DOUCEURS OSTREICOLES

- Par l'auteur HDS Emile -
Récit érotique écrit par Emile [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : DOUCEURS OSTREICOLES Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-08-2012 dans la catégorie Dans la zone rouge
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DOUCEURS OSTREICOLES
Comment résister à une envie d'huitres lorsque l'on séjourne à proximité des lieux de
production et que le marais côtier et la mer ne cessent de vous le rappeler? La seule
solution que j'ai trouvée est, dès le matin brumeux, d’enfiler à même la peau le court
short de coton, que j'affectionne tant, mon habituel débardeur minimaliste et des
sandalettes; puis de me ruer à vélo à travers les claires et les marais salants. J'y
mets toute l'énergie que me permet ma complexion. J'aime mon corps replet et
blanchâtre, à la poitrine lourde et au fessier proéminent dont les muscles se tendent
sous l'effort. Je commence à sentir poindre la transpiration à la périphérie de mes
lèvres, de mon sexe et entre mes seins. La journée va être chaude et l'on sent à peine
l'humidité du matin. Quelques gouttes de rosée finissent de s'évaporer sur la
végétation maraichine si caractéristique au bord du chemin. Je serpente entre les
claires en pédalant vigoureusement sur ma machine à la recherche d'un souffle d'air.
Lorsque je l'obtiens enfin, j'en savoure le contact sur mes bras et mes cuisses, mais
aussi sur mes seins libres sous le tee-shirt. Je me lève sur les pédales pour
ressentir le léger souffle sur on bas ventre. Tiens mes sens s'éveillent et je perçois
la nudité de mon corps sous le léger vêtement. Mes seins se dressent et mes tétons
durcissent au contact du tissu. Mon ventre se creuse et mes grandes lèvres imberbes
frottent légèrement contre le coton tendu. Mon cul s'échauffe au contact de la selle
dont il englobe la forme comme s'il voulait la faire disparaître. Mon corps entier
s'emplit de désir au point que je recherche un taillis pour pouvoir le satisfaire à
l'abri des regards. Mais point de végétation si haute; que de rases touffes si
caractéristiques des prés salés. J'arrive donc au port ostréicole dans cet état
d'excitation si agréable et si gênant à la fois. Je me promets de décrire ces
sensations dans la prochaine des nouvelles coquines que j'écris en rafale pour un
célèbre magazine érotique.
L'arrivée au port, peuplé de maisonnettes de bois multicolores et de ces petits
bateaux plats si caractéristiques, est toujours un moment agréable pour les yeux.
Pourtant, ce matin, je n'arrive pas à penser à autre chose qu'à ma presque nudité
exhibée et à l'effet que cela produit sur mes sens. Aujourd'hui, mon fournisseur
habituel de coquillages n'est pas là. Je le cherche un moment toujours gênée de me
sentir aussi indécente dans mon attitude, tant mon corps est en demande. Je finis par
trouver un ostréiculteur occupé à nettoyer ses naissains devant un cabane fraichement
peinte d'un bleu vif. C'est un homme de petite taille, au corps noueux et au regard
noir. Il me propose sans lever l’œil de me vendre quelques huitres et me fait entrer
dans la cabane. Elle est aménagée de telle façon à ce qu'il puisse exposer sa
production et, en même temps, pouvoir s'y reposer. Un solide lit de camp de bois et de
toile gîte à proximité d'une minuscule table agrémentée d'une chaise paillée. Je
m'approche de la grande banque ou sont exposés les coquillages et les contemple. Mon
choix fait, je lève le regard sur l'homme. Mais aucun son ne sort de ma bouche.
Je ne sais s'il a perçu mes phéromones en folie ou si mon attitude l'a renseigné du
mon état, mais il détaille mes attributs avec gourmandise. Son regard est sans
équivoque et je me sens soudain terriblement nue face à lui. Je me redresse
maladroitement, comme offerte. Il contourne la banque et ferme rapidement la porte de
la cabane. Il saisit ma main et m'attire dans l'espace privatif face au lit de camp.
Là ses mains rugueuses m'arrachent mon frêle vêtement et prennent possession de chaque
recoin de mon anatomie. Le contact est rude mais mon corps en redemande. Je me tords
sous la caresse et mes membres engagent un ballet désordonné qui me font perdre toute
notion d'équilibre. Je m'accroche à ses épaules et il me plaque violemment contre lui
pour me permettre de me stabiliser. J'aime le contact de ses épais vêtements de
travail sur ma peau nue. Il m'étrille plus qu'il ne me caresse et mes reins se
cambrent. Il pétrit durement mes seins et mes fesses qu'il écartèle. Mon cul
s'échauffe de désir et la cyprine humidifie mon sexe.
Brutalement, il m'oblige à m'agenouiller devant lui, déboutonne sa braguette et
envahit ma bouche de son sexe érigé. Ses deux mains bloquent ma tête blonde au cheveu
court tandis que son phallus s'enfonce jusqu'à ma gorge. Je m'étouffe tout d'abord et
me sens prête à défaillir. Mes grands yeux clairs s'embrument. Je bave abondamment. Sa
pression se fait plus forte sur mes joues et mes oreilles et sa queue s'agite dans ma
bouche. Je positionne ma langue et mes lèvres pour effacer le rude contact de mes
dents sur sa bite. Je suis à la fois à demi privée d’oxygène et terriblement excitée.
Mon corps ne m'obéit plus et est secoué de mouvements involontaires. Je me sens tel un
pantin désarticulé et, en même temps, parcourue de mini orgasmes. Forcée de respirer
par le nez, je suis envahie des effluves maritimes qui emplissent la cabane. Je finis
par aimer ce moment original ou tous mes sens sont en éveil et où mon corps ne
m'appartient plus. Les spasmes se font plus violents et plus douloureux.
Je suis au bord de l'asphyxie quand mon amant sort de ma bouche, me soulève et me
dépose sur le ventre, le buste appuyé sur la table. Mon cul est offert à celui qui
voudra le prendre. Il écarte largement mes jambes légèrement fléchies alors que mes
pieds reposent bien à plat sur le sol. J'aime être ainsi, le séant ouvert, prête à
être envahie. La mouille m'en coule le long des cuisses. Mon corps entier perle de
sueur. J'aspire à mille outrages! L'expert en coquillage dénude son corps maigre et
bronzé au poil brun. Seules, ses fesses rebondies et son vit mince et long attirent le
regard. Mes cuisses s’écartèlent encore du désir de la pénétration jusqu'à la crampe.
Mon bas ventre est contracté à l’excès.
Je suis à peine surprise lorsque deux de ses doigts viennent fourailler mon sexe pour
en recueillir la cyprine et pénètrent brutalement mon cul. Au gré des va-et-vient, il
se dilate et s’assouplit, et je me libère de toute tension. J'aspire à être pénétrée
au point que je retiens longuement mon souffle. Lorsqu'enfin il m'encule, je hulule
longuement de plaisir et tout mon corps s'agite comme dans une crise d'épilepsie. Il
me défonce en ahanant pendant un long moment. Mon cul ne cesse de s'échauffer au point
que la pénétration n'est plus qu'une caresse. J’exulte brutalement dans un cri de
gorge, le corps arque-bouté sur la table.
Je sur-ventile et manque d'air lorsqu'il change d'orifice et s'enfonce dans ma vulve.
Ses couilles heurtent mes lèvres à chaque mouvement, et mon excitation se prolonge. Il
inonde mon vagin en silence et poursuit ses amples mouvements. Mes cuisses se couvrent
de jus poisseux et une intense chaleur parcourt mon bas-ventre. Je sens à nouveau
monter ma jouissance. Le haut de ses cuisses humides claque bruyamment sur mes fesses
tandis que ses mains, douloureusement cramponnées à mes seins, soulèvent mon torse.
Nous vibrons de concert et il s'effondre sur mon dos. Nous restons ainsi de longues
minutes, collés l'un à l'autre sur la petite table. Je sens encore son vit à demi
débandé en moi.
Lorsqu'il se redresse, il appuie sur mes reins pour maintenir mon buste sur le plateau
de bois et se saisit de cordelettes destinées à son travail. Il lie mes mains et mes
pieds à ceux de la table et m'immobilise ainsi fermement le dos et les fesses offerts.
Il se saisit d'une baguette de jonc et commence à me flageller doucement. La morsure
de la badine me brule au point que je soulève la table pour l'esquiver. Puis,
bizarrement, je m'excite à nouveau comme une folle et me soumets. Je vis un mélange de
douleur et de plaisir que je ne sais décrire tant il est particulier.
J'écarte les cuisses par réflexe ce qui incite mon bourreau à plus de perversité. Il
me délie alors et me couche sur le dos sur le lit de camp. Il me fait lever les mains
qu'il attache au montant. Il lie mes cuisses, largement écartées à celui-ci. Puis il
flagelle doucement mon bas ventre et de mes seins. Je les vois rougir sous les coups
et je me cabre à chaque petit choc, les reins creusés. Mon corps vibre de douleur et
de plaisir. La bave coule au coin de mes lèvres et je me soulève pour mieux m'exposer
à la badine. Il glisse des oreillers sous mes fesses et martyrise ma vulve et
l'intérieur de mes cuisses, désormais plus facile à atteindre. Mon ventre tressaute
sous les coups et mes cuisses vibrent comme par réflexe.
Il est vite fatigué de ce jeu. Il me délie et me retourne. Il se couche sur mon dos de
tout son poids et entre brutalement dans mon cul qu'il besogne en de grands coups de
reins en bougonnant: « petite salope... espèce de pute... tu aimes être défoncée, sale
putain... tiens, prends ma bite, grosse truie... ». Et bizarrement ces mots vulgaires
me plaisent et m'excitent au point que nous jouissons ensemble lorsqu'il répand son
foutre dans mon intestin. Je me sens heureuse, ainsi écrasée sous son poids, le cul
envahi. Lorsqu'il en sort, un mince filet de sperme me coule entre les jambes.
Affectueusement, il essuie ces reliefs de l'amour et commence à me prodiguer une
toilette intime d'un grande délicatesse. J'en ai les sens tout retournés. Puis il
saisit une pommade cicatrisante et commence à en badigeonner les zones martyrisées. A
nouveau, je sens le plaisir monter et émets un doux râle. Il éructe: «  jamais
satisfaite la cochonne! » et continue à m'enduire doucement. Lorsqu'il m’assoit devant
une assiette d'huitres vite ouvertes, je ne m'appartiens toujours pas. Il me les fait
manger en les posant délicatement avec son Opinel au bord de mes lèvres brillantes de
salive. Ma bouche n'est qu'une zone érogène. Je m'endors à demi, en position assise,
ainsi exposée, nue et terriblement indécente.
Lorsque je reprends mes esprits, mon amant est occupé à lacer mes sandales. Puis il se
saisit de mes frêles vêtements et les déchire en minuscules lambeaux avant de les
jeter dans la vase toute proche. Pour calmer ma colère, il envahit à nouveau mon corps
de quelques caresses indécentes et me raccompagne à mon engin, lestée de quelques
coquillages savamment choisis. Je regagne notre maison de vacances, à travers les
parcs peuplés d'exploitations ostréicoles, dans le plus simple appareil. Sur mon vélo,
l'absence de toute pilosité attire l’œil aux endroits sensibles que je ne cesse
mécaniquement de mettre en spectacle en me dressant longuement sur les pédales. Je me
sens terriblement exhibée, car tout mon corps est encore excité par ce qu'il vient de
vivre, mais heureuse. Je vais créer la curiosité d'un héron cendré de passage qui va
avancer vers moi bien plus qu'il ne faudrait et d'une grue, immobile à mon approche.
Bien entendu, je vais rencontrer de nombreux regards humains lors de mon retour et
nourrir les conversations du repas de midi au village. J'en ai un peu honte, mais
qu'importe! Je ne vais quand même pas bouder mon plaisir!
Après cette étonnante découverte, je vais rester quelques jours sans retourner au
port. Mais, peu à peu, la scène de la cabane envahit mes rêves et je me sens attirée
vers la maisonnette bleue au bord de l'eau. Je ne peux plus enfourcher mon vélo sans
m'y rendre. Je ne peux plus faire le trajet sans m'exciter au maximum. Je ne peux plus
y arriver sans me dénuder avant même d'en passer la porte. Mes orifices sont prêts à
l'assaut: ma bouche humide, ma vulve dégoulinante, mon cul déjà dilaté. Parfois il me
mène sur son bateau et me prend à quatre pattes au milieu des casiers. Il aime alors
passer près de ses confrères pour montrer ma totale soumission à ses désirs. Parfois
même, il m'exhibe sur le ponton de sa cabane et m'y fait subir tous les outrages.
Toujours il me commande de prendre des positions obscènes et humiliantes à la vue des
passants. « Tu n'es qu'un cul »me dit-il « et tu dois te comporter comme tel!  Ton
esprit ne doit penser qu'au sexe. Tu ne te définis que comme une salope prête à être
enfilée par tous les trous! » Et il joint souvent le geste à la parole, envahit ma
bouche, ma vulve et mon cul, et me souille de son foutre.
A la fin des vacances, de retour à Paris, j'ai connu une longue période de manque. Je
me suis essayée aux transports en commun en combinant décolleté profond, mini-jupe et
absence de sous-vêtements. La provocation est rarement restée sans réaction. J'ai été
troussée et exhibée sans vergogne en maintes occasions, mais sans retrouver, en m'y
rendant, le plaisir obscène de la traversée du marais et l’exaltation de l'arrivée au
port. J'ai mis de annonces salaces sur Internet et ai rencontré des partenaires
audacieux dans de lieux incroyables. J'ai fini des soirées agitées, entièrement nue
dans les geôles d'un commissariat. J'ai même essayé les partouses dans les meilleurs
saunas coquins et les remplacements d'été dans les peep-show. Mais rien n'a remplacé
ma cabane.
Après quelques mois de frustration, j'ai fini par migrer en bord de mer et installer
en permanence mon bureau d'écrivaine dans une petite maison portuaire. Je m'y sens
toujours disponible pour ces « douceurs ostréicoles » faites de promenades à vélo
totalement nue dans les claires, d'exhibitions osées et de sexe sans limites, face à
la mer. Un cercle d'amis, toujours prêts à me posséder, se relaie auprès de moi. Je
les ai choisis au gré du temps, non pour leur beauté physique mais pour leur capacité
à m'inciter à effectuer des gestes insensés pour réveiller ma libido. Parfois, je me
rends à bicyclette chez l'un d'eux à travers les marais, passablement dénudée, et
retrouve cette incroyable excitation des premiers jours. Souvent, ils passent à ma
cabane et exigent d'être caressés et sucés, avant de pénétrer ma vulve et mon cul. Je
me fais un devoir de toujours être prête à l'assaut et totalement disponible. Hiver
comme été, je suis à peine vêtue et affectionne les tenues indécentes. A ma demande,
ils me ligotent parfois écartelée et torturent mon ventre et mon dos, mes cuisses et
mes seins, mon sexe et mon cul, étonnés du plaisir qu'ils me donnent ainsi. Je ne
l'aurais jamais connu sans les prouesses perverses de mon amant ostréiculteur pour qui
j'ai personnalisé « l'immonde truie » de ses pires rêves érotiques.

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