Embauche et débauche - 4
Récit érotique écrit par Zoorg35 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-09-2015 dans la catégorie Plus on est
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Embauche et débauche - 4
Stéphane conduit rapidement, je sens qu'il a hâte d'arriver à la maison ; moi aussi, d'ailleurs. Alors qu'il conduit, il pose une main sur ma cuisse et remonte lentement mais sûrement vers mon entrejambe. Mon corps réagit aussitôt : j'ai chaud, j'ai envie de lui, de son sexe. Je viens pourtant de me faire prendre il y a moins de cinq minutes.
Ses doigts pénètrent mon intimité ; je me mets à me tortiller sur mon siège. Je ne vais pas pouvoir attendre que l'on soit arrivé à destination s'il continue de me torturer ainsi. Et si j'osais... Je défais ma ceinture et me penche vers Stéphane, je passe sous son bras gauche et tire sur la braguette de son pantalon. J'en sors son sexe qui est déjà à moitié en érection.
Stéphane, étonné par ma réaction, tente sans grande conviction de me raisonner :
— Non, pas là, c'est dangereux...
Mais je l'ignore et engloutis sa queue dans ma bouche. Je l’aspire un grand coup. Je l'entends pousser un grand soupir et sens la voiture décélérer. Il a compris que j'avais envie de jouer moi aussi. Je le suce tout en prenant soin de faire durer le plaisir : je veux qu'il tienne jusqu'à la maison. J'alterne le rythme de mes caresses buccales, tantôt lentes, tantôt rapides. Je suis parfois douce, parfois plus rude en le mordillant légèrement. Je profite de la situation. Je le domine ; il ne peut rien tenter de son côté. Il a bien essayé de reprendre possession de ma fente avec ses doigts, mais dans la position où nous nous trouvons c'est impossible.
Il roule maintenant au pas ; je sens que la route est plus cahoteuse. Je me contente de lui lécher le gland afin de ne pas le mordre trop fort à cause des secousses de la voiture. Je reconnais le petit chemin en terre qui mène à notre maison. Il s'arrête et coupe le contact. Je reste là, collée à son sexe qui suinte abondamment de plaisir. Je me délecte de ce précieux nectar. Stéphane reste là, passif, me laissant le soin du contrôle des opérations.
Je me relève et l'embrasse à pleine bouche. Un peu surpris de goûter à sa propre intimité, il met une ou deux secondes avant de me donner sa langue. Pendant que nous échangeons un long baiser enflammé, j'en profite pour défaire sa ceinture de sécurité et venir m'asseoir sur lui à califourchon. Ce n'est pas très confortable, mais je trouve finalement une position dans laquelle nous sommes bien installés. Stéphane remonte ma robe et me l’enlève pour la jeter sur le siège passager ; je ne suis plus qu'en guêpière et en bas.
Je me frotte contre son membre ; je le sens coulisser entre mes fesses, je sens l'humidité de son pénis se répandre sur ma croupe. Dans la position où nous sommes, son gland vient frotter contre mon anus. Habituellement, je ne suis pas fan de sodomie. Hervé avait d'ailleurs essayé lors de cette fameuse nuit ; mais face à l'étroitesse de mon petit trou, il avait dû renoncer. Ce soir, je n'ai plus aucune inhibition : je vais faire ce cadeau à mon mari.
D'une main j'empoigne la base de son sexe, et doucement je viens m'empaler dessus. Son pieu me transperce en douceur. Stéphane se laisse faire, c'est moi qui imprime la cadence. Son sexe me remplit petit à petit. La douleur disparaît peu à peu pour laisser place à une sensation étrange assez proche du plaisir. Pendant que je vais et viens sur sa tige, Stéphane me mange les seins et déguste mes tétons. Il a posé ses mains sur mes fesses et accompagne les mouvements de mon bassin. Je sens son sexe aller toujours un peu plus loin dans mon fondement. Je suis excitée ; pour la première fois j'apprécie réellement une pénétration anale. Stéphane voit que cette fois ci je prends vraiment du plaisir.
— C'est bon, ma chérie ?
— Oui... c'est bon...
J'ai le souffle court, le sexe de Stéphane me comble de plaisir. Je sens ses mains qui se promènent sur mes jambes et mes fesses. Il fait crisser ses ongles sur mes bas.
— Chérie, tu es si belle, tu m'excites tant...
— Oh, mon amour, vas-y, prends-moi fort...
Je ne sais pas pourquoi j'ai prononcé ces mots, mais Stéphane ne se fait pas prier : il s'agrippe à mon fessier et commence tant bien que mal – vu notre position spartiate – à me donner de grands coups de reins. Des relents de douleur réapparaissent un peu mais font rapidement place à des vagues de plaisir.
Ma fente coule littéralement ; je passe une main entre mes jambes pour jouer avec mon bouton. Je sens que je vais bientôt jouir. Je commence à me contracter. Stéphane va également bientôt lâcher prise, sa respiration s’accélère. Je sens bientôt un liquide chaud inonder mes entrailles. Je m'active alors sur mon clitoris, et un orgasme vient aussitôt me terrasser. Je m'affale sur Stéphane, son membre toujours planté dans mon cul. J'ondule doucement du bassin pour sentir encore son sexe en moi et l'embrasse à pleine bouche.
— Je t'aime, mon chéri.
— Moi aussi je t'aime, ma chérie, tu es incroyable...
Nous rentrons à la maison. Cette nuit-là fut la plus torride depuis notre nuit de noces où il m'avait fait l'amour dans ma lingerie blanche de jeune mariée.
Mais hélas les meilleures choses ont une fin. Nous sommes lundi, Stéphane s'est envolé pour l'Allemagne. Je reste pensive face à l'écran de mon ordinateur. Je pense à lui, il me manque. Et dire qu'il n'est parti que depuis hier... cela me semble déjà une éternité.
Je repense aussi à la soirée de samedi, à ce qui s'est passé avec le routier. Je me demande encore comment j'ai pu agir de la sorte ; j'étais comme en transe, complètement guidée par mon désir et mes envies. Avec Stéphane nous n'avons pas abordé directement le sujet. Il m'a parlé de la soirée magnifique qu'il avait passée, incluant implicitement l’expérience avec le routier. Je lui ai dit que moi aussi j'avais beaucoup aimé notre expédition nocturne. Mais nous n’avons pas abordé les détails ; peut-être est-ce encore trop frais ?
Je me pose beaucoup de questions sur moi-même depuis : sur ma sexualité, mes envies, mes désirs et mes fantasmes. Je m’imagine faire l'amour avec Stéphane et un autre homme ; je me surprends à envisager de la pluralité masculine. Je me revois en train de sucer Stéphane et le routier ; cela me perturbe et m'excite à la fois.
La sonnerie de mon téléphone portable me tire de mes pensées. Je fouille précipitamment dans mon sac à main ; c'est sûrement Stéphane, je dois également lui manquer.
— Allô.
— Erika ?
— Oui, elle-même.
— Bonjour, c'est Hervé... Vous savez, le patron de Stéphane.
Mon sang se glace, mon cerveau se noie. Des tonnes de questions me submergent. Que me veut-il ? Comment a-t-il eu mon numéro ? Je reste sans voix.
— Allô... Erika... Vous êtes là ?
— Allô... Oui, je suis là.
— J'ai eu peur, je croyais qu'on avait été coupé.
— Mais... mais... que voulez vous ?
En disant cela, je me rends compte que mes collègues me regardent étrangement ; elles perçoivent sans aucun doute mon malaise. Il faut à tout prix que je me calme.
— Rien de spécial. J’aurais un petit service à vous demander.
— Un petit service... Croyez-vous que cela soit approprié vu ce qui s'est passé la dernière fois ? Et puis d'abord, comment avez-vous mon numéro ?
— Ah, ça, c'est dans la fiche de Stéphane. Vous savez, les numéros à joindre en cas d'urgence.
Son aplomb me déstabilise : il se comporte comme s'il ne s'était rien passé, alors que c'est loin d'être le cas. J'essaie de paraître forte.
— Bon, que voulez vous ?
— En fait, j'ai un repas d'affaires et j'aurais besoin d'une charmante jeune femme pour m'accompagner. Et puis comme je sais qu'en ce moment vous êtes toute seule à la maison, je me suis dit que cela vous ferait du bien de sortir un peu.
Non mais, quel culot il a ! Stéphane n'est parti que depuis hier qu'il se propose de m'inviter à dîner. Je sais pertinemment ce qu'il a derrière la tête ; il rêve, pour son dîner !
— Écoutez, cela ne vas pas être possible, lui dis-je sèchement.
— À vrai dire, ma chère Erika, ce n'était pas vraiment une question. Ce serait quand même dommage que Stéphane apprenne ce qui s'est passé l'autre soir.
Je suis atterrée ! Mais comment peut-il oser faire ça, me faire du chantage ?
— Non mais, ça ne va pas ! Vous êtes malade !
— Vous savez, contrairement à vous, je n'ai rien à perdre. Si vous refusez, je dis tout à votre mari et dans la foulée je le vire. Vous savez, ça sera facile, il est encore en période d'essai.
— Vous êtes ignoble !
— Peut-être, mais la dernière fois, cela ne vous déplaisait pas...
Il m'a touchée dans mon orgueil et ma dignité ; je ne sais plus quoi lui répondre.
— Je vous donne rendez-vous au restaurant "La petite cheminée" à 20 h 30. Si vous ne venez pas, vous savez ce qu'il se passera. Ne me décevez pas, Erika.
— ...
— Ah, et au fait, faites-vous belle : je n'ai pas envie que vous me fassiez honte ce soir.
Sur cette dernière phrase, il raccroche. Je suis au bord de l'implosion. Je file rapidement aux toilettes afin que mes collègues ne me voient pas dans cet état-là. Je m'enferme, et un torrent de larmes se déverse le long de mes joues. Tout se bouscule dans ma tête. Que dira Stéphane s'il apprend ma trahison ? Et si je refuse son invitation, osera-t-il tout dire à mon époux et mettre ses menaces à exécution ?
Au bout d'un moment j'arrive à me calmer, mais j'ai la tête ailleurs. Toute la journée je me demande ce que je dois faire, mon cerveau est en ébullition. Je sais bien que l'invitation d'Hervé est un traquenard, qu'en fin de compte il veut encore profiter de moi, mais je n'ai pas vraiment le choix : je dois accepter son "invitation". Rien qu'à évoquer cette possibilité, je repense à la soirée où il m'avait prise sous les yeux de Stéphane ; je me mets aussitôt à mouiller. Je me déteste ; que suis-je devenue ?
Il est 20 h 35 ; je suis face au restaurant, sur le trottoir opposé. Il fait nuit, la pluie fait briller les pavés de la rue. Je m’emmitoufle dans mon manteau ; je tremble, mais ce n'est pas de froid. J'ai peur, peur de ce qui va se passer ce soir. J'ai finalement décidé de venir, mais c'est uniquement pour qu'Hervé garde le silence. Je me suis juré de résister à ses avances ; il faut que je garde le contrôle de moi-même, que la raison prenne le pas sur mes pulsions. Je n'ai pas besoin d'Hervé pour assouvir mes désirs, mon mari me suffit amplement.
J’entre dans le restaurant ; un serveur se précipite vers moi. Il me scrute rapidement de haut en bas. Son regard est perçant, et son sourire trop appuyé manque de naturel.
— Bonjour, je suis attendue, je viens rejoindre des amis.
— Bonjour, Madame. Monsieur Giducci m'a prévenu de votre arrivé ; suivez-moi, s'il vous plaît.
Monsieur Giducci ? Il doit s'agir d'Hervé. Je ne connaissais même pas son nom de famille ; c'est chose faite désormais. Le restaurant est grand et assez chic. Je n'aime pas vraiment ce genre d'endroit, je ne m'y sens pas à l'aise. Je préfère les établissements plus simples, à l'ambiance plus chaleureuse.
Le serveur me désigne une table carrée un peu à l'écart. Je reconnais tout de suite Hervé. Je me demande en le voyant comment j'ai fait pour coucher avec lui : il n'est vraiment pas attirant. Face à lui, il y un couple assez disparate composé d'un homme d'une soixante d'années. Il a les cheveux blancs assez courts, et un sérieux embonpoint l’oblige à se tenir à bonne distance de la table. Le contraste avec la jeune femme qui l'accompagne est saisissant. Elle doit avoir à peine trente ans, elle est blonde. Elle porte une robe de soirée noire avec un décolleté en V assez plongeant. Sa poitrine assez opulente semble divaguer en liberté sous la fine étoffe. Son visage légèrement maquillé dégage une impression de douceur. Ses jolis yeux bleus viennent à la rencontre des miens et me dévisagent avec une certaine curiosité.
Hervé bondit de sa chaise :
— Erika, j'ai cru que vous aviez eu un empêchement… Cela aurait vraiment été dommage !
Je sais très bien ce qu'il insinue en disant cela. Je lui réponds ironiquement :
— Hervé, comment aurais-je pu refuser votre invitation ?
Il passe derrière moi et s'empare de mon manteau qu'il tend au serveur puis, sans aucune pudeur, il me prend ensuite la main et me fait pivoter sur moi-même.
— Erika, vous êtes très en beauté ce soir !
Hervé me dévore littéralement des yeux. J'ai pourtant mis une tenue assez sage. J'ai pris une robe de soirée rouge sans manches mais assez près du cou afin qu'il ne passe pas sa soirée le nez dans mon décolleté. Elle tombe un peu au-dessus de mes genoux. En dessous, j'ai mis un collant couleur chair et une paire d’escarpins noirs. Bref, rien qui ne puisse lui faire espérer quoi que ce soit.
Il en profite pour passer sa main le long de mon dos. Un frisson désagréable se répand le long de ma colonne vertébrale. J'appréhende vraiment cette soirée. Il tire ensuite ma chaise et me fait signe de m'asseoir. Je suis à côté d'Hervé et fais face l'autre homme. Le patron de Stéphane est lui en face de la jolie blonde.
Le visage de la femme me semble familier, j'ai l'impression de l'avoir déjà vue quelque part, mais impossible de me souvenir plus précisément à quelle occasion c'était. Je ne tarde pas à avoir la réponse lorsqu’Hervé procède aux présentations d'usage.
— Erika, je vous présente Monsieur Rosier, qui est mon plus gros client.
— Enchanté, Mademoiselle, me dit il d'un ton libidineux.
J'essaie de refroidir ses ardeurs en lui décochant d'un ton glacial :
— Madame, en fait.
Hervé reprend la parole :
— Oui, Erika est la femme d'un mes collaborateurs, Stéphane, qui est justement parti auditer la société que vous venez de racheter en Allemagne.
M. Rosier acquiesce de la tête ; puis Hervé, en me désignant la femme en face de lui :
— Erika, voici Anne, la femme de Christophe qui est parti en mission en Allemagne avec votre mari.
La femme me sourit.
Ça y est, je me souviens où je l'ai vue : c'était au cocktail organisé par la société de Stéphane. Mais c'est son mari qui est parti en mission avec Stéphane ; cela ne peut pas être une coïncidence, ce n'est pas possible. Cela ne me paraît pas de bon augure pour la suite de la soirée, je m'attends au pire.
À peine assise, Hervé commande un cocktail pour tout le monde, puis les remarques sexistes commencent à fuser lorsque M. Rosier félicite Hervé pour la beauté des femmes de ses collaborateurs.
— Oui, en fait, quand je recrute quelqu'un, je regarde sa femme en premier : si elle est bonne, j'embauche le gars. Ah ah ah !
Je regarde Anne, complètement atterrée. Celle-ci rit poliment aux remarques des deux hommes. Je crois percevoir la main de M. Rosier se perdre plusieurs fois sous la table, mais ne voyant pas Anne réagir, je me dis que je me fais sans doute des idées.
Hervé se montre étonnamment sage ; je pensais qu'il aurait essayé de profiter de la proximité pour essayer de me toucher, mais non, il ne tente rien. De mon côté, sans doute sous l'effet du cocktail qui m'a été servi, je commence un peu à me détendre.
La main droite de M. Rosier reste désormais toujours sous la table. Anne se trémousse parfois sur sa chaise ; je suis quasiment persuadée qu'il l'importune et essaie de la peloter. Le serveur nous apporte le plat de résistance. C'est de la viande. Hervé me dit que c'est du kangourou, que c'est exquis. C'est à ce moment qu’Hervé me tend un petit objet :
— Tenez, Erika, j'ai trouvé ça tout à l'heure. Vous savez ce que c'est ?
Il dépose dans le creux de ma main un petit objet avec un interrupteur sur lequel il a y plusieurs niveaux allant de 0 à 4. Hervé me précise :
— J'ai essayé les différentes positions, mais cela ne fait rien. Vous aurez peut-être plus de chance que moi.
Je prends l'objet et le mets sur la position 1. Il semble ne rien se passer. Je le mets à mon oreille pour essayer d'entendre un bruit, mais rien du tout. Je passe à la position 2, mais toujours rien. Je passe ainsi à la position 3, puis à la 4. Je m'adresse à Hervé :
— Je ne vois vraiment pas ce que c'est. En tout cas ça n'a pas l'air de marcher.
Hervé me reprend l'objet, le remet sur la position 4 et me le redonne.
— J'ai pourtant l'impression que sur cette position-là, cela fait quelque chose...
L'objet est dans ma main, sur la position 4 ; il ne se passe rien de spécial.
— Ah non, je ne vois vraiment pas. Il ne se passe rien.
— Vraiment ? Attendez un peu pour voir… me dit Hervé.
J'attends encore un peu ; je mets l'objet à mon oreille, mais toujours rien. Puis Anne s'adresse à moi. Je vois sa main se crisper sur la nappe de la table :
— Erika, je vous en prie, arrêtez, je n'en peux plus.
Je regarde Anne : son visage est cramoisi, elle semble essoufflée. Soudain je comprends tout. Horrifiée, je lâche l'interrupteur qui tombe par terre. Hervé et M. Rosier rient aux éclats ; je suis morte de honte. Hervé ricane bruyamment :
— Oui, Erika, vite, sinon Anne va mouiller tout le fauteuil et il va falloir que je le rembourse.
Je me penche sous la table pour ramasser l'objet. Je le vois et m'en empare. Par la même occasion, je découvre enfin ce qui se passe sous la table. La jupe d’Anne est remontée très haut sur ses cuisses. Elle porte une paire de bas autofixants de couleur noire et n'a pas de culotte. Son compas est grand ouvert, et M. Rosier a une main à l’intérieur de sa cuisse, tout près de sa fente. Le sexe imberbe d'Anne est luisant de désir ; une petite ficelle émerge d'entre ses lèvres. Je comprends mieux pourquoi elle se trémoussait ainsi depuis le début du repas.
Je le remets sur la position 0 et le jette sur la table. Anne se relâche aussitôt et pousse un soupir de soulagement. Hervé rit à gorge déployée. J'ai tellement honte, je ne sais plus quoi faire. À mon insu j'ai torturé cette pauvre Anne pendant plusieurs minutes. Bizarrement, cela a également provoqué en moi un trouble certain. Mon bas-ventre commence à s'échauffer, je sens mes défenses vaciller, mais il faut pourtant que je résiste, je me le suis promis.
Hervé pose ma main sur ma cuisse et me dit :
— Alors, ça t'a plu ce petit jeu ?
Tout en ôtant sa main, je lui réponds méchamment :
— Mais vous êtes malade !
M. Rosier s'adresse à Hervé :
— Eh bien, elle a du caractère, la petite !
— Ne t'inquiète pas : elle va vite rentrer dans le rang. N’est-ce pas, Erika ?
Je ne lui réponds pas ; j'essaie de garder mon calme, mais c'est extrêmement difficile. La tension sexuelle autour de la table est importante. Hervé multiplie les attouchements. Il profite que je suis en train de manger et que j'ai les deux mains prises pour poser sa main sur mon genou et la remonter le plus haut possible. Je le repousse à chaque fois, mais je commence à être lasse, d'autant plus qu'en face, M. Rosier agite sa main sous la table. La pauvre Anne ne peut retenir certains petits gémissements… J'imagine la main de cet homme repoussant s'immiscer dans les replis délicats de la ravissante jeune femme.
La situation commence bien malgré moi à m'exciter ; les caresses d’Hervé commencent à me faire monter en température. Hervé réussit finalement à insérer sa main entre mes cuisses, il me flatte sans cesse l’intérieur de la jambe tout en remontant le plus haut possible. Sa main se rapproche inexorablement de mon sexe. Je serre les cuisses le plus fort que je peux, mais au moindre relâchement de ma part sa main continue son exploration et ses palpations. Plusieurs fois il a pu me caresser brièvement par-dessus mon collant et ma culotte.
— Eh bien, Erika, vous aimez mis un collant ? Les bas de la dernière fois étaient plus sexy, ça faisait salope.
Je le fusille du regard mais ne lui réponds pas. Mon silence ne le décourage pas, il insiste :
— Prenez donc exemple sur Anne : elle a pris l'habitude de venir tout le temps en lingerie sexy et sans culotte.
J'ai pu constater par moi-même qu'Hervé ne mentait pas. Le visage de la jolie blonde s'empourpre quelque peu et elle finit par avouer :
— Oui, je le fais pour Hervé, ça l'excite.
— Anne, n’aie pas honte de le dire : toi aussi ça t'excite, renchérit Hervé.
— Oui, ça m'excite aussi, finit par dire Anne.
Puis Hervé, s'adressant à moi :
— Tu vois, Erika, quand j'ai connu Anne, elle était comme toi : très belle, mais beaucoup trop timide. Depuis que je l'ai prise en main, j'ai réussi à exploiter pleinement son potentiel et ses qualités. J'ai réussi à la libérer de ses entraves. Et crois-moi, si elle fait la timide devant toi, je peux t'assurer qu'elle l'est beaucoup moins en petit comité. Dis-lui donc, Anne...
Anne retrouve un peu d'assurance et finit par me raconter en me fixant dans les yeux :
— Oui, c'est vrai : Hervé a su me faire découvrir des choses incroyables et me faire prendre conscience des envies qui étaient enfouies au plus profond de moi.
— Et votre mari, il est au courant ? lui réponds-je sèchement.
— Bien sûr que non, mais je peux vous assurer qu'il est loin de se plaindre des changements qu'il a constatés depuis que je fréquente Hervé.
Hervé ajoute :
— Oui, dans ma grande bonté, j'autorise Anne à encore satisfaire son mari. Depuis, Anne m'assiste également dans les négociations difficiles avec certains clients exigeants.
M. Rosier ajoute en rigolant :
— Allons, Hervé, je ne suis pas si exigeant ! Mais c'est vrai qu'Anne a une langue tellement agile... Elle ferait craquer n'importe quel homme.
— Je te rassure, elle ne fait pas craquer que les hommes...
Puis Hervé, en me prenant la main et la maintenant sur son sexe me dit :
— Tu verras, Erika, bientôt tu seras comme Anne, aussi docile et obéissante qu'elle. Je vais te faire découvrir des choses étonnantes sur toi. Même si tu le nies, j'ai ressenti ton potentiel lors de notre première rencontre. Qui se laisserait baiser comme une petite chienne juste sous le nez de son mari ?
Mon bas-ventre commence à bouillonner. Je ressens toute l'excitation et la tension sexuelle qui règnent autour de la table. Je sens que je suis sur le point de craquer et de me laisser aller. Mes jambes se détendent et Hervé peut maintenant me caresser l’intérieur de la cuisse comme bon lui semble. Il s'amuse à effleurer mon sexe sans réellement le toucher ; ce salaud prend plaisir à me torturer !
Inconsciemment, cela m'excite ; je m'imagine être à la merci d'Hervé, je m'imagine dans des situations compromettantes avec d'autres hommes. Je me revois sucer Stéphane et le routier, puis ils sont remplacés par Hervé et M. Rosier. Je gobe avidement leurs sexes sous le regard lubrique de mon cher Stéphane.
Je suis en train de flancher alors que je m'étais promis d'être forte. Dans un ultime effort j'arrive à me lever. Hervé me retient par la main :
— Mais où t'en vas-tu, ma belle ?
— Il faut que j'aille aux toilettes me rafraîchir.
— Ne sois pas longue, tu me manques déjà ! dit-il en rigolant grassement.
Je parviens enfin aux toilettes. Je me dirige vers le lavabo pour m'asperger les joues avec un peu d'eau fraîche. Je me regarde longuement dans la glace en ruminant sur mon sort et en me lamentant de la situation dans laquelle je me suis moi-même mise. J'en profite pour essayer de calmer mes pulsions qui étaient en train de me perdre une fois de plus.
Le bruit de la porte des toilettes me sort de mon silence. Je reste béate quand je vois Hervé pénétrer dans les toilettes pour femmes.
— Euh, je crois que vous vous êtes trompé de toilettes, lui dis-je.
De sa voix vicelarde il me répond :
— Mais pas du tout, ce n'est pas une erreur.
— Comment ça ? Vous ne vous êtes pas trompé ?
— Non, je venais voir si vous alliez bien.
D'un ton sec je lui lance :
— Eh bien comme vous pouvez le voir, je vais très bien.
Il ignore ma réponse et avance vers moi en me fixant dans les yeux. Je me recule mais me retrouve acculée contre le lavabo. Il me fait face, son visage est à quelques centimètres du mien. Je soutiens son regard : je n'ai pas envie de perdre la face et de paraître faible. Puis, sans quitter mon regard, il s'empare de ma main et vient la plaquer contre son pantalon. Je sens immédiatement son membre déjà durci par l'excitation.
— Ne me dis pas que cela ne te fait rien ! me lance-t-il.
J'essaie de rester stoïque et ne lui réponds pas. J'essaie même de retirer ma main, mais il me la maintient et commence même à la frotter contre son sexe. Il se penche vers mon oreille et me susurre :
— Allez, laisse-toi aller, je sais que tu en meurs d'envie.
Sans que je le veuille réellement, mes doigts empoignent son membre par-dessus le tissu. Je le sens grossir rapidement sous l'effet de mes sollicitations. Voyant cela, Hervé lâche ma main, relève ma jupe et commence à me caresser les cuisses. Je suis en train de basculer vers le point de non-retour ; mes défenses ont cédé face à ses assauts. Sentir son sexe vibrer sous mes caresses aura été le coup de grâce. Honteuse, je m'abandonne et me laisse guider par Hervé. Je sens ses doigts se promener sur mes cuisses au travers de mon collant. Ils remontent vers mon entrejambe et flattent ma fente par-dessus ma culotte. Il me murmure à l'oreille :
— Tu apprendras, Erika, qu'à l'avenir si tu portes des collants, cela sera sans culotte. C’est compris ?
— Oui Hervé...
Je n'en crois pas mes propres oreilles : je deviens docile et obéissante alors que je m'étais interdit tout dérapage. Suis-je en train de devenir une nymphomane ? Il n'aura fallu quelques allusions grivoises, et surtout qu'il me fasse toucher son sexe pour que je perde la raison. Je sens qu'il a envie de planter ses doigts dans mon fourreau, mais mon collant l'agace.
— Vraiment, je te préfère en bas... c'est plus pratique pour te baiser.
Puis il s’éloigne de moi, me fait pivoter et me pousse en avant contre le lavabo. Je le regarde dans le miroir qui s'affaire à relever ma robe tout en défaisant son pantalon qu'il fait vite tomber à ses pieds. Il vient se coller derrière moi. Je sens son mandrin venir se blottir contre mes fesses. Sa virilité s'agite contre moi ; je ne peux m’empêcher de frotter légèrement ma croupe contre cet objet si dur. Je vois Hervé se pencher et disparaître derrière moi et je le sens tirer sur mon collant au niveau de l’entrejambe et le déchirer. Il en profite également pour écarter ma culotte. Mon sexe humide se glace au contact de l'air ambiant ; je réalise à quel point j'étais excitée. Hervé le remarque aussi :
— Dis donc, ta culotte est trempée, toi ! Je savais bien que ça t'excitait, tout ça.
Puis il ajoute :
— On va passer aux choses sérieuses : le serveur est à l'entrée pour qu'on soit tranquille ; mais quand même, il ne faut pas qu'on traîne.
Je sens son gland glisser entre mes lèvres et me remplir subitement. Je pousse un soupir de surprise. Puis Hervé se met à me donner de lents mais amples coups de reins, enfouissant son pieu au plus profond de moi. Son dard si épais et si vigoureux me remplit une fois de plus de plaisir. Je me mords la lèvre inférieure pour ne pas crier de plaisir. Mais les sensations sont si fortes que je ne peux m’empêcher de feuler légèrement.
Je vois son reflet dans la glace qui se trouve face à moi ; il me fixe intensément dans les yeux au travers du miroir. D'une main il s'agrippe à mon épaule, de l'autre il s'attaque à la fermeture Éclair de ma robe. Il la descend jusqu'en bas de mon dos. Il fait passer mes bras dans mon étoffe un par un. Je me retrouve bien vite avec la robe autour de la taille, mais mon inquisiteur ne s'arrête pas là ; il empoigne un de mes seins et le fait jaillir de mon soutien-gorge.
Tout en continuant à me tourmenter avec son imposant membre, il joue désormais avec mon téton, le faisant rouler entre son pouce et son index ou en le pinçant. Il me murmure des mots crus à l'oreille ; j'en ai honte, mais cela m'excite. Cet homme est répugnant et symbolise à peu près tout ce que je déteste chez la gent masculine, mais pourtant en ce moment il a son sexe au plus profond de moi, il me possède, et le pire c'est que j'aime ça...
Sa main se lasse de mon sein et il vient caresser mes jambes et mes fesses tout en continuant à me mettre au supplice avec son totem.
— Finalement, ça te va bien aussi les collants, même si c'est moins pratique.
Ses ongles font crisser la fine étoffe qui gaine mes jambes. Ce bruit si particulier a l'air de l'exciter.
— Si tu savais comme tu m'excites, petite salope...
Sans réellement m'en être rendue compte, mon bassin vient à la rencontre du sien, enfonçant comme si c'était encore possible son membre plus profondément en moi. Je ferme les yeux pour ne plus voir l'homme qui me baise et profiter de cet instant de plaisir. Je l'entends qui souffle de plus en en plus fort, sa respiration devient saccadée, il éructe des "salope" ou "petite pute" autant qu'il peut tout en se cramponnant à mes hanches. Il me prend avec force et vigueur, j'ai le sentiment d'être un fétu de paille entre ses mains. Je sens le plaisir monter, il va bientôt me déborder...
Il prend ma jambe et pose mon genou sur le meuble du lavabo pour m'écarter encore plus. Il se met à me limer comme un fou. Son sexe me déchire en deux, mais c'est réellement divin ! Son membre s'imbrique parfaitement dans mon antre, c'est en même perturbant. Le vieux pervers caresse ma jambe frénétiquement, il semble subjugué par le bruit du frottement de ses doigts contre mon collant. On dirait bien que ce gros dégoûtant a de sérieux penchants fétichistes.
Hervé a fini par extirper les deux seins de mon soutien-gorge. Ils vont et viennent au rythme de ses coups de reins. Je contemple le spectacle dans le miroir : j'ai l'impression d’être dans un des ces innombrables films pornographiques où une belle bourgeoise se fait culbuter par un vieux vicelard. Mais cette fois, l'actrice principale c'est moi...
Subitement il se retire, me fait faire demi-tour et m'appuie sur les épaules pour me faire agenouiller. Je me laisse faire sans dire un mot et me retrouve nez à nez avec son sexe encore chaud et luisant de mon intimité. Je n'ai pas le temps de réagir qu'il plonge sa queue dans ma bouche et se met à aller et venir entre mes lèvres.
— Suce-moi, tu m'as trop excité ! Je vais bientôt venir...
Toujours aussi docilement, je me saisis de son sexe et commence à lui faire une fellation. Le goût de ma liqueur sur son chibre s'estompe bientôt pour laisser place au sien. Son mandrin me remplit la bouche, j'ai toujours autant de mal à l’accueillir entre mes lèvres. Son sexe épais et nervuré me déforme la mâchoire. J'essaie de le mettre à mon tour au supplice avec ma langue et la faisant tournoyer autour de son gland. Guidée par je ne sais quelle pulsion, je me décide à descendre un peu plus bas et me mets à lui lécher les testicules tout en le masturbant vigoureusement.
Hervé, agréablement surpris par cette initiative inattendue, m'encourage comme il se doit :
— Ouiiii, comme ça ! Lèche-moi bien les couilles, petite salope...
Mon bas-ventre qui était sur le point d'exploser me signifie son mécontentement ; il aurait voulu qu'Hervé continue de le besogner. Aussi, tout en continuant ma dégustation, je glisse une main entre mes jambes et viens doucement jouer avec mon clitoris.
Je réalise que je suce Hervé avec envie et plaisir. À mon grand étonnement, je me complais dans cette situation de femme soumise et y trouve une source d'excitation surprenante. Je repense à mon mari et me demande s'il aimerait me voir ainsi avec un l’énorme bite de son patron en bouche. Après l’expérience de l'autre soir où il m'a partagée avec le routier, je m'interroge beaucoup sur ses fantasmes, ainsi que sur les miens d'ailleurs.
Je sens Hervé au bord de la jouissance, il se raidit. Il passe sa main derrière ma tête et explose dans ma bouche tout en me lançant un « Avale-moi ça, salope ! » Sans me laisser le choix, il inonde alors mon palais de sa semence ; je le branle avec force pour expulser les dernières gouttes de sa tige.
Hervé pousse un dernier soupir de plaisir, et sans dire un mot se rhabille. Je me sens d'un seul coup honteuse ; je ne dis rien et fuis son regard, me contentant de remettre de l'ordre dans ma tenue.
Le patron de Stéphane sort des toilettes ; arrivé à la porte il me lance, à moitié hilare :
— Au fait, j'ai promis au serveur que tu lui ferais une petite pipe après s'il gardait la porte des toilettes. Il faudra te dépêcher car il n'y aura plus personne pour faire le guet.
Une chape de plomb me tombe sur les épaules ; je me sens d'un seul coup incroyablement lasse. Comment peut-il me traiter de la sorte ?
À peine Hervé est-il sorti des toilettes que le serveur entre à son tour. Il vient tout d'abord timidement dans ma direction, l'air incrédule comme s'il ne croyait pas vraiment au cadeau qui lui est offert. Il me scrute de haut en bas, son visage s’éclairant au fur et à mesure qu'il s'approche de moi. Son regard assez hésitant au début devient lubrique et froid. Arrivé en face de moi, il commence à défaire son pantalon. Je n'ose toujours rien dire, mais je sens à mon grand désarroi que la situation commence à m'émoustiller de nouveau.
Je regarde avec anxiété derrière lui, craignant que quelqu'un n'entre et que nous soyons découverts. Je décide alors de le prendre par la main l'entraîne dans une des cinq cabines de WC et ferme la porte derrière nous. Mon cœur bat la chamade, je suis à la fois nerveuse et excitée. Aucun de nous deux ne parle, le silence est pesant.
Le serveur reprend alors où il en était : je le vois défaire sa ceinture et ouvrir fébrilement la braguette de son pantalon qui tombe à ses pieds. Il pose alors timidement la main sur mon entrejambe par-dessus ma robe. Voyant que je reste sans réaction, il commence à me caresser. Je me lance à mon tour et pose une main sur son boxer. Je commence à flatter son sexe que je sens durcir sous mes doigts. Le serveur s'active sur ma fente qui se remet à me torturer, mon bas-ventre commence à bouillir ; s'il continue, c'est moi qui vais devoir le supplier de me prendre. Je me décide alors à couper court à ses caresses et à lui donner ce qu'il était venu chercher : je m'accroupis et baisse on boxer. Son sexe me saute au visage comme un diable sortant de sa boîte. Je m'en saisis, et très vite il prend de l'ampleur dans le creux de ma main. Je le masturbe quelques secondes jusqu'à ce qu'il atteigne sa taille maximale.
L'homme commence à râler de plaisir sous l'effet de mes caresses. Très vite l'excitation s'empare à nouveau de moi. J'imagine mon mari à mes côtés me regardant branler le serveur. J'aimerais tant que mon Stéphane soit présent afin que je plonge mon regard dans le sien au moment ou je ferai disparaître ce phallus entre mes lèvres... Encouragée par ces pensées malsaines, je donne un premier coup de langue sur le gland. Le gout est âcre et un peu rebutant. Après avoir fait connaissance avec la bête, je me lance alors et l'accueille dans ma bouche. Son dard est beaucoup moins imposant que celui d'Hervé, c'est beaucoup plus facile pour moi de le sucer.
J'entends des soupirs d'aise : l'homme apprécie son cadeau, apparemment. Je m'applique pour venir à bout du serveur rapidement ; même si finalement je me prends au jeu, je n'oublie pas que quelqu'un pourrait entrer dans les toilettes et se douter de quelque chose. Dans un établissement de ce standing, cela risquerait de ne pas faire bon effet.
À ce même moment j'entends la porte s'ouvrir ; le bruit si spécifique de talons aiguilles résonne dans la pièce et s'arrête d'un seul coup pour faire place à un léger chuchotement :
— Erika, vous êtes là ? C’est Anne...
J'interromps ma fellation et regarde le serveur qui a l'air aussi embêté que moi. Il me semble reconnaître la vois d'Anne, mais je n'en suis pas sûre.
— Erika, Hervé m'a demandé de venir vous voir pour que je vous aide...
Je regarde le serveur une fois de plus : son regard est comparable à celui d'un petit garçon qui déballe ses jouets le matin de Noël. Il me fait signe de la tête d'ouvrir la porte des WC. Je me lève pour ouvrir à Anne qui s'engouffre dans la cabine et referme aussitôt derrière elle.
— Eh bien, tu ne perds pas de temps ! Tu aurais pu m'attendre, quand même...
Puis je vois Anne s'agenouiller et se mette à sucer le serveur qui se laisse bien évidemment faire. Nous nous retrouvons serrés tous les trois dans cet endroit exigu. Je ne sais plus quoi faire, et mon regard fait l'aller-retour entre le serveur et Anne en train de littéralement dévorer la queue qu'elle a en bouche.
Le serveur m'attire à côté de lui et m'embrasse à pleine bouche. Au début surprise, je lui rends son baiser. Il en profite pour passer sa main dans le bas de mon dos, et centimètre par centimètre remonte ma robe pour avoir accès à mes fesses. Bientôt je sens ses doigts aller sur mon collant entre mes fesses. Il trouve bien vite l'ouverture qu'avait faite Hervé et vient flatter ma fente au travers de ma culotte. Très vite je me mets à ronronner.
Visiblement désireux de découvrir mes trésors, l'homme écarte ma culotte et insinue son majeur dans mon abricot. Il est grand ; il se baisse tant bien que mal pour me pénétrer de son doigt, mais ce n'est pas facile car Anne lui aspire littéralement le sexe. Je me cambre au maximum pour lui faciliter la tâche, mais cela reste ardu. Le serveur se console rapidement et vient titiller mon petit trou. Il se contente pour l'instant de le masser délicatement ; son doigt lubrifié par mes sécrétions vient assouplir mon anneau qui se desserre et se détend progressivement. Je sens mon anus s'échauffer petit à petit ; j'ai envie dans le sentir en moi, je deviens folle...
Une présence sur ma jambe vient également me troubler. J'aperçois Anne qui a posé une main derrière mon genou et qui la remonte doucement le long de ma cuisse. Nos regards se croisent. Elle est terriblement sexy avec la verge du serveur dans la bouche. Je me noie dans le bleu de ses yeux et sens bientôt sa main sur le haut de mon pubis. D'une main elle descend péniblement mon collant et ma culotte jusqu'au milieu de mes cuisses. Cela facilite la tâche du serveur qui a maintenant un doigt dans ma fente et un autre qui commence à forcer le passage de mon autre orifice. Anne se met à flatter mon clitoris avec son pouce. Je suis dans un état second. Enivrée de désir, je laisse ma tête tomber contre l'épaule du serveur.
D'un seul coup je sens Anne se glisser sous ma robe et perçois aussitôt sa langue s'activer sur mon bouton. J'ai d'abord un mouvement de recul ; je n'ai jamais été attirée par les femmes, je me suis toujours sentie pleinement hétérosexuelle. Mais très vite le sentiment de répulsion laisse place à un immense plaisir. Elle est douce, c'est totalement différent de la façon dont Stéphane me déguste. Je perds complètement le contrôle de la situation. Anne est en train de me rendre folle alors que le serveur a toujours un doigt planté dans chacun de mes orifices. J'ose poser ma main sur la tête d'Anne pour la guider dans ses caresses buccales. Si cela continue, ils vont me faire atteindre l'orgasme à une vitesse inimaginable.
Le serveur, se sentant un peu abandonné, prend ma main pour l'enlever de derrière la tête de la charmante blonde afin de la poser sur sa tige ; je me mets alors à le branler avec vigueur. Je sens l'autre main d'Anne se poser sur la mienne pour accompagner mon mouvement. C'est étrange comme sensation, de masturber un homme conjointement avec une autre femme...
Anne finit à mon grand regret par sortir de sous ma jupe et me tire par le bras pour que je vienne m'agenouiller à ses côtés. Elle empoigne la verge qui se dresse devant nous et la dirige vers ma bouche. J’entrouvre mes lèvres pour l'accueillir. Anne se joint à moi et nous nous partageons la tige du serveur. À force de nous disputer ce bout de chair, nos langues se frôlent et finissent par se toucher. Ma charmante voisine abandonne bien vite notre dessert et vient plonger sa langue dans ma bouche. Après une courte hésitation, je lui rends son baiser. Tout cela est troublant, je vais vraiment de découverte en découverte.
Anne m'embrasse avec passion ; je sens ses mains divaguer sur mon corps, profitant de mes seins et de mon fessier. D'abord hésitante, je pose moi aussi mes mains dans le bas de son dos, puis timidement j’empoigne ses seins avec passion. Ils sont lourds et fermes, elle a vraiment une poitrine délicieuse, aussi agréable à toucher qu'à regarder.
Notre serveur, se sentant sans doute délaissé, vient planter son dard entre nos deux bouches. Nous retournons aussitôt nous occuper de sa verge avec une complicité inattendue. Je vois Anne plonger pour lui avaler les testicules alors que j'ai emprisonné son gland entre mes lèvres. Je sens le bas-ventre de l'homme s'agiter, sa respiration devient irrégulière. Je commence à bien connaître ces signes annonciateurs de sa délivrance. Ma bouche reste pourtant soudée à son sexe, attendant fébrilement qu'il se vide dans ma bouche.
Je ne tarde pas à recueillir ce précieux nectar : le serveur évacue plusieurs jets tout en susurrant quelques jurons dont je ne saisis pas bien la teneur. Anne abandonne les couilles de notre ami et se saisit alors du membre en me lançant un regard faussement courroucé :
— Eh bien, tu aurais pu partager, égoïste !
Elle vient alors m'embrasser, lançant sa langue à la recherche du sperme de notre hôte. Je partage avec elle ce que je n'avais pas eu le temps d'avaler. Une fois le mets partagé, elle enfourne à nouveau la queue qu'elle tenait entre ses doigts pour la nettoyer de toute trace de semence.
Une fois satisfait, l'homme, sans dire un mot se rhabille et sort en catimini des WC pour retourner assurer son service. Anne et moi réajustons nos robes face à face dans cet endroit exigu. J'en profite pour admirer sa plastique parfaite. Seul le froissement de nos robes résonne dans la pièce. Je n'ose prononcer un mot ; il en est de même pour Anne. En ce qui me concerne, c'est plus par honte ou par gêne. Pour la jolie blonde, je pense qu'elle me laisse digérer tranquillement tout ce qui vient de se passer.
Ses doigts pénètrent mon intimité ; je me mets à me tortiller sur mon siège. Je ne vais pas pouvoir attendre que l'on soit arrivé à destination s'il continue de me torturer ainsi. Et si j'osais... Je défais ma ceinture et me penche vers Stéphane, je passe sous son bras gauche et tire sur la braguette de son pantalon. J'en sors son sexe qui est déjà à moitié en érection.
Stéphane, étonné par ma réaction, tente sans grande conviction de me raisonner :
— Non, pas là, c'est dangereux...
Mais je l'ignore et engloutis sa queue dans ma bouche. Je l’aspire un grand coup. Je l'entends pousser un grand soupir et sens la voiture décélérer. Il a compris que j'avais envie de jouer moi aussi. Je le suce tout en prenant soin de faire durer le plaisir : je veux qu'il tienne jusqu'à la maison. J'alterne le rythme de mes caresses buccales, tantôt lentes, tantôt rapides. Je suis parfois douce, parfois plus rude en le mordillant légèrement. Je profite de la situation. Je le domine ; il ne peut rien tenter de son côté. Il a bien essayé de reprendre possession de ma fente avec ses doigts, mais dans la position où nous nous trouvons c'est impossible.
Il roule maintenant au pas ; je sens que la route est plus cahoteuse. Je me contente de lui lécher le gland afin de ne pas le mordre trop fort à cause des secousses de la voiture. Je reconnais le petit chemin en terre qui mène à notre maison. Il s'arrête et coupe le contact. Je reste là, collée à son sexe qui suinte abondamment de plaisir. Je me délecte de ce précieux nectar. Stéphane reste là, passif, me laissant le soin du contrôle des opérations.
Je me relève et l'embrasse à pleine bouche. Un peu surpris de goûter à sa propre intimité, il met une ou deux secondes avant de me donner sa langue. Pendant que nous échangeons un long baiser enflammé, j'en profite pour défaire sa ceinture de sécurité et venir m'asseoir sur lui à califourchon. Ce n'est pas très confortable, mais je trouve finalement une position dans laquelle nous sommes bien installés. Stéphane remonte ma robe et me l’enlève pour la jeter sur le siège passager ; je ne suis plus qu'en guêpière et en bas.
Je me frotte contre son membre ; je le sens coulisser entre mes fesses, je sens l'humidité de son pénis se répandre sur ma croupe. Dans la position où nous sommes, son gland vient frotter contre mon anus. Habituellement, je ne suis pas fan de sodomie. Hervé avait d'ailleurs essayé lors de cette fameuse nuit ; mais face à l'étroitesse de mon petit trou, il avait dû renoncer. Ce soir, je n'ai plus aucune inhibition : je vais faire ce cadeau à mon mari.
D'une main j'empoigne la base de son sexe, et doucement je viens m'empaler dessus. Son pieu me transperce en douceur. Stéphane se laisse faire, c'est moi qui imprime la cadence. Son sexe me remplit petit à petit. La douleur disparaît peu à peu pour laisser place à une sensation étrange assez proche du plaisir. Pendant que je vais et viens sur sa tige, Stéphane me mange les seins et déguste mes tétons. Il a posé ses mains sur mes fesses et accompagne les mouvements de mon bassin. Je sens son sexe aller toujours un peu plus loin dans mon fondement. Je suis excitée ; pour la première fois j'apprécie réellement une pénétration anale. Stéphane voit que cette fois ci je prends vraiment du plaisir.
— C'est bon, ma chérie ?
— Oui... c'est bon...
J'ai le souffle court, le sexe de Stéphane me comble de plaisir. Je sens ses mains qui se promènent sur mes jambes et mes fesses. Il fait crisser ses ongles sur mes bas.
— Chérie, tu es si belle, tu m'excites tant...
— Oh, mon amour, vas-y, prends-moi fort...
Je ne sais pas pourquoi j'ai prononcé ces mots, mais Stéphane ne se fait pas prier : il s'agrippe à mon fessier et commence tant bien que mal – vu notre position spartiate – à me donner de grands coups de reins. Des relents de douleur réapparaissent un peu mais font rapidement place à des vagues de plaisir.
Ma fente coule littéralement ; je passe une main entre mes jambes pour jouer avec mon bouton. Je sens que je vais bientôt jouir. Je commence à me contracter. Stéphane va également bientôt lâcher prise, sa respiration s’accélère. Je sens bientôt un liquide chaud inonder mes entrailles. Je m'active alors sur mon clitoris, et un orgasme vient aussitôt me terrasser. Je m'affale sur Stéphane, son membre toujours planté dans mon cul. J'ondule doucement du bassin pour sentir encore son sexe en moi et l'embrasse à pleine bouche.
— Je t'aime, mon chéri.
— Moi aussi je t'aime, ma chérie, tu es incroyable...
Nous rentrons à la maison. Cette nuit-là fut la plus torride depuis notre nuit de noces où il m'avait fait l'amour dans ma lingerie blanche de jeune mariée.
Mais hélas les meilleures choses ont une fin. Nous sommes lundi, Stéphane s'est envolé pour l'Allemagne. Je reste pensive face à l'écran de mon ordinateur. Je pense à lui, il me manque. Et dire qu'il n'est parti que depuis hier... cela me semble déjà une éternité.
Je repense aussi à la soirée de samedi, à ce qui s'est passé avec le routier. Je me demande encore comment j'ai pu agir de la sorte ; j'étais comme en transe, complètement guidée par mon désir et mes envies. Avec Stéphane nous n'avons pas abordé directement le sujet. Il m'a parlé de la soirée magnifique qu'il avait passée, incluant implicitement l’expérience avec le routier. Je lui ai dit que moi aussi j'avais beaucoup aimé notre expédition nocturne. Mais nous n’avons pas abordé les détails ; peut-être est-ce encore trop frais ?
Je me pose beaucoup de questions sur moi-même depuis : sur ma sexualité, mes envies, mes désirs et mes fantasmes. Je m’imagine faire l'amour avec Stéphane et un autre homme ; je me surprends à envisager de la pluralité masculine. Je me revois en train de sucer Stéphane et le routier ; cela me perturbe et m'excite à la fois.
La sonnerie de mon téléphone portable me tire de mes pensées. Je fouille précipitamment dans mon sac à main ; c'est sûrement Stéphane, je dois également lui manquer.
— Allô.
— Erika ?
— Oui, elle-même.
— Bonjour, c'est Hervé... Vous savez, le patron de Stéphane.
Mon sang se glace, mon cerveau se noie. Des tonnes de questions me submergent. Que me veut-il ? Comment a-t-il eu mon numéro ? Je reste sans voix.
— Allô... Erika... Vous êtes là ?
— Allô... Oui, je suis là.
— J'ai eu peur, je croyais qu'on avait été coupé.
— Mais... mais... que voulez vous ?
En disant cela, je me rends compte que mes collègues me regardent étrangement ; elles perçoivent sans aucun doute mon malaise. Il faut à tout prix que je me calme.
— Rien de spécial. J’aurais un petit service à vous demander.
— Un petit service... Croyez-vous que cela soit approprié vu ce qui s'est passé la dernière fois ? Et puis d'abord, comment avez-vous mon numéro ?
— Ah, ça, c'est dans la fiche de Stéphane. Vous savez, les numéros à joindre en cas d'urgence.
Son aplomb me déstabilise : il se comporte comme s'il ne s'était rien passé, alors que c'est loin d'être le cas. J'essaie de paraître forte.
— Bon, que voulez vous ?
— En fait, j'ai un repas d'affaires et j'aurais besoin d'une charmante jeune femme pour m'accompagner. Et puis comme je sais qu'en ce moment vous êtes toute seule à la maison, je me suis dit que cela vous ferait du bien de sortir un peu.
Non mais, quel culot il a ! Stéphane n'est parti que depuis hier qu'il se propose de m'inviter à dîner. Je sais pertinemment ce qu'il a derrière la tête ; il rêve, pour son dîner !
— Écoutez, cela ne vas pas être possible, lui dis-je sèchement.
— À vrai dire, ma chère Erika, ce n'était pas vraiment une question. Ce serait quand même dommage que Stéphane apprenne ce qui s'est passé l'autre soir.
Je suis atterrée ! Mais comment peut-il oser faire ça, me faire du chantage ?
— Non mais, ça ne va pas ! Vous êtes malade !
— Vous savez, contrairement à vous, je n'ai rien à perdre. Si vous refusez, je dis tout à votre mari et dans la foulée je le vire. Vous savez, ça sera facile, il est encore en période d'essai.
— Vous êtes ignoble !
— Peut-être, mais la dernière fois, cela ne vous déplaisait pas...
Il m'a touchée dans mon orgueil et ma dignité ; je ne sais plus quoi lui répondre.
— Je vous donne rendez-vous au restaurant "La petite cheminée" à 20 h 30. Si vous ne venez pas, vous savez ce qu'il se passera. Ne me décevez pas, Erika.
— ...
— Ah, et au fait, faites-vous belle : je n'ai pas envie que vous me fassiez honte ce soir.
Sur cette dernière phrase, il raccroche. Je suis au bord de l'implosion. Je file rapidement aux toilettes afin que mes collègues ne me voient pas dans cet état-là. Je m'enferme, et un torrent de larmes se déverse le long de mes joues. Tout se bouscule dans ma tête. Que dira Stéphane s'il apprend ma trahison ? Et si je refuse son invitation, osera-t-il tout dire à mon époux et mettre ses menaces à exécution ?
Au bout d'un moment j'arrive à me calmer, mais j'ai la tête ailleurs. Toute la journée je me demande ce que je dois faire, mon cerveau est en ébullition. Je sais bien que l'invitation d'Hervé est un traquenard, qu'en fin de compte il veut encore profiter de moi, mais je n'ai pas vraiment le choix : je dois accepter son "invitation". Rien qu'à évoquer cette possibilité, je repense à la soirée où il m'avait prise sous les yeux de Stéphane ; je me mets aussitôt à mouiller. Je me déteste ; que suis-je devenue ?
Il est 20 h 35 ; je suis face au restaurant, sur le trottoir opposé. Il fait nuit, la pluie fait briller les pavés de la rue. Je m’emmitoufle dans mon manteau ; je tremble, mais ce n'est pas de froid. J'ai peur, peur de ce qui va se passer ce soir. J'ai finalement décidé de venir, mais c'est uniquement pour qu'Hervé garde le silence. Je me suis juré de résister à ses avances ; il faut que je garde le contrôle de moi-même, que la raison prenne le pas sur mes pulsions. Je n'ai pas besoin d'Hervé pour assouvir mes désirs, mon mari me suffit amplement.
J’entre dans le restaurant ; un serveur se précipite vers moi. Il me scrute rapidement de haut en bas. Son regard est perçant, et son sourire trop appuyé manque de naturel.
— Bonjour, je suis attendue, je viens rejoindre des amis.
— Bonjour, Madame. Monsieur Giducci m'a prévenu de votre arrivé ; suivez-moi, s'il vous plaît.
Monsieur Giducci ? Il doit s'agir d'Hervé. Je ne connaissais même pas son nom de famille ; c'est chose faite désormais. Le restaurant est grand et assez chic. Je n'aime pas vraiment ce genre d'endroit, je ne m'y sens pas à l'aise. Je préfère les établissements plus simples, à l'ambiance plus chaleureuse.
Le serveur me désigne une table carrée un peu à l'écart. Je reconnais tout de suite Hervé. Je me demande en le voyant comment j'ai fait pour coucher avec lui : il n'est vraiment pas attirant. Face à lui, il y un couple assez disparate composé d'un homme d'une soixante d'années. Il a les cheveux blancs assez courts, et un sérieux embonpoint l’oblige à se tenir à bonne distance de la table. Le contraste avec la jeune femme qui l'accompagne est saisissant. Elle doit avoir à peine trente ans, elle est blonde. Elle porte une robe de soirée noire avec un décolleté en V assez plongeant. Sa poitrine assez opulente semble divaguer en liberté sous la fine étoffe. Son visage légèrement maquillé dégage une impression de douceur. Ses jolis yeux bleus viennent à la rencontre des miens et me dévisagent avec une certaine curiosité.
Hervé bondit de sa chaise :
— Erika, j'ai cru que vous aviez eu un empêchement… Cela aurait vraiment été dommage !
Je sais très bien ce qu'il insinue en disant cela. Je lui réponds ironiquement :
— Hervé, comment aurais-je pu refuser votre invitation ?
Il passe derrière moi et s'empare de mon manteau qu'il tend au serveur puis, sans aucune pudeur, il me prend ensuite la main et me fait pivoter sur moi-même.
— Erika, vous êtes très en beauté ce soir !
Hervé me dévore littéralement des yeux. J'ai pourtant mis une tenue assez sage. J'ai pris une robe de soirée rouge sans manches mais assez près du cou afin qu'il ne passe pas sa soirée le nez dans mon décolleté. Elle tombe un peu au-dessus de mes genoux. En dessous, j'ai mis un collant couleur chair et une paire d’escarpins noirs. Bref, rien qui ne puisse lui faire espérer quoi que ce soit.
Il en profite pour passer sa main le long de mon dos. Un frisson désagréable se répand le long de ma colonne vertébrale. J'appréhende vraiment cette soirée. Il tire ensuite ma chaise et me fait signe de m'asseoir. Je suis à côté d'Hervé et fais face l'autre homme. Le patron de Stéphane est lui en face de la jolie blonde.
Le visage de la femme me semble familier, j'ai l'impression de l'avoir déjà vue quelque part, mais impossible de me souvenir plus précisément à quelle occasion c'était. Je ne tarde pas à avoir la réponse lorsqu’Hervé procède aux présentations d'usage.
— Erika, je vous présente Monsieur Rosier, qui est mon plus gros client.
— Enchanté, Mademoiselle, me dit il d'un ton libidineux.
J'essaie de refroidir ses ardeurs en lui décochant d'un ton glacial :
— Madame, en fait.
Hervé reprend la parole :
— Oui, Erika est la femme d'un mes collaborateurs, Stéphane, qui est justement parti auditer la société que vous venez de racheter en Allemagne.
M. Rosier acquiesce de la tête ; puis Hervé, en me désignant la femme en face de lui :
— Erika, voici Anne, la femme de Christophe qui est parti en mission en Allemagne avec votre mari.
La femme me sourit.
Ça y est, je me souviens où je l'ai vue : c'était au cocktail organisé par la société de Stéphane. Mais c'est son mari qui est parti en mission avec Stéphane ; cela ne peut pas être une coïncidence, ce n'est pas possible. Cela ne me paraît pas de bon augure pour la suite de la soirée, je m'attends au pire.
À peine assise, Hervé commande un cocktail pour tout le monde, puis les remarques sexistes commencent à fuser lorsque M. Rosier félicite Hervé pour la beauté des femmes de ses collaborateurs.
— Oui, en fait, quand je recrute quelqu'un, je regarde sa femme en premier : si elle est bonne, j'embauche le gars. Ah ah ah !
Je regarde Anne, complètement atterrée. Celle-ci rit poliment aux remarques des deux hommes. Je crois percevoir la main de M. Rosier se perdre plusieurs fois sous la table, mais ne voyant pas Anne réagir, je me dis que je me fais sans doute des idées.
Hervé se montre étonnamment sage ; je pensais qu'il aurait essayé de profiter de la proximité pour essayer de me toucher, mais non, il ne tente rien. De mon côté, sans doute sous l'effet du cocktail qui m'a été servi, je commence un peu à me détendre.
La main droite de M. Rosier reste désormais toujours sous la table. Anne se trémousse parfois sur sa chaise ; je suis quasiment persuadée qu'il l'importune et essaie de la peloter. Le serveur nous apporte le plat de résistance. C'est de la viande. Hervé me dit que c'est du kangourou, que c'est exquis. C'est à ce moment qu’Hervé me tend un petit objet :
— Tenez, Erika, j'ai trouvé ça tout à l'heure. Vous savez ce que c'est ?
Il dépose dans le creux de ma main un petit objet avec un interrupteur sur lequel il a y plusieurs niveaux allant de 0 à 4. Hervé me précise :
— J'ai essayé les différentes positions, mais cela ne fait rien. Vous aurez peut-être plus de chance que moi.
Je prends l'objet et le mets sur la position 1. Il semble ne rien se passer. Je le mets à mon oreille pour essayer d'entendre un bruit, mais rien du tout. Je passe à la position 2, mais toujours rien. Je passe ainsi à la position 3, puis à la 4. Je m'adresse à Hervé :
— Je ne vois vraiment pas ce que c'est. En tout cas ça n'a pas l'air de marcher.
Hervé me reprend l'objet, le remet sur la position 4 et me le redonne.
— J'ai pourtant l'impression que sur cette position-là, cela fait quelque chose...
L'objet est dans ma main, sur la position 4 ; il ne se passe rien de spécial.
— Ah non, je ne vois vraiment pas. Il ne se passe rien.
— Vraiment ? Attendez un peu pour voir… me dit Hervé.
J'attends encore un peu ; je mets l'objet à mon oreille, mais toujours rien. Puis Anne s'adresse à moi. Je vois sa main se crisper sur la nappe de la table :
— Erika, je vous en prie, arrêtez, je n'en peux plus.
Je regarde Anne : son visage est cramoisi, elle semble essoufflée. Soudain je comprends tout. Horrifiée, je lâche l'interrupteur qui tombe par terre. Hervé et M. Rosier rient aux éclats ; je suis morte de honte. Hervé ricane bruyamment :
— Oui, Erika, vite, sinon Anne va mouiller tout le fauteuil et il va falloir que je le rembourse.
Je me penche sous la table pour ramasser l'objet. Je le vois et m'en empare. Par la même occasion, je découvre enfin ce qui se passe sous la table. La jupe d’Anne est remontée très haut sur ses cuisses. Elle porte une paire de bas autofixants de couleur noire et n'a pas de culotte. Son compas est grand ouvert, et M. Rosier a une main à l’intérieur de sa cuisse, tout près de sa fente. Le sexe imberbe d'Anne est luisant de désir ; une petite ficelle émerge d'entre ses lèvres. Je comprends mieux pourquoi elle se trémoussait ainsi depuis le début du repas.
Je le remets sur la position 0 et le jette sur la table. Anne se relâche aussitôt et pousse un soupir de soulagement. Hervé rit à gorge déployée. J'ai tellement honte, je ne sais plus quoi faire. À mon insu j'ai torturé cette pauvre Anne pendant plusieurs minutes. Bizarrement, cela a également provoqué en moi un trouble certain. Mon bas-ventre commence à s'échauffer, je sens mes défenses vaciller, mais il faut pourtant que je résiste, je me le suis promis.
Hervé pose ma main sur ma cuisse et me dit :
— Alors, ça t'a plu ce petit jeu ?
Tout en ôtant sa main, je lui réponds méchamment :
— Mais vous êtes malade !
M. Rosier s'adresse à Hervé :
— Eh bien, elle a du caractère, la petite !
— Ne t'inquiète pas : elle va vite rentrer dans le rang. N’est-ce pas, Erika ?
Je ne lui réponds pas ; j'essaie de garder mon calme, mais c'est extrêmement difficile. La tension sexuelle autour de la table est importante. Hervé multiplie les attouchements. Il profite que je suis en train de manger et que j'ai les deux mains prises pour poser sa main sur mon genou et la remonter le plus haut possible. Je le repousse à chaque fois, mais je commence à être lasse, d'autant plus qu'en face, M. Rosier agite sa main sous la table. La pauvre Anne ne peut retenir certains petits gémissements… J'imagine la main de cet homme repoussant s'immiscer dans les replis délicats de la ravissante jeune femme.
La situation commence bien malgré moi à m'exciter ; les caresses d’Hervé commencent à me faire monter en température. Hervé réussit finalement à insérer sa main entre mes cuisses, il me flatte sans cesse l’intérieur de la jambe tout en remontant le plus haut possible. Sa main se rapproche inexorablement de mon sexe. Je serre les cuisses le plus fort que je peux, mais au moindre relâchement de ma part sa main continue son exploration et ses palpations. Plusieurs fois il a pu me caresser brièvement par-dessus mon collant et ma culotte.
— Eh bien, Erika, vous aimez mis un collant ? Les bas de la dernière fois étaient plus sexy, ça faisait salope.
Je le fusille du regard mais ne lui réponds pas. Mon silence ne le décourage pas, il insiste :
— Prenez donc exemple sur Anne : elle a pris l'habitude de venir tout le temps en lingerie sexy et sans culotte.
J'ai pu constater par moi-même qu'Hervé ne mentait pas. Le visage de la jolie blonde s'empourpre quelque peu et elle finit par avouer :
— Oui, je le fais pour Hervé, ça l'excite.
— Anne, n’aie pas honte de le dire : toi aussi ça t'excite, renchérit Hervé.
— Oui, ça m'excite aussi, finit par dire Anne.
Puis Hervé, s'adressant à moi :
— Tu vois, Erika, quand j'ai connu Anne, elle était comme toi : très belle, mais beaucoup trop timide. Depuis que je l'ai prise en main, j'ai réussi à exploiter pleinement son potentiel et ses qualités. J'ai réussi à la libérer de ses entraves. Et crois-moi, si elle fait la timide devant toi, je peux t'assurer qu'elle l'est beaucoup moins en petit comité. Dis-lui donc, Anne...
Anne retrouve un peu d'assurance et finit par me raconter en me fixant dans les yeux :
— Oui, c'est vrai : Hervé a su me faire découvrir des choses incroyables et me faire prendre conscience des envies qui étaient enfouies au plus profond de moi.
— Et votre mari, il est au courant ? lui réponds-je sèchement.
— Bien sûr que non, mais je peux vous assurer qu'il est loin de se plaindre des changements qu'il a constatés depuis que je fréquente Hervé.
Hervé ajoute :
— Oui, dans ma grande bonté, j'autorise Anne à encore satisfaire son mari. Depuis, Anne m'assiste également dans les négociations difficiles avec certains clients exigeants.
M. Rosier ajoute en rigolant :
— Allons, Hervé, je ne suis pas si exigeant ! Mais c'est vrai qu'Anne a une langue tellement agile... Elle ferait craquer n'importe quel homme.
— Je te rassure, elle ne fait pas craquer que les hommes...
Puis Hervé, en me prenant la main et la maintenant sur son sexe me dit :
— Tu verras, Erika, bientôt tu seras comme Anne, aussi docile et obéissante qu'elle. Je vais te faire découvrir des choses étonnantes sur toi. Même si tu le nies, j'ai ressenti ton potentiel lors de notre première rencontre. Qui se laisserait baiser comme une petite chienne juste sous le nez de son mari ?
Mon bas-ventre commence à bouillonner. Je ressens toute l'excitation et la tension sexuelle qui règnent autour de la table. Je sens que je suis sur le point de craquer et de me laisser aller. Mes jambes se détendent et Hervé peut maintenant me caresser l’intérieur de la cuisse comme bon lui semble. Il s'amuse à effleurer mon sexe sans réellement le toucher ; ce salaud prend plaisir à me torturer !
Inconsciemment, cela m'excite ; je m'imagine être à la merci d'Hervé, je m'imagine dans des situations compromettantes avec d'autres hommes. Je me revois sucer Stéphane et le routier, puis ils sont remplacés par Hervé et M. Rosier. Je gobe avidement leurs sexes sous le regard lubrique de mon cher Stéphane.
Je suis en train de flancher alors que je m'étais promis d'être forte. Dans un ultime effort j'arrive à me lever. Hervé me retient par la main :
— Mais où t'en vas-tu, ma belle ?
— Il faut que j'aille aux toilettes me rafraîchir.
— Ne sois pas longue, tu me manques déjà ! dit-il en rigolant grassement.
Je parviens enfin aux toilettes. Je me dirige vers le lavabo pour m'asperger les joues avec un peu d'eau fraîche. Je me regarde longuement dans la glace en ruminant sur mon sort et en me lamentant de la situation dans laquelle je me suis moi-même mise. J'en profite pour essayer de calmer mes pulsions qui étaient en train de me perdre une fois de plus.
Le bruit de la porte des toilettes me sort de mon silence. Je reste béate quand je vois Hervé pénétrer dans les toilettes pour femmes.
— Euh, je crois que vous vous êtes trompé de toilettes, lui dis-je.
De sa voix vicelarde il me répond :
— Mais pas du tout, ce n'est pas une erreur.
— Comment ça ? Vous ne vous êtes pas trompé ?
— Non, je venais voir si vous alliez bien.
D'un ton sec je lui lance :
— Eh bien comme vous pouvez le voir, je vais très bien.
Il ignore ma réponse et avance vers moi en me fixant dans les yeux. Je me recule mais me retrouve acculée contre le lavabo. Il me fait face, son visage est à quelques centimètres du mien. Je soutiens son regard : je n'ai pas envie de perdre la face et de paraître faible. Puis, sans quitter mon regard, il s'empare de ma main et vient la plaquer contre son pantalon. Je sens immédiatement son membre déjà durci par l'excitation.
— Ne me dis pas que cela ne te fait rien ! me lance-t-il.
J'essaie de rester stoïque et ne lui réponds pas. J'essaie même de retirer ma main, mais il me la maintient et commence même à la frotter contre son sexe. Il se penche vers mon oreille et me susurre :
— Allez, laisse-toi aller, je sais que tu en meurs d'envie.
Sans que je le veuille réellement, mes doigts empoignent son membre par-dessus le tissu. Je le sens grossir rapidement sous l'effet de mes sollicitations. Voyant cela, Hervé lâche ma main, relève ma jupe et commence à me caresser les cuisses. Je suis en train de basculer vers le point de non-retour ; mes défenses ont cédé face à ses assauts. Sentir son sexe vibrer sous mes caresses aura été le coup de grâce. Honteuse, je m'abandonne et me laisse guider par Hervé. Je sens ses doigts se promener sur mes cuisses au travers de mon collant. Ils remontent vers mon entrejambe et flattent ma fente par-dessus ma culotte. Il me murmure à l'oreille :
— Tu apprendras, Erika, qu'à l'avenir si tu portes des collants, cela sera sans culotte. C’est compris ?
— Oui Hervé...
Je n'en crois pas mes propres oreilles : je deviens docile et obéissante alors que je m'étais interdit tout dérapage. Suis-je en train de devenir une nymphomane ? Il n'aura fallu quelques allusions grivoises, et surtout qu'il me fasse toucher son sexe pour que je perde la raison. Je sens qu'il a envie de planter ses doigts dans mon fourreau, mais mon collant l'agace.
— Vraiment, je te préfère en bas... c'est plus pratique pour te baiser.
Puis il s’éloigne de moi, me fait pivoter et me pousse en avant contre le lavabo. Je le regarde dans le miroir qui s'affaire à relever ma robe tout en défaisant son pantalon qu'il fait vite tomber à ses pieds. Il vient se coller derrière moi. Je sens son mandrin venir se blottir contre mes fesses. Sa virilité s'agite contre moi ; je ne peux m’empêcher de frotter légèrement ma croupe contre cet objet si dur. Je vois Hervé se pencher et disparaître derrière moi et je le sens tirer sur mon collant au niveau de l’entrejambe et le déchirer. Il en profite également pour écarter ma culotte. Mon sexe humide se glace au contact de l'air ambiant ; je réalise à quel point j'étais excitée. Hervé le remarque aussi :
— Dis donc, ta culotte est trempée, toi ! Je savais bien que ça t'excitait, tout ça.
Puis il ajoute :
— On va passer aux choses sérieuses : le serveur est à l'entrée pour qu'on soit tranquille ; mais quand même, il ne faut pas qu'on traîne.
Je sens son gland glisser entre mes lèvres et me remplir subitement. Je pousse un soupir de surprise. Puis Hervé se met à me donner de lents mais amples coups de reins, enfouissant son pieu au plus profond de moi. Son dard si épais et si vigoureux me remplit une fois de plus de plaisir. Je me mords la lèvre inférieure pour ne pas crier de plaisir. Mais les sensations sont si fortes que je ne peux m’empêcher de feuler légèrement.
Je vois son reflet dans la glace qui se trouve face à moi ; il me fixe intensément dans les yeux au travers du miroir. D'une main il s'agrippe à mon épaule, de l'autre il s'attaque à la fermeture Éclair de ma robe. Il la descend jusqu'en bas de mon dos. Il fait passer mes bras dans mon étoffe un par un. Je me retrouve bien vite avec la robe autour de la taille, mais mon inquisiteur ne s'arrête pas là ; il empoigne un de mes seins et le fait jaillir de mon soutien-gorge.
Tout en continuant à me tourmenter avec son imposant membre, il joue désormais avec mon téton, le faisant rouler entre son pouce et son index ou en le pinçant. Il me murmure des mots crus à l'oreille ; j'en ai honte, mais cela m'excite. Cet homme est répugnant et symbolise à peu près tout ce que je déteste chez la gent masculine, mais pourtant en ce moment il a son sexe au plus profond de moi, il me possède, et le pire c'est que j'aime ça...
Sa main se lasse de mon sein et il vient caresser mes jambes et mes fesses tout en continuant à me mettre au supplice avec son totem.
— Finalement, ça te va bien aussi les collants, même si c'est moins pratique.
Ses ongles font crisser la fine étoffe qui gaine mes jambes. Ce bruit si particulier a l'air de l'exciter.
— Si tu savais comme tu m'excites, petite salope...
Sans réellement m'en être rendue compte, mon bassin vient à la rencontre du sien, enfonçant comme si c'était encore possible son membre plus profondément en moi. Je ferme les yeux pour ne plus voir l'homme qui me baise et profiter de cet instant de plaisir. Je l'entends qui souffle de plus en en plus fort, sa respiration devient saccadée, il éructe des "salope" ou "petite pute" autant qu'il peut tout en se cramponnant à mes hanches. Il me prend avec force et vigueur, j'ai le sentiment d'être un fétu de paille entre ses mains. Je sens le plaisir monter, il va bientôt me déborder...
Il prend ma jambe et pose mon genou sur le meuble du lavabo pour m'écarter encore plus. Il se met à me limer comme un fou. Son sexe me déchire en deux, mais c'est réellement divin ! Son membre s'imbrique parfaitement dans mon antre, c'est en même perturbant. Le vieux pervers caresse ma jambe frénétiquement, il semble subjugué par le bruit du frottement de ses doigts contre mon collant. On dirait bien que ce gros dégoûtant a de sérieux penchants fétichistes.
Hervé a fini par extirper les deux seins de mon soutien-gorge. Ils vont et viennent au rythme de ses coups de reins. Je contemple le spectacle dans le miroir : j'ai l'impression d’être dans un des ces innombrables films pornographiques où une belle bourgeoise se fait culbuter par un vieux vicelard. Mais cette fois, l'actrice principale c'est moi...
Subitement il se retire, me fait faire demi-tour et m'appuie sur les épaules pour me faire agenouiller. Je me laisse faire sans dire un mot et me retrouve nez à nez avec son sexe encore chaud et luisant de mon intimité. Je n'ai pas le temps de réagir qu'il plonge sa queue dans ma bouche et se met à aller et venir entre mes lèvres.
— Suce-moi, tu m'as trop excité ! Je vais bientôt venir...
Toujours aussi docilement, je me saisis de son sexe et commence à lui faire une fellation. Le goût de ma liqueur sur son chibre s'estompe bientôt pour laisser place au sien. Son mandrin me remplit la bouche, j'ai toujours autant de mal à l’accueillir entre mes lèvres. Son sexe épais et nervuré me déforme la mâchoire. J'essaie de le mettre à mon tour au supplice avec ma langue et la faisant tournoyer autour de son gland. Guidée par je ne sais quelle pulsion, je me décide à descendre un peu plus bas et me mets à lui lécher les testicules tout en le masturbant vigoureusement.
Hervé, agréablement surpris par cette initiative inattendue, m'encourage comme il se doit :
— Ouiiii, comme ça ! Lèche-moi bien les couilles, petite salope...
Mon bas-ventre qui était sur le point d'exploser me signifie son mécontentement ; il aurait voulu qu'Hervé continue de le besogner. Aussi, tout en continuant ma dégustation, je glisse une main entre mes jambes et viens doucement jouer avec mon clitoris.
Je réalise que je suce Hervé avec envie et plaisir. À mon grand étonnement, je me complais dans cette situation de femme soumise et y trouve une source d'excitation surprenante. Je repense à mon mari et me demande s'il aimerait me voir ainsi avec un l’énorme bite de son patron en bouche. Après l’expérience de l'autre soir où il m'a partagée avec le routier, je m'interroge beaucoup sur ses fantasmes, ainsi que sur les miens d'ailleurs.
Je sens Hervé au bord de la jouissance, il se raidit. Il passe sa main derrière ma tête et explose dans ma bouche tout en me lançant un « Avale-moi ça, salope ! » Sans me laisser le choix, il inonde alors mon palais de sa semence ; je le branle avec force pour expulser les dernières gouttes de sa tige.
Hervé pousse un dernier soupir de plaisir, et sans dire un mot se rhabille. Je me sens d'un seul coup honteuse ; je ne dis rien et fuis son regard, me contentant de remettre de l'ordre dans ma tenue.
Le patron de Stéphane sort des toilettes ; arrivé à la porte il me lance, à moitié hilare :
— Au fait, j'ai promis au serveur que tu lui ferais une petite pipe après s'il gardait la porte des toilettes. Il faudra te dépêcher car il n'y aura plus personne pour faire le guet.
Une chape de plomb me tombe sur les épaules ; je me sens d'un seul coup incroyablement lasse. Comment peut-il me traiter de la sorte ?
À peine Hervé est-il sorti des toilettes que le serveur entre à son tour. Il vient tout d'abord timidement dans ma direction, l'air incrédule comme s'il ne croyait pas vraiment au cadeau qui lui est offert. Il me scrute de haut en bas, son visage s’éclairant au fur et à mesure qu'il s'approche de moi. Son regard assez hésitant au début devient lubrique et froid. Arrivé en face de moi, il commence à défaire son pantalon. Je n'ose toujours rien dire, mais je sens à mon grand désarroi que la situation commence à m'émoustiller de nouveau.
Je regarde avec anxiété derrière lui, craignant que quelqu'un n'entre et que nous soyons découverts. Je décide alors de le prendre par la main l'entraîne dans une des cinq cabines de WC et ferme la porte derrière nous. Mon cœur bat la chamade, je suis à la fois nerveuse et excitée. Aucun de nous deux ne parle, le silence est pesant.
Le serveur reprend alors où il en était : je le vois défaire sa ceinture et ouvrir fébrilement la braguette de son pantalon qui tombe à ses pieds. Il pose alors timidement la main sur mon entrejambe par-dessus ma robe. Voyant que je reste sans réaction, il commence à me caresser. Je me lance à mon tour et pose une main sur son boxer. Je commence à flatter son sexe que je sens durcir sous mes doigts. Le serveur s'active sur ma fente qui se remet à me torturer, mon bas-ventre commence à bouillir ; s'il continue, c'est moi qui vais devoir le supplier de me prendre. Je me décide alors à couper court à ses caresses et à lui donner ce qu'il était venu chercher : je m'accroupis et baisse on boxer. Son sexe me saute au visage comme un diable sortant de sa boîte. Je m'en saisis, et très vite il prend de l'ampleur dans le creux de ma main. Je le masturbe quelques secondes jusqu'à ce qu'il atteigne sa taille maximale.
L'homme commence à râler de plaisir sous l'effet de mes caresses. Très vite l'excitation s'empare à nouveau de moi. J'imagine mon mari à mes côtés me regardant branler le serveur. J'aimerais tant que mon Stéphane soit présent afin que je plonge mon regard dans le sien au moment ou je ferai disparaître ce phallus entre mes lèvres... Encouragée par ces pensées malsaines, je donne un premier coup de langue sur le gland. Le gout est âcre et un peu rebutant. Après avoir fait connaissance avec la bête, je me lance alors et l'accueille dans ma bouche. Son dard est beaucoup moins imposant que celui d'Hervé, c'est beaucoup plus facile pour moi de le sucer.
J'entends des soupirs d'aise : l'homme apprécie son cadeau, apparemment. Je m'applique pour venir à bout du serveur rapidement ; même si finalement je me prends au jeu, je n'oublie pas que quelqu'un pourrait entrer dans les toilettes et se douter de quelque chose. Dans un établissement de ce standing, cela risquerait de ne pas faire bon effet.
À ce même moment j'entends la porte s'ouvrir ; le bruit si spécifique de talons aiguilles résonne dans la pièce et s'arrête d'un seul coup pour faire place à un léger chuchotement :
— Erika, vous êtes là ? C’est Anne...
J'interromps ma fellation et regarde le serveur qui a l'air aussi embêté que moi. Il me semble reconnaître la vois d'Anne, mais je n'en suis pas sûre.
— Erika, Hervé m'a demandé de venir vous voir pour que je vous aide...
Je regarde le serveur une fois de plus : son regard est comparable à celui d'un petit garçon qui déballe ses jouets le matin de Noël. Il me fait signe de la tête d'ouvrir la porte des WC. Je me lève pour ouvrir à Anne qui s'engouffre dans la cabine et referme aussitôt derrière elle.
— Eh bien, tu ne perds pas de temps ! Tu aurais pu m'attendre, quand même...
Puis je vois Anne s'agenouiller et se mette à sucer le serveur qui se laisse bien évidemment faire. Nous nous retrouvons serrés tous les trois dans cet endroit exigu. Je ne sais plus quoi faire, et mon regard fait l'aller-retour entre le serveur et Anne en train de littéralement dévorer la queue qu'elle a en bouche.
Le serveur m'attire à côté de lui et m'embrasse à pleine bouche. Au début surprise, je lui rends son baiser. Il en profite pour passer sa main dans le bas de mon dos, et centimètre par centimètre remonte ma robe pour avoir accès à mes fesses. Bientôt je sens ses doigts aller sur mon collant entre mes fesses. Il trouve bien vite l'ouverture qu'avait faite Hervé et vient flatter ma fente au travers de ma culotte. Très vite je me mets à ronronner.
Visiblement désireux de découvrir mes trésors, l'homme écarte ma culotte et insinue son majeur dans mon abricot. Il est grand ; il se baisse tant bien que mal pour me pénétrer de son doigt, mais ce n'est pas facile car Anne lui aspire littéralement le sexe. Je me cambre au maximum pour lui faciliter la tâche, mais cela reste ardu. Le serveur se console rapidement et vient titiller mon petit trou. Il se contente pour l'instant de le masser délicatement ; son doigt lubrifié par mes sécrétions vient assouplir mon anneau qui se desserre et se détend progressivement. Je sens mon anus s'échauffer petit à petit ; j'ai envie dans le sentir en moi, je deviens folle...
Une présence sur ma jambe vient également me troubler. J'aperçois Anne qui a posé une main derrière mon genou et qui la remonte doucement le long de ma cuisse. Nos regards se croisent. Elle est terriblement sexy avec la verge du serveur dans la bouche. Je me noie dans le bleu de ses yeux et sens bientôt sa main sur le haut de mon pubis. D'une main elle descend péniblement mon collant et ma culotte jusqu'au milieu de mes cuisses. Cela facilite la tâche du serveur qui a maintenant un doigt dans ma fente et un autre qui commence à forcer le passage de mon autre orifice. Anne se met à flatter mon clitoris avec son pouce. Je suis dans un état second. Enivrée de désir, je laisse ma tête tomber contre l'épaule du serveur.
D'un seul coup je sens Anne se glisser sous ma robe et perçois aussitôt sa langue s'activer sur mon bouton. J'ai d'abord un mouvement de recul ; je n'ai jamais été attirée par les femmes, je me suis toujours sentie pleinement hétérosexuelle. Mais très vite le sentiment de répulsion laisse place à un immense plaisir. Elle est douce, c'est totalement différent de la façon dont Stéphane me déguste. Je perds complètement le contrôle de la situation. Anne est en train de me rendre folle alors que le serveur a toujours un doigt planté dans chacun de mes orifices. J'ose poser ma main sur la tête d'Anne pour la guider dans ses caresses buccales. Si cela continue, ils vont me faire atteindre l'orgasme à une vitesse inimaginable.
Le serveur, se sentant un peu abandonné, prend ma main pour l'enlever de derrière la tête de la charmante blonde afin de la poser sur sa tige ; je me mets alors à le branler avec vigueur. Je sens l'autre main d'Anne se poser sur la mienne pour accompagner mon mouvement. C'est étrange comme sensation, de masturber un homme conjointement avec une autre femme...
Anne finit à mon grand regret par sortir de sous ma jupe et me tire par le bras pour que je vienne m'agenouiller à ses côtés. Elle empoigne la verge qui se dresse devant nous et la dirige vers ma bouche. J’entrouvre mes lèvres pour l'accueillir. Anne se joint à moi et nous nous partageons la tige du serveur. À force de nous disputer ce bout de chair, nos langues se frôlent et finissent par se toucher. Ma charmante voisine abandonne bien vite notre dessert et vient plonger sa langue dans ma bouche. Après une courte hésitation, je lui rends son baiser. Tout cela est troublant, je vais vraiment de découverte en découverte.
Anne m'embrasse avec passion ; je sens ses mains divaguer sur mon corps, profitant de mes seins et de mon fessier. D'abord hésitante, je pose moi aussi mes mains dans le bas de son dos, puis timidement j’empoigne ses seins avec passion. Ils sont lourds et fermes, elle a vraiment une poitrine délicieuse, aussi agréable à toucher qu'à regarder.
Notre serveur, se sentant sans doute délaissé, vient planter son dard entre nos deux bouches. Nous retournons aussitôt nous occuper de sa verge avec une complicité inattendue. Je vois Anne plonger pour lui avaler les testicules alors que j'ai emprisonné son gland entre mes lèvres. Je sens le bas-ventre de l'homme s'agiter, sa respiration devient irrégulière. Je commence à bien connaître ces signes annonciateurs de sa délivrance. Ma bouche reste pourtant soudée à son sexe, attendant fébrilement qu'il se vide dans ma bouche.
Je ne tarde pas à recueillir ce précieux nectar : le serveur évacue plusieurs jets tout en susurrant quelques jurons dont je ne saisis pas bien la teneur. Anne abandonne les couilles de notre ami et se saisit alors du membre en me lançant un regard faussement courroucé :
— Eh bien, tu aurais pu partager, égoïste !
Elle vient alors m'embrasser, lançant sa langue à la recherche du sperme de notre hôte. Je partage avec elle ce que je n'avais pas eu le temps d'avaler. Une fois le mets partagé, elle enfourne à nouveau la queue qu'elle tenait entre ses doigts pour la nettoyer de toute trace de semence.
Une fois satisfait, l'homme, sans dire un mot se rhabille et sort en catimini des WC pour retourner assurer son service. Anne et moi réajustons nos robes face à face dans cet endroit exigu. J'en profite pour admirer sa plastique parfaite. Seul le froissement de nos robes résonne dans la pièce. Je n'ose prononcer un mot ; il en est de même pour Anne. En ce qui me concerne, c'est plus par honte ou par gêne. Pour la jolie blonde, je pense qu'elle me laisse digérer tranquillement tout ce qui vient de se passer.
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Non d'ailleurs l'auteur avec ce genre de commentaires ne se foulera plus du tout.
En gros c est l’histoire d’une pute et d’un mari con et limite caudaliste … bonjour les clichés.. d’ailleurs chaque chapitre etant le copier coller de l’autre … l’auteur ne se foule pas trop ….