Début d'été (7/10)

- Par l'auteur HDS Misa -
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Début d'été (7/10) Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-06-2011 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Début d'été (7/10)
Début d’été.
7ème partie (7/10)

« « Marine la tornade a quitté la piscine en abandonnant Houcine et Alicia face-à-face. Elle les retrouvera en fin d’après-midi. On la suit ? allez …Vous vous souvenez ? ce matin Marine a dû repousser Jérôme, l’ami de sa mère en rentrant de sa nuit chez Janie …

Quoi ? vous prenez cette histoire en cours de route ? nous n’avez pas lu les 6 premières parties ? Je suis HYPER vexée ! mortifiée ! colère, même ! » »

En quittant la piscine, Marine longe le terrain de pétanque écrasé de soleil, descend la rue vers la Grand-Place à l’ombre des platanes. Les trottoirs sont vides, les volets clos sur la chaleur étouffante du plein après-midi, ; les heures de sieste ; personne pour voir voler sa jupe légère sur ses longues jambes bronzées. Elle sourit. Satisfaite à plus d’un titre. Ce début d’été lui va bien. Jouer avec Alicia était amusant, et elle jouera encore un peu, une dernière fois. Ce soir ? peut-être ce soir, et elle ne s’occupera plus d’elle …
Janie, elle veut du temps à elle, pour Janie. Avec elle c’est différent. C’est devenu différent, en une soirée. Plus question de provocation, juste se laisser aller, juste goûter le plaisir d’être avec elle, calmement, doucement. Elle se découvre apaisée en pensant à elle, réconciliée avec elle-même, et cette boule de chaleur au creux du plexus qui s’épanouit en sourire quand elle pense à elle est bien agréable.
Au bas de la rue, au lieu de traverser, sur une impulsion, elle tourne à gauche, passe devant le café vide, la devanture de la Maison du Tourisme et sa nouvelle vitrine, vide elle aussi, et elle entre dans la supérette :
- Tu te promènes ?
Marine contourne le présentoir à chewing-gum, se penche au-dessus du tapis de caisse pour faire une bise sur la joue de sa mère :
- Tu m’as pas réveillée …
- Tu dormais bien. Ça va ? t’es allée à ta leçon de conduite ?
- Mmm, ça va. J’ai calé que deux fois, c’est bien, non ?
- Tu vas à la piscine ?
- Non, j’en viens, je vais … au Lycée ! Je vais voir Janie …
- Janie … l’infirmière ? t’as un problème ?
- Mais non, aucun … je vais voir s’il nous reste de la pizza d’hier soir, j’ai un petit creux …
- … Marine …
Aux sourcils froncés de sa mère, Marine répond d’un grand sourire en mettant un doigt devant sa bouche :
- Chhht … plus tard …
Elle ressort du magasin sur une esquisse de pas de danse en faisant un petit signe de la main, sans voir la mine abasourdie de sa mère qui vient enfin de comprendre ce que lui a dit Marine le matin, sans entendre le « oh ! Marine ! » de stupeur. Les portes coulissantes se referment et Marine traverse déjà la rue.
Sandrine la suit des yeux, la voit tremper les doigts dans le bassin de la fontaine et s’en mouiller la nuque, disparaître enfin derrière les grilles de la maison de retraite au coin de la rue qui mène au Lycée.

Elle connait bien Janie. Depuis plusieurs années, elle tient un stand avec elle pour la fête de la cerise. Elle s’est confiée à elle un soir de cafard après la mort de son mari. Bien que discrète, au fil de leurs conversations, Janie ne s’est pas cachée avec elle de son goût pour les femmes, ne faisant que confirmer d’ailleurs les rumeurs qui couraient dans le village. Ce que Marine lui a dit de sa soirée et de sa nuit prend brusquement tout son sens. Elle se surprend à ressentir une pointe de colère envers son amie en l’imaginant avec Marine, « sa petite fille », et chasse les images d’un haussement d’épaules.
En rentrant de déjeuner, elle a téléphoné à Jérôme et la discussion a été houleuse. Elle voulait des explications pour ce qu’elle avait surpris ce matin dans la cuisine entre Marine et lui. Il a nié au début qu’il se soit passé quoi que ce soit, et a fini par s’énerver, rejetant tous les torts sur Marine, l’accusant de l’avoir provoqué. Le ton est monté ; ils ont tous deux déversé les reproches et les rancœurs longtemps accumulés, parlant en même temps, ne s’écoutant plus l’un l’autre.
Avant même cet échange, elle savait qu’elle voulait en terminer avec lui. Marine ne lui a rien dit, mais ce qu’elle soupçonnait lui suffisait. C’est l’évènement déclencheur, celui qui lui donne le courage de mettre un terme à une relation qui ne la satisfait pas. L’a-t-elle seulement jamais aimé ? Et peu importe ... Il passera, ce soir ou demain, récupèrera les quelques affaires qui lui appartiennent. C’est le troisième homme à traverser sa solitude depuis le décès de son mari, le troisième qu’elle a mal choisi, pour de mauvaises raisons, le troisième échec. A trente-huit ans, une nouvelle fois, elle se retrouve seule.
Avec un rire désabusé, elle pense que peut-être elle devrait imiter la voie qu’apparemment Marine a choisie. L’idée d’un amour au féminin l’a effleuré, justement après quelques conversations avec Janie. Mais c’était une pensée fugitive née de leurs conversations et ni l’une ni l’autre n’avait montré quelque signe d’intérêt.
Elle secoue la tête en riant franchement cette fois d’avoir de telles pensées en tête.
Machinalement et riant ouvertement de bon cœur, elle ramasse sur le tapis de sa caisse la salade puis la bouteille de Coca que l’employée de la Maison du Tourisme vient d’y poser.
- T’as l’air bien joyeuse, Sandrine ! Y a un homme là-dessous ?
- Eh non ! Justement !
Sandrine la suit des yeux quand elle quitte le magasin, riant de plus belle et se traitant de folle en la regardant comme jamais elle ne regarde les femmes habituellement, s’imaginant tenir entre ses mains les petits seins qu’elle a vus libres sous la blouse de la jeune femme, apprécie les jambes fines qui jouent sous la transparence de la jupe.
- Qu’est-ce qui t’arrive Sandrine, t’es bien gaie aujourd’hui ?
- Ah oui ? Tu lis dans les pensées ?
- C’était pas ta fille, toute à l’heure ? c’est elle qui te rend gaie ?
- Eh ! qui sait ? sont pas si bêtes, les jeunes !
Le gérant est reparti vers le fond du magasin en haussant les épaules :
- Tant qu’on est jeune, faut profiter !

Le portail du Lycée n’est pas fermée complètement. La petite cale en bois glissée dessous le maintient légèrement entrouvert. Marine repousse la cale du bout du pied et referme le portail en faisant bien attention à ce qu’il se referme sans bruit. Dans la cour, sur les graviers, elle marche aussi légèrement que possible pour éviter les crissements sous ses semelles. La surprendre ? Faire le tour par la haie et la terrasse ? Non ! Elle y renonce, ce serait malvenu.
La porte de l’appartement est grande ouverte ; pas un bruit. Marine avance vers la terrasse ; vide ; en revenant sur ses pas, elle voit un mot sur la table de la cuisine : « Marine ? ravie que tu sois là ! je fais une sieste ».
En riant, elle repose le mot sur la table ; elle abandonne ses chaussures à l’entrée du couloir avant de se diriger vers la chambre.
Par de petits trous entre les lames de plastiques, le volet roulant baissé laisse filtrer de minces pinceaux de lumière qui éclatent en petits points jaunes sur les murs et le lit, les jambes de Janie couchée sur le côté, une main glissée sous l’oreiller, l’autre entre ses cuisses repliées. Marine approche sur la pointe des pieds et s’agenouille au bord du lit.
Pour attendre sa visite, comme le petit mot laissé dans la cuisine l’indique, elle a soigné sa tenue. Elle dort avec un top blanc à fines bretelles et une petite culotte blanche également, tous deux faisant ressortir la chaleur brune de sa peau. Marine reste immobile, surveille la respiration calme qui soulève doucement sa poitrine, les petits sursauts des paupières, traces sans doute d’un rêve en cours.
En contournant le lit, elle ôte sa jupe et sa blouse, hésite un instant, enlève son string et s’étend nue dans le dos de Janie ; elle passe un bras autour de sa taille, pose sa main à plat sur la peau chaude sous le petit top de coton. Un petit sursaut au contact de la main sur elle, et Janie se détend avec un soupir :
- Tu es venue …
- N’importe qui aurait pu venir te surprendre …
- Mais non, personne d’autre … puisque c’est toi que j’attendais.
Sans se retourner, Janie tâtonne dans son dos de la main réchauffée d’avoir été prise entre ses jambes dans son sommeil, attire les jambes de Marine tout contre elle ; elle suit en remontant la main le galbe de la cuisse, salue d’un soupir la nudité satinée de la peau sous sa main, replie son bras pour nouer ses doigts aux doigts de Marine sous le caraco.
- … j’ai rien senti sous mes doigts … ne dis rien ! mais je t’aimerais nue … nue pour venir me réveiller d’un baiser …
Marine se soulève sur un coude, écarte d’un doigt les cheveux dans le cou de Janie, les repousse derrière le contour de l’oreille pour découvrir la peau lisse sur la pommette de la joue étirée du sourire deviné dans le murmure de Janie, y pose un baiser du bout des lèvres ; son souffle chaud sur l’oreille provoque un frisson et un rire ; les doigts échappés aux doigts de Janie refermés sur un sein sont salués d’un soupir profond, d’un roulis des hanches la pressant plus fort contre Marine. Elle se retourne à demi en rejetant son bras en arrière, passe sa main dans les cheveux de Marine, pour mieux s’offrir à la caresse de la main sur son sein et attire le visage vers ses lèvres :
- … un baiser ma chérie, un baiser …
Tout en l’embrassant, Marine se recule un peu, aide Janie à s’allonger sur le dos. Du bout de l’index dressé, elle suit le sillon entre les seins, le creux du sternum, s’attarde sur le nombril et le ventre creusé sous la légère chatouille, descend sur la dentelle blanche, se glisse dans l’aine dans le petit espace entre les dentelles et le ventre, remonte, suivant le même chemin lent, effleurant à peine la peau, monte jusqu’à la bouche et leurs lèvres et leur baiser.
- … encore …
Encore Marine déclenche de petits frissons au creux de sa taille, s’amuse du grain qui pique la peau comme prise de froid et retire sa main dans un rire quand Janie veut la prendre dans la sienne pour l’appuyer plus fort et arrêter la douce torture.
Pendant son jeu, Marine a posé la joue sur les seins de Janie, y pose des baisers, les fait rouler sous sa joue.
- … caresse-moi …
- … toi …
Marine repousse la main que Janie pose sur ses jambes, la prend dans la sienne et l’amène sur le haut de la cuisse de Janie :
- … toi … fais-le toi …
Marine abandonne la main, caresse le bras de Janie du plat d’un doigt. Elle se redresse, assise sur le lit, une jambe collée au flanc de Janie. Les deux mains de Janie sous les siennes, elle caresse son ventre, juste au-dessus du nylon blanc gonflé de la toison brune devinée en transparence. Marine quitte des yeux les mains immobiles aux doigts repliés sur la paume pour chercher les yeux de Janie, voit les joues rougies et les dents qui mordent une lèvre ; elle se penche pour un baiser bref et lui tourne à nouveau le dos, reprend les mains de Janie sous les siennes, les caresse un instant avant de les pousser sur la dentelle, doigts mêlés aux siens, et les abandonne.
Elle s’agenouille pour embrasser les mains crispées en poing fermé sur les dentelles, embrasse le haut de la cuisse en l’ouvrant d’une main, glisse ses lèvres à l’intérieur où la peau est si lisse et si douce. Toujours penchée, balayant le ventre de ses cheveux ; elle tire une main de Janie en arrière et lentement la pousse sous la dentelle, pose ses lèvres dessus à travers le nylon, y souffle le chaud de sa bouche.
Janie cède. Elle déplie les doigts sous le souffle de Marine, bouge à peine, encore indécise. Du dos de sa main libre elle caresse la joue de Marine, glisse un doigt au coin des lèvres qui l’embrassent ; elle ne résiste plus à la main qui pousse son bras, engage sa main plus loin sur son sexe entre ses jambes. Elle sent les lèvres de Marine s’étirer d’un sourire quand très lentement elle commence à se caresser.
- … viens chérie, viens sur moi …
Janie attire Marine vers elle, insistant de pressions de la main jusqu’à obtenir ce qu’elle veut, que Marine l’encadre de ses genoux à hauteur de ses seins. Marine serre les jambes autour du torse de Janie et reste dressée sur ses genoux, se penche en avant, embrasse les doigts sous le nylon blanc, frémit de la main de Janie qui glisse de sa taille vers sa poitrine, effleure un sein et le pèse dans sa paume. De ses doigts sous les dentelles sur les hanches de Janie, Marine fait glisser la culotte sur les jambes qu’elle soulève d’une main l’une après l’autre, se penche à nouveau sur les jambes ouvertes et noie son nez et sa bouche dans la toison brune, en respire le parfum fort et musqué, puis ramène sur le sexe la main que Janie a reculée sur son ventre. Elle appuie sa joue contre la cuisse relevée, les yeux fixés sur les doigts hésitants qui plongent entre les cuisses.
Janie délaisse le sein lourd, caresse le dos, la taille, prend appui sur les reins pour attirer Marine en arrière et se redresser, embrasser les lèvres offertes à ses yeux. Du bout de la langue elle joue sur les petits voiles roses bruns qui saillent des lèvres, les prend entre ses lèvres, les aspire dans sa bouche, les écarte de sa langue en même temps qu’entre ses jambes elle s’ouvre au regard de Marine, lui offre enfin la vision attendue de sa caresse.
Marine aussi s’offre. Elle avance ses genoux au creux de la taille de Janie et se cambre sous le baiser intime, y échappe de temps en temps pour prendre du bout de la langue le filet de liqueur épaisse et blanchâtre qui sourd du vagin de Janie à chaque petite contraction, coule doucement sur le périnée.
Elle sent la tension des muscles de la cuisse sous sa joue, voit le geste de la main s’accélérer. Sur son sexe elle sent le souffle haché de Janie, sa bouche plus dure ; sous ses yeux le bassin de Janie bascule et son ventre se contracte ; les doigts s’immobilisent aux premières contractions rythmées du périnée et de l’ouverture du vagin que les doigts ne visitent plus depuis quelques temps, occupés à tourner autour du bouton rouge vif entraperçu par éclairs sous les doigts de Janie. Elle ressent la vibration sur son sexe de la plainte de Janie qui jouit sous ses yeux. Elle plonge son visage entre les jambes tendues, écarte la main de Janie du menton pour la faire jouir à nouveau de sa langue, aspire le sexe à pleine bouche et boit son plaisir.
Janie entoure la taille de Marine à deux bras, les mains crispées sur ses fesses levées, les reins décollés du lit pour se tendre vers la bouche qui l’affole.
Marine se relève, fait demi-tour, et balaie de la main les mèches de cheveux mouillées de transpiration sur le front de Janie, qui sourit du visage de Marine barbouillé de son plaisir, l’attire d’une main dans son cou pour un baiser, la serre dans ses bras et la fait basculer sous elle.
En appui sur ses mains, elle pose des baisers fougueux dans le cou de Marine, ses seins, son ventre, et pose sa bouche sur les lèvres intimes pour lui donner à son tour de sa bouche et de sa langue le plaisir qu’elle a reçu d’elle.

Marine est restée les bras en croix, jambes ouvertes, le souffle court. Assise à côté d’elle, Janie suit d’un doigt les cotes saillantes, caresse son ventre creusé. Sans arrêt sa main revient sur le sexe, au mont de Vénus bombé, effleure les petites lèvres brunes et froissées qui dépassent au bas des lèvres gonflées :
- Ça repousse un peu …
- Je pique ?
- Un peu …
Janie se penche et l’embrasse, se redresse en souriant :
- Tu sens le sexe !
- Toi aussi, on se demande pourquoi !
- On prend une douche ? Et puis on prendra un verre sur la terrasse …
- Aide-moi à me lever!

Elles ne se sont pas complètement séchées et sont restées nues pour s’installer sur les lits piscine :
- T’as presque pas la trace du maillot, moi j’ai les fesses toutes blanches !
- Tu devrais mettre le maillot que t’as prêté à ta copine, il laisse passer le soleil, non ?
- Tu rigoles ? Je vais pas me balader comme ça à la piscine !
- Tu vas attraper un coup de soleil, je te mets de la crème ?
- Mmm, si tu veux.
Elle enduit les épaules et le dos, s’agenouille entre les mollets de Marine pour enduire ses cuisses et finir sur les fesses, sur lesquelles elle s’attarde. Elle ne résiste pas à son envie, glisse une main sous le ventre, prenant le sexe au creux de sa main grasse de crème solaire, souriant de voir les reins se creuser sur une cambrure qui lui facilite la caresse.
- … éh ! …
- Quoi ?
- Tu vas où, là ?
- Là ?
- Oui …
- T’aimes pas ?
- Mmm …sais pas …
- Tu sais pas ?
Janie remet de la crème sur ses doigts, à nouveau glisse sa main gauche sous le ventre de Marine, poussant le pouce entre les lèvres, se frayant doucement un chemin, lentement, aussi profond qu’elle le peut, et comme avant, elle pose l’index de sa main droite sur l’anus serré. Du bout du doigt elle étale la crème, masse doucement, patiemment, attend que Marine relâche la tension de ses muscles. Sous la double caresse, Marine soulève les hanches. Janie attend, attend encore bien après qu’elle sente sous son doigt l’anneau s’amollir, et puis d’une lente pression, c’est deux doigts tendus qu’elle pousse entre les reins de Marine, très lentement, n’interrompant pour un temps sa progression qu’en sentant l’anneau de muscles se resserrer sur ses doigts en contractions et relâchements, et elle sent que Marine s’ouvre à elle, se donne.

Elle a joui avec une plainte aigue et continue, donnant de violents coups de reins qui la projetaient sur le pouce et les doigts qui la pénétraient. Janie a retiré ses doigts tout doucement, a continué à masser l’anus qu’elle sentait s’ouvrir et se fermer en lentes contractions et tremblements des fesses levées.
Elle a retiré la main de sous le ventre de Marine et a remis de la crème sur ses mains, l’a encore massée, jusqu’à ce qu’elle sente les frissons s’espacer, les muscles se détendre et la respiration s’apaiser.
- … t’es une sorcière … tu fais des trucs pas possibles avec tes mains !
- T’as aimé, non ?
- C’était … nouveau !

Allongées au soleil, toutes les deux ont somnolé, récupérant de leur nuit trop courte. Très souvent quand elle ouvrait les yeux, Marine surprenait Janie en train de la regarder un sourire aux lèvres. L’après-midi a filé doucement. Janie a écarté la petite table en plastique où une carafe de thé à demi-pleine réchauffait au soleil pour coller son lit piscine à celui de Marine.
- Je ne suis pas là, ce soir, un repas de filles à Aix … je t’emmène, si tu veux …
- Des copines ?
- Oui, des filles du club de gym, j’y vais deux fois par semaine.
- Des copines ? c’est tout ?
- Mais oui, t’es bête … tu veux venir ? on va manger « chinois » !
- Non, vas-y seule, je vais rester avec maman, elle va pas trop bien, ces temps-ci !
- Ça fait longtemps que je l’ai pas vue, tu sais que je la connais bien ?
- Si bien que ça ?
- On se voyait souvent, il y a quelques temps, après que ton père … elle vit avec quelqu’un, non ?
- Ben justement, ça s’arrête. C’est un sale con. T’as eu une histoire avec ma mère ?
- Mais non ! On s’entend bien, c’est tout ! Je suis pas sûre que si elle savait, elle le prendrait bien …
- Si elle savait pour nous ? Je crois qu’elle a compris !
- Ah …
- Ça t’embête ?
- Euh … je sais pas …
- Eh ! On va pas se cacher, quand même ! Je lui dirai qu’elle te fait peur !
- Oh non ! Lui dit rien !
- Dis, j’y pense … tu veux pas lui trouver une copine ? ça la changerait des cons qu’elle se trouve !
- Elle préfère les mecs, ta mère.
- Et toi au fait, t’aimes les hommes ou … jamais ?
- Pas souvent … c’est rare … et toi ?
- Moi je fais la maline … mais j’ai pas eu beaucoup de copains, et … t’es la première femme …
- J’ai du mal à y croire …
- C’est pourtant vrai ! Je … Ali m’avait dit que t’étais … que t’aimais les filles … alors …
- Alors t’as voulu voir ? Jouer avec moi ?
- Au début … plus maintenant Janie, plus maintenant … Tu me fais une boule, là … je joue pas Janie …
- Bon …
Marine a enjambé Janie et s’est allongée sur elle pour l’embrasser et s’est redressée pour la chatouiller, lui pincer les tétons :
- Et puis t’as des doigts de fée ! tu me fais jouir comme une bête ! et j’adooore brouter ta chatte poilue ! et moi aussi je vais te fouiller le cul ! tu vas voir c’que ça fait de séduire une jeune-fille innocente!
- Des promesses ! Et franchement « innocente » est pas le qualificatif que j’aurais … AÏE ! T’es une sauvage ! pas si fort !

« « Bon, laissons-les … vous vous doutez bien comment ces jeux vont finir ! Et je vous avais prévenus, je prends mon temps, alors on les retrouvera ! d’accord ? à bientôt … » »

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