Daniel 2 - histoire érotique

Après deux longueurs il s’est appuyé sur le bord.
-Une caravane en attendant, ça te suffirait, non ?
Tout plutôt que dehors oui. Tu as une idée ?
-Mon père je te l’ai dit a un garage où il entrepose les voitures. Il y a un chien et un gardien mais le mec picole et mon père cherche quelqu’un pour le remplacer. Tu connais un peu Marseille et ça crains de laisser ça sans surveillance.
Même pratiquement gratuit je suis ok évidemment. Le mec vit dans une caravane ?
-Oui mais elle est à nous alors tu n’auras pas grand-chose mais au moins un toit.
Du moment que je peux m’acheter à manger ça me va tout à fait.
-Bon je vais arranger ça en rentrant.
Et moi je fais quoi en attendant ?
-Tu viens avec moi, quelle question. Au fait tu as d’autres talents à part sucer ?
-Je te les dirais dans la voiture mais pas là, je vais bander si je parle.
-Ok on refait deux longueurs et on sort.
Il est reparti en crawl et j’ai suivi il était plus rapide que moi. Visiblement habitué à nager. Quand il est sorti de la piscine son maillot le moulait devant et derrière. Je l’ai rejoint sur le bord me hâtant de faire passer de l’air entre le maillot et mon corps.
-Aller viens, on va se sécher et aller au garage.
Dans la cabine il a baissé mon maillot et juste à hauteur il a joué avec mon sexe qui a vite réagit et il a commencé à me sucer. Depuis que j’étais arrivé à Marseille il était le premier à le faire et je me suis retenu mais pas assez pour le repousser assez vite, explosant sur son visage.
-Hé bé ! Tu es un rapide !
Non excuse moi mais ça fait longtemps et tu es le premier marseillais à me sucer. Je suis bien plus endurant d’habitude.
-Pas grave j’aime recevoir du jus de mec.
Il s’est essuyé comme moi, nu et s’est rhabillé. J’ai mis un mouchoir contre ma queue pour ne pas tâcher plus mon jean et l’ai suivi dehors. Le soleil donnait fort.
-Aller monte et mets ton sac derrière.
Je ne connais pas Marseille mais il a pris par un boulevard qui a longé la mer puis après avoir continué, j’ai vu marqué Pointe rouge et il s’est arrêté dans la cour d’un assez grand parking de garage.
C’est celui de ton père ?
-Oui attends-moi dans la cour je vais lui parler.
J’ai attendu en plein soleil, des ouvriers passaient me jetant un coup d’œil en marchant d’une voiture à la caisse à outils. Un moment après mon ami est revenu me chercher.
-Viens il veut te voir.
Heu au fait je ne sais même pas ton prénom.
-Ah oui c’est vrai que tu m’as sauté au paf. Appelle moi Éric.
On est entré dans un bureau sur une mezzanine où était assis celui que j’ai supposé être le père.
-Entre petit. Tu n’es pas bien vieux mais Éric me dit que tu sais t’occuper des chiens ?
Il ne vous a pas dit alors qu’avant chez nous on avait un mâtin de Naples et il me mangeait dans la main, c’est lui qui me gardait quand j’étais môme.
-Il m’a expliqué pour ton père, hélas il y en a encore des comme ça. Du coup tu te trouves à la rue.
Tout à fait monsieur.
Bien je ne suis pas une institution caritative mais j‘ai le gardien de nuit du garage qui picole un peu trop et même quand on arrive les aboiements du chien ne le réveille pas. Le quartier est sensible comme un peu partout à Marseille et il faut du calme ici et de la surveillance. Te sens tu capable de t’occuper du chien ?
J’ai eu un petit sourire. Aucuns chiens ne m’obéissent pas.
-Bien, tu vois la caravane là-bas et l’enclos où est le malinois ? Il me montrait l’endroit face au portail ouvert. Va voir le chien et entre si tu peux dans l’enclos. Je reste ici et te surveille.
Je suis descendu et prévenu Éric de m‘attendre. Je me suis approché du grillage où était le chien qui a levé la tête en grognant. J’ai sifflé avec une modulation particulière qui l’a calmé et il s’est approché du grillage pour me flairer. Je l’ai laissé faire avant d’ouvrir la porte et d’entrer. Il s’est juste reculé et j’ai refermé pour qu’il s’habitue à moi et lentement j’ai commencé à le caresser. Il s’est alors couché sur le côté en signe de soumission. Après un petit gratouillis derrière l’oreille je suis ressorti.
Éric était à côté de son père, souriants tous les deux. Son père a pris la parole.
-Je ne sais pas comment tu t’y es pris mais même mes ouvriers n’osent pas s’approcher de lui. Il va sans dire que je te considère embauché mais il faut que je fasse dégager l‘ex-gardien. Le temps que je lui explique tu pourras voir la caravane à l’intérieur avec Éric.
Il est entré et j’ai suivi. C’était bien plus que ce que je pensais. De la taille d’un algéco avec une fenêtre devant le bureau et un téléphone posé dessus. Derrière la porte d’entrée un couloir menait à une chambre. Dans le couloir une porte donnait accès à des toilettes et une douche. Je me suis retourné sur Éric.
Et je vais vivre ici ?
-Oui, une demi-heure avant la fermeture jusqu’au matin où tu ouvres la grille. Dans l’entrée tu as un micro-ondes et une machine à café.
Et ton père va me payer pour habiter là ?
-Bien sur. Il faut bien que tu manges. Ce n’est pas pharamineux mais au moins t’es à l’abri et … je t’ai sous la main question sexe.
Alors ça ! Tant que tu veux et demande, n’hésites pas.
-Tu ne me connais pas encore pour tout ! Aller on retourne au bureau, prends tes papiers.
J’ai réalisé que dans une seule journée je n’avais plus de famille mais un pote, un travail, un endroit où dormir et manger et que j’aurais du fric en plus. J’ai suivi Éric vers les bureaux sur la mezzanine à côté du bureau du patron où j’ai attendu un moment en compagnie d’Éric. J’entendais des éclats de voix dans le bureau du père et j’ai vaguement compris qu’il avait l’ancien gardien au téléphone. Le père est sorti furax puis c’est détendu en nous voyant.
-Ce cochon était encore saoul et voulait des indemnités Alors je l’ai licencié direct pour fautes graves répétées et s’il voulait aller au prud’homme qu’il y aille. Bon parlons de toi. Tes papiers sont en règle ?
Je pense tout avoir oui.
Bien Éric va donner ça à la secrétaire, qui te taperas un contrat de travail en CDD pour le moment. Viens avec moi. Non Éric, tu restes là.
Une fois lui assit-il m’a fait signe de m’assoir en face.
-Je connais les goûts sexuels d’Éric et je comprends que tout comme moi il a une vie et une seule. Sans scandale, qu’il vive comme il l’entend je n’ai jamais rien dit. Parlons salaire. Je te propose pour débuter un mois de salaire pour arranger le mobile home et vivre et par la suite on verra de mois en mois. Pour faire le même travail que l’ivrogne je table sur la même somme. A toi de mériter ma confiance. Tu n’as pas de permis encore ?
Non monsieur j’ai juste dix-huit ans.
-Éric te donnera des cours, il te faut ça si tu veux évoluer dans le travail. Tu n’as pas de banque non plus je suppose donc mon fils va t’accompagner à la banque du garage et ils t’ouvriront un compte, le chèque que je te signe comprends le salaire et un peu plus pour rendre ton coin de vie plus salubre.
-Bienvenu parmi nous. Passe au secrétariat pour signer le contrat.
J’avais un grand sourire en sortant.
-Je vois que tu lui conviens ou je me trompe ?
Arrête, je rêve, pince-moi.
Pour pincer il l’a fait mais pas là où je m’attendais et j’ai grimacé. Aïe !
-Chochotte !
Je me suis retourné, tout sourire. Tu le penses ?
-Ouais.
Bon attends que je passe au secrétariat et j’aurais besoin de toi si tu peux.
-Elle est rapide et je pense que tu n’auras qu’à lire et signer.
Je n’avais même pas regardé le montant du chèque et en effet je n’ai eu que deux papiers à signer et je suis sorti.
-Tu as le sourire. Soulagé ?
D’un énorme poids que tu ne peux pas comprendre.
-J’imagine.