Black Angel, justicière et soumise (10)
Récit érotique écrit par Borderline [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-07-2015 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Black Angel, justicière et soumise (10)
La nuit n'allait pas tarder à tomber ; j’ai couru à toute vitesse en direction de chez Béné. Elle vivait dans un petit studio de 17 m2 loué par ses parents. Après avoir grimpé les cinq étages à pied, je sonnai chez elle, très peu essoufflée. Je l'ai entendu dire « Une minute ! » derrière la porte. Lorsqu’elle m'ouvrit, vêtue d’un peignoir, son beau visage s'est fermé en me voyant.
— Re ! dit-elle simplement en croisant les bras.
— Re ! Je te dérange pas ? Je peux entrer ? Je t'assure que j'en ai pas pour longtemps.
Elle soupira en me dévisageant. En silence, d'un mouvement du menton elle m'invita à entrer, ce que je fis, et elle referma derrière moi. Quand j'ai croisé son regard lourd posé sur moi, il montrait à quel point elle avait été consternée par ce dont elle a été témoin un peu plus tôt dans la journée. J'ai eu l'impression qu'elle allait se mettre à pleurer, et je n'en menais pas large moi non plus. Elle me tournait le dos, mais malgré ça je décidai de prendre mon courage à deux mains.
— B... Béné... Je...
— Mais putain, Océane, c'est quoi ton problème, au juste, hein ? explosa-t-elle en faisant volte-face. Y a pas si longtemps, tu pouvais pas piffer Alexa : tu l'envoyais chier à la moindre occasion, et tu lui as même collé des trempes. Et voilà que cet aprèm’, non seulement je t’ai vue lui faire un cunni – ce qui, cela dit en passant, n'a pas eu l'air de te déplaire, bien au contraire – mais en plus, tu l'appelles "Maîtresse Alexa" ! Mais qu'est-ce qui se passe, bordel de merde ? À quoi tu joues ?
— C'est pour ça que je suis là : Alexa a une vidéo très embarrassante sur moi, et je devais me plier à ses quatre volontés si je voulais qu'elle ferme sa gueule. Et j'aurais continué à lui obéir si Deborah n'était pas venue m'avertir.
— T'avertir de quoi ?
— Qu'Alexa a supprimé la vidéo par accident.
— Ah, parce qu'en plus, tu lui fais confiance ? Elle ment comme elle respire, cette pou...
— Pas cette fois, Béné ! dis-je fermement. Je sais qu'elle m'a dit la vérité. Mais quand elle m'a demandé si elle pouvait te parler pour t'expliquer la situation, je lui ai dit de nous foutre la paix à toutes les deux. Mais maintenant, c'est fini, je n'obéirais plus jamais à Alexa.
Elle soupira ; je sentais qu'elle s'était un peu calmée.
— Et cette vidéo, elle contenait quoi ?... NON ! Ne... ne me le dis pas, je veux pas le savoir !
— Ça n'a plus d'importance, désormais, puisqu'elle n'existe plus. Si je suis venue, c'est pour te dire tout ça, et te demander pardon de t'avoir fait souffrir. Je ne voulais pas te parler comme je l'ai fait tout à l'heure, mais je voulais que tu en voies le moins possible. Je n'avais vraiment pas le choix. Je pensais pas qu'elle irait aussi loin, mais si ça peut te rassurer, sache que je la déteste toujours autant, si ce n'est plus.
— Et que vas-tu faire, maintenant ?
— Lui donner une bonne leçon ! Est ce que tu veux te joindre à moi ?
— Tu sais très bien que je suis toujours chaude pour lui coller mon poing dans la gueule, à celle-là ! Mais j'ai une autre question à te poser.
— Je t'écoute…
— Tu aimais ce qu'elle te faisait faire ? Ça t’a plu ?
— Je me suis rendu compte que j'aimais ça, oui.
— Et qu'est-ce que tu aimais au juste ? me demanda-t-elle avec une certaine lueur dans le regard, bien que son expression n’ait pas changé d'un iota.
— Eh bien... être dominée, me sentir guidée, dirigée… balbutiai-je doucement, comme si j'avais peur d'être entendue par le voisinage. Ne pas me laisser le choix de mes actions. Me sentir... disons... "dressée".
— Humpf ! fit-elle alors que son visage devenait écarlate. Et elle t'a fait faire quoi ?
— Ben, j'ai par exemple couché avec son chauffeur, alors qu'elle nous matait ; elle m'a collé des fessées… enfin, des choses comme ça.
Je ne voulais pas en dire trop afin de ne pas la choquer, bien que ça me faisait du bien de lui en parler. Je me confessais au compte-gouttes ; il n’était pas nécessaire de lui en dire davantage pour le moment.
Elle s'approcha lentement de moi en décroisant les bras.
— Et tout ça, t’as aimé ? Vraiment ? m'interrogea-t-elle en levant un sourcil.
— Oui, répondis-je toute penaude en baissant les yeux. En fait, je savais que je suis une soumise dans l'âme. Elle n'a fait que confirmer ce que je savais déjà.
Tout à coup, elle agrippa mes cheveux pour les tirer.
— T'en veux, de la domination, Océane ? T'en veux ? répétait-elle durement.
— Mais arrête, Béné, qu'est-ce qui te prend ? Calme-toi, s'il te plaît ! la suppliai-je, surprise par son brusque changement de comportement.
— Va te faire foutre, ma grande ! gronda-t-elle, la mâchoire crispée. Allez, ramène-toi par ici !
Elle défit son peignoir d'une main, l'enleva et le laissa tomber à terre. En dessous, elle portait un débardeur et un slip. Ce dernier fut retiré tout aussi vite. Elle s'allongea sur le clic-clac, cuisses bien écartées, laissant apparaître son minou humide à la petite toison rousse bien entretenue. Elle saisit ma nuque avec fermeté pour plaquer mon visage contre sa vulve. Je n'ai même pas songé à me débattre une seule seconde.
— Si t'en veux, de la domination, je vais t'en donner, petite salope ! Allez, bouffe ! T'as pas fait la fine bouche avec Alexa, tout à l'heure ; alors, même pas en rêve tu la fais avec moi !
Je sortis ma langue pour la lécher et lui sucer doucement son bouton d'amour, le faisant rouler sous ma langue. Elle s'est mise à mouiller abondamment très rapidement. Était-ce le fait de me soumettre qui l'excitait à ce point ? Ses petits gémissements, ses yeux mi-clos, son souffle, ses couinements, les mouvements de ses hanches, sa cyprine qui commençait à couler en abondance… tous ces éléments me le laissaient croire. Ses tétons fins pointaient à travers le tissu. De moi-même, je me mis à lui pétrir les seins et à jouer délicatement avec ses tétons bien durs.
— Putain, t'es vraiment douée, Océane ! Tu l'es encore plus que la plupart de mes aventures ; j'aurais jamais cru ça de toi… Allez, t'arrête pas en si bon chemin ! Ouah, putain, la vache, continue, c'est trop booon !
Je la pris presque toute entière dans ma bouche. Son bassin se soulevait. Avec un bras, je la maintenais sans le moindre effort. Sa façon de s'adresser à moi, son regard à moitié sévère, le fait de me faire dominer par elle, j'en aurais peut-être ri, il n’y a pas si longtemps ; mais là, ça m'excitait vramient, peut être presque autant que si j'avais reçu une fessée de la part d'Alexa. Je me repaissais de mon amie, comme je l'avais fait il n’y a pas si longtemps sous les traits de la justicière sur laquelle elle fantasmait tant.
— Oh mon Dieu, Océane... Océane... Océaaane...
Ses yeux roulèrent ; elle explosa longuement dans ma bouche. Son petit goût bien spécifique et indescriptible était fantastique. Je laissais son bassin retomber doucement sur le lit et elle me lâcha les cheveux. Elle trembla encore pendant quelques secondes après que son orgasme – qui avait dû être grandiose – l'ait terrassée.
Je buvais les dernières gouttes de son plaisir qui perlaient de sa fente d'amour lorsqu'elle a éclaté en sanglots. Je me suis rapidement essuyé la bouche et le menton, me suis approchée d'elle, puis je l'ai prise dans mes bras pour la réconforter. Je ne lui en voulais même pas de ce qu'elle avait fait.
— Mais qu'est-ce que j'ai fait ? Qu'est-ce qui m'a pris, putain ? Pitié, Océane, pardonne-moi ! J'ai perdu la tête ! J'ai tout gâché ! J'ai foutu notre amitié en l'air… hoquetait-elle. J'suis désolée ! J'suis désolée !
— Chhhhht... Allez, allez, t'inquiète pas, ma Béné : t'as absolument rien gâché du tout, souris-je. T'as rien à te faire pardonner, calme-toi.
Elle me regarda, les yeux gonflés et embués ; son joli visage clair parsemé de minuscules taches de rousseur était souillé par les larmes. Je lui caressai tendrement les cheveux.
— Vraiment ?
— Mais oui, rassuure-toi ! T'es ma sœur de cœur et je t'aime.
— Moi aussi je t'aime, mais quand je t'ai vue tout à l'heure avec Alexa, j'ai été jalouse. Jalouse à en crever, parce que j'aurais tué pour être à sa place !
— Tu voulais être sa soumise ? m'étonnai-je.
— Allons, dis pas de conneries. Je voulais te dominer, toi ! Je voulais faire ça avec toi, mais j'ai jamais osé t'en parler.
— Oh... Ben si tu veux, je pourrais être ta petite soumise... plaisantai-je pour lui remonter le moral.
— J'ai déjà eu envie de tester ces trucs-là avec toi.
— Hein ? T'étais sérieuse ? l'interrogeai-je, stupéfaite.
Elle hocha de la tête de façon positive. Je pesai rapidement le pour et le contre dans ma tête. C'est vrai que me faire dominer par Béné serait une sinécure, comparé à Alexa. Ce serait pas si mal, d'autant plus que si j'ai aimé faire ce que je lui ai fait par deux fois – dont une en tant que Black Angel – c'est pas pour jouer les vierges effarouchées alors que je suis en civil.
— Si tu veux... dis-je simplement après avoir haussé les épaules. Mais que des trucs soft, et on s'arrêtera quand j'aurai un mec ! ris-je.
— Alors, te presse pas d'en trouver un : j'ai envie d'en profiter au max ! m'assura-t-elle en séchant ses larmes. Mais mettons-nous bien d'accord : il n'y aura aucune contrainte ; ce sera uniquement pour le plaisir, et dans le plus grand respect. Ça marche ?
— Marché conclu, Béné ! répondis-je.
— Non : Miss B., soumise ! sourit-elle.
— Oui, Miss B. ! ris-je.
Je l'ai serrée très fort dans mes bras. Après m'être assurée de lui avoir remonté le moral, je suis rentrée chez moi, rassurée. Maintenant, j’allais pouvoir me concentrer sur ma vengeance à l’encontre de cette pétasse d'Alexa. J'ai trouvé maman tendrement enlacée dans les bras de Romain. Ce qu'ils étaient beaux, tous les deux ! Pourquoi ne vivaient-ils toujours pas ensemble ? Pourquoi se contentaient-ils d'aller soit chez l’un, soit chez l’autre ? Enfin, ils étaient assez grands pour savoir ce qu'ils avaient à faire, après tout.
— Alors, chérie, vous vous êtes réconciliées avec Béné ? me demanda-t-elle avec un large sourire. Elle pourrait venir dîner un de ces soirs.
— Tout est rentré dans l'ordre, maman ; disons qu'un ange a parfois besoin d'un petit coup de main... lui répondis-je en souriant.
Elle m’envoya un petit clin d'œil complice.
— De quoi est-ce que vous parlez, toutes les deux ? nous interrogea Romain.
— De rien ! nous répondîmes en chœur.
— On s'est comprises, mon bébé, c'est tout ! Et si j'ai un conseil à te donner, c'est : cherche pas à comprendre la complicité qu'une mère peut avoir avec sa fille ! lui dit-elle en l'embrassant.
Une suite ?
— Re ! dit-elle simplement en croisant les bras.
— Re ! Je te dérange pas ? Je peux entrer ? Je t'assure que j'en ai pas pour longtemps.
Elle soupira en me dévisageant. En silence, d'un mouvement du menton elle m'invita à entrer, ce que je fis, et elle referma derrière moi. Quand j'ai croisé son regard lourd posé sur moi, il montrait à quel point elle avait été consternée par ce dont elle a été témoin un peu plus tôt dans la journée. J'ai eu l'impression qu'elle allait se mettre à pleurer, et je n'en menais pas large moi non plus. Elle me tournait le dos, mais malgré ça je décidai de prendre mon courage à deux mains.
— B... Béné... Je...
— Mais putain, Océane, c'est quoi ton problème, au juste, hein ? explosa-t-elle en faisant volte-face. Y a pas si longtemps, tu pouvais pas piffer Alexa : tu l'envoyais chier à la moindre occasion, et tu lui as même collé des trempes. Et voilà que cet aprèm’, non seulement je t’ai vue lui faire un cunni – ce qui, cela dit en passant, n'a pas eu l'air de te déplaire, bien au contraire – mais en plus, tu l'appelles "Maîtresse Alexa" ! Mais qu'est-ce qui se passe, bordel de merde ? À quoi tu joues ?
— C'est pour ça que je suis là : Alexa a une vidéo très embarrassante sur moi, et je devais me plier à ses quatre volontés si je voulais qu'elle ferme sa gueule. Et j'aurais continué à lui obéir si Deborah n'était pas venue m'avertir.
— T'avertir de quoi ?
— Qu'Alexa a supprimé la vidéo par accident.
— Ah, parce qu'en plus, tu lui fais confiance ? Elle ment comme elle respire, cette pou...
— Pas cette fois, Béné ! dis-je fermement. Je sais qu'elle m'a dit la vérité. Mais quand elle m'a demandé si elle pouvait te parler pour t'expliquer la situation, je lui ai dit de nous foutre la paix à toutes les deux. Mais maintenant, c'est fini, je n'obéirais plus jamais à Alexa.
Elle soupira ; je sentais qu'elle s'était un peu calmée.
— Et cette vidéo, elle contenait quoi ?... NON ! Ne... ne me le dis pas, je veux pas le savoir !
— Ça n'a plus d'importance, désormais, puisqu'elle n'existe plus. Si je suis venue, c'est pour te dire tout ça, et te demander pardon de t'avoir fait souffrir. Je ne voulais pas te parler comme je l'ai fait tout à l'heure, mais je voulais que tu en voies le moins possible. Je n'avais vraiment pas le choix. Je pensais pas qu'elle irait aussi loin, mais si ça peut te rassurer, sache que je la déteste toujours autant, si ce n'est plus.
— Et que vas-tu faire, maintenant ?
— Lui donner une bonne leçon ! Est ce que tu veux te joindre à moi ?
— Tu sais très bien que je suis toujours chaude pour lui coller mon poing dans la gueule, à celle-là ! Mais j'ai une autre question à te poser.
— Je t'écoute…
— Tu aimais ce qu'elle te faisait faire ? Ça t’a plu ?
— Je me suis rendu compte que j'aimais ça, oui.
— Et qu'est-ce que tu aimais au juste ? me demanda-t-elle avec une certaine lueur dans le regard, bien que son expression n’ait pas changé d'un iota.
— Eh bien... être dominée, me sentir guidée, dirigée… balbutiai-je doucement, comme si j'avais peur d'être entendue par le voisinage. Ne pas me laisser le choix de mes actions. Me sentir... disons... "dressée".
— Humpf ! fit-elle alors que son visage devenait écarlate. Et elle t'a fait faire quoi ?
— Ben, j'ai par exemple couché avec son chauffeur, alors qu'elle nous matait ; elle m'a collé des fessées… enfin, des choses comme ça.
Je ne voulais pas en dire trop afin de ne pas la choquer, bien que ça me faisait du bien de lui en parler. Je me confessais au compte-gouttes ; il n’était pas nécessaire de lui en dire davantage pour le moment.
Elle s'approcha lentement de moi en décroisant les bras.
— Et tout ça, t’as aimé ? Vraiment ? m'interrogea-t-elle en levant un sourcil.
— Oui, répondis-je toute penaude en baissant les yeux. En fait, je savais que je suis une soumise dans l'âme. Elle n'a fait que confirmer ce que je savais déjà.
Tout à coup, elle agrippa mes cheveux pour les tirer.
— T'en veux, de la domination, Océane ? T'en veux ? répétait-elle durement.
— Mais arrête, Béné, qu'est-ce qui te prend ? Calme-toi, s'il te plaît ! la suppliai-je, surprise par son brusque changement de comportement.
— Va te faire foutre, ma grande ! gronda-t-elle, la mâchoire crispée. Allez, ramène-toi par ici !
Elle défit son peignoir d'une main, l'enleva et le laissa tomber à terre. En dessous, elle portait un débardeur et un slip. Ce dernier fut retiré tout aussi vite. Elle s'allongea sur le clic-clac, cuisses bien écartées, laissant apparaître son minou humide à la petite toison rousse bien entretenue. Elle saisit ma nuque avec fermeté pour plaquer mon visage contre sa vulve. Je n'ai même pas songé à me débattre une seule seconde.
— Si t'en veux, de la domination, je vais t'en donner, petite salope ! Allez, bouffe ! T'as pas fait la fine bouche avec Alexa, tout à l'heure ; alors, même pas en rêve tu la fais avec moi !
Je sortis ma langue pour la lécher et lui sucer doucement son bouton d'amour, le faisant rouler sous ma langue. Elle s'est mise à mouiller abondamment très rapidement. Était-ce le fait de me soumettre qui l'excitait à ce point ? Ses petits gémissements, ses yeux mi-clos, son souffle, ses couinements, les mouvements de ses hanches, sa cyprine qui commençait à couler en abondance… tous ces éléments me le laissaient croire. Ses tétons fins pointaient à travers le tissu. De moi-même, je me mis à lui pétrir les seins et à jouer délicatement avec ses tétons bien durs.
— Putain, t'es vraiment douée, Océane ! Tu l'es encore plus que la plupart de mes aventures ; j'aurais jamais cru ça de toi… Allez, t'arrête pas en si bon chemin ! Ouah, putain, la vache, continue, c'est trop booon !
Je la pris presque toute entière dans ma bouche. Son bassin se soulevait. Avec un bras, je la maintenais sans le moindre effort. Sa façon de s'adresser à moi, son regard à moitié sévère, le fait de me faire dominer par elle, j'en aurais peut-être ri, il n’y a pas si longtemps ; mais là, ça m'excitait vramient, peut être presque autant que si j'avais reçu une fessée de la part d'Alexa. Je me repaissais de mon amie, comme je l'avais fait il n’y a pas si longtemps sous les traits de la justicière sur laquelle elle fantasmait tant.
— Oh mon Dieu, Océane... Océane... Océaaane...
Ses yeux roulèrent ; elle explosa longuement dans ma bouche. Son petit goût bien spécifique et indescriptible était fantastique. Je laissais son bassin retomber doucement sur le lit et elle me lâcha les cheveux. Elle trembla encore pendant quelques secondes après que son orgasme – qui avait dû être grandiose – l'ait terrassée.
Je buvais les dernières gouttes de son plaisir qui perlaient de sa fente d'amour lorsqu'elle a éclaté en sanglots. Je me suis rapidement essuyé la bouche et le menton, me suis approchée d'elle, puis je l'ai prise dans mes bras pour la réconforter. Je ne lui en voulais même pas de ce qu'elle avait fait.
— Mais qu'est-ce que j'ai fait ? Qu'est-ce qui m'a pris, putain ? Pitié, Océane, pardonne-moi ! J'ai perdu la tête ! J'ai tout gâché ! J'ai foutu notre amitié en l'air… hoquetait-elle. J'suis désolée ! J'suis désolée !
— Chhhhht... Allez, allez, t'inquiète pas, ma Béné : t'as absolument rien gâché du tout, souris-je. T'as rien à te faire pardonner, calme-toi.
Elle me regarda, les yeux gonflés et embués ; son joli visage clair parsemé de minuscules taches de rousseur était souillé par les larmes. Je lui caressai tendrement les cheveux.
— Vraiment ?
— Mais oui, rassuure-toi ! T'es ma sœur de cœur et je t'aime.
— Moi aussi je t'aime, mais quand je t'ai vue tout à l'heure avec Alexa, j'ai été jalouse. Jalouse à en crever, parce que j'aurais tué pour être à sa place !
— Tu voulais être sa soumise ? m'étonnai-je.
— Allons, dis pas de conneries. Je voulais te dominer, toi ! Je voulais faire ça avec toi, mais j'ai jamais osé t'en parler.
— Oh... Ben si tu veux, je pourrais être ta petite soumise... plaisantai-je pour lui remonter le moral.
— J'ai déjà eu envie de tester ces trucs-là avec toi.
— Hein ? T'étais sérieuse ? l'interrogeai-je, stupéfaite.
Elle hocha de la tête de façon positive. Je pesai rapidement le pour et le contre dans ma tête. C'est vrai que me faire dominer par Béné serait une sinécure, comparé à Alexa. Ce serait pas si mal, d'autant plus que si j'ai aimé faire ce que je lui ai fait par deux fois – dont une en tant que Black Angel – c'est pas pour jouer les vierges effarouchées alors que je suis en civil.
— Si tu veux... dis-je simplement après avoir haussé les épaules. Mais que des trucs soft, et on s'arrêtera quand j'aurai un mec ! ris-je.
— Alors, te presse pas d'en trouver un : j'ai envie d'en profiter au max ! m'assura-t-elle en séchant ses larmes. Mais mettons-nous bien d'accord : il n'y aura aucune contrainte ; ce sera uniquement pour le plaisir, et dans le plus grand respect. Ça marche ?
— Marché conclu, Béné ! répondis-je.
— Non : Miss B., soumise ! sourit-elle.
— Oui, Miss B. ! ris-je.
Je l'ai serrée très fort dans mes bras. Après m'être assurée de lui avoir remonté le moral, je suis rentrée chez moi, rassurée. Maintenant, j’allais pouvoir me concentrer sur ma vengeance à l’encontre de cette pétasse d'Alexa. J'ai trouvé maman tendrement enlacée dans les bras de Romain. Ce qu'ils étaient beaux, tous les deux ! Pourquoi ne vivaient-ils toujours pas ensemble ? Pourquoi se contentaient-ils d'aller soit chez l’un, soit chez l’autre ? Enfin, ils étaient assez grands pour savoir ce qu'ils avaient à faire, après tout.
— Alors, chérie, vous vous êtes réconciliées avec Béné ? me demanda-t-elle avec un large sourire. Elle pourrait venir dîner un de ces soirs.
— Tout est rentré dans l'ordre, maman ; disons qu'un ange a parfois besoin d'un petit coup de main... lui répondis-je en souriant.
Elle m’envoya un petit clin d'œil complice.
— De quoi est-ce que vous parlez, toutes les deux ? nous interrogea Romain.
— De rien ! nous répondîmes en chœur.
— On s'est comprises, mon bébé, c'est tout ! Et si j'ai un conseil à te donner, c'est : cherche pas à comprendre la complicité qu'une mère peut avoir avec sa fille ! lui dit-elle en l'embrassant.
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