Bisexualité et triolisme

- Par l'auteur HDS Runik -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Bisexualité et triolisme Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-10-2014 dans la catégorie Plus on est
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Bisexualité et triolisme
L'air doux de Juin embaume les cœurs et les esprits. Nous sommes en début d'après-midi, et Gwenaël, jeune trentenaire se sent seul. Sa copine, Noémie, est partie en voyage d'affaire et ne rentrera que ce soir. Il a invité son meilleur ami, Jason, à tuer le temps ensemble. Celui-ci a besoin de temps pour venir.

Jason, plus jeune que lui, est beau comme un printemps ensoleillé. Attention, ne prononcez pas son nom à l'américaine, vous le vexeriez. Plutôt comme celui qui dirigeait l'Argos en quête de la toison d'or. De taille moyenne et bien proportionné, pas trop musclé, il avait le visage d'un jeune premier enserré de fins cheveux blonds. Gwenaël se posait des questions sur lui, il ne l'avait jamais vu en galante compagnie.

Gwen ressenti le besoin impérieux de se laver avant son arrivée, il avait le temps, il se sentait sale, repoussant, et... Il ne savait pourquoi il avait envie d'être beau pour son ami.

Il se glissa sous l'eau chaude, le torrent coulait sur sa chevelure sombre et sur son torse fin. Ce dernier surplombait un ventre un peu arrondi par le début de la trentaine. Il se savonna, et les frictions sur son corps lui firent de l'effet, et à son étonnement, il pensa au jeune homme qui franchirait le seuil tout à l'heure. Il n'avait jamais eu ce genre d'aspiration, mais voilà que cela lui fit envie, tout soudain. Il ne l'avait jamais vu nu, mais connaissait très bien les formes de son corps, légèrement musclé, son torse glabre, contrairement au sien. Cela dit, Gwenaël ne ressemblait pas à un ours non plus. Il imagina, interdit par sa propre envie, dérouté et enivré, la verge qu'il trouva appétissante. Il se mit à caresser la sienne, puis essaya de s'enfoncer un doigt dans l'anus, avec succès.

Une once de dépit apparut, il se trouvait grotesque, et ce doigt, même accompagné d'un collègue, ne lui fit aucun effet. Mais le désir restait présent, peut être qu'un pieu chaud et un amant frais donneraient plus de sensations. Il reprit en main son attribut et se caressa doucement, inconscient du temps défilant.

Hors de cette maison arrivait Jason, le trafic avait été clément, et sa préparation plus rapide que prévue, 20 bonnes minutes d'avance sur son heure d'arrivée la plus optimiste, il passa le portillon du jardin, en habitué des lieux, il ne sonna pas, voulant créer la surprise jusqu'au bout, il bondit à travers la porte d'entrée laissée ouverte pour aérer l'appartement. Personne, seule la télé vendait les mérites d'un yaourt à grand renforts de femmes nues...

Étonné, il s'aventura dans la pièce à vivre, spacieuse, lumineuse, personne. Il pensa que ce feignant tapait une sieste et se glissa dans la chambre, dont les rideaux étaient fermés. Il espérait l'y trouver endormi, peut être ainsi trouverait-il la force d'enfin avouer son homosexualité refoulée, inexplorée. Les hommes l'attiraient, mais il n'avait jamais franchi le cap. S'il dormait, il se forcerait à se couler contre lui, pour sentir sa chaleur, caresser sa joue, et peut être... Peut-être l'embrasser? Son cœur battait la chamade pendant que ses yeux s'habituaient à la pénombre.

Une once de dépit apparut, il se trouvait grotesque, et cet homme, accompagné d'une femme magnifique qui ne faisait aucun effet au gay inavoué, ne voudrait sans doute jamais de lui.

C'est alors qu'il perçut le bruit de la douche, son cœur fit un saut périlleux arrière. Si seulement il osait jeter un œil. Il fit les cent pas... Puis demi-tour et regarda sans conviction l'émission de Bear Grylls qui passait à l'écran, faisant tressauter sa jambe de stress. Il avait envie de se livrer, de se délivrer face à la personne qui comptait le plus au monde pour lui. A cran, il se releva et avança vers la porte de la salle de bain, pris d'un élan, il se dit que quitte à se mettre à nu, il se débarrassa de ses vêtements, et poussa la porte doucement. Il faisait chaud, mais il eut un choc, Gwen était nu, certes, il s'y attendait, mais entre les jambes de celui-ci, la virilité qu'il avait deviné longue, était dure comme la pierre, tendue vers le ciel. Il eut immédiatement l'envie de la prendre en bouche, mais la peur de perdre cet ami par cet acte le terrifiait.

Gwen ne l'avait pas vu, il venait de lâcher le serpent du pêché pour chercher un moyen de se donner plus de plaisir. Il ouvrit les yeux et sursauta, ses pensées se seraient-elles matérialisées? En tout cas, Jason approchait, tremblant comme une feuille, Gwen comprit et lui fit un sourire chaleureux et ouvrit la porte de la douche.

-Gwen, Je...
-Je sais... Je crois que j'ai toujours su. Ne t'en fais pas, je ne t'en aimerais pas moins pour autant... Viens avec moi, tu vas attraper froid.

Timidement, le jeune blond s'approcha du petit brun, la douche était grande mais l‘engin en érection de Gwen frôla la cuisse de Jason qui en frémit. Gwen les enferma dans une bulle de chaleur avec la porte vitrée de la douche.

-Tu sais, je... Tu sais bien que j'aime Noémie plus que tout au monde, mais tu sais quoi? Je crois que j'avais envie d'un moment comme celui-là... Avec toi...

Des tremblements d'excitation traversèrent Jason. Il en aurait pleuré de joie, il ne put se contenir, et prit son ami dans ses bras, oubliant l'eau qui coulait, l'érection de son ami sur son bas-ventre et l'absence de vêtements. Il était heureux, jamais il n'avait eu tant de reconnaissance pour quelqu'un. Il venait de tout accepter de lui, sa différence, son amour même si ce n'était qu'un essai. Il était conquis par cet homme ouvert, bouleversé par sa franchise et son acceptation évidente.

Gwen eut des sensations et sentiments confus à ce contact, plus doux qu'il ne l'escomptait. Cela le préoccupa et il s'en ouvrit:

-Jazz, j'ai un peu peur, je t'avouerai, j'ai aucune idée de...
-Je sais... Moi non plus... Tu es ma première fois... Enfin...

Gwen sourit.

-Oui, j'ai envie de le faire, t'en fais pas.

Et sous une eau battante, ils s'embrassèrent. Cette opération fut simple, embrasser un homme ou une femme, finalement, c'est pareil, et en fermant les yeux, Gwen s'y fit rapidement. Jason ne pouvait détacher son regard d'enfin accéder à son précieux Éden. Les langues s'entortillaient, Gwen y prenait du plaisir, il se contrôla et se mit à caresser le dos de Jason qui posa les mains sur ses fesses.

Entre les cuisses de Jason, l'excitation montait, et tel des duellistes, les deux verges de tailles raisonnables s'escrimaient l'une contre l'autre, duel d'épée où les duellistes avaient autant l'envie d'empaler que de se faire transpercer par l'adversaire.

Profitant d'une goulée d'air entre deux baisers, Gwen proposa de se sécher pour rejoindre la chambre. Secs, ils s’admirèrent l'un l'autre en silence, et rejoignirent l'ombre de la chambre. Par jeu, Jason poussa le propriétaire des lieux dans son lit, et se jeta sur lui pour un autre baiser goulu. Il prit le risque d'empoigner le pique de l'hétéro curieux et la caressa doucement. L'échine du jeune homme s'électrisa, il ne savait pas s’il était prêt pour cela, mais au point où il en était. Une autre envie se profila.

Gwen retourna la situation, et il mit le beau blond sur le dos, pris la douce lance en main. En se mordant la lèvre, il avoua.

-Tu as une belle queue... Je... J'ai envie de la sucer...
-Je voulais te faire pareille...
-Après...

De manière naïve mais touchante, il essaya d'appliquer ce que ses conquêtes, surtout Noémie, utilisaient sur lui pour lui donner du plaisir. Il commença par lécher le gland, puis la hampe sur toute sa longueur, enfin, il lécha les testicules gonflés d'envies. Il essaya de la prendre en bouche, il n'avait aucun dégout pour cet appendice qui était la copie du sien. Il suça, aspira, mordilla pendant plusieurs longues minutes. Jason grognait, il aimait la sensation de cette langue mouvante dans cette bouche enfermant son membre virile comme une fusée dans son hangar. Il caressa la tête brune, même si c'était à sens unique il se sentait amoureux du jeune homme.

-Je vais jouir...

A cet avertissement, Gwen redoubla d'effort, il comptait vivre cette expérience unique jusqu'au bout. Il augmenta la pression, et quelques secondes plus tard, l'épais liquide envahie sa bouche, légèrement sucré et visqueux, il en apprécia le gout mais pas la texture. Il n'en laissa rien et ouvrit grand la bouche pour le montrer à son camarade. La torpeur de l'éjaculation l'envahie, mais il la repoussa, son premier homme venait de lui donner tant de plaisir, il voulait lui rendre la politesse. Il embrassa la bouche encore un peu poisseuse et roula en riant, essayant d'appliquer la même méthode que son ami, mais il voulait plus, il voulait vite parvenir au tréfonds de l'être de l'homme gay, il voulait se faire prendre par cette vaillante queue, dard chaud de lave bouillonnante. Il s'agenouilla alors, et colla sa braise à celle de Gwen pour les masturber ensemble d'une seule main. Ses tétons pointaient comme ceux d'une jeune femme en fleur. Le brun se releva pour les sucer un peu, mais il se fit rapidement repoussé par un Jason joueur. Il souleva un peu ses fesses et dirigea l’incandescent pieu de chair vers la porte de ses entrailles. Fermement, il le laissa s'engouffrer jusqu’à ce que la garde des couilles n’empêche d'aller plus avant.

Nulle douleur, nul besoin de lubrifiant, Jason gardait caché un beau sextoy dans sa maison, plus grand que cette véritable verge qui s'installait au chaud en lui. Mais cette dernière, chaude et malléable lui faisait bien plus d'effet que le rude morceau de plastique. Il commença à chevaucher, de plus en plus vite, prenant du plaisir avec ses fesses. Gwen aimait la sensation du cul serré sur son fier piston. Le cul de son ami était aussi agréable que la vue de sa verge sautillante qui reprenait une forme semi-érigée.

Jason remarqua l'attrait de Gwen pour sa verge et la caressa pour la faire regrossir. Cela excita encore plus son ami qui remplaça bien vite sa main pour le branler lui-même. Le blond se sentait femme et se caressa les cheveux et le torse. Il accéléra encore le rythme, ce ne fut plus que de la baise pure, Gwen lâcha la belle bite et la tension montait. Rapidement, le brun sentit son extase arriver, et lorsqu'il se lâcha au fond de l'anus en feu, il irradia de bonheur son ami qui jouit également de son plaisir anal, quelques gouttes de spermes suintèrent de son organe pour couler sur le ventre de Gwen, tandis qu'une dose respectable lui enduisait les chaires.

Jason s'écroula sur Gwen et l'embrassa avec ferveur. Gwen venait de jouir et avait adoré ça, peut être que ce coup d'essai ne serait pas le seul après tout... Mais dans l'immédiat, il trouvait l’expérience incomplète. Lui ne pouvait plus bander après une telle jouissance, mais son amant semblait avoir encore un peu de marge. Parfait pour ce qu'il attendait, même si cela le terrifiait un peu.

-Jazz... Je voudrais que... Tu me prennes...

Jason acquiesça en silence. Gwen se mit sur le ventre car il avait saisi avec Noémie qu'elle supportait mieux le début de la sodomie dans cette position. Jason s'appliqua à le pénétrer doucement, au début, le petit brun ne sentit qu'une gêne, même pas une douleur, mais à mesure que son amant monta la cadence, il prenait un plaisir de plus en plus affuté, il en rebanda. Rien à voir avec sa tentative avec ses doigts. Gardant une cadence lente mais profonde, ils se prirent les mains, et Jason embrassa les épaules et la nuque de Gwen, sa bouche était inaccessible, mais pas son oreille gauche qu'il embrassa, mordilla et lécha. Jason fut un amant attentif et guetta les réactions de son hôte, il voulait le voir jouir encore, avant d'avoir son premier orgasme sodomite, car il ne l'avait jamais fait avec une femme. Et c'est avec une force incontrôlable que Gwen jouit de cette étreinte, libérant sous lui le peu de jus qui lui restait. Cet orgasme dura beaucoup plus longtemps que ses orgasmes habituels d'homme viril. Pour Gwen s'était le signe annonciateur qu'il pouvait se libérer, il pilonna un peu plus durement l'arrière train de son amant pour enfin jouir dans les entrailles d'un homme, désir ardent laminant sa vie depuis qu'il a découvert son homosexualité.

Ils restèrent un moment sans bouger, et ils finirent par se mettre sur le dos, l'un contre l'autre, Jason posa sa tête sur l'épaule du brun.

-J'ai adoré... Mais j'imagine qu'à cause de Noémie...

Gwen marqua un temps d'hésitation et lui caressa les cheveux puis l'embrassa.

-Je ne sais pas... J'ai adoré aussi... Je recommencerai bien... Un jour... Avec toi... Mais d'abord... Je reste un homme amoureux d'une femme, j'aime ma Noémie... Et je ne veux pas lui faire de mal. Je lui avouerai tout... Je ne peux lui cacher un truc pareil... Et selon comment elle le prend peut être un jour...

Ils restèrent ainsi un moment, doux l'un contre l'autre, tendresse de petites caresses. Et ils s’endormirent.

Noémie... La fameuse Noémie... Elle rentrait à la maison, guillerette, plus tôt que prévu, elle voulait surprendre son homme qui devait la chercher à la gare. Elle avait pris un taxi. Quand celui-ci la déposa, elle remarqua la voiture de Jason.

Elle rentra vivement, miroir de la tentative de surprise du blondinet. Elle l'avait toujours trouvé craquant. Son Gwenaël lui avait déjà dit, en riant, que si elle voulait, elle proposerait au jeune homme une partie à trois dont elle serait l'épicentre. Ils n'étaient pas dans le salon.

Lorsqu'elle les découvrit dans la chambre, nus, l'un contre l'autre, des fluides corporelles suintant par endroits, elle fut étonnée, mais pas offusquée, pas fâchée. Elle trouva cela mignon, sa seule amertume, de ne pas avoir vu le coup venir et ne pas y avoir assisté. Elle savait pour Jason, c'était évident. Mais l'idée que son homme eut envie de cela... Non, elle n'était pas rebutée, elle savait son amour inconditionnel. Et elle repensa à cette proposition, et bien... Il n'y aura pas d'épicentre.

Discrète, elle se déshabilla, puis se coula dans le lit, elle embrassa les deux hommes endormis, et enfin, elle posa sa tête sur l'épaule libre de Gwen. Ils auraient une sacrée surprise au réveil. Et la suite serait torride, il y a intérêt pour eux, il faudra bien qu'ils fassent tout pour se faire "pardonner", non?
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Un œil s'ouvre, puis un autre, un regard tendre pour sa bien-aimée dont la tête repose sur son torse. Sa tête tourne, stupeur, la mémoire lui revient, son meilleur ami nu contre lui. Le plus étonnant finalement étant la présence nue de sa belle. Son étonnement lui donne un frisson qui parcourt son corps, en sortant un autre de son sommeil.

Un œil s'ouvre, puis un autre, un regard tendre pour son bien aimé ami dont le torse accueille sa tête. Tête qui tourne, stupeur, la mémoire lui revient, la femme de son meilleur ami nue contre lui. Son étonnement lui donne un frisson qui parcourt son corps, en sortant un autre de son sommeil.

Un œil s'ouvre, puis un autre, un regard tendre pour son bien aimé dont le torse accueille sa tête. Tête qui tourne, chaleur, pour l'homme nu qui dormait sur son amour. Son excitation lui donne un frisson qui parcourt son corps, elle allait réaliser un rêve, un fantasme inespéré.

-Noémie, je peux...

Noémie, joueuse, fit les gros yeux, coupant le pauvre Gwenaël. Faussement en colère, elle fit mine d'hurler.

-Tu ne peux rien du tout!

Elle se radoucit en regardant Jason.

-Ne fuis pas! Reste-là! Venant de toi, Jason, je ne suis pas étonné, et je trouve que tu as bon goût, c'est mon homme après tout. Mais toi petit cachottier. Je ne vous en veux pas de l'avoir fait, oui, l'idée me plait. Disons même que je la fantasmais pour être honnête. Mais que vous le fassiez dans mon dos, vous allez me le payer.

Elle s'était redressée, les genoux sur le lit, les poings sur les hanches, l'air sévère cachant sa jubilation interne.

-Noémie, c'est la toute première fois, Gwen et moi, on a... On a pas prémédité ça, c'est arrivé sans prévenir. Gwen m'a même dit qu'il voulait t'en parler dès ton retour, que ça n'arriverai plus s'il ne t'en parlait pas.

-PARCE QUE VOUS AVIEZ L'INTENTION DE RECOMMENCER!!!

Le hurlement était tonnerre. Puis elle éclata de rire!

-Et bien tant mieux parce que, que vous le vouliez ou non, vous allez recommencer, tout de suite! Et avec moi!

Les deux garçons eurent l'air ahuri et elle anticipa Jason.

-Oui, je sais, tu n'aimes pas les filles, mais as-tu déjà seulement essayé vraiment, et puis, je ne suis pas si repoussante, avoue-le!

Effectivement, la jeune femme avait tout pour corrompre un saint, une taille fine, une poitrine ferme mais pas trop épaisse, un fessier de compétition, des cheveux longs, lisses et noirs qui entouraient un visage parfait, et des yeux en amande d'un bleu profond où il fait bon se plonger. Sur son ventre plat, de légers traits faisaient montre de la présence d'abdominaux d'une sportive. Une fille belle et endurante, la parfaite partenaire pour épuiser deux hommes. Le jeune gay bredouilla:

-Je... Hum... Oui, tu es très belle, je ne t'ai jamais regardé ainsi. Je... D'accord, essayons.

Gwen n'avait pipé mot, ne sachant quoi penser, puis, constatant un dénouement heureux, une expérience inédite. Son corps parla pour lui, il bandait déjà. Cela n’échappa pas Jason et Noémie qui se regardèrent. Ils plongèrent tous deux entre les cuisses du petit brun, se chamaillant en riant le mandrin à coups de langue et de mise en bouche. Puis ils alternèrent leur place, allant l'embrasser à tour de rôle, ou le suçant avec vigueur. Jason, timide devant Noémie qui était en terrain conquis alors que lui était gêné par une présence féminine, ne se décidait pas à embrasser Noémie. Elle ne le forçait pas, mais au détour d'une rencontre de langue sur la dure verge de l'homme qui caressait leurs deux têtes simultanément, elle capta sa bouche, le blondinet avait les yeux fermé, et même si c'était plus fin, plus doux, il comprit que ce baiser n'était pas si différent de ceux de Gwen, il y prit plaisir.

Oui, Noémie était belle, et oui, il aimait l'embrasser, peut être en aimerait-il plus. Il était temps d'essayer autre chose. La jeune femme voulait voir son homme avec une verge en bouche. Elle coucha Jason sur le dos, et tira Gwen par l'oreille gentiment, lui collant le nez sur la proéminence érigée du beau blond. L'amoureux homme ne se fit pas trop prier, se sachant "en faute", il câlina le sexe de son visage comme une peluche qu'on sert contre soit, et commença à lécher, doucement, faisant monter le désir frustré chez son ami. Noémie regardait, envieuse, se faisant violence pour ne pas participer. Puis, à son grand étonnement, elle sentit la main de Jason tirer son bassin.

Le jeune homme voulait la gouter, il n'avait jamais lécher la fleur d'une femme. Et il s'y mit, timidement, il trouva ça bon. Il n'aimait pas les filles, mais celle-ci lui semblait différente, peut-être parce qu'elle portait la marque de l'homme qu'il aimait en secret depuis si longtemps. Il lécha, encore et encore, comprenant l’intérêt du clitoris a travers les réactions de la belle brune aux yeux de faucon.

Elle se joint quelques instants à Gwen pour lécher cette sucette inconnue qu'elle apprécia vivement. Elle fit contorsionner Gwen pour le sucer également, étrange triangle sur ce lit douillet. Vu les circonstances, elle s'essaya à de nouvelles choses, léchant l'anus de son homme, allant jusqu’à introduire deux doigts, le branlant des deux côtés, la langue hyper active, jamais ses préliminaires n'avaient été si pornographiques et si efficaces.

C'est Gwen qui jouit le premier, Noémie continua de jouer avec la ramollissante verge en bouche, gardant le sperme, le faisant buller entre ses lèvres. Elle lutta, les yeux ronds, pour ne rien perdre, lorsqu'un orgasme surprise la prit. C'est qu'il était doué pour u débutant le petit Jason. Un léger filet de sperme coula sur son menton, mais Gwen, entre deux aspirations, le lui vola. Et Jason lâcha enfin prise. Gwen reçu son orgasme avec le sourire, et les yeux de Noémie pétillaient.

Gwen embrassa fougueusement sa moitié, mélangeant les fluides masculins, lui donnant tout ce qu'il a retiré de son ami. Ensuite, elle prit le visage du beau gay entre ses mains, se suréleva rapport à lui, lui fit ouvrir la bouche, et laissa couler les fluides d'une bouche à l'autre par gravité. Il n'en perdit rien, avala, et révéla une bouche propre et net auquel la double chromosome X du groupe vola un salace baiser qu'il accepta avec plaisir. Elle s'écroula sur lui, le câlinant avec ferveur, et cela ne le repoussa pas, il apprécia ce corps plus doux et léger.

Attendris, Gwen les regardait, il aimerait que ça dure encore et encore, ça lui avait plu de coucher avec son ami, ça lui plaisait de coucher avec sa copine, et les garder tous les deux chaque nuit lui faisait envie. Oui, il tombait amoureux, il tombait amoureux de deux êtres à la fois, il pourrait coucher avec l'un ou l'autre indifféremment, et avec les deux en même temps pour toujours. Il secoua la tête, ça ne marcherait jamais. Il se laissa glisser contre eux. Les corps se mélangèrent, les baisers fusaient dans tous les sens, les caresses aussi, il y eut même des rencontres de trois langues avides dans des triples baisers torrides. Dehors, la nuit tardive tombait sous une pâle lune.

Au bout d'un moment, elle allongea les deux hommes sur le dos, fesses contre fesses, pour joindre leurs bites pour l'instant flasques des efforts récents et continus. Elle les prit toutes deux en bouche, les enfonçant aussi profond que possible, elles gonflèrent rapidement. Elle ne put bientôt plus contenir que les deux glands gorgés de sang. Pour un contact doux, elle avait attrapé de longs gants de soie qu'elle avait enfilé, elle branlait les deux verges collées d'une main et jouait avec les couilles gonflées de désir de l'autre. Devenus trop gros, elle essaya, avec succès d'enfermer les deux magnifiques pieux entre ses seins, elle les branla doucement, rêvant à une fontaine de sperme coulant sur sa belle poitrine, mais elle ne voulait pas les épuiser.

Lorsqu'elle les sentis prêts, elle les enfourcha, un dans chaque orifice, laissant sa féminité à son homme, elle se pencha en arrière, posant ses mains gantées sur le torse du blondinet. Elle ondula d'abord sensuellement, jusqu’à se pilonner elle-même sur les deux membres charnus. Elle criait et se resserrait, les garçons aussi, caressant ses cuisses et les leurs, caressant ses hanches. Ils se redressèrent tout deux pour la caresser, l'embrasser, elle se contorsionnait pour répondre aux baisers de Jason. Elle avait la sensation de perdre la tête, c'était si bon. Les hommes serraient les dents, ils ne voulaient pas jouir tout de suite. Elle se brisa devant cette volonté de fer et se laissa emporté dans un flot orgasmique inarrêtable, ils continuèrent longtemps, jusqu'à ce qu'elle s'écroule, pantelante, tremblante de jouissance incontrôlée.

Gwen, un peu revanchard, regarda la "pauvre" Noémie qu'ils installaient allongée, la tête sur un coussin.

-Et si tu la prenais, tu n'as jamais essayé un vagin, non?

Noémie était trop faible pour refuser, et Jason, curieux d'aller au bout, se mit sur elle, en bon vieux missionnaire. Il aima ça, affolé, il regarda, Gwen, ne comprenant pas comment il pouvait aimer ça autant qu'il avait aimé prendre et se faire prendre. Il eut une révélation. Il aimait le sexe quelque-soit le partenaire. Même s'il aimait le corps des hommes, le corps de cette femme l'exaltait, il ne tarda pas à le faire entièrement sien, voulant jouir en elle. Le petit brun se glissa derrière lui par surprise et le pénétra.

Prendre et être pris en même temps, il lâcha des larmes de joies et ses sentiments.

-Gwen, je t'aime! cria-t-il. Et toi aussi, Noémie, je vous aime tous les deux.

La déclaration attendrit Noémie, mais elle ne s'attendait pas à la réponse sincère de Gwen.

-Moi aussi je t'aime mon amour. Et je t'aime aussi Noémie.

Elle accepta cela comme une évidence, elle n'était pas vraiment amoureuse du jeune blond, mais elle aimait l'idée, assez facilement elle se laissa convaincre, avoir deux hommes a dispositions sous son toit, ce serait le bonheur, ce garçon n'est pas désagréable, oui, elle pourrait l'aimer, elle l'aimerait, elle l'aime déjà. Elle se pinça les lèvres.

-Et si nous vivions à trois?

Elle susurra à l'oreille de Jason.

-Je t'aime...

Il ne lui en fallut pas plus, il jouit en elle sous le regard amoureux et satisfait de Gwen. Noémie était en train de l'embrasser avec un amour visible. Oui, ça marcherait! Ils resteraient tous les trois ensemble, fusionnels. Mais il restait une queue tendue. Noémie, s'étend un peu requinquée, se dévoua pour la chevaucher, Jason l'embrassait, il était en demande d'elle, le gay était devenu bi, tout comme l'hétéro curieux. Le blond léchait parfois les tétons du brun avec son duo féminin, quand ils n'embrassaient pas, seuls ou à deux l'homme centre des ébats.

Jason regagnait de la vigueur, il ne pourrait plus jouir, mais il pouvait prendre Gwen, qui sur le dos, garda Noémie sur lui, alternant ses trois trous avec elle. Et c'est dans sa féminité que son sperme brulant rejoint celui de Jason. Ils passèrent encore de longs moments à s'embrasser tous les trois.

La suite de leur vie? Ils s’aimèrent encore et encore, fusionnels. Couchant presque toujours à trois, sauf absence ou fatigue, ils essayèrent tous les cas de figures, possibles et imaginables, leur appétit sexuel ne s'affaissa jamais. Ils étaient assez intelligents pour que jamais ne vint une dispute, rien ne pouvait briser leur harmonie, même pas le fruit de l'amour de cette première fois. Un enfant naquit. Voulant donner de l'importance aux deux pères, ils décidèrent de faire un examen de paternité, afin de donner à l'enfant le nom de famille du père non biologique. Ainsi il aurait les cellules de l'un, et le nom de l'autre. Le résultat de cette recherche fut incroyable. Ils avaient été si fusionnels ce soir-là, que le test révéla que les deux étaient le père, comme si leurs fluides avaient fusionné. En tout cas, c'est la seul explication plausible.

Comment ont-ils fait pour son nom me direz-vous? Il a hérité de celui de sa mère... Hiru... Qui en basque, veut dire trois...





[note de l'auteur: Ce texte a été écrit suite à un défi imposé, que j'ai tenté de relever, je ne suis pas gay, et n'ai aucune expérience dans le domaine, j'espère ne pas choquer cette communauté s'il y a des travers inexcusables dans mon texte. Bon baisers!]

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