Emmanuelle Bresilienne (roman érotique)
Récit érotique écrit par Le brésilen [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-10-2014 dans la catégorie Plus on est
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Emmanuelle Bresilienne (roman érotique)
Emmanuelle Brésilienne
Avertissement: Cette nouvelle contient des scènes très explicites, pouvant heurter la
sensibilité de certaines personnes.
Chapitre - Un
Une vie vraiment cool du moins jusque son mariage. Elle était tout simplement superbe. Quel âge avait-elle, dix-huit ou dix-neuf ans puisqu’ils étaient tous deux en première année de fac dans les années 1990. Elle refusait toujours d’aller plus loin, et il dut se contenter de l’embrasser, de lui caresser les seins, et du contact de l’air autour de son sexe… Nous nous interdisons d’aller plus loin par respect idiot des règles de la société de l’époque. Elle a réalisé son rêve, ayant toujours su qu’elle y arriverait, ayant pour cela finalement contraint sa nature qui l’entraînait vers d’autres choix, d’autres usages de l’argent qu’elle gagnait pourtant sans effort, mais jamais assez, lui semblait-il, pour lui permettre d’en mettre de côté, s’étant longtemps bercée de l’illusion qu’elle pourrait investir sans épargner, ayant donc dépensé sans compter, pendant la plus grande partie de sa vie, en tout cas ses plus belles années, celles où elle était toujours la plus éblouissante, où qu’elle passât, et consacrant dans ce but la presque totalité de son confortable traitement de fonctionnaire de luxe en achats somptuaires dans les boutiques les plus huppées de la capitale, fascinée depuis toute petite par les photos des magazines aux pages glacées, les mannequins, baptisés plus tard top-models somptueusement parés, ayant ainsi rapidement décidé, sitôt venu l’âge de séduire.
Cela faisait environ deux ans, que j´ai l’obligeait à participer à mes activités illicites. J’étais chargée entre autre, de livrer la drogue aux dealers et de récupérer l’argent. Mais la transaction s’était mal passée. Les clients s’étaient enfuient, avec la marchandise d’une valeur de cent mille dollars. Fou de rage. J´ avais déchargé ma colère sur ele. Emmanuelle était connue de toutes mes relations.
- Tu vas faire tous mês désirs.
- Oui... Je suis ta femme.
Emmanuelle Brésiliènne, plus évoluée que moi, L’érotisme vicieux est partout présent dans ce premier recueil mais ce n’est pas lui seulement qui a séduit les surrealists… C´était nécessaire en limiter ainsi ses caresses, et lui fit remarquer à mots couverts, car on était alors très pudiques. Il comprit vite et à la prochaine occasion, il se décida à aller plus loin. Ce fut un soir au cinéma, dans une salle comble, alors que nous avons au troisième ou deuxième rang. Par la suite, nous nous se souviendrons toujours de cette séance, non pas du film, que nous n’avons pas beaucoup regardé, mais de mon éjaculation sublime en plein spectacle.
Emmanuelle Brésilienne. Elle est issue d’une famille bourgeoise. Elle a été élevée dans des instituts très sélects et son éducation, si elle fut de haut niveau dans les études, laissa plus à désirer du côté de l’éducation sexuelle. Elle a bien eu, comme toutes les filles de son collège, quelques expériences, mais toujours dans le secret, il ne fallait pas choquer ces gens de la « haute ». Plus tard, lors de mon retour au Rio de Janeiro – Brésil. Je me suis rattrapée en arrachant la laisse que j’avais eue au cou de nombreuses année... Puis j’ai connu mon épouse, et ma vie a repris le train-train habituel. Tous deux avec une profession de haut niveau, nous menons une vie aisée à laquelle manquait un peu de piment. Bien sûr, je m’entends très bien avec mon épouse, mais parfois une envie irrépressible de perversité me prend, envie que j’ai vite fait de calmer. En effet, j’ai du mal à me contenter de rapports classiques dans le sexe et parfois des fantasmes inavouables me submergent. Nous formons un couple très uni et très amoureux. Bien que moi sois très loin de pouvoir réellement la satisfaire sexuellement, ma femme Emmanuelle s’en est accommodée du fait de mes autres qualités. Et que je la connais par cœur: ses goûts, ses attentes, ses désirs ; mais aussi son corps, son sexe, son odeur… Comme nous étions intimes et que nous nous racontions des tas de choses, nous avions déjà échangé sur nos goûts sexuels réciproques. Ce jeu qui constitue déjà pour elle une forme de tromperie à l’égard de son mari l’amène à revoir sa position et elle finit par accepter de libérer son instinct et de passer à des expériences plus concrètes. La vie a tracé un chemin pour nous. Une route, sans indications, menant tout droit vers la dépravation. Jamais, avec la sévère éducation que mon épouse avait reçue, j'aurais imaginé s'abandonner à la perversité d'hommes inconnus. Les aventures ont commencées tout bêtement, petit à petit. Petit à petit, jelle découvrait le pouvoir de la séduction car jusqu'à présent, elle ne pensait même pas à exercer cet avantage sur d'autres hommes que son mari. Très vite, commence alors son initiation aux plaisirs. Mais peu à peu, Emmanuelle changea. Je ne sais pas pourquoi exactement.
Coincée dans les embouteillages, elle se délectait de la douceur de l'air, offrant aux prémices d´été son corps tiède et son esprit rêveur. Encore un feu rouge. En vérifiant sa coiffure dans le rétroviseur, elle se trouva jolie à l'aube de ses 30 ans. Mince et élancée, les yeux d'un bleu profond, les cheveux blonds, légèrement ondulés encadrant un visage menu et tonique. Aujourd'hui, elle se sentait bien dans sa tête, prête à revivre une aventure amoureuse. Décidément la vie était belle. S'étirant, elle laissa vagabonder son regard d'une voiture à l'autre... C'est alors qu'elle l'aperçut ou plutôt, qu'elle les aperçut. Des mains. Des mains posées négligemment sur un volant de voiture. Des mains fines et élégantes aux jointures délicates. Elle tressaillit. Son regard glissa sur un poignet serti d'une gourmette en acier, puis remonta jusqu'aux avant-bras musclés et légèrement bronzés qui dépassaient d'une chemise de lin blanc retroussée. Alors qu'une décharge électrisait brusquement son corps, une délicieuse volupté l'envahit. Le feu passa au vert, la voiture démarra. A qui appartenaient ces mains de rêve ? Mue par un désir soudain, Emmanuelle prit la voiture en chasse. Elle désirait ardemment découvrir le visage de cet homme. Quel âge avait-il ? Quelle allure ? Grisée par cette envie incongrue, elle se mit à rire, accéléra et entama une course poursuite. Elle se sentait tout à coup légère, libre, prête à suivre un inconnu dont les mains, d'une beauté à couper le souffle, l'avaient chavirée. La berline vert sombre filait en direction du lest de la ville. La circulation était dense et la jeune femme manqua de la perdre à plusieurs reprises. Le conducteur semblait connaître les lieux parfaitement. Emmanuelle stoppa brusquement à un feu. Au loin, la voiture de son bel inconnu disparaissait dans le flot de la circulation. Elle allait perdre sa trace... Elle aussi ressentait des sensations inédites. Arrivent chez nous ele m´a raconté tout...
La Différence n’existait pas. Ni la Naissance, ni la Mort, ni le Temps, d’ailleurs... La vie coulait comme une rivière impassible et éternelle. Aucune tourmente sur le fil de l’eau. Et entre soi pas de conflits, pas de rivalités, tout appartenait à tous. Après qu'elle ait raccroché sur un mot tendre chargé de promesses érotiques, nous avons repris notre discussion. Il faisait chaud ce soir-là, mais la température était supportable.
La nuit qui a suivi a été très agitée. transpirant et dégageaient une odeur si exotique que ma femme en ressentit un trouble merveilleux. Peuplée d’images troubles et perturbantes. Des visions où je perdais mon épouse, de départs, d’enlèvements violents. Tout cela dans un brouillard trouble et confus. Je me suis réveillé, je ne sais combien de fois, haletant et bouleversé. Ma femme près de moi dormait paisiblement, calme traîtresse. Seuls deux rêves pourtant ont émergés de ce sommeil perturbé.
Emmanuelle est une jolie femme blonde de 1,75 m, profil à la fois mince et voluptueux qui dégage une classe naturelle et fait gamberger l’esprit de beaucoup de ses amis masculins. Sa poitrine 95C n’y est sans doute pas pour rien. Je savais évidemment que ma femme était une grande séductrice et que le regard des hommes ne lui était pas indifférent, comme c’est le cas de la plupart de femmes bien dans leur corps. Très vite, je me suis mis à lui poser quelques questions sur mês fantasmes… Avec le temps, je parvins à lui faire accepter l’idée de fantasmer autour de l’idée de la voir faire l’amour avec un ou plusieurs hommes. Um jour elle ne put s’empêcher de me demander :
- Tu n’as pas remarqué, mon chéri, comme ton chef me draguait ce soir?
- Si, bien sûr, il faudrait être aveugle pour ne pas voir que tu lui plais. D’ailleurs, il me semble qu’il te plaît bien aussi.
- Et tu ne dis rien ? Tu n’es pas jaloux ?
- Non, ce petit jeu m’excite même.
- Vraiment ! Alors je peux continuer?
- Oui, mais vas-y doucement, ça ne reste qu’un jeu.
- Je veux bien, répondis-je, mais attention alors, je ne sais pas si au cours de l’action je pourrais m’arrêter selon tes désirs. Je veux bien jouer, mais méfie-toi que ce ne soit pas à tes dépens !
- Je te laisse libre d’arrêter quand tu voudras, je ne déciderai pas à ta place, promis !
Je m’empressai d’accepter. Il ne savait pas le risque qu’il était en train de prendre, alors mon gaillard si elle veut s’amuser, on va s’amuser! Mais peut-être qu’il ne prenait pas de risque, après tout, elle n’avait rien dit, elle souhaitait peut-être qu´elle aille beaucoup plus loin. Un reste de pudeur en ce jour sacré, ou bien la saine inclination à varier les plaisirs, ou peut-être la certitude de ne pas engendrer un héritier ce jour-là, un sûr instinct poussa l’amant à pénétrer sa maîtresse par où l’ordonne la vraie foi. Le goût du vice qui est propre aux filles d’Eve, ou bien la saine inclination à varier les plaisirs, incita la maîtresse à se présenter comme la chienne au chien, position littérairement dénommée levrette. Une semaine d’ailleurs bien banale. Notre vie de couple avait repris sa tranquillité et sa tendresse, sa merveilleuse tendresse antérieure. Bien sûr, quand nous faisions l’amour, je ne pouvais totalement oublier ce qui s’était produit, et d’ailleurs, je ne le désirais pas, tant au fond de moi-même, la nouvelle personnalité que venait de me dévoiler ma femme me plaisait, et pour être tout à fait exact, m’excitait. Je pris le risque de me dévoiler en premier en lui disant que pour moi le sommet serait de la voir prise par un autre homme et avoir la chance, conjointement, de l’embrasser tendrement au moment où son chevalier servant s’introduirait en elle. Elle me répéta encore et toujours qu’elle m’aimait, que je resterai toujours le seul, mais qu’elle appréciait beaucoup que je partage avec elle mes fantasmes. Dans la salle je lui dis:
- J’aimerais tant que ce soit vrai !
- Comment ça ? Qu’est-ce que tu voudrais qui soit vrai ?
- Je voudrais que ce soit vraiment le sperme d’un autre, la semence d’un de tes amants que je lèche et j’avale.
- Tu sais, mon Chéri, moi aussi je peux avoir des envies particulières. Encore ! Tu voudrais vraiment que je te trompe ? Tu crois que tu pourrais supporter d’être un mari cocu?
- Oui, j’aimerais que tu me trompes. Je voudrais vraiment être cocu, que tu me le dises, que tu me fasses lécher le sperme de tes amants.
- T’es complètement fou ! Tu te rends compte de ce que tu me demandes ? Est-ce que tu prends vraiment la mesure du risque ? Si je prends un amant qui me baise mieux que toi, qu’adviendra-t-il de notre couple ? Je n’ai pas envie de te perdre !
- Moi non plus, je ne veux pas te perdre ; mais je me rends compte que, depuis que nous utilisons les services du portier black, tu as retrouvé un certain appétit sexuel. Je ne peux pas te satisfaire.
- Tu me combles parfaitement, c’est idiot! Je t’aime et, surtout, je n’ai pas envie de coucher avec un autre.
- Je ne le crois pas ; reconnais que tu prends du plaisir tous les jours avec tes jouets. Tu en prendrais largement plus avec de vraies bites, non ?
- Ça n’est pas la même chose ! Et le portier black Geraldo? Qui servent notre imagination… Et ton plaisir!
- Pourquoi tu ne m’as jamais dit que tu voulais être cocu ?
- Je… je sais pas trop! C’est gênant!
- Oui! C’est gênant, tu as raison. Mais je crois que nous allons rapidement remédier à cette gêne.
- C’est-à-dire ! On va faire quoi?
- Toi rien ! Moi, je vais aller me faire baiser.
Ce fut comme un électrochoc pour moi. Les yeux exorbités. Je venais de réaliser ce qui se passait... Mais quelle est la profondeur des choses? Est-elle, comme moi, tentée par des expériences en dehors de la stricte sexualité à trois, même si elle est très variée ? Nos caractères sont très dissemblables : autant je suis introverti, calme et pondéré, autant Emmanuelle est extravertie, exubérante et fantastique. Ou bien, est-ce seulement une curiosité intellectuelle et si cela l’excite, c’est juste comme un roman porno? D’ailleurs même moi, je me pose des questions. Et si je ne supportais pas la réalité de mes propres fantasmes? Après un mois d’abstinence, et les nombreuses évocations du monde libertin qui parsemaient mon quotidien depuis quelque temps, et nourrissaient mes fantasmes, je ne pouvais pas refuser cette invitation à passer la soirée en club libertin ce soir-là. Une délicieuse perversion, néanmoins, puisqu’elle m’attire indubitablement.
Nous avons tous déjà vu un film porno, et même plus d’un. Quelques clics sur internet et l’on peut voir de vrais ou faux couples amateurs exposés leurs ébats. Ces vidéos, j’en ai vu de nombreuses. Certaines très excitantes, d’autres pas du tout. Certaines très explicites, d’autres peu. Certaines où mademoiselle se prend pour une star du X et d’autres où monsieur voudrait bien que madame soit une star du X. Plus d’une fois je me suis caressée devant ces séquences, me donnant l’impression de rentrer dans leur intimité, avoir l’espoir un jour d’avoir un partenaire qui me ferait crier comme la petite blonde que j’ai vue en vidéo hier. Elle m´a dit qu´aimait choisir des Blacks, pour leur peau, disait-elle, mais nous faisions l’amour avec d’autres sans critère d’âge, pourvu qu’ils acceptent le principe du trio. Emmanuelle, ma femme, nous nous entendons très bien sur tous les plans. Elle ne travaille pas, mon job assurant des revenus largement suffisants. Nous avons des rapports sexuels qui me conviennent parfaitement. Elle ne me refuse rien et elle pratique toujours la fellation, parfois la sodomie. Je pense que de son côté, elle est satisfaite aussi. Du moins, elle ne s’est jamais plainte.
Nous pourrons donc nous réserver notre petite soirée, que j’ai bien évidemment planifiée dans ma tête. Je me mis à lui acheter des tenues plutôt sexy, qui correspondaient à ce que je voulais voir autant que montrer… Je pouvais passer des heures dans les boutiques à la voir essayer toutes sortes de tenues. Des chaussures également. Surtout lorsqu’elle portait des robes courtes et qu’elle devait croiser les cuisses pour enfiler la paire qu’elle avait choisie. Les clients, ou le vendeur si j’avais cette chance qu’elle soit servie par un homme, jetaient des regards d’envie très agréables pour moi.
Je crois qu’Emmanuelle, dès le début de notre relation, ne m’a jamais rien caché de ce qui avait été sa vie sexuelle. De ses premiers émois, ses premières masturbations, ses premiers jeux sexuels avec ses amis du village jusqu’aux amants sérieux et même occasionnels qui avaient su la faire craquer. Carine aime séduire, et moi j’apprécie les regards que les autres hommes peuvent poser sur elle sachant que cela n’ira jamais plus loin. Pour elle, l’amour et le sexe sont indissociables. Je lui avais évoqué un jour que l’idée qu’elle possède un amant m’avait effleurée. Elle avait souri et trouvé l’idée amusante, mais elle ne se voyait pas coucher avec quelqu’un en qui elle n’ait pas confiance. Puis elle redoutait l’obligation, dans ce cas, d’accepter également que j’aie une maîtresse. Et c’était hors de question. Nos relations physiques sont toujours de qualité, mais une légère monotonie s’installer entre nous. Emmanuelle est deux ans plus jeune que moi. Bien qu’elle s’habille de façon classique, les hommes se retournent sur ele.
C'était une nuit d´été primesautière. Une douceur inaccoutumée pour ce début de saison avait déshabillé les passants. Voiles légers et cotonnades diaprées transformaient les silhouettes en aquarelles délicates. Les corps s'offraient au soleil d'avril, avides de ses premiers rayons. Les bourgeons nouvellement éclos parfumaient l'air de fragrances acidulées, aiguisant les sens. Cette journée s'annonçait pleine de promesses.C’est un soir d’été où il fait chaud, mais avec un peu d’air. Ce qui nous permet de respirer et de profiter de ce moment à deux que nous nous sommes organisés. Elle semblait irréelle. Elle s´est arrosée d’un parfum capiteux, badigeonnée avec du rouge à lèvres cerise pour lui donner les lèvres pulpeuses d’une suceuse patentée, et ele a dû revoir toutes ses notions de maquillage car celui d’une tapineuse aux yeux bleus n’a rien à voir avec celui d’une blonde BCBG. Pur absolue sensuel et perverse, une diablesse invoquée pour incarner le vice… Les hommes qu´elle croise la reluquent. Suivant les désirs qu´elle leur inspire, ils ont les yeux rivés sur ses cuisses, ses yeux bleus ou sa bouche rouge cerise. Elle en a envie, mais c’est la première fois. Le doute l’assaille, la peur lui noue le ventre.
- Tu sais que tu es partie sans culotte !
- Oui, et alors !
Nous avons garé la voiture dans un parking souterrain. Juste en haut des escaliers, il y a les grilles d’aération du métro. Pourtant, elle voudrait qu’une force magique l’aide à faire ce premier pas. Elle s’est habillée pour moi, pour eux aussi, pour qu’ils la regardent, la désirent. Au moment où nous passons dessus, la ventilation se met en route. Avant qu´elle n’aie le temps de la retenir, sa robe se soulève au-dessus de sa taille. Un homme, qui arrive en face de nous, profite du spectacle du bas de son corps dévoilé car, bien sûr, c’est un jour où elle sans culote.
- Il va passer une bonne journée, après le magnifique spectacle que tu leur as offert.
Nous arrivons devant l’entrée d’un établissement: c’est une boîte de nuit ou plutôt un club.
Je voulais simplement profiter de cette soirée pour concrétiser un « délire » que l’on avait évoqué. Il n’est pas question pour moi d’aller au-delà du principe de voir. Je dois faire pitié parce que tu t’approches de moi et m’embrasses.
- Pourquoi pas?
- T’es sûre, Emmanuelle?
- Non, mais si on ne rentre pas on ne saura jamais…
- On pourra toujours ressortir si on voit que c’est trop glauque.
La décision est prise: on entre. Ce soir, c’est « soirée loup ». Lieu different qui signifie anonymat complet pour l’ensemble de la clientèle. Je paye donc notre entrée moyennant deux boissons alcoolisées et un loup chacun, ainsi que de la boisson non alcoolisée à volonté.
La musique est forte mais entraînante… Je m’aperçus très vite du regard des hommes, certains regardaient les seins de ma femme sans pouvoir tourner les yeux, d’autres, plus discrets lançaient des œillades envieuses sur sa poitrine. Il faut dire que sa chemise transparente sur son soutien-gorge en dentelle blanche accrochait vraiment les regards et je voyais bien que certains hommes désiraient ma femme et surtout son énorme poitrine. Cela me donna une érection terrible. Pourtant elle sait, des images furtives lui traversent l’esprit, il a déjà tenté de l’exhiber ainsi, mais elle s’était braquée à la vue de ces inconnus.le que j’essayai vainement de cacher. Cette exhibition la trouble, elle soutient quelques regards et baisse les yeux pour d’autres, mais cela sans provoquer l’excitation qui lui ferait perdre tout contrôle, et c’est bien cela qui lui fait peur: ne pas se contrôler. Elle le voudrait pourtant ; jouer, prendre quelques risques, allumer, faire bander. Mais pour cela, il faut une première fois, une première réussie, rassurante, excitante et jouissive, pour être prête les prochaines fois.
L’ambiance du pub était calme, feutrée, propice à de délicieux instants de quiétude. Dans ce cadre exotique, c’est avec un plaisir toujours renouvelé que les habitués savouraient de subtils cocktails, confortablement installés dans des canapés de rotin, intimement regroupés autour de petites tables basses. Seul un halo de lumière douce animait ces emplacements, irisant les boissons étranges. Elle profite de la scène pour observer ses proies de plus près...
Nos voisins de table discutaient eux aussi à nouveau mais leurs regards ne quittaient que rarement la silhouette de ma chère épouse. Pourtant elle sait des images furtives lui traversent l’esprit il a déjà tenté de l’exhiber ainsi, mais elle s’était braquée à la vue de ces inconnus. A qui pouvaient-ils appartenir ? Un musicien ? Un chef d'entreprise ? Un universitaire ? Un ébéniste ? Son audace insensée ne s’arrêta pas là. En regardant sa montre, elle pense à cette première soirée qui va commencer. Un petit frisson de plaisir lui traverse le corps. Elle se redresse. Elle est très grande avec son mètre soixante-quinze. Mais ses hauts talons lui permettent de lui reprendre une dizaine de centimètres.
Emmanuelle avait une réelle passion pour les chaussures. Elle aimerait pouvoir en acheter une nouvelle paire chaque semaine, voire chaque jour. Elle ressent ces regards qui se posent sur sa silhouette. Elle en est fière de toujours créer ce désir envers la gent masculine. J´ essais avec difficulté de se concentrer sur la conversation, ce qui ne fut pas chose aisée, car Emmanuelle avait décroisé et recroisé ses jambes de sorte que c’est les autres qui voyait à présent de face, qui captait toute son attention. Ces yeux posés sur son corps la rendent encore plus sensible aux désirs déjà bien présents au creux de ses reins. Elle sait qu’ils ne voient pas tous ses petits secrets, mais elle a le sentiment qu’ils les devinent. Leurs regards se croisent. Ils commentent, murmurent des mots crus et grossiers, orduriers dans un français approximatif et teinté d’accents qui ne laissent aucun doute sur leurs origines, africains, slaves, maghrébins.
- Chérie, j’ai l’impression que tu as des admirateurs, dis-je à voix basse. D’ailleurs je les comprends facilement car tu es splendide!
- Merci mon amour, j’avais remarqué, ce n’est pas désagréable du tout de se sentir ainsi admirée, désirée, tu ne penses pas?
- Si, si, mais j’ose à peine imaginer ce qu’ils feraient de toi s’ils avaient l’occasion de se partager une femme aussi belle et désirable.
- Tu peux. Il n’y a pas de problème.
- Où est les tolettes?
- Les toilettes sont au fond de la salle sur la gauche.
- Oui. Bien sûr !
Puis elle se leva, se dirigea vers les toilettes, passant lentement devant les trois inconnus avec une légère ondulation des hanches pleine de provocation. ceux de ses rêves les plus audacieux, ceux de ses désirs de femme. Désir. Ce mot aux résonances multiples emplissait son être. Son cœur se mit à battre plus vite. Quelle allait être la suite du scénario?
Je savourai une gorgée d’alcool tout en observant les trois hommes en souriant. Ils parlaient à voix basse mais j’étai persuadé qu’ils commentaient la beauté d´Emmanuelle. Un instant plus tard, elle ressortit des toilettes qui se trouvaient derrière eux. Elle m’adressa un petit signe, un large sourire aux lèvres avant d’avancer puis de s’arrêter à la hauteur de la table des trois compères. Je la vis se pencher vers le premier homme qui venait de lui adresser la parole, lui répondre sans que je comprenne ce qu’ils se disaient. Quelques secondes plus tard elle se redressa et, toujours souriante, me rejoignit. Au lieu de s’asseoir, elle se pencha au-dessus de notre table, tournant le dos aux inconnus. Je compris avant qu’elle ne parle que l’incendie était allumé !
- Ah ? Ils sont sympas ? me demande-t-elle.
- Oui, très…
- Je vois que tu admires la même chose que ces sympathiques messieurs, murmura-t-elle, toujours penchée. Dommage que tu ne sois pas à leur place car, vue de dos, je crois que ce n’est pas désagréable non plus, d’autant que j’ai oublié un autre vêtement dans mon sac à main.
- Arrête! lui dis-je, tu veux me tuer !
- Non, pas encore… Mais si tu es d’accord, nous sommes invités à leur table. On y va ? ajouta-t-elle.
- Tu fais vraiment très fort, mais je suis d’accord! Je serais curieux de te voir aux prises avec ces messieurs et je ne ferai rien pour te défendre, au contraire, lui répondis-je.
- Viens mon cœur, on a mieux à faire, tu ne crois pas ?
- Je crois en effet ! Enfin... Un mari cocu n’a rien à perdre.
Elle sourit, songeuse, étonnée d'elle-même et de son fantasme. Surprise par ce rêve puissamment évocateur, Emmanuelle se leva. Légère et désirante, heureuse de vivre et chargée d'une énergie nouvelle. Le visage de som mari entraperçu dans son rêve auréolait le paysage d'une intense luminosité. Le signe de cette rêverie était évident pour elle. Elle s'autorisait enfin à vivre son désir de femme. Elle renaissait charnellement à la vie.
Nous nous sommes dirigés vers la table des trois hommes. Ceux-ci se levèrent. Chacun se présenta gentiment. Ils invitèrent Emmanuelle à prendre place au centre du canapé. Moi, je m’assis dans un fauteuil face à elle tandis que deux des hommes s’asseyaient de part et d’autre de mon épouse et que le troisième choisit un fauteuil à côté de moi. Encadrée ainsi, elle répondit gaiement aux questions des inconnus. Puis nous avons goûté les cocktails que venait de nous apporter le propriétaire. Emmanuelle, dont l’alcool avait rosi les joues, riait aux plaisanteries de nos hôtes.
- On peut se tutoyer ? me lance le mec, ce sera beaucoup plus simple.
- Oui, pas de problème.
- As-tu déjà rencontré des autres mec avant ?
- Oui, quelques-uns. Ce serait, en tout cas, avec grand plaisir.
- Mais vous êtes mélangistes, vous fréquentez des clubs ?
- Même pas ! Il faut croire que c’est l’atmosphère du moment qui m’inspire, dit-elle. Et tu es bien le premier à partager ainsi notre intimité.
- Tu es resplendissante! J’aime beaucoup ta robe, elle est originale et elle te va très bien. Cela t’arrive souvent de ne pas porter de dessous ?
- C’est assez courant. Quand il fait chaud, comme maintenant, tu as vraiment l’impression d’être quasiment nue.
- Et ton mari ne dit rien?
- Au contraire, il adore!
Son corps vibrait et elle osait mettre des mots sur ses multiples sensations. Il est plutôt beau mec : cheveux courts bruns, les yeux verts, plutôt grand et élancé, et à priori pas mal d’humour. Nous nous présentons et je m’aperçois qu´Emmanuelle reste en retrait comme quand quelque chose la trouble… Nous parlons de tout et de rien pendant ce bref moment, mais je trouve que le courant passe bien et je rigole en sa compagnie.
Je participai à la conversation et j’éprouvai un réel plaisir à voir mon amour épanouie, heureuse, faire l’objet d’une cour agréable de la part de ses voisins. Finalement il posa la main sur sa cuisse et se tourna vers elle pour l’embrasser. Elle lui tendit ses lèvres et ils échangèrent un long baiser. Ils se regardèrent en souriant, l’air complice. Il se rapprocha d’elle à nouveau, cette fois-ci, glissant ses mains contre sa taille. De nos fauteuils, le troisième homme et moi pouvions admirer les jambes découvertes très haut par sa courte robe, sa poitrine qui faisait saillir du decote lorsqu’elle riait. Langoureusement adossée dans le canapé profond, elle semblait ainsi offerte aux regards et aux caresses, les jambes croisées largement dévoilées, la poitrine saillante, la tête rejetée en arrière. Nous la vîmes frémir lorsque l’homme qui venait de parler posa la main sur une cuisse ronde, presque à la limite du ventre. Elle ne chercha pas à échapper au contact de la main ferme et douce.
- J’ai l’impression que vous poussez la curiosité un peu loin, dit Emmanuelle dans un souffle.
- Cela ne semble pas vous déplaire, répondit l’inconnu. Si monsieur m’y autorise et si vous acceptez de me laisser découvrir des trésors que je devine particulièrement affolants.
- Mon épouse adore les compliments et je ne peux que vous féliciter pour votre amour des jolies femmes, ai-je répondu en riant.
- Vous êtes fous, particulièrement curieux et très entreprenants, gémit Emmanuelle. Vous êtes en train de me faire perdre la tête.
Son second agresseur se redressa, ouvrit lentement le compasse des jambes fuselées et une bouche vorace, experte, se plaqua sur la fine toison, arrachant un petit cri à mon épouse. Maintenant, Elle haletait, gémissait, son corps se tordait sous les caresses, son bassin ondulait. Les jambes largement ouvertes, passées sur les épaules de son agresseur, elle offrait en toute impudeur sa vulve bouleversée à la langue habile qui la fouillait et à nos regards. Soudain, dans un feulement rauque, les mains crochetées dans les cheveux de l’homme, le corps tendu comme un arc, elle jouit violemment, longuement.
L’inconnu se redressa puis, d’un geste preste, se dégrafa, offrant au regard chaviré de plaisir de mon épouse un pieu de chair énorme, fièrement dressé en avant de son ventre musclé. Il reprit place à côté d’elle, à demi allongé sur le canapé, tandis que son camarade abandonnait la poitrine gonflée pour caresser longuement les jambes découvertes, le ventre encore frémissant de leur victime consentante. Légèrement penchée, Emmanuelle posa la main sur le membre turgescent. Ses doigts fins jouèrent longuement sur l’olisbos vivant, griffant doucement une veine gorgée de sang, se perdant dans la toison sombre qui couvrait deux bourses lourdes, avides de caresses et de plaisir.
Puis, d’un geste toujours aussi lent, exaspérant, elle découvrit un gland monstrueux, large, épais et luisant. Spectateurs subjugués, nous retenions maintenant notre respiration, les yeux fixés sur la main qui coulissait sur la virilité palpitante. Nous avons vu le visage de mon épouse s’incliner, ses lèvres pulpeuses effleurer le monstre de chair avant de s’ourler délicatement autour du pieu pour l’engloutir millimètre par millimètre avec gourmandise. Emmanuelle sortit son pénis et le regarda d’un air gourmand. Elle le lapa comme délicieuse glace au caramel et enroula sa langue autour du gland. Il contracta la mâchoire lorsqu’elle le prit entièrement dans sa bouche. Il renversa la tête en arrière en laissant échapper un gémissement. Il bascula le bassin vers l’avant pour s’enfoncer plus profondément dans sa gorge tiède. Emmanuelle entama de três lentement mouvements de va et vient. La délicieuse torture qu’elle lui infligeait le rendait fou. Il voulait qu´elle le prenne plus fort mais elle continua à le sucer lentement.
Le corps féminin à demi dénudé, le fin visage déformé par la caresse étaient d’une beauté, d’un érotisme insoutenable.
- C’est vrai que son corps est effectivement très joli et que ses seins sont très volumineux…
- Et?
- Et elle est toute épilée…
Pétrifiés par cette folle vision nous ne pouvions détacher nos regards de mon épouse qui ondulait maintenant au-dessus de sa victime, libérant par instant la chair vibrante pour l’engloutir à nouveau goulûment. Elle dévorait son partenaire avec fougue, comme si elle pouvait jouir de cette possession buccale. Le voir ainsi me donne envie de le lécher goulûment.
- Le mari. J’ai l’impression d’être votre jouet, dit un d´eux.
- Vas-y, lâche-toi, me dit l´autre en souriant.
- Tu aimes ça, mon amour? Vous n’êtes pas tenté? Viens m ´aider le sucer. Je suis persuadé que Emmanuelle serait ravie de vous voir vous mêler à ces jeux!
- Je vois que ça te plaît.
- Tu devrais venir goûter directement à la source, me suggère le mec, alors qu’il s’est rassis, les cuisses bien écartées, son sexe dressé vers le ciel.
Je vois cette bite qu’elle masturbe juste en face de mon visage. Je sens l’une de ses mains derrière ma nuque qui me pousse vers ce sexe. Je ne suis pas habituellement attiré par ce genre de choses. Mais à ma propre surprise la situation m’excite et je me laisse faire. Je me retrouve avec ce gland posé sur mes lèvres qui ne peuvent faire autrement que s’ouvrir. Ma femme continue de branler cette queue inconnue tout en m’en faisant sucer le gland. Elle attrape ma main et la pose à la place de la sienne sur cette bite que maintenant je branle et je suce. Me voilà, assis face à un inconnu en train de lui faire une fellation. Ma femme placée derrière moi, s’assied et se cale dans mon dos puis se met à me branler d’une main alors que l’autre s’affaire sur mes tétons, les pince et les tire tout comme j’adore. Sa bouche collée près de mon oreille en profite pour me glisser des mots obscènes, me disant clairement que j’aime sucer cette bite et me retrouver à la place de la femme, que j’aime me faire prendre par la bouche… L’homme ne pouvant faire autrement qu’entendre ses paroles, et étant tout comme moi excité au plus haut point par la situation, exprime un râle de plaisir pendant que je sens un liquide chaud envahir ma bouche. J’essaie de me retirer mais ma femme me bloque la nuque m’empêchant tout mouvement de recul et m’obligeant à tout recevoir dans la gorge. J’expulse de longs jets de sperme sur la serviette sur laquelle nous sommes installés. Ma femme me libère enfin la nuque et vient m’embrasser, nos deux langues se mélangeant autour de ce sperme ma foi si agréable.
- Ça va? Me demande-t-elle.
- Oui...
- Elle t’a plu cette surprise ? Il y en aura d’autres si tu veux… Tu vas apprendre ce qu’est vraiment la sodomie. Tu vas voir, je suis certaine que tu vas adorer, me murmura-t-elle à mon oreille.
L’homme s’arracha de sa tortionnaire pour la saisir par les hanches et la soulever littéralement au-dessus de son ventre sur lequel elle s’enfourcha avec lenteur, s’empalant profondément sur le membre luisant, étouffant une plainte sourde. Elle se lança alors dans un ballet effréné de tout son corps. Son ventre, ses reins cambrés s’agitaient sur la virilité qui la fouillait délicieusement. Ses seins oscillaient comme deux fruits mûrs, prêts à être cueillis.
- Ah! c'est bon... Reste... Plus fort... Plus fort... Tiens, tiens, prends tout. Donne le moi, ton foutre... Donne-moi tout... Tiens... Tiens!... Tiens!
L’atmosphère plus que sulfureuse nous secoua. Sa virilité n’avait rien à envier à celle de son camarade, fiché dans les chairs féminines. S’approchant dans le dos de ma femme, il reprit possession des seins lourds, frôlant les reins cambrés de son sexe dressé. Emmanuelle frémit brusquement, sans cesser de se tordre sur son amant. Son regard croisa le mien.
- Amour, c’est fou! gémit-elle, vous allez me faire mourir de plaisir…
- Non mon ange, mais ces messieurs vont t’offrir tout le plaisir que tu mérites, avec ma bénédiction ! répondis-je en souriant.
Avec un sourire gourmand, je me leve pour s’approcher des dois.
- Mon amour, tu m’as fait là un splendide cadeau!
Nous venons de passer un moment invraisemblable mais inoubliable. Le paradis sur terre existe. Je viens d’y passer des instants délicieux… Ce n’est plus le même paysage. Plus de nuages, c’est le grand bleu. Un nouveau monde où tout est à découvrir. C’est un roman, c’est invraisemblable…
À suivre...
Ivan Ribeiro Lagos
teresinapr@hotmail.com
(le brésilien)
Avertissement: Cette nouvelle contient des scènes très explicites, pouvant heurter la
sensibilité de certaines personnes.
Chapitre - Un
Une vie vraiment cool du moins jusque son mariage. Elle était tout simplement superbe. Quel âge avait-elle, dix-huit ou dix-neuf ans puisqu’ils étaient tous deux en première année de fac dans les années 1990. Elle refusait toujours d’aller plus loin, et il dut se contenter de l’embrasser, de lui caresser les seins, et du contact de l’air autour de son sexe… Nous nous interdisons d’aller plus loin par respect idiot des règles de la société de l’époque. Elle a réalisé son rêve, ayant toujours su qu’elle y arriverait, ayant pour cela finalement contraint sa nature qui l’entraînait vers d’autres choix, d’autres usages de l’argent qu’elle gagnait pourtant sans effort, mais jamais assez, lui semblait-il, pour lui permettre d’en mettre de côté, s’étant longtemps bercée de l’illusion qu’elle pourrait investir sans épargner, ayant donc dépensé sans compter, pendant la plus grande partie de sa vie, en tout cas ses plus belles années, celles où elle était toujours la plus éblouissante, où qu’elle passât, et consacrant dans ce but la presque totalité de son confortable traitement de fonctionnaire de luxe en achats somptuaires dans les boutiques les plus huppées de la capitale, fascinée depuis toute petite par les photos des magazines aux pages glacées, les mannequins, baptisés plus tard top-models somptueusement parés, ayant ainsi rapidement décidé, sitôt venu l’âge de séduire.
Cela faisait environ deux ans, que j´ai l’obligeait à participer à mes activités illicites. J’étais chargée entre autre, de livrer la drogue aux dealers et de récupérer l’argent. Mais la transaction s’était mal passée. Les clients s’étaient enfuient, avec la marchandise d’une valeur de cent mille dollars. Fou de rage. J´ avais déchargé ma colère sur ele. Emmanuelle était connue de toutes mes relations.
- Tu vas faire tous mês désirs.
- Oui... Je suis ta femme.
Emmanuelle Brésiliènne, plus évoluée que moi, L’érotisme vicieux est partout présent dans ce premier recueil mais ce n’est pas lui seulement qui a séduit les surrealists… C´était nécessaire en limiter ainsi ses caresses, et lui fit remarquer à mots couverts, car on était alors très pudiques. Il comprit vite et à la prochaine occasion, il se décida à aller plus loin. Ce fut un soir au cinéma, dans une salle comble, alors que nous avons au troisième ou deuxième rang. Par la suite, nous nous se souviendrons toujours de cette séance, non pas du film, que nous n’avons pas beaucoup regardé, mais de mon éjaculation sublime en plein spectacle.
Emmanuelle Brésilienne. Elle est issue d’une famille bourgeoise. Elle a été élevée dans des instituts très sélects et son éducation, si elle fut de haut niveau dans les études, laissa plus à désirer du côté de l’éducation sexuelle. Elle a bien eu, comme toutes les filles de son collège, quelques expériences, mais toujours dans le secret, il ne fallait pas choquer ces gens de la « haute ». Plus tard, lors de mon retour au Rio de Janeiro – Brésil. Je me suis rattrapée en arrachant la laisse que j’avais eue au cou de nombreuses année... Puis j’ai connu mon épouse, et ma vie a repris le train-train habituel. Tous deux avec une profession de haut niveau, nous menons une vie aisée à laquelle manquait un peu de piment. Bien sûr, je m’entends très bien avec mon épouse, mais parfois une envie irrépressible de perversité me prend, envie que j’ai vite fait de calmer. En effet, j’ai du mal à me contenter de rapports classiques dans le sexe et parfois des fantasmes inavouables me submergent. Nous formons un couple très uni et très amoureux. Bien que moi sois très loin de pouvoir réellement la satisfaire sexuellement, ma femme Emmanuelle s’en est accommodée du fait de mes autres qualités. Et que je la connais par cœur: ses goûts, ses attentes, ses désirs ; mais aussi son corps, son sexe, son odeur… Comme nous étions intimes et que nous nous racontions des tas de choses, nous avions déjà échangé sur nos goûts sexuels réciproques. Ce jeu qui constitue déjà pour elle une forme de tromperie à l’égard de son mari l’amène à revoir sa position et elle finit par accepter de libérer son instinct et de passer à des expériences plus concrètes. La vie a tracé un chemin pour nous. Une route, sans indications, menant tout droit vers la dépravation. Jamais, avec la sévère éducation que mon épouse avait reçue, j'aurais imaginé s'abandonner à la perversité d'hommes inconnus. Les aventures ont commencées tout bêtement, petit à petit. Petit à petit, jelle découvrait le pouvoir de la séduction car jusqu'à présent, elle ne pensait même pas à exercer cet avantage sur d'autres hommes que son mari. Très vite, commence alors son initiation aux plaisirs. Mais peu à peu, Emmanuelle changea. Je ne sais pas pourquoi exactement.
Coincée dans les embouteillages, elle se délectait de la douceur de l'air, offrant aux prémices d´été son corps tiède et son esprit rêveur. Encore un feu rouge. En vérifiant sa coiffure dans le rétroviseur, elle se trouva jolie à l'aube de ses 30 ans. Mince et élancée, les yeux d'un bleu profond, les cheveux blonds, légèrement ondulés encadrant un visage menu et tonique. Aujourd'hui, elle se sentait bien dans sa tête, prête à revivre une aventure amoureuse. Décidément la vie était belle. S'étirant, elle laissa vagabonder son regard d'une voiture à l'autre... C'est alors qu'elle l'aperçut ou plutôt, qu'elle les aperçut. Des mains. Des mains posées négligemment sur un volant de voiture. Des mains fines et élégantes aux jointures délicates. Elle tressaillit. Son regard glissa sur un poignet serti d'une gourmette en acier, puis remonta jusqu'aux avant-bras musclés et légèrement bronzés qui dépassaient d'une chemise de lin blanc retroussée. Alors qu'une décharge électrisait brusquement son corps, une délicieuse volupté l'envahit. Le feu passa au vert, la voiture démarra. A qui appartenaient ces mains de rêve ? Mue par un désir soudain, Emmanuelle prit la voiture en chasse. Elle désirait ardemment découvrir le visage de cet homme. Quel âge avait-il ? Quelle allure ? Grisée par cette envie incongrue, elle se mit à rire, accéléra et entama une course poursuite. Elle se sentait tout à coup légère, libre, prête à suivre un inconnu dont les mains, d'une beauté à couper le souffle, l'avaient chavirée. La berline vert sombre filait en direction du lest de la ville. La circulation était dense et la jeune femme manqua de la perdre à plusieurs reprises. Le conducteur semblait connaître les lieux parfaitement. Emmanuelle stoppa brusquement à un feu. Au loin, la voiture de son bel inconnu disparaissait dans le flot de la circulation. Elle allait perdre sa trace... Elle aussi ressentait des sensations inédites. Arrivent chez nous ele m´a raconté tout...
La Différence n’existait pas. Ni la Naissance, ni la Mort, ni le Temps, d’ailleurs... La vie coulait comme une rivière impassible et éternelle. Aucune tourmente sur le fil de l’eau. Et entre soi pas de conflits, pas de rivalités, tout appartenait à tous. Après qu'elle ait raccroché sur un mot tendre chargé de promesses érotiques, nous avons repris notre discussion. Il faisait chaud ce soir-là, mais la température était supportable.
La nuit qui a suivi a été très agitée. transpirant et dégageaient une odeur si exotique que ma femme en ressentit un trouble merveilleux. Peuplée d’images troubles et perturbantes. Des visions où je perdais mon épouse, de départs, d’enlèvements violents. Tout cela dans un brouillard trouble et confus. Je me suis réveillé, je ne sais combien de fois, haletant et bouleversé. Ma femme près de moi dormait paisiblement, calme traîtresse. Seuls deux rêves pourtant ont émergés de ce sommeil perturbé.
Emmanuelle est une jolie femme blonde de 1,75 m, profil à la fois mince et voluptueux qui dégage une classe naturelle et fait gamberger l’esprit de beaucoup de ses amis masculins. Sa poitrine 95C n’y est sans doute pas pour rien. Je savais évidemment que ma femme était une grande séductrice et que le regard des hommes ne lui était pas indifférent, comme c’est le cas de la plupart de femmes bien dans leur corps. Très vite, je me suis mis à lui poser quelques questions sur mês fantasmes… Avec le temps, je parvins à lui faire accepter l’idée de fantasmer autour de l’idée de la voir faire l’amour avec un ou plusieurs hommes. Um jour elle ne put s’empêcher de me demander :
- Tu n’as pas remarqué, mon chéri, comme ton chef me draguait ce soir?
- Si, bien sûr, il faudrait être aveugle pour ne pas voir que tu lui plais. D’ailleurs, il me semble qu’il te plaît bien aussi.
- Et tu ne dis rien ? Tu n’es pas jaloux ?
- Non, ce petit jeu m’excite même.
- Vraiment ! Alors je peux continuer?
- Oui, mais vas-y doucement, ça ne reste qu’un jeu.
- Je veux bien, répondis-je, mais attention alors, je ne sais pas si au cours de l’action je pourrais m’arrêter selon tes désirs. Je veux bien jouer, mais méfie-toi que ce ne soit pas à tes dépens !
- Je te laisse libre d’arrêter quand tu voudras, je ne déciderai pas à ta place, promis !
Je m’empressai d’accepter. Il ne savait pas le risque qu’il était en train de prendre, alors mon gaillard si elle veut s’amuser, on va s’amuser! Mais peut-être qu’il ne prenait pas de risque, après tout, elle n’avait rien dit, elle souhaitait peut-être qu´elle aille beaucoup plus loin. Un reste de pudeur en ce jour sacré, ou bien la saine inclination à varier les plaisirs, ou peut-être la certitude de ne pas engendrer un héritier ce jour-là, un sûr instinct poussa l’amant à pénétrer sa maîtresse par où l’ordonne la vraie foi. Le goût du vice qui est propre aux filles d’Eve, ou bien la saine inclination à varier les plaisirs, incita la maîtresse à se présenter comme la chienne au chien, position littérairement dénommée levrette. Une semaine d’ailleurs bien banale. Notre vie de couple avait repris sa tranquillité et sa tendresse, sa merveilleuse tendresse antérieure. Bien sûr, quand nous faisions l’amour, je ne pouvais totalement oublier ce qui s’était produit, et d’ailleurs, je ne le désirais pas, tant au fond de moi-même, la nouvelle personnalité que venait de me dévoiler ma femme me plaisait, et pour être tout à fait exact, m’excitait. Je pris le risque de me dévoiler en premier en lui disant que pour moi le sommet serait de la voir prise par un autre homme et avoir la chance, conjointement, de l’embrasser tendrement au moment où son chevalier servant s’introduirait en elle. Elle me répéta encore et toujours qu’elle m’aimait, que je resterai toujours le seul, mais qu’elle appréciait beaucoup que je partage avec elle mes fantasmes. Dans la salle je lui dis:
- J’aimerais tant que ce soit vrai !
- Comment ça ? Qu’est-ce que tu voudrais qui soit vrai ?
- Je voudrais que ce soit vraiment le sperme d’un autre, la semence d’un de tes amants que je lèche et j’avale.
- Tu sais, mon Chéri, moi aussi je peux avoir des envies particulières. Encore ! Tu voudrais vraiment que je te trompe ? Tu crois que tu pourrais supporter d’être un mari cocu?
- Oui, j’aimerais que tu me trompes. Je voudrais vraiment être cocu, que tu me le dises, que tu me fasses lécher le sperme de tes amants.
- T’es complètement fou ! Tu te rends compte de ce que tu me demandes ? Est-ce que tu prends vraiment la mesure du risque ? Si je prends un amant qui me baise mieux que toi, qu’adviendra-t-il de notre couple ? Je n’ai pas envie de te perdre !
- Moi non plus, je ne veux pas te perdre ; mais je me rends compte que, depuis que nous utilisons les services du portier black, tu as retrouvé un certain appétit sexuel. Je ne peux pas te satisfaire.
- Tu me combles parfaitement, c’est idiot! Je t’aime et, surtout, je n’ai pas envie de coucher avec un autre.
- Je ne le crois pas ; reconnais que tu prends du plaisir tous les jours avec tes jouets. Tu en prendrais largement plus avec de vraies bites, non ?
- Ça n’est pas la même chose ! Et le portier black Geraldo? Qui servent notre imagination… Et ton plaisir!
- Pourquoi tu ne m’as jamais dit que tu voulais être cocu ?
- Je… je sais pas trop! C’est gênant!
- Oui! C’est gênant, tu as raison. Mais je crois que nous allons rapidement remédier à cette gêne.
- C’est-à-dire ! On va faire quoi?
- Toi rien ! Moi, je vais aller me faire baiser.
Ce fut comme un électrochoc pour moi. Les yeux exorbités. Je venais de réaliser ce qui se passait... Mais quelle est la profondeur des choses? Est-elle, comme moi, tentée par des expériences en dehors de la stricte sexualité à trois, même si elle est très variée ? Nos caractères sont très dissemblables : autant je suis introverti, calme et pondéré, autant Emmanuelle est extravertie, exubérante et fantastique. Ou bien, est-ce seulement une curiosité intellectuelle et si cela l’excite, c’est juste comme un roman porno? D’ailleurs même moi, je me pose des questions. Et si je ne supportais pas la réalité de mes propres fantasmes? Après un mois d’abstinence, et les nombreuses évocations du monde libertin qui parsemaient mon quotidien depuis quelque temps, et nourrissaient mes fantasmes, je ne pouvais pas refuser cette invitation à passer la soirée en club libertin ce soir-là. Une délicieuse perversion, néanmoins, puisqu’elle m’attire indubitablement.
Nous avons tous déjà vu un film porno, et même plus d’un. Quelques clics sur internet et l’on peut voir de vrais ou faux couples amateurs exposés leurs ébats. Ces vidéos, j’en ai vu de nombreuses. Certaines très excitantes, d’autres pas du tout. Certaines très explicites, d’autres peu. Certaines où mademoiselle se prend pour une star du X et d’autres où monsieur voudrait bien que madame soit une star du X. Plus d’une fois je me suis caressée devant ces séquences, me donnant l’impression de rentrer dans leur intimité, avoir l’espoir un jour d’avoir un partenaire qui me ferait crier comme la petite blonde que j’ai vue en vidéo hier. Elle m´a dit qu´aimait choisir des Blacks, pour leur peau, disait-elle, mais nous faisions l’amour avec d’autres sans critère d’âge, pourvu qu’ils acceptent le principe du trio. Emmanuelle, ma femme, nous nous entendons très bien sur tous les plans. Elle ne travaille pas, mon job assurant des revenus largement suffisants. Nous avons des rapports sexuels qui me conviennent parfaitement. Elle ne me refuse rien et elle pratique toujours la fellation, parfois la sodomie. Je pense que de son côté, elle est satisfaite aussi. Du moins, elle ne s’est jamais plainte.
Nous pourrons donc nous réserver notre petite soirée, que j’ai bien évidemment planifiée dans ma tête. Je me mis à lui acheter des tenues plutôt sexy, qui correspondaient à ce que je voulais voir autant que montrer… Je pouvais passer des heures dans les boutiques à la voir essayer toutes sortes de tenues. Des chaussures également. Surtout lorsqu’elle portait des robes courtes et qu’elle devait croiser les cuisses pour enfiler la paire qu’elle avait choisie. Les clients, ou le vendeur si j’avais cette chance qu’elle soit servie par un homme, jetaient des regards d’envie très agréables pour moi.
Je crois qu’Emmanuelle, dès le début de notre relation, ne m’a jamais rien caché de ce qui avait été sa vie sexuelle. De ses premiers émois, ses premières masturbations, ses premiers jeux sexuels avec ses amis du village jusqu’aux amants sérieux et même occasionnels qui avaient su la faire craquer. Carine aime séduire, et moi j’apprécie les regards que les autres hommes peuvent poser sur elle sachant que cela n’ira jamais plus loin. Pour elle, l’amour et le sexe sont indissociables. Je lui avais évoqué un jour que l’idée qu’elle possède un amant m’avait effleurée. Elle avait souri et trouvé l’idée amusante, mais elle ne se voyait pas coucher avec quelqu’un en qui elle n’ait pas confiance. Puis elle redoutait l’obligation, dans ce cas, d’accepter également que j’aie une maîtresse. Et c’était hors de question. Nos relations physiques sont toujours de qualité, mais une légère monotonie s’installer entre nous. Emmanuelle est deux ans plus jeune que moi. Bien qu’elle s’habille de façon classique, les hommes se retournent sur ele.
C'était une nuit d´été primesautière. Une douceur inaccoutumée pour ce début de saison avait déshabillé les passants. Voiles légers et cotonnades diaprées transformaient les silhouettes en aquarelles délicates. Les corps s'offraient au soleil d'avril, avides de ses premiers rayons. Les bourgeons nouvellement éclos parfumaient l'air de fragrances acidulées, aiguisant les sens. Cette journée s'annonçait pleine de promesses.C’est un soir d’été où il fait chaud, mais avec un peu d’air. Ce qui nous permet de respirer et de profiter de ce moment à deux que nous nous sommes organisés. Elle semblait irréelle. Elle s´est arrosée d’un parfum capiteux, badigeonnée avec du rouge à lèvres cerise pour lui donner les lèvres pulpeuses d’une suceuse patentée, et ele a dû revoir toutes ses notions de maquillage car celui d’une tapineuse aux yeux bleus n’a rien à voir avec celui d’une blonde BCBG. Pur absolue sensuel et perverse, une diablesse invoquée pour incarner le vice… Les hommes qu´elle croise la reluquent. Suivant les désirs qu´elle leur inspire, ils ont les yeux rivés sur ses cuisses, ses yeux bleus ou sa bouche rouge cerise. Elle en a envie, mais c’est la première fois. Le doute l’assaille, la peur lui noue le ventre.
- Tu sais que tu es partie sans culotte !
- Oui, et alors !
Nous avons garé la voiture dans un parking souterrain. Juste en haut des escaliers, il y a les grilles d’aération du métro. Pourtant, elle voudrait qu’une force magique l’aide à faire ce premier pas. Elle s’est habillée pour moi, pour eux aussi, pour qu’ils la regardent, la désirent. Au moment où nous passons dessus, la ventilation se met en route. Avant qu´elle n’aie le temps de la retenir, sa robe se soulève au-dessus de sa taille. Un homme, qui arrive en face de nous, profite du spectacle du bas de son corps dévoilé car, bien sûr, c’est un jour où elle sans culote.
- Il va passer une bonne journée, après le magnifique spectacle que tu leur as offert.
Nous arrivons devant l’entrée d’un établissement: c’est une boîte de nuit ou plutôt un club.
Je voulais simplement profiter de cette soirée pour concrétiser un « délire » que l’on avait évoqué. Il n’est pas question pour moi d’aller au-delà du principe de voir. Je dois faire pitié parce que tu t’approches de moi et m’embrasses.
- Pourquoi pas?
- T’es sûre, Emmanuelle?
- Non, mais si on ne rentre pas on ne saura jamais…
- On pourra toujours ressortir si on voit que c’est trop glauque.
La décision est prise: on entre. Ce soir, c’est « soirée loup ». Lieu different qui signifie anonymat complet pour l’ensemble de la clientèle. Je paye donc notre entrée moyennant deux boissons alcoolisées et un loup chacun, ainsi que de la boisson non alcoolisée à volonté.
La musique est forte mais entraînante… Je m’aperçus très vite du regard des hommes, certains regardaient les seins de ma femme sans pouvoir tourner les yeux, d’autres, plus discrets lançaient des œillades envieuses sur sa poitrine. Il faut dire que sa chemise transparente sur son soutien-gorge en dentelle blanche accrochait vraiment les regards et je voyais bien que certains hommes désiraient ma femme et surtout son énorme poitrine. Cela me donna une érection terrible. Pourtant elle sait, des images furtives lui traversent l’esprit, il a déjà tenté de l’exhiber ainsi, mais elle s’était braquée à la vue de ces inconnus.le que j’essayai vainement de cacher. Cette exhibition la trouble, elle soutient quelques regards et baisse les yeux pour d’autres, mais cela sans provoquer l’excitation qui lui ferait perdre tout contrôle, et c’est bien cela qui lui fait peur: ne pas se contrôler. Elle le voudrait pourtant ; jouer, prendre quelques risques, allumer, faire bander. Mais pour cela, il faut une première fois, une première réussie, rassurante, excitante et jouissive, pour être prête les prochaines fois.
L’ambiance du pub était calme, feutrée, propice à de délicieux instants de quiétude. Dans ce cadre exotique, c’est avec un plaisir toujours renouvelé que les habitués savouraient de subtils cocktails, confortablement installés dans des canapés de rotin, intimement regroupés autour de petites tables basses. Seul un halo de lumière douce animait ces emplacements, irisant les boissons étranges. Elle profite de la scène pour observer ses proies de plus près...
Nos voisins de table discutaient eux aussi à nouveau mais leurs regards ne quittaient que rarement la silhouette de ma chère épouse. Pourtant elle sait des images furtives lui traversent l’esprit il a déjà tenté de l’exhiber ainsi, mais elle s’était braquée à la vue de ces inconnus. A qui pouvaient-ils appartenir ? Un musicien ? Un chef d'entreprise ? Un universitaire ? Un ébéniste ? Son audace insensée ne s’arrêta pas là. En regardant sa montre, elle pense à cette première soirée qui va commencer. Un petit frisson de plaisir lui traverse le corps. Elle se redresse. Elle est très grande avec son mètre soixante-quinze. Mais ses hauts talons lui permettent de lui reprendre une dizaine de centimètres.
Emmanuelle avait une réelle passion pour les chaussures. Elle aimerait pouvoir en acheter une nouvelle paire chaque semaine, voire chaque jour. Elle ressent ces regards qui se posent sur sa silhouette. Elle en est fière de toujours créer ce désir envers la gent masculine. J´ essais avec difficulté de se concentrer sur la conversation, ce qui ne fut pas chose aisée, car Emmanuelle avait décroisé et recroisé ses jambes de sorte que c’est les autres qui voyait à présent de face, qui captait toute son attention. Ces yeux posés sur son corps la rendent encore plus sensible aux désirs déjà bien présents au creux de ses reins. Elle sait qu’ils ne voient pas tous ses petits secrets, mais elle a le sentiment qu’ils les devinent. Leurs regards se croisent. Ils commentent, murmurent des mots crus et grossiers, orduriers dans un français approximatif et teinté d’accents qui ne laissent aucun doute sur leurs origines, africains, slaves, maghrébins.
- Chérie, j’ai l’impression que tu as des admirateurs, dis-je à voix basse. D’ailleurs je les comprends facilement car tu es splendide!
- Merci mon amour, j’avais remarqué, ce n’est pas désagréable du tout de se sentir ainsi admirée, désirée, tu ne penses pas?
- Si, si, mais j’ose à peine imaginer ce qu’ils feraient de toi s’ils avaient l’occasion de se partager une femme aussi belle et désirable.
- Tu peux. Il n’y a pas de problème.
- Où est les tolettes?
- Les toilettes sont au fond de la salle sur la gauche.
- Oui. Bien sûr !
Puis elle se leva, se dirigea vers les toilettes, passant lentement devant les trois inconnus avec une légère ondulation des hanches pleine de provocation. ceux de ses rêves les plus audacieux, ceux de ses désirs de femme. Désir. Ce mot aux résonances multiples emplissait son être. Son cœur se mit à battre plus vite. Quelle allait être la suite du scénario?
Je savourai une gorgée d’alcool tout en observant les trois hommes en souriant. Ils parlaient à voix basse mais j’étai persuadé qu’ils commentaient la beauté d´Emmanuelle. Un instant plus tard, elle ressortit des toilettes qui se trouvaient derrière eux. Elle m’adressa un petit signe, un large sourire aux lèvres avant d’avancer puis de s’arrêter à la hauteur de la table des trois compères. Je la vis se pencher vers le premier homme qui venait de lui adresser la parole, lui répondre sans que je comprenne ce qu’ils se disaient. Quelques secondes plus tard elle se redressa et, toujours souriante, me rejoignit. Au lieu de s’asseoir, elle se pencha au-dessus de notre table, tournant le dos aux inconnus. Je compris avant qu’elle ne parle que l’incendie était allumé !
- Ah ? Ils sont sympas ? me demande-t-elle.
- Oui, très…
- Je vois que tu admires la même chose que ces sympathiques messieurs, murmura-t-elle, toujours penchée. Dommage que tu ne sois pas à leur place car, vue de dos, je crois que ce n’est pas désagréable non plus, d’autant que j’ai oublié un autre vêtement dans mon sac à main.
- Arrête! lui dis-je, tu veux me tuer !
- Non, pas encore… Mais si tu es d’accord, nous sommes invités à leur table. On y va ? ajouta-t-elle.
- Tu fais vraiment très fort, mais je suis d’accord! Je serais curieux de te voir aux prises avec ces messieurs et je ne ferai rien pour te défendre, au contraire, lui répondis-je.
- Viens mon cœur, on a mieux à faire, tu ne crois pas ?
- Je crois en effet ! Enfin... Un mari cocu n’a rien à perdre.
Elle sourit, songeuse, étonnée d'elle-même et de son fantasme. Surprise par ce rêve puissamment évocateur, Emmanuelle se leva. Légère et désirante, heureuse de vivre et chargée d'une énergie nouvelle. Le visage de som mari entraperçu dans son rêve auréolait le paysage d'une intense luminosité. Le signe de cette rêverie était évident pour elle. Elle s'autorisait enfin à vivre son désir de femme. Elle renaissait charnellement à la vie.
Nous nous sommes dirigés vers la table des trois hommes. Ceux-ci se levèrent. Chacun se présenta gentiment. Ils invitèrent Emmanuelle à prendre place au centre du canapé. Moi, je m’assis dans un fauteuil face à elle tandis que deux des hommes s’asseyaient de part et d’autre de mon épouse et que le troisième choisit un fauteuil à côté de moi. Encadrée ainsi, elle répondit gaiement aux questions des inconnus. Puis nous avons goûté les cocktails que venait de nous apporter le propriétaire. Emmanuelle, dont l’alcool avait rosi les joues, riait aux plaisanteries de nos hôtes.
- On peut se tutoyer ? me lance le mec, ce sera beaucoup plus simple.
- Oui, pas de problème.
- As-tu déjà rencontré des autres mec avant ?
- Oui, quelques-uns. Ce serait, en tout cas, avec grand plaisir.
- Mais vous êtes mélangistes, vous fréquentez des clubs ?
- Même pas ! Il faut croire que c’est l’atmosphère du moment qui m’inspire, dit-elle. Et tu es bien le premier à partager ainsi notre intimité.
- Tu es resplendissante! J’aime beaucoup ta robe, elle est originale et elle te va très bien. Cela t’arrive souvent de ne pas porter de dessous ?
- C’est assez courant. Quand il fait chaud, comme maintenant, tu as vraiment l’impression d’être quasiment nue.
- Et ton mari ne dit rien?
- Au contraire, il adore!
Son corps vibrait et elle osait mettre des mots sur ses multiples sensations. Il est plutôt beau mec : cheveux courts bruns, les yeux verts, plutôt grand et élancé, et à priori pas mal d’humour. Nous nous présentons et je m’aperçois qu´Emmanuelle reste en retrait comme quand quelque chose la trouble… Nous parlons de tout et de rien pendant ce bref moment, mais je trouve que le courant passe bien et je rigole en sa compagnie.
Je participai à la conversation et j’éprouvai un réel plaisir à voir mon amour épanouie, heureuse, faire l’objet d’une cour agréable de la part de ses voisins. Finalement il posa la main sur sa cuisse et se tourna vers elle pour l’embrasser. Elle lui tendit ses lèvres et ils échangèrent un long baiser. Ils se regardèrent en souriant, l’air complice. Il se rapprocha d’elle à nouveau, cette fois-ci, glissant ses mains contre sa taille. De nos fauteuils, le troisième homme et moi pouvions admirer les jambes découvertes très haut par sa courte robe, sa poitrine qui faisait saillir du decote lorsqu’elle riait. Langoureusement adossée dans le canapé profond, elle semblait ainsi offerte aux regards et aux caresses, les jambes croisées largement dévoilées, la poitrine saillante, la tête rejetée en arrière. Nous la vîmes frémir lorsque l’homme qui venait de parler posa la main sur une cuisse ronde, presque à la limite du ventre. Elle ne chercha pas à échapper au contact de la main ferme et douce.
- J’ai l’impression que vous poussez la curiosité un peu loin, dit Emmanuelle dans un souffle.
- Cela ne semble pas vous déplaire, répondit l’inconnu. Si monsieur m’y autorise et si vous acceptez de me laisser découvrir des trésors que je devine particulièrement affolants.
- Mon épouse adore les compliments et je ne peux que vous féliciter pour votre amour des jolies femmes, ai-je répondu en riant.
- Vous êtes fous, particulièrement curieux et très entreprenants, gémit Emmanuelle. Vous êtes en train de me faire perdre la tête.
Son second agresseur se redressa, ouvrit lentement le compasse des jambes fuselées et une bouche vorace, experte, se plaqua sur la fine toison, arrachant un petit cri à mon épouse. Maintenant, Elle haletait, gémissait, son corps se tordait sous les caresses, son bassin ondulait. Les jambes largement ouvertes, passées sur les épaules de son agresseur, elle offrait en toute impudeur sa vulve bouleversée à la langue habile qui la fouillait et à nos regards. Soudain, dans un feulement rauque, les mains crochetées dans les cheveux de l’homme, le corps tendu comme un arc, elle jouit violemment, longuement.
L’inconnu se redressa puis, d’un geste preste, se dégrafa, offrant au regard chaviré de plaisir de mon épouse un pieu de chair énorme, fièrement dressé en avant de son ventre musclé. Il reprit place à côté d’elle, à demi allongé sur le canapé, tandis que son camarade abandonnait la poitrine gonflée pour caresser longuement les jambes découvertes, le ventre encore frémissant de leur victime consentante. Légèrement penchée, Emmanuelle posa la main sur le membre turgescent. Ses doigts fins jouèrent longuement sur l’olisbos vivant, griffant doucement une veine gorgée de sang, se perdant dans la toison sombre qui couvrait deux bourses lourdes, avides de caresses et de plaisir.
Puis, d’un geste toujours aussi lent, exaspérant, elle découvrit un gland monstrueux, large, épais et luisant. Spectateurs subjugués, nous retenions maintenant notre respiration, les yeux fixés sur la main qui coulissait sur la virilité palpitante. Nous avons vu le visage de mon épouse s’incliner, ses lèvres pulpeuses effleurer le monstre de chair avant de s’ourler délicatement autour du pieu pour l’engloutir millimètre par millimètre avec gourmandise. Emmanuelle sortit son pénis et le regarda d’un air gourmand. Elle le lapa comme délicieuse glace au caramel et enroula sa langue autour du gland. Il contracta la mâchoire lorsqu’elle le prit entièrement dans sa bouche. Il renversa la tête en arrière en laissant échapper un gémissement. Il bascula le bassin vers l’avant pour s’enfoncer plus profondément dans sa gorge tiède. Emmanuelle entama de três lentement mouvements de va et vient. La délicieuse torture qu’elle lui infligeait le rendait fou. Il voulait qu´elle le prenne plus fort mais elle continua à le sucer lentement.
Le corps féminin à demi dénudé, le fin visage déformé par la caresse étaient d’une beauté, d’un érotisme insoutenable.
- C’est vrai que son corps est effectivement très joli et que ses seins sont très volumineux…
- Et?
- Et elle est toute épilée…
Pétrifiés par cette folle vision nous ne pouvions détacher nos regards de mon épouse qui ondulait maintenant au-dessus de sa victime, libérant par instant la chair vibrante pour l’engloutir à nouveau goulûment. Elle dévorait son partenaire avec fougue, comme si elle pouvait jouir de cette possession buccale. Le voir ainsi me donne envie de le lécher goulûment.
- Le mari. J’ai l’impression d’être votre jouet, dit un d´eux.
- Vas-y, lâche-toi, me dit l´autre en souriant.
- Tu aimes ça, mon amour? Vous n’êtes pas tenté? Viens m ´aider le sucer. Je suis persuadé que Emmanuelle serait ravie de vous voir vous mêler à ces jeux!
- Je vois que ça te plaît.
- Tu devrais venir goûter directement à la source, me suggère le mec, alors qu’il s’est rassis, les cuisses bien écartées, son sexe dressé vers le ciel.
Je vois cette bite qu’elle masturbe juste en face de mon visage. Je sens l’une de ses mains derrière ma nuque qui me pousse vers ce sexe. Je ne suis pas habituellement attiré par ce genre de choses. Mais à ma propre surprise la situation m’excite et je me laisse faire. Je me retrouve avec ce gland posé sur mes lèvres qui ne peuvent faire autrement que s’ouvrir. Ma femme continue de branler cette queue inconnue tout en m’en faisant sucer le gland. Elle attrape ma main et la pose à la place de la sienne sur cette bite que maintenant je branle et je suce. Me voilà, assis face à un inconnu en train de lui faire une fellation. Ma femme placée derrière moi, s’assied et se cale dans mon dos puis se met à me branler d’une main alors que l’autre s’affaire sur mes tétons, les pince et les tire tout comme j’adore. Sa bouche collée près de mon oreille en profite pour me glisser des mots obscènes, me disant clairement que j’aime sucer cette bite et me retrouver à la place de la femme, que j’aime me faire prendre par la bouche… L’homme ne pouvant faire autrement qu’entendre ses paroles, et étant tout comme moi excité au plus haut point par la situation, exprime un râle de plaisir pendant que je sens un liquide chaud envahir ma bouche. J’essaie de me retirer mais ma femme me bloque la nuque m’empêchant tout mouvement de recul et m’obligeant à tout recevoir dans la gorge. J’expulse de longs jets de sperme sur la serviette sur laquelle nous sommes installés. Ma femme me libère enfin la nuque et vient m’embrasser, nos deux langues se mélangeant autour de ce sperme ma foi si agréable.
- Ça va? Me demande-t-elle.
- Oui...
- Elle t’a plu cette surprise ? Il y en aura d’autres si tu veux… Tu vas apprendre ce qu’est vraiment la sodomie. Tu vas voir, je suis certaine que tu vas adorer, me murmura-t-elle à mon oreille.
L’homme s’arracha de sa tortionnaire pour la saisir par les hanches et la soulever littéralement au-dessus de son ventre sur lequel elle s’enfourcha avec lenteur, s’empalant profondément sur le membre luisant, étouffant une plainte sourde. Elle se lança alors dans un ballet effréné de tout son corps. Son ventre, ses reins cambrés s’agitaient sur la virilité qui la fouillait délicieusement. Ses seins oscillaient comme deux fruits mûrs, prêts à être cueillis.
- Ah! c'est bon... Reste... Plus fort... Plus fort... Tiens, tiens, prends tout. Donne le moi, ton foutre... Donne-moi tout... Tiens... Tiens!... Tiens!
L’atmosphère plus que sulfureuse nous secoua. Sa virilité n’avait rien à envier à celle de son camarade, fiché dans les chairs féminines. S’approchant dans le dos de ma femme, il reprit possession des seins lourds, frôlant les reins cambrés de son sexe dressé. Emmanuelle frémit brusquement, sans cesser de se tordre sur son amant. Son regard croisa le mien.
- Amour, c’est fou! gémit-elle, vous allez me faire mourir de plaisir…
- Non mon ange, mais ces messieurs vont t’offrir tout le plaisir que tu mérites, avec ma bénédiction ! répondis-je en souriant.
Avec un sourire gourmand, je me leve pour s’approcher des dois.
- Mon amour, tu m’as fait là un splendide cadeau!
Nous venons de passer un moment invraisemblable mais inoubliable. Le paradis sur terre existe. Je viens d’y passer des instants délicieux… Ce n’est plus le même paysage. Plus de nuages, c’est le grand bleu. Un nouveau monde où tout est à découvrir. C’est un roman, c’est invraisemblable…
À suivre...
Ivan Ribeiro Lagos
teresinapr@hotmail.com
(le brésilien)
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