Comment se remettre d'une rupture
Récit érotique écrit par Nedan [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-05-2014 dans la catégorie Plus on est
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Comment se remettre d'une rupture
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
Daphnée était effondrée. Tout son corps était agité de spasmes, sanglottant. Les yeux bouffis, la face rougie, elle ne semblait même plus capable de pleurer, depuis que l'amour de sa vie l'avait quittée. Tout dans sa chambre lui rappelait les souvenirs qu'ils s'étaient façonnés ensemble. Les vêtements qu'il lui avait offerts, les photos de vacances accrochées au mur, les coussins sur lesquels ils avaient l'habitude de se câliner. Son lit, pire endroit d'entre tous, lui rappelait les nuits où ils s'étaient évanouis dans les bras de l'autre, les baisers sans fin et le sexe, surtout le sexe qu'ils avaient découvert ensemble, qui lui avait laissé les pires souvenirs maintenant que ces moments divins n'étaient plus là. L'esprit de la jeune fille ressassait avec rage les nuits passées à se répéter qu'ils s'aimeraient toujours, qu'ils s'appartenaient. Au vent ! Détruites, les promesses d'amour éternel. Détruite, la vie qu'elle s'imaginait passer dans ses bras. A ce moment-là, plus rien d'autre n'importait que la douleur.
Recroquevillée dans son lit moite de larmes, elle attendait que le temps passe, mortifiée. Et le temps passait, passait, et passait encore, mais bien trop lentement à son goût. Elle aurait sauté le reste de sa vie et atterri au moment de sa mort, si elle l'avait pu. Le "Je ne t'aime plus" fatal lui avait laissée comme un pieu dans le coeur. La faim, la soif ? Non, rien. Juste la douleur.
Deux nuits et un jour avaient passé. La sonnette retentit comme un glas, déchirant la torpeur de Daphnée. En une seconde, mille pensées différentes fusèrent dans son esprit. Michaël ? Revenait-il vers elle après s'être rendu compte de son erreur ? Elle lui pardonnerait, elle le savait très bien. Et si ce n'était pas lui ? Et si il était déjà à cent lieues de Fribourg ? Et si c'était la réalité qui l'attendait derrière la porte, pour lui confirmer que tout était bel et bien fini ? Etait-ce sa soeur, la seule à qui elle avait laissé un message depuis ?
Il lui fallut un effort surhumain pour se redresser et poser les pieds par terre. Quelques dizaines de secondes pour se mettre debout. Son corps affaibli ne semblait plus soutenir son poids ; les couleurs de sa chambre étaient soudain floues, les lignes, imprécises. Tout semblait tourner autour d'elle, si bien qu'elle manqua plusieurs fois de tomber avant d'arriver à la porte d'entrée. La sonnette retentissait une seconde fois à mi-chemin.
"Daphnée ? C'est Sélina, ouvre-moi !"
Sélina, sa soi-disante meilleure amie. La plus jolie des deux aux yeux de la première. Celle après qui tous les garçons courraient. Ça ne la dérangeait pas, quand elle était avec Michaël, si à chaque sortie elle repartait sans elle, si elle se tapait la moitié du lycée, si ça la rendait heureuse de toujours arborer un nouveau mec comme un trophée de chasse. Mais maintenant elle trouvait ça injuste. Injuste d'être restée fidèle, injuste d'avoir cru en l'amour, injuste d'être récompensée par un échec cuisant alors que sa meilleure amie semblait plus heureuse que n'importe qui et n'avait jamais rien eu à envier à personne.
"Mon Dieu ! Daphné est-ce que tu as vu ta tête ?"
Le choc était visible sur le visage de Sélina. Elle traîna tout d'abord son amie jusque dans la petite cuisine et la força à boire. Puis à lui raconter toute l'histoire dans les moindres détails. Daphné lui dit alors comment elle avait reçu soudainement un message, comment ils s'étaient rencontrés sur le pas de sa porte, comment sa voix était froide lorsqu'il la larguait. Sélina prit son amie dans ses bras dans un pénible effort de la réconforter. Elle sentait le souffle chaud de la jeune fille éplorée dans sa nuque, et l'humidité de ses yeux gonflés. Dans cette position, Daphné éclata à nouveau en larmes ; c'était la première fois qu'elle retrouvait un contact humain. C'était étrange. Ça lui faisait du bien.
Lorsqu'elle rentra au Club, Sélina arborait un petit sourire que tous ceux présents s'empressèrent de questionner. Garçons et filles s'arrêtèrent dans leurs activités et se rapprochèrent d'elle. Pour Sélina, c'était l'occasion pour Daphné de faire la connaissance de ses amis et leur fit aussitôt part de son plan. Tous étaient partants. Satisfaite, Sélina s'approcha du mâle le plus proche et l'enjamba. D'une main, elle enserra le sexe encore tendu de son activité interrompue et entreprit de lents vas-et-viens. Les autres couples, en signe de satisfaction, se réassemblèrent et recommencèrent leur oeuvre.
Daphné était toute nue devant la glace. Plus elle se regardait, moins elle aimait son corps, ses formes, ses courbes, la rondeur de ses fesses, ou le galbe de ses seins. Mais elle avait reçu un message de Sélina. "Soirée pyjama avec deux-trois copines chez moi, ce soir. Tu viens ?" Il faut dire qu'elle n'était pas très motivée à l'idée de rencontrer de nouvelles personnes. Même des filles. Et puis, qui organise des soirées pyjamas, lorsqu'on a vingt ans ? D'un autre côté, elle en avait assez de rester chez elle, après deux semaines de réclusion. Péniblement, elle admit qu'il lui faudrait remettre des vêtements un jour et se décida pour des sous-vêtements dépareillés, un pantalon en jeans et un gros pull en laine. Son pyjama rose dans un sac, son maquillage et d'autres affaires de toilette préparés dans son sac, elle était prête à partir.
Personne n'était encore présent lorsqu'elle sonna à la porte de Sélina, qui s'empressa de lui ouvrir. Celle-ci n'était vêtue que d'un shorty en dentelles aux couleurs criardes ; mais ce fut la vue des seins de son amie qui pétrifia Daphné. C'étaient deux obus à proprement parler, pourvus de petits tétons rosés à faire bander les vieillards. Sa tenue ne semblait pas déranger Sélina, qui s'empressa de prendre son amie dans ses bras pour la saluer.
"Vraiment contente de te voir, Daphnée", dit-elle " Allez, entre !"
Daphnée avait déjà pénétré la chambre de son amie auparavant; aussi ne fut-elle pas impressionnée par le vibro-masseur à la taille démesurée sur la table de chevet, ni par les menottes qui pendaient encore aux barreaux du lit, ni par la poubelle regorgeant d'emballages de préservatifs.
"Tu es arrivée un peu tôt, laisse-moi quand même le temps de mettre une tenue appropriée à la soirée. Tu peux aussi déjà mettre ton pyjama, par solidarité pour moi."
Sans attendre de réponse, Sélina fit tomber son shorty à ses pieds et se tourna vers son armoire. Dans le mouvement, son amie intimidée ne put s'empêcher de remarquer le sexe lisse de Sélina, mais fut d'autant plus intriguée par ce que l'on voyait poindre entre ses fesses. Daphnée n'était pas tout à fait ingénue : elle savait bien que c'était un plug anal. Elle-même n'avait jamais essayé d'en porter, mais elle était étrangement attirée par la pierre orangée qui ornait l'extrêmité du jouet. Son regard était fixé sur les fesses de son amie, tant et si bien qu'elle fut vite prise la main dans le sac.
"Tu n'en as jamais porté ? Si tu savais à quel point ça te faire du bien !" se contenta celle-ci de commenter.
Terrifiée, Daphnée se tourna vers le mur opposé et entreprit de revêtir son pyjama. C'était un pyjama tout simple, qui recouvrait complètement ses jambes, et se boutonnait devant jusqu'à son cou.
Lorsque les deux filles se retournèrent, le contraste était fatal. Si l'une était vêtue normalement dans de telles circonstances, il y avait quelque chose de déplacé dans celle de l'autre. L'accoutrement de Sélina ne laissait tout bonnement rien cacher de son corps. Un écrivain des siècles passés lui aurait tragiquement intimé de cacher sa poitrine, car il n'aurait su la voir ! Elle avait enfilé une nuisette que d'aucuns auraient jugé affriolante. D'autres auraient simplement dit que ça faisait "pute".
Trop petite - ou était-ce fait exprès ? - pour être contenue dans le tissu, sa poitrine laissait échapper ses mamelons hors de la fausse fourrure. Le tissu descendait sur son ventre et omettait bien de recouvrir le nombril. Il laissait également voir sa chute de reins, si l'on se postait derrière elle. Et était-ce un semblant de pudeur ou bien une simple autre provocation, un voile noir et translucide recouvrait une partie de ses cuisses. On voyait d'ailleurs très bien en transparence un minuscule string échouant à cacher quoi que ce soit de son intimité. Une paire de bas autofixants, de petits escarpins noirs et un petit collier à son cou venaient compléter son "déguisement".
"Tu ressembles à..."
Daphnée était incapable de terminer sa phrase.
"Et toi tu ressembles à une nonne." ajouta Sélina.
Les deux semblaient surprises de manière égale. Aucune des deux n'avait imaginé l'autre pouvoir s'habiller de la sorte, d'autant plus qu'elles attendaient d'autres filles. Et aucune des deux n'imaginait ces autres filles s'habiller comme l'autre venait de le faire.
"Mais Sélina je vais pas me foutre à moitié à poil pour une soirée pyjama, c'est quoi cette idée ? Tes copines je veux bien les rencontrer, mais elle porteront sans doute des habits décents !"
"Tu te fais des idées, ma pauvre. Tu croyais qu'on allait faire quoi ? S'habiller comme quand on avait onze ans, essayer du maquillage et s'endormir à vingt-deux heures ?"
"Je... Oui... Non... Je sais pas... Je sais pas quoi dire..."
"Tu peux pas porter ça devant mes amies, tu auras l'air ridicule, ma chérie."
"Mais... mais j'ai rien pris d'autre !"
"Fous-toi à poil."
Daphnée n'avait pas vraiment envie de passer la soirée toute nue. Autant partir sur le champ !
"Fous-toi à poil, je vais te prêter quelque chose de correct."
De correct ? Il semblait que toutes deux n'avaient pas la même définition de ce mot. Mais elle s'exécuta tout de même, docile. Elle retira d'abord son pantalon, puis le haut, et plaça ses mains en signe de protection sur sa poitrine.
"Non mais regarde la culotte de grand-mère que tu portes ! Qu'est-ce que tu veux faire avec ça ? Et ton ex te baisait quand même ? Il a sans doute dû tomber sur une vraie femme, entre-temps."
Daphnée avait à nouveau les larmes au bord des yeux. Comment son "amie" osait-elle ? Soudain la sonnette retentit. Plus rapide qu'un félin, Sélina s'en alla ouvrir la porte, laissant là la jeune femme sanglottante.
Elle revint bientôt accompagnée de deux filles plus belles l'une que l'autre. Daphnée se sentait toute petite, et complétement dominée par ces trois femmes qui se tenaient devant elle.
"Salut, moi c'est Tania, voilà Claire. C'est quoi ça, que tu portes ? Et ça, c'est ton pyjama ?"
La culotte de Daphnée n'était vraiment pas à la mode, soit. Mais qui s'en soucie, en temps normal ? Elle n'osa toujours pas faire le moindre mouvement, alors que les deux nouvelles arrivées se changeaient également. Durant ce laps de temps, Daphnée remarqua qu'elles aussi, portaient des plugs similaires, l'une à la couleur rouge, et l'autre jaune vif. Dans quoi s'était-elle embarquée ? Pourquoi ne s'était-elle pas enfuie quand son amie était absente de la pièce ? Il était désormais trop tard.
Les trois jeunes femmes empoignèrent Daphnée et la jetèrent sur le lit. Les jambes écartées, les bras tendus au maximum, elle fut soudainement attachée sans n'avoir pu dire le moindre mot. Qu'allaient-elles lui faire ? Les larmes roulaient sur ses joues, mais elle n'osait pas protester. Tania et Claire s'attaquèrent sans prévenir aux seins de leur jeune proie, qui se mit à gémir et à se tortiller comme elle le pouvait, entravée par ses liens. Sélina, qui s'était absentée, pris position entre ses jambes, armée d'une paire de ciseau. Elle tailla un coup vif dans la culotte de Daphnée, et le tissu s'ouvrit comme une fleur.
"Mon dieu, c'est quoi cette forêt amazonienne ? Ça t'arrive de t'épiler, poilue ?" demanda Tania.
"Vous en faites pas les filles, c'est normal pour cette petite. Elle repartira pas d'ici avec une toison pareille !"
Elles allaient la raser ? Daphnée était terrifiée, mais ses mouvements limités n'allaient pas l'aider à sortir de cette mauvaise situation.
"Arrête de bouger, ma chérie, et laisse-toi faire." ordonna Sélina.
Une main vint se poser sur son bouton, une autre partit à la recherche de son tunnel d'amour. Elle sentit deux doigts, puis trois en train de forcer l'entrée tandis que son clitoris était tout simplement martyrisé. Lorsque les filles trouvèrent son point G, elles s'en donnèrent à coeur joie. Une jouissance, puis deux, trois, quatre, puis Daphné perdit le compte tant c'était éprouvant. Lorsqu'elle ne fut plus qu'à moitié consciente de ce qui lui arrivait, elle ne se rendit pas compte que les doigts quittaient son sexe détrempé. Mais bientôt elle sentit un gland se poser contre sa vulve. Un gros, très gros gland qui s'enfonça violemment, d'un coup d'un seul, jusqu'aux profondeurs de son anatomie féminine. La violence lui arracha un cri cassé. Sélina se mit à aller venir avec force à l'aide du gode-ceinture qu'elle avait revêtu. Tania et Claire avaient placé des pinces au bout des seins d'une Daphnée hurlante - de douleur ou de plaisir ? en réalité il s'agissait des deux - puis l'avaient délaissée pour s'amuser entre elles.
Alors que Daphnée jouissait une énième fois, elle fut soudain détachée. Sélina roula sous elle et replanta à nouveau son sexe factice dans son sexe béant. Daphnée n'était pas capable de tenir toute seule, si bien qu'il leur fallut l'aide de Tania et Claire, pendant qu'elle se faisait impunément violer.
C'est alors que Claire, enfilant un second gode-ceinture, se plaça derrière leur petite soumise et la bascula en avant sur le corps de Sélina. Elle apposa une noix de lubrifiant sur le gland du jouet et s'approcha des fesses offertes. Daphnée, qui jamais n'avait accepté la sodomie de la part de Michaël, ne se rendit compte que bien trop tard de la présence de la nouvelle verge. Ce ne fut que lorsqu'elle déchira son anatomie qu'elle en prit soudain la conscience.
"Nooooon ! Pas par là.... je vous en prie.... Ah ! Tout ce que vous voulez, mais pas par là ! Aah ! Mon Dieu ! Pas dans mon cul... Aaaah !"
Elle tenta de résister plusieurs minutes, jusqu'à ce que Tania, assise sur le visage de Sélina, ne la fisse taire d'un string trempé dans la bouche en guise de bâillon. Lorsqu'un quart d'heure plus tard, elles le retirèrent, la teneur de ses propos avait changé :
"Oh... Ooooh, c'est bon.... C'est bon... Continuez, faites moi mal, démontez-moi, prenez-moi par les deux trous ! Oh oui, les deux en même temps, continuez les filles, oh oui ! J'aime vos bites !"
Soudainement, Michaël avait disparu de ses pensées. Pour la première fois depuis la rupture, il était complétement occulté de son esprit. Ce sentiment-là était divin. Elle se sentait libre. Libre de cet homme qui lui avait tant fait mal. Alors elle continua à gémir, et à crier, au fur et à mesure que les filles la faisait jouir.
Lorsqu'elle perdit finalement connaissance - il devait être trois heures du matin -. Tania, Claire et Sélina portèrent le petit corps inerte jusque dans la salle de bain. Là, allongée sur le carrelage, elle fut totalement épilé, jusqu'à ce qu'on puisse la croire totalement imberbe.
Le lendemain matin, alors que Daphnée se réveillait péniblement dans le lit de Sélina, elle découvrit avec bonheur qu'un petit plug à la pierre bleue décorait son postérieur. Elle se sentait bien.
Daphnée était effondrée. Tout son corps était agité de spasmes, sanglottant. Les yeux bouffis, la face rougie, elle ne semblait même plus capable de pleurer, depuis que l'amour de sa vie l'avait quittée. Tout dans sa chambre lui rappelait les souvenirs qu'ils s'étaient façonnés ensemble. Les vêtements qu'il lui avait offerts, les photos de vacances accrochées au mur, les coussins sur lesquels ils avaient l'habitude de se câliner. Son lit, pire endroit d'entre tous, lui rappelait les nuits où ils s'étaient évanouis dans les bras de l'autre, les baisers sans fin et le sexe, surtout le sexe qu'ils avaient découvert ensemble, qui lui avait laissé les pires souvenirs maintenant que ces moments divins n'étaient plus là. L'esprit de la jeune fille ressassait avec rage les nuits passées à se répéter qu'ils s'aimeraient toujours, qu'ils s'appartenaient. Au vent ! Détruites, les promesses d'amour éternel. Détruite, la vie qu'elle s'imaginait passer dans ses bras. A ce moment-là, plus rien d'autre n'importait que la douleur.
Recroquevillée dans son lit moite de larmes, elle attendait que le temps passe, mortifiée. Et le temps passait, passait, et passait encore, mais bien trop lentement à son goût. Elle aurait sauté le reste de sa vie et atterri au moment de sa mort, si elle l'avait pu. Le "Je ne t'aime plus" fatal lui avait laissée comme un pieu dans le coeur. La faim, la soif ? Non, rien. Juste la douleur.
Deux nuits et un jour avaient passé. La sonnette retentit comme un glas, déchirant la torpeur de Daphnée. En une seconde, mille pensées différentes fusèrent dans son esprit. Michaël ? Revenait-il vers elle après s'être rendu compte de son erreur ? Elle lui pardonnerait, elle le savait très bien. Et si ce n'était pas lui ? Et si il était déjà à cent lieues de Fribourg ? Et si c'était la réalité qui l'attendait derrière la porte, pour lui confirmer que tout était bel et bien fini ? Etait-ce sa soeur, la seule à qui elle avait laissé un message depuis ?
Il lui fallut un effort surhumain pour se redresser et poser les pieds par terre. Quelques dizaines de secondes pour se mettre debout. Son corps affaibli ne semblait plus soutenir son poids ; les couleurs de sa chambre étaient soudain floues, les lignes, imprécises. Tout semblait tourner autour d'elle, si bien qu'elle manqua plusieurs fois de tomber avant d'arriver à la porte d'entrée. La sonnette retentissait une seconde fois à mi-chemin.
"Daphnée ? C'est Sélina, ouvre-moi !"
Sélina, sa soi-disante meilleure amie. La plus jolie des deux aux yeux de la première. Celle après qui tous les garçons courraient. Ça ne la dérangeait pas, quand elle était avec Michaël, si à chaque sortie elle repartait sans elle, si elle se tapait la moitié du lycée, si ça la rendait heureuse de toujours arborer un nouveau mec comme un trophée de chasse. Mais maintenant elle trouvait ça injuste. Injuste d'être restée fidèle, injuste d'avoir cru en l'amour, injuste d'être récompensée par un échec cuisant alors que sa meilleure amie semblait plus heureuse que n'importe qui et n'avait jamais rien eu à envier à personne.
"Mon Dieu ! Daphné est-ce que tu as vu ta tête ?"
Le choc était visible sur le visage de Sélina. Elle traîna tout d'abord son amie jusque dans la petite cuisine et la força à boire. Puis à lui raconter toute l'histoire dans les moindres détails. Daphné lui dit alors comment elle avait reçu soudainement un message, comment ils s'étaient rencontrés sur le pas de sa porte, comment sa voix était froide lorsqu'il la larguait. Sélina prit son amie dans ses bras dans un pénible effort de la réconforter. Elle sentait le souffle chaud de la jeune fille éplorée dans sa nuque, et l'humidité de ses yeux gonflés. Dans cette position, Daphné éclata à nouveau en larmes ; c'était la première fois qu'elle retrouvait un contact humain. C'était étrange. Ça lui faisait du bien.
Lorsqu'elle rentra au Club, Sélina arborait un petit sourire que tous ceux présents s'empressèrent de questionner. Garçons et filles s'arrêtèrent dans leurs activités et se rapprochèrent d'elle. Pour Sélina, c'était l'occasion pour Daphné de faire la connaissance de ses amis et leur fit aussitôt part de son plan. Tous étaient partants. Satisfaite, Sélina s'approcha du mâle le plus proche et l'enjamba. D'une main, elle enserra le sexe encore tendu de son activité interrompue et entreprit de lents vas-et-viens. Les autres couples, en signe de satisfaction, se réassemblèrent et recommencèrent leur oeuvre.
Daphné était toute nue devant la glace. Plus elle se regardait, moins elle aimait son corps, ses formes, ses courbes, la rondeur de ses fesses, ou le galbe de ses seins. Mais elle avait reçu un message de Sélina. "Soirée pyjama avec deux-trois copines chez moi, ce soir. Tu viens ?" Il faut dire qu'elle n'était pas très motivée à l'idée de rencontrer de nouvelles personnes. Même des filles. Et puis, qui organise des soirées pyjamas, lorsqu'on a vingt ans ? D'un autre côté, elle en avait assez de rester chez elle, après deux semaines de réclusion. Péniblement, elle admit qu'il lui faudrait remettre des vêtements un jour et se décida pour des sous-vêtements dépareillés, un pantalon en jeans et un gros pull en laine. Son pyjama rose dans un sac, son maquillage et d'autres affaires de toilette préparés dans son sac, elle était prête à partir.
Personne n'était encore présent lorsqu'elle sonna à la porte de Sélina, qui s'empressa de lui ouvrir. Celle-ci n'était vêtue que d'un shorty en dentelles aux couleurs criardes ; mais ce fut la vue des seins de son amie qui pétrifia Daphné. C'étaient deux obus à proprement parler, pourvus de petits tétons rosés à faire bander les vieillards. Sa tenue ne semblait pas déranger Sélina, qui s'empressa de prendre son amie dans ses bras pour la saluer.
"Vraiment contente de te voir, Daphnée", dit-elle " Allez, entre !"
Daphnée avait déjà pénétré la chambre de son amie auparavant; aussi ne fut-elle pas impressionnée par le vibro-masseur à la taille démesurée sur la table de chevet, ni par les menottes qui pendaient encore aux barreaux du lit, ni par la poubelle regorgeant d'emballages de préservatifs.
"Tu es arrivée un peu tôt, laisse-moi quand même le temps de mettre une tenue appropriée à la soirée. Tu peux aussi déjà mettre ton pyjama, par solidarité pour moi."
Sans attendre de réponse, Sélina fit tomber son shorty à ses pieds et se tourna vers son armoire. Dans le mouvement, son amie intimidée ne put s'empêcher de remarquer le sexe lisse de Sélina, mais fut d'autant plus intriguée par ce que l'on voyait poindre entre ses fesses. Daphnée n'était pas tout à fait ingénue : elle savait bien que c'était un plug anal. Elle-même n'avait jamais essayé d'en porter, mais elle était étrangement attirée par la pierre orangée qui ornait l'extrêmité du jouet. Son regard était fixé sur les fesses de son amie, tant et si bien qu'elle fut vite prise la main dans le sac.
"Tu n'en as jamais porté ? Si tu savais à quel point ça te faire du bien !" se contenta celle-ci de commenter.
Terrifiée, Daphnée se tourna vers le mur opposé et entreprit de revêtir son pyjama. C'était un pyjama tout simple, qui recouvrait complètement ses jambes, et se boutonnait devant jusqu'à son cou.
Lorsque les deux filles se retournèrent, le contraste était fatal. Si l'une était vêtue normalement dans de telles circonstances, il y avait quelque chose de déplacé dans celle de l'autre. L'accoutrement de Sélina ne laissait tout bonnement rien cacher de son corps. Un écrivain des siècles passés lui aurait tragiquement intimé de cacher sa poitrine, car il n'aurait su la voir ! Elle avait enfilé une nuisette que d'aucuns auraient jugé affriolante. D'autres auraient simplement dit que ça faisait "pute".
Trop petite - ou était-ce fait exprès ? - pour être contenue dans le tissu, sa poitrine laissait échapper ses mamelons hors de la fausse fourrure. Le tissu descendait sur son ventre et omettait bien de recouvrir le nombril. Il laissait également voir sa chute de reins, si l'on se postait derrière elle. Et était-ce un semblant de pudeur ou bien une simple autre provocation, un voile noir et translucide recouvrait une partie de ses cuisses. On voyait d'ailleurs très bien en transparence un minuscule string échouant à cacher quoi que ce soit de son intimité. Une paire de bas autofixants, de petits escarpins noirs et un petit collier à son cou venaient compléter son "déguisement".
"Tu ressembles à..."
Daphnée était incapable de terminer sa phrase.
"Et toi tu ressembles à une nonne." ajouta Sélina.
Les deux semblaient surprises de manière égale. Aucune des deux n'avait imaginé l'autre pouvoir s'habiller de la sorte, d'autant plus qu'elles attendaient d'autres filles. Et aucune des deux n'imaginait ces autres filles s'habiller comme l'autre venait de le faire.
"Mais Sélina je vais pas me foutre à moitié à poil pour une soirée pyjama, c'est quoi cette idée ? Tes copines je veux bien les rencontrer, mais elle porteront sans doute des habits décents !"
"Tu te fais des idées, ma pauvre. Tu croyais qu'on allait faire quoi ? S'habiller comme quand on avait onze ans, essayer du maquillage et s'endormir à vingt-deux heures ?"
"Je... Oui... Non... Je sais pas... Je sais pas quoi dire..."
"Tu peux pas porter ça devant mes amies, tu auras l'air ridicule, ma chérie."
"Mais... mais j'ai rien pris d'autre !"
"Fous-toi à poil."
Daphnée n'avait pas vraiment envie de passer la soirée toute nue. Autant partir sur le champ !
"Fous-toi à poil, je vais te prêter quelque chose de correct."
De correct ? Il semblait que toutes deux n'avaient pas la même définition de ce mot. Mais elle s'exécuta tout de même, docile. Elle retira d'abord son pantalon, puis le haut, et plaça ses mains en signe de protection sur sa poitrine.
"Non mais regarde la culotte de grand-mère que tu portes ! Qu'est-ce que tu veux faire avec ça ? Et ton ex te baisait quand même ? Il a sans doute dû tomber sur une vraie femme, entre-temps."
Daphnée avait à nouveau les larmes au bord des yeux. Comment son "amie" osait-elle ? Soudain la sonnette retentit. Plus rapide qu'un félin, Sélina s'en alla ouvrir la porte, laissant là la jeune femme sanglottante.
Elle revint bientôt accompagnée de deux filles plus belles l'une que l'autre. Daphnée se sentait toute petite, et complétement dominée par ces trois femmes qui se tenaient devant elle.
"Salut, moi c'est Tania, voilà Claire. C'est quoi ça, que tu portes ? Et ça, c'est ton pyjama ?"
La culotte de Daphnée n'était vraiment pas à la mode, soit. Mais qui s'en soucie, en temps normal ? Elle n'osa toujours pas faire le moindre mouvement, alors que les deux nouvelles arrivées se changeaient également. Durant ce laps de temps, Daphnée remarqua qu'elles aussi, portaient des plugs similaires, l'une à la couleur rouge, et l'autre jaune vif. Dans quoi s'était-elle embarquée ? Pourquoi ne s'était-elle pas enfuie quand son amie était absente de la pièce ? Il était désormais trop tard.
Les trois jeunes femmes empoignèrent Daphnée et la jetèrent sur le lit. Les jambes écartées, les bras tendus au maximum, elle fut soudainement attachée sans n'avoir pu dire le moindre mot. Qu'allaient-elles lui faire ? Les larmes roulaient sur ses joues, mais elle n'osait pas protester. Tania et Claire s'attaquèrent sans prévenir aux seins de leur jeune proie, qui se mit à gémir et à se tortiller comme elle le pouvait, entravée par ses liens. Sélina, qui s'était absentée, pris position entre ses jambes, armée d'une paire de ciseau. Elle tailla un coup vif dans la culotte de Daphnée, et le tissu s'ouvrit comme une fleur.
"Mon dieu, c'est quoi cette forêt amazonienne ? Ça t'arrive de t'épiler, poilue ?" demanda Tania.
"Vous en faites pas les filles, c'est normal pour cette petite. Elle repartira pas d'ici avec une toison pareille !"
Elles allaient la raser ? Daphnée était terrifiée, mais ses mouvements limités n'allaient pas l'aider à sortir de cette mauvaise situation.
"Arrête de bouger, ma chérie, et laisse-toi faire." ordonna Sélina.
Une main vint se poser sur son bouton, une autre partit à la recherche de son tunnel d'amour. Elle sentit deux doigts, puis trois en train de forcer l'entrée tandis que son clitoris était tout simplement martyrisé. Lorsque les filles trouvèrent son point G, elles s'en donnèrent à coeur joie. Une jouissance, puis deux, trois, quatre, puis Daphné perdit le compte tant c'était éprouvant. Lorsqu'elle ne fut plus qu'à moitié consciente de ce qui lui arrivait, elle ne se rendit pas compte que les doigts quittaient son sexe détrempé. Mais bientôt elle sentit un gland se poser contre sa vulve. Un gros, très gros gland qui s'enfonça violemment, d'un coup d'un seul, jusqu'aux profondeurs de son anatomie féminine. La violence lui arracha un cri cassé. Sélina se mit à aller venir avec force à l'aide du gode-ceinture qu'elle avait revêtu. Tania et Claire avaient placé des pinces au bout des seins d'une Daphnée hurlante - de douleur ou de plaisir ? en réalité il s'agissait des deux - puis l'avaient délaissée pour s'amuser entre elles.
Alors que Daphnée jouissait une énième fois, elle fut soudain détachée. Sélina roula sous elle et replanta à nouveau son sexe factice dans son sexe béant. Daphnée n'était pas capable de tenir toute seule, si bien qu'il leur fallut l'aide de Tania et Claire, pendant qu'elle se faisait impunément violer.
C'est alors que Claire, enfilant un second gode-ceinture, se plaça derrière leur petite soumise et la bascula en avant sur le corps de Sélina. Elle apposa une noix de lubrifiant sur le gland du jouet et s'approcha des fesses offertes. Daphnée, qui jamais n'avait accepté la sodomie de la part de Michaël, ne se rendit compte que bien trop tard de la présence de la nouvelle verge. Ce ne fut que lorsqu'elle déchira son anatomie qu'elle en prit soudain la conscience.
"Nooooon ! Pas par là.... je vous en prie.... Ah ! Tout ce que vous voulez, mais pas par là ! Aah ! Mon Dieu ! Pas dans mon cul... Aaaah !"
Elle tenta de résister plusieurs minutes, jusqu'à ce que Tania, assise sur le visage de Sélina, ne la fisse taire d'un string trempé dans la bouche en guise de bâillon. Lorsqu'un quart d'heure plus tard, elles le retirèrent, la teneur de ses propos avait changé :
"Oh... Ooooh, c'est bon.... C'est bon... Continuez, faites moi mal, démontez-moi, prenez-moi par les deux trous ! Oh oui, les deux en même temps, continuez les filles, oh oui ! J'aime vos bites !"
Soudainement, Michaël avait disparu de ses pensées. Pour la première fois depuis la rupture, il était complétement occulté de son esprit. Ce sentiment-là était divin. Elle se sentait libre. Libre de cet homme qui lui avait tant fait mal. Alors elle continua à gémir, et à crier, au fur et à mesure que les filles la faisait jouir.
Lorsqu'elle perdit finalement connaissance - il devait être trois heures du matin -. Tania, Claire et Sélina portèrent le petit corps inerte jusque dans la salle de bain. Là, allongée sur le carrelage, elle fut totalement épilé, jusqu'à ce qu'on puisse la croire totalement imberbe.
Le lendemain matin, alors que Daphnée se réveillait péniblement dans le lit de Sélina, elle découvrit avec bonheur qu'un petit plug à la pierre bleue décorait son postérieur. Elle se sentait bien.
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