COLLECTION LIBERTINAGE. Le domaine. Début de la Saison III (11/15) - histoire érotique

Au cours de la saison II les choses ont évolué.
Pas ma cécité, je suis toujours aveugle.
Mon domaine, malgré des investissements coûteux tout va bien pour lui grâce à Maître Mathieu qui gère mes intérêts comme il le faisait du temps de mon père avant son décès.

Que nous est-il arrivé ?
Laurette et moi avons couché ensemble, faisant l’amour toute la nuit et moi qui cherche le bonheur à travers la queue d’un inconnu qui m’a fait l’amour trois fois, deux dans l’écurie et une fois dans ma chambre en montant par l’échafaudage placé là pour réparer mon toit je suis dans l’expectative ce matin.

Nous déjeunons sur ma terrasse avec Laurette quand son amant et jeune palefrenier, que maître Mathieu a embauchés pour s’occuper des chevaux et surtout de pompon cheval de trait qui va nous permettre de transformer le domaine vers un domaine bio m’interpelle.

- Patronne hier après notre entraînement de rugby avec l’équipe de Givry nous sommes allés en ville dans le kebab où nous faisons notre troisième mi-temps.
Nous étions attablés à l’extérieur avec mes potes quand quatre footballeurs de Mercurey sont arrivés.
Leur meneur un dénommé Olivier s’est assis dos à moi à quelques mètres.
Ils ont commandé des demis de bière qu’ils ont descendue rapidement au point qu’après cinq tournées j’ai bien senti qu’ils parlaient sans se rendre compte que d’autres les entendaient.
Parmi les cinq, il y avait un dénommé Louis, il était leur tête de turque étant au Perrier sous couvert que c’était lui qui conduisait.
Il restait sans rien dire jusqu’à ce qu’Olivier se lâche.

Ce que nous dit Lionel est incroyable.

- Arrêter les gars, on est méchant avec Louis c’est grâce à lui qu’il nous a amené la nana que je convoite et que j’ai pu la rencontrer.
Quand il s’est vanté d’avoir sauté la fille Dunant après une intervention chez elle avec les pompiers nous avons tous su qu’il se vantait.
Quand vous l’avez forcé dans ses retranchements, je l’ai obligé à nous promettre de tous faire pour l’amener jusqu’ici quand je me suis souvenu qu’elle me connaissait et qu’elle était devenue aveugle après une chute de cheval.
Une pétasse aveugle va rapidement me manger dans la main avant que je l’épouse et à moi son domaine, Rendez-vous compte, 30 hectares le petit domaine aura bouffé le gros simplement avec un coup de queue.
Quand elle aura goûté à mon baobab, vous qui le voyez souvent sous la douche des vestiaires vous savez que lorsqu’une fille a grimpé à ses branches elle devient folle de lui.
Alors Louis respect, ta place dans mon exploitation sera à toi dès que je l’aurais bagouzé.
Je l’ai rencardé au téléphone tout à l’heure samedi soir, je vais y aller en douceur.
Petits plats, musique douce dans la voiture, si j’arrive à lui enlever sa petite culotte j’aurais gagné la première manche.

Le salaud, il veut me flouer, Laurette me regarde, je la regarde.

- Lionel tu te fiches de la patronne, il est impossible que ces mecs aient dit cela et que tu aies pu les entendre.
- Je dis la vérité, j’étais de dos par rapport à leur chef Olivier et à Louis que j’avais vu la nuit de l’incendie.
Il lui était impossible de voir que j’étais là, je me gardais bien de me retourner et de donner l’impression d’écouter.
Patronne, je dois dire que Louis cette nuit-là n’avait d’yeux que pour votre nudité, je suis persuadé qu’à aucun moment il ne m’a vu.
- Merci Lionel je saurais m’en souvenir.

Le palefrenier repart vers l’écurie, j’ai échappé grâce à lui aux calculs machiavéliques de ce garçon qui a tenté de profiter d’une infirme.

- Véronique, tu m’as caché que tu avais rendez-vous avec cet Olivier.
- J’allais t’en parler après notre nuit, mon cœur mais il est vrai que j’avais du mal à te le dire.
Ce que je viens d’entendre change les choses et je vais l’appeler pour annuler notre sortie de samedi.
- Tu rigoles, tu connais ses plans, essaye de profiter de cet avantage pour retourner la situation à ton avantage.
- À quoi penses-tu, je vois bien que tu as une idée derrière la tête ?
- Eh oui, j’ignore encore comment la réaliser mais si c’était ton gros domaine qui mangeait le petit ?
- Et à ce titre, pour samedi.
- Tu sors avec lui, tu l’allumes juste ce qu’il faut pour que son baobab soit en ébullition et après l’avoir ferré nous aviserons.
- Mais tu vas être jalouse, je pensais qu’après cette nuit.
- Grosse bêtasse, tu es trop sentimentale, si nous l’amenons jusqu’à notre lit nous en profiterons ensemble.
- Tu crois que je suis capable de faire l’amour à trois ?
- Non, à deux avec un godemiché en chair et en os, gros comme un baobab.
Si je suis avec toi je serais là pour que ta tendance fleur bleue ne l’aide à ce que sa solution pour les domaines soit gagnante.
- Vu sous cet angle on va bien s’amuser.
- D’ici samedi on va affiner notre stratégie, dès que tu as une idée on en discute.

Le samedi arrive sans que mon inconnu ne se manifeste.
Il faut dire que je reste sagement dans les bras de Laurette dans ma chambre même si la fenêtre de notre chambre est restée ouverte.
En plus à part d’être acrobate, sans échafaudage escaladé la façade à mains nues serait un exploit.
La voiture de ce soudard est annoncée.

- Je t’emmènerais bien dans une boîte à Beaune danser, mais tu risques d’être bousculée Véronique et je tiens à prendre soin de toi.
- Que nenni beau cavalier, allons danser, j’adorais cela avant mon accident, avec toi qui sembles être sportif je suis sûr que tout va bien se passer.

J’ai failli me trahir en disant qu’il est footballeur alors que je suis susceptible de l’ignorer.
De plus être dans la foule m’évitent les chemins creux, il nous faut gagner du temps pour trouver une stratégie avant que je lui donne mon intimité.
Dans la boîte à part le début d’une bagarre vite arrêtée par les videurs car Olivier semble avoir le sang chaud quand un garçon vient me frotter de prêt.
Il l’a repoussé rudement.
Il faut dire que je suis à croquer dans une des tenues sexy que Laurette m’a passées, étant de la même taille.
Mes affaires étant trop conventionnelles pour elle, sa première idée c’est de le faire baver pour gagner du temps.
Nous retrouvons sa voiture.

- Tu es contente, je vais te reconduire, je peux t’embrasser ?

Les ennuis commencent, il a la bite qui doit lui chauffer, pourquoi refuser sa demande, il a été prévenent toute la nuit et la voiture si prête nous le savions.

- Je suis fatiguée, j’ai tellement profité de la musique que je suis épuisée, on verra cela devant chez moi.

Il démarre son moteur certainement frustré mais mon domaine vaut bien quelques petites concessions.
Quand nous arrivons il tente de recommencer quand on tape à la vitre alors que je sentais déjà le souffle de sa bouche près de la mienne.

- Vous vous êtes bien amusés, je t’attendais pour t’aider à rentrer, vous voulez boire un verre jeune homme ?
- Je vais partir merci, je peux venir te faire une visite demain après-midi ?
- Laurette je crois que j’ai un amoureux, Olivier a été un cavalier servant toute la soirée.

Nous éclatons de rire mais mon galant tien à jouer son rôle jusqu’au bout car je sens qu’il a contourné la voiture quand il me prend la main qu’il baise comme dans les meilleurs films.

- À demain Véronique 15 heures cela ira à moins que tu veuilles que je t’emmène au restaurant ?

Une nouvelle fois je biaise.

- C’est gentil mais je préfère que tu prennes ton maillot de bain et que nous profitions de ma piscine, les occasions sont rares au long de l’année et elle m’a coûté très cher.
- Alors ok, à demain.

Nous entrons pouffant de rire.

- Tu aurais pu me laisser m’amuser plus longtemps dans la voiture, tu es ma salope chérie.
- La salope c’est toi, qui se faisais baiser dans son écurie, pendant que tu t’amusais je travaillais.
Je me suis souvenu qu’un de mes copains, plutôt amant connaît bien le domaine Raguin.
Je l’ai appelé et il m’a donné un renseignement capital, si ton play-boy tient à t’épouser c’est qu’il est proche de la faillite, les requins tournent autour de lui.
Il suffit de lui donner le coup de pied de l’âne pour qu’il tombe comme une merde.
Quand son père est mort c’est dans les bras de deux putes à Dijon qu’ils l’ont retrouvé.
Il avait une position sociale dans le coin et ils ont étouffé ce fait, mais il l’a su par quelqu’un de proche.
Il semble qu’il bouffait le domaine pour éviter de le donner à son rejeton qui l’a toujours rejeté préférant sa petite maman.
Il semble qu’il se vante d’avoir trouvé des solutions pour se sortir de la merde, mon copain l’a entendu parler d’un mariage.
- C’est vraiment une grande gueule, heureusement que l’on va s’occuper de lui.

Je lui dis cela alors qu’elle me déshabille pour que je me baigne, pardon, nous nous baignons car dès que je suis nue, je l’entends enlever ses vêtements.

- Autre chose, il a signé un contrat pour sa récolte encore sur les ceps livrés coupés à un négociant en vins à un prix défiant toute concurrence.
Il y a deux closes, si la récolte est perdue à cause de la grêle et surtout si le négociant trouve moins chère il est en droit de casser ce contrat.
- Tu sembles avoir tout prévu, que peut-on faire ?
- Mon copain peut proposer un contrat à ce négociant 10 % plus bas et avec le nombre d’hecto qu’il achète il va sauter sur la proposition.
- Exacts, oui mais nous nous perdons de l’argent !
- Non car par amitié pour ton amoureux voire ton fiancé le temps que les transactions se fassent tu lui proposeras de racheter sa récolte 20 % moins chère que le prix proposé au négoce.
Il est à court de trésorerie et acceptera, après son acceptation il sera plus étranglé et nous pourrons lui prêter quelques sous devant notaire avec quelques petites reconnaissances de dette.
- Où crois-tu que je vais trouver autant d’argent avant que tout ceci ne se fasse, nous sommes comme lui mais moins étranglés ?
- Où trouve-t-on de l’argent, le domaine est sain et tu as un projet de développement pour ouvrir les caves afin de faciliter le travail ?
Tout est prêt, tu déclenches ta demande en urgence.
Je sais que le banquier est content de nous gérer.
S’il le faut j’irais donner le coup de pouce, j’ai mon compte à la même banque, il est célibataire et beau gosse.
Qui verra que pendant quelques semaines à part lui l’argent aura servi à autre chose ?
- Et c’est toi qui disais que j’étais une salope…