva derrière lui. C’ était le CRS maintenant qui était en position d’ attaqué et mon amant le tenait bien.
Plutôt que de chercher à se dégager, le CRS s’ aplatit au sol, pensant ne donner ainsi aucune prise à son ennemi. Celui-ci sembla chercher une clé à la tête, ce qui me semblait absurde, étant donné le cou de taureau de l’ homme qui ne céderait sûrement pas facilement à une prise.
Mais c’ était une feinte pour distraire le CRS de la prise qu’il voulait porter. Avec vivacité, je le vis lâcher le cou . Il plia une jambe de son adversaire pour venir mettre la chaussure du CRS contre ses parties tout en crochetant la jambe et la cuisse avec les siennes . Le CRS poussa un Wooh sonore.
Je savais ce qui se passait:
Nous étions en 1973 et, l’ année précédente, un champion allemand, Adolf SEEGER, avait remporté la médaille d’or aux jeux olympiques de Munich en inventant une prise ravageuse, issue de la liane turque, en emprisonnant la jambe repliée de ses adversaires pour les tourner au tapis
.
Mon amant avait été frappé de l’ efficacité de cette prise, reprise depuis par tous les lutteurs comme une évidence, l’ avait beaucoup étudiée et pratiquée. Il me l’ avait même passée durant nos jeux érotiques et c’ était quelque chose de se sentir ainsi cloué, emprisonné et coincé sous lui.
Je ne crois pas que le CRS connaissait cette prise car il semblait surtout désagréablement surpris, tandis que son adversaire resserrait son ciseau sur jambe repliée et commençait à lui balancer sans ménagement son coude à la tête. Le policier se retrouva ainsi le corps en arc de cercle, les muscles de sa cuisse et de son dos effroyablement étirés.
Je savais que cette prise était insupportable et que celui qui la subissait cherchait plutôt, une fois qu‘ elle était bien passée, à aller sur le dos plutôt que de résister pour voir la pression augmenter encore.
Je pense que c’ était le souhait du CRS mais mon amant ne l’ entendait pas de cette oreille. Je le regardais et il jouissait de sa domination, c’ était évident.
Je regardais Marc qui semblait perdu dans l’ étau de la prise d’ Antoine.
« Ah, salaud, tu m’ as. Ok c’ est bon » gémit le CRS.
« Ah non je t’ ai pas encore tourné, mais si tu veux y aller, tu vas y aller. »
Ce disant, il alla lui chercher le menton et le tourna lentement, en finissant par le chevaucher pour terminer le travail, paquet contre paquet. Après un dernier soubresaut du CRS qui essaya, dans un rugissement, de se lancer de côté et de déséquilibrer Antoine, il subit un dernier coup de rein d’ Antoine qui alla chercher la nuque de son adversaire et lui crocheta ses deux jambes en un tombé parfait
.
Le CRS était fini. Il avait perdu les deux manches ce soir là et semblait vidé.
Le spectacle avait été terrible, superbe, excitant. Mon ami semblait très heureux, très détendu. Quand nous nous retrouvâmes dans sa douche, alors qu’ il me plaquait contre la paroi, il me demanda:
« Sais tu pourquoi nous avons eu l’ idée de cette rencontre?
-Pour vider un peu la querelle flic/militaire entre vous?
-Un peu oui mais surtout parce que tu as tapé dans l’ œil de Marc. Il voulait me défier et, s’ il me bat, il veut pouvoir te proposer de vous retrouver un peu ensemble .»
Je fus très surpris de ses propos; surpris qu‘ ils aient pu si vite se parler ainsi( mais je découvris plus tard que cela n‘ avait rien de surprenant), mécontent de me trouver plus enjeu que partie prenante dans toutes ces tractations, assez excité que le gorille m’ apprécie, mais finalement déconcerté de tout ce cirque.
Mon commandant le perçut et me dit:
«De toute façon, tu sais, en fait on voulait se mesurer, on avait envie d’ y aller, de s’ en donner et ma foi on s’ en donne! Même si tu n‘ avais pas été là, on se serait choppé.«
.
Quatrième soir:
Le lendemain au tennis, je me fis prestement sortir en quart de finale, je ne pouvais pas me concentrer, je n’ y étais pas . Mon adversaire avait un classement bien supérieur. Je n’ avais aucune chance et je fus balayé. Ce que m’ avait dit mon ami, la perspective du soir suivant m’ excitaient trop et ces deux hommes me plaisaient trop, m’ intriguaient trop
Les deux dernières épreuves étaient le sambo et la lutte turque.
Nous nous retrouvâmes à la nuit tombée pour un match de sambo, sport soviétique situé entre le judo et la lutte mais que les deux hommes connaissaient à travers leur pratique du close combat.
Les deux combattants avaient convenu que la victoire allait au premier qui marquerait trois points, un point pouvant être obtenu par projection nette, par immobilisation torse contre torse de 30 secondes ou par prise douloureuse, soumission.
Les deux hommes arrivèrent en tenue de sambo, une veste, proche du kimono, un slip moulant et court, des chaussures de cuir à semelle souple; mon amant était à nouveau en bleu et son adversaire en rouge.
A mon signal , ils s’ empoignèrent vigoureusement
A présent ils se connaissaient bien et avaient envie d’ en découdre vite. Le CRS notamment avait ses deux match à gagner impérativement s’ il voulait obtenir l’ ex aequo.
Il me sembla plus réfléchi, moins impétueux qu’ au début. Ils tournoyèrent assez longtemps, aucun ne trouvait de prise décisive. Le militaire cherchait une projection mais le CRS ne se laissait pas embarquer. Finalement ce fut ce dernier qui, dans un plongeon aux jambes de son adversaire, se mit à genoux en allant ramasser les deux jambes du militaire et mon amant tomba lourdement au sol avec un bruit sourd.
Tout de suite le policier fut sur lui, une jambe entre ses jambes, masse poilue venant écraser mon héros viril et blond, poitrine contre poitrine.
Immédiatement le gendarme essaya de le renverser, car c’ est au début d’ une immobilisation qu’ on a le plus de chance de la rompre, mais le policier était bien calé sur son adversaire, le contrôle semblait parfait; mon amant fut ramené fermement et plaqué sur le dos . Une nouvelle fois il se contorsionna en lançant son corps et ses jambes pour tenter une nouvelle sortie mais c’ était peine perdue, l’ autre le tenait bien, il arriva même à lui placer son bras sur le visage, l’ étouffant nettement sans l’ étrangler.
Je ne pouvais rien dire, juste compter les secondes. Mon amant opposait de moins en moins de résistance, tentant de soulever son bassin sans conviction; l’ autre le bloquait totalement.
J‘ allais signifier la fin des 30 secondes d‘ immobilisation quand la voix étouffée d‘ Antoine reconnut:
»Ok tu m’ as eu. ».
Le premier point allait au gorille qui essaya bien en sortie d’immobilisation de gagner un deuxième point par armlock mais sans conviction.
Les deux hommes se retrouvèrent debout. Aussitôt le policier recommença la même attaque aux jambes. Cette fois le gendarme se retourna pour éviter l’ écrasement au sol. Mais le policier conserva sa prise aux chevilles.
Il s’ était assis, écrasant les fesses de son adversaire avec les siennes, travaillant ses jambes pour essayer une clé aux chevilles, le gendarme essayait de le repousser mais il n’ avait pas de grande possibilité d’action d’ autant que le policier risquait à tout moment de se retourner et d’ attaquer au cou et au torse. Tranquillement assis, le policier semblait être à son affaire; il écrasa le mollet de son adversaire avec sa chaussure et tordit la pointe de la basket du gendarme pour avoir un levier.
Je voyais mon amant grimacer d’ effort pour essayer de sortir du tapis, il y était presque parvenu quand le CRS s’ en rendit compte .
Par une série de torsions de la jambe et du pied, il put ramener sa victime, qui souffrait visiblement, à entendre les petits cris que lui arrachaient les prises, en plein centre du tapis.
Je vis le regard d’ effroi de mon amant quand il se vit au milieu du tapis, comprenant que son adversaire allait pouvoir le terminer tout à loisir.
Et de fait il ne fallut pas longtemps pour que tordant la cheville de son adversaire en partant en arrière, il n’ amène mon amant à taper de la main en criant:
« Ah salaud, c’ est bon, ok. Stop.»
Il resta un instant assis sur le tapis en faisant tourner sa cheville pour récupérer une mobilité normale..
En se relevant il parut boitiller.
Maintenant le CRS menait deux points à rien et il n’ avait plus qu’ un point à marquer pour remporter la manche.
Mon amant attaqua d’ emblée, bousculant un peu son adversaire et , quoiqu’un peu désordonné, il passa son mouvement de hanche favori, le CRS chuta durement et mon amant partit en immobilisation arrière. C’ était à son tour d’ écraser sous son poids son adversaire et il savait le faire. Le gorille haletait, sa veste remontée et ouverte laissait voir son ventre poilu, son sexe et ses cuisses impressionnantes qui s’ agitaient sans parvenir à le dégager de l’ étreinte de l’ autre mâle. L’ odeur des combattants était forte, âcre.
Je voyais avec excitation mon amant agrippé à la ceinture de son adversaire, appliqué à le clouer dessous, son ventre et son sexe venant asphyxier le policier. Encore quelques sursauts et les trente secondes furent écoulées, le CRS en avait tâté pour le compte, j’ attribuais le point à Antoine.
Pour poursuivre le combat dans une position avantageuse, celui-ci essaya de passer une prise de soumission au CRS. Il passa en immobilisation latérale et en allant chercher la jambe du CRS pour lui faire subir une clé.
Il s’ ensuivit un moment de flottement où les deux hommes cherchèrent à se saisir l’ un l’ autre, à assurer une prise et où, le premier, mon amant s’ empara de la jambe son adversaire, l’ enserrant dans ses deux jambes, plaçant une de ses chaussures dans les parties du CRS pour tenter une très efficace clé au genou.
Aussitôt son adversaire fit la parade; il plaça lui aussi symétriquement sa chaussure là où mon amant portait son sexe et commença à s’ arquer pour luxer le genou du gendarme.
Ils se trouvaient tous deux dans une position symétrique, chacun prenant appui sur les parties de l’ autre, cherchant à faire craquer son adversaire en premier.
Ils étaient tous deux enlacés, essayant de désarticuler le genou de l’ autre, haletant sans qu’ on sache si c’ était plus par l’ effort qu’ ils fournissaient pour briser l’ adversaire ou pour résister à la douleur que l’ autre mâle lui infligeait.
Tous deux râlaient, rugissaient et j’ étais bien incapable de dire qui allait céder en premier. Au départ ils étaient tous deux sur le dos mais dans leurs luttes ils roulèrent sur le ventre toujours symétriques comme enlacés mortellement l’ un à l’ autre. Je savais que sur le dos, la douleur serait plus forte et qu’ un abandon surviendrait immanquablement. Tous les deux en bavaient mais je savais que les jambes plus longues de mon amant le désavantageaient dans ce type d’ affrontement. Le CRS me sembla désespéré, près de crier merci.
Et soudain je vis mon amant lâcher prise. Il releva la tête en grimaçant, frappa le tapis plusieurs fois et hurla: « Stop, j’ en peux plus, pitié »
Aussitôt avec un large sourire le CRS lâcha la prise et ils se dégagèrent l’ un de l’ autre.
J’ avais peur que mon commandant ne soit blessé mais je fus surpris en découvrant que ce n’ était pas son genou qu’il massait mais sa cheville.
Il me dit alors que , fragilisée par les prises précédentes, c’ est sa cheville qui menaçait de céder alors qu’ il pensait ne plus être loin de faire céder le flic. Mais la douleur à la cheville était trop intolérable.
Le CRS avait gagné l’ épreuve de sambo et remontait au score. Il restait la dernière épreuve, la lutte à l’ huile, la lutte turque.
Ce combat posait des problèmes d’ organisation. Les deux hommes ne pouvaient se battre dans le gymnase, l’ huile aurait tout souillé; ils avaient repéré au bout d’ une route sans issue dans le parc, une pelouse éclairée un peu par un réverbère. En fait quand nous y arrivâmes, le réverbère ne marchait pas mais comme c’ était une nuit de pleine lune sans nuages, on y voyait très convenablement.
Cela donnait simplement un aspect étrange, fantomatique à la scène.
Comme nous ne disposions évidemment pas des kispets, les pantalons de cuir des lutteurs turcs , ils avaient tous deux pris de vieux pantalons de treillis, tout prêts à être réformés. Je m’ étais chargé des bidons d’ huile d’ olive et de beaucoup de chiffons car je savais que l’ huile , outre qu’ elle rendait difficile les saisies, mêlée à la sueur, piquait affreusement les yeux des combattants qui devaient souvent s’ essuyer le visage durant les combats.
Ils me demandèrent de les aider à les huiler et ce fut un moment délicieux.
Je les oignais d’ huile, en passant sur leur cou, leur torse, leur dos, leur jambe; puis j’ allais dans leur pantalon et je massais avec bonheur leur fesses et leur parties, j’ huilais leur cul, leurs couilles et leurs sexes qu’ ils avaient tous deux durci et érigé. Je remarquais, en passant les mains dans la toison du gorille et en effleurant ses tétons, que les caresser le faisait réagir au quart de tour.
Enfin, à mon grand regret, ils furent prêts à se battre. Le vainqueur était celui qui, selon la tradition, mettrait le ventre de l’ autre au soleil.
Ils commencèrent à distance, patauds, pas surs de leurs appuis, les pieds nus dans l’ herbe.
Marc commença à balancer des grandes sortes de manchettes en abattant ses avant-bras musclés sur la nuque d‘ Antoine. J’ avais l’ impression qu’ il y avait là de quoi assommer un buffle mais cela n’ eut pour effet que d’ amener son adversaire à se conduire à l’identique, chacun des deux lutteurs cherchant à étourdir l’ autre par de grands moulinets.
De temps en temps l’ un des deux allait au contact, glissait, allait au sol, suivi de son adversaire. Ils se retrouvaient alors emmêlés dans l’herbe, cherchant à assurer des prises qu’ ils ne gardaient pas.
Pour être franc, c’ était un beau spectacle de voir ces corps, ces muscles huilés s’ étreindre, glisser, s’ imbriquer, se choquer sourdement. C’ était aussi très excitants de voir ces deux hommes aller plonger dan s le treillis de l’ autre pour essayer d’ attraper les parties de l’ adversaire mais c’ était aussi assez ennuyeux.
Je n’ imaginais pas, à moins d’ un épuisement ou d’ une maladresse, que cela se conclut rapidement. En plus les tenues n’ allaient pas.
Soit les treillis étaient trop serrés pour qu’ on puisse essayer de les saisir à l’ intérieur, soit ils étaient trop lâches et glissaient.
Finalement celui de mon amant se déchira et je proposais aux combattants de continuer nus.
Ce fut un moment étrange quand ces deux mâles sportifs se retrouvèrent nus, huilés, sous la clarté de la lune avec une légère érection.
Cela ne simplifia pas l’ affaire car désormais, sans aucun vêtement, les prises ne tenaient pas.
A un moment Antoine amena Marc au sol par une tirade au bras et sembla pouvoir espérer passer un demi-nelson, une clé au cou mais tout glissa et fut à recommencer.
Les deux lutteurs étaient épuisés, cherchaient à récupérer en épongeant leur figure.
L’ ambiance n’ y était plus et je me demandais s’ il ne fallait pas annuler ce match et proposer un autre sport de combat quand Marc saisissant une cheville du gendarme le fit chuter.
Au lieu de tenter de le chevaucher et de risquer de glisser, il pivota rapidement et lui écrasa la nuque avec son genou, le fixant littéralement au sol. Antoine ne saisit pas la manœuvre, essaya de repousser ce genou qui le blessait et l’ asphyxiait, le nez pressé dans la terre, restant à 4 pattes.
Gardant son genou enfoncé dans la nuque du gendarme, le CRS alla chercher une saisie de cuisse à rebours, ce qui ne risquait pas d’ être plus efficace que les prises précédentes car il pouvait saisir la cuisse mais pas la charger sur son épaule sans glisser.
Mais Marc avait de l’ idée et, au lieu de tenter de crocheter ses mains sur la cuisse, libérant la nuque de mon amant, il alla empoigner d’ une main sa bite et de l’ autre ses couilles et il leva son adversaire avec un cri d’ haltérophile.
Antoine se retrouva cul par-dessus tête, saisi aux parties, grimaçant de douleur, ne pouvant que s’ agripper à son adversaire pour éviter une trop forte traction de son sexe. Ce faisant il avait le ventre au soleil (ou à la lune) et était virtuellement battu mais le CRS pour parachever sa victoire retourna mon amant qui chuta lourdement sur le dos et sauta littéralement sur lui pour le finir en l’ écrasant au sol pour le compte, en le tenant toujours par ses parties viriles.
Antoine était battu, exténué, douloureux et les deux hommes étaient ex æquo.
C’ était à moi de décider de l’ épreuve finale du lendemain, ce qui ne me déplaisait pas.
J’ allais pouvoir faire s‘ affronter mes deux héros à ma guise.
J’ avais une idée très nette de ce que j’ allais leur proposer mais il me fallait prévoir bien précisément les détails.
Pour organiser tout cela tranquillement et pour une autre raison que je ne leur dévoilais pas, je laissais mes deux lutteurs récupérer au sauna et à la douche et leur demandais de venir le lendemain soir au gymnase avec leurs pompes de lutte, un pantalon de treillis, leur rangers et leur slip de sambo, mes tenues préférées.
Sur ce je pris congé d‘ eux en les saluant bien bas.
Ma nuit fut agitée tant j’ étais excité par mon imagination. J’ inventais, précisais, rectifiais et bandais jusqu’ à ce que tout se trouve planifié pour produire un final excitant.
Mais au-delà de ces fantaisies, je me rendais compte que j’ aimais ces deux hommes.
J’ aimais mon amant cela va sans dire mais j’ aimais aussi Marc dans lequel je retrouvais quelque chose de la puissance et de la solitude d’ Antoine.
Il y avait chez ces deux hommes un mélange de force et d‘ impuissance.
C’ étaient deux hommes, des héros glorieux, des petits garçons, des existences dérisoires.
.
La vertu virile n’ est pas ailleurs.
Quatrième soir:
J’ avais évité les deux hommes tout le jour durant pour n’ en favoriser aucun et les laisser dans l’ incertitude maximale.
La nuit venue, ils arrivèrent ensemble à peu près détendu mais très soucieux de ce que je leur avais réservé.
Je leur demandais de mettre leur pantalon de treillis, sans slip, et leurs rangers pour venir me retrouver sur le ring.
Je savais qu’ ils redoutaient que j’ ai le projet sadique de les confronter en close combat, ce qui se serait à coup sur soldé par des blessures, étant donné leur puissance et leur technique
J’ eus un pincement au cœur quand je les vis arriver: en rangers et treillis, j’ avais rarement vu des torses aussi parfaits, le gorille avec son incroyable toison, sa gueule de dur, de mâle dominant et mon commandant, athlétique, décidé, le parfait emblème de la virilité pour amener un jeune à s’ engager.
Ils arrivèrent au centre du ring et je leur expliquais mon projet.
« Messieurs vous vouliez m’ avoir, et bien vous allez me mériter.
Ce soir vous allez vous battre mais il s’ agit d’ un combat assez particulier, un affrontement au finish.
Il s’ agira pour faire perdre l’ autre, soit de le faire éjaculer, soit de le faire abandonner en l’ amenant au bord de l’ éjaculation.
Le premier qui arrive à ce résultat gagne.
Le vainqueur pourra disposer du vaincu.
Pour cela trois manches sont possibles même si le match peut se clore avant, dès la survenue de l’ éjaculation ou de l’ abandon:
Première manche, dans votre tenue, les mains liées dans le dos, elle dure 3 minutes, elle se déroule debout et vous devez uniquement exciter l’ autre par pressions, frottements, paroles.
Je pense que ce ne sera qu’ un tour de chauffe.
Pour la deuxième de 5 minutes, sur le ring toujours, en chaussures de lutte et slip de sambo, tout continuera à se dérouler debout mais les mains déliées.
Enfin à la troisième reprise, sur le tapis de lutte, nus avec des chaussures de lutte, tout est permis pour exciter l’ autre, la durée est illimitée et finit obligatoirement par la défaite de l’ un de vous deux. »
Les deux hommes souriaient; mon idée leur plut aussitôt et je savais qu’ ils se plaisaient même si j’ ignorais alors qu’ ils étaient de vieilles connaissances.
Ils étaient impatients de commencer.
Je leur liais les mains dans le dos avec une lanière de cuir.
« Avant de débuter, je vais vous aider à démarrer, approchez vous de moi «
Je passais la main dans leur pantalon et j’ allais y cueillir leur bite qui ne manqua pas de réagir à cette amicale pression; je les branlais lentement, tranquillement une minute puis leur dit de démarrer.
Tout de suite le CRS chercha à pousser le gendarme; de fait il le repoussait torse contre torse et le faisait reculer.
Je ne comprenais pas la raison de cette épreuve de force, jusqu’à ce que je vois mon amant , bloqué dans un coin du ring, une de ses rangers immobilisée par la rangers de son adversaire et subissant, de la part de Marc, une séance qui semblait très excitante :
la cuisse de celui-ci venait frotter les parties du gendarmes doucement, sensuellement . On voyait bien qu’ il n’ y était pas insensible. Je savais mon amant très excitable quand on lui pressait le sexe et les couilles.
Marc travaillait le gendarme tant et plus et celui-ci commençait à laisser passer des gémissements.
Antoine essaya d‘ embrasser le CRS sans y parvenir.
A un moment la rangers de Marc glissa et Antoine, sans pouvoir se dégager tout à fait, repoussa un peu son adversaire sur le côté et vint avec son torse lui frotter le téton, le CRS s’ écarta brusquement, c’ était manifestement sa zone sensible; ils revinrent au contact au milieu du ring mais les trois minutes étaient écoulées.
Ils devaient passer à la seconde manche.
J’ étais content de ce prélude, mes deux mâles avaient manifestement saisi et apprécié l’ esprit du jeu. Je leur demandais de passer seulement leur slip de sambo, leurs chaussures de lutte et de revenir sur le ring. Cette fois ci, ils devaient durant cinq minutes rester debout mais ils n’ avaient plus leur mains liées.
Leur slip de sambo était court et moulant. Je les vis revenir en pleine érection, le gland humide dépassant du slip.
A mon signal, ils se saisirent comme pour se caresser, leurs visages se trouvèrent, Antoine essaya d’ embrasser Marc qui le laissa faire; ils se roulèrent une formidable pelle en se déplaçant comme des danseurs sur le ring.
Marc se retrouva contre les cordes et son adversaire l’ embrassait en le bourrant de coups de queue lents et puissants.
D’ abord passif, Marc lâcha la nuque du gendarme, alla le choper à la bite et commença à le branler doucement, faisant haleter son adversaire. Il ne fallait pas pour Antoine que cela dure.
D’ une main, Antoine écarta la prise de pine, de l’ autre, il effleura le nibard du CRS tout en continuant à l’ embrasser; le CRS râla de plaisir et laissa s‘ échapper son adversaire.
Antoine en profita pour , en se dégageant, tordre le bras de Marc dans son dos tout en le pressant dans le coin du ring. Il plaqua son sexe contre les fesses du policier et d’ une main il lui chopa les nibards; le CRS cria et dut s’ accrocher aux cordes.
Il commença à subir le forcing du militaire; je voyais que mon amant le tenait:
avec ses coups de boutoir et son travail des seins, l’ autre était totalement sous contrôle, Antoine put le retourner, Marc était à sa disposition; ses bras grand ouverts s’ accrochaient aux cordes, il subissait, il recevait le sexe dur de son adversaire contre le sien avec des gémissements sourds tandis que de ses deux mains Antoine le tenait aux tétons et le faisait râler de désir.
Antoine, trop excité, arrêta ses puissants coups de queue; d’ une main il caressait un nibard de Marc, de l’ autre il le branlait tranquillement et il allait lécher, bouffer, sucer le téton du CRS qui se donnait totalement, la tête rejetée en arrière. Le gendarme prenait possession de son adversaire, calé dans le coin du ring, à disposition. Un moment, Marc redressa la tête et me regarda:
« L’ arbitre, ton amant me tient; il est trop fort; j’ ai envie de toi mais j’ en peux plus, la vache, il sait travailler un homme. »
Je m’ excitais et me caressais en les regardant.
Il était fort près de balancer sa semence. Son souffle se raccourcissait, il n’ opposait plus de résistance, il était à la merci de son adversaire: je l’ entendis murmurer:
« Oh c’ est trop bon putain, tu vas m’ avoir, oh j’ en prends, oh la vache viens y, tu m‘ as chopé comme il faut à la loyale, on est entre hommes, achève moi, fais moi gicler.»
Il s’ abandonnait, il attendait que l’ autre le finisse.
C’ est à ce moment là, quelques secondes avant l’ orgasme, qu’ il fut sauvé par le gong,
Antoine s’ écarta à regret, passablement excité lui aussi; Marc tomba assis dans le coin, hébété, son sexe turgescent sorti du slip, au bord de la giclée.
Il fallait donc en venir au troisième round illimité sur le tapis de lutte; j’ avais décidé que mes deux mâles seraient nus à l’ exception de leur chaussures de lutte.
Il leur fallut dix minutes pour récupérer et quand ils s’ avancèrent au centre du tapis, leur sexe avait repris leur position de repos. Je sentais leur odeur, je regardais leur corps, leur mouvements et je les voulais tous les deux.
Ils étaient nus tous les deux avec leur chaussures de sambo. Je contemplais le sexe long et effilé de mon amant avec ses bourses épaisses et le sexe plus court et plus épais du gorille aves des testicules pendants.
Cette fois ils commencèrent à distance, le CRS essaya d’ aller attraper le sexe du gendarme mais celui-ci recula et tira la nuque du CRS pour l’ amener au sol. Aussitôt il crocheta avec ses jambes la tête et un bras de Marc et pivota.
Le policier se retrouva dos au sol, coincé par le ciseau au cou, sans pouvoir atteindre aucune partie du corps de son adversaire alors que le gendarme pouvait aller chercher le sexe, caresser le ventre, jouer des tétons du policier.
Mon amant avait le champ libre et commença à travailler l’ autre mâle.
Théoriquement c’ était bien vu, mais la saisie à la tête était plus pénible que sensuelle et nuisait à l’ excitation de Marc et Antoine n’ avait qu’ une main libre pour exciter tout à loisir son policier.
Mon amant vit rapidement qu’il n’ arriverait pas à ses fins; il lâcha la prise et les deux hommes se retrouvèrent face à face à genoux. Ils s’ empoignèrent, Antoine voulut aller chercher le téton d’ une main mais , les deux hommes en sueur glissaient, il perdit l’ équilibre et se retrouva ventre au tapis.
Le CRS le monta aussitôt , son membre dans la raie des fesses, embrassant, caressant le dos de son adversaire, puis d’un quart de Nelson il commença à le tourner.
Je voyais mon amant grimacer sous la pression sur sa nuque et il dut tourner d’ un quart de tour.
Aussitôt le CRS plongea à son sexe et le travailla au gland; je savais que pour mon amant, le gland était ce que les tétons étaient au CRS.
Marc avait trouvé son point faible; Antoine hurla. perdant son contrôle . Le CRS en profita pour le tourner sur le dos, le monter tête bêche, lui passer ses jambes en ciseau autour du cou pour se consacrer à une fellation d’ enfer.
D’ une main il caressait ses couilles, de l’ autre il tenait la base de son sexe en anneau, et il le suçait lentement, profondément, alternant le travail de la hampe, du méat, du gland, aspirant, léchant, frôlant. Quand il ne lui suçait pas le sexe, il lui léchait les couilles ou le périnée tout en le branlant profondément, tranquillement.
Je contemplais Antoine au supplice.
Pendant quelques instants je crus qu’il allait se laisser faire sans réagir mais il lui restait ses deux bras. Il fit pression sur le ciseau qui glissa et dès que cela fut possible, il essaya de lécher le périnée de Marc, d’ aller caresser d’ abord la marge anale du CRS avant de le doigter doucement.
Le CRS frémit, lâcha une main et commença lui aussi à doigter mon amant.
Antoine répondit en dirigeant son autre main vers le mamelon du CRS. Cela affola le policier. Il se redressa un peu, aussitôt Antoine toujours écrasé par le poids du CRS, lâcha ses partie génitales et attrapa une de ses chaussures pour lui tordre sèchement la cheville, au point que je crus qu’ il allait lui casser, Le CRS s’ écarta vivement, libérant de son poids le gendarme.
Antoine pensa pouvoir se rasseoir à genoux mais le CRS revenait déjà sur lui et d’ une poussée irrésistible le plaqua sous lui;.
Ils étaient maintenant l’ un contre l’ autre, sexe contre sexe, mon amant sous le policier , une jambe du CRS placée entre les jambes d‘ Antoine, étroitement enlacés, se saisissant puissamment à bras le corps.
Tout de suite Antoine s’ arc bouta pour tenter de se dégager mais d’ un coup de rein impérial, le CRS brisa son élan.
Le gendarme était dessous, il allait y rester.
Le CRS contempla son adversaire sous lui et l’ embrassa à pleine bouche, puis il commença lentement à frotter son sexe contre celui de son adversaire.
La sueur lubrifiait leur membres et décuplait les sensations; ils se tenaient , totalement imbriqués.
Seul bougeait le cul cambré du CRS qui venait heurter le bas ventre de mon amant à coups forts et réguliers. Connaissant Antoine, je savais qu’ il était en mauvaise posture; cette position, qu’ il soit dessus ou dessous, était l’ une de ses préférées.
Pour essayer de se dégager, Antoine fit un sursaut gigantesque et de fait les deux corps se mirent à tourner et le CRS se retrouva un instant le dos au tapis, mais pas pour longtemps.
Marc accompagna le mouvement qui se continua en un tour complet. Les deux hommes étaient revenus à leur position de départ.
Antoine subissait à nouveau le forcing sexuel de son adversaire.
Pour éviter un nouveau déséquilibre, je vis que le CRS entremêlait ses jambes savamment et que ses chaussures empêchaient toute nouvelle poussée libératrice de son adversaire.
Antoine était dessous,il allait en prendre et il en prenait.
ll subissait chaque nouveau coup de queue de Marc avec un spasme de tout le corps; il commença à râler à chaque coup. L’ autre le besognait avec une puissance régulière.
Il avait compris le désir de mon amant. Pour parfaire le contact, il avait une main qui allait lui caresser l’ anus en même temps qu’ il lui écrasait le membre contre le sien.
Je voyais les jambes emprisonnées d’ Antoine qui cherchaient à se défaire de l’ enlacement de Marc sans trouver le moindre dégagement.
Cela ne pouvait pas durer longtemps pour Antoine.
Subir cet assaut régulier l’ excitait au plus haut point, je le voyais à son visage, sa jouissance était manifeste, ses gémissements la traduisaient. L’ autre le soumettait peu à peu. De temps en temps le CRS le regardait comme pour s’ assurer qu’ il l’ avait à sa pogne.
Au regard désemparé d’ Antoine, il se savait fini.
Je voyais qu’ il aurait voulu implorer son vainqueur mais qu’ il savait sa prière inutile. Le CRS le terminerait.
Soudain Antoine se mit à parler. Signe que cet homme réservé et taciturne perdait un peu plus le contrôle de lui-même:
« L’ arbitre, désolé, c’ est moi qui suis fini , je voulais te garder mais il va nous avoir tous les deux, moi d’ abord, toi ensuite. Ce policier s’ y connaît, désolé. »
Il me regardait grimaçant tandis que je caressais doucement mon sexe devant le spectacle de sa défaite humiliante.
Il continua à gémir en caressant la nuque de son vainqueur, finissant par lui dire:
« Oh la vache, salaud, oh putain, ah tu y vas, , oh j ‘ en peux plus, on est entre mâles, oh non pitié, tu vas m’ avoir, pitié. »
Le CRS lui demanda: « Tu abandonnes? »
Mon amant lui répondit: « Non pas question, finis moi, termine moi, viens, fais moi larguer ma purée, il faut que j’ y aille. Je suis à toi; j’ en veux, je suis à ta main . Après Ok, tu me monteras»
« Mon salaud, je te tiens, tu vas en prendre, tu vas gicler ton jus de mec et je te pinerai à fond.«
Marc le tenait étroitement enlacé, il le regarda , commença à lentement lécher sers lèvres du bout de sa langue , caressa d’ une main sa figure, son visage, comme s’ il allait lui dire adieu.
Mon amant, tendu à l’ extrême, ne pouvait plus qu’ attendre l’ estocade; elle vint.
Soudainement Marc le serra plus fort, l’ embrassant puissamment, tandis qu’il martelait son sexe avec le sien.
Au début Antoine resta étroitement enlacé à Marc puis il commença à lâcher prise, caressant sans plus le serrer le dos de son adversaire, agitant ses jambes à chaque coup de boutoir, et surtout accompagnant les coups de rein du policier avec les siens pour arriver à une totale osmose, à un accord parfaitement rythmé avec lui.
Marc le dirigeait totalement, imprimant son tempo, sa puissance, maîtrisant son adversaire avec les coups
« Il y a un fort dans le Sud et… »
Carson Mac Cullers
Reflets dans un œil d’ or
« Ah que j’ aime les militaires, j’ aime les militaires, j’ aime les militaires… »
Jacques Offenbach
La grande duchesse de Gérolstein
Il y a un fort dans l’ Est et les faits que je vais vous raconter s‘ y sont déroulés durant l‘ été 1973, précisément le 10, 11, 12, 13 et 14 juillet 1973.
En ce temps là, je n’ étais encore qu’ un jeune capitaine de gendarmerie mobile.
J’ étais alors très sportif. Quelques succès au tennis m’ avaient valu d’ être sélectionné pour des journées inter sports police/armée organisées par une compagnie de CRS.
Le chef de notre délégation était un officier issu du rang, ancien moniteur de sport, spécialisé dans les sports de combat qu’ il pratiquait encore assidûment.
Il avait dirigé le centre de formation des élèves gendarmes, c’ était là où il m’ avait remarqué et où nous étions devenus amis et, dois je le dire, des amis intimes.
J’ avais donc la belle perspective de passer quelques jours auprès de lui.
Ces journées devaient avoir pour but , dans l’ esprit borné de quelque galonné, de réconcilier l‘ armée et la police, traditionnellement rivales.
Tout au contraire les compétitions se déroulèrent d’ emblée dans un climat tendu et déplaisant, beaucoup d’ épreuves menaçant de tourner au pugilat.
Mais ce n‘ est pas de ce tournoi qu‘ il sera ici question.
En effet, dès le premier déjeuner, je vis mon commandant partager la table du chef de la compagnie de CRS.
J’ avais remarqué ce CRS, un homme superbe, un emblème de virilité avec son regard d’ une profondeur, d’ une intelligence et d’ une douceur incroyables.
Je l’ avais croisé à plusieurs reprises et je n‘ avais pu m‘ empêcher de le fixer sans m‘ en détacher, sans dissimuler la fascination que j‘ éprouvais..
Les deux hommes avaient une conversation animée.
Je ne pus rien surprendre de leurs propos mais, à la fin du repas, mon commandant me prit à part et me confia qu’ avec ce CRS, qui avait lui aussi été un grand pratiquant de sports de combat, ils avaient décidé de se rencontrer en privé à la nuit tombée au gymnase du centre pour s’ affronter un peu au corps à corps..
Il me demandait d’ y venir et d’ y être l’ arbitre de la rencontre.
J’e fus surpris et très excité à l’ idée de voir mon commandant se battre, surtout avec un tel adversaire.
Leur plan était simple, ils avaient choisi chacun 4 disciplines, réparties sur 4 soirs, et, si d’ aventure ils étaient ex aequo, je déciderai avec leur accord d’ une épreuve supplémentaire.
L’ après midi me parut interminable.
Après le dîner j’ allais discrètement vers le grand gymnase fermé; l’ ambiance était étrange, tout était désert, les lumières étaient éteintes mais, par les hautes fenêtres, les lampadaires du parc renvoyaient des lueurs dans la salle claire obscure.
Premier soir:
Mon commandant était là, assez grand, blond, plus beaucoup de cheveux, élancé, le visage sévère, taillé à la serpe, avec ses yeux bleus et sa voix chaude.
Le CRS était plus petit, plus trapu, un visage dur, moustachu, un corps très brun et poilu, comme je n’ en avais jamais vu avant, qui lui valait le surnom de gorille dans son unité.
De la forêt vierge de son torse, émergeait deux tétons incroyablement saillants.
Ils avaient tous deux bien dépassé la quarantaine.
Je les vis assez tendus et concentrés.
Les deux combattants avaient choisi la boxe pour le premier soir, la boxe anglaise et la boxe française.
Ils mirent les gants et j’ actionnais la cloche.
Je connais mal la boxe et je ne peux pas donner un compte rendu savant du combat, juste une description succincte:
le CRS ne voulait pas de round d’ observation, d’ emblée il marcha sur son adversaire, dans un forcing un peu désordonné mais puissant.
Mon commandant essayait de le tenir à distance par des petits jabs, quelques directs à la face.
Il tournoyait autour de lui avec un avantage d’ allonge; l’ autre essayait d’ entrer dans sa garde, de le marquer au corps à corps et dans la sortie de corps à corps, non sans efficacité.
Je pus voir à une ou deux reprises que les coups du CRS portaient.
Le bruit des coups, des respirations, des ahanements étaient impressionnants pour le néophyte que j’ étais, découvrant la puissance de ces deux mâles.
Ce fut la fin de la première reprise d’ un combat prévu en 6 rounds et je vis que mon commandant avait souffert , qu’ il était marqué et un peu ébranlé.
Tandis que je l’ éventais, il me dit, assez essoufflé: « La vache, il touche bien ».
J’ eus alors l’ impression qu’ il avait peur, peur de se faire battre, de ne pas tenir la distance, peur d’ avoir sous estimé son adversaire.
Je lançais la deuxième reprise qui commença comme la première mais mon commandant, dont la boxe anglaise n’ était pas la spécialité, commença à être débordé par la charge furieuse du CRS.
Il n’ avait plus la même mobilité d’ esquive et le gorille chargea, bousculant mon chef jusque dans un coin du ring.
Mon commandant s’ était laissé enfermer dans le coin par un type qui ne le laisserait pas en sortir facilement. Il essaya d’ entrer en corps à corps mais le CRS restait à moyenne distance, sûr de son avantage, jouissant de sa domination.
Je ne voyais guère d’ issue favorable pour Antoine (c’ était le prénom de mon amant) . Il allait subir une belle correction.
Marc, le gorille, tenait son adversaire acculé dans le coin et lui balança une série au visage très brutale,
Antoine releva sa garde, saoulé de coups et le CRS en profita pour lui balancer de très loin un uppercut au foie de toute beauté.
Le temps parut suspendu, je crois que le CRS s’ écarta un peu sans chercher plus avant, je vis mon commandant comme arrêté, interdit, puis dans un second temps comme au ralenti il grimaça terriblement en agitant la tête et les bras pour aller s’ écrouler à 4 pattes au tapis, le souffle coupé par la douleur irradiante. Pendant la chute, le CRS eut un geste déplacé en tentant de lui allonger un direct à la tempe à assommer un bœuf mais il rata sa cible.
De toute façon mon commandant avait son compte, accroupi, la nuque basse, essayant de respirer et de voir passer sa souffrance. Je n’ avais pas besoin de compter. C’ était le KO.
Le gendarme était arc-bouté, le nez sur le tapis, respirant avec peine sous la douleur; le CRS s’ approcha en souriant , posant ses jambes contre la tête de son adversaire, les chaussures de cuir noir sous son nez en lui disant: « La prochaine manche, tu me lèches les pompes. »
Il fallut une interruption d’ une heure pour que les combattants récupèrent; j’ étais inquiet pour mon amant car j’ avais peur de côtes cassées qui auraient rendu impossible ou dangereuse la poursuite du combat mais par chance, rien n’ était atteint et la douleur hépatique, quelque atroce qu’ elle fut sur l‘ instant, se dissipa complètement.
Pour l’ assaut de boxe française, les deux combattants semblaient ok même si j’ appréhendais ce nouveau match pour Antoine si près d’ un Ko.
Mon commandant y tenait, d’ autant que la boxe française était son style de boxe; il avait revêtu un pantalon de boxe française bleu de l’ armée, le CRS avait son torse nu effroyablement poilu émergeant d’ un pantalon de survêtement noir; tous deux avaient de vieilles chaussures de boxe française en cuir noir et semelle blanche.
D’ entrée de jeu, le CRS essaya de charger mais il fut sèchement arrêté par un coup de pied bas suivi d’ un coup de pied chassé retourné à la nuque.
Le CRS fut douché, il avait été trop confiant et venait de se prendre un avertissement sévère.
Il n’ avait pas vu venir le coup et se trouvait un peu désorienté d’ autant que suivit une série de crochets à la face qui le fit reculer.
Il essaya aussitôt de réattaquer, plus en se ruant qu’ en portant des coups, sans chercher un instant à utiliser ses jambes, trop confiant dans ses poings.
Une nouvelle fois il fut arrêté par une série très dure et rapide de coups de pied bas au tibia droit qui lui fit reculer sa jambe .
Le commandant en profita pour lui porter un terrible coup de pied au fémur gauche; j’ entendis le claquement du coup et l’ exclamation du CRS qui vacilla; il était touché et mon commandant en profita. Il doubla, tripla son coup au fémur qui devenait une cible.
Le CRS essaya de changer de garde mais il n’ avait plus de mobilité suffisante et Antoine pilonna la cuisse de son adversaire à 4 reprises. C’ était au tour du CRS de se voir dominé et meurtri. Je lus la peur sur son visage. Il souffrait et voyait qu’ Antoine prendrait tout son temps pour le descendre.
Le CRS ne tenait plus que sur une jambe pratiquement, il résistait avec courage, il se maintenait debout, attendant l‘ estocade.
Le coup de grâce vint en effet mais pas sous la forme d‘ un dernier coup sur la jambe blessée.
Mon commandant, au lieu de lui savater la cuisse une cinquième fois, lui balança un terrible coup de pied de flanc au foie qui fit mordre la poussière au CRS pour le compte.
J’ entendis le policier hurler de douleur tandis qu’il restait recroquevillé au tapis.
Alors le gendarme s’ approcha du CRS. Il lui mit une chaussure sous le nez et une sur la nuque en lui disant: « C’ est toi qui va en bouffer mon gars. »
Et il se caressait un peu.
Nous nous séparâmes en nous donnant rendez-vous pour la nuit suivante.
Mon commandant me paraissait assez éprouvé par l’ intensité des assauts; quant à moi je dormis mal car je ne cessais de me remémorer ces deux matchs durant lesquels j’ avais découvert avec un certain trouble qu’, au-delà de l’ excitation de voir mon maître se battre et de le voir vaincre, le spectacle de mon amant battu et dominé m’ avait aussi profondément excité.
Deuxième soir:
Le lendemain matin, le spectacle de la veille m’ avait dopé; j’ éliminais facilement et tranquillement mes deux adversaires au tennis et dut attendre de longues heures inactif avant de retourner à la salle.
Enfin l’ heure sonna pour la troisième épreuve, celle du catch..
Je suppose que, de nos jours, ils se seraient mesurés en grappling ou en freefight mais, en avance sur leur temps, ils avaient concocté un match de lutte à mains plates où les coups étaient interdits mais où toutes les prises étaient autorisées( sauf mordre, pincer, les doigt dans les yeux, les prises aux parties, etc...)
Le vainqueur gagnait un point par abandon soit que le vaincu ne puisse se relever en 10 secondes, soit qu’ il fut étranglé, soit qu‘ il subisse une prise de soumission.
Si un des combattants était en difficulté, il pouvait arrêter le combat touchant une corde.
Le premier qui marquait trois points gagnait.
Ils montèrent sur le ring, le CRS en slip de catch noir (j’ appris plus tard qu’ il avait fait un peu de catch 20 ans plus tôt) et chaussures de catcheur, mon amant dans un slip bleu roi et en chaussures de lutte.
Le début fut très rapide, les deux hommes tournèrent un instant puis mon amant plongea, ramassa une jambe et crocheta l’ autre.
Au lieu d’ accompagner le CRS au sol pour l’ écraser et le tomber comme en lutte, il le laissa chuter lourdement et , attrapant fermement la cheville de son adversaire, il le fit tourner sur le ventre, s’ assit sur ses fesses et commença à lui tordre la jambe.
Je vis le CRS grimacer, chercher à aller vers les cordes mais mon amant l’ avait cloué sur place, le tenant fermement, la semelle d’ une de ses chaussures bien appliquée contre le sexe du policier.
Il l’ avait fixé, il le tenait. Le CRS essaya de résister, Antoine prit la pointe de la chaussure et tordit la cheville. L’ autre tapa. Le premier point allait à Antoine.
Les deux mâles se remirent debout. Très vite mon amant fut surpris par une tirade qui le déséquilibra et qui amena le CRS à lui retourner le bras dans le dos. C’ était une prise qui aurait été interdite en lutte olympique, un bras retourné à l’ américaine.
Mon amant mit un genou au sol, le CRS lentement accentua sa prise, je voyais qu’ Antoine en bavait, hésitant à abandonner tout de suite . Il essaya d’ aller chercher la tête de Marc (c’ était le prénom du CRS) pour l’ empoigner mais cette parade ne marchait que pour les galas, pas dans un corps à corps réel.
Antoine n’ attrapait rien du tout et le CRS redonnait un peu plus de torsion à l’ épaule musclée de mon amant. Le CRS continua, le gendarme se plia un peu plus, visage au tapis, totalement soumis à son adversaire qui lui faisait littéralement mordre la poussière du tapis.
Marc regardait le corps tordu du gendarme , força encore un peu et mon amant tapa. Il avait son compte. Un point partout.
Les catcheurs se relevèrent et reprirent l’ assaut sans pause. Il avait été convenu que le combat se déroulerait sans interruption jusqu’ à la fin.
Antoine, après une feinte aux jambes, fit une violente tirade à la nuque de Marc et bloqua son cou de taureau sous son aisselle. Puis il sauta pour amener son adversaire au sol en lui écrasant la face au tapis.
C’ était réussi et très violent.; le CRS était sur le ventre, le cou dans l’ étau de mon amant, un peu étranglé. Mais surtout Marc lui relevait la tête en arrière, en s’ asseyant à califourchon sur son dos.
La pression devait être insupportable et était en mesure de faire abandonner le policier mais les deux hommes étaient tout près des cordes, le CRS parvint à en toucher une, il était sauvé.
Ils se relevèrent et le CRS commença par balancer quelques manchettes au menton puis à la nuque d’ Antoine qui étourdirent mon amant puis il lança ses jambes en ciseau sur les jambes du gendarme qui chuta brutalement. Là le CRS lui passa une superbe prise:
il verrouilla la cheville gauche d’ Antoine avec ses chaussures et alla chercher la cheville droite. Mon amant se trouva écartelé, jambes grand écartées, spectacle superbe avec son sexe bien offert, bombant dans son slip.
Il hurla.
« T’ abandonnes? »
« Non »
La réplique était nette mais je pouvais voir le désarroi dans le regard de mon amant qui ne trouvait aucune échappatoire tout en cherchant à atteindre sans espoir les cordes.
Ce spectacle me faisait bander et je voyais l’ érection de Marc dans son slip, la pointe de son gland pointant au dehors, tandis qu’ il souriait en tenant ferme le gendarme.
Tranquillement le CRS augmenta l’ écartèlement en s’ inclinant en arrière et vrilla la prise de chevilles; la soumission vint aussitôt.
Le CRS menait deux points à un, à un point de la victoire.
Ils se firent face à nouveau et le gendarme voulut répéter une prise qui avait bien marché. Il ressaisit la nuque du policier, voulant à nouveau le réécraser au tapis mais, était-il moins rapide ou la sueur gênait elle la prise, il ne parvint pas à l’ embarquer.
Tout au contraire le CRS réussit à contrer. Comme un haltérophile, il passa son bras dans la fourche de son adversaire et le souleva du sol, les veines de son cou saillantes dans l’ effort. Mon amant se retrouva embarqué, lâchant la tête, puis projeté au sol violemment. Le CRS alla à terre, ramassant son adversaire, le soulevant à nouveau et le reprojetant au sol.
Le commandant semblait groggy et étourdi. Sans lui laisser le temps de réagir, le gorille alla le cueillir au sol, le chargea à nouveau, sur ses épaules cette fois, une main empaumant ses parties, l’ autre autour de son cou.
Il se lança en arrière, projetant mon amant au sol en allant l’ écraser de tout son poids.
Je pensais que Marc voulait le finir ainsi à coups de projections répétées quand je le vis chevaucher le corps de mon amant qui gisait sur le ventre, lui passer un double Nelson et un ciseau au corps.
Sans la moindre difficulté, il le tint enlacé, passa sur le dos, croisant ses chaussures sur les parties de son adversaire qui restait totalement passif, sans résistance. Puis lâchant le Nelson il commença à lui passer un étranglement.
C’ était une prise imparable même si Antoine avait été en mesure de riposter.
Il devint violet, cherchant maladroitement à desserrer l’ étreinte puissant des bras poilus du CRS autour de son cou. C’ était peine perdue, Marc le tenait, l’ étranglement progressait, Antoine impuissant perdait peu à peu la force de se débattre.
Marc raffermit un peu plus le ciseau au corps en pressant ses chaussures sur les génitoires du gendarme.
Antoine gémit. Marc resserra un peu plus ses cuisses. Les bras et les jambes d’ Antoine s’ agitèrent vainement en agonie.
Le gendarme avait son compte sans discussion. Je le vis grimacer. Il put à peine frapper pour se soumettre.
Le CRS relâcha la prise. Il gagnait le combat de catch.
Antoine roula sur le côté et resta pantelant de longues minutes cependant que Marc se relevait et me souriait, une main pressant la bosse de son sexe. Il avait l’ air de me dire:
« Tu vois comme j’ en dispose de ton mec, il en bave dessous. »
Et je n’ attendais qu’ une chose, c’ est qu’ il s’ occupe de moi sous le regard impuissant d’ Antoine.
Leur récupération dura une heure et demi et nous nous dirigeâmes vers le tapis de lutte pour l’ épreuve de lutte suisse.
C’ était Antoine qui avait choisi cette discipline qu’ il avait pratiqué dans sa jeunesse. Il avait apporté les deux culottes nécessaires aux saisies qu’ils enfilèrent par-dessus leur survêtement
Mon amant semblait encore éprouvé par le combat précédent. L’ autre l’ avait baladé, travaillé, chopé jusqu’ au finish et Antoine n’ avait plus beaucoup de punch et d’ énergie.
Il lui fallait gagner rapidement et à l’ économie.
Ils s’ empoignèrent à la culotte et je vis que Antoine était décidé à en finir au plus vite.
Il attaqua aussitôt, très mobile, déplaça Marc qui lâchait souvent la prise, essayant de casser le rythme, interrompant ainsi un combat dont il était peu familier. Puis Antoine réussit à assurer une bonne prise à la culotte, arrivant à soulever le CRS sur sa cuisse. C’ était un beau spectacle de voir le gorille soulevé irrésistiblement, perdant tout contact avec le sol, essayant d’ éviter que son adversaire ne le projette au sol.
Antoine le hancha et le balança au tapis lourdement. Immédiatement, Antoine fut sur Marc et, le tenant fermement à la culotte, il le tourna sur le dos mais Marc para en se mettant en pont.
Antoine se mit à presser son adversaire poitrine contre poitrine pour l’ aplatir mais le CRS résistait grâce à la puissante musculature de son cou. Je le voyais haleter dans un pont parfait qui ne semblait pas près d’ être écrasé.
Mon amant ahanant lui dit: « Je te préviens, je te soulève et je t’ écrase. Si tu résistes, ça peut être très dangereux »
Et pour bien lui monter qu’ il ne plaisantait pas, il prit son élan, le souleva un peu, une main à l’ encolure, une autre à l’ entrejambe, crochetant dans les parties, et le réécrasa.
Le CRS réussit à maintenir son pont mais il était évident que ce n’ était qu’ un coup de semonce, déjà fort difficile à contrer. Si l’ autre le relevait plus et le rejetait au sol, les cervicales pouvaient être sévèrement atteintes.
Le gendarme, après avoir soufflé un peu, s’ apprêtait à empoigner son adversaire pour le réécraser de plus haut.
Le CRS répondit: « J’ ai compris, mais tu m’ as pas encore »
Alors Antoine avec un rugissement souleva son adversaire mais, au lieu de le rejeter raide, il le plaqua en glissant latéralement, en le raclant littéralement au sol pour le forcer à relever sa nuque.
Marc hurla. Il eut la peau éraflée et brûlée mais se fit proprement briser le pont pour se retrouver bel et bien immobilisé, les épaules à plat au tapis sous le torse de mon commandant qui y allait de tout son poids.
Antoine avait gagné rapidement et les deux hommes se retrouvaient à égalité, deux manches chacun.
Marc avait été bien sonné.
Troisième soir:
La journée suivante fut longue et épuisante.
J ’ arrivais peu glorieusement à me qualifier pour les quarts de finale, mon adversaire, un jeune petit CRS nerveux qui me plaisait bien, ayant dû abandonner sur blessure alors qu’ il menait un set à rien .
J’ avais été troublé tout le match durant car j’ avais remarqué dans le tribunes la présence de mon ami mais aussi, comme à chacun de mes matchs, celle du commandant de CRS, quelques rangées plus loin.
Vers 21h, nous allâmes vers le gymnase pour la rencontre de judo et celle de lutte libre.
La tension était encore plus marquée, le silence lourd.
Pour l’ épreuve de judo, je n’ étais pas très inquiet, car je savais que c’ était la discipline préférée de mon ami, ceinture noire de je ne savais plus quel dan, et grand connaisseur de Jiu-jitsu.
Nous nous dirigeâmes vers le tatami de la salle de judo et de karaté.
Le contraste était frappant entre l’ aisance de mon commandant dans son judogi et l’ aspect engoncé de la démarche du CRS, qui semblait trop massif pour son kimono.
Je devais ensuite me rendre compte que, volontairement ou non, le kimono du CRS n’ était pas réglementaire et que, en étant trop court, il allait considérablement gêner mon ami pour la prise de kimono, le kumi kata, et le démarrage des projections.
Il était prévu un combat sans interruption jusqu’ à l’ ippon.
Ce fut mon commandant qui prit l’ initiative avec l’ idée d’ en finir rapidement.
Le CRS semblait attentif, presque désemparé devant les attaque du gendarme, il subissait mais je pus rapidement me rendre compte qu’ il résistait bien:
Plus trapu, son centre de gravité était plus bas et le favorisait énormément, empêchant qu’ il ne se retrouve facilement embarqué en projection. De plus son corps ramassé serait redoutable au sol.
En défense, sa garde serait difficile à franchir et, s’ il avait le dessus, son poids mettrait en grande difficulté mon ami pour se sortir d’ une immobilisation. Je commençais à m’ en faire pour lui en voyant ses tentatives d’ attaque inabouties et ses difficultés à s’ assurer une bonne prise de kimono.
Mon commandant essaya son spécial, un mouvement d’ épaule qui faillit passer mais ne les amena qu’ à sortir du tapis. J’ avais envie de lui dire de remettre ça (car on a toujours intérêt en combat à doubler une prise qui passe) mais j’ aurais manqué à mon devoir de neutralité arbitrale.
A la place, il tenta un mouvement de hanche trop prévisible pour être dangereux. Heureusement pour le gendarme, son adversaire savait rompre, esquiver mais pas contrer.
Mais le CRS était toujours debout, bien posé sur ses jambes et mon amant commençait à fatiguer et à douter. Après le combat, il me dit qu’ il s’ était mis à gamberger et à envisager d’ arrêter le combat pour demander à son adversaire de trouver un kimono correct.
Mais il n’ en fit rien, ayant du mal à se reprendre et à se concentrer, un peu essoufflé, à court d‘ idées.
C’ est le moment que le CRS, bon tacticien, choisit pour passer à l’ attaque.
A la manière des soviétiques d’ alors, dont il avait la morphologie, je le vis s’ assurer un prise de kimono à l’ arrière de son adversaire ce qui n’ augurait rien de bon pour mon amant.
J’ avais surtout peur qu’ il ne tente une prise du style « pince de crabe« , sorte de ciseau à la volée aux jambes, dévastatrice et dangereuse pour les genoux. Mon amant avait le plus grand mal à sortir de l’ emprise du CRS qui commença à le fixer.
Brutalement, avec un cri puissant, il lui balança la jambe et le pied dans les parties génitales pour une superbe planchette japonaise, un tome nage efficace. J’ eus le temps de me dire que si le CRS avait cueilli Antoine aux couilles, ça sonnait la fin du combat. J’ entendis le « Woouf » étranglé de mon amant et je le vis basculer et se diriger vers l’ ippon mais, la planchette étant un peu démarrée de côté, le gendarme arriva à atterrir de côté et à se retrouver sur le ventre.
Il n’ y avait pas ippon mais mon amant était au tapis à plat ventre, le CRS s’ étant rué sur lui, le plaquant dessous en le chevauchant lourdement. Un instant, j’ eus la vision, par l’ effet combiné du kimono serré et de la sueur, du pantalon profondément remonté dans la raie des fesses du gorille et cela n’ avait pas un mince pouvoir érotique.
Pendant que je contemplais les combattants, le CRS ne perdait pas son temps et entrait dans la garde du gendarme.
Il n’ était pas manchot au tapis, c’ était manifestement un amateur de sol et de contact.
Mais le gendarme se défendait très bien, en vieux routier des randoris qu‘ il était. Le CRS, crut pouvoir démarrer un étranglement, il avait déjà passé une main sur le kimono de mon amant et ça commençait à devenir dangereux.
Pour contrer cette saisie, Antoine usa prestement d’ une technique de jiu-jitsu et tordit très douloureusement les doigts de son adversaire. Cela lui suffit pour se dégager. Il bascula le CRS qui se retrouva dessous en danger d’ immobilisation latérale. Je le vis haleter, avec des soubresauts impressionnants pour éviter que le gendarme ne termine son contrôle d’ immobilisation. Mon commandant à son tour souriait car il savait le CRS foutu; il n’ avait que l’ embarras du choix: soit il passait en immobilisation, soit il le soumettait par armlock.
Le CRS ne semblait pas penser à la soumission, tout occupé qu’ il était à se dégager d’ une possible immobilisation. Antoine commença par verrouiller son immobilisation latérale avec une saisie au col du kimono proche de l’ étranglement et assura sa prise de l’ autre main , non pas à la jambe, mais en allant crocheter à pleine paume le kimono au niveau de la fourche du CRS, celui-ci cria mais le gendarme ne faisait rien d’ irrégulier, il ne lui tordait pas les parties , il se contentait de les serrer fermement, puis il lâcha sa prise aux génitoires, agrippa le poignet du CRS, étendit brutalement son bras, le coude sur sa cuisse et verrouilla sèchement le bras avec son autre jambe; immédiatement le CRS hurla, frappant des jambes et de son autre main pour abandonner.
Il me sembla que le gendarme mit un petit délai pour relâcher sa prise, pas mécontent de faire sentir sa douloureuse soumission à son adversaire. Il se releva, le CRS massait son coude et se tenait les couilles.
Ils se relevèrent hors d’ haleine, en sueur, très désirables.
Il leur fallut une heure pour envisager le match suivant, qui était un match de lutte libre.
Je les vis arriver superbes vers le tapis de lutte
Ils avaient leur maillot à l’ ancienne, comme notre siècle puritain ne les fabrique plus, laissant toute la cuisse apparente, bleu pour mon gendarme, rouge pour le CRS et je m’ avançais vers eux, retrouvant le tapis de lutte avec ses couleurs, sa consistance unique.
Ils portaient des vieilles chaussures de lutte en cuir noir, semelle blanche.
Je les trouvais très beaux et le spectacle de l’ athlète dur et blond et du gorille poilu, les tétons émergeant du maillot, me troublait d’ autant que les tenues de lutte moulaient clairement leur parties, celles superbes et familières de mon amant et celles, semblait-il massives, du policier. L’ un comme l’ autre étaient bien outillés et dégageaient un sentiment de puissance qui m’ excitaient toujours plus.
C’ était un match sans limitation de temps, sans compte de points (car ils devaient avoir une confiance limitée dans mes capacités arbitrales) jusqu’ au tombé.
Ils se mirent en garde à distance et je peux vous dire que rien que ce spectacle valait le déplacement.
Ils se jaugeaient de loin et ce fut le policier qui tenta la première action. Il plongea et fit un ramassement de jambes. Mon gendarme se retrouva dans une défense classique à l’ entraînement sautillant sur une jambe, tentant de garder sa jambe entre les jambes de l’ adversaire pour essayer d’ éviter l’ amené au sol. Le policier gardant la jambe fermement contre lui essayait de sortir la jambe pour déséquilibrer son adversaire ou essayait d’ avoir un balayage sur l’ autre jambe.
Cela dura assez longtemps, mon gendarme, quoiqu’ attaqué et sur un pied, semblait à l’ aise, avec sa supériorité de taille, et le policier à la peine, quand soudain le gendarme lança sa jambe libre par-dessus la tête de son adversaire, pivota de tout son corps et se retrouva libre. C’ était une parade possible mais rarement utilisée tant elle demandait de souplesse et de vivacité d’ exécution. Le policier sembla admiratif.
Cette fois le gendarme chercha une garde rapprochée, front contre front, bras emmêlés.
Les yeux dans les yeux, ils allaient au contact, se repoussant l’ un, l’ autre, jusqu’ à ce que mon amant parte en ceinture avant en souplesse. Ce fut superbe, d’ une puissance imparable. Le policier était embarqué à bras le corps, totalement cul par-dessus tête, une technique parfaite.
Le CRS retomba lourdement sur le dos, complètement dominé mais hélas hors du tapis. Avec cette action, le gendarme marquait au moins un gros point psychologique et démontrait ses capacités techniques.
Le combat reprit au centre et à la question de demander à mon commandant s’ il préférait reprendre debout ou à terre, il choisit de reprendre la lutte debout, ce qui n’ est pas un choix fréquent mais qui montrait bien sa supériorité debout ou ses craintes en allant au sol.
Les deux mâles se cherchèrent au centre du tapis, se tirant , se repoussant quand d’ une très brutale tirade au bras et à la nuque du militaire, le CRS très souplement le fit passer devant lui, passa derrière mon amant et ce fut à son tour de partir, grimaçant d’ effort, en ceinture, mais arrière cette fois, torse et bras immobilisés.
Mon amant chercha à se pencher en avant pour éviter la punition mais il était irrésistiblement chargé.
Cela aurait pu amener à un tombé parfait mais le policier ne l’ avait pas ceinturé assez bas ce qui amena le gendarme à atterrir sur son adversaire, ses épaules non au tapis mais sur son torse. La situation était compliquée; le policier avait l’ initiative, le mobile ne pouvait pas faire grand-chose, mais il fallait encore que le CRS relâche un peu sa prise pour se retrouver sur le côté puis sur son adversaire pour le finir au sol.
Mon commandant était en mauvaise posture.
Sans trop desserrer son étreinte le flic commençait à passer de côté sans que mon amant puisse y faire grand-chose.
Ils grimaçaient tous deux, le CRS pour arriver à tourner sur son adversaire, le militaire pour trouver une parade et gagner du temps mais je ne voyais pas ce qu’ il pouvait faire. Petit à petit le CRS tournait, serrant toujours le torse et les bras de mon amant. Quand il fut tout à fait sur le côté tout s’ accéléra, le CRS dut relâcher son étreinte pour passer dessus mais cela permit à son adversaire de ponter, ce qu’ il attendait de faire depuis un moment et qu’ il exécuta aussitôt . C’ était une défense désespérée et superbe: son corps tout entier arqué autour de son crâne et de ses pieds pour éviter que ses épaules touchent le tapis, la bosse de son sexe au sommet. Le CRS ne perdait pas son temps, il chevaucha prestement mon amant, passant ses jambes en ciseau autour de son corps , poussant avec son poids pour écraser son partenaire, en essayant de repousser ses chaussures avec le siennes. C’ était une pression terrible et je ne donnais pas cher des chances de mon amant. Je voyais son visage rougi, convulsé par l’ effort, les veines saillantes, les yeux exorbités, râlant sous son adversaire qui ahanait lui-même à chaque poussée qu’ il lui faisait subir. Je voyais Antoine faiblir de plus en plus, toujours agité de soubresauts pour essayer de se dégager mais il déclinait et l’ autre poussait toujours plus sur lui, dégoulinant de sueur.
Je regardais ses épaules se rapprocher du tapis de plus en plus nettement. Le CRS poussait à fond sur la nuque, les jambes, le ventre et le sexe d’ Antoine; petit à petit, il le finissait jusqu’ à ce que, avec le regard égaré de celui qu’ on termine pour de bon, Antoine ne se retrouve totalement plaqué dessous.
Je tapais le tombé.
C’ est alors que j’ entendis Antoine presque serein me dire:
« Ah oui! Tu as vu où je suis? »
C’ est là que je me rendis compte que mon ami avait une lucidité totale dans le combat.
Effectivement je n’ avais pas remarqué que tout en essayant de résister en pontant, par petits à coups, le militaire était arrivé à se déplacer pour finalement se faire écraser hors des limites du tapis.
Je reconnus mon erreur et le combat reprit pour les deux hommes épuisés.
Le CRS voulut reprendre au sol mais je n’ eus pas plus tôt donné l’ ordre de démarrer, le CRS massif placé derrière mon commandant, que celui-ci très prestement ne lui laissa pas le temps de s’ agripper, put faire volte face pour se retrouver face à lui et tout aussi rapidement par une tirade et un passage arrière se retrouva derrière lui. C’ était le CRS maintenant qui était en position d’ attaqué et mon amant le tenait bien.
Plutôt que de chercher à se dégager, le CRS s’ aplatit au sol, pensant ne donner ainsi aucune prise à son ennemi. Celui-ci sembla chercher une clé à la tête, ce qui me semblait absurde, étant donné le cou de taureau de l’ homme qui ne céderait sûrement pas facilement à une prise.
Mais c’ était une feinte pour distraire le CRS de la prise qu’il voulait porter. Avec vivacité, je le vis lâcher le cou . Il plia une jambe de son adversaire pour venir mettre la chaussure du CRS contre ses parties tout en crochetant la jambe et la cuisse avec les siennes . Le CRS poussa un Wooh sonore.
Je savais ce qui se passait:
Nous étions en 1973 et, l’ année précédente, un champion allemand, Adolf SEEGER, avait remporté la médaille d’or aux jeux olympiques de Munich en inventant une prise ravageuse, issue de la liane turque, en emprisonnant la jambe repliée de ses adversaires pour les tourner au tapis
.
Mon amant avait été frappé de l’ efficacité de cette prise, reprise depuis par tous les lutteurs comme une évidence, l’ avait beaucoup étudiée et pratiquée. Il me l’ avait même passée durant nos jeux érotiques et c’ était quelque chose de se sentir ainsi cloué, emprisonné et coincé sous lui.
Je ne crois pas que le CRS connaissait cette prise car il semblait surtout désagréablement surpris, tandis que son adversaire resserrait son ciseau sur jambe repliée et commençait à lui balancer sans ménagement son coude à la tête. Le policier se retrouva ainsi le corps en arc de cercle, les muscles de sa cuisse et de son dos effroyablement étirés.
Je savais que cette prise était insupportable et que celui qui la subissait cherchait plutôt, une fois qu‘ elle était bien passée, à aller sur le dos plutôt que de résister pour voir la pression augmenter encore.
Je pense que c’ était le souhait du CRS mais mon amant ne l’ entendait pas de cette oreille. Je le regardais et il jouissait de sa domination, c’ était évident.
Je regardais Marc qui semblait perdu dans l’ étau de la prise d’ Antoine.
« Ah, salaud, tu m’ as. Ok c’ est bon » gémit le CRS.
« Ah non je t’ ai pas encore tourné, mais si tu veux y aller, tu vas y aller. »
Ce disant, il alla lui chercher le menton et le tourna lentement, en finissant par le chevaucher pour terminer le travail, paquet contre paquet. Après un dernier soubresaut du CRS qui essaya, dans un rugissement, de se lancer de côté et de déséquilibrer Antoine, il subit un dernier coup de rein d’ Antoine qui alla chercher la nuque de son adversaire et lui crocheta ses deux jambes en un tombé parfait
.
Le CRS était fini. Il avait perdu les deux manches ce soir là et semblait vidé.
Le spectacle avait été terrible, superbe, excitant. Mon ami semblait très heureux, très détendu. Quand nous nous retrouvâmes dans sa douche, alors qu’ il me plaquait contre la paroi, il me demanda:
« Sais tu pourquoi nous avons eu l’ idée de cette rencontre?
-Pour vider un peu la querelle flic/militaire entre vous?
-Un peu oui mais surtout parce que tu as tapé dans l’ œil de Marc. Il voulait me défier et, s’ il me bat, il veut pouvoir te proposer de vous retrouver un peu ensemble .»
Je fus très surpris de ses propos; surpris qu‘ ils aient pu si vite se parler ainsi( mais je découvris plus tard que cela n‘ avait rien de surprenant), mécontent de me trouver plus enjeu que partie prenante dans toutes ces tractations, assez excité que le gorille m’ apprécie, mais finalement déconcerté de tout ce cirque.
Mon commandant le perçut et me dit:
«De toute façon, tu sais, en fait on voulait se mesurer, on avait envie d’ y aller, de s’ en donner et ma foi on s’ en donne! Même si tu n‘ avais pas été là, on se serait choppé.«
.
Quatrième soir:
Le lendemain au tennis, je me fis prestement sortir en quart de finale, je ne pouvais pas me concentrer, je n’ y étais pas . Mon adversaire avait un classement bien supérieur. Je n’ avais aucune chance et je fus balayé. Ce que m’ avait dit mon ami, la perspective du soir suivant m’ excitaient trop et ces deux hommes me plaisaient trop, m’ intriguaient trop
Les deux dernières épreuves étaient le sambo et la lutte turque.
Nous nous retrouvâmes à la nuit tombée pour un match de sambo, sport soviétique situé entre le judo et la lutte mais que les deux hommes connaissaient à travers leur pratique du close combat.
Les deux combattants avaient convenu que la victoire allait au premier qui marquerait trois points, un point pouvant être obtenu par projection nette, par immobilisation torse contre torse de 30 secondes ou par prise douloureuse, soumission.
Les deux hommes arrivèrent en tenue de sambo, une veste, proche du kimono, un slip moulant et court, des chaussures de cuir à semelle souple; mon amant était à nouveau en bleu et son adversaire en rouge.
A mon signal , ils s’ empoignèrent vigoureusement
A présent ils se connaissaient bien et avaient envie d’ en découdre vite. Le CRS notamment avait ses deux match à gagner impérativement s’ il voulait obtenir l’ ex aequo.
Il me sembla plus réfléchi, moins impétueux qu’ au début. Ils tournoyèrent assez longtemps, aucun ne trouvait de prise décisive. Le militaire cherchait une projection mais le CRS ne se laissait pas embarquer. Finalement ce fut ce dernier qui, dans un plongeon aux jambes de son adversaire, se mit à genoux en allant ramasser les deux jambes du militaire et mon amant tomba lourdement au sol avec un bruit sourd.
Tout de suite le policier fut sur lui, une jambe entre ses jambes, masse poilue venant écraser mon héros viril et blond, poitrine contre poitrine.
Immédiatement le gendarme essaya de le renverser, car c’ est au début d’ une immobilisation qu’ on a le plus de chance de la rompre, mais le policier était bien calé sur son adversaire, le contrôle semblait parfait; mon amant fut ramené fermement et plaqué sur le dos . Une nouvelle fois il se contorsionna en lançant son corps et ses jambes pour tenter une nouvelle sortie mais c’ était peine perdue, l’ autre le tenait bien, il arriva même à lui placer son bras sur le visage, l’ étouffant nettement sans l’ étrangler.
Je ne pouvais rien dire, juste compter les secondes. Mon amant opposait de moins en moins de résistance, tentant de soulever son bassin sans conviction; l’ autre le bloquait totalement.
J‘ allais signifier la fin des 30 secondes d‘ immobilisation quand la voix étouffée d‘ Antoine reconnut:
»Ok tu m’ as eu. ».
Le premier point allait au gorille qui essaya bien en sortie d’immobilisation de gagner un deuxième point par armlock mais sans conviction.
Les deux hommes se retrouvèrent debout. Aussitôt le policier recommença la même attaque aux jambes. Cette fois le gendarme se retourna pour éviter l’ écrasement au sol. Mais le policier conserva sa prise aux chevilles.
Il s’ était assis, écrasant les fesses de son adversaire avec les siennes, travaillant ses jambes pour essayer une clé aux chevilles, le gendarme essayait de le repousser mais il n’ avait pas de grande possibilité d’action d’ autant que le policier risquait à tout moment de se retourner et d’ attaquer au cou et au torse. Tranquillement assis, le policier semblait être à son affaire; il écrasa le mollet de son adversaire avec sa chaussure et tordit la pointe de la basket du gendarme pour avoir un levier.
Je voyais mon amant grimacer d’ effort pour essayer de sortir du tapis, il y était presque parvenu quand le CRS s’ en rendit compte .
Par une série de torsions de la jambe et du pied, il put ramener sa victime, qui souffrait visiblement, à entendre les petits cris que lui arrachaient les prises, en plein centre du tapis.
Je vis le regard d’ effroi de mon amant quand il se vit au milieu du tapis, comprenant que son adversaire allait pouvoir le terminer tout à loisir.
Et de fait il ne fallut pas longtemps pour que tordant la cheville de son adversaire en partant en arrière, il n’ amène mon amant à taper de la main en criant:
« Ah salaud, c’ est bon, ok. Stop.»
Il resta un instant assis sur le tapis en faisant tourner sa cheville pour récupérer une mobilité normale..
En se relevant il parut boitiller.
Maintenant le CRS menait deux points à rien et il n’ avait plus qu’ un point à marquer pour remporter la manche.
Mon amant attaqua d’ emblée, bousculant un peu son adversaire et , quoiqu’un peu désordonné, il passa son mouvement de hanche favori, le CRS chuta durement et mon amant partit en immobilisation arrière. C’ était à son tour d’ écraser sous son poids son adversaire et il savait le faire. Le gorille haletait, sa veste remontée et ouverte laissait voir son ventre poilu, son sexe et ses cuisses impressionnantes qui s’ agitaient sans parvenir à le dégager de l’ étreinte de l’ autre mâle. L’ odeur des combattants était forte, âcre.
Je voyais avec excitation mon amant agrippé à la ceinture de son adversaire, appliqué à le clouer dessous, son ventre et son sexe venant asphyxier le policier. Encore quelques sursauts et les trente secondes furent écoulées, le CRS en avait tâté pour le compte, j’ attribuais le point à Antoine.
Pour poursuivre le combat dans une position avantageuse, celui-ci essaya de passer une prise de soumission au CRS. Il passa en immobilisation latérale et en allant chercher la jambe du CRS pour lui faire subir une clé.
Il s’ ensuivit un moment de flottement où les deux hommes cherchèrent à se saisir l’ un l’ autre, à assurer une prise et où, le premier, mon amant s’ empara de la jambe son adversaire, l’ enserrant dans ses deux jambes, plaçant une de ses chaussures dans les parties du CRS pour tenter une très efficace clé au genou.
Aussitôt son adversaire fit la parade; il plaça lui aussi symétriquement sa chaussure là où mon amant portait son sexe et commença à s’ arquer pour luxer le genou du gendarme.
Ils se trouvaient tous deux dans une position symétrique, chacun prenant appui sur les parties de l’ autre, cherchant à faire craquer son adversaire en premier.
Ils étaient tous deux enlacés, essayant de désarticuler le genou de l’ autre, haletant sans qu’ on sache si c’ était plus par l’ effort qu’ ils fournissaient pour briser l’ adversaire ou pour résister à la douleur que l’ autre mâle lui infligeait.
Tous deux râlaient, rugissaient et j’ étais bien incapable de dire qui allait céder en premier. Au départ ils étaient tous deux sur le dos mais dans leurs luttes ils roulèrent sur le ventre toujours symétriques comme enlacés mortellement l’ un à l’ autre. Je savais que sur le dos, la douleur serait plus forte et qu’ un abandon surviendrait immanquablement. Tous les deux en bavaient mais je savais que les jambes plus longues de mon amant le désavantageaient dans ce type d’ affrontement. Le CRS me sembla désespéré, près de crier merci.
Et soudain je vis mon amant lâcher prise. Il releva la tête en grimaçant, frappa le tapis plusieurs fois et hurla: « Stop, j’ en peux plus, pitié »
Aussitôt avec un large sourire le CRS lâcha la prise et ils se dégagèrent l’ un de l’ autre.
J’ avais peur que mon commandant ne soit blessé mais je fus surpris en découvrant que ce n’ était pas son genou qu’il massait mais sa cheville.
Il me dit alors que , fragilisée par les prises précédentes, c’ est sa cheville qui menaçait de céder alors qu’ il pensait ne plus être loin de faire céder le flic. Mais la douleur à la cheville était trop intolérable.
Le CRS avait gagné l’ épreuve de sambo et remontait au score. Il restait la dernière épreuve, la lutte à l’ huile, la lutte turque.
Ce combat posait des problèmes d’ organisation. Les deux hommes ne pouvaient se battre dans le gymnase, l’ huile aurait tout souillé; ils avaient repéré au bout d’ une route sans issue dans le parc, une pelouse éclairée un peu par un réverbère. En fait quand nous y arrivâmes, le réverbère ne marchait pas mais comme c’ était une nuit de pleine lune sans nuages, on y voyait très convenablement.
Cela donnait simplement un aspect étrange, fantomatique à la scène.
Comme nous ne disposions évidemment pas des kispets, les pantalons de cuir des lutteurs turcs , ils avaient tous deux pris de vieux pantalons de treillis, tout prêts à être réformés. Je m’ étais chargé des bidons d’ huile d’ olive et de beaucoup de chiffons car je savais que l’ huile , outre qu’ elle rendait difficile les saisies, mêlée à la sueur, piquait affreusement les yeux des combattants qui devaient souvent s’ essuyer le visage durant les combats.
Ils me demandèrent de les aider à les huiler et ce fut un moment délicieux.
Je les oignais d’ huile, en passant sur leur cou, leur torse, leur dos, leur jambe; puis j’ allais dans leur pantalon et je massais avec bonheur leur fesses et leur parties, j’ huilais leur cul, leurs couilles et leurs sexes qu’ ils avaient tous deux durci et érigé. Je remarquais, en passant les mains dans la toison du gorille et en effleurant ses tétons, que les caresser le faisait réagir au quart de tour.
Enfin, à mon grand regret, ils furent prêts à se battre. Le vainqueur était celui qui, selon la tradition, mettrait le ventre de l’ autre au soleil.
Ils commencèrent à distance, patauds, pas surs de leurs appuis, les pieds nus dans l’ herbe.
Marc commença à balancer des grandes sortes de manchettes en abattant ses avant-bras musclés sur la nuque d‘ Antoine. J’ avais l’ impression qu’ il y avait là de quoi assommer un buffle mais cela n’ eut pour effet que d’ amener son adversaire à se conduire à l’identique, chacun des deux lutteurs cherchant à étourdir l’ autre par de grands moulinets.
De temps en temps l’ un des deux allait au contact, glissait, allait au sol, suivi de son adversaire. Ils se retrouvaient alors emmêlés dans l’herbe, cherchant à assurer des prises qu’ ils ne gardaient pas.
Pour être franc, c’ était un beau spectacle de voir ces corps, ces muscles huilés s’ étreindre, glisser, s’ imbriquer, se choquer sourdement. C’ était aussi très excitants de voir ces deux hommes aller plonger dan s le treillis de l’ autre pour essayer d’ attraper les parties de l’ adversaire mais c’ était aussi assez ennuyeux.
Je n’ imaginais pas, à moins d’ un épuisement ou d’ une maladresse, que cela se conclut rapidement. En plus les tenues n’ allaient pas.
Soit les treillis étaient trop serrés pour qu’ on puisse essayer de les saisir à l’ intérieur, soit ils étaient trop lâches et glissaient.
Finalement celui de mon amant se déchira et je proposais aux combattants de continuer nus.
Ce fut un moment étrange quand ces deux mâles sportifs se retrouvèrent nus, huilés, sous la clarté de la lune avec une légère érection.
Cela ne simplifia pas l’ affaire car désormais, sans aucun vêtement, les prises ne tenaient pas.
A un moment Antoine amena Marc au sol par une tirade au bras et sembla pouvoir espérer passer un demi-nelson, une clé au cou mais tout glissa et fut à recommencer.
Les deux lutteurs étaient épuisés, cherchaient à récupérer en épongeant leur figure.
L’ ambiance n’ y était plus et je me demandais s’ il ne fallait pas annuler ce match et proposer un autre sport de combat quand Marc saisissant une cheville du gendarme le fit chuter.
Au lieu de tenter de le chevaucher et de risquer de glisser, il pivota rapidement et lui écrasa la nuque avec son genou, le fixant littéralement au sol. Antoine ne saisit pas la manœuvre, essaya de repousser ce genou qui le blessait et l’ asphyxiait, le nez pressé dans la terre, restant à 4 pattes.
Gardant son genou enfoncé dans la nuque du gendarme, le CRS alla chercher une saisie de cuisse à rebours, ce qui ne risquait pas d’ être plus efficace que les prises précédentes car il pouvait saisir la cuisse mais pas la charger sur son épaule sans glisser.
Mais Marc avait de l’ idée et, au lieu de tenter de crocheter ses mains sur la cuisse, libérant la nuque de mon amant, il alla empoigner d’ une main sa bite et de l’ autre ses couilles et il leva son adversaire avec un cri d’ haltérophile.
Antoine se retrouva cul par-dessus tête, saisi aux parties, grimaçant de douleur, ne pouvant que s’ agripper à son adversaire pour éviter une trop forte traction de son sexe. Ce faisant il avait le ventre au soleil (ou à la lune) et était virtuellement battu mais le CRS pour parachever sa victoire retourna mon amant qui chuta lourdement sur le dos et sauta littéralement sur lui pour le finir en l’ écrasant au sol pour le compte, en le tenant toujours par ses parties viriles.
Antoine était battu, exténué, douloureux et les deux hommes étaient ex æquo.
C’ était à moi de décider de l’ épreuve finale du lendemain, ce qui ne me déplaisait pas.
J’ allais pouvoir faire s‘ affronter mes deux héros à ma guise.
J’ avais une idée très nette de ce que j’ allais leur proposer mais il me fallait prévoir bien précisément les détails.
Pour organiser tout cela tranquillement et pour une autre raison que je ne leur dévoilais pas, je laissais mes deux lutteurs récupérer au sauna et à la douche et leur demandais de venir le lendemain soir au gymnase avec leurs pompes de lutte, un pantalon de treillis, leur rangers et leur slip de sambo, mes tenues préférées.
Sur ce je pris congé d‘ eux en les saluant bien bas.
Ma nuit fut agitée tant j’ étais excité par mon imagination. J’ inventais, précisais, rectifiais et bandais jusqu’ à ce que tout se trouve planifié pour produire un final excitant.
Mais au-delà de ces fantaisies, je me rendais compte que j’ aimais ces deux hommes.
J’ aimais mon amant cela va sans dire mais j’ aimais aussi Marc dans lequel je retrouvais quelque chose de la puissance et de la solitude d’ Antoine.
Il y avait chez ces deux hommes un mélange de force et d‘ impuissance.
C’ étaient deux hommes, des héros glorieux, des petits garçons, des existences dérisoires.
.
La vertu virile n’ est pas ailleurs.
Quatrième soir:
J’ avais évité les deux hommes tout le jour durant pour n’ en favoriser aucun et les laisser dans l’ incertitude maximale.
La nuit venue, ils arrivèrent ensemble à peu près détendu mais très soucieux de ce que je leur avais réservé.
Je leur demandais de mettre leur pantalon de treillis, sans slip, et leurs rangers pour venir me retrouver sur le ring.
Je savais qu’ ils redoutaient que j’ ai le projet sadique de les confronter en close combat, ce qui se serait à coup sur soldé par des blessures, étant donné leur puissance et leur technique
J’ eus un pincement au cœur quand je les vis arriver: en rangers et treillis, j’ avais rarement vu des torses aussi parfaits, le gorille avec son incroyable toison, sa gueule de dur, de mâle dominant et mon commandant, athlétique, décidé, le parfait emblème de la virilité pour amener un jeune à s’ engager.
Ils arrivèrent au centre du ring et je leur expliquais mon projet.
« Messieurs vous vouliez m’ avoir, et bien vous allez me mériter.
Ce soir vous allez vous battre mais il s’ agit d’ un combat assez particulier, un affrontement au finish.
Il s’ agira pour faire perdre l’ autre, soit de le faire éjaculer, soit de le faire abandonner en l’ amenant au bord de l’ éjaculation.
Le premier qui arrive à ce résultat gagne.
Le vainqueur pourra disposer du vaincu.
Pour cela trois manches sont possibles même si le match peut se clore avant, dès la survenue de l’ éjaculation ou de l’ abandon:
Première manche, dans votre tenue, les mains liées dans le dos, elle dure 3 minutes, elle se déroule debout et vous devez uniquement exciter l’ autre par pressions, frottements, paroles.
Je pense que ce ne sera qu’ un tour de chauffe.
Pour la deuxième de 5 minutes, sur le ring toujours, en chaussures de lutte et slip de sambo, tout continuera à se dérouler debout mais les mains déliées.
Enfin à la troisième reprise, sur le tapis de lutte, nus avec des chaussures de lutte, tout est permis pour exciter l’ autre, la durée est illimitée et finit obligatoirement par la défaite de l’ un de vous deux. »
Les deux hommes souriaient; mon idée leur plut aussitôt et je savais qu’ ils se plaisaient même si j’ ignorais alors qu’ ils étaient de vieilles connaissances.
Ils étaient impatients de commencer.
Je leur liais les mains dans le dos avec une lanière de cuir.
« Avant de débuter, je vais vous aider à démarrer, approchez vous de moi «
Je passais la main dans leur pantalon et j’ allais y cueillir leur bite qui ne manqua pas de réagir à cette amicale pression; je les branlais lentement, tranquillement une minute puis leur dit de démarrer.
Tout de suite le CRS chercha à pousser le gendarme; de fait il le repoussait torse contre torse et le faisait reculer.
Je ne comprenais pas la raison de cette épreuve de force, jusqu’à ce que je vois mon amant , bloqué dans un coin du ring, une de ses rangers immobilisée par la rangers de son adversaire et subissant, de la part de Marc, une séance qui semblait très excitante :
la cuisse de celui-ci venait frotter les parties du gendarmes doucement, sensuellement . On voyait bien qu’ il n’ y était pas insensible. Je savais mon amant très excitable quand on lui pressait le sexe et les couilles.
Marc travaillait le gendarme tant et plus et celui-ci commençait à laisser passer des gémissements.
Antoine essaya d‘ embrasser le CRS sans y parvenir.
A un moment la rangers de Marc glissa et Antoine, sans pouvoir se dégager tout à fait, repoussa un peu son adversaire sur le côté et vint avec son torse lui frotter le téton, le CRS s’ écarta brusquement, c’ était manifestement sa zone sensible; ils revinrent au contact au milieu du ring mais les trois minutes étaient écoulées.
Ils devaient passer à la seconde manche.
J’ étais content de ce prélude, mes deux mâles avaient manifestement saisi et apprécié l’ esprit du jeu. Je leur demandais de passer seulement leur slip de sambo, leurs chaussures de lutte et de revenir sur le ring. Cette fois ci, ils devaient durant cinq minutes rester debout mais ils n’ avaient plus leur mains liées.
Leur slip de sambo était court et moulant. Je les vis revenir en pleine érection, le gland humide dépassant du slip.
A mon signal, ils se saisirent comme pour se caresser, leurs visages se trouvèrent, Antoine essaya d’ embrasser Marc qui le laissa faire; ils se roulèrent une formidable pelle en se déplaçant comme des danseurs sur le ring.
Marc se retrouva contre les cordes et son adversaire l’ embrassait en le bourrant de coups de queue lents et puissants.
D’ abord passif, Marc lâcha la nuque du gendarme, alla le choper à la bite et commença à le branler doucement, faisant haleter son adversaire. Il ne fallait pas pour Antoine que cela dure.
D’ une main, Antoine écarta la prise de pine, de l’ autre, il effleura le nibard du CRS tout en continuant à l’ embrasser; le CRS râla de plaisir et laissa s‘ échapper son adversaire.
Antoine en profita pour , en se dégageant, tordre le bras de Marc dans son dos tout en le pressant dans le coin du ring. Il plaqua son sexe contre les fesses du policier et d’ une main il lui chopa les nibards; le CRS cria et dut s’ accrocher aux cordes.
Il commença à subir le forcing du militaire; je voyais que mon amant le tenait:
avec ses coups de boutoir et son travail des seins, l’ autre était totalement sous contrôle, Antoine put le retourner, Marc était à sa disposition; ses bras grand ouverts s’ accrochaient aux cordes, il subissait, il recevait le sexe dur de son adversaire contre le sien avec des gémissements sourds tandis que de ses deux mains Antoine le tenait aux tétons et le faisait râler de désir.
Antoine, trop excité, arrêta ses puissants coups de queue; d’ une main il caressait un nibard de Marc, de l’ autre il le branlait tranquillement et il allait lécher, bouffer, sucer le téton du CRS qui se donnait totalement, la tête rejetée en arrière. Le gendarme prenait possession de son adversaire, calé dans le coin du ring, à disposition. Un moment, Marc redressa la tête et me regarda:
« L’ arbitre, ton amant me tient; il est trop fort; j’ ai envie de toi mais j’ en peux plus, la vache, il sait travailler un homme. »
Je m’ excitais et me caressais en les regardant.
Il était fort près de balancer sa semence. Son souffle se raccourcissait, il n’ opposait plus de résistance, il était à la merci de son adversaire: je l’ entendis murmurer:
« Oh c’ est trop bon putain, tu vas m’ avoir, oh j’ en prends, oh la vache viens y, tu m‘ as chopé comme il faut à la loyale, on est entre hommes, achève moi, fais moi gicler.»
Il s’ abandonnait, il attendait que l’ autre le finisse.
C’ est à ce moment là, quelques secondes avant l’ orgasme, qu’ il fut sauvé par le gong,
Antoine s’ écarta à regret, passablement excité lui aussi; Marc tomba assis dans le coin, hébété, son sexe turgescent sorti du slip, au bord de la giclée.
Il fallait donc en venir au troisième round illimité sur le tapis de lutte; j’ avais décidé que mes deux mâles seraient nus à l’ exception de leur chaussures de lutte.
Il leur fallut dix minutes pour récupérer et quand ils s’ avancèrent au centre du tapis, leur sexe avait repris leur position de repos. Je sentais leur odeur, je regardais leur corps, leur mouvements et je les voulais tous les deux.
Ils étaient nus tous les deux avec leur chaussures de sambo. Je contemplais le sexe long et effilé de mon amant avec ses bourses épaisses et le sexe plus court et plus épais du gorille aves des testicules pendants.
Cette fois ils commencèrent à distance, le CRS essaya d’ aller attraper le sexe du gendarme mais celui-ci recula et tira la nuque du CRS pour l’ amener au sol. Aussitôt il crocheta avec ses jambes la tête et un bras de Marc et pivota.
Le policier se retrouva dos au sol, coincé par le ciseau au cou, sans pouvoir atteindre aucune partie du corps de son adversaire alors que le gendarme pouvait aller chercher le sexe, caresser le ventre, jouer des tétons du policier.
Mon amant avait le champ libre et commença à travailler l’ autre mâle.
Théoriquement c’ était bien vu, mais la saisie à la tête était plus pénible que sensuelle et nuisait à l’ excitation de Marc et Antoine n’ avait qu’ une main libre pour exciter tout à loisir son policier.
Mon amant vit rapidement qu’il n’ arriverait pas à ses fins; il lâcha la prise et les deux hommes se retrouvèrent face à face à genoux. Ils s’ empoignèrent, Antoine voulut aller chercher le téton d’ une main mais , les deux hommes en sueur glissaient, il perdit l’ équilibre et se retrouva ventre au tapis.
Le CRS le monta aussitôt , son membre dans la raie des fesses, embrassant, caressant le dos de son adversaire, puis d’un quart de Nelson il commença à le tourner.
Je voyais mon amant grimacer sous la pression sur sa nuque et il dut tourner d’ un quart de tour.
Aussitôt le CRS plongea à son sexe et le travailla au gland; je savais que pour mon amant, le gland était ce que les tétons étaient au CRS.
Marc avait trouvé son point faible; Antoine hurla. perdant son contrôle . Le CRS en profita pour le tourner sur le dos, le monter tête bêche, lui passer ses jambes en ciseau autour du cou pour se consacrer à une fellation d’ enfer.
D’ une main il caressait ses couilles, de l’ autre il tenait la base de son sexe en anneau, et il le suçait lentement, profondément, alternant le travail de la hampe, du méat, du gland, aspirant, léchant, frôlant. Quand il ne lui suçait pas le sexe, il lui léchait les couilles ou le périnée tout en le branlant profondément, tranquillement.
Je contemplais Antoine au supplice.
Pendant quelques instants je crus qu’il allait se laisser faire sans réagir mais il lui restait ses deux bras. Il fit pression sur le ciseau qui glissa et dès que cela fut possible, il essaya de lécher le périnée de Marc, d’ aller caresser d’ abord la marge anale du CRS avant de le doigter doucement.
Le CRS frémit, lâcha une main et commença lui aussi à doigter mon amant.
Antoine répondit en dirigeant son autre main vers le mamelon du CRS. Cela affola le policier. Il se redressa un peu, aussitôt Antoine toujours écrasé par le poids du CRS, lâcha ses partie génitales et attrapa une de ses chaussures pour lui tordre sèchement la cheville, au point que je crus qu’ il allait lui casser, Le CRS s’ écarta vivement, libérant de son poids le gendarme.
Antoine pensa pouvoir se rasseoir à genoux mais le CRS revenait déjà sur lui et d’ une poussée irrésistible le plaqua sous lui;.
Ils étaient maintenant l’ un contre l’ autre, sexe contre sexe, mon amant sous le policier , une jambe du CRS placée entre les jambes d‘ Antoine, étroitement enlacés, se saisissant puissamment à bras le corps.
Tout de suite Antoine s’ arc bouta pour tenter de se dégager mais d’ un coup de rein impérial, le CRS brisa son élan.
Le gendarme était dessous, il allait y rester.
Le CRS contempla son adversaire sous lui et l’ embrassa à pleine bouche, puis il commença lentement à frotter son sexe contre celui de son adversaire.
La sueur lubrifiait leur membres et décuplait les sensations; ils se tenaient , totalement imbriqués.
Seul bougeait le cul cambré du CRS qui venait heurter le bas ventre de mon amant à coups forts et réguliers. Connaissant Antoine, je savais qu’ il était en mauvaise posture; cette position, qu’ il soit dessus ou dessous, était l’ une de ses préférées.
Pour essayer de se dégager, Antoine fit un sursaut gigantesque et de fait les deux corps se mirent à tourner et le CRS se retrouva un instant le dos au tapis, mais pas pour longtemps.
Marc accompagna le mouvement qui se continua en un tour complet. Les deux hommes étaient revenus à leur position de départ.
Antoine subissait à nouveau le forcing sexuel de son adversaire.
Pour éviter un nouveau déséquilibre, je vis que le CRS entremêlait ses jambes savamment et que ses chaussures empêchaient toute nouvelle poussée libératrice de son adversaire.
Antoine était dessous,il allait en prendre et il en prenait.
ll subissait chaque nouveau coup de queue de Marc avec un spasme de tout le corps; il commença à râler à chaque coup. L’ autre le besognait avec une puissance régulière.
Il avait compris le désir de mon amant. Pour parfaire le contact, il avait une main qui allait lui caresser l’ anus en même temps qu’ il lui écrasait le membre contre le sien.
Je voyais les jambes emprisonnées d’ Antoine qui cherchaient à se défaire de l’ enlacement de Marc sans trouver le moindre dégagement.
Cela ne pouvait pas durer longtemps pour Antoine.
Subir cet assaut régulier l’ excitait au plus haut point, je le voyais à son visage, sa jouissance était manifeste, ses gémissements la traduisaient. L’ autre le soumettait peu à peu. De temps en temps le CRS le regardait comme pour s’ assurer qu’ il l’ avait à sa pogne.
Au regard désemparé d’ Antoine, il se savait fini.
Je voyais qu’ il aurait voulu implorer son vainqueur mais qu’ il savait sa prière inutile. Le CRS le terminerait.
Soudain Antoine se mit à parler. Signe que cet homme réservé et taciturne perdait un peu plus le contrôle de lui-même:
« L’ arbitre, désolé, c’ est moi qui suis fini , je voulais te garder mais il va nous avoir tous les deux, moi d’ abord, toi ensuite. Ce policier s’ y connaît, désolé. »
Il me regardait grimaçant tandis que je caressais doucement mon sexe devant le spectacle de sa défaite humiliante.
Il continua à gémir en caressant la nuque de son vainqueur, finissant par lui dire:
« Oh la vache, salaud, oh putain, ah tu y vas, , oh j ‘ en peux plus, on est entre mâles, oh non pitié, tu vas m’ avoir, pitié. »
Le CRS lui demanda: « Tu abandonnes? »
Mon amant lui répondit: « Non pas question, finis moi, termine moi, viens, fais moi larguer ma purée, il faut que j’ y aille. Je suis à toi; j’ en veux, je suis à ta main . Après Ok, tu me monteras»
« Mon salaud, je te tiens, tu vas en prendre, tu vas gicler ton jus de mec et je te pinerai à fond.«
Marc le tenait étroitement enlacé, il le regarda , commença à lentement lécher sers lèvres du bout de sa langue , caressa d’ une main sa figure, son visage, comme s’ il allait lui dire adieu.
Mon amant, tendu à l’ extrême, ne pouvait plus qu’ attendre l’ estocade; elle vint.
Soudainement Marc le serra plus fort, l’ embrassant puissamment, tandis qu’il martelait son sexe avec le sien.
Au début Antoine resta étroitement enlacé à Marc puis il commença à lâcher prise, caressant sans plus le serrer le dos de son adversaire, agitant ses jambes à chaque coup de boutoir, et surtout accompagnant les coups de rein du policier avec les siens pour arriver à une totale osmose, à un accord parfaitement rythmé avec lui.
Marc le dirigeait totalement, imprimant son tempo, sa puissance, maîtrisant son adversaire avec les coups
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