Chloe, à Paris et avant - 2/3

- Par l'auteur HDS Misa -
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Auteur femme.
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Récit libertin : Chloe, à Paris et avant - 2/3 Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-09-2014 dans la catégorie Plus on est
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Chloe, à Paris et avant - 2/3
2ème partie
« « Vous vous souvenez de Chloe ? Elle nous a raconté sa rencontre avec Lucie. » »
Elle m’a raconté les dix minutes de notre rencontre, une semaine plus tard en entourant sur son doigt une mèche de mes cheveux … pendant que j’essayais d’enrouler sur mon doigt une mèche trop courte, brune et brillante, aussi douce que ses cheveux qui m’avaient irrésistiblement attirés vers elle.
C’était la seconde fois qu’on se voyait, un vendredi après-midi.

J’avais enfin trouvé le courage de m’arrêter au salon où elle travaillait et elle s’était invitée chez moi …
— Je connais même pas ton prénom ! moi c’est Lucie.
— Chloe … sans rien sur le « e » …— D’accord, rien sur le « e » … C’est quand un peu bizarre d’attendre d’être en petite culotte et soutif pour échanger nos prénoms !

C’était comme un jeu, elle me provoquait, enlevait un vêtement en même temps que moi …Elle a enlevé son manteau quand j’enlevais le mien et s’est déchaussée comme moi. Elle riait, la tête penchée sur son épaule et sourcils levés :— Tu continues ?
Elle riait en se mordant la lèvre, les doigts sur les boutons de son gilet de laine.
Ma veste de tailleur et son gilet.
— Encore ?
Elle tapait du bout d’un doigt le bouton de son chemisier entre ses seins en mordant son rire à pleines dents.
Son chemisier et le mien. Elle attendait en riant Ma jupe et son pantalon. Elle riait encore quand j’ai enlevé mon collant.
Je vous ai raconté comme parfois je m’étais trompée. Ce jour-là, depuis qu’elle s’était approchée de moi au salon pour m’embrasser sur la joue, ses mains qui serraient les miennes, j’étais sur un petit nuage. Un peu inquiète malgré tout quand on attendait le bus, un peu moins quand elle a pris ma main dans la rue et l’a gardée dans la sienne dans l’ascenseur et qu’elle se tenait tout contre moi et qu’elle me regardait en riant. Après … je savais pas trop ! Sauf que, excusez-moi, c’est pas très élégant, mais j’avais commencé à mouiller ma petite culotte dans l’ascenseur, et pendant la séance d’effeuillage, je vous dis pas !
Si j’avais eu le choix ? Je crois que je me serais déshabillée dans la salle de bain, hors de sa vue. Avec mon collant enfilé par-dessus une culotte … et qu’est-ce qui m’avait pris de mettre ce vieux machin ce matin, je ne me sentais pas très sexy ! La première vision de moi que je lui offrais, ça aurait pu être mieux ! Mais sur le moment, j’y pensais pas trop. Je me suis dépêchée de me débarrasser du collant après avoir enlevé ma jupe. Pour ma culotte, j’attendais. C’était son jeu. C’était elle qui montrait la première. Et puis c’est mes yeux qu’elle regardait … au début. Après j’ai vu son regard baisser. Elle a pincé les lèvres et haussé les sourcils, et elle riait.
— Bon d’accord, je suis pas aussi élégante que toi, c’est pas une raison pour te moquer …— Je me moque pas ! C’est plutôt … mignon … et flatteur !
Quand je vous ai dit que je mouillais ma petite culotte, c’était pas des mots en l’air… et c’est ça qu’elle avait vu.
Elle riait encore plus quand j’ai caché mon ventre de mes deux mains et elle a fait vers moi les trois pas qui nous séparaient. Elle a posé ses mains sur mes joues et s’est penchée pour poser un baiser sur mes lèvres.
… ses lèvres et son souffle chaud sur ma bouche, les dentelles de son soutien-gorge sur mes seins, son ventre qui frôlait les mains dont je me cachais … Elle a reculé son visage et ses mains descendaient sur mes bras, les suivaient entre nous jusqu’à mes mains qu’elle a écartées. Elle souriait en les soulevant pour les poser sur ses épaules et ses mains encore entre nous, effleurant ma peau au passage du bout de ses doigts, son sourire plus grand de mes frissons.
Je baissais la tête pour suivre des yeux le dos de son index sur mon ventre et sur cette vieille culotte bleu ciel à petites fleurs blanches que j’avais mise ce matin, parce que j’étais bien dedans, malgré les élastiques fatigués, que je me suis jurée de jeter, et qui est encore dans mon tiroir. Du dos de son doigt elle descendait, jusqu’au mouillé qui avait traversé le coton, qu’elle bousculait, qu’elle repoussait tout doucement plus profond en arrondissant les lèvres en un « oh… » avant de rire de mes sourcils froncés de fausse réprobation.
Je gardais mes mains sur ses épaules, je lissais sous mes doigts ses cheveux comme j’en avais rêvé quelques jours plus tôt, ce qui m’avait poussé à la suivre.
J’ai fermé les yeux. Je la laissais faire, je voulais que ça dure, qu’elle fasse ce qu’elle voulait de moi, tout doucement, que ça dure longtemps.
Sa langue piquait mes lèvres, ses lèvres et ses dents mordaient … le dos de son doigt sur le coton mouillé de ma culotte et le frôlement de ses dentelles sur mes seins, sa main sur ma hanche qui caressait et pinçait, sa langue sur la mienne et son doigt plus profond qui déformait le coton … profiter, goûter, déguster … je tremblais et ma peau se piquait de frissons de toutes ces sensations, de la douceur soyeuse de ses cheveux où mes doigts se noyaient …— J’ai rêvé de toi …Ses mots et les miens, entrecoupés de baisers, ses bras fermés autour de moi et nos corps serrés, mes seins pressés et nos ventres collés, la chaleur partagée de nos cuisses, nos souffles mêlés, le temps, le temps n’existait plus.
Ses mains dans mon dos ont bataillé avec les agrafes de mon soutien-gorge et j’ai abandonné la douceur de ses cheveux pour dégrafer le sien, nos bras tendus impatients à faire glisser les bretelles, cous tendus pour garder le baiser à nos lèvres, et un gémissement quand sa main soulevait mon sein et que ses doigts s’y crochaient, durs, presque douloureux, libérateurs de tension, l’autre main sur ma nuque pour plaquer ma bouche à la sienne et un baiser plus profond, affamé, mes doigts serrés sur ses fesses dures pour plaquer mon ventre au sien, elle, moi, mon désir et le sien, les gestes pour l’autre et pour soi, les mêmes, ses bras glissés sous les miens qui bousculent pour serrer plus fort nos peaux qui se collent l’une à l’autre, plus de mots, des soupirs soufflés, des respirations retenues, oppressées, l’attente dans les yeux.
Depuis le début je savais que ce serait elle qui choisirait le moment. Elle m’a repoussée de ses mains à mes épaules, ses yeux plantés aux miens. Une main sur ma joue, un doigt qui froissait mes lèvres qui embrassaient, ses mains sur mes seins pressés l’un à l’autre, mes tétons balayés de ses pouces, ses mains glissées lentement à mes hanches, dans mon dos, les doigts tendus sous le coton sur mes fesses, plongées profond jusqu’au pli sur la cuisse, qui remontaient doigts durs et me faisaient dresser sur la pointe des pieds.
Mains à ma taille, elle s’est penchée pour un baiser à ma lèvre mordue et lentement s’est agenouillée devant moi sans qu’une seconde son regard ne lâche le mien. La première j’ai cédé, fermé les yeux. Ses mains de ma taille à mes fesses, remontées dans mon dos pour lisser ma peau et calmer les frissons, remontées sous mes seins qu’elle presse durement et caresse après, qui descendent sur mon ventre et s’écartent pour laisser sa bouche embrasser et ses lèvres suivre lentement la taille de la culotte de coton, l’étire fort de ses dents et la relâche pour un claquement sur mon ventre.
Elle a fait glisser la culotte d’abord sur mes fesses pour l’abandonner là et caresser la peau grenue de tension, l’a faite glisser lentement sur mes cuisses jusqu’à mes pieds qu’elle soulevait l’un après l’autre pendant qu’elle balayait mon ventre dénudé de son souffle brûlant, posait ses lèvres pour un baiser léger glissé du pli de l’aine au rebond de la cuisse. Je gardais les yeux fermés, concentrée sur les sensations délicieuses qu’elle provoquait de son souffle et de sa bouche, de sa joue appuyée sur ma toison pendant qu’elle finissait de m’enlever ma culotte, guidait mon pied d’une main, très écarté de l’autre, et sa main enfin sur moi, tellement attendue, ses doigts très loin entre mes jambes et la paume de sa main sur le bombé du sexe, qui prenait possession plus qu’elle ne caressait, plaquée très fort et les doigts qui se refermaient lentement, emprisonnant mes poils pubiens et étirant les chairs, serrant, volontairement possessifs et durs, me faisait plier les genoux et me mordre les lèvres. C’était tellement bon !
Elle n’a relâché la pression de sa main que pour aussitôt planter deux doigts au creux de mon ventre, sans précaution pour ouvrir ou écarter mes lèvres d’abord. Je tremblais, mes doigts crispés dans ses cheveux, mon ventre basculé vers elle pour mieux m’offrir.
Et puis elle s’est faite douce, ses doigts tout légers, soufflant le chaud sur mon sexe et soudain sa morsure, ses dents serrées sur les chairs tendres, qu’elle embrassait après, son nez noyé dans la broussaille sur mon ventre.
Je l’ai repoussée, je l’ai relevée. Elle riait dans mes bras serrés autour d’elle, elle riait sous mes baisers pendant que je la poussais pour contourner la table du salon, repoussais du pied la porte de la chambre et que je m’allongeais sur elle en travers du lit.
Elle voulait me repousser mais je retenais ses bras pour l’empêcher de reprendre ses caresses :— Moi d’abord … En me redressant je lui ai enlevé son petit slip blanc en dentelles. Agenouillée au bord du lit j’ai bousculé ses jambes de mes genoux et je l’embrassais à demi allongée sur elle, une main glissée entre nos peaux humides de désir pour la caresser, aussi dure qu’elle l’avait été au début avec moi, prenant possession de son sexe à mon tour sans précaution. Elle riait, ses mains sur mes joues pendant que je plantais un doigt dans son sexe aussi trempé de désir que je savais le mien, écrasant et faisant rouler ses lèvres sous ma paume appuyée fort sur la proéminence du Mont de Vénus. Elle soulevait le bassin au-devant de ma main, accompagnait ma caresse brutale d’oscillations des hanches en gémissant sous mon baiser, soulevait plus haut ses genoux quand je joignais un autre doigt au premier dans son vagin et les poussais plus profond.
Elle n’avait pas voulu mon plaisir de ses premières caresses, je ne cherchais pas non plus le sien dans l’instant. Ces premiers gestes étaient une expression de désir pur.
Et le moment de la douceur est venu. Le moment du plaisir à donner et à recevoir. Douceur au début, douceur mais pas que. Comme moi elle aimait prendre et imposer, comme moi elle aimait être bousculée. Et comme moi aussi elle aimait la douceur et l’abandon.
Le premier plaisir, le premier orgasme, j’ai pris mon temps, pour la garder longtemps en suspens, tout près et retenant longtemps, pour les supplications dans ses yeux quand je ralentissais la danse de mon doigt sur son clito, douce torture de l’attente pour une délivrance après, meilleure d’avoir été tant voulue.
— … tu vas me le payer …Et j’ai payé. Elle était experte à ce jeu-là, experte à prolonger et relancer l’orgasme.
Le soir tombait quand rassasiées pour un temps de plaisir l’une et l’autre on s’est mise à parler. De nos vies et de notre rencontre, des jours à rêver, à espérer sans oser cette deuxième rencontre.
Notre rencontre, le trou noir, cette heure de ma vie dont je ne me souvenais plus, c’est elle qui m’a raconté. Elle était adossée à la tête du lit et jouait de chatouilles sur mes seins. J’étais allongée en travers du lit entre ses jambes, une joue tout en haut de sa cuisse, son autre jambe passée par-dessus moi.
— Je me souviens de toi dans le bus … tes cheveux … j’avais envie d’y glisser les doigts. Ils sont beaux tes cheveux. Je t’ai suivie dans la pharmacie, et après, plus rien. Juste que je t’ai laissée devant le Salon où tu travailles, et ton signe quand je me suis retournée avant de traverser le boulevard …— J’étais tombée dans l’escalier en partant de chez moi. Tu m’as massé le poignet avec le baume que j’avais acheté à la pharmacie et tu m’as bandé le poignet au café. T’avais l’air complètement … ailleurs ! … Tu veux me faire des bouclettes ?
En l’écoutant me raconter, je faisais tourner sur un doigt une mèche de ses poils pubiens, très noirs, presque pas frisés et très longs :— Ils sont longs … tu les coupes jamais ?
— Là ? non … Je m’épile que sur les cuisses et dans l’aine … là où toi t’en as besoin !
— Pas eu le temps … j’avais pas prévu … toi ! C’est moche ?
— Non, t’es belle ! Je te ferai ça au salon.
— T’épiles les dames ?
— Pas très souvent.
— Tu fais quoi ?
— Gérante. Et puis quand tu dis « les dames », c’est réducteur : on épile aussi les messieurs !
— Non !
— Ben si ! Il y en a de plus en plus …— Ils se font épiler quoi ?
— Le torse le plus souvent, et certains, tout !
— Oh ?
— Ouais ! On a une spécialiste qui fait ça !
— Elle doit rigoler !
— Mmm mmm, des fois … elle nous raconte !
— T’as jamais fait, toi ?
— Une seule fois … mon mec ! … J’aurais dû te dire …— Que t’as un mec ?
— Oui …— T’auras plus de temps pour moi ?
Il y avait eu un petit blanc dans la discussion. Elle avait l’air gênée. Moi ? Un petit pincement, bien sûr …Elle m’a attirée dans ses bras :— Oh que si ! j’aurai plein de temps pour toi … autant que toi tu en auras ! T’es fâchée ?
— Non … Il est beau ?
— Quoi ?
— Ton mec … il est beau ? Tu me le présenteras ? S’il est jaloux, je me tiendrai bien, promis !
— Ce soir ?
— Quoi, ce soir ?
— Je te le présente ce soir, si tu veux !
— Peux pas, chuis pas épilée !
— Ben t’as qu’à rester habillée !
— C’est moins drôle !
— Eh ! Tu déconnes ?
— Ah ! … t’es pas prêteuse …Elle m’a repoussée et s’est redressée. Elle m’a faite lever à mon tour et m’a entraînée vers la salle de bain en me tirant par la main :— T’as un rasoir ?
— Qu’est-ce qu’il te prend ?
— Si tu veux être belle et que t’as envie d’enlever ta culotte, faut que je te prépare !
— Eh ! je rigolais !
— Moi aussi, mais on sait jamais … allez assieds-toi et écarte les cuisses !
— Comment tu me parles !
— Allez ! Zou !
— Tu lui parles comme ça, à ton mec ?
— Bien sûr !
— Et tu le rases aussi ?
— Je t’ai déjà dit, je l’épile ! C’est comme ça qu’on s’est connus.
— Tout ?
— Tout !
— Moi tu m’en laisses, déconne pas !
— Pour ce soir, ok. Après, on verra ça au salon !
— Dans tes rêves !
— Je suis convaincante, des fois …— Aucun doute …Pour étirer la peau dans l’aine en haut de mes cuisses, elle pinçait mes lèvres à deux doigts d’une main et les faisait rouler doucement entre ses doigts, rasait de l’autre … convaincante … aucun doute, vraiment, elle approchait sa bouche tout près pour chasser les poils en soufflant sur ma peau :— Je rase pas trop, je ferai mieux au salon demain matin.
— Moi qui croyais faire une grasse matinée !
— On partira à 9h00.
— On partira …— Prends ta brosse à dents, tu dors chez nous.
— Euh …— Discute pas ! S’il te plaît … allez ! on vient à peine de se trouver …— Mais …— T’inquiète pas, allez rhabille-toi !

Il s’appelle Eduardo. Il est péruvien. Elle m’avait un peu expliqué en chemin dans le bus. J’avais eu un peu de mal à la croire. Et pourtant …
Il est venu nous ouvrir quand elle a sonné au lieu de chercher ses clés. Cheveux bruns et courts, un grand sourire aux lèvres, les yeux presque noirs … mais ce qui attirait le plus le regard, c’était ses pectoraux gonflés et la largeur de ses épaules sous le polo Lacoste bleu ciel qui moulait son torse. Il portait aussi un short mi-long blanc avec le même crocodile vert. Tout ça d’un coup d’œil ? Oui … mais un long coup d’œil interrompu par le bras de Lucie sur mes épaules.
Il souriait toujours quand elle a planté un baiser sur mes lèvres :— T’as pas de chance, la plupart du temps il est tout nu dans l’appart ! … Comment ça se fait que t’es habillé ? tu sortais ?
Il haussait les épaules en me regardant, les lèvres pincées, levait les sourcils en cherchant le regard de Lucie, les pommettes des joues bien rouges sous le hâle naturel de sa peau.
— Tu veux pas te mettre à l’aise ?
Lucie a caressé sa joue main ouverte :— Fais-moi plaisir …
Je vous ai dit que j’aimais bien les garçons aussi ? Oui … je vous ai déjà dit ! Et ce garçon était vraiment beau … et très nu quand il nous a rejointes.
Lui parfaitement à l’aise, Lucie aussi, moi … j’avais du mal à ne pas baisser les yeux ! et Lucie riait de la rougeur qui me montait parfois aux joues. Bon, il avait rien d’impressionnant, mais ces muscles noueux et toute cette peau dorée et … nue, très nue, c’était … émoustillant ! Et Lucie se moquait de moi … de mes yeux qui s’attardaient !

Je voudrais pas paraître prétentieuse, mais des sexes de garçons au repos, j’en avais pas vu si souvent : après l’amour, sans doute, mais après, ça ne m’intéressait plus vraiment, je regardais ailleurs sans doute, et avant l’amour, au moment de glisser une main sous un slip ou un caleçon, ceux que j’avais fréquenté avait une toute autre allure qu’Eduardo, qui ne semblait pas du tout « ému » d’être nu auprès de Lucie et moi. C’en était presque vexant !
D’un autre côté, lui nu et bien sage dans le canapé à côté de nous, c’est bête, mais je trouvais ça touchant, touchant et mignon. Si j’avais été assise plus près de lui, je ne sais pas si j’aurais résisté longtemps, il aurait attiré ma main aussi sûrement qu’il attirait mon regard. Et Lucie riait !

Il a parlé de son pays avec un accent chantant, mélangeant de temps en temps des mots d’espagnol à un français très scolaire, et Lucie posait sa main sur sa cuisse, qui avait l’air si douce, pour lui poser une question, posait la main sur ma cuisse pour me prendre à témoin, sa main chaude et douce, et moi je guettais la main sur la cuisse, j’attendais, me disant « c’est pas possible, moi je mouille ma culotte et lui bande même pas ! » .

Sans préavis, en plein milieu d’une histoire d’Eduardo Lucie s’est levée et m’a tendu une main pour que je me lève aussi, et debout face à moi devant le canapé elle a déboutonné mon chemisier et dégrafé mon soutien-gorge dans mon dos, m’a faite pivoter de ses mains sur mes épaules pour me mettre face à Eduardo, a écarté mes mains dont je me cachais les seins pour les pétrir à pleins doigts.
Lui résister ? J’y ai pensé, juste un instant … et déjà elle baissait dans mon dos la fermeture éclair de ma jupe, baissait ma culotte de ses deux mains glissée sur mes hanches. Culotte étirée entre mes genoux qu’elle avait écartés d’une tape de sa mainsur mes mollets, je protégeais mes seins, le feu aux joues sous le regard sérieux du garçon, ses yeux rivés sur la main de Lucie entre mes jambes qui me fouillait à deux doigts tendus, son pouce butant entre mes fesses.

Et … et je me trouvais toute bête et très excitée d’être nue à deux mètres du garçon qui lui restait imperturbable sur le canapé, son sexe très brun, court et trapu sagement au repos sur les testicules soulevées entre ses cuisses serrées, elles très grosses, d’autant plus imposantes que son sexe me semblait petit.
— Il est toujours comme ça ?
— Toujours comment ?
— Ben … sans réaction. Il aime pas les filles ?
— Moins que les garçons, mais un peu quand même.
— C’est con … — Attends … Eduardo ? Tu veux ?
Lucie s’est redressée. De sa main dans mon dos elle caressait d’un ongle l’œillet brun crispé au creux de mes fesses et malmenait mes seins de l’autre main.
— Tu me fais mal …— Je sais.
Elle chuchotait à mon oreille …— Il est arrivé un jour au salon entre midi et 2 heures, les filles étaient parties déjeuner, j’étais toute seule. Il voulait prendre rendez-vous pour une épilation. T’as vu comment il est foutu ? Et puis il est beau, non ? D’habitude, c’est Jennifer qui s’occupe des mecs. C’est pas si courant, à peine un ou deux par mois, et elle reste jamais seule avec eux, y a toujours notre apprentie avec elle ou une autre fille du salon. Je sais pas pourquoi … il avait l’air gentil ! Je lui ai dit que je pouvais le prendre toute suite si ça l’arrangeait …… Eduardo nous regardait en souriant. C’est vrai qu’il avait une bonne tête et un joli sourire. Il fronçait un peu les sourcils en voyant Lucie me parler à l’oreille. Lucie pinçait un téton, l’étirait, griffait mes fesses de l’autre main, donnant parfois une tape sonore quand je me tortillais dans ses bras pour lui échapper.
— Reste tranquille.
— Mais tu me fais mal !
— Pas encore, pas encore, tu verras …— Eh ! T’es sadique ?
— Tu vas aimer … il était d’accord. C’était pas le premier, j’avais déjà fait à un homme avant, il voulait que le torse, et je m’étais arrêtée au ras du slip … il osait pas, et il m’avait quand même demandé en cours de route si je pouvais tout faire. Lui, Eduardo, il m’a demandé tout de suite si je faisais l’intégral.
— Ils ont pas des réactions … ils sont pas excités, les mecs ? Aïe !
— Chhhut … Y a toujours un moment où ils se mettent à bander. On est bien obligées de mettre nos mains un peu partout, c’est assez normal. Certains rigolent, d’autres sont gênés … on tire un peu plus fort sur les bandelettes, ça les calme ! Et puis on plaisante et ça va mieux.
— Aucun ne s’attend à un service … plus ?
— C’est pour ça qu’on fait ça à deux, en général ! Oh oh ! Notre jeune-homme commence à se réveiller …J’avais déjà vu. Je surveillais. Il suivait sur lui, de ses mains, les mouvements des mains de Lucie sur moi, les mains doigts ouverts sur ses abdos bien dessinés, remontait sur ses pectoraux pour pincer ses petits tétons bruns comme Lucie pinçait les miens.
— … il a une peau incroyable, d’une douceur ! Aussi douce que la tienne … pour ce qu’il fallait épiler chez lui, il n’y avait aucun doute ! le seul endroit où il avait du poil, c’était autour du sexe et entre les jambes, les aisselles, rien sur le torse et presque pas sur les jambes …Il serrait ses pectoraux et faisait gonfler ses tétons comme ceux d’une fille, comme les miens, à peine moins proéminents que les miens. Je n’ai pas des tétons imposants, mais quand même ! J’avais jamais vu un garçon avec des tétons comme les siens.
— Il veut se les faire percer, un anneau sur chacun … les premières réactions, c’est quand on passe la crème pour adoucir. Lui, rien ! Il restait tout mou, et t’as vu, il en a plutôt une petite. Après, nous, on fait à la cire froide, ça les calme ! Lui, ça a été le contraire. Pas de grimace, pas de petits cris comme certains, et certaines aussi, d’ailleurs, c’est quand j’ai commencé à arracher les bandelettes sur ses testicules qu’il s’est mis à bander un peu, elles sont grosses, bien dures, tu verras, il aime bien qu’on joue avec … Aide-le …
Elle m’a poussée vers lui, ses mains sur mes épaules pour me faire agenouiller devant lui.

« « Je suis d’accord avec vous ! C’est pas vraiment le moment de s’arrêter ! Et pourtant !
Il y aura une 3ème partie, bien sûr !
Soyez patientes, et patients, on se retrouve bientôt, d’accord ? Vous serez là ? » »
Misa – 08/2014

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