Déchéance 03

- Par l'auteur HDS Ligerine -
Récit érotique écrit par Ligerine [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Déchéance  03 Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-07-2012 dans la catégorie Dominants et dominés
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Déchéance 03
CHAPITRE 3

Douche rapide, nous nous sommes savonnées mutuellement sans trop de gestes osés.
Rincées, habillées et re-maquillées nous sommes revenues dans le salon. Pour nous détendre je préparai un thé, et curieuse, pris l’initiative de relancer la conversation.
Moi - Alors qu’as-tu à me faire comme proposition ?
Anne – Ce que nous venons de faire ensemble, prouve que sexuellement tu es insatisfaite. Je me trompe ?
M – Sans doute ! Je reconnais que ces instants m’ont bien plu, cela m’a rappelé notre jeunesse.
A - Tu vois que cela t’a manqué. Mais a l’époque tu m’étais soumise, tu baisais sur mon ordre mes amants, tu acceptais toutes mes exigences, d’ailleurs j’ai remarqué que tu as obéi à toutes mes demandes tout à l’heure.
M – Oui, bien sur cela m’est revenu tout naturellement.
A – Tu es encore disposée à être ma chienne ?
Je ne sais pourquoi, mais sans doute le souvenir de ce que nous venions de faire je répondis.
M - Oui je t’obéirais comme avant, tu pourras faire de moi ce que tu voudras.
A - Très bien Lise. (Oui c’est ainsi que je me prénomme) Tu sais que mon mari est absent toute la semaine, et comme je ne puis rester une semaine complète sans m’envoyer en l’air, j’ai trouvé la solution. Il y après de N….. une boîte échangiste super sympa ou je peux en toute discrétion me faire sauter, sans risque de rencontrer une connaissance. La patronne et sa serveuse sont aussi très sympas et bi ce qui ne gâche rien. Je suis sure que jolie comme tu es, tu leur plairas.
M – Tu comptes toi aussi me prostituer ?
A – Non ma chérie, mais comme la boite n’est ouverte qu’en fin de semaine, il n’y a que le jeudi où je suis libre la nuit. Mais comme je suis assez intime avec Tamara la patronne, elle m’invite souvent les lundi ou mardi soir à des soirées privées.
M – Où veux-tu en venir au juste Anne ?
A - Tout simplement que tu viennes avec moi au début pour te faire connaître et ensuite si tu en as envie tu pourras y aller seule… Jeudi prochain je t’emmènerai. D’accord ?
Je regardai mon agenda avant de répondre. A priori je n’avais pas d’engagement contraignant le jeudi après midi et le vendredi.
M - D’accord Anne, mais il faudra que je trouve une baby-sitter pour ma fille.
A - Pas de problème, vous dormirez chez moi, la mienne se fera un plaisir de garder les deux. Par contre il faudra un peu changer ton look…
M – Cela signifie ?
A – Pas de poils, je te veux lisse partout, surtout ton sexe. Pas de coiffure sophistiquée, tu ne pourrais pas récupérer tes pinces et épingles. Tenue simple à ôter, jupe et pull, courte voire très courte la jupe, et haut moulant ou transparent. Surtout pas de soutif, et en bas un string de préférence…
M - Tu veux que je ressemble à une pute ?
A – Quelque part oui ! Mais gratuite, te baisera qui tu voudras ou je te dirais. Tu sais il règne un certain respect des femmes dans ce genre de lieu, sinon c’est l’expulsion et l’interdiction de revenir… A propos, mets des bas auto-fixants ou un porte-jarretelles avec des bas.
M – Eh bien, que de recommandations…
A – Oui,je tiens à ce que Tamara te trouve à sont goût.
M – Il faudra que je la séduise ?
A - Non, en général c’est plutôt l’inverse. Mais crois-moi c’est une amante parfaite…
M – Je sens déjà ma chatte humide, avec toutes tes histoires !
A – Je me doutais que ta libido avait besoin d’être stimulée, je suis heureuse que cet après-midi y ait aidé. Je te promets que tu pourras avoir autant de queues que tu le désireras en ma compagnie. Je me demandais comment la petite salope que tu étais avait pu devenir une épouse aussi chaste…
M – Je dois avouer que mon activité ne m’a pas laissé beaucoup de temps pour penser au sexe !
A – Justement, il est urgent à ton age (j’avais alors trente quatre ans) de penser à prendre toi aussi ton plaisir et profiter de la vie
M – Arrête Anne ! Tu me fais trop mouiller, je vais être obligée de changer encore de slip !
Le retour des filles interrompit cette conversation scabreuse. Pendant qu’elles dégustaient leurs cocas. Nous mîmes au point les conditions matérielles de cette soirée, puis Anne estima qu’elles devaient rentre chez elles.

Les quatre jours qui suivirent, n’auraient rien eu d’extraordinaire si je n’avais eu en permanence à l’esprit, cette soirée, qui selon ma sœur promettrait de réveiller durablement ma libido.
A chaque instant je détaillais mes collaboratrices, me disant, qu’est-ce que vous penseriez de moi si vous saviez ce que je vais faire ? J’essayais d’estimer leur pouvoir de séduction. De juger leur tenues, hélas rarement provocante, me mettant dans la peau d’une maquerelle je m’interrogeais sur leurs capacités à me rapporter. J’en vins même à rêver d’établir un classement entre elles…
Le jeudi matin, j’allais chez ma coiffeuse et l’après-midi, je me rendis au salon d’esthétique que j’avais retenu pour une épilation « intégrale ». La jeune femme qui m’accueillit était justement celle qui devait s’occuper de moi. Elle me mit en confiance aussitôt, en me proposant un café pour me détendre. La pièce n’était meublée que d’un siège genre gynécologique recouvert d’un mince matelas. Pendant qu’elle préparait instruments et ingrédients divers, je me déshabillai intégralement puis nue et un peu anxieuse de sa réaction je m’étendis sur le siège. Le matelas était très confortable, elle se retourna vers moi et posa sur mon bas ventre une serviette en disant d’une voix très douce :
- Ainsi couverte vous ne serez pas gênée par votre nudité.
Me contentant d’un sourire pour la remercier, je relevai mes bras pour découvrir mes aisselles peu poilues mais à parfaire. Elle était douce comme sa voix en oeuvrant, me caressant avec une lotion odorante et apaisante après avoir retiré les bandes de cire. La suite fut l’inspection et le lissage des jambes, avec toujours autant de précautions.
Entre temps nos échangions des banalités, sur le temps, les soins du corps… Elle me complimenta sur ma beauté, la tenue de mes seins, le succès que je devais avoir près des hommes et des femmes, prétendant que je devais provoquer la jalousie de ces dernières… Malgré moi, sous ces compliments avec dans la tête ce que j’imaginais de ma soirée, je sentis mon entre-cuisse s’humidifier. Ce fut donc honteuse de ma faiblesse, que je sentis l’air sur mon bas ventre lorsqu’elle retira la serviette en me soufflant à l’oreille :
- N’ayez pas d’inquiétudes, je suis lesbienne ! C’est pour cela qu’on me confie les intégrales, je ne vous ferai pas mal…
Elle entreprit alors de dégrossir au ciseau mes poils écartant au maximum mes cuisses en posant me pieds dans les étriers. Un instant, j’eus l’impression de mon pubis était aussi brûlant que la cire chaude qu’elle étalait, toute cette tension sexuelle disparut au moment ou elle la retira m’arrachant un léger cri de douleur, vite calmé par des caresses appuyées de la lotion calmante. Pendant de longs, trop longs moments à mon goût, elle réitéra cette opération. Heureusement les caresses finales avaient raison de la douleur, déclenchant même des spasmes de plaisir..
Sur sa demande je me mis sur le ventre et les fesses écartées par moi, lui offrit mon anus qu’elle entreprit de débarrasser de tout poil superflu avec minutie. N’étant pas adepte de la sodomie je jugeai cette application inutile. Lui ayant fait cette remarque elle me répondit. :
- C’est normal d’être parfaitement lisse en tous points, de plus cela permet d’avoir tous les orifices impeccables et faciles à entretenir.
Je me dis que ses tendances lesbiennes, devaient être à l’origine de cette répartie, et a sa demande inspectai mon pubis. Surprise, j’étais parfaitement lisse et cette nudité m’incita machinalement à dégager mon clitoris e son capuchon. Voyant mon geste elle me jeta :
Elle - Ne faites pas çà ! Vous allez trop m’exciter !
Moi – Pourquoi ? Je…
E – J’aurais trop envie de vous ! Je vous ai dit que vous étiez très belle, je suis sincère…
Pendant qu’elle se retournai pour cacher son désarroi, je réalisai à quel point j’avais troublé cette jeune femme et remis rapidement mes vêtements. Ce n’est qu’en sortant de la pièce et allant à la caisse que j’appris que cette jeune femme se prénommait Sarah. A la caisse celle qui devait être la patronne de l’institut fit la remarque que j’étais une nouvelle cliente. Etais-je satisfaite de la prestation ?
Moi – Bien sur, Sarah a été merveilleuse ! Je reviendrai avec plaisir…
Sarah – Merci Madame. Moi aussi c’est avec plaisir que j’entretiendrai votre superbe corps.
Sur cet échange de compliments, je ne pu m’empêcher d’attire Sarah près de moi et en l’embrassant au coin des lèvres, je dis :
- A bientôt alors…

Je terminai l’après midi en faisant l’acquisition de strings noirs ultra-minuscules en micro résille appris-je, et de plusieurs paires de bas auto-fixants, en soie, polyamide et résille, avec et sans coutures. J’avais dans l’idée de laisser à Anne le choix des bas.
En cherchant bien dans mes penderies j’avais retrouvé une mini jupe droite, noire, légèrement fendue sur le coté et un T-shirt que je considérais comme trop petit mais qui maintenant ne dissimulait rien de la forme de mes seins et des tétons, lesquels une fois durcis tendaient indécemment le tissu.
Pour dissimuler cette tenue libertine, ne pas choquer ma fille et le voisinage en sortant ainsi accoutrée, j’avais prévu de mettre mon imper assez strict. A ma grande surprise en rentrant du collège ma fille me trouva jeune et très jolie. Cette journée pleine de compliments à mon égard m’avait émoustillée. Aussi dès le dîner terminé, je partis amener ma fille chez Anne.
J’appris que nous attendions une amie qui devait nous accompagner. C’était une excellente relation d’Anne, qu’elle avait à l’origine rencontrée dans cette boite. Elle était lesbienne et sa compagne n’était autre qu’une commissaire de police, malheureusement peu disponible. De ce fait, Katia allait souvent avec Anne assouvir ses fantasmes lesbiens, et trouver de nouveaux modèles car elle était photographe et notamment travaillait pour des sites étrangers. Ainsi Anne apparaissait-elle le plus souvent nue sur lesdits sites. Et cette fréquentation, de Katia pas des sites, lui avait fait connaître de nombreuses femmes aussi dépravées qu’elle…
Katia est une superbe blonde âgée de vingt-cinq ans, assez grande, cheveux longs, les yeux noisette et une bouche pulpeuse surmontée d’un petit nez mutin. Cette fille me plut aussitôt, au premier contact cela fonctionna. Elle était douce, intelligente, en confiance je lui narrai ma découverte de l’institut de beauté. Elle m’en demanda l’adresse pour alimenter ses sites clients. Anne et Katia validèrent ma tenue et choisirent les bas résille.
Au cours du trajet Katia en veine de confidences me parla surtout de son activité. De ses modèles très variés, allant de la jeune à la mére, parfois les deux ensemble, les lesbiennes ou non, les putes et les femmes du monde… Des lieux de pose, son studio, le domicile des modèles, la campagne, le bord de mer ou de la rivière, surtout le relais très classe tenu par une amie lesbienne… C’était une véritable conférence sur son art. Bien entendu, elle en vint à me proposer de poser pour elle, et aussi mon environnement, famille et collaboratrices…
Entre ma curiosité naturelle et sa propension à parler d’elle, nous n’avions pas vu passer le temps et étions arrivées. J’allais découvrir ce lieu de débauche où je devais m’éclater. Les filles m’ordonnèrent de laisser mon imper dans la voiture. Timidement je suivis mes mentors vers l’entrée de ce lieu de perdition.

Surtout mesdames ou mesdemoiselles lectrices laissez moi votre mail, je vous réserve une surprise ! Bises à vous…

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