Du piment en pleine campagne

- Par l'auteur HDS Thèretu -
Récit érotique écrit par Thèretu [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Du piment en pleine campagne Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-07-2018 dans la catégorie Pour la première fois
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Du piment en pleine campagne
Je suis, comme on dit, un cadre sup'. Un homme de la ville, avec une cravate, une chemise bien repassée, un attaché-case. Les cheveux courts. Le corps musclé, entraîné, jeune et imposant. Je cours parfois le soir dans la ville endormie. J'ai une bonne foulée, à ce qu'il paraît. Un mec sans histoires. Le cliché du trentenaire. Parfois, je monte au-dessus, chez Léa, ma voisine, et on baise. Mais c'est tout. Métro, boulot, dodo : c'est ma vie. Elle manque un peu de piment, cette vie.
Je travaille dans une société qui s'occupe de vérifier que les outils agricoles sont aux normes européennes. Un boulot chiant, quoi. Je vous l'ai dit : un mec sans histoire. Je n'ai pas escaladé le Kilimandjaro ni construit une école au Rwanda. Je ne suis même pas certain de vraiment contribuer à quelque chose.
Bref, en 5 ans d'ennui dans ce foutu open-space, je n'ai jamais eu comme autre mission que de faire des calculs, aligner des chiffres, animer des réunions et aller à des stages de management. Mais mon patron vient de me demander de remplacer Rémy : on est en plein mois d'août, il ne reste que moi en qui il ait vraiment confiance (la bonne poire surtout !). Mais j'accepte le job : je dois aller dans une ferme vers Dijon.
Je prends ma voiture, il fait chaud, je sens les gouttes de sueur perler le long de mon dos. Je roule vite, c'est ma voiture de fonction. J'arrive tôt.
Le fermier m'accueille d'un ton bourru mais dont les accents trahissent une certaine bonhomie naturelle, propre aux gens de la terre. Il a les mains calleuses, le teint basané de ceux qui triment au soleil, la barbe hirsute. Mais il est propre. Il embrasse d'un mouvement large sa ferme en me la décrivant : fierté d'avoir réussi. D'avoir produit quelque chose. D'avoir rendu la terre fertile.
- Je vous offre un café.
Ce n'est pas une question, ni un ordre : une affirmation. Il m'offre un café, parce que c'est comme ça qu'on fait ici. Il ouvre la marche jusqu'à sa maison, traverse la cour ensoleillée où j'aperçois des poules et un clapier vide. Je pénètre à l'intérieur de la ferme, construite en pierre ce qui repoussent la chaleur : il fait frais. Mais c'est elle que je vois.
Elle est de dos. Les cheveux à la fois emmêlés et doux jusqu'à la taille, aux reflets dorés. Gironde, la taille. Fins, les poignets, les bras, les cuisses. Petits, les pieds. Mais quand elle se retourne, avant même de voir son visage, au nez mutin et aux grands yeux expressifs, c'est sa paire de seins qui attire mon regard : lourds, ils reposent sur un ventre qui paraît plat, et blancs, laiteux, à cause de sa peau de rousse que je devine à travers la robe blanche qu'elle porte. La température de mon corps monte ; je sens mon sexe gonfler d'un coup. Elle me dit bonjour d'une petite voix, celle d'une jeune fille d'une vingtaine d'années, et baisse le regard d'un air timide qui m'achève, et qui s'oppose à l'air fier qu'affiche son port de tête. Un sacré bout de femme.
- Bon alors, M'sieur Guillaume, j'ai pas trop le temps de vous emmener voir c'dont on a parlé la dernière vois avec vot' collègue. Mais j'pense que si c'est Justine qui vous y conduit, ce s'ra pareil.
La jeune fille – Justine – lève les yeux verts moi. Je hoche la tête comme pour lui signifier que je suis d'accord. Alors, elle se dirige vers la porte, et moi je suis derrière elle, résistant à l'envie d'attraper ses hanches d'un geste précis et brusque et de lui tirer les cheveux avec une autorité qui ne me ressemble pas. Les gouttes de sueur perlent à nouveau le long de ma nuque.
On arrive dans une grange. Elle me fait face. Le tissu de sa robe blanche colle à sa peau à cause de la sueur, je vois ses mamelons roses gonflés tendre le tissu et la rondeur de sa poitrine à travers. Ses cheveux sont en bataille, j'imagine son sexe rose et humide, chaud et doux. J'ai envie de mettre mes doigts dans sa chatte, de les lui f aire goûter. Dans tous les sens du terme.
La fille du fermier me toise. Elle est à la fois animale et végétale : c'est une lionne et une orchidée. Sauvage et pure. Moi j'ai envie de la prendre dans tous les sens sauvagement.
Mais Guillaume, ressaisis-toi. Elle a dix ans de moins que toi. Elle est sûrement vierge. Oui, mais c'est ce qui te plaît, chuchote le petit diable sur mon épaule... Aussitôt coupé par le petit ange blond qui me conseille de me remettre au travail.
Alors, je remercie Justine, et je me baisse, l'air concentré. Quand je l'entends fouler de ses pas légers de féline le sol en direction de la grande porte en ferraille afin de sortir, je ne peux m'empêcher de relever la tête. Elle se retourne elle aussi. Je rêve, ou elle a ouvert trois boutons du haut de sa robe, me laissant admirer ses mamelles dont je n'ai pas pu décrocher mon regard ?
Je rentre tard. Ils m'hébergent. Une assiette de soupe et un verre d'eau fraîche m'attendent sur un coin de la table en bois, ainsi qu'un long morceau de pain de seigle. J'engloutis le tout voracement avec un appétit non dissimulé. La faim comme métaphore de l'appétit sexuel. Je me glisse après une longue douche fraîche qui ne m'a pas calmé dans des draps frais, qui sentent le savon de Marseille et la lavande. Je ne pourrai pas dormir ce soir. Je bande trop en pensant à ce que je veux lui faire, à ce que je veux qu'elle me fasse. Je l'imagine nue. J'imagine sa petite chatte. Je la veux.
Après une nuit sans sommeil, ponctuée de rêves plus ou moins érotiques, je me lève. Je pars ce soir, il faut que tout soit fini avant la tombée de la nuit. Une nouvelle fois, le petit déjeuner m'attend. Secrètement, je suis à la fois soulagé et déçu qu'elle ne soit pas là. Au moment où je ne lève, elle entre dans la pièce, seulement vêtue d'un t-shirt trop grand pour elle. Ses cuisses fines et bronzées se dévoilent quand elle lève un bras, afin d'attraper un bol. Elle me dit bonjour, et, familièrement, elle m'embrasse sur les deux joues. Je respire son parfum, un mélange de vanille et de foin coupé.
Pendant que je suis à nouveau dans la grange, et que je fais ce que j'ai à faire, le soleil fait place à la pluie qui tombe par averses.
- Monsieur Guillaume ? m'appelle une voix que je reconnais...
C'est elle. Sur le pas de la porte de la grange. Ses cheveux sont tirés en arrière, son t-shirt est trempé, je vois une fois encore ces seins blancs que j'ai envie de gouter, des gouttes de pluie ruissellent sur son front et sur ses longues jambes dorées.
- Qu'y-a-t-il, Justine ?
Pour toute réponse, la jeune fille ôte d'un mouvement gracieux son haut. Elle est à présent nue devant moi, à l'exception d'une petite culotte en coton blanc d'où s'échappent une légère toison blonde.
- Mais, que fais-tu ? Dis-je, l'air sûrement aussi éberlué qu'un jeune premier.
- Je... Je crois que j'aimerais que vous me fassiez l'amour, me répond-elle avec une assurance à laquelle j'aurais crue si sa lèvre inférieure n'aurait pas tremblé sous le coup de l'émotion.
N'y tenant plus, je me dirige d'un pas décidé vers elle. J'attrape son visage entre mes mains brunes que j'ai grandes, et je l'embrasse avec fougue. Comme je m'y attendais, ses baisers lui ressemblent : à la fois prudes et sensuels, timides et voraces. Je sens ses mains contre mon dos, et les miennes viennent agripper ses gros seins, en pinçant parfois ses tétons, ce qui a pour conséquence de lui laisser échapper des petites plaintes consenties. Je m'arrache avec douleur de sa bouche, mais bientôt je retrouve avec joie ses mamelons que je lèche avec application. Mes mains attrapent fermement ses fesses, et bientôt je sens qu'elle écarte sans s'en rendre compte ses cuisses. Alors, tout en baisant son ventre, je descends vers sa petite chatte toute rose qui perle de mouille, et je lèche, je suce, je croque son clitoris gonflé. Ses mains fourragent dans mes cheveux, je la doigte de deux doigts experts.
- Baise-moi ! me supplie-t-elle.
- Tu veux que je te baise ?
- Oui, comme... Comme une petite chienne !
La lionne serait-elle devenue chienne ? Qu'à cela ne tienne, je la repousse dans le foin, elle écarte les jambes, me dévoilant sans pudeur aucune son intimité. Elle me regarde dans les yeux, sans ciller, en suçant d'abord mon index. Alors, je la pénètre sèchement, et mes va-et-vient varient au rythme de ses cris, de ses jouissements. Sa chatte est serrée, ses hanches sont larges, ses seins énormes, son ventre doux, ses lèvres pulpeuses : je ne sais plus où donner du regard, où donner de la tête. Je veux tout attraper, tout posséder, tout manger. Je la baise sans retenue, mais avec respect, avec dévotion, presque : ce corps est de ceux à qui l'on veut tout donner. Et elle-même ne se contente pas de recevoir : elle ondule, fait le serpent, croque comme une lionne, griffe comme un chat.
Et c'est ce combat de mâles alpha similaire au jeu de séduction préliminaire à toute relation, lorsque la joute verbale excite les deux parties qui chacune souhaite à la fois vaincre et être vaincue, qui déclencha chez Justine un orgasme si puissant que cela m'excita encore plus, alors même que je doutais que ce fut possible. Alors, je me retire d'elle, et je place ma bite qu'elle branle entre ses deux gros seins, me regardant d'un air fier et souverain, et parfois sa langue vient lécher mon gland luisant encore de sa cyprine. Elle se caresse en même temps, criant encore mon nom. Je jouis par longs jets de sperme chauds, éclaboussant sa poitrine, son ventre, et son menton, qu'elle lèche en riant.
Plus jamais il ne sera question d'aligner des chiffres. J'ai goûté au piment.

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Texte coquin : Du piment en pleine campagne
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