Ce que je tais le jour, me possède la nuit

- Par l'auteur HDS guilt_in_mtl -
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Récit libertin : Ce que je tais le jour, me possède la nuit Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-11-2025 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Ce que je tais le jour, me possède la nuit
J’ai encore rêvé de toi. Ce n’est pas la première fois, et probablement pas la dernière. À la différence que cette fois-ci, je ne parviens pas à te chasser de mes pensées.
C’est un torrent d’émotions qui me brûle le corps depuis que je me suis réveillé ce matin. Je suis tiraillé de désir, de honte, d’excitation et de frustration. J’essaye de travailler, de me concentrer, de me changer les idées, mais ce sont des images de toi qui ne cessent de flasher devant mes yeux.

Cela fait quelques années que nous travaillons ensemble. Au tout début, je t’avais à peine remarquée. Tu es toujours discrète, jamais à te mettre en valeur, fuyant les évènements et l’attention, tu te concentres sur ton travail. Nous avions échangé quelques mots avant ton départ pour ton congé maternité. J’avais remarqué que tout le monde te portait attention, sans nécessairement avoir l’occasion de te prêter la même attention. Je débutais tout juste, et mes nouvelles responsabilités m’accaparaient totalement.

Un an plus tard, tu faisais ton retour. Tout le monde était impatient de te retrouver. J’étais inquiet. Rien n’était préparé, tout avait changé, et c’est avant même que nous ayons l’occasion de passer un peu de temps ensemble que je commençais à me faire du souci. J’ai à cœur que chacun se sente attendu, choyé, motivé au travail, et bien que tu n’étais pas dans mes équipes, je ne voyais pas pourquoi il en serait autrement pour toi.

Plus les semaines passaient, plus l’inaction des autres dirigeants me semblait injuste. Tout le monde semblait avoir beaucoup d’estime pour toi avant que tu ne partes, tout le monde semblait attendre ton retour, et pourtant personne ne prêtait attention à ce que ce serait pour toi.

C’est à ton premier jour de retour que je jetai le premier vrai regard sur toi. Nous ne nous connaissions pas, à peine quelques « bonjour » échangés il y avait plus d’un an, et pourtant soudainement je ressentis une tendresse inexplicable. Peut-être était-ce ces semaines d’inquiétude à anticiper ta déception de retrouver une entreprise tant changée et que personne ne s’était préparé. Peut-être était-ce l’honnête excitation qui transparaissait au travers du stress que tu devais ressentir lors de cette journée. Tu étais tel un livre ouvert, toutes tes émotions, toutes tes pensées, reflétaient à chacun de tes gestes, à chacune de tes prises de parole. Ton pas ferme et assuré te dirigeant vers les lieux que tu connaissais, et tes yeux qui s’écarquillaient de gêne lorsque tu te rendais compte que tu ne connaissais pas la plupart des nouvelles têtes qui avaient été recrutées depuis ton départ. Ta façon de t’asseoir seulement à côté des personnes que tu connaissais, tentant de te rassurer à leur contact, et ta voix tremblante lorsque quelqu’un qui t’était inconnu te saluait.

Je me surprenais à souhaiter faire plus pour toi, à m’assurer que tu retrouves la place que tu avais, et que tu puisses t’y épanouir. Les choses avaient évolué, mais pour le mieux, et j’en étais fier. Si tu avais aimé ce que nous faisions avant, tu allais adorer ce que nous avions mis en place depuis. Mais seulement si on te permettait de le faire.
Les semaines passèrent et ce que je redoutais arriva. Personne ne te fit une place dans notre nouvelle organisation. Tous avaient eu l’opportunité de grandir, d’apprendre, de se développer au cours de l’année écoulée, mais personne ne réalisait que chacun avait eu la chance de le faire à son rythme. Non seulement ils ne se rendaient pas compte à quel point la nouvelle organisation pouvait être déroutante pour toi, surtout que rien n’avait été préparé pour t’y faire prendre part. Mais alors que j’avais mis en place des rôles bien établis, personne n’agissait pour que tu aies le même respect, pour organiser pour toi ce que j’avais organisé pour eux. Chacun te voyait telle que tu avais été, une professionnelle touche-à-tout et rigoureuse, qui disait oui à tout, finalement davantage une assistante qu’une collègue.

Je ne voulais pas m’en mêler, tu n’étais pas de ma responsabilité, et j’avais bien d’autres problèmes qui nécessitaient mon attention. Et dans le même temps, je ne pouvais m’empêcher de t’observer du coin de l’œil à la moindre occasion à la recherche d’un signe qui me permettrait de chasser cette situation de mon esprit. Après tout, tu étais une adulte, si ça n’allait pas, tu serais en mesure d’adresser le problème.

Les semaines passèrent et l’excitation de ton retour laissa place à ce que je lisais sur ton visage comme une tristesse, une déception. Tout le monde semblait réussir, et tu semblais laissée de côté, et il ne semblait pas que tu parvenais à faire entendre tes craintes. Je pris alors la décision d’en parler ouvertement à l’équipe de direction. Je ne voulais pas que cela paraisse une intervention mal placée dans un département qui n’était pas le mien, alors je décidai de prendre le contrepied.
C’est au détour d’une revue du budget que je lançai : « Je ne pense pas qu’elle a sa place dans notre nouvelle organisation. Depuis qu’elle est revenue, elle semble de plus en plus éteinte et pas du tout alignée. »

Comme je m’y attendais, ce fut la levée de boucliers, chacune des personnes présentes prenant ta défense. Je continuai : « Si on veut la garder, nous devons lui faire une meilleure place que cela. Dans le cas contraire, nous devrions utiliser le budget de son rôle pour autre chose. »
Je me faisais rapidement dire que ce n’était pas mon rôle, pas mes responsabilités. Que si quelque chose était à faire, ce serait à ton manager d’en décider. Je n’écoutais pas les remontrances. Elles n’avaient pas d’importance. Je les avais forcés à prendre parti, à te protéger, je pensais que dès lors ils prendraient leurs responsabilités et se remettraient en question.

J’avais fait ce que j’avais à faire, et je n’y pensais plus, comme libéré d’une responsabilité qui n’avait jamais été la mienne. La semaine suivante, après la rencontre direction, je suis pris à part : « Occupe-toi de construire un rôle pour elle comme tu l’as fait pour les autres. Il me semble que ce sont des responsabilités que tu as déjà eues, non ? À compter de la semaine prochaine, je la mets dans tes équipes. »
C’était ma veine. Je pensais m’être éloigné du problème, je n’avais finalement fait que m’y associer. Je n’avais ni le temps, ni intérêt à le faire moi-même, et pourtant, je ne voyais pas comment je pourrais faire autrement maintenant.

Les semaines et les mois passèrent et je prenais le temps de t’accompagner dans ces changements. Nous prîmes le temps d’apprendre à nous connaître, de nous comprendre. D’identifier tes forces, les points que tu souhaitais améliorer, et ceux qu’il te faudrait apprendre à affronter, bien que tu n’en aies pas envie. Je découvris qui se cachait derrière cette personnalité au prime abord timide et réservée. Chaque occasion de collaborer, de construire ensemble était passionnante. Ta curiosité, ton attention pour les détails, ton désir de faire de ton mieux me donnaient envie d’être à la hauteur, de ne pas te laisser tomber. Il semblait que tu prenais une part active à m’encourager à donner mon meilleur alors qu’au départ j’espérais me débarrasser de cette tâche. Ce qui était une corvée de plus s’est rapidement transformé en interaction que j’attendais de plus en plus avec impatience, et pour laquelle je ressortais plein d’énergie et d’ambition.

Au détour de cette relation de travail, stimulante et passionnante, ont commencé à apparaître d’autres sentiments. Alors que tu prenais de plus en plus tes repères, que tu gagnais confiance en toi, tu partageais aussi davantage sur toi, sur ta vie personnelle. J’étais parvenu à éveiller ta curiosité et ton ambition professionnelle, t’encourager à vouloir plus et à construire un cadre dans lequel tu t’épanouissais. Et pourtant, lors de nos conversations plus informelles, je comprenais qu’à la maison non plus tu n’étais pas tout à fait sûre de trouver ta place. Ton rôle de maman, ta relation avec ton conjoint, tes aspirations personnelles, tout semblait en demi-teinte, riche de nouveautés, de belles surprises, de déceptions.

C’est au fil de ces discussions que j’appris à te voir au-delà de notre collaboration. Pour cette personne ayant tant de qualités, mais un désir si fort de ne pas attirer l’attention que tu peux laisser la vie prendre le dessus sur tes désirs, sur tes envies, sur tes besoins. Je me reconnaissais alors en toi, bien plus encore que dans notre éthique de travail partagée. C’était rassurant, presque réconfortant de savoir que quelqu’un d’autre vivait une vie similaire. Une vie dans laquelle personne ne nous donne vraiment de place. Une vie dans laquelle nous sommes tellement occupés à prendre soin des autres qu’on en oublie de plaider pour soi-même.

Je me surpris alors à penser à toi en dehors du travail. À me demander comment tu allais durant les fins de semaine. À nourrir la même inquiétude, la même envie de te savoir épanouie à la maison comme nous avions permis que ce soit le cas au travail. C’était étrange, dérangeant. Je n’avais jamais ressenti cela pour qui que ce soit, et encore moins dans le cadre du travail. Dans le même temps c’était enivrant, excitant. Plus les mois passaient, plus je laissais grandir un feu, un désir. Jamais je n’aurais pu t’approcher de la sorte, te dire ce que je ressentais. Mais d’une certaine façon, je me disais que tu devais t’en rendre compte. Comprendre que ce qui avait commencé sept mois plus tôt comme une simple tâche administrative s’était transformé en quelque chose de plus riche, de plus fort. Dans un monde dans lequel nous ne nous laissions être que le soutien des autres, nous pouvions nous intéresser l’un à l’autre.

Tu étais en couple, avec un enfant. J’étais en couple aussi. Mon éthique de travail ne me permettait pas de laisser paraître mon intérêt grandissant pour toi. Alors que j’étais convaincu que ce n’était pas réciproque, je me laissais surprendre par le goût de l’interdit : et si tu ressentais la même chose. C’est là que mes pensées ont dérapé.
Jusqu’alors, tu étais au mieux une responsabilité professionnelle, au pire une personnalité réconfortante en laquelle je me reconnaissais. Petit à petit mes pensées devinrent de plus en plus interdites. C’est près de quinze mois après le début de notre collaboration, et suite à une promotion bien méritée, que tu changeas d’équipe et de manager, que je me surpris à avoir des pulsions bien différentes. C’est comme si tout à coup, le cadenas qui renfermait mes plus profonds instincts s’était brisé. Alors que nous passions de moins en moins de temps ensemble du fait de tes nouvelles responsabilités, je ne parvenais pas à te sortir de mon esprit. Et lorsque les journées et les semaines étaient trop intenses pour que je pense à toi, c’est dans mes rêves que tu me rendais visite. Tel hier soir.

Le scénario qui se joue alors est toujours le même. Tous deux introvertis, bien trop gênés de nos envies, nous ne parvenons plus à cacher notre attraction l’un pour l’autre. À la fin d’une journée au bureau, nous nous surprenons à nous regarder longuement. Il ne reste plus que nous, rien ne nous force à détourner le regard. Ce qui commence comme une surprise de voir l’autre ne pas baisser la tête d’embarras se transforme rapidement en un appel tacite. Et si nous nous comprenions ? Après de longues secondes à nous observer, nous faisons simultanément un hochement de tête. Oui, nous nous comprenons. Nous acquiesçons de nouveau et nous sourions. Nous ne sommes pas dupes. L’attention que nous nous sommes portée pendant plus d’un an n’est pas insouciante. Nous voulons pour l’autre ce qu’il y a de mieux, ce que nous pensons qu’il ne peut pas réclamer pour lui-même. Au travail, mais aussi au-delà.

Nous rangeons nos sacs en silence, chacun de notre côté. Nous avons joué cette scène tant de fois dans nos esprits sans jamais penser qu’elle se réaliserait un jour. Nos mains tremblent d’excitation alors que nous rangeons nos affaires. Une chaleur nous monte respectivement au visage. Nous savons ce que l’autre ressent, nous sommes similaires. Et pour une fois, nous allons laisser parler nos désirs, nos envies, nos besoins.

Je termine en premier, j’enfile mon manteau, je mets mon sac sur mon dos, je m’approche de toi. C’est la première fois que je me tiens si près de toi. Tout est plus intense, la lumière qui nous entoure, la chaleur de la pièce, le contour des traits de ton visage. Le souffle court, je te demande : « Tu es sûre ? ». Tu acquiesces d’un signe de tête. Ce qui était un espoir interdit devient réalité. Je sens mon ventre se serrer. Je pense, le plus rapide serait d’aller à l’arrière du bureau, il ne reste plus que nous, il n’y a pas de caméra. Je ne peux m’empêcher de penser que tu mérites mieux, que tu voudrais mieux. Je suis saisi de l’envie de t’embrasser. Pas maintenant, pas comme ça, pas ici.
Je te caresse le dos de la main du bout des doigts : « Suis-moi ». Nous marchons vers la sortie, je sors les clés, je ferme le bureau. Nous nous fixons droit dans les yeux tout en attendant devant l’ascenseur. C’est la seconde fois que nous soutenons le regard l’un de l’autre. Jusqu’à maintenant, chacun avait toujours rapidement détourné son attention lorsque surpris à observer l’autre. J’essaye de penser, où aller, quoi faire. Je ne peux pas croire que je n’ai pas d’idée, que je suis pris par surprise. Je veux quelque chose de bien, je veux que tu aies quelque chose de bien. L’idée me vient, quelques rues plus loin se trouve l’hôtel dans lequel résident nos clients lorsqu’ils sont de visite. Je te souris, tu reconnais ce sourire aux nombreuses fois où j’ai eu des idées pour t’aider dans tes défis. Tu souris aussi.

Nous quittons l’immeuble et marchons en direction de l’hôtel. Il n’est qu’à quelques dizaines de mètres. Je paye rapidement pour une chambre et nous nous retrouvons dans l’ascenseur qui mène à notre étage. Mon envie de t’embrasser revient de plus belle, plus forte, plus intense. Je peux sentir ma propre respiration s’accélérer, être plus chaude alors que l’excitation monte. Pas encore, pas ici, pas comme ça. Je remarque tes joues roses et un léger reflet de lumière trahir ta transpiration. Tu es excitée aussi.
Nous entrons dans la chambre en silence l’un après l’autre. Et je me retourne rapidement, je ne peux plus me retenir. Je laisse tomber mon sac sur le bout du lit. Une dernière fois, comme pour me rassurer que tout ceci est vrai, je te demande une dernière fois : « Es-tu sûre ? ». Essayant de garder ton souffle, tu réponds dans un murmure : « Oui ».

Je m’approche délicatement. Tu es si belle. C’est une tempête qui se joue en moi, fracassant tout sur son passage. J’oscille entre le désir brûlant de te serrer contre moi, de sentir nos corps se toucher, et l’envie de ne pas te brusquer, de prendre mon temps pour te laisser profiter de cet instant. Pour que ce moment ne soit qu’à toi, pour toi. Je te prends la main alors que je m’approche pour t’embrasser. Je prends mon temps. Tu laisses la première seconde passer, comme surprise, puis alors que je ne recule pas, tu m’embrasses en retour, serrant ma main. Je fais glisser ton sac au sol et j’ouvre ton manteau. Tu fais de même. Nous continuons à nous embrasser, de plus en plus intensément alors que nous nous déshabillons l’un l’autre. Je sens ton odeur, le goût de ta langue, la douceur de tes cheveux sous mes doigts alors que je les glisse lentement derrière ta tête.

Je retire ton chandail, et je découvre des yeux les premières parties de ton corps. Je m’arrête un instant, tu es parfaite. Avant que ce soit gênant, je te dirige vers le lit. J’ai mon idée en tête. Je m’allonge lentement à côté de toi, et alors que je t’embrasse de nouveau, je caresse ton ventre, tes côtés, ta poitrine, pour remonter jusqu’à ta gorge, puis caresser ton visage. Je redescends ma main d’un mouvement fluide et j’ouvre les boutons de ton pantalon pendant que tu ouvres les boutons de ma chemise.
Je pourrais te dévorer. La chaleur est insoutenable, et l’excitation me donne presque le vertige. Je t’embrasse dans le cou, enivré par l’odeur de ta peau. Je me dresse et me mets à descendre de baisers le long de ton corps. Tu gémis, basculant ta tête en arrière, te relâchant. Mes baisers arrivent à la ceinture de ton pantalon. Je le retire délicatement. J’en profite pour te regarder du coin de l’œil. Tu es tout ce que j’ai toujours imaginé. Je vois le dessous de ta petite culotte toute mouillée. Cela m’excite encore davantage, mais je ne ressens que le désir de te satisfaire, de te plaire. Je retire ma chemise et je m’allonge de nouveau contre toi, cette fois-ci nos peaux se touchent pour la première fois. Je prends un instant pour te regarder à nouveau dans les yeux. Nous nous fixons. C’est comme si nous n’arrivions pas à y croire, et pourtant nous sommes là, ensemble, enfin, seuls. C’est comme si le monde avait cessé d’exister, qu’en cet instant il n’y avait que l’océan infini de tes yeux dans lequel je suppliais de me perdre, et rien d’autre.

Je t’embrasse de nouveau, nos corps chauds collés l’un à l’autre, nous agrippant comme si nous ne voulions plus laisser filer ce moment. Après de longues minutes à nous embrasser, à nous caresser avec tendresse, je laisse mes doigts descendre de nouveau sur ta culotte. J’effleure tes cuisses, je glisse le long de toutes les courbes de ton entrejambe. Je remonte et je sens ta vulve gonflée sous le coton humide. Je presse ma main, pour ne faire qu’un avec ton sexe. Je me mets à te caresser langoureusement, tu gémis de plus en plus fort, le souffle de plus en plus court.

Mes lèvres quittent ta bouche pour parcourir ton corps de nouveau, mais cette fois-ci, avec une destination. Je t’embrasse les seins, décalant ton soutien-gorge, les prenant avec fermeté de mes grandes mains. Je continue à descendre progressivement vers le bas de ton ventre, alternant baisers et caresses. Je veux te faire te sentir désirée, unique. Je veux te donner toute mon attention, tout mon être. Que ce moment ne soit qu’à toi. J’embrasse le dessus de ta culotte, reproduisant les mouvements de mes mains plus tôt. Je dessine de mes lèvres les contours de tes cuisses, et je finis par embrasser ta vulve. L’odeur de ta mouille m’enivre. C’est une nouvelle vague de chaleur à la limite du vertige qui jaillit dans tout mon corps. J’oscille entre gêne et plaisir. Je retire doucement ta culotte et découvre ton sexe gonflé, si appétissant. Je rapproche mon visage des lèvres de ton plaisir.

J’y dépose de doux baisers. Je veux te mettre à l’aise, je ne veux pas succomber au désir pressant de te dévorer. Pas tout de suite. Je m’agenouille au bord du lit pour que mon visage soit à la hauteur parfaite pour te faire du bien. Mes petits baisers se font de plus en plus insistants, puis s’agrémentent de petits coups de langue, qui deviennent à leur tour un long et pressant cunni. Je t’entends gémir de plus en plus fort, tirant sur les draps de plaisir. Cela m’excite de plus en plus. Je sens mon sexe se durcir dans mon pantalon. Mais rapidement je m’oublie de nouveau. Je me perds dans les mouvements de ton bassin, saisissant tes cuisses, tes fesses, tes seins de mes mains alors que ma bouche rythme ton plaisir. Je veux que tu viennes, que tu jouisses sur ma langue. Je veux te sentir exploser. Alors que mon cunni devient de plus en plus intense, mes caresses le sont elles aussi. Je te pétris, je veux que tu te sentes désirée. Je veux te transmettre qu’en cet instant, ton plaisir est la seule chose qui compte au monde pour moi. Tu passes tes mains dans mes cheveux, tu prends l’arrière de ma tête et presses encore davantage mon visage contre ton sexe. Tu ne résistes plus, tu n’as plus de gêne. Te savoir libre de vivre ce moment m’excite encore davantage. Je redouble d’effort. Viens, viens pour moi.

Alors que tu presses mon visage encore un peu plus fort contre ton sexe, tu lèves légèrement les jambes pour que mes mouvements de langue puissent te parcourir de l’entrée de ton vagin à ton clitoris. Mes mouvements se font plus intenses, plus longs pour répondre à ton invitation. Ton sexe est détrempé d’un mélange de mouille et de salive. Alors que dans un mouvement supplémentaire j’arrive à nouveau au niveau de ton clito, tu exultes, je sens que tu jouis. Je reste là, maintenant l’intensité de mes coups de langue pour que tu puisses vivre pleinement ce moment, puis ralentissant, adoucissant doucement la pression. Je sens ton corps qui se relâche, qui se détend.
Je remonte doucement le long de ton corps, essuyant la mouille de mon visage alors que mes lèvres passent sur ton ventre, tes seins. Je m’allonge à ta hauteur. Tu sembles gênée de nouveau. Je te serre contre moi. Je veux te rassurer. Tu m’as fait tout autant de bien que tu en as ressenti. Je ne sais pas comment te le dire. Je murmure : « J’en avais tellement envie… ». Tu me regardes. Tu souris.

Tu m’embrasses. Je réalise. C’est la première fois que c’est toi qui l’initie la première. Des papillons me parcourent le ventre, et un frisson me descend le long du dos. En cet instant, tu es mon univers, le temps se fige. Je veux que tu ressentes tout le bonheur du monde, je veux que tu sois la seule chose qui compte, et que tu n’aies pas peur, pas de gêne, pas d’envie de te cacher, que tu te laisses vivre cet instant. Tu sembles y parvenir. Je suis heureux, apaisé, comblé.

Soudainement, tu vois l’heure, tu dois partir prendre le dernier train pour chez toi. Le monde extérieur s’impose à nous. Tu te rhabilles, j’essaye de ne pas laisser paraître mon inquiétude. Je ne veux pas que tu regrettes, je ne veux pas que tu t’oublies de nouveau. Nous enfilons nos manteaux en silence et prenons nos affaires. Tu t’apprêtes à sortir de la chambre, je te retiens un instant. Je te ramène contre moi. Une dernière étreinte, un dernier baiser. Il est court, il est plein d’anxiété. Nos corps retrouvent la distance familière qui les a séparés cette dernière année.

Je marche quelques rues avec toi jusqu’à la gare. Il y a tant de choses que je voudrais pouvoir te dire. Tout ce que je ressens, tout ce que je voudrais, tout ce que cela veut dire pour moi. Je ne sais pas comment. Je ne dis rien. Tu accélères le pas, j’ai envie de te rattraper, je ne le fais pas. Alors que je vois ta silhouette qui s’éloigne, je me rappelle tes courbes, le grain de ta peau, ton odeur. Tu disparais dans le hall. Je m’assois. Est-ce vraiment arrivé ? Que va-t-il arriver désormais ? Je suis assailli de mille questions, et dans mes inquiétudes, tout ce à quoi je pense c’est ton bien-être. Comment te sens-tu ? J’espère que tu comprendras, que mes gestes ce soir auront su parler les mots que je ne parviens pas à prononcer.

C’est en général à ce moment-là que je me réveille, le souffle court, une boule dans la gorge, en sueur. Cela me prend toujours quelques minutes à reprendre mes esprits, et quelques jours à te chasser de mes pensées. Et pourtant, tu ne les quittes jamais vraiment.

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Merci pour votre lecture. Il s’agit de mon premier récit.

Vous l’aurez probablement deviné, il s’agit davantage d’une confession que d’un récit. J’espère qu’il me permettra de gagner en paix d’esprit, mais aussi à celles et à ceux dans une situation similaire de savoir qu’ils ne sont pas seuls.

Il s’agit du rêve le plus fréquent que je fais. Il a cependant une suite, un autre épisode qui naît au plus profond de mes nuits.

Si vous souhaitez en savoir plus, publiez un commentaire et je prendrai le temps de le partager lui aussi.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Très beau récit

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Magnifique et tellement vrai!



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