Avant d'être une jolie fée, j'ai été une princesse...
Récit érotique écrit par Jolie Fée [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-01-2024 dans la catégorie Pour la première fois
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Avant d'être une jolie fée, j'ai été une princesse...
Je m’appelle Sandrine, j’ai cinquante ans et vous me connaissez comme la Jolie fée, la soumise d’Alexandre… Mais avant d’être à lui, il y a eu un commencement… J’ai été une princesse, voici mon histoire.
J’ai été marié vingt-huit ans, il était le premier homme que j’ai connu physiquement, les premières années de mariage ont été heureuses et, n’ayant aucune expérience sexuelle avant lui, je ne pouvais deviner à ce moment-là ce à côté de quoi je passais. Mais je travaille dans un milieu essentiellement de femmes, et les femmes parlent beaucoup entre elles, de sexe notamment, et en les écoutant je me suis petit à petit rendu compte que ce qu’il se passait dans notre chambre à coucher était bien loin des récits excitants de mes collègues…
Les cinq premières années, missionnaire uniquement, très peu de préliminaires (pour moi !) en revanche, il lui fallait son compte de fellations, malgré tout, je jouissais à chaque fois que nous faisions l’amour, l’apprentissage de la sexualité et un mariage récent y ont contribué.
Mais, les années passantes, je n’avais plus le temps d’arriver à la jouissance, son plaisir passant avant le mien, peu lui importait mon plaisir tant que le sien était satisfait. Dans le même temps, me rendant bien compte que ma vie sexuelle manquait cruellement d’entrain et je dois bien l’avouer, les récits d’orgies de mes collègues mariées me faisaient très envie, j’ai décidé de demander à mon mari certaines choses, lui confier mes désirs et mes envies, pour moi, pour nous…
Me voilà donc, toute gênée, à lui demander un cunnilingus… oui… je n’en avais jamais eu… il me l’a refusé, il ne voulait pas faire cela, m’a-t-il répondu ! Au fur et à mesure des années, j’ai retenté à maintes reprises cette demande avec la même réponse à chaque fois. Je souhaitais également que l’on puisse changer de position, j’avais envie d’essayer de le chevaucher, j’avais entendu dire que rien n’était meilleur de pouvoir contrôler l’angle de pénétration, la vitesse et en même temps le frottement du clitoris qui augmentait considérablement le plaisir. La levrette également, je voulais goûter à tout ou presque…
Il a accepté quelques fois d’être chevauché, mais peu de temps et peu souvent, pourtant, cette position m’apportait beaucoup de plaisir. Quant à la levrette, il n’a plus jamais voulu rien faire d’autre ensuite et si pendant un temps j’y ai pris énormément de plaisir, sans préliminaires je n’arrivais pas à jouir assez vite et la plupart du temps, soit je me masturbais en même temps pour me permettre de jouir, soit je restais tout simplement sur ma faim !
Les dix dernières années de ce mariage, il ne me touchait qu’une fois que tous les trois à quatre mois, le dimanche, après sa sieste, en levrette, si j’avais le malheur de chercher à le « séduire » n’importe quel autre jour je recevais une fin de non-recevoir.
Quant aux cinq dernières années, c’était une fois tous les cinq à six mois, en levrette… Je ne jouissais plus de nos rapports.
Il m’aura fallu vingt-huit ans pour demander le divorce après maintes tentatives pour sauver un mariage que j’étais bien la seule à ne pas vouloir qu’il s’arrête… Finalement, le divorce est prononcé fin 2022.
Il m’a fallu plusieurs mois pour reprendre ou prendre confiance en moi après cet échec, je suis une femme bourrée de complexes et qui ne s’est jamais trouvée jolie, n’ayant ni câlins, ni tendresse, ni mots tendres et jamais aucun compliment, j’ai fini par croire que je ne valais pas grand-chose si mon propre mari était incapable de me dire qu’il m’aimait ou me trouvait jolie…
J’ai appris à penser à moi, à prendre soin de moi, j’ai retrouvé le goût de faire les boutiques, de m’acheter de la belle lingerie, une nouvelle garde-robe, un maquillage plus soutenu, et de fil en aiguille je me suis sentie enfin prête à rencontrer un homme. Inscription faite sur un site, je suis souvent un peu gauche lorsque je dois parler de moi, ou lors d’un premier rendez-vous autour d’un verre, mais je sais ce que je ne veux plus à défaut de savoir ce que je veux, et aucun des échanges ne me convenait.
Et puis un jour, début août, un homme like ma photo et me dit que je suis très jolie… J’apprécie le compliment, mais lorsque je vois les photos de profil de Khalid, je me dis que le pauvre n’a pas dû se rendre compte que je suis ronde, car il n’y a qu’une photo de mon visage, et lui, bel homme, svelte, mon âge et les yeux mutins… Je lui réponds que je le remercie beaucoup pour le compliment, mais que je ne pense pas être une femme qui correspond à ses attentes… J’ai tellement piqué sa curiosité et je l’ai tellement faire rire (la plupart des femmes ventent plutôt leurs atouts au lieu de se dévaloriser !) que nous avons commencé à échanger par messages, puis par WhatsApp, plus de huit heures d’affilée… Nous n’arrivions pas à rompre la communication, nous étions sur la même longueur d’onde sur énormément de choses, caractère, passé, envies… Et plus les heures passaient, plus il se confiait sur ses « pratiques » particulières en matière de sexe, sur ses « besoins » tout en essayant de ne pas m’effrayer au vu de mon inexpérience en la matière.
Je comprends donc qu’il est Dominant, et qu’il pratique les jeux de Domination/soumission depuis de nombreuses années, mais qu’il trouve son équilibre entre « vanille » et D/s, qu’il ne peut être tout l’un ou tout l’autre. Je pose beaucoup de questions, car tout ceci m’est étranger en dehors du fait que comme la moitié de ce globe j’ai vu le film cinquante nuances de Grey, c’est ma seule référence…
Plus il m’en dit, plus je me sens attirée, comme vers quelque chose que je connais, mais qui est enfouie en moi… Sensation incroyable, et c’est peu de le dire ! L’alchimie continue et il souhaite me rencontrer pour échanger autour d’un dîner dès le lendemain, il habite la région parisienne et il viendra dans ma ville, environ à une heure de route, il réservera dans un grand restaurant.
Le jour J, j’ai une robe marron, décolletée, mais pas vulgaire, et sur mes bras nus, j’ai glissé un kimono blanc transparent. Nous nous étions donné rendez-vous devant le restaurant, mais il est arrivé un peu avant moi, lorsque je m’approche je ne le trouve pas… J’ai la boule au ventre de ne pas lui plaire physiquement (c’est un vrai problème chez moi !), je vais au bout de la rue et, ne le voyant pas, lui écris un SMS lui demandant :
— Je suis à côté du restaurant, où es-tu ?
— Retourne-toi, je suis derrière toi…
Je me retourne lentement, et je le vois quelques mètres plus loin, souriant… Il n’est pas beaucoup plus grand que moi (je fais un mètre soixante, il fait environ un mètre soixante-six), il est brun-poivre et sel, le teint méditerranéen, les yeux doux. Il porte un jeans très bien coupé et plutôt slim et un superbe polo qui fait ressortir la couleur de sa peau. Nous restons les yeux dans les yeux en nous rapprochant l’un de l’autre, n’arrivant à les baisser ni l’un ni l’autre, puis il attrape ma main, me fait une bise sur la joue, me guide pour faire quelques pas et échanger un peu avant d’aller dîner… Mais guère plus de trois mètres plus loin, il s’arrête, colle son bassin contre le mien, plonge son regard profond dans mes yeux et m’embrasse avec une fougue et une gourmandise que je n’avais encore jamais connue. Cette pulsion est réciproque, à la limite de se donner en spectacle en plein centre-ville, ses baisers allument un feu inconnu en moi, nos regards ne se quittent pas et nous arrivons à « lire » l’un en l’autre… Une connexion d’âmes, quelque chose qui n’arrive que rarement dans une vie, nous en étions déstabilisés l’un comme l’autre.
Nous finissons tout de même par aller dîner, durant tout le repas nous avons continué à lire l’un en l’autre et nos mains ne pouvaient perdre le contact plus de quelques minutes…
La tension sexuelle entre nous était violente et nous nous sommes embrassés et caressés près du parking où j’étais garée, mais je me respectais et lui me respectait encore plus et ne voulait pas d’un coup d’un soir et voyait en moi une femme avec qui il pourrait y avoir plus… beaucoup plus.
Nous nous sommes quittés ce soir-là physiquement, mais avons continué à parler, à nous appeler tous les jours pendant des heures, mais nous avons besoin de vérifier que l’attirance physique qui avait eu lieu entre nous n’était pas un mirage, nous décidons alors de passer un week-end de trois jours ensemble, chez lui.
Je ne sais pas comment l’expliquer, mais dans son regard durant le repas lorsque je lisais en lui, à plusieurs reprises j’y ai vu une profonde blessure, sans en connaître la cause à ce moment-là… Mais durant nos échanges il m’avait confié qu’après son divorce il avait eu une compagne pendant deux ans, et qu’elle l’avait quitté voilà deux ans, histoire dont il n’a jamais vraiment guéri, mais le plus important (et c’est essentiel comme information) son histoire de vie est quasi la même que la mienne… Au lieu de l’aider à guérir, j’ouvrais sans le savoir la cicatrice dans sa poitrine et sans pouvoir expliquer pourquoi, je savais, je sentais que ce week-end serait à la fois le premier et le dernier…
Je dois le retrouver le vendredi soir, et le Dominant joueur qu’il est m’a lancé le défi d’arriver uniquement vêtue de bas, de chaussures et d’une parka… Seulement, durant ces trois semaines d’échanges, je me révélais à la fois femme, mais également soumise, et ce de façon instinctive, comme innée. Alors, ce défi devenait pour moi un moyen de montrer également que même si je n’avais pas encore été initiée, je ne craignais pas.
Me voilà donc partie, en porte-jarretelles et bas, sans culotte et sans soutien-gorge, avec juste une parka fermée par une ceinture… Je ne faisais pas trop la maligne et priais pour éviter un contrôle de police… Malgré tout cela, la situation m’excitait un peu… quelle nouveauté pour moi ! J’arrive devant chez lui et il sort m’accueillir, prends mon sac et me guide à l’intérieur de sa maison.
Sitôt la porte fermée, il me plaque contre le mur de l’entrée et ouvre les pans de ma parka vérifiant si la consigne a été respectée, voyant que c’était le cas, son excitation devint plus forte et il entreprit de me caresser et m’embrasser sur le corps en entier… De très longues minutes plus tard, pantelants, il me conduit dans la pièce à vivre, éclairée de multitudes de bougies de tailles différentes offrant une ambiance tamisée et romantique ou un énorme bouquet de roses rouges et de lys m’attendait, les larmes coulent de mes joues… C’est le premier bouquet de fleurs de ma vie… Il voulait être le premier pour beaucoup de choses pour moi… J’étais Sandrine, sa princesse, mais j’étais aussi Alya sa qahba (salope).
Avant de passer à table, il se fait un devoir de « rectifier » une chose qui lui paraît inadmissible… Je n’ai jamais eu de cunnilingus de ma vie… il s’est mis un devoir de me faire découvrir ce plaisir. Allongée délicatement sur l’immense canapé du salon, Khalid se glisse entre mes cuisses, caresse mes fesses de ses mains, mes seins sensibles également, puis de sa langue entreprend de titiller mon clitoris tout en aspirant mes grandes lèvres… la sensation de plaisir absolu à ce moment-là, je ne l’oublierai jamais, caresse inédite qui me fait trembler le corps entier et à mesure qu’il aspirait le bourgeon en érection, faisait naître en moi un violent désir. Je finis par me libérer totalement l’esprit et je me laisse aller à la volupté du moment… Sans me rendre compte qu’un doigt curieux et joueur était parti explorer l’endroit qui avait été interdit… Crescendo, le plaisir m’emporte comme une vague incandescente et mon cri de jouissance retentit violemment dans le silence de la maison…
Jamais à ce moment-là de ma vie, je n’avais connu pareil plaisir, je n’aurais même jamais pensé qu’il était possible de ressentir un orgasme aussi fort… Tremblante, pantelante, il me prend dans ses bras pour un moment de tendresse partagé, le temps de reprendre mon souffle.
Il avait commandé à dîner thaï, il s’était souvenu que dans une discussion j’avais dit que j’adorais cette cuisine et le repas fut délicieux. Sitôt terminé, il fait le tour de la table pour me prendre dans ses bras… Son désir est violent, il se voit physiquement… son pantalon de costume est tendu laissant deviner son sexe en érection, n’y tenant plus, il me plaque le haut du corps sur la table (je suis toujours en bas… et uniquement en bas…), reprends quelques caresses et constatant que mon degré d’humidification devait être suffisent me pénètre en levrette de façon virulente, son bassin claquant contre mes fesses, ses mains tenant mes cheveux telle une crinière. La puissance de ses assauts est également nouvelle pour moi et je découvre que j’aime aussi cette façon de faire un peu « brutale », après plusieurs minutes il finit par jouir dans un râle rauque.
Je n’ai pas joui… il s’en inquiète et je me dois de lui expliquer… Des années à « subir » des levrettes sans préparation ont créé chez moi un blocage ; je n’éprouve plus de plaisir dans cette position que pourtant il y a des années en arrière j’affectionnais plus que tout… Il comprend parfaitement, s’excuse même alors qu’il ne pouvait pas savoir, c’est un homme gentil et attentionné, quel changement pour moi qui n'ai connu qu’égoïsme et rejet…
Le reste de la soirée ne fut que volupté… Khalid voulait m’initier aux pratiques BDSM qui sont les siennes dans la Domination/soumission et je voulais tout essayer, tout apprendre (en respectant mes interdits : pas d’anal, pas d’humiliation et pas de douleur…).
Ainsi, j’ai connu les pinces à tétons, pas très bonne expérience, car les siennes ne sont pas réglables et mes tétons sont très sensibles, la douleur fut immédiate et violente, il les a retirées aussitôt en caressant délicatement mes seins, ils me feront mal durant des heures…
Face à son lit il y avait un grand miroir, il me demanda de le chevaucher et m’obligea à regarder mon reflet, il connaissait le regard négatif que je pose sur moi et voulait à la toute fin que je regarde la femme belle, la princesse aussi bien que la qahba prenant du plaisir… Comme cela a été difficile pour moi… mais si je fermais les yeux j’étais « punie » par une claque retentissante sur les fesses. Je pris petit à petit plaisir aussi bien à regarder la femme aux yeux remplis de désir, je ne me reconnaissais pas. Mais j’ai découvert également le plaisir de la fessée…
Durant trois jours, nous avons alterné les moments vanilles et les moments de D/s, je me suis découverte une véritable soumise et en aimer les jeux, un équilibre parfait entre les deux mondes dont je ne pourrais plus jamais me passer dorénavant, c’est une certitude…
Cependant, je n’oublie pas sa blessure et je sais, je le ressens, son cœur ne s’ouvre pas à moi, au lieu de lui refermer sa blessure je la lui ouvre plus encore… je le savais et en avais conscience avant de la rejoindre… je savais même bien plus : nous ne nous reverrons plus après ce week-end.
Le dimanche matin, après avoir fait l’amour de la plus belle et douce façon totalement vanille, c’est enlacé dans les bras l’un de l’autre que nous décidons d’aborder le sujet.
Il a des larmes dans les yeux, car je corresponds à tout ce qu’il attend d’une femme, douce, généreuse, attentionnée, un peu folle et aimant les jeux de soumission, il ne rêvait que d’une chose durant ces trois jours, que la tendresse et l’affection qu’il me portait se développent en sentiments. Ce ne fut pas le cas et il en souffrait probablement plus que moi à ce moment-là, car il craignait de me faire souffrir énormément, cependant moi je connaissais l’issue, j’étais préparée et tout allait bien…
Nous nous sommes donc quittés en ce fameux dimanche, mais nous sommes restés longtemps en contact et prenions régulièrement des nouvelles l’un de l’autre avec toujours beaucoup de tendresse et de bienveillance…
Voici donc comment j’ai cessé d’être la princesse de Khalid, pour devenir quelques semaines plus tard la jolie fée d’Alexandre…
J’ai été marié vingt-huit ans, il était le premier homme que j’ai connu physiquement, les premières années de mariage ont été heureuses et, n’ayant aucune expérience sexuelle avant lui, je ne pouvais deviner à ce moment-là ce à côté de quoi je passais. Mais je travaille dans un milieu essentiellement de femmes, et les femmes parlent beaucoup entre elles, de sexe notamment, et en les écoutant je me suis petit à petit rendu compte que ce qu’il se passait dans notre chambre à coucher était bien loin des récits excitants de mes collègues…
Les cinq premières années, missionnaire uniquement, très peu de préliminaires (pour moi !) en revanche, il lui fallait son compte de fellations, malgré tout, je jouissais à chaque fois que nous faisions l’amour, l’apprentissage de la sexualité et un mariage récent y ont contribué.
Mais, les années passantes, je n’avais plus le temps d’arriver à la jouissance, son plaisir passant avant le mien, peu lui importait mon plaisir tant que le sien était satisfait. Dans le même temps, me rendant bien compte que ma vie sexuelle manquait cruellement d’entrain et je dois bien l’avouer, les récits d’orgies de mes collègues mariées me faisaient très envie, j’ai décidé de demander à mon mari certaines choses, lui confier mes désirs et mes envies, pour moi, pour nous…
Me voilà donc, toute gênée, à lui demander un cunnilingus… oui… je n’en avais jamais eu… il me l’a refusé, il ne voulait pas faire cela, m’a-t-il répondu ! Au fur et à mesure des années, j’ai retenté à maintes reprises cette demande avec la même réponse à chaque fois. Je souhaitais également que l’on puisse changer de position, j’avais envie d’essayer de le chevaucher, j’avais entendu dire que rien n’était meilleur de pouvoir contrôler l’angle de pénétration, la vitesse et en même temps le frottement du clitoris qui augmentait considérablement le plaisir. La levrette également, je voulais goûter à tout ou presque…
Il a accepté quelques fois d’être chevauché, mais peu de temps et peu souvent, pourtant, cette position m’apportait beaucoup de plaisir. Quant à la levrette, il n’a plus jamais voulu rien faire d’autre ensuite et si pendant un temps j’y ai pris énormément de plaisir, sans préliminaires je n’arrivais pas à jouir assez vite et la plupart du temps, soit je me masturbais en même temps pour me permettre de jouir, soit je restais tout simplement sur ma faim !
Les dix dernières années de ce mariage, il ne me touchait qu’une fois que tous les trois à quatre mois, le dimanche, après sa sieste, en levrette, si j’avais le malheur de chercher à le « séduire » n’importe quel autre jour je recevais une fin de non-recevoir.
Quant aux cinq dernières années, c’était une fois tous les cinq à six mois, en levrette… Je ne jouissais plus de nos rapports.
Il m’aura fallu vingt-huit ans pour demander le divorce après maintes tentatives pour sauver un mariage que j’étais bien la seule à ne pas vouloir qu’il s’arrête… Finalement, le divorce est prononcé fin 2022.
Il m’a fallu plusieurs mois pour reprendre ou prendre confiance en moi après cet échec, je suis une femme bourrée de complexes et qui ne s’est jamais trouvée jolie, n’ayant ni câlins, ni tendresse, ni mots tendres et jamais aucun compliment, j’ai fini par croire que je ne valais pas grand-chose si mon propre mari était incapable de me dire qu’il m’aimait ou me trouvait jolie…
J’ai appris à penser à moi, à prendre soin de moi, j’ai retrouvé le goût de faire les boutiques, de m’acheter de la belle lingerie, une nouvelle garde-robe, un maquillage plus soutenu, et de fil en aiguille je me suis sentie enfin prête à rencontrer un homme. Inscription faite sur un site, je suis souvent un peu gauche lorsque je dois parler de moi, ou lors d’un premier rendez-vous autour d’un verre, mais je sais ce que je ne veux plus à défaut de savoir ce que je veux, et aucun des échanges ne me convenait.
Et puis un jour, début août, un homme like ma photo et me dit que je suis très jolie… J’apprécie le compliment, mais lorsque je vois les photos de profil de Khalid, je me dis que le pauvre n’a pas dû se rendre compte que je suis ronde, car il n’y a qu’une photo de mon visage, et lui, bel homme, svelte, mon âge et les yeux mutins… Je lui réponds que je le remercie beaucoup pour le compliment, mais que je ne pense pas être une femme qui correspond à ses attentes… J’ai tellement piqué sa curiosité et je l’ai tellement faire rire (la plupart des femmes ventent plutôt leurs atouts au lieu de se dévaloriser !) que nous avons commencé à échanger par messages, puis par WhatsApp, plus de huit heures d’affilée… Nous n’arrivions pas à rompre la communication, nous étions sur la même longueur d’onde sur énormément de choses, caractère, passé, envies… Et plus les heures passaient, plus il se confiait sur ses « pratiques » particulières en matière de sexe, sur ses « besoins » tout en essayant de ne pas m’effrayer au vu de mon inexpérience en la matière.
Je comprends donc qu’il est Dominant, et qu’il pratique les jeux de Domination/soumission depuis de nombreuses années, mais qu’il trouve son équilibre entre « vanille » et D/s, qu’il ne peut être tout l’un ou tout l’autre. Je pose beaucoup de questions, car tout ceci m’est étranger en dehors du fait que comme la moitié de ce globe j’ai vu le film cinquante nuances de Grey, c’est ma seule référence…
Plus il m’en dit, plus je me sens attirée, comme vers quelque chose que je connais, mais qui est enfouie en moi… Sensation incroyable, et c’est peu de le dire ! L’alchimie continue et il souhaite me rencontrer pour échanger autour d’un dîner dès le lendemain, il habite la région parisienne et il viendra dans ma ville, environ à une heure de route, il réservera dans un grand restaurant.
Le jour J, j’ai une robe marron, décolletée, mais pas vulgaire, et sur mes bras nus, j’ai glissé un kimono blanc transparent. Nous nous étions donné rendez-vous devant le restaurant, mais il est arrivé un peu avant moi, lorsque je m’approche je ne le trouve pas… J’ai la boule au ventre de ne pas lui plaire physiquement (c’est un vrai problème chez moi !), je vais au bout de la rue et, ne le voyant pas, lui écris un SMS lui demandant :
— Je suis à côté du restaurant, où es-tu ?
— Retourne-toi, je suis derrière toi…
Je me retourne lentement, et je le vois quelques mètres plus loin, souriant… Il n’est pas beaucoup plus grand que moi (je fais un mètre soixante, il fait environ un mètre soixante-six), il est brun-poivre et sel, le teint méditerranéen, les yeux doux. Il porte un jeans très bien coupé et plutôt slim et un superbe polo qui fait ressortir la couleur de sa peau. Nous restons les yeux dans les yeux en nous rapprochant l’un de l’autre, n’arrivant à les baisser ni l’un ni l’autre, puis il attrape ma main, me fait une bise sur la joue, me guide pour faire quelques pas et échanger un peu avant d’aller dîner… Mais guère plus de trois mètres plus loin, il s’arrête, colle son bassin contre le mien, plonge son regard profond dans mes yeux et m’embrasse avec une fougue et une gourmandise que je n’avais encore jamais connue. Cette pulsion est réciproque, à la limite de se donner en spectacle en plein centre-ville, ses baisers allument un feu inconnu en moi, nos regards ne se quittent pas et nous arrivons à « lire » l’un en l’autre… Une connexion d’âmes, quelque chose qui n’arrive que rarement dans une vie, nous en étions déstabilisés l’un comme l’autre.
Nous finissons tout de même par aller dîner, durant tout le repas nous avons continué à lire l’un en l’autre et nos mains ne pouvaient perdre le contact plus de quelques minutes…
La tension sexuelle entre nous était violente et nous nous sommes embrassés et caressés près du parking où j’étais garée, mais je me respectais et lui me respectait encore plus et ne voulait pas d’un coup d’un soir et voyait en moi une femme avec qui il pourrait y avoir plus… beaucoup plus.
Nous nous sommes quittés ce soir-là physiquement, mais avons continué à parler, à nous appeler tous les jours pendant des heures, mais nous avons besoin de vérifier que l’attirance physique qui avait eu lieu entre nous n’était pas un mirage, nous décidons alors de passer un week-end de trois jours ensemble, chez lui.
Je ne sais pas comment l’expliquer, mais dans son regard durant le repas lorsque je lisais en lui, à plusieurs reprises j’y ai vu une profonde blessure, sans en connaître la cause à ce moment-là… Mais durant nos échanges il m’avait confié qu’après son divorce il avait eu une compagne pendant deux ans, et qu’elle l’avait quitté voilà deux ans, histoire dont il n’a jamais vraiment guéri, mais le plus important (et c’est essentiel comme information) son histoire de vie est quasi la même que la mienne… Au lieu de l’aider à guérir, j’ouvrais sans le savoir la cicatrice dans sa poitrine et sans pouvoir expliquer pourquoi, je savais, je sentais que ce week-end serait à la fois le premier et le dernier…
Je dois le retrouver le vendredi soir, et le Dominant joueur qu’il est m’a lancé le défi d’arriver uniquement vêtue de bas, de chaussures et d’une parka… Seulement, durant ces trois semaines d’échanges, je me révélais à la fois femme, mais également soumise, et ce de façon instinctive, comme innée. Alors, ce défi devenait pour moi un moyen de montrer également que même si je n’avais pas encore été initiée, je ne craignais pas.
Me voilà donc partie, en porte-jarretelles et bas, sans culotte et sans soutien-gorge, avec juste une parka fermée par une ceinture… Je ne faisais pas trop la maligne et priais pour éviter un contrôle de police… Malgré tout cela, la situation m’excitait un peu… quelle nouveauté pour moi ! J’arrive devant chez lui et il sort m’accueillir, prends mon sac et me guide à l’intérieur de sa maison.
Sitôt la porte fermée, il me plaque contre le mur de l’entrée et ouvre les pans de ma parka vérifiant si la consigne a été respectée, voyant que c’était le cas, son excitation devint plus forte et il entreprit de me caresser et m’embrasser sur le corps en entier… De très longues minutes plus tard, pantelants, il me conduit dans la pièce à vivre, éclairée de multitudes de bougies de tailles différentes offrant une ambiance tamisée et romantique ou un énorme bouquet de roses rouges et de lys m’attendait, les larmes coulent de mes joues… C’est le premier bouquet de fleurs de ma vie… Il voulait être le premier pour beaucoup de choses pour moi… J’étais Sandrine, sa princesse, mais j’étais aussi Alya sa qahba (salope).
Avant de passer à table, il se fait un devoir de « rectifier » une chose qui lui paraît inadmissible… Je n’ai jamais eu de cunnilingus de ma vie… il s’est mis un devoir de me faire découvrir ce plaisir. Allongée délicatement sur l’immense canapé du salon, Khalid se glisse entre mes cuisses, caresse mes fesses de ses mains, mes seins sensibles également, puis de sa langue entreprend de titiller mon clitoris tout en aspirant mes grandes lèvres… la sensation de plaisir absolu à ce moment-là, je ne l’oublierai jamais, caresse inédite qui me fait trembler le corps entier et à mesure qu’il aspirait le bourgeon en érection, faisait naître en moi un violent désir. Je finis par me libérer totalement l’esprit et je me laisse aller à la volupté du moment… Sans me rendre compte qu’un doigt curieux et joueur était parti explorer l’endroit qui avait été interdit… Crescendo, le plaisir m’emporte comme une vague incandescente et mon cri de jouissance retentit violemment dans le silence de la maison…
Jamais à ce moment-là de ma vie, je n’avais connu pareil plaisir, je n’aurais même jamais pensé qu’il était possible de ressentir un orgasme aussi fort… Tremblante, pantelante, il me prend dans ses bras pour un moment de tendresse partagé, le temps de reprendre mon souffle.
Il avait commandé à dîner thaï, il s’était souvenu que dans une discussion j’avais dit que j’adorais cette cuisine et le repas fut délicieux. Sitôt terminé, il fait le tour de la table pour me prendre dans ses bras… Son désir est violent, il se voit physiquement… son pantalon de costume est tendu laissant deviner son sexe en érection, n’y tenant plus, il me plaque le haut du corps sur la table (je suis toujours en bas… et uniquement en bas…), reprends quelques caresses et constatant que mon degré d’humidification devait être suffisent me pénètre en levrette de façon virulente, son bassin claquant contre mes fesses, ses mains tenant mes cheveux telle une crinière. La puissance de ses assauts est également nouvelle pour moi et je découvre que j’aime aussi cette façon de faire un peu « brutale », après plusieurs minutes il finit par jouir dans un râle rauque.
Je n’ai pas joui… il s’en inquiète et je me dois de lui expliquer… Des années à « subir » des levrettes sans préparation ont créé chez moi un blocage ; je n’éprouve plus de plaisir dans cette position que pourtant il y a des années en arrière j’affectionnais plus que tout… Il comprend parfaitement, s’excuse même alors qu’il ne pouvait pas savoir, c’est un homme gentil et attentionné, quel changement pour moi qui n'ai connu qu’égoïsme et rejet…
Le reste de la soirée ne fut que volupté… Khalid voulait m’initier aux pratiques BDSM qui sont les siennes dans la Domination/soumission et je voulais tout essayer, tout apprendre (en respectant mes interdits : pas d’anal, pas d’humiliation et pas de douleur…).
Ainsi, j’ai connu les pinces à tétons, pas très bonne expérience, car les siennes ne sont pas réglables et mes tétons sont très sensibles, la douleur fut immédiate et violente, il les a retirées aussitôt en caressant délicatement mes seins, ils me feront mal durant des heures…
Face à son lit il y avait un grand miroir, il me demanda de le chevaucher et m’obligea à regarder mon reflet, il connaissait le regard négatif que je pose sur moi et voulait à la toute fin que je regarde la femme belle, la princesse aussi bien que la qahba prenant du plaisir… Comme cela a été difficile pour moi… mais si je fermais les yeux j’étais « punie » par une claque retentissante sur les fesses. Je pris petit à petit plaisir aussi bien à regarder la femme aux yeux remplis de désir, je ne me reconnaissais pas. Mais j’ai découvert également le plaisir de la fessée…
Durant trois jours, nous avons alterné les moments vanilles et les moments de D/s, je me suis découverte une véritable soumise et en aimer les jeux, un équilibre parfait entre les deux mondes dont je ne pourrais plus jamais me passer dorénavant, c’est une certitude…
Cependant, je n’oublie pas sa blessure et je sais, je le ressens, son cœur ne s’ouvre pas à moi, au lieu de lui refermer sa blessure je la lui ouvre plus encore… je le savais et en avais conscience avant de la rejoindre… je savais même bien plus : nous ne nous reverrons plus après ce week-end.
Le dimanche matin, après avoir fait l’amour de la plus belle et douce façon totalement vanille, c’est enlacé dans les bras l’un de l’autre que nous décidons d’aborder le sujet.
Il a des larmes dans les yeux, car je corresponds à tout ce qu’il attend d’une femme, douce, généreuse, attentionnée, un peu folle et aimant les jeux de soumission, il ne rêvait que d’une chose durant ces trois jours, que la tendresse et l’affection qu’il me portait se développent en sentiments. Ce ne fut pas le cas et il en souffrait probablement plus que moi à ce moment-là, car il craignait de me faire souffrir énormément, cependant moi je connaissais l’issue, j’étais préparée et tout allait bien…
Nous nous sommes donc quittés en ce fameux dimanche, mais nous sommes restés longtemps en contact et prenions régulièrement des nouvelles l’un de l’autre avec toujours beaucoup de tendresse et de bienveillance…
Voici donc comment j’ai cessé d’être la princesse de Khalid, pour devenir quelques semaines plus tard la jolie fée d’Alexandre…
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4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Bonjour
J’adore cette histoire qui me permet de mieux vous connaître
Très bien écrite
J’adore cette histoire qui me permet de mieux vous connaître
Très bien écrite
J'approuve Olga, Sandrine (et vous remercie toutes deux de m'avoir incitée à venir vous lire)
J'ai tiqué toutefois en lisant le mot "besoins" exprimé par ce correspondant encore inconnu. Je vous avoue qu'à votre place un signal d'alarme aurait tinté dans ma tête. Mais vous avez eu raison de passer outre puisqu'il s'est révélé un Dominant respectueux et que vous avez découvert des horizons troublants. :)
J'ai tiqué toutefois en lisant le mot "besoins" exprimé par ce correspondant encore inconnu. Je vous avoue qu'à votre place un signal d'alarme aurait tinté dans ma tête. Mais vous avez eu raison de passer outre puisqu'il s'est révélé un Dominant respectueux et que vous avez découvert des horizons troublants. :)
Ma chère Sandrine, tu es une jolie fée et tu reste une princesse!
Une délicieuse histoire de vie, certe difficile au début mais qui a bien tourné