De l'art de la punition

- Par l'auteur HDS Cedric Sadel -
Auteur homme.
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Récit libertin : De l'art de la punition Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-12-2021 dans la catégorie Dominants et dominés
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Note attribuée à cette histoire érotique par les lecteurs :
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De l'art de la punition
Mina était aux pieds de son maître, seulement vêtue d’un ensemble de sous-vêtements rouges. Le collier en cuir, rouge lui aussi, était à son cou ; la laisse posée sur les cuisses de Monsieur, juste à côté de la tête de Mina. Elle pouvait sentir l’odeur du cuir neuf, enivrant ses sens.
Monsieur ne la regardait pas. Il tenait dans ses mains un livre, absorbé dans sa lecture. Une caresse , de temps en temps , rappelait à la jeune chienne que son maître la savait là, à sa place. Elle respirait doucement, calme, sentant l’odeur du cuir, sentant aussi l’odeur de son maître. Elle était apaisée, consciente de l’honneur de pouvoir se reposer si proche de lui. Un gémissement inconscient brisait de temps en temps le silence qui s’était installé dans la petite chambre d’hôtel. A chaque gémissement, Monsieur passait la main dans les cheveux de la soumise, une fois seulement avant de reprendre sa lecture.
Puis Monsieur bougea doucement les jambes. Mina releva la tête, attentive. Elle sentait que son maître allait la solliciter.
« Cravache ! » ordonna t’il.
Mina tourna la tête vers le lit. Sur celui-ci reposait l’objet. Mina avait remarqué la baguette d’une longueur de 70 cm environ et se terminant par deux claquettes de cuir assez larges dès que son maître l’avait posée sur le lit. Elle se demandait si celui-ci allait s’en servir ou si Monsieur l’avait apporté uniquement pour tester sa patience. Elle attendait avec émoi le jour où son maître la marquerait.
Elle regarda Monsieur, les yeux pleins d’espoir.
« Apporte ! » Elle se dirigea à quatre pattes vers le lit, tel un animal obéissant, pris délicatement la tige entre ses dents et revint à sa place. Monsieur regardait sa soumise venir vers lui. Il admirait ses hanches pleines, ses seins emprisonnés dans le soutien gorge et surtout ses fesses opulentes que le tissu en dentelle rouge mettait encore plus en valeur. Quel honneur que de posséder une chienne aussi désirable et obéissante. Elle attendait depuis si longtemps que son maître use de sa cravache sur elle, qu’il marque sa chair comme elle le méritait.Mais jamais , elle n’avait demandé , jamais elle n’avait provoqué pour subir une punition qu’elle espérait de toute son âme.
Le maître pris la cravache que la soumise lui avait apportée. Il caressa délicatement le cuir des tapettes. Après avoir posé l’objet sur ses cuisses, il se retourna et attrapa un bâillon en cuir dur qu’il tendit vers Mina. Elle ouvrit la bouche et le pris entre ses dents.
« Sur le lit ! » La laisse en main, Monsieur dirigea Mina à nouveau vers le lit. Elle grimpa sur celui-ci et se mis en position , à quatre pattes, le bâillon en bouche, la tête baissée.
Monsieur enfila alors ses gants de cuir, passa une main sur le visage de sa soumise, puis dans ses cheveux, glissa sur son dos et s’attarda sur sa croupe. Les tremblements de Mina traduisaient son trouble. Avec une grande douceur, le maître fit descendre le tissu sur les cuisses de la soumise. Le sexe de celle-ci était déjà humide, mouillant abondamment le gant lorsque Monsieur s’y attarda. Le début d’un spasme indiqua l’arrivée d’un orgasme...
«  Non ! » Mina se contracta, la douleur dans ses reins, si forte, la fit mordre plus fort le bâillon. La main s’attardait trop sur le sexe de la soumise… Elle restait trop longtemps pour pouvoir se retenir… Mina ne put le faire. Ses hanches se contractèrent et un long cri fusa dans la chambre. Un liquide chaud coula en abondance sur ses cuisses. L’orgasme était puissant, tant que Mina s’affaissa.
Le maître sourit. Le motif de la punition était là. Le stratagème, quoique simple était perfide. Il savait que sa soumise ne pourrait se retenir en sentant les doigts sur son sexe. Le désir pour son maître était si fort que ce simple geste serait un déclencheur d’une efficacité diabolique.
Maintenant elle gémissait, couchée sur le lit. Des pardons murmurés s’échappaient de sa bouche, presque inaudible comme si elle ne désirait pas que son maître excuse cette jouissance interdite.
«  Je vais devoir te punir ... » La voix était douce et maîtrisée . Le maître savait que sa soumise accepterait la punition, d’autant plus qu’elle était méritée. De sa part, ne pouvoir répondre à un ordre direct était grave. Elle sentait de tout son être qu’il n’y aurait pas d’échappatoire.
Monsieur pris le bâillon, le replaça dans la bouche de la soumise puis ordonna : « Remets-toi en position ! ».
Mina se redressa, ferma les yeux et attendit. Les claquettes glissaient sur la peau de ses fesses. Elle sentait le cuir la caresser, des soubresauts dans ses reins annonçait qu’un nouvel orgasme était proche.
« Cette fois-ci, sans bruit ! Ne lâche pas le bâillon ! Et compte ! »Lorsque la cravache ne fut plus en contact avec sa peau, la soumise se prépara. Le sifflement de la cravache dans l’air l’alerta. Le coup fut fort, le claquement sec et la réaction immédiate: un nouvel orgasme, silencieux celui-ci. Mais les cuisses étaient de plus en plus humides . La marque laissée par les claquettes attestait de la puissance du coup. Le « Un » étouffé arriva quelques secondes plus tard.
«  Ma douce, tu dois compter lorsque la cravache frappe. Pas après. Je vais donc recommencer » Les claquettes caressaient la fesse meurtrie. Puis le contact disparu … «  Deux ... » «  Trois ... » «  Quatre ... » Et chaque fois, l’écoulement sur les cuisses. Une tâche maculait le lit au niveau des genoux de Mina.
Les fesses étaient marquées de plaques rouges et chaudes. Mina sentait la douleur qui diffusait autour de l’impact des claquettes. Elle l’acceptait car son maître la punissait et que cette punition était une sensation délicieusement douloureuse.
La cravache s’abattit encore une fois, une dernière, moins forte mais la chair était meurtrie et Mina gémit longuement.
«  Tu peux lâcher le bâillon . C’est fini. » Le bâillon tomba sur le lit.
«  Merci Monsieur. Merci Monsieur. Merci Monsieur... » Cinq fois, une pour chaque coup.
Le maître s’assit sur le lit et la soumise vint se coucher contre lui , la tête posée sur ses cuisses, le regard embué de larmes de reconnaissance.

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